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24/11/2023

crotte !

en voyant des crottes de chien sur le trottoir :

C’est un peu dégeu’, oui. Un peu seulement. Mais en tous cas il vaut mieux avoir un peu de merde canine sur les trottoirs que beaucoup de merde humaine en uniforme….

(pour ne pas parler des dérives totalitaires de plus en plus hallucinantes et effrayantes)  

https://la-verite-vous-rendra-libres.org/totalitarisme-a-beziers-robert-menard-met-en-place-le-fichage-adn-canin-pour-lutter-contre-les-crottes-de-chiens/

je me souviens de l'époque où je rentrais chez moi le soir depuis le centre-ville, le trottoir de la rue Abel Bergaigne était tout recouvert de crottes de chiens, je ne savais pas où mettre les pieds, maintenant  quand j'y repense à choisir je préfèrerais largement que ça soit encore comme ça plutôt que de voir des horreurs flicardes pareilles que ce qu'est devenue la société de merde où on vit maintenant !

 

 

https://animap.fr/

Sur le site ci-dessus vous trouverez la listes des professionnels qui n’exigeront pas de vaccination ni de test de leurs clients.

BOYCOTTEZ RESOLUMENT ET IMPITPOYABLEMENT TOUS LES LIEUX QUI N’EN FERONT PAS PARTIE !!

15/09/2023

Alphonse Esquiros

j'avais prévu ce billet pour le 15/12/2022 - la "saint Zamenhof" ! - mais comme des espérantistes il n'y en a plus, ou ils sont comme les cathos : ils ne savent même plus lire l'Eo c'est juste un attachement "identitaire" !! de bourgeois crédules et arrogants, je le publie maintenant !

Aŭtoro, maljuste forgesita (kaj tiu fakto pensigas, pensigas pensigas multe ....) de la meza 19a jarcento.

Li parenteze verkis poemojn, interalie tiujn versojn, kiujn mi esperantigas ĉisube :

 

Dio, dankas vin mi, revula pigrulo
Ke min vi irigis el la senekzisto !
Tiuj ne naskitaj ne vidis la stelojn,

 

mi aldonus, tiuj kiuj vidis la stelojn, kaj poste mortis, estas ekzakte kiel tiuj, kiuj ne naskiĝis, neniun memoron ili havas de la steloj, kiujn ili vidis, eĉ de ili mem.

 

en français pour les non-espérantistes et les "espérantistes" qui ne savent pas lire l'Eo !!! (...)

Alphonse Esquiros, un auteur injustement oublié (et voilà un phénomène qui donne à penser, et vachement beaucoup penser .... SI on a une cervelle, et un cœur.) du milieu du XIXè siècle

Il a, soit dit en passant, écrit des poèmes, entre autres ces vers dont je donne ci-dessous une version en Espéranto

faute de retrouver le texte français je retraduit : Moi rêveur paresseux te remercie Dieu/ Toi qui m'a tiré de l'inexistence/ Car ceux qui ne sont pas nés n'ont pas vu les étoiles !

à défaut un autre  : Qu'est-ce que la vie ?

Poète : Alphonse Esquiros (1812-1876)

Recueil : Les hirondelles (1834).

Depuis bientôt vingt ans, je passe sur la route ;
Mes yeux regardent tout et mon oreille écoute ;
Deux rois ont laissé choir leur couronne à grand bruit.
J'ai vu tout pouvoir vain, toute gloire éphémère,
Et la fleur qui bourgeonne à cette plante amère
Ne fait jamais de fruit.

L'Europe a donc quinze ans sué sans prendre haleine
Pour qu'un homme, à la fin, mourût à Sainte-Hélène !
C'est là le dénouement de ce drame profond.
Le peuple maintenant, riant de ce qui tombe,
Nous dit : « Il faut marcher ! » Où va-t-il ? À la tombe.
De tout c'est là le fond.

Soulevez donc le monde avec votre génie ;
Moissonnez, en courant, une gloire infinie ;
Jetez les rois à bas pour monter à leur rang ;
Et vous aurez un jour, si le sort vous seconde,
Pour reposer à l'aise au vaste sein du monde
Un sépulcre plus grand.

Etreinte en son linceul au fond des pyramides,
L'Egypte n'arme plus ses cavaliers numides ;
Que nous reste-t-il donc de ces peuples si hauts
Qui firent tant de bruit en passant sur la terre ?
De vides monuments, dans un lieu solitaire,
Et qui sont des tombeaux !

Le néant est partout ; et la mort elle-même
Sur la bouche des rois est un souffle suprême ;
On s'accoutume à voir ces trépas si soudains ;
C'est le rideau baissé quand la scène est finie,
C'est un de plus tombé dans la mer infinie
Où tombent les humains.

Du sommeil à la mort quel est donc l’intervalle ?
Est-ce un nom différent quand la chose est égale ?
En visitant des morts la paisible cité,
Je dis : Quand Paris dort, au soir de la journée,
Tous se réveilleront, lui dans la matinée,

(eux non...)

(oui autrefois on se réveillait le matin au chant des hirondelles, partout, les hirondelles ont disparues, comme si elles n'avaient jamais existé, qui se souvient d'elles ? pas mêmes elles-mêmes bien sûr, et les enfants qui les entendaient n'auront même pas venus au "monde" (qui n'existe pas non plus, puisque qu'il n'existe que par la conscience qu'en on eu des "êtres" promis au néant éternel.)

 

 

08/08/2023

les mouchoirs de pochette

les mouchoir de pochettes de costume : ces trucs qui ne servaient à rien, et dont il n'était pas question, surtout, de se servir !   http://fdata.over-blog.com/pics/smiles/icon_lol.gif  Mais qu'il était absolument obligatoire d'avoir dans sa pochette de veste ! bien pliées avec art selon les normes. Ça a disparu maintenant, ça régnait encore il y a pas longtemps, c'était une époque à la con, pleine de petits rites et de normes à la con, en général disparus maintenant, mais notre époque n'est pas mieux, elle a elle aussi ses rites normes et préjugés pas moins cons !!

c'est comme les fameux gants que tout le monde, tous les domestiques (….), et toutes les femmes, mais aussi tous les hommes qui voulaient marquer leur classe sociale, devait avoir sur ses mains (ou à ses mains, car ces gants il fallait passer son temps à les enlever !!! et les remettre, et les tenir, enlevés, à sa main, il y avait plein de normes de « savoir-vivre » très strictes là-dessus, là aussi un sacré monde à la con ! mais pas plus con que les conneries du monde actuel !!) et c'est pour ça que obligatoire dans une voiture, lesquelles n'étaient accessibles qu'aux riches à l'époque, (n'en déplaise à la réclame sur l'almanach Hachette pour 1907 qui disait que tout le monde allait avoir sa voiture ! Eh oui en 1907, à l'époque c'était ou être prophète sans le savoir ou d'un sacré optimisme ! – ou inconscience), on a mis des « boites à gants » par la suite elles ont servi à y mettre plein d'autres choses, et de nos jours, dans notre autre et actuelle époque de cons, ont re-disparues, il n'est de nouveau plus possible de ranger quoi que ce soit dans sa voiture ! Bonjour la vie quotidienne !!!

16/07/2023

tenir sa maman par la main

) 19/1/2012 quand j'étais enfant quand je mangeais des tartine trempées dans un bol de chicorée au lait, j'avais le temps, je n'étais pas obligé de me précipiter dessus comme un fou à toute vitesse, je pouvais même le faire tranquillement, et la chicorée était chaude, brûlante même; maintenant elle est même pas chaude, et ça n'a aucun goût, d'ailleurs je n'ai bien entendu pas le temps de prendre le temps de sentir quel goût ça a ni d'en profiter, d'ailleurs il n'y a rien à profiter, c'est nul, et le pain est toujours rassis de toutes façons, pas du tout moelleux et croustillant comme autrefois, jamais. D'ailleurs de nos jours il n'y a plus jamais et nulle part (si, je me souviens en 1982, en Algérie) de pain avec un goût de pain, parfumé moelleux et croustillant, comme ils étaient autrefois. Dans les boulangeries pour bourgeois et les boutique BIO on ne trouve plus que des pains de moines, marrons, censés être complets mais incomparablement moins bons et parfumés que les « pains gris »  de 1960 (qui étaient moins chers que les blancs à l'époque !), durs « au levain » avec des goût austères et dont on se lasse vite, quand aux pains blancs ils n'ont plus le bon goût de pain, ni la consistance, et ils deviennent rassis, puis secs, en moins de deux, et il n'est jamais possible de les manger avant qu'ils ne soient plus qu'une matière dure insipide et corvéique.

 

) « demeurons immobile, spectateur indifférent d'une existence à demi passée; » (Benjamin Constant)

 

) 20/1/2012 ce matin je me suis un petit peu rendu compte de ma vie, et de la vie, et de celle d’Isabelle, et rappelé quelque souvenirs, et du bureau (l’IA seulement) et Catherine, et I. Diot et Serge Langagne son vin et ses noix ; d’habitude je n’ai jamais le temps ni la capacité de me souvenir, ni de penser à rien.
C’est la première fois depuis des années et des années. 5 minutes ?


) Pouf ! Paf ! Deux ronds dans les vaps. Mes deux vacanciers !
L'un contre le radiateur l'autre au milieu du tapis.

 

) Jovanovic suggère que l'expérience de Saul-alias-Saint-Paul sur la route de Damas fut sans doute une NDE (EMI en français), je pense que ça doit être ça en effet (consécutivement à un coup par la foudre qui a du le mettre en état de quasi mort pendant un temps).



) 23/1/2012 Un sondage, sérieux et à posteriori, pas comme les sondages bidons des magazines, basé sur les noms de personnalités recherchés par Google sur Internet, donne des résultats frappants:

Parmi les acteurs 1er : Marion Cotillard

parmi les humoristes 1er : Dieudonné (et toc!)

 

parmi les sportifs Zidane (ça ferai plaisir à Jacqueline …)

parmi les intellectuels, essayistes et militants 1er : Alain Soral

parmi les journalistes économistes 1er : Pierre Jovanovic !

Parmi les politiques 1er Marine Le Pen (avec le plus souvent les mots « sondage ») en 2ème DSK (avec les mots « affaire » ou « viol »).

intéressant !


) 23/1/2012 ils sont très fatigués mes deux vacanciers (chats).
Ils vivent comme les « honnêtes gens » du temps de Des Grieux !

 

) 26/1/2012 je me mets à relire Ruy Blas de Victor Hugo et Shirobamba de Yasoushi Inoué. Le petit chien blanc de mon voisin aux pigeons regarde patiemment à travers le grillage s'il ne voit pas un de mes chats.



) Dans un film d'Angelopoulos il y a une scène avec un enfant qui prend la main de sa mère.

Tenir sa maman par la main …..

14/07/2023

Elle aimait aller sous la pluie battante, cueillir et manger du cassis avec une tartine beurrée à même le jardin, la neige blanche, peindre, les calins, les baisers, les chats, les nounours, les dragons. Et bien sûr jouer aux cartes, faire du crochet

 

 

ma mère ...

12/07/2023

la vie humaine

Georges Jeanclos : barque

Barque.jpg

 

*

02/07/2023

celui qui a connu "l'indicible jubilation du matin" est mort, comme s'il n'avait jamais vécu et cette indicible jubilation non plus

 » l’indicible jubilation du matin « 

comme over-blog est devenu de la merde je la remet en petit une deuxième fois l'indicible jubilation du matin en petit
« L’homme n’est pas le dernier mot des choses, ce qui serait désespérant. »
(Aimé Michel)

 

Aimé Michel faisait partie de ces « hommes à la nuque raide qui refusaient de passer leur vie à faire ce que leurs contemporains et la bienséance attendaient d’eux. »

AUTRES CITATIONS D’AIMÉ MICHEL

« Et les minutes qui passent, où vont -elles ? « 

« L’idée, pourtant simple, que les limites de nos connaissances ne sont pas celles de la nature semble intolérable à l’esprit humain.

‘ »Je préfère admettre que ce qui s’est déroulé sur la Terre avec une obstination jamais démentie pendant quarante millions de siècles obéissait à une loi tout à fait banale et que ce monde sans bornes en éternelle gestation de galaxies où se font  les étoiles qui font les planètes qui font la vie, n’est rien d’autre, en définitive, qu’une machine à fabriquer de la pensée. »

« Plus un conformisme est pesant et plus est virulent l’anticorps qu’il sécrète en réaction. (hé! on commence à le voir ces temsp-ci ! …)

Ceci n’est pas de lui, mais il y adhèrerait, Capitaine Clérouin:
« Le poisson qui fait le tour de son bocal croit avoir fait le tour du monde, et les images entrevues à travers sa prison de verre seront tenues par lui pour d’absurdes hallucinations s’ils est un rationaliste, ou pour des divinités s’ils est un mystique »

 

le titre du billet est aussi une expression (si belle) de lui
 

si vous voulez vous mettre à la philosophie des sciences voici une série de vidéos : https://www.youtube.com/watch?v=NA2XOTSTs8w

30/06/2023

grillons et courtillères


podcast

www.jama.fr/boutique/fr/prise-de-vue/cd-chant-d-oiseaux-e...
Il y en a 60 plages différentes d'espèces différents enregistrée dans les jours et les nuits de lieux du monde entier, un disque d'une 1heure de bruits comme ça, que certains jours j'écoute DES HEURES DURANT TOUT LE LONG DE LA JOURNEE en bruit de fond
- si, si ! c'est très agréable, très.
Histoire peut-être (?) de faire pénétrer dans notre monde mort et aseptisé, (et encore plus depuis 2020 et la prise de pouvoir mondiale de Davos Klaus Schwab Buzyn et toute cette mafia capitaliste totalitaire !) et dans l'enfermement de mes quatre murs le monde réel, le monde vivant, un monde symphonique et profond, le monde de l'être, de la vie, et du bonheur, un monde à visage humain, ce monde plein d'odeurs et de rumeurs, c'est à dire le monde que les petits "trou-du-cul" fascistes de la France profonde ne supportent pas, et dont les "Ayatollahs" détraqués des Instances officielle ont horreur.

15/05/2023

rue Noël Trannin

Mercredi 15 mai 2013 me revoici dans cette maison (4, rue noël Trannin) qui fut la mienne, et où j'ai eu tant de souvenirs, que comme tous les autres souvenirs, je n'ai même plus le temps, la force, la capacité, quoi ? De me remémorer. Il s'en est passé des choses dans cette maison ! … C'était là que ce soir où Isabelle était restée avec moi l'après-midi, en faisant croire à ses parents qu'elle travaillait, attendait maintenant, vers les cinq heures, avec une impatience et une inquiétude non dissimulée que sa copine arrive pour la prendre. C'était devant cette porte où on a pris une photo avec Claude et Isa, une photo de papa, de laquelle je voyais arriver Denise dans sa vaste jupe-culotte, avec sa bouille ronde et un grand sourire, où aussi on était assis avec Claude durant le déménagement de 1989 qui disait « je la regretterai cette petite maison », et que j'ai répondu « moi aussi », surtout que je sentais déjà de l'étouffement avec Denise, n'est-ce pas. Et c'est dans cette pièce un soir que Denise a fait avouer à Claude qu'il avait le SIDA, et c'est là où un des premiers soirs ensemble que je lui avait montré le programme Eliza d'ordinateur simulant un psychanalyste, et qu'il avait fini par couper court, quand il s'est mis à parler d'une souffrance à propos de je ne savais pas encore pourquoi (les conséquences de son sida en fait), ou quand j'ai joué le prélude n° 15 de Chopin et qu'il a dit « tu joues avec passion » ou qq comme ça. Ou tous les soirs quand en rentrant chez moi, je m'installais devant le petit poste de télé, posé sur le buffet (il est toujours là le buffet à 1m de moi, et il était là au-milieu de notre salle à manger dans mon enfance, lorsque j'avais peur de la mort, et lorsque je regardait le caniche thermomètre, et bien d'autres choses) et regardais regardais sans rien faire d'autre, devenu accro à la télé. Ou quand on jouait aux piquet avec papa, et qu'il passait un temps fou à se demander à l'écart : « qu'est-ce que je lâche » (c'était bien lui ça !). Et c'est dans cette maison que j'ai reçu les dizaines de belles lettres que j'avais eu en réponse à mon annonce « matrimoniale » sur Libération (en 85 Libé n'était déjà plus un journal de gauche, mais n'avait pas encore tout perdu de ses origines), et que depuis ma chambre au second j'ai téléphoné à France ROBERT, dont le nom suscitait tant de jeux de mots, et que je suis allé voir dans la banlieue parisienne, et téléphoné à Marie-José bien sûr. C'était là au rez-de-chaussée qu'il y avait la desserte, et sur la desserte, trop tard, pas avant l'automne 84, qu'est arrivé mon premier téléphone, il avait encore la forme classique d'un téléphone, mais il n'avait plus de roue, seulement des touches, et il n'était pas gris mais beige clair. Et je ne m'en suis jamais servi pour téléphoner à papa, il était trop tard déjà, et c'est là que le soir du 4/12/84 j'entendais le curé m'appeler et me dire qu'il allait s'occuper de faire faire un cercueil tout simple pour papa.

C'est dans cette pièce où j'avais mis enfin ce fameux tapis persan (bakhtiari) que papa avait « récupéré » pour lui au « bouloir » (choses données par les paroissiens pour les « œuvres » de la paroisse) et dont il m'avait si souvent parlé quand on se promenait dans les rues de Dunkerque, et j'essayais de lui faire donner des détails, à quoi il ressemblait, ce qu'il était bien entendu pas capable de faire), et contre la fenêtre le canapé rouge brique, où se sont déroulées des scènes torrides ce soir de mai 88 quand j'ai ramené Denise avec moi. Et c'est quelque temps après dans la cuisine qu'elle m'a passé sa chaîne autour du cou, que j'ai si longtemps regardée comme une alliance matrimoniale, que je lui en ai acheté une au Puy en Velay (et je crois une autre pour moi quand la première a cassé). Et sur ce canapé je suis resté des journées entières (et la nuit ? Je pense que je ne pouvais pas monter et que j'ai du la passer dessus aussi) quand j'ai eu un si terrible tour de rein, que je ne pouvais pas bouger, j'avais téléphoné à Mme Delmotte (c'était en 87, je venait de quitter l'ONIC) et elle est venue m'apporter mes médicaments; ça doit être la même fois (ou une autre ?) que quand je l'ai attrapé après avoir rencontré Annie Lamblin à Arras, gâchis raté, et elle a du passer une nuit terrible dans un hôtel de la Grand' Place, et rentré chez moi je restais debout dans le salon sans bouger d'avancer un pied ça me faisait trop mal. C'est dans cette maison qu'est venu plusieurs fois Gérard (qui est mort maintenant le 8/6/2011 l'année de ma retraite, et m'a laissé un nombre incroyable de millions, il y en aura finalement pour plus de 300.000 « euros », soit 200 millions de francs anciens ! - et ça représente la moitié de ce qu'il avait amassé vu les taxes de 55% en droits de succession), dont une fois, il était encore presque jeune, à vélo, il se faisait tout fier de dire qu'il avait l'intention de participer un jour au Paris-Roubaix pour amateurs (il ne l'a pas fait). Et quand il m'a aidé à fixer l'armoire à outil au mur; Devochelle aussi était venu une fois pour m'aider, et m'avais prêté cette infecte ponceuse de parquets, qui a fait que des années encore après on ramassait encore des fils de cuivre dans les fentes de parquet.

Je m'y suis aussi soulé, au moins deux fois, le soir après la mort de mon père, où j'étais resté placide toute la journée, car ça faisait longtemps que je savais que ça allait arriver, même que je n'étais pas étonné quand le coup de téléphone me l'a annoncé. Et après le lettre finale de Marie-José (pas Connan ! Celle d'Annay-sous-Lens, dons je me demande si elles n'était pas leucémique, qui était petite et « sexy »), pourtant là aussi je me doutais que ça finirait comme ça, et que ça ne pouvait pas durer, et que j'acceptais la chose.
Et le soir où je suis resté figé devant le papier à lettre d'Annie Lamblin en (? 87 ?) qui représentait un couple enlacé devant un lac, pendant des heures, de voir que ça pouvait enfin arriver que quelqu'un m'envoie une lettre comme ça, j'étais tétanisé.
Bien sûr le mur de gauche du séjour était recouvert par un grand poster de coucher de soleil sur un lac de forêt, tout en teintes rouges, qui évoquait le fameux trio de Schubert qui était sur la musique de film de Barry Lyndon, et qui me fascinait tant.

Il y avait une reproduction de tableau de Rembrandt au fond au-dessus de buffet. Et j'ai encore la photo avec figaro le chat de Denise sur la table. (Il y avait aussi une belle lampe à l'ancienne avec un globe, que papa avait cassé, et que je l'avais alors engueulé, en disant que c'était la seule chose belle dans cette maison et il venait de la casser.

C'était là que papa était en colère et a presque pleuré parce que je refusais de ranger les livres dans les rayonnages de Bailleul, selon le plan original qu'il avait soigneusement noté …. Et c'est là aussi que quand il y a eu le second déménagement quand les gens de Bailleul ont amené chez moi tout ce qu'il avait gardé pour lui dans sa maison, maison que le curé voulait récupérer maintenant qu'il était à l'hospice, et qu'on savait bien, tous, qu'il ne sortirait plus de l'hopital vivant. Et que je passais des jours parmi les cartons entassés dans la pièce à essayer de ranger, et à découvrir des choses, et que je me faisais cette réflexion qui se trouve sur mon journal intime à cette date, comme ça passe vite une génération, et qu'il reste peu de chose de toute une vie, comment ne pas en avoir constamment le coeur tout morfondu ?

Et quand son piano s'est mit à prendre place devant ce poster sur le mur de gauche, parce que …
Et que je me suis mis à essayer d'en jouer.

16/04/2023

une citation de Chateaubriand

Châteaubriand dans ses Mémoires d'Outre-Tombe évoque les nuits qui

"s'achèvent le matin avec la première hirondelle"

souvenez-vous de cette belle évocation ! surtout que maintenant ça N'EXISTE PLUS ! il n'y a PLUS d'HIRONDELLES pour vous réveiller le matin; c'était la vie quotidienne autrefois, j'ai connu ça ....
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