Tour de passe-passe ingénieux qui double les profits capitalistes (15/07/2016)
souvenons-nous: en 1907: la semaine de 48 heures, en 2007: la semaine de 70 heures! (oui: deux conjoints à 35 heures chacun! ...) allez vous étonner qu'il n'y ait plus de vie de famille.
Femmes au travail ! Vous êtes la plus grande victoire du capital !
(faut-il être grand clerc pour comprendre ce que veut dire ce slogan ?)
"Nous ne voyons pas que la guerre des sexes est voulue par une société marchande qui en tire profit .
Toutes les fonctions familiales ont maintenant été étatisées le couple n’existe plus que pour la bagatelle. Le dernier avatar féministe ― la théorie du genre ― est là pour dissoudre jusqu’au fondement même du couple, égalitariser chacun dans une fonction sociale choisie librement mais toujours au service de la société marchande.
Depuis l’égalitarisme des années 1970, on a poussé la femme à occuper tous les domaines de la vie professionnelle. Pourtant elle éprouve un malaise constant, croissant. Loin de s’arrêter après l’abolition de la discrimination sexiste, les médias ne cessent de rapporter une escalade de revendications. Même après avoir dépassé l’homme dans de nombreux domaines, notamment à l’université, l’insatisfaction est à son comble.
Ainsi donc, Soral, Bernays et Laborit nous aident à comprendre comment le féminisme est devenu un mouvement d’asservissement de la femme. L’histoire nous a maintes fois donné l’exemple d’une révolution qui se transforme en piège pour ses protagonistes"
deux textes parus sur unisavecBové mettent les pieds dans le plat:
l'une, une femme, dit:
"J’attends, surtout des intellectuels de gauche, qu’ils aient le courage de remettre en cause des concepts qui sur cette rive politique l’on ne peut aborder sans provoquer un tollé généralisé, un déni méprisant, une moue dévalorisante, voir une agressivité foudroyante.
Lequel d’entre vous aura le courage de défendre ma fonction maternelle comme digne d’intérêt, voir comme une condition essentielle à une évolution solidaire et fraternelle des générations à venir ?
Lequel d’entre-vous aura les c… d’affronter nos chiennes de garde qui pensent encore, et ce en dépit d’un XXème siècle où Jung, Bettelheim, Dolto, Janov, et tant d’autres ont fait la démonstration que le petit de l’Homme, (comme celui du Bonobo !) a besoin d’Amour, et qui persistent à réclamer des places de crèches supplémentaires ?
Qui mis à part nos divas ont le privilège de pouvoir s’occuper elles-mêmes de leur bébé, l’allaiter, jouer, recueillir son premier mot, accompagner son premier pas ? Pour elles, pas de complexe à revendiquer cette fonction comme essentielle, enrichissante, épanouissante.
Pour nous, simples mortelles, il nous faut encore croire qu’aller travailler et les laisser à 2 mois et demi n’est pas un problème, « il suffit de lui parler, lui expliquer que maman préfère son travail, son statut social, sa nouvelle voiture, et autres miroirs aux alouettes dont ce système machiste et capitaliste peut revendiquer comme sa plus éminente réussite !
J’ai travaillé, je travaillerai encore, mais permettez que je revendique et exige le droit de m’occuper de l’éducation de mes enfants comme une tâche essentielle, un travail à part entière qui mérite valorisation et reconnaissance, une remise en question incontournable pour une évolution solidaire et viable des générations-à-venir !
Permettez enfin que je précise que je suis depuis toujours une militante engagée dans la lutte pour ces vieux et impérissables idéaux de paix, de liberté, de solidarité, d’égalité et surtout de fraternité.
Une révolution est urgente et nécessaire, elle ne saurait ignorer plus longtemps la satisfaction des besoins essentiels de l’être humain, et redéfinir du même coup le sens de ce vocable usé et galvaudé jusqu’à la corde, si merveilleux et puissant en même temps.
cf la critique du travail salarié par Bob Black :
http://www.aredje.net/lecture.txt/black1.htm
l'autre , un homme, dit:
Nous — ma chère et tendre et moi — avons un petit bonhomme âgé de quatorze mois. Nous n’avons jamais songé à réclamer plus de places de parking pour l’y stocker aux heures de bureau. C’est moi qui le garde. Pourquoi diable être papa (ou bien maman) si c’est pour se débarrasser de son môme chaque fois cela nous arrange en le collant dans un service public de la petite enfance ?
Bon voilà, c’est juste mon sentiment de papa qui garde son petit bonhomme tous les jours pendant que sa maman travaille.
Je garde mon petit. Je l’emmène avec moi aux meetings de la campagne Bové, aux réunions de travail de l’asso que je préside, à mes rendez-vous, dans les villes où sa maman doit se rendre plusieurs jours pour son travail parce que Loup tient encore beaucoup à manger avec sa maman chaque jour. Bref, Loup va un peu partout. Loup me semble être très heureux de vivre ainsi entre son papa à plein temps et sa maman.
Je ne vois pas pourquoi ce serait ringard, ou réactionnaire, ou conservateur, ou je ne sais quoi, d’écrire comme Ines qu’un petit poussin a droit à une vie de petit avec un vrai papa et une vraie maman qui s’occupent de lui."
(et j'ajouterai: qui vivent à tisser avec lui des rapports de personnes, et de VIVRE! tout simplement, et non pas se réduire à un "rôle" comme une machine, à éduquer, soigner, et éjecter)
Et je me permets un petit grain de sel personnel : ma mère http://www.ipernity.com/doc/r.platteau/844544 qui a passé des heures à faire des tableaux, à cultiver ses fleurs, à broder plein de napperons de scènes diverses, à jouer à des jeux radiophoniques ou des mots croisés (et aux cartes avec moi) à discuter des heures avec les clientes des Galeries Lafayettes, etc, etc n'aurait jamais pu faire tout ça si elle avait du travailler pour un patron.
http://forums.france5.fr/lesmaternelles/Cotemere/femme-fo...
Les gens de la génération née avant 1950, qui ont eu la chance d'avoir une vraie enfance et de vrais parents, dans un foyer, une maison, font de nos jours (à coup de concepts et d'idéologie! encore une fois) bien bon marché pour la génération future de tout ce qui leur a permis d'être heureux .
et encore dans le même livre : "De même que la Révolution française avait permis de mettre les citoyens aux travaux forcés, en sabrant les bien inutiles cent ving jours chômés pour raison religieuse, de même le féminisme a régénéré notre économie."
Mais maintenant la fuite en avant de l'exploitation capitaliste continue, et même avec 2 salaires la classe moyenne US n'arrive même plus à vivre :
"1/ en augmentant l'invidualisme généralisé
2/ en créant une rivalité fantasmée entre homme et femme, qui, alliée au point 1, a eu pour effet l'explosion du célibat, donc l'explosion de la consommation (multipliée par 2 en gros). Sans parler de l'explosion du célibat comme explosion de la frustration, d'ou l'utilisation permanente de la femme comme objet de vente (d'ou une femme rabaissée, moins respectée qu'il y a 60 ans).
3/ en mettant les femmes au travail, en les sous payant. D'où une baisse des coûts et une augmentation des marges.
4/ cette rivalité fantasmée entre et femme est une fausse rivalité mise en place par ceux qui ont intéret a maintenir le systeme en place, qui vise en fait a gommer les différences sociales (classes) en les remplacant par des différence de genre."