Non Monsieur Bernard Friot les retraités ne sont pas créateurs de lien social ! (26/01/2018)
Bernard Friot : intéressant, et stimulant, le temps des grands penseurs renaît en France, la pensée politique et révolutionnaire commence à renaître ! mais il y quelques objections qu'on peut soulever. Je ne le ferait pas ici. C'est juste pour situer la source.
Donc à un moment il dit
« Les retraités produisent beaucoup plus de lien social que de kilomètres d'autoroutes »
Faux ! Les retraités ne produisent pas du tout de lien social, ils restent tout seuls dans leurs coins, produisent peu ou pas du tout selon le cas, de lien social, et perdent en général tout le lien social qu'ils avaient pu créer en travaillant. Les travailleurs, que ce soit ceux qui construisent les kilomètres d'autoroute sur leur chantier, ou les fonctionnaires dans leurs bureaux, produisent eux du lien social ! et dans le cadre de leur travail et dans tous les à-côtés. Pas les retraités. Les retraités dans le meilleur des cas ils vivent du lien social au sein de petits clans fermés, point ! (et ça c'est dans le meilleur des cas). Les travailleurs ils sont bien obligés, qu'ils en aient envie ou pas de s'ouvrir à des inconnus, à des gens d'autres milieux, pour exécuter leurs tâches, leurs services, leurs clients, etc, etc. et puis ils ont la lutte syndicale, la lutte de classe, autre lien. Les retraités au contraire, il n'y a qu'à voir les réunions de quartier de communes comme celles de ******-*********, ils détruisent le lien social ! l'interdisent, et le criminalisent même, créent une société stalinienne, une société « prussienne » comme on disait autrefois, comme Tatie Danielle ce sont des électeurs à sarkozy ou à Estrosi.
Commentaires
Nouvelles formes du fascisme
"Le vieux fascisme si actuel et puissant qu’il soit dans beaucoup de pays, n’est pas le nouveau problème actuel. On nous prépare d’autres fascismes. Tout un néo-fascisme s’installe par rapport auquel l’ancien fascisme fait figure de folklore […].
Au lieu d’être une politique et une économie de guerre, le néo-fascisme est une entente mondiale pour la sécurité, pour la gestion d’une « paix » non moins terrible, avec organisation concertée de toutes les petites peurs, de toutes les petites angoisses qui font de nous autant de microfascistes, chargés d’étouffer chaque chose, chaque visage, chaque parole un peu forte, dans sa rue, son quartier, sa salle de cinéma."
Gilles Deleuze, février 1977.
Écrit par : mi malamas la kuketojn | 19/02/2018