Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/08/2023

le début de la révolte - du temps où les écologistes étaient moqués ou diabolisés

Le début de la révolte

Ci-dessous un texte paru dans Le Courrier de la Nature de l'automne 1961 (l'année qui pouvait se lire aussi bien à l'envers ) , c'était les débuts ! on n'appellait pas encore ça de l'"écologie politique" (initiée, c'est mémorable, par René Dumont en avril 1974) ni même de l'"écologie", mais de la protection de la nature, et les protecteurs, et les écologistes (les scientifiques donc, étudiant l'écologie), même si ils avaient une émission hebdomadaire à la radio, vers midi, (la radio à l'époque était infiniment plus libre, riche et variée que maintenant) avaient l'impression de prêcher dans le désert, sous les moqueries des gens "sérieux" (rappelons que le changement dans l'"opinion" des mass-médias et de politiques, qui a commencé à rendre l'écologie quelque-chose d'interessant et d'important a été suite au naufrage du Torrey-canyon :

j'ai assisté à cette époque, ça a été spectaculaire ! en l'espace de quelques mois un sujet jusqu'alors moqué et ignoré est tout à coup devenu reconnu et respectable,  un engouement !) et (on revient aux années antérieures) contrecarrés par l'arrogance glacée des "aménageurs" et des hommes de "progrès". Même le livre "phare" et historique qui fut initiateur de l'alarme environnementale: "Printemps silencieux" de Rachel Carson, n'était pas encore paru (il a paru en 1962, cherchez sur Internet) L'oeuvre de Jacques Ellul ni celle de Bernard Charbonneau n'était pas encore publiée.
C'était l'époque où il apparaissait inconcevable à un journaliste que des "jeunes" puissent s'interesser à des choses aussi bizarres et futiles que les plantes ou les animaux, plutôt qu'à des centres d'interêts aussi naturels et aussi sérieux que les chanteurs de twist ou les voitures de sport ! et quand par exeption il leur arrivait d'en parler se sentaient obligés de s'excuser de présenter des gens aussi étranges et dépourvus d'interêt.
Les propos qui paraissaient sur le bulletin de la Société Nationale de Protection de la nature (j'en faisais partie! dans la section pour enfants) apparaissent maintenant comme le début d'un retour à la raison et un "printemps des peuples".

La révolte ça peut aussi être comme ça http://fr.wikipedia.org/wiki/Earth_Liberation_Front#cite_...

 

Le temps des Vandales

 

Nature, Nature, pauvre Nature ! Nos ancêtres qui ne parlaient jamais de la Nature, parce qu’elle existait encore, ne savaient pas leur bonheur. Quand on a parlé de son amour, c’est qu’elle était bien près de mourir, et les hymnes que lui ont dédiés les poètes ressemblent fort à des oraisons funèbres. Et plus les ans ont passé, plus les forces qui la menacent se sont fait insolentes. C’est à qui déboisera, lotira, défigurera, prostituera les plus nobles paysages, et bien entendu, au nom de la science, de la technique, ou des nécessités de la vie moderne.

 

La vie moderne ! Qu’on nous laisse rire, ou pleurer. Est-ce pour nous punir de vivre au XXè siècle, comme si nous l’avions choisi, que des ingénieurs frénétiques rendent notre pays inhabitable ? que toute beauté leur est une injure qu’ils vengent au plus vite ? qu’il leur est impossible de voir une rivière suivre son cours véritable, ou une forêt conserver son intégrité, ou une montagne son secret et sa flore ? Au nom de l’Electricité, on noie les vallées, et on nous fait croire que nous avons tout à y gagner, parce que les touristes iront en été y tremper leur carcasse dans les eaux captives. On nous persuade que les lignes électriques, leurs pylônes et leurs ficelles ajoutent du charme aux Alpes et aux Pyrénées. On nous assure que la forêt de Fontainebleau aura bien plus d’amoureux quand une autoroute l’aura dévastée pour éviter cinq minutes de voyage à des gens qui ne savent où ils vont, ni pourquoi ils y vont.

 

Il n’y a plus de région de notre territoire qui ne soit désormais déshonorée par des absurdités de cet ordre, et le « Désert Français » lui-même se met à la mode.

 

Je sais bien qu’il faut vivre, mais à quoi bon vivre, si c’est devant le spectacle éternel de ruines irréparables ? Mais les technocrates, qui ne connaissent que les murs de leurs bureaux et le cuir de leur fauteuil s’en moquent complètement. Mieux, ils mettent tout leur sadisme à imprimer leur griffe monstrueuse le plus profondément possible dans la chair vivante de notre terre, ans se douter qu’ils signet ainsi leur propre malédiction. Et on ne pourrait que désespérer si en face de leur puissance diabolique ne se dressaient quelques hommes de bonne volonté, et de volonté tout court, qui sont décidés, à crier aussi fort qu’il le faudra et à ameuter l’opinion, à la réveiller, et à lui désigner nommément les coupables.

 

Jusqu’à présent, il semble qu’on ait tremblé devant eux. Armés de leurs diplômes, de leurs équations et de leur insolence, les ingénieurs ont fasciné les ministres, les gouvernements et les foules. Il est temps de démystifier ces gens qui sont sans doute des techniciens habiles, mais qui peuvent être en même temps de parfaits imbéciles et des tyrans malfaisants ; Ils s’arrogent une infaillibilité qui ne leur appartient pas, et partout où ils passent, leur fureur détruit la vie, les plantes et les bêtes, sans que ce crime leur inspire le moindre remords. Leur conscience – s’ils en ont une – est toujours muette.

 

C’est pourquoi, vous qui me lisez, vous qui savez et qui avez compris, vous avez un rôle immense à remplir et c’est vous qui portez la responsabilité de l’avenir. Si votre ténacité réussit à empêcher les massacres dont on nous menace, si grâce à vous nous pouvons sans honte laisser de France en bon état à nos enfants, vous aurez bien mérité de la Patrie, je vous le dis. Vous aurez été les soldats d’une nouvelle résistance, et votre victoire sera celle de la Nation toute entière. Voilà de quoi donner du courage à tous les hommes qui ont encore un cœur, et qui savent ce que c’est que la vie.


  1. BECKER

    Député du Doubs


accessoirement, si vous êtes curieux de savoir qui était ce Becker, voyez ici. Il est mort .... (1905-1994)



"Bernard Charbonneau a eu la conviction que son siècle serait en même temps,
et pour les mêmes raisons,
celui du totalitarisme et du saccage de la nature
."

(Daniel Cerézuelle, dans son livre sur Bernard Charbonneau:
"Ecologie et liberté" Edition Parangon/vs
wwweditions-parangon.com

et 33 ans plus tard Cabrel chantait

 

FABRICE NICOLINO

08/08/2023

les mouchoirs de pochette

les mouchoir de pochettes de costume : ces trucs qui ne servaient à rien, et dont il n'était pas question, surtout, de se servir !   http://fdata.over-blog.com/pics/smiles/icon_lol.gif  Mais qu'il était absolument obligatoire d'avoir dans sa pochette de veste ! bien pliées avec art selon les normes. Ça a disparu maintenant, ça régnait encore il y a pas longtemps, c'était une époque à la con, pleine de petits rites et de normes à la con, en général disparus maintenant, mais notre époque n'est pas mieux, elle a elle aussi ses rites normes et préjugés pas moins cons !!

c'est comme les fameux gants que tout le monde, tous les domestiques (….), et toutes les femmes, mais aussi tous les hommes qui voulaient marquer leur classe sociale, devait avoir sur ses mains (ou à ses mains, car ces gants il fallait passer son temps à les enlever !!! et les remettre, et les tenir, enlevés, à sa main, il y avait plein de normes de « savoir-vivre » très strictes là-dessus, là aussi un sacré monde à la con ! mais pas plus con que les conneries du monde actuel !!) et c'est pour ça que obligatoire dans une voiture, lesquelles n'étaient accessibles qu'aux riches à l'époque, (n'en déplaise à la réclame sur l'almanach Hachette pour 1907 qui disait que tout le monde allait avoir sa voiture ! Eh oui en 1907, à l'époque c'était ou être prophète sans le savoir ou d'un sacré optimisme ! – ou inconscience), on a mis des « boites à gants » par la suite elles ont servi à y mettre plein d'autres choses, et de nos jours, dans notre autre et actuelle époque de cons, ont re-disparues, il n'est de nouveau plus possible de ranger quoi que ce soit dans sa voiture ! Bonjour la vie quotidienne !!!

06/08/2023

petit cours de sociologie - autre exemple

Dans l’antiquité romaine on mettait partout de petits temples consacrés aux dieux lares. Depuis la christianisation, on a construit partout à la place des chapelles et des calvaires. Maintenant que la religion n’est plus le christianisme (mort, archi-mort),
mais comme la psychologie humaine, et surtout étatique, est toujours là,
on se met à voir partout dans les lieux publics des espaces
vides peints au sol et indiqués de panneaux « réservés aux handicapés ».

c'est pareil, à chaque époque sa religion et ses dédicaces rituelles (et dénuées d'utilité réelle, mais sacrées)

 

Maintenant dans les villes françaises on voit partout de ces espaces vides, comme les "bois sacrés" des grecs : c'étaient des bois consacrés aux Dieux, alors on n'avait pas le droit d'y toucher, personne n'y allait, personne ne s'en servait, personne ne les coupait, ils étaient sacrés. Théoriquement ces endroits sont prévus pour les handicapés, mais ils sont presque tous en permanence vides, il n'y a pas assez de handicapés roulant en voiture pour s'en servir. Et à l'avenir il y en aura encore moins, tous les gens au courant nous le disent : il ne naît plus d'enfants handicapés, on les fait tous mourir avant la naissance, c'est un grand génocide des handicapés, comme celui qu'avaient lancé les nazis, l'Aktion T4.
Non, ces emplacement soigneusement codés sont en fait des espaces RITUELS  issus de la religion actuelle (qui n'est plus le christianisme, je suppose que vous vous en êtes amplement aperçu ! c'est mort et enterré !). Et ces espaces rituels resteront là, même s'il n'y a plus personne pour s'en servir (et toute infraction sera même de plus en plus férocement réprimée, soyez-en sûrs !) c'est religieux !  Et comme chacun sait la religion est étrangère à tout comportement rationnel

04/08/2023

horreur de la mort

Ah ! vraiment c’est triste, ah ! vraiment ça finit trop mal.
Il n’est pas permis d’être à ce point infortuné.
Ah ! vraiment c’est trop la mort du naïf animal
Qui voit tout son sang couler sous son regard fané.

Question rentabilité, travail, société, n'a-t-on pas tous tragiquement fait fausse route ?

D'abords plongeons-nous dans un autre pays, en Inde par exemple; ici dans un hôtel, mais ce serait tout aussi valable pour d'autres pays et d'autres types de services:

" une multitude de serveurs en chemises à carreaux, de porteurs, de gardes en tenue kaki qui sommeillent devant les pavillons.
Dans la gestion néolibérale des entreprises, et du type de société que veut nous infliger l'Union Européenne, on économise sur le nombre d’employés et, tout en culpabilisant les exclus, on presse sans pitié l’énergie de ceux qui ont la « chance » de travailler. Ce n’est apparemment pas la stratégie du New Woodlands. Ici des centaines d’employés travaillent peu (même s’ils font beaucoup d’heures) pour gagner peu, dans la bonne humeur." (blog : Celestissima)

Oui je remarque ce fait.  Voilà je crois quelque chose d'important (mais quand, quand les gens, intoxiqués, s'en rendront-ils compte?! Bon, après trois décennies d'adoration des supermarchés (plus économiques !) quelques uns commencent à Boycotter les Grandes Surfaces, alors peut-on espérer ?) quelque chose donc de très important :
On nous a tellement,  tellement culpabilisés sur les emplois "peu productifs" à supprimer sans pitié et d'urgence !! à remplacer par des machines, qu'on est maintenant devenus incapables (ou alors avec un terrible sentiment de culpabilité !...) de penser autrement. Mais ne voit-on pourtant que le résultat  en est, outre un chômage féroce, brisant des vies (et des ménages...) créant sur le marché du travail une féroce inégalité du demandeur face à l'offrant (le NAIRU vous connaissez ? tous les étudiants des Ecoles Supérieures de Commerce connaissent!), faisant des travailleurs stressés, précarisant ! Précarisant le client aussi ! qui cherche désespérément une station-Service pour sauver sa voiture de la panne sèche, ou un guichet qui pourrait le renseigner, ou un être humain au bout du téléphone, etc, etc, etc.

Dans de nombreux pays un des facteurs de décomposition et d'introduction du "traitement de choc" idéologique, rentable (pour certains intérêts étrangers) et surtout dévastateur, fut les critiques de la part des jeunes "professionnels" (au sens anglais du terme  !) envers le bas niveau de productivité engendré par la politique de plein emploi Mais justement avoir dans un pays une situation sociale sereine et où tout le monde trouve une place n'est-il pas quelque chose de PLUS IMPORTANT que d'avoir un haut niveau de productivité ? hein ? il faudrait peut-être poser la question ? Surtout que les statistiques globales des pays, Occidentaux, grande Bretagne par exemple ( https://www.amazon.fr/Socialismo-Fareblas-Alternativoj-El... ) montrent que la somme des richesses produite par les travailleurs est presque le double de la somme des salaires directs et indirects qu'ils reçoivent : conclusion dans une société NORMALE, sans exploitation de l'homme par l'homme, ou bien les travailleurs devraient avoir un niveau de vie double, ou bien travailler deux fois moins, ou encore avoir une productivité deux fois inférieure ! choisissez !

Bref à cela une question de bon sens : ne vaut-il pas mieux payer des tas de gens à "travailler peu pour gagner peu dans la bonne humeur" que de payer des chômeurs humiliés, contrôlés, précarisés, à ne rien faire (sinon faire semblant de chercher un travail qu'on leur refusera !) ?
N'est-ce pas plus sain, et pour les intéressés ET pour la société la première solution ? Et ne serait-il pas plus agréable, et sécurisant, pour tous de vivre dans une société où il y a des pompistes, des services qui REPONDENT au téléphone au lieu de vous faire perdre votre argent et votre temps pour rien ! des employés, qui à l'occasion attendent en tricotant derrière leurs guichets, mais sont, justement là, sur lesquels on peut compter, dans une société équipée, et où il n'y aurait pas toute cette délinquance, ce cercle vicieux de violence et de contrôles, et d'humiliations, et de stress, créés par ce pressurage à la "rentabilité". Si l'économie était politique et sociale (c'est ce qu'elle doit être, ce qui est sa RAISON D'ETRE, pourtant !) et non monétaire et spéculative.
Ne croyez-vous pas que bien des gens préféreraient largement être payés peu à faire des petits boulots pas forcément très intenses (tant mieux !) ni très productifs mais, qui représentent un STATUT, une PLACE dans la société, que de "galérer" (et trembler de peur à la radiation!) ou se sentir humiliés à mendier une allocation ou un RMI?

Mais je crois que certains intérêts et certains esprits, et certaines idéologies, préfèrent la deuxième solution.
Certains appellent ça le "Libéral-Fascisme" http://www.syti.net/Topics.html


 http://www.humanite.fr/tribunes/jean-claude-michea-pas-de...

 

Et pour comprendre ça en relation avec la création monétaire, le rôle de l'Etat, l'inflation et la création de richesses, suivre la réflexion d'Etienne Chouard : https://ru-clip.net/video/szKwJRxs0VM/etienne-chouard-mon...

 

01/08/2023

les vêtements lirturgiques de maintenant - pour comprendre - petit cours de sociologie

Et je vois que maintenant (toujours la permanence de la "Religion" sous ses avatars changeants !) il y a des vêtement liturgiques que portent certaines catégories et les désigne aussitôt comme "sacrés" représentants du POUVOIR et ayant sur vous des privilèges ....

En font partie tous les agents municipaux et agents (même quand ils sont eux-mêmes esclaves ! esclaves du grand capital, dans l'Athènes antique les flics étaient des esclaves Thraces, esclaves, de l'Etat mais en tant que flics dotés sur les simples citoyens d'un pouvoir arbitraire, qu'on imagine illimité et pervers, la flicaille a toujours été la flicaille, celle de l'antiquité ne devait pas être différente, les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets.) agents des entreprises capitalistes privées, donc SACRO-SAINTES puissances maîtres de notre société !! qui font des choses (toujours secrètes, il n'y a plus de transparence) sur a voie publique (qui ne l'est plus !) ils sont tous avec des gilets jaunes ou oranges (pas signes d'émancipation ceux-là, mais vous savez les bonnets phrygiens quand ils ont été institués pour signaler les esclaves affranchis, n'étaient ps du tout un message d'émancipation, mais de mépris, de racisme de classe, c'est l’histoire ultérieure, qui comme pour les gilets en a fait un symbole de libération politique !). Ces sont des vêtements liturgiques du pouvoir social, de même que les vêtements liturgiques d'autrefois ! ! Et comme les prêtres du temps de Béranger, ils sont sacrés ont tous les droits et vous que celui de fermer votre gueule et de ne même pas leur poser de question ni vous approcher d'eux (entre eux, eux ont le droit ils s'en foutent !). C'est le paradigme classique du sacré et des classes sacrées crées par le pouvoir le long de l'histoire.

 

Déjà il y a dix ans peut-être j’avais commencé à me rendre compte de tout ça http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2017/06/21/petit-cours-de-sociologie-5929076.html

le technicien en plein champ arbore son vêtement liturgique indiquant sa position de pouvoir absolu sur les pékins de gens ordinaires.jpg

agent du pouvoir capitaliste dans un champ, le gilet jaune est censé le faire mieux voir des voitures roulant à toute
vitesse sur les labours ou dans les zones interdites aux voitures des villes touristiques de Flandre ! C'est religieux, comme chacun sait la religion n'a rien de rationnel !
ou plus exactement la rationalité n'est pas là, elle est dans le pouvoir et la  soumission comme expliqué plus haut.

Et maintenant, c'est un "curé" qui dit ça, mais il dénonce bien comme, la religion chrétienne étant morte (ça il ne le dit pas bien sûr !), nos maîtres les capitalistes, flics manipulateurs de l'opinion, néo-fascistes, on l'a remplacée par la croyance aveugle en l'idéologie hygiénosécuritariste, et celle-ci présente tous les traits et psychoses, et profils psychologiques, et rôle sociaux, de l'ancienne théocratie

30/07/2023

il semble que la rencontre de l’APEC à San Francisco soit considérée par Washington comme une amerloquisation de la langue française!!

https://reseauinternational.net/retour-de-wang-yi-un-rema...

autrefois le moindre COLLEGIEN savait traduire le mot anglais "oportunity" en français (occasion)

 

29/07/2023

Noël Taillepied - psychologie - fantosmes - animaux - ESPERANTO

le site de "Parasciences" : http://www.parasciences.net/

(commentaire annexe : « Le plus grand mystère de la science demeure la nature de la conscience. Ce n’est pas que nous n’en ayons que des théories mauvaises ou imparfaites : nous n’en avons pas du tout ! nous savons, au mieux, que la conscience a quelque chose à voir avec la tête plutôt qu’avec les pieds. » (Nick Herbert)


(un autre phénomène qui suscite des réflexions c'est ces gens à qui un trouble mental donne une mémoire parfaite capable de se souvenir de n'importe quoi d'un jour pris au hasard jusqu'à la sision de la page du journal qu'ils on tlu ce jour, etc http://www.youtube.com/watch?v=3JPCsqYXVvE etc donnant ainsi raison à la thèse de Bergson sur la mémoire)

Et la première question sur le matérialisme, si on y pense bien le monde matériel n'est qu'une hypothèse, alors que la conscience existe, forcément ! sinon personne ne penserait l'épiphénomènisme ! qui n'est jamais qu'un état de conscience d'un scientifique.

et

S’il n’y avait au fond des choses unité de substance, jamais la matière ne pourrait agir sur la pensée, ni la pensée sur la matière. La matière n’aurait d’action que sur la matière, et la pensée que sur la pensée. S’il n’y avait pas unité de substance, la lumière par exemple ne pourrait se transformer en une sensation du cerveau ; — en un mot, entre la matière et la pensée ne peut exister un abîme, car autrement l’abîme ne serait jamais franchi.

(Henri Cazalis)

et maintenant le texte de Noël Taillepied promis (mais c'est traduit en Espéranto, une occasion pour les espérantistes de découvrir les possibilités et la souplesse stylistique de cette langue

unu el la plej bonaj argumentoj favore la objektivecon de la "transnormalaj fenomenoj" estas, ke oni konstatas, ke plejparte ili tute ne aperis nur en nia tempo, sed ĉiam, simple ĉiuepoke viditaj per la okuloj de l'epoko.


Ekzemple jen (mi provis konservi la stilon de la epoka teksto!) en libro de Noël Taillepied (elp. Noel' Tajpje) eldonita en 1588 kaj titolita :

"Psikologio, t. e. traktato pri aperoj de l'spiritoj, nome la disigitaj animoj, fantomoj, mirindaĵoj, mirigaj okazintaĵoj":

"Ofte okazemas, ke kiam iu el niaj parencoj loĝantaj en fora lando pereige malsanas, ni aŭdemas fali en la domo aĵojn, kiuj ŝajnemos pezaj kaj faremos mirigan bruon ; kaj poste ni ektrovos tion okazinta en la horo mem kiam ĉitiuj parencoj forpasintos. Estas afero kia ordinara je kelkiuj, ke kiam persono estas mortonta, ili aŭdemas fermiĝi aŭ malfermiĝi la fenestrojn kaj pordojn, surŝtuparajn suprenpaŝojn, kaj aliaj similajn okazaĵojn. Iajfojojn iu spirito montriĝos en la domo, kion ekvidantaj la hundoj sin ĵetemos inter la kruroj de sia mastro, kaj ne konsentos disdeiri, ĉar ili tre forte timas spiritojn."

28/07/2023

ce matin

21/7/2023 ce matin j’ai vu passer une jeune fille sur une trottinette électrique, portant un casque ! Et un gilet fluo ! Bref la parfaite membre des Jeunesses Hitlériennes !

27/07/2023

l'Autriche, grande exportatrice de .... sangsues

On connaît si mal le passé.
Il y a plein de choses à découvrir dans les livres du passé. Par exemple savez-vous quelles étaient les exportations de l'Autriche vers la France en 1832 ?

à l'époque pas question de pétrole ni d'électronique, la principale exportation de l'Empire d'Autriche c'étaient la soie brute (1er) et le blé.

mais juste après, un des postes LES PLUS IMPORTANTS d'exportation (loin, loin devant des choses comme les verreries de Venise les tissus, le tabac, le bois de construction) : les sangsues !

Absolument. Et ça représentait une valeur aussi importante que représentaient les exportations de "denrées coloniales" de la part de la France vers l'Autriche ! trois fois la somme de ce que l'Autriche exportait vers la France de fers et autres métaŭx, il y en avait pour I million 524 mille francs-or de l'époque ! Même le NOMBRE de sangsues était calculé et scrupuleusement rapporté : 50.450.250 sangsues exportées.

d'où venaient-elle exactement ? où et comment étaient-elles "produites" ? on ne le dit pas Mais j'aimerais bien le savoir, si quelqu'un a des documents là-dessus.

Et ça rappelle l'importance que l'usage des sangsues avait dans la médecine de l'époque et jusqu'au début du XXè siècle.

ah oui, la source c'est : Mémoires tirés des papiers d'un homme d'Etat sur les causes secrètes qui ont déterminées la politique des cabinets dans les guerres de la Révolution tome 11, pages 415-416; à Bruxelles - 1841

(oui, à l'époque on avait le droit d'évoquer les causes secrète qui déterminaient la politique sans se faire stigmatiser de "complotisme" !!!)