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26/06/2022

ils ont tous plus pourris les uns que les autres, mais la question est "POURQUOI ?" de là dépend la solution

encore une preuve : cette vidéo de l'UPR : https://ru-clip.net/video/xzqfNi7cDzk/pire-que-sylvie-gou...

Si les politiciens sont tous des pourris et des corrompus, c'est à cause du système de l'élection reécoutez les vidéos de Chouard, ou mon article là dessus "l'oeuf de Colomb",  d'élire les dirigeants crée automatiquement un phénomène de sélection naturelle, comme dans le darwinisme, ce sont les meilleurs menteurs qui gagnent ! et pourquoi ? parce que dans le système de l'élection ce sont ceux "qu'on peut aider" comme dit Chouard, c'est à dire ceux que les riches, propriétaires des médias, de l'argent, des réseaux, aident, et bien sûr ils aident ceux qui leur profitent, quelle question ! (ils n'aideront jamais un révolutionnaire, sauf si c'est un faux ! un social-traitre, une "opposition contrôlée"), et ça crée une CLASSE politique de cyniques aux dents longues avides et sans honneur. Voilà pourquoi votre fille est muette, ou plus exactement voilà pourquoi on a des politiciens plus pourris les uns que les autres. Conclusion ?c'est le système qu'il faut changer ! écrire nous-même notre constitution, et remplacer l'élection par le tirage au sort.

E,bien entendu, des politiciens qui roulent pour le grand capital seront forcément des pourris, c'est dans les gênes de cette classe, c'est la base de leur idéologie.

22/06/2022

quand on se sert de sa jugeotte

12/8/2020 la paranoïa raciste (racisme anti-hommes, cette race inférieure, etc) agressive et obsessionnelle des féministes sur le "viol" est finalement pas crédible, quand on se sert un peu de sa jugeotte !  car   comment un homme pourrait pénétrer une  femme sans que ses lèvres (celles d’en bas!) s'ouvrent et qu'elle « mouille » ?!  donc quelle ait au moins envie. Donc qu'il ait réussi à lui donner envie. C'est quasiment impossible. (et je ne parle pas de la mode vestimentaire actuelle ! avec les pantalons serrés actuels, déjà il faudrait au minimum DEUX hommes, et si elle se défend juste un petit peu ça doit devenir  impossible (je ne sais pas vraiment car je n'ai pas d'expérience de ça ! mais ça paraît évident !). C'est donc une imposture éhontée de détraquées haineuses qui visent le fric des gens riches qu'elles accusent, en sachant qu'elles bénéficieront de la complaisance aveugle des tribunaux !

17/06/2022

la sociabilité d'autrefois - celle que les Claus Schwabiens n'ont eu de cesse que de faire disparaître et d'en faire fermer tous les lieux

« Lorsque j’étais adolescent – nous dit Gilbert Ganne dans « Contre les valeurs bourgeoises » Berget Levrault 1967 – il y avait trois classes dans les chemins de fer. Les secondes étaient, par excellence, le domaine des bourgeois moyens ; on les reconnaissait facilement à leur mine constipée. Dans ces compartiments aux places louées, il régnait une atmosphère compassée et parfaitement ennuyeuse, bien différente de celle des troisièmes où la conversation s’engageait aussitôt entre compagnons de voyage. Cela débutait par des sourires adressés aux enfants, par des réflexions sur le temps ou la longueur du trajet. A midi on déballait joyeusement les provisions et, si quelqu’un se trouvait démuni, jamais l’on n’entamait le repas sans lui offrir quelque chose. Si bien que je négligeais toujours les vivres dont ma mère voulait me charger, persuadé que j’étais que de trouver ce qu’il me faudrait dans le train. Ce n’était point de ma part réflexe de malin, mais soucis de simplification ; j’avais déjà compris que les questions pratiques, pour lesquelles j’ai peu de goût, se résolvent d’elles-mêmes, par le plaisir que prennent les autres à les résoudre ; (c’est bien passé maintenant ! ) Cette façon de partager, mon acceptation sans arrière-pensée, et d’autant plus franche que souvent les produits offerts venaient directement de la ferme ou avaient été amoureusement mijotés, les compliments que j’en faisais rendaient les vis-à-vis très heureux et contribuaient à faire régner, durant tout le parcours, un climat d’harmonie fraternelle.

Il est possible qu’aujourd’hui cette simplicité aie disparue en même temps que les troisièmes. Toujours par soucis de simplification je vais maintenant au wagon-restaurant où les gens se regardent mastiquer sans s’adresser la parole. Engager la conversation, à plus forte raison offrir un verre, vous ferait passer pour un malotru. »

08/06/2022

Pharaon

 

Il y avait à ********, je crois que c'était 1bis, rue du Collège, un vieux monsieur dont le prénom était Pharaon (oui ça existe ! Il y en a même un de célèbre : Pharaon de Winter rien qu'à Bailleul, et rien que parmi les morts de la guerre 14-18 il y en a 4 : Pharaon Billiet, Pharaon Deroo, Pharaon Riem,  et Marcel Pharaon Verhaeghe, tous des ouvriers). D'un côté je pense qu'il s'appelait Pharaon Wiette (mais d'un autre côté au cimetière dans l'allée U il y a une tombe Bossuwe-Chieux sur le côté : Pharaon 1897-1964 et sa femme Cécile 1899-1984, donc pas les mêmes, et pourtant les années correspondraient). Il vivaient là avec sa femme, et puis il est mort, et je me souviens que la veuve, pas bouleversé du tout et très réaliste - c'est comme  ça cette engeance ! ... - avait dit  aux croques-morts qui sortaient le cercueil de chez lui: « bousculez pas mon pauvre mari ! »

Quand il était vivant on avait parlé avec lui quelques fois, et il passait beaucoup de temps à regarder les ouvriers qui travaillaient devant chez lui.

Ça n'existe plus. Autrefois, de tous temps jusqu'à l'époque actuelle exceptée, il y avait toujours partout des badauds, qui regardaient, en particulier qui regardaient les gens travailler à chaque fois qu'il y avait des travaux sur, ou visibles de, la voie publique.
Maintenant, qui oserait encore faire ça? Il se ferait aussitôt arrêter, « pour des raisons de sécurité » j'imagine ! Il n'est même pas question d'approcher d'un endroit où il y a un chantier ou de la construction, rien que diriger son regard vers quelqu'un qui fait quelque chose, de nos jours, ce quelqu'un si il vous aperçoit vous lance un œil mauvais et inquisiteur !

Je suppose que bientôt ça sera carrément interdit par la loi de regarder les ouvriers travailler quand ils sont dans la rue sous votre nez ! il faudra faire semblant de ne pas les avoir vu, sous peine de sanctions.

Alors qu'autrefois il n'y avait rien de plus naturel et habituel. Et aussi de rester assis sur un banc, ou de se promener et de regarder autour de soi, qui oserait encore le faire de nos jours?! Il se ferait alpaguer par la police.

D'une manière générale toute les formes de sociabilité de rue, qui  est le B-A BA de la société, sont disparues.

04/06/2022

méthode socratique, comme on disait du temps où l'Educnat apprenait à se cultiver et à penser: voyons

un de nos grand journaux nationaux et propriété d'un des 9 milliardaires, a publié le 23/10/2021 un article intitulé « la Chine ouvre un centre de quarantaine ultramoderne pour se prémunir du covid » qui n’est fait que d'éloges sur la technicité des contrôles totalitaires mais où à aucun moment il n’est question de l’aspect moral de l’affaire ! (relisez la définition du nazisme par Zygmunt Bauman, dans son livre incontournable "Modernité et holocauste"  ! c’est tout à fait ça). Bon on les voit bien titrer en 1942 par exemple
« Monsieur le Chancelier du Reich ouvre à Auschwitz un centre de confinement ultramoderne pour se prémunir du virus juif »

05/05/2022

il faudrait peut-être retrouver la sagesse et les grandes vérités déjà trouvées de nos ancêtres !!

  • Les rois sont dans l’ordre moral ce que sont les monstres dans l’ordre physique. L’histoire de rois est le martyrologe des nations. — (Henri Grégoire, Séance de la Convention du 22 septembre 1792)

dire qui redevient particulièrement patent de nos jours ! N'est-ce pas Macron,  Buzyn, Trudeau, Klaus Schwab !?

Et dire qu'on le savait depuis deux siècles (et plus) et que de le redire vous fait taxer de complotiste ! (ben ça aussi ça n'est pas nouveau : avant l'Abbé Grégoire le dire vous faisait taxer de "sorcière" et brûler sur le bûcher, n'est-ce pas Galilée ? Semmelweiss ? et ceux qui écoutaient Radio-Londres et étaient dénoncés par leurs voisins.

29/04/2022

pourquoi une telle haine du fichu islamique chez certains, tant de gauche comme de droite ?


Maintenant question ? Pourquoi les dits  »fachos » français à QI d’ huître n’ aiment pas les musulmans ? Parce que l’ idée de Dieu les dérangent. L’ idée de pudeur et de soumission à un Créateur les dérangent. Ils se moquent bien de la Vérité. Ils veulent des femmes en string sur les plages. Ils veulent l’ avortement et la crème antirides. C’est ça les valeurs qu’ ils défendent. C’ est ça leur CULture. Cyril Hanouna sur home cinéma fraîchement acheté avec la prime de rentrée scolaire obligatoire.

Pour eux, foulard = voile = Dieu = danger pour leur perversité d’ abrutis qui qui te poussent à la caisse avec leur caddy.

[moi j'ajouterais la Secte des Adorateurs de la Mort, ceux qui considèrent tout attachement à l'existence comme à détruire - de manière "sereine" ! - tout attachement à autrui comme pathologique, et toute inquiétude métaphysique comme "ringard"]


Essaie de vivre au milieu d’ eux en tant que sale catho, mais en franc-tireur, pas protégé par le le confort d’ un club privé type FFSPX ou chapelle sédévac, tu verras les cannibales !

JEAN-MICHEL H.

Je pense pour avoir fréquenté des musulmans, purs de coeur et d’esprit et non inféodés à l’Islamisme, qu’ils sont 100 fois mieux compatibles avec les valeurs chrétiennes que ne le sont nos compatriotes français de culture théoriquement chrétienne mais pourtant totalement acquis à la cancel-culture imposée par les merdias au nom de la tolérance.
J’ai trouvé chez eux amour, générosité, respect de la différence, etc. Enfin, il est clair que l’Esprit Saint les accompagnait dans ce dur périple de la vie et même jusqu’à susciter chez eux des conversions inattendues autant qu’improbable. Ils ont une telle fidélité et un tel amour pour Allah qu’il devrait rendre bc de chrétiens jaloux à l’envie.

Donc Macron n’est pas contre le "voile". Il ment comme et quand ca l’arrange. La fin justifie les moyens chez cet Adolf bien plus dangereux que l’autre par son hypocrisie et sa faculté de mentir, démentir et re-mentir sans en rougir. C’est juste sa sémantique transgenre (bien/mal) que son arrogance et son mépris lui font nous jeter en pature tel du grain aux poulets débiles et manipulables que nous sommes à ses yeux

27/04/2022

ce que sont les anarchistes - Renée Dunan un exemple

 

J’ai découvert par hasard une nouvelle d’un auteur, une femme, Renée Dunan, qui vécu de 1892 à 1936 (voir l’article de la wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9e_Dunan ), et qui est classée parmi les ANARCHISTES, et les féministes, (elle est même répertoriée dans le dictionnaire des anarchistes – cachet officiel donc !), ce fait est capital.
Cette nouvelle a pour titre « La culotte en jersey de soie » et on peut la lire et la télécharger sur Internet, ici : https://fr.wikisource.org/wiki/La_Culotte_en_jersey_de_so...
Le titre se justifiant à la fin de la nouvelle par ces mots
« ma frousse principale, c’est que j’avais des culottes en jersey de soie qui valaient dans les cinq louis. Alors, tu comprends, je craignais pour elles… »
cette phrase dit déjà tout ! Sur le goût du luxe et l’attachement à l’argent de ces bourgeois "anarchistes" !
Reprenons. Cette nouvelle, qui se présente comme le récit d’une étudiante en médecine (donc bourgeoise et «diplômée du Supérieur » !) qui fait un remplacement dans un bourg au fond de la campagne. Le personnage du récit (à la première personne), censé être anarchiste comme l’auteur je le rappelle, jouit avec un plaisir satisfait, du privilège de se retrouver avec deux domestiques à son service, (avec lesquelles elle se sent incapable de discuter, car « Quant à s’intéresser réellement aux actes et à la vie de personnages incolores et amorphes dont le destin repose sur la mécanisation totale, sur l’habitude devenue l’existence même, cela, je ne le puis. » - attitude générale parmi ces gens « de gôche » autoproclamés -  « Au demeurant j’ai connu beaucoup de types qui s’affirmaient amis et frères de ce prolétariat domestique. J’ai constaté qu’ils pensaient au fond comme moi, mais ne l’avouaient point. ») un cabriolet avec cocher pour se déplacer, de bons repas, un logis luxueux et confortable, et le privilège d’être considéré et d’avoir tout à coup une AUTORITE sur ces villageois, travailleurs manuels rustres !   Elle jouit en esthète de la beauté du paysage, privilège qui laisse indifférent les pas-diplômés-de-l’université qui l’habitent. Et enfin, cette toute-puissance que lui confère la SCIENCE MEDICALE  lui donne tout à coup à elle - l’anarchiste ! - des velléités totalitaires (qui ne sont pas sans faire penser à celles qui se déploient de nos jours) :
« Décidément c’est une belle chose que l’autorité. Je me sentais pousser une âme Néronienne. Que ferais-je de vraiment neuf, de grandiose ? Allais-je diriger la santé du pays comme on fait faire aux soldats du maniement d’armes. Brûler les demeures insalubres, décréter la potabilité des eaux et charger les gendarmes de faire observer mes arrêts ; fermer l’atelier de la locomotive sous un prétexte d’hygiène transcendant ? »
Ces révolutionnaires censés être « bohèmes » (« BOurgeois-BOhèmes » dit l’appellation) ne négligent quand-même pas leur sécurité personnelle ! Et pas seulement financière : « Il y avait deux petits verrous en sus de la serrure. Je ne craignais donc rien. »
On voit là confirmation de ce que j’ai senti de plus en plus, un phénomène (décrit sous le nom de « libéral-libertaire » par Soral, qui n’a fait que le reprendre de Clouscard, en fait), qui visiblement fut en place dès les débuts de l’anarchisme (la nouvelle est de 1923, tiens ! La même année que « Knock »). Ces fameux anarchistes ne sont en fait que des BOURGEOIS, qui n’en ont rien à foutre du sort des travailleurs, dont ils n’ont jamais partagé les difficultés ni l’insécurité, et dont ils méprisent la culture, et le respect des valeurs humaines, et dont la lutte de classe leur paraît odieuse, qui veulent profiter de la vie, de leurs privilèges, de leur position sociale, sans se laisser emmerder par la morale des conservateurs, et qui se la jouent « anarchiste » comme d’une coquetterie, qui donne une étiquette « progressiste » à leur racisme de classe, qui est profond !
Voilà !

 

bref les anarchistes c'est comme selon l'expression de Dieudo "les putes du système"

 

23/04/2022

l'idéalisme des valeurs de Civilisation ça peut être le pragmatisme

Si nous comptons bien entendu rester vigilants face à n’importe quel gouvernement en place, nous considérons que nous avons d’un côté une candidate dont le projet dispose du bénéfice du doute, ne s’étant pas encore frottée à l’exercice du pouvoir, et de l’autre un président-candidat dont le bilan et désormais connu, et les buts, et qui aura laissé des fractures extrêmement graves dans notre société.

Et qui en termes de razzia de classe, autant que hubris fasciste de domination totalitaire et de mépris des êtres humains est nettement caractérisé. Toute personne cultivée et qui se souvient de l'histoire y voit clair ! Il représente un danger majeur, que nous ne pouvons pas nous permettre de courir.

16/04/2022

La Liste de Chicago nous menace toujours plus - c'est la "surproduction du pouvoir"

C'était la liste de 1922 qui répertoriait les   "personnes socialement inaptes » et stérilisables"

« Est socialement inapte toute personne qui, par son propre effort, est
incapable de façon chronique, par comparaison avec les personnes normales,
de demeurer un membre utile de la société. (.) Les classes sociales d'
inaptes sont les suivantes :
1) les débiles mentaux ;
2) les fous ;
3) les
criminels (y compris les délinquants et dévoyés) ;
4) les épileptiques ;
5)
les ivrognes ;
6) les malades (tuberculeux, syphilitiques, lépreux, et

autres atteints de maladies chroniques.) ;
7) les aveugles ;
8) les sourds ;

9) les difformes ;
10) les individus à charge (y compris les orphelins, les

bons à rien, les gens sans domicile et les indigents). »
(Rapport du
laboratoire psychopathique du Tribunal municipal de Chicago, 1922, cité par
A. Pichot in La société pure, p. 215)

Appliquer la « sélection » au troupeau humain

Avant même l'arrivée d'Hitler au pouvoir, dans nombre de pays occidentaux,
les sourds de naissance constituaient déjà une des cibles privilégiées de l'
eugénisme (eugenics en anglais), la « science » des « bonnes naissances »
(du grec eugénès, bien né). Inventée en 1883 par Francis Galton, cousin et
ami de Darwin, l'eugénisme se voulait l'application scientifique du
darwinisme et de la génétique à la société humaine. Traditionnellement, on
distingue deux formes d'eugénisme ; un eugénisme négatif visant à entraver
la prolifération des « inaptes » (les déficients mentaux, physiologiques,
etc.), et un eugénisme positif visant à favoriser la reproduction des plus
« aptes » (les génétiquement conformes). Mais dans les deux cas, il s'agit
en fait d'un seul et même projet de « biologie politique » : améliorer le
troupeau humain en le soumettant à une sélection artificielle, basée sur des
critères « scientifiques » (la qualité des gènes). L'eugénisme, c'est le
projet absurde, mais rationnel, d'une « biologie » appliquée à la résolution
des problèmes sociaux et politiques. Interprétés comme des symptômes d'une
dégénérescence raciale, la pauvreté, le crime, les maladies, la déviance,
doivent faire l'objet d'un traitement médical approprié.

Les premières législations eugénistes apparaissent aux Etats-Unis dès 1907
(Indiana) et en Europe à partir de 1928 (Suisse et Danemark), donc bien
avant les premières lois nazies (1933). Ces législations donnent lieu à un
véritable activisme « médical » : internements, stérilisations, castrations,
avortements forcés, et. premières « euthanasies ». André Pichot, philosophe
et historien des sciences, le démontre avec une grande clarté dans son
dernier livre : « Hitler n'a strictement rien inventé, il a mis en ouvre,
jusqu'à leur aboutissement logique, des processus qui avaient été imaginés
par d'autres que lui, bien avant lui. Et il les a étendu aux juifs pour qui
ils n'avaient pas été initialement conçus » (La société pure « De Darwin à
Hitler », éd. Champ Flammarion, 2000).

Explorer l'histoire des sourds sous le troisième Reich, c'est donc forcément
s'interroger sur la place qu'ils occupent dans le programme d'hygiène
raciale nazi. Témoins sourds, témoins silencieux constitue une véritable
enquête historique. Un montage serré, très dense, combinant interventions de
spécialistes, utilisation de documents d'archives et témoignages de sourds,
permet de resituer la persécution des sourds par les nazis dans un cadre
plus général : la mise en ouvre progressive, de 1933 à 1945, d'un plan d'
extermination des « génétiquement inaptes » ; les malades mentaux, les
handicapés, les homosexuels, les « dégénérés ». A partir d'un sujet en
apparence très étroit, l'extermination des sourds, Stéphane Gatti et
Brigitte Lemaine réussissent à interroger ce qui dans la biopolitique nazie
ne relève pas de l'antisémitisme mais d'une autre idéologie meurtrière : l'
eugénisme, idéologie partagée alors par l'ensemble des pays occidentaux
(nous y reviendrons plus loin). On ne peut comprendre le caractère inédit et
radical de l'antisémitisme nazi sans le rapporter à la logique eugéniste qui
le traverse de part en part, et en fait un phénomène hybride, quelque chose
entre la haine millénaire du Juif et le « génétisme » moderne (la
discrimination des « génétiquement inaptes »).

La rationalité du « mal »

Le Kampf d'Hitler, c'est d'abord un combat pour la « santé » de la race
aryenne, une lutte qui se situe, et c'est là sa nouveauté radicale, sur le
plan biologique (« Mein Kampf », Mon combat, manifeste d'Hitler). Le pouvoir
nazi s'exprime dans une langue médicale. L'existence de « tribunaux de santé
héréditaire » (1700) où siégeaient des médecins, de « certificats de
stérilisation », d'une « police de l'hygiène », d'« instituts d'
uthanasie », tout cela témoigne de l'emprise exercée par la médecine sur l'
appareil d'Etat nazi.

(ça vous rappelle pas l'époque actuelle ?...

Si le Troisième Reich n'était pas un Etat de droit,
cela ne veut pas dire pour autant qu'il fonctionnait en dehors de toute
légalité. Bien au contraire, c'était une sorte d'Etat médico-légal où tout,
y compris les pires atrocités, était soumis à des procédures minutieuses, à
des formulaires détaillés, à un méticuleux contrôle juridique, administratif
et médical. Il n'y a pas d'Etat totalitaire sans le soutien d'une
bureaucratie moderne et efficace, d'une police bien organisée, d'un système
d'identification des citoyens fiable, de bases de données médicales,
sociales, politiques (indispensables pour le recensement des Juifs, des
communistes, des « anormaux ») régulièrement alimentées, de techniques de
répression bien rôdées (camps d'internement, placement d'office en hôpital
psychiatrique, bagne). « Les fascismes a utilisé et étendu
les mécanismes déjà présents dans la plupart des autres sociétés. Malgrétoujours
leur folie interne, ils ont, dans une large mesure, utilisé les idées et les
procédés de notre rationalité politique », explique Foucault dans un de ses
entretiens (« Le sujet et le pouvoir », in Dits et écrits IV). La « banalité
du mal » dont parle Hannah Arendt (cf. Eichmann à Jérusalem : rapport sur la
banalité du mal, éd. Folio) s'inscrit donc dans une rationalité politique
que le nazisme pousse à son paroxysme. Il y a une pathologie propre à nos
sociétés technologiques avancées, une sorte de « surproduction de pouvoir
que le stalinisme et le fascisme ont sans doute manifestée à l'état nu et
monstrueux » (Conférence de Foucault : « La philosophie analytique du
pouvoir », Dits et écrits III).

Le Troisième Reich n'a pas détruit les structures juridiques et
administratives qui lui préexistaient, il les a juste reconverties à son
profit en y injectant sa « biologie raciale ». Jean-Pierre Baud, historien
du Droit, caractérise le régime nazi par la mise en place d'un « système
parfait de légalité scientifique » où « les juristes étaient conviés à faire
fonctionner, en tant que juges (un juriste contre deux médecins) et avocats,
des « tribunaux de santé » chargés de prononcer des «
condamnations-diagnostics » pour les cas relevant de la stérilisation » («
genèse institutionnelle du génocide » in La Science sous le Troisième
Reich). La médecine - sa norme (le partage du normal et du pathologique),
son langage, ses experts - était indispensable au bon fonctionnement et à la
légitimation de la machine à tuer nazie. Tout était très légal et très
sanitaire ! Stérilisations, avortements forcés, gazages, crémations étaient
des « procédures » soumises en permanence au contrôle médical.

Calquée sur le modèle de la loi eugéniste californienne de 1909, la première
loi nazie traduit bien l'importance de la médecine dans le système politique
et idéologique nazi. C'est une véritable ordonnance médicale : « Loi sur la
prévention des descendances atteintes de maladies héréditaires ». Elle fut
votée le 14 juillet 1933 et mise en application le 1er janvier 1934. En
voici le premier article (à rapprocher de la liste des personnes
stérilisables établie par le tribunal de Chicago en 1922 : lire encadré
ci-contre).

« Toute personne, atteinte d'une maladie héréditaire, peut être stérilisée
au moyen d'une opération chirurgicale si, d'après les expériences de la
science médicale, il y a lieu de croire que les descendants de cette
personne seront frappés de maux héréditaires graves, mentaux ou corporels.

Est considérée comme atteinte d'une maladie héréditaire grave toute personne
qui souffre des maladies suivantes :

Débilité mentale congénitale ; schizophrénie ; folie circulaire ; épilepsie
héréditaire ; danse de Saint-Guy héréditaire ; cécité héréditaire ; surdité
héréditaire ; malformations corporelles graves et héréditaires. Peut être
aussi stérilisée toute personne sujette à des crises graves d'alcoolisme ».

 

La stérilisation, un principe d'hygiène raciale

A la lecture de cette loi, on pourrait croire que la stérilisation se réduit
à un banal acte thérapeutique. Dans Témoins sourds, témoins silencieux,
Horst Biesold, un spécialiste de l'histoire des sourds, rappelle que «
toutes les victimes de stérilisation sont passées par la mort psychique ».
Stériliser, c'est un euphémisme médical qui recouvre un acte criminel, c'est
une castration sophistiquée, une éviscération soft ! Elle aura beau être
réalisée sous anesthésie, avec des instruments aseptisés, par des hommes
portant des blouses blanches et des gants de latex, une mutilation restera
toujours une mutilation. La violence chirurgicale de la stérilisation
compromet de manière irréversible l'intégrité physique d'une personne. Les
séquelles psychologiques et organiques sont considérables. Pour les hommes,
les médecins SS procédaient à une vasectomie (ligature des canaux
déférents), pour les femmes, ils amputaient l'intégralité de l'utérus. Ces
opérations chirurgicales, qui entraînaient parfois la mort, étaient
réalisées aussi sur des enfants. Dans le documentaire, une sourde explique
comment elle a été contrainte avec son frère et sa sour, alors qu'ils n'
étaient encore que des enfants (entre 8 et 12 ans), à être stérilisés. Dans
les instituts pour sourds, des professeurs livraient aux hôpitaux des
classes entières à stériliser. A chaque fois que Horst Biesold se rendait
pour faire des recherches dans ces instituts, comme par magie, leurs
archives disparaissaient.

La difficulté qu'on a à reconstituer l'histoire des sourds sous Hitler n'est
donc pas liée au seul défaut de parole de ces derniers. Il y a aussi le
silence délibéré d'institutions qui ont souvent fait disparaître tout ce qui
pouvait les compromettre, tout ce qui pouvait révéler leur implication dans
la persécution de ceux qu'elles étaient sensées protéger. Si on sait qu'un
tiers des adultes sourds ont été stérilisés sous les nazis, on ne dispose
pas d'estimations fiables pour les enfants. Pour l'ensemble des personnes
dites malades mentales, handicapés, déviantes etc., c'est plus de 400 000
stérilisations qui ont été opérées. Il faut savoir que dans les hôpitaux(assainissement
des lieux, pasteurisation des produits, stérilisation des objets)

psychiatriques, des sourds étaient souvent internés du seul fait qu'ils
étaient muets (ce n'est pas propre à l'Allemagne) ; ils étaient jugés «
idiots » (en anglais Dumb signifie à la fois muet et stupide). Le terme de
malade mental avait une acception très large, ce qui fausse les estimations
aussi bien pour les sourds que pour les dits « malades mentaux ».

En tant que concept et pratique hygiénique par excellence, la stérilisation
joue un rôle clé dans l'eugénisme nazi : la Rassenhygiene (hygiène raciale).
Stériliser cela peut signifier deux chose : 1) Supprimer la capacité de
procréer, rendre infécond. 2) Aseptiser, désinfecter, purifier par la
destruction des toxines et microbes. L'eugénisme opère la synthèse parfaite
de ces deux significations. Comment ? Par le renversement du principe même
de l'hygiène moderne. Fondée sur la micro-biologie de Pasteur, celle-ci vise
à prévenir les maladies par l'action sur le milieu de vie (assainissement
des lieux, pasteurisation des produits, stérilisation des objets). Avec l'
eugénisme, ce n'est plus le milieu (extérieur) dans lequel évolue l'
organisme qu'il s'agit d'assainir, de purifier, mais l'organisme lui-même (l
'intérieur) et au-delà de lui-même la race, l'hérédité, le sang qui coule à
travers tous les organismes individuels d'un même Volk (Peuple). Pour un
médecin nazi, stériliser c'est certes détruire la capacité de reproduction d
'une personne jugée « génétiquement inférieure », mais c'est surtout
prévenir une descendance « dégénérée », et donc stopper une infection qui
menace la pureté du sang aryen. L'eugénisme, ce magma de théories délirantes
(essentiellement anglo-saxones) sur l'hérédité génétique, permet de donner
bonne conscience au médecin : « Je ne stérilise pas un individu, se dit-il,
je soigne le peuple allemand ! ».

 

Tuer pour soigner

Faire de l'hygiène raciale un programme politique, c'est faire de la santé
du Volk (peuple) l'objectif ultime du gouvernement des hommes (hygiène vient
du grec hugieinon, santé). L'ennemi du peuple allemand n'est donc ni un
ennemi politique, ni même un peuple mais la « maladie ». Dans l'idéologie
nazie, le Juif c'est la figure, le phantasme, l'incarnation du mal
biologique. La lutte ne peut donc être qu'une lutte à mort, celle d'un
organisme sain contre les virus et infections qui le menacent. Il y a un
rapport nécessaire entre hygiène raciale et extermination, santé des Aryens
et « euthanasie » des « dégénérés » : on ne négocie pas avec une tumeur, on
l'élimine. La logique purificatrice du programme nazi de stérilisation
contient déjà en germe le génocide. En effet, dans l'extermination il s'agit
toujours d'empêcher la reproduction des « sous-hommes », mais cette fois-ci
en retranchant la vie elle-même et non plus seulement la faculté de se
reproduire. « Dans l'esprit des nazis, le génocide des Juifs et des Tziganes
était indissociable de la stérilisation et de l'« euthanasie » des «
dégénérés » ; il s'inscrivait dans un ensemble de mesures sanitaires
destinées à préserver la race » (« Genèse institutionnelle du génocide »,
J-P. Baud in La science sous le troisième Reich, éd. Seuil). L'hygiène
raciale nazie va plus loin que l'eugénisme classique, elle ne se contente
pas d'inverser le principe de l'hygiène en l'appliquant à l'hérédité, elle
renverse le principe même de la médecine. Désormais, il faudra tuer pour
soigner, tuer pour vivre. Dans le documentaire de Brigitte Lemaine, Yves
Ternon (spécialiste de la médecine nazie) l'explique clairement : « L'
inversion morale des médecins nazis et surtout des médecins SS était telle
qu'ils tuaient en s'imaginant soigner la race allemande, le peuple allemand,
le sang allemand ! ». Ce que confirment les propos du docteur Klein, un
médecin SS qui supervisait des exécutions massives : « Mon serment d'
Hippocrate me dit de faire l'ablation d'un appendice gangréneux d'un corps
humain. Les Juifs sont l'appendice gangréneux de l'humanité. C'est pourquoi
j'en fais l'ablation » (« genèse institutionnelle du génocide » in La
Science sous le Troisième Reich, J-P Baud).

 

C'est en octobre 1939, que s'opéra le passage de la stérilisation à l'
extermination des « malades mentaux ». Hitler signa le décret secret suivant
: « Le Reichleiter (directeur) Buller et le docteur Brandt sont chargés d'
étendre les attributions de certains médecins, à désigner nominativement, en
vue d'accorder une mort de grâce (Gnadentod) à des malades qui dans les
limites du jugement humain et sur la base d'un examen critique de leur
maladie doivent être considérés comme incurables. » Dans le film de B.
Lemaine, Claire Ambroselli rapporte l'origine de ce décret à un livre que
lut attentivement Hitler alors qu'il était en prison, en 1923 : Die Freigabe
der Vernichtung lebensunwerten Lebens [La libéralisation de l'extermination
des vies indignes d'être vécues], un ouvrage écrit en 1920 par un juriste,
Karl Binding, et un psychiatre, Alfred Hoche. On y lit par exemple qu'« un
médecin doit avoir le droit d'utiliser l'euthanasie sur toute personne
inconsciente et sans conséquences légales » ; qu'« il existe des individus
qui sont sans aucune valeur pour la société. Parmi ceux-ci on peut classer
les pensionnaires des établissements pour idiots (les asiles) qui sont non
seulement sans valeur mais d'une valeur absolument négative » ; que « les
idiots incurables qui ne peuvent donner leur accord ni pour survivre ni pour
être tués devraient être tués ». Les nazis exauceront les voeux de ces
eugénistes au-delà de toute espérance.

L'opération secrète d'élimination des « inaptes » fut baptisée Aktion T4
parce que son quartier général se situait au numéro 4 de la
Tiergartenstrasse (rue), à Berlin. Témoins sourds, Témoins silencieux l'
analyse en détail. Pour plus de confidentialité, la responsabilité du
programme T4 était répartie entre trois entités séparées : le
Reichsarbeitsgemeinschaft Heil und Pflegeanstalten, le groupe de travail du
Reich sur les sanatoriums et les nurseries, qui avait pour objectif le
recensement des patients à éliminer. La Gekrat (Gemeinnützige
Krankentransporte), une société de droit privé chargé du transport, discret,
des patients vers les centres de gazage. Enfin, le Gemeinnützige Stiftung
für Anstaltspflege qui assurait dans les instituts d' « euthanasie » la
construction des chambres à gaz, des fours crématoires, la formation des
personnels et la gestion financière du programme T4.

« Euthanazie » : la préparation d'Auschwitz

Il y aura en tout six centres de mise à mort, chacun désigné par une lettre.
A pour Grafeneck, B et Be pour Brandenburg/Bernburg, C pour Schloss
Hartheim, D pour Sonnenstein et E pour Hadamar. C'est dans ces lieux
dénommés pudiquement instituts d'« euthanasie » (euthanasia : mort douce en
grec) que seront mises au point par les médecins SS les premières chambres à
gaz et fours crématoires. Initialement prévue pour les seuls malades dits
« incurables », la mise à mort (pas douce du tout !) fut étendue « aux
vieillards séniles, aux alcooliques, aux impotents, aux grabataires et aux
« asociaux » divers (indigents, vagabonds, prostituées, et autres) » (La
société pure, Pichot). Bien sûr, les malades juifs étaient systématiquement
éliminés.

Témoins sourds, témoins silencieux insiste à plusieurs reprises, et avec
raison, sur la responsabilité énorme des médecins dans l'industrie de la
mort nazie : « C'est évident que concevoir dans une institution médicale une
chambre à gaz, c'est la première phase d'un crime contre l'humanité qui
était déjà réalisé par les médecins ! » (Claire Ambroselli). Les médecins n'
étaient pas de simples fonctionnaires se contentant d'exécuter les
directives ; ils prenaient des initiatives, élaboraient des hypothèses et
des dispositifs, et les expérimentaient sur les cobayes humains qui leur
étaient confiés. Il y avait une véritable concurrence entre eux, c'était à
qui découvrirait le moyen de stérilisation, d'avortement ou d'élimination le
plus efficace et le plus économique.

L'opération T4, ce n'est pas un programme d'« euthanasie » mais la première
extermination de masse hitlérienne. Elle a débuté en effet bien avant le
lancement, en 1942, de la « solution finale » (l'élimination totale des
Juifs et des Tziganes). Selon le rapport rédigé en décembre 1941 par le
docteur Theo Lang, sur la seule période allant de janvier 1940 à août 1941,
200 000 « malades mentaux » ont été exterminés, à quoi il fallait ajouter au
moins 75 000 vieillards (ces chiffres ont été retenus par le tribunal
militaire international de Nuremberg cf. La société pure, Pichot, p. 267).
Le rapport du Dr. Lang révèle à quel point les nazis avaient une conception
large de la « maladie mentale » : « La façon de procéder suivante est
utilisée avec les vieilles gens encore en parfaite santé et vivant chez eux
; un dirigeant politique les convoque, puis un médecin, généralement SS,
établit que ces vieilles gens sont mentalement déficientes. Il suggère de
les mettre en tutelle et de les envoyer à un établissement ; de là, ces
vieilles gens sont envoyées aux chambres à gaz » (extrait de La société
pure). Officiellement supprimée le 24 août 1941, sous la pression de l'
Eglise catholique et de l'opinion publique, le programme d'extermination des
« malades mentaux » se poursuivit sous un autre nom, « Aktion 14f13 »
(numéro d'un formulaire administratif) et sous d'autres formes : « gazage
dans des installations mobiles, injection de diverses substances toxiques ou
privation de nourriture jusqu'à la mort (notamment pour les enfants) » (La
société pure).

Témoins sourds, témoins silencieux se conclut en soulignant la continuité
qui existe entre l'opération T4 et la « solution finale » : « ces médecins
qui avaient terminé leur travail à Hadamar (institut d'euthanasie), ils
avaient tué tous les handicapés ou soi-disant handicapés, ces médecins ont
été mutés à Auschwitz. Là, il pouvaient continuer leurs expériences et le
gazage des gens : les Juifs. Voilà la continuité de la loi de prévention des
maladies héréditaires aux rampes d'Auschwitz. » (intervention de Horst
Biesold).

Pour une « dé-eugénisation » de nos démocraties

Si on parle souvent de la nécessité d'une « dénazification » de l'Allemagne
et de l'Autriche, on n'envisage jamais par contre la nécessité d'une «
dé-eugénisation » de nos démocraties. Un tabou pèse encore sur l'histoire de
l'eugénisme dont l'importance est systématiquement occultée par la plupart
des historiens. Trop de personnalités (des scientifiques et intellectuels de
premier plan), trop d'institutions (des hôpitaux, des firmes bio-chimiques,
des fondations), trop de pays sont impliqués dans ce qui fut, à un moment
donné, considéré comme la solution pratique idéale pour régler
définitivement les problèmes sociaux. Trop d'intérêts sont en jeu, ceux de
la génétique moléculaire et de ses puissants alliés (le lobby médical et les
firmes biotechnologiques).

Pourtant, il est urgent de mettre au jour cette part refoulée de notre
passé.... Récemment encore, dans certaines de nos démocraties les plus
progressistes, on stérilisait et internait à grande échelle les « faibles d'
esprits », les « asociaux ». « Au mois de mai 1999, le Parlement suédois
décidait d'indemniser les victimes de la politique de stérilisation forcée
dans ce pays entre 1934 et. 1975 » (Laurence Jourdan, Eugénisme en Europe
dans l'entre-deux-guerres, Le Monde diplomatique, octobre 1999). Une
commission d'enquête parlementaire a établi qu'environ 63 000 personnes y
ont été stérilisées, dont 90% de femmes ! Les trois-quarts des
stérilisations eurent lieu après 1945 ! Pour justifier cette pratique, l'
Etat suédois invoqua la nécessité d'une « sélection sociale » et le bénéfice
d'une réduction des frais d'aide sociale.

Le cas de la Suède (il y a aussi celui de la Norvège, des Etats-Unis, de la
Suisse où, selon un rapport d'une école d'infirmières zurichoise, on a
stérilisé des femmes jusqu'en 1987 !) est particulièrement révélateur, il
montre comment la logique criminelle de l'eugénisme peut fonctionner en
dehors de toute référence à l'anti-sémitisme ou à une forme quelconque de
racisme « ethnique ». Ce qui lui est essentiel c'est le phantasme d'une «
société pure », c'est la volonté de purifier la société de tout ce qui est
indésirable, que ce soit sur le plan biologique (maladies héréditaires ou
supposées telles), sur le plan psychologique (maladies mentales, déficiences
intellectuelles.) ou sur le plan social (alcoolisme, délinquance, «
nomadisme ».). L'exemple de la Suède le montre à merveille, l'eugénisme c'
est la superposition de deux logiques : une logique « biologique » d'
amélioration du « patrimoine génétique », et une logique économique d'«
élimination des vies inutiles, de ceux qui coûtent cher à la société et n'
apportent rien » (extrait de Témoins sourds.).

L'« euthanasie du foetus »

17 novembre 2000 : le jeune Nicolas Perruche, un garçon gravement handicapé,
en raison d'une rubéole maternelle non diagnostiquée à temps, a obtenu de la
justice le droit d'être indemnisé du fait du préjudice de sa naissance.
Bref, Nicolas a été indemnisé du fait de n'être pas mort, du fait de ne pas
avoir été avorté. 28 novembre 2001 : la jurisprudence Perruche est confirmée
par la Cour de cassation pour le cas de Lionel, un enfant atteint d'une
trisomie 21 non détectée durant la grossesse et qui donc n'a pu être avorté.
Une indemnisation lui a donc été accordée en réparation du préjudice que
constitue sa naissance (sic !). La reconnaissance de cette sorte de « droit à ne pas
naître » n'est pas sans rappeler le « droit à la mort » des eugénistes, la
Gnadentod des nazis (la « mort de grâce » accordée à des handicapés qui ne l
'avaient pas demandé.) Comme le souligne André Pichot dans La société pure,
l'eugénisme contemporain se fonde « sur les possibilités de dépistage
prénatal des maladies héréditaires, dépistage éventuellement suivi d'un
avortement. (.) on parle parfois, dans le cas du dépistage suivi d'un
avortement, d'« euthanasie du foetus ». (.) ces nouvelles mesures
correspondent tout à fait à la définition et au projet eugénistes (assurer
la production d'êtres « bien nés ») ».

Et c'est ce qu'exprime très précisément le généticien contemporain Francis
Crick, prix Nobel, avec J. Watson, pour sa découverte de la structure de l'
ADN : « Aucun enfant nouveau-né ne devrait être reconnu humain avant d'avoir
passé un certain nombre de tests portant sur sa dotation génétique. S'il ne
réussit pas ces tests, il perd son droit à la vie » (cité par P. Thuillier,
« La tentation de l'eugénisme », La recherche n°155, 1984). En cela d'
ailleurs, il ne fait preuve d'aucune originalité puisque le psychiatre
Alfred Plötz, fondateur en 1905 de la société allemande d'hygiène raciale,
écrivait déjà en 1895 : « S'il arrivait que le nouveau né fût un enfant
faible et d'espèce médiocre, une mort douce (euthanasia) lui sera procurée
par le conseil médical, qui décide des papiers d'identité des citoyens de la
société ; disons avec une légère dose de morphine. » Avec la prolifération
des tests prénataux, des « kits » de diagnostic génétique - tous brevetés et
lucratifs -, se profile une dérive possible vers un « eugénisme
consumériste » : sous prétexte d'offrir aux parents une plus grande liberté
de choix, on les incitera en fait à sélectionner les « génétiquement
conformes ». Les associations d'handicapés l'ont compris, la traque au fotus
« génétiquement inapte » réduit sans cesse la perception que nous avons de
la normalité et aggrave par là-même le rejet de tous les handicapés. 

Vous pouvez commander Témoins sourds, témoins silencieux à CNRS Diffusion : 1, place Aristide Briand 92195 Meudon Cedex. Tél. : 01.45.07.56.86.

(n'oubliez pas les aspects contemporains de toutes ces choses ... - encore une de ces vidéos qu'on ne peut pas intégrer dans un blog, because censure tous azimuts ! alors voilà le lien ! cliquez dessus :

https://fulllifechannel.com/v/222?channelName=JeanJacques...   )


au delà de la France même ! l'humanité la dignité, c'est un combat humain fondamental

regardez dans les rues ce que sont devenus les français :  ils ont bien leur brassard avec la croix gammée, replié sur le bras, mais bien là pour pouvoir le montrer à la Gestapo en cas de besoin ! (que celui  qui a des oreilles entende)

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ça fait plus de vingt ans que je voyait tout ça venir, vous n'avez pas voulu m'écouter, les français n'ont pas refusé, n'ont pas résisté, ont refusé de s'inquiéter, maintenant il est trop tard !

Passez en revue toutes les innovations que depuis 30 ans les gens ont acceptées sans broncher, voire avec approbation, elles les habituaient à ce qui leur arrive maintenant.

donc  : https://ns2017.wordpress.com/2022/04/11/alerte-et-mobilisation-svp-tous-avec-marine-le-pen-si-vous-ne-voulez-pas-revivre-5-ans-d-enfer-avec-un-tyran-qui-va-encore-vacciner-nos-enfants-de-force-la-retraite-a-65-ans-subir-sa/

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