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26/12/2022

c'est exacement le contraire qui est vrai !

en référence à une pensée de Susan George (même si la personne en question est maintenant dépassée, elle pouvait représenter un espoir et une figure de dignité en 1998, mais maintenant les bobos attac, les altereuropéistes, le Forum Social, tout ça est impuissant, incohérent, superficiel, phraseur, brouillon, et ne sert qu'à replâtrer le pouvoir de nos maîtres, il faut "oser réfléchir" et se radicaliser justement ! comme Bernard Friot et François Asselineau, et Etienne Chouard, et n'oublions pas la vieille Danielle Bleitrach ! il n'y aura pas de salut à moins de ça), donc, je disais :

Le fameux "Lula", ex-président du Brésil, disait : "celui qui à 20 ans n'est pas communiste, n'a pas de coeur, et celui qui l'est encore à 40 ans n'a pas de cerveau"

eh bien, plus j'y pense, plus je découvre et suis de plus en plus persuadé que c'est sans doute LE CONTRAIRE en fait, l'inverse. Oui c'est le contraire ! réfléchissez-y vous aussi !

Susan George ne savait peut-être pas si bien dire ! ne sont honorables (parce que quand on voit des ordures comme Barroso par exemple !) et intelligents que ceux qui se radicalisent en vieillissant

Bon, je vais ajouter des précisions sur mon affirmation, d'autant plus que, si vous y avez réfléchi, il y a deux façons de tirer l'inverse de la phrase de Lula, et les deux sont vraies !!
1 quand on est communiste à vingt ans c'est qu'on n'a pas de cervelle (c'est comme les 68ards par ex par conformisme entre jeunes) et si on ne l'est plus à 40 c'est qu'on n'a pas de coeur (embourgeoisés, on ronronne égoïstement dans son confort et on se laisse corrompre par l'ordre en laissant crever ses victimes)

2 Celui qui n'est pas communiste à 20 ans c'est parce qu'il a un coeur, et celui qui l'est à 40 ans c'est parce qu'il a de la cervelle. Ou si vous préférez, comme c'était valable dans les années 50 où quand on était communiste à 20 ans c'est qu'on n'avait pas de cœur, et qu'on s'asseyait allègrement sur toutes les horreurs qu'on avait appris sur le passé et le présent de l'URSS, par "pragmatisme" ou par fanatisme. Et quand on n'est plus communiste à 40 ans c'est qu'on n'a pas de cervelle : là c'est sans doute le plus important, mais aussi le plus difficile à résumer, c'est qu'on s'est laisser impressionner par des arguments sommaires, c'est qu'on n'a pas compris le fonctionnement du monde, qu'on ne voit pas ce qui se passe et ce qui nous attend, qu'on croit qu'on  peut s'en sortir par des demi-mesures et de lâches compromis (qui est tout ce qu'attendent les ennemis du peuple), etc, ça devrait être développé pour être compréhensible, mais après tout si vous n'avez pas de cervelle à quoi bon expliquer !
allez ! du courage, informez-vous sur le monde et creusez bien.

15/12/2022

autant pas faire de gosses !!!

Commentaires sur France Soir

Colonel Hogan Guest • le 25 oct 2022

"Depuis la mise en lumière de l'escroquerie mondiale du Cov, je refuse tous les vaccins."

Et vous faites bien ! Voyez Vaxxed 1 et 2 :
https://aphadolie.com/2020/05/13/vaxxed-1-et-2-videos/
ainsi que Vaccination - Je ne serai plus complice du Dr Jean Méric (2004)

  •  

Hildegarde jeanmairdelesfdpdetrollamacronil y a 3 jours

déjà 11 en une fois pour les pauvres tout petits grâce à buzin

 

GOY(AVE) Hildegardeil y a 3 jours

C'est donc bien une étape dans une feuille de route établie depuis longtemps, à laquelle ils donnent un coup d'accélérateur chaque fois qu'une brèche s'ouvre, pour une raison ou pour une autre.

oui c'est le principe du dressage des chevaux !

14/12/2022

message de la race inférieure

Bonnes-femmes, il va vous falloir apprendre à vous passer de la race inférieure, de ces Untermensch que sont les hommes, si vils et si porteurs par essence de tous les vices du monde ! Oui elles ont raison les bonnes-femmes, c’est exact : les hommes sont paresseux, irresponsables et de grands enfants, et j’en suis fier, et je ne respecte que les êtres irresponsables et qui restent de grands enfants, comme Karl Marx, Albert Einstein et Jules Laforgue. Je vous laisse avec votre noble peuple sacré de « gens raisonnables » ! Allez vous faire foutre comme on dit (et comme ça vous pourrez encore stigmatiser le « machisme » avec tous vos slogans-tout-faits de maîtres racistes que vous êtes - et le racisme de classe pour commencer, d’ailleurs tout racisme se révèle être quand on gratte un peu un racisme de classe), et je resterai comme Elian Finbert avec mon chat et mon chien, qui eux méritent d’être respectés et aimés.

 

 

http://reseauinternational.net/pourquoi-il-convient-de-se...

"faut bien lire la loi ! à 1,50 mètre on ne peut pas t’accuser de quoi que ce soit ! donc équipe-toi d’un mètre-étalon, fais signer un état des lieux à 3 témoins avant toute formule de politesse !"

(le mieux est de ne même pas leur adresser la parole, il faut faire semblant de ne pas les avoir aperçues, comme pour les flics. Et elles vivront et crèveront seules, comme nous, c'est le seul avenir qui reste maintenant dans notre société "libéral-fasciste")

12/12/2022

préjugés des sociétés de confort, et d'hygiénisme compulsif

de nos jours les gens (beaucoup en tous cas, ça a l'air d'être considéré comme normal par beaucoup) dès qu'il y a des enfants dans une maison surchauffent la maison, et trouvent ça évident et  normal, qu'un enfant doit vivre dans une maison fort chaude.

Mais si on se souvient et réfléchit bien, ce n'est nullement nécessaire – et sans doute malsain en fait, – Quand j'étais enfant la maison était moins chauffé que ma maison maintenant, souvent 15 ou 17 degrés, il y avait un caniche-thermomètre sur le buffet, que je regardais souvent, et dans la chambre à coucher, non chauffée comme toutes les chambres à coucher alors, il faisait en hiver glacial, et il y avait même des fleurs de givre sur les carreaux, merveille enchanteresse ! Que je regrette amèrement tous les jours, on devait se dépêcher de se glisser dans le lit à peine réchauffé par des briques, en attendant qu'on se réchauffe à sa propre chaleur sous les couvertures, et ça ne m'a pas fait de tort

Donc en fait c'est encore une manifestation des tendances, en fait délétères de l'époque actuelle; ça leur jouera des tours, comme l'hyper-protection des bébés contre les germes et poussières, ce qui est la cause de l'explosion des allergies chez les gens de maintenant, comme il a été prouvé.



10/12/2022

Des églises ouvertes et des cafés (où on pouvait fumer) partout - des caméras de vidéo-surveillance nulle part !

tiens, un autre problème qui fait que la vie en 1960 était beaucoup plus commode et moins stressée que maintenant :

Depuis lors le Grand Capital a fait mourir tous les magasins.

Ce qui veut dire ?

Ce qui veut dire qu'alors, jusque dans les années 70, il n'y avait nul besoin de faire ses courses à la semaine (voire plus si on commande par catalogue comme Maximo par exemple,  ce que les gens font de plus en plus, c'est plus reposant et on échappe à la soumission et à leurs immondes caméras de vidéo-surveillance! pour le mois entier),
on pouvait acheter les choses au fur et à mesure qu'on en avait besoin !
- Un saut dans les magasins de la ville, voire du coin, quelques minutes de promenade (pas plus que dans un parking d'hypermarché !),  et voilà !

Et on avait droit au sourire de la crémière (pas à la gueule des vigiles privés) ! ce qui change sacrément  les relations sociales et l'ambiance des journées, je vous assure !!!

Et on pouvait y envoyer les enfants, qui s'en faisaient une distraction, voire comme le raconte Elian-J Finbert le chien, dressé à aller acheter les croissants ! (et qui savait les compter !)

 

c'était LA FRANCE, c'était la Civilisation, c'était la vie normale

08/12/2022

les églises

autun-nave.jpg

Les églises autrefois, il y a vingt ans et plus déjà ! …   quand elles étaient ouvertes, constituaient, au cœur des villes, grandes et petites, un « commun » comme disent et redécouvrent en ce moment plusieurs penseurs, venus de divers horizons, un espace qui était à tout le monde, un espace de beauté, où tout le monde pouvait entrer LIBREMENT, à peu près tout le temps, où on pouvait prier bien entendu, personne n’oubliait que c’étaient des lieux chrétiens et sacrés, et il était très important, vital pour un chrétien de disposer d’un tel lieu, partout, mais aussi pour tout un chacun croyant, athée ou autre pour visiter et contempler pour son esthétique, et aussi, last but not least ! (en Esperanto « krome kaj krone ») un lieu de silence, de paix, de recueillement, où, à tout moment de la journée, tout un chacun, pour des buts religieux ou pas du tout, pouvait entrer, sans aucun problème et à tout moment, et s’y reposer loin du bruit, réfléchir, pleurer, méditer son chagrin d’amour, sa peur, ses dilemmes, ou tout ce qu’on veut, se ressourcer, une pause dans la journée.
C’était un lieu sacré, pour tous, même les athées et les indifférents, un lieu précieux et indispensable. Et disponible. Un « commun ».

et

http://fr.novopress.info/154827/eglise-aux-portes-ouverte...

Aussi c’est un drame de première gravité, un scandale inadmissible de les voir maintenant (depuis 1990 environ) presque toutes et en permanence fermées !!!                  

    
une immense et très grave perte pour la société et les êtres. Une tendance absolument inadmissible et lamentable de notre époque.

05/12/2022

régression dans les repas aussi "Toujours moins !"

(écrit avant 2015) Dans la rubrique "le niveau de vie des français n'arrête pas de baisser". http://miiraslimake.over-blog.com/article-regression-du-niveau-de-vie-66729365.html 

2) « Le plus haut niveau de vie de tous les temps a été obtenu par les banlieusards américains blancs dans les années 1950, lorsque papa travaillait dans une usine à percer des trous dans la tôle et gagnait assez d’argent pour payer une maison et deux voitures et pour nourrir toute la famille, plus un chien et un chat, alors que maman n’avait qu’à faire fonctionner divers appareils ménagers économisant son travail, lui laissant du temps pour faire des courses avec les enfants, et de la broderie ou de la peinture, etc. Depuis on descend. »
En France c’était pareil, mais durant les années 60-70.

Bon, avant d'aborder le sujet des repas, le logement !!

une réflexion générale sur la CAUSE du problème :

"La classe moyenne occidentale des années 1950-1970 a été créée artificiellement. C’était une politique consciente de l’Etat pour prévenir les crises sociales et les révolutions, dans lesquelles la construction de logements bon marché jouait un rôle primordial. Le premier ministre allemand du Logement, Eberhard Wildermuth, a déclaré: « Le nombre d’Européens votant pour les communistes est inversement proportionnel au nombre d’appartements par habitant. » (cf la politique des patrons belge qu'un historien a résumé par la formule "boulo, loco, poireaux", qui a fait des ouvriers belges des petits-bourgeois peu portés au socialisme)

Avec l’effondrement du communisme, cette menace a disparu - il n’y avait plus besoin de fournir des logements bon marché aux habitants, le marché a fait des ravages, et dans le contexte de l’affaiblissement constant des monnaies, l’immobilier a grimpé en flèche. Et avec le logement abordable, disparait la classe moyenne et la génération des milléniaux, aussi globale et créative qu’elle soit,  se transforme à vue d’œil en lumpen sans terre."

et ça se constate aussi dans les repas :

Il faut se souvenir qu'en 1900 dans les menus et aux restaurants il y avait toujours plusieurs services, plusieurs plats (on ne parle pas des entrées là, c'est les plats principaux après les entrées !) successivement dans un repas - regardez sur les vieux documents, vous verrez - deux en général et ensuite du fromage et puis un dessert.

Et puis ça s'est réduit, et est arrivé le menu "classique" : entrée - 1 plat - et 1 dessert (ou fromage, fromage ou dessert).

Et puis les gens devenant de plus en plus pauvres, comme de prendre une entrée plus un plat plus un dessert ça fait tout de suite de trop grosses additions dans les restaurants, les brasseries, sachant cela, se sont mis maintenant à fournir du "plat unique" où il ils ajoutent quelques feuilles de crudités, comme ça, ça tient lieu d'entrée en même temps, et le client peut se passer de prendre en plus une entrée, il ne reste que le dessert en plus - s'il a les moyens ! parce qu'avec les prix qu'ils pratiquent maintenant même un petit café ça se paye à un prix exorbitant (trois fois plus cher qu'il y a vingt ans !).

Quelle sera la prochaine étape dans la réduction du niveau de vie ?

(lors de ma dernière sortie en ville j'ai constaté que tous les restaurants chinois, nombreux il y a encore quelques années, se sont transformés en traiteurs chinois, avec possibilité de manger des repas forfaitaires à prix réduit (et merde amerloque capitaliste à l'aspartame, genre Coca, Pepsi, Seven-up, etc de rigueur comme boisson, rien d'autre !), les gens n'ont plus les moyens de payer un repas de restaurant chinois normal ! signe des temps encore ! ... )

 

c'est le moment de rappeler le rôle que joue là-dedans l'idéologie actuelle, et sa servante l'Union "Européenne" http://rikiai.e-monsite.com/blog/entretien-de-francois-as... dans cette vidéo Asselineau dit à un moment : "si on continue comme ça nous allons vers un appauvrissement de 99% de la population"

 

Si on prend les fonctionnaires voici le calcul qui montre que l'époque depuis 25 ans est à "travailler plus pour gagner moins : http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2014/06/16/tra...

 

 

Et donc avec l'auteur du haut, je rappelle que la classe moyenne (la vraie ! celle statistiquement moyenne, pas la bourgeoisie privilégiée !) est une création voulue par les classes dominantes capitalistes afin de se faire une base électorale satisfaite et dissuadée de voter communiste, dont à cause de l'l'URSS on avait peur, tout le monde, absolument tout le monde, y compris les spécialistes, comme Jean Fourastier, croyait que c'est un phénomène naturel, le progrès quoi ! le modernisme tout simplement. Eh bien non !
c'était le résultat d'un RAPPORT DE FORCES !
qui a incité à une politique de progrès social, qui a engendré confort aisance et sécurité pour de plus en plus de personnes. Et maintenant que  l'URSS et tous les autres forces "socialistes" sont tombées, et bien on revient à la lutte de classe (celle que pratique le grand capital), et les conditions de vie de grande masse du peuple, la classe moyenne, régressent. Et c'est pas fini ! logiquement, vous verrez ! tant qu'il n'y aura pas de réaction, puissante, rapport de forces  on n'y coupe pas ! du peuple et des démocrates ça continuera jusqu'à des situations abominables, qu'on n'ose même pas imaginer actuellement, mais ça nous pend au nez.

(j'ai écrit ça il y a une dizaine d'années, c'était DEJA visible et prévisible alors, mais les "bobos" et les gens passifs ne voulaient pas le voir !!!! voyez comme j'avais raison !!! et ça ne fait que commencer. Tant que le peupe n'aura pas REfait tout le travail intellectuel et social individuel et collectif qu'il a fait au cours du XIXè siècle et qu'il a laissé perdre en trente ans !)

20/11/2022

un mauvais pélérinage de la chair

" Oublier cette injustice, cette malédiction...
Ce n'est pas par hasard que ce dernier mot revient plusieurs fois sous ma plume. C'est aussi le titre d'une nouvelle de Tennessee Williams, nouvelle que je considère comme un chef-d'oeuvre et qui exprime à la perfection les raisons de mes affinités avec les chats.

Un jeune ouvrier, Lucio, arrive dans une ville du nord des Etats-Unis et il y rencontre celle qui va devenir sa compagne : la chatte Nitchevo.
" ... Elle fut la première créature vivante qui sembla répondre à ses regards interrogateurs. Elle était couchée en haut d'un escalier et elle regarda Lucio cordialement, et vraiment comme si elle l'avait reconnu. C'est tout juste s'il ne l'entendit pas prononcer son nom : "Ho! c'est vous Lucio, semblait-elle dire, il y a très, très longtemps que je suis là à vous attendre..."
Entre sa chatte et lui, le jeune homme sent qu'il y a un contrat qui durera la vie entière. Mais bientôt, Lucio est congédié, il tombe malade; et, lorsqu'il revient de l'hôpital et retourne à sa pension sordide, il apprend que Nitchevo a été chassée par la tenancière.
Sombre, perdu, incapable de penser à rien, il sort de la maison ennemie. Le temps qu'il a passé sur cette terre lui semble un mauvais pélérinage de la chair.
Les jeux sont faits...
"Alors, il lui arriva soudain, et pour la dernière fois dans sa vie, d'accomplir un acte généreux et pitoyable : un acte divin."
A l'entrée d'un eruelle, il aperçoit la silhouette boitillante et légèrement tordue de son amie perdue. Il se baisse, prend Nitchevo dans ses bras et constate qu'elle a une patte écrasée. Le ronronnnement qu'elle veut faire pour le saluer est un bruit imperceptible.

"Lucio savait que la chatte ne vivrait plus longtemps. Elle le savait aussi... Ses yeux se remplissaient de tous les secrets et tristesses qui sont les seules réponses aux questions incessantes du monde. La solitude surtout, la faim, l'inquiétude, la douleur. Il y avait tout cela dans ses yeux. Ils n'en pouvaient plus. Ils voulaient se fermer sur le monde, ne plus rien voir..."

Alors, Lucio porte la chatte le long de la petite rue pavée, vers la rivière. Au bord de l'eau, il lui parle : "Bientôt, murmure-t-il. Bientôt, bientôt, très bientôt."
"Elle ne se débattit qu'un court instant; dans un moment de doute, elle lui griffa l'épaule et le bras. Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné? Puis l'extase passa, et elle retrouva la foi. Ils disparurent l'un et l'autre dans la rivière, loin de la ville, comme la fumée que le vent emporte loin des cheminées."


(Gilbert GANNE  - Orgueil de la Maison - 1964)

18/11/2022

j'ai connu l'époque, maintenant révolue

J’ai connu l’époque où en voiture on roulait à 90. C’est loin tout ça !

Maintenant on revit au même rythme que les amish avec leurs carrioles à chevaux !

Et tout le reste, toute la modernité c’est fini.
En ce temps là on pouvait voyager, et même se promener D’abord on avait le temps, et encore la force une fois rentré de reprendre la voiture, et l’espoir d’arriver à aller quelque part. Et puis il y avait des trains à l’époque, des vrais, et des hôtels.
Et des églises, des magasins, des transports en commun, et des tickets. Et des programmes de radio, et des théâtres, et des bibliothèques municipales pas fermées, et des cafés. Et des enfants, et des bancs publics. Et des lettres qui arrivaient en 24 heures, des trains postaux même en pleine nuit. Des hirondelles sur les fils, et des martinets au-dessus des villes, et des moineaux. Et des pin-ups. Et des revues, plein ! et des journaux. Et si on voyageait en voiture on savait qu’on pourrait sauter d’un hôtel à l’autre et trouver des restaurants au bord de la route.

Maintenant tous seuls derrières leurs écran d’ordinateurs, les gens doivent s’habituer à une autre vie, où manque presque tout ce qui fait la vie, où tout est tellement interdit qu’ils doivent s’estimer heureux de pouvoir rentrer chez eux sans une convocation au tribunal au cul et sans un traumatisme à vie de la police ou de quelque vigile privé ou assistante sociale de la DDASS. 30/5/2019

31/10/2022

la pilule de la haine

 « Mâchez vers la liberté ! »Voici un nouveau produit qui va résoudre vos problèmes : un chewing-gum spécial vous apprend à haïr. Avec la bénédiction du Ministère de la Santé Publique, dans le cadre de la Lutte contre les Dépendances, bien-sûr.

La dépendance envers un être aimé, c’est aussi une dépendance, et il faut s’en sevrer. grâce à cette gomme contenant un produit spécial, jour après jour vous allez vous libérer de votre dépendance envers tout être aimé et vous serez enfin psychologiquement libre, et correct. A la fin vous ne serez plus capable d’aimer personne, même pas vous-même (autre dépendance, une "addiction" comme ils disent ! vous êtes donc des coupables de ne pas vouloir mourir), comme ça vous pourrez marcher vers l’euthanasie en toute sérénité !

 

déjà dans "Le meilleur des mondes" on habituai les enfants à trouver la mort positive et on luttait contre les "dépendances" ! Cliquez sur ce lien pour lire ce livre