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05/07/2023

Anniversaire : 84 ans

1939 – 2019 : 80 ans après l’euthanasie des handicapés

Rebondissement inespéré dans l’affaire Vincent Lambert : la Cour d’appel de Paris a ordonné lundi soir l’arrêt de son euthanasie et la reprise de son alimentation et de son hydratation. Cette décision ravive à nouveau le débat entourant la légalisation de l’euthanasie en France. Pourtant cette affaire ne concerne pas l’euthanasie d’un patient en fin de vie, mais bien celle d’une personne en situation de handicap. Cette situation nous renvoie à des heures sombres de notre passé. 

Vincent Lambert se situe dans un état de conscience minimal depuis un accident en 2008. Il n’est ni mourant ni souffrant : sa santé ne se détériore pas et son état est stable. Les seuls soins dont il bénéficie sont ceux d’une hydratation et d’une alimentation par sonde. Nous sommes loin d’un acharnement thérapeutique exercé sur un mourant, entouré par des moniteurs, une assistance respiratoire et des tuyaux en tous sens.

Comment donc définir l’état d’une personne qui a perdu de manière durable plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales et cognitives ? C’est la définition du handicap donnée par la loi française de 2005 sur le handicap et la Convention des Nations unies sur les droits des personnes handicapées. La situation objective, bien que dérangeante, est donc la suivante : Vincent Lambert est handicapé. Son état a d’ailleurs été reconnu par le Comité des droits des personnes handicapées de l’ONU.

NOTEZ BIEN CECI (sur la vidéo suivante  à 1 H 43min lien : https://ru-clip.net/video/vZEOL0_Uld8/marche-blanche-pari... ) 7 CENTRES D'ACCEUIL DE SOINS ETAIENT PRÊTS à ACCEUILLIR VINCENT ! et ça a été refusé, il s'agit donc bien d'un assassinat délibéré.

Il fallait obtenir sa mort afin de faire avancer un projet global.

 

Son euthanasie ne renvoie donc pas aux débats entourant la fin de vie, mais bien à la question suivante : faut-il laisser vivre une personne handicapée, dont il nous semble que la vie ne vaut pas d’être vécue ?

Cette question a déjà été posée par le passé, et sa réponse fut radicale :

« Le Reichsleiter Bouhler et le docteur Brandt sont, sous leur responsabilité, chargés d’étendre les pouvoirs de médecins, qui seront nommément désignés, à accorder une mort miséricordieuse aux malades qui, selon les critères humains, auront été déclarés incurables après un examen critique de leur état de santé ».

 

Il suffirait de remplacer le nom des médecins pour croire lire le jugement rendu par les instances françaises dans l’affaire Lambert. Pourtant cette phrase est bien issue d’un décret de 1939, écrit de la main d’Adolf Hitler, qui met en place un programme secret d’extermination des handicapés allemands, connu depuis sous le nom de Aktion T4. De janvier 1940 à août 1941, ce sont 70 273 handicapés physiques et mentaux qui ont été gazés dans des centres de mise à mort installés sur le territoire du Reich. En moyenne, 50% des patients chroniques hospitalisés dans les asiles allemands furent éliminés. Le mois précédent, 5 000 enfants possédant des malformations avaient été assassinés par injection de morphine et de scopolamine ou l’ingestion de comprimés de Luminal ou de Véronal.

Pendant la guerre, l’extermination d’handicapés se poursuit dans toute l’Europe, par gazage, injection létale ou dénutrition. Au total, ce sont plus de 200.000 personnes handicapées qui ont été tuées entre 1939 et 1945.

 

Avant d’en arriver à une politique d’extermination, l’euthanasie avait été promue comme un moyen d’abréger les souffrances, notamment dans le livre Le Droit de mourir d’Alfred Jost (1895) :

« Quand nous voyons un malade incurable se tordre de douleurs indicibles sur sa couche, avec pour toute perspective celle, misérable, de longs mois de dépérissement, sans espoir de guérison, quand nous traversons les salles d’un asile et que la vision du fou furieux ou du paralytique nous emplit de toute la pitié dont l’homme est capable, cette idée ne peut que surgir en nous malgré tous les préjugés dont nous sommes pétris : « ces gens n’ont-ils pas droit à la mort, la société humaine n’a-t-elle pas le devoir de leur accorder cette mort avec le moins de souffrance possible ? » »

Cette compassion fut à double tranchant : en défendant le droit d’abréger les souffrances d’un mourant, on défendit également le droit de mettre fin à la « souffrance » que constituait la vie d’un handicapé. La rhétorique est progressive et subtile : en mettant sur le même plan les souffrances liées à la mort et les souffrances de la vie, elle ouvre la voie aux excès de l’euthanasie sur des autrui plus vulnérables.

L’euthanasie des handicapés sous le régime nazi fut ainsi opérée officiellement par « compassion ». Ce faisant, le choix d’apprécier la valeur d’une vie ne fut pas laissée à l’intéressé, au contraire. Ce furent des personnes tierces, en premier lieu les médecins, qui par « compassion » ont assassiné des dizaines de milliers d’handicapés physiques et mentaux.

Cette idée a été reprise en 1920 par le juriste Karl Binding et le psychiatre Alfred Hoche dans leur ouvrage La libéralisation de la destruction des vies qui ne valent pas d’être vécues, ouvrage qui servira de base au programme Aktion T4.

Les deux auteurs justifient d’ailleurs également l’euthanasie des handicapés physiques et mentaux par le coût qu’ils représentent pour la société :

« D’un point de vie économique, ces idiots totaux qui remplissent le plus les conditions d’une mort mentale complète seraient aussi ceux dont l’existence pèse le plus lourdement sur la collectivité »

Le spectre nazi paraît souvent comme exagéré lorsque l’on se réfère à l’euthanasie. Pourtant, force est de constater que les arguments en faveur de l’euthanasie des handicapés sont identiques à ceux utilisés 80 ans auparavant.

Cette confusion volontaire entre l’euthanasie de « fin de vie » et de « vie qui ne vaut pas d’être vécue » est porteuse de conséquences graves...

Suite de l'article https://lincorrect.org/1939-2019-80-ans-apres-leuthanasie...

Jean-Marie le Méné : Président de la fondation Jérôme-Lejeune : "Vincent Lambert n’est pas mort, il a été tué. La différence est importante. Nous nous attendions bien sûr à cette triste issue. C’est une date historique et symbolique. C’est la première fois, en France, sous l’empire d’une loi de la République, qu’on tue une personne handicapée qui n’est pas en fin de vie, qui n’est pas malade, qui n’a pas de maladie évolutive, qui ne souffre pas et qui n’a rien demandé.
Cette date est très importante parce que, derrière lui, se trouve une quantité de personnes dans cette situation. Elles sont isolées et sans famille. On ne sait pas très bien ce que ces personnes veulent et pensent.
Le danger est que la médecine s’empare de ce pouvoir pour mettre un terme à la vie de ceux qui coûtent trop cher à la société. C’est exactement le sens de l’évolution des sociétés occidentales de l’Europe de l’Ouest d’aujourd’hui.
L’association du Droit à mourir dans la dignité milite activement pour l’euthanasie.
Pensez-vous que l’affaire Vincent Lambert va faire jurisprudence ?

C’est une évidence! La Fondation Jérôme Lejeune dit depuis 15 ans qu’à partir du moment où on assimile la nourriture et l’hydratation à des traitements, on arrête les traitements. Cela veut dire qu’on tue la personne non pas avec sa maladie, mais avec l’arrêt de l’hydratation et de la nutrition. Il est tout à fait évident que la sédation profonde et continue est un maniement très incommode.
L’agonie de Vincent Lambert a duré suffisamment et pas trop. On a mesuré la sédation, ce qui a entraîné chez lui des souffrances horribles.
Il est évident que l’ADMD va dire ‘’c’est tout à fait inhumain’’. Ils disent d’ailleurs depuis longtemps «acceptons, puisque la société française est mûre, acceptons l’euthanasie dans certain cas avec une loi très encadrée, etc».
Cette étape a été annoncée par le demi-neveu de Vincent qui fait l’objet de pression de la part l’ADMD.
La direction dans laquelle on se dirige nous dit «c’est pénible à supporter pour nous les bien-portants, alors faisons en sorte que cela aille plus rapidement».
Le docteur Ducrocq déclarait que la loi Léonetti avait été conçue sur mesure pour régler le cas de Vincent Lambert.

Comme Xavier Ducrocq, je pense que c’est une mauvaise loi. On ne peut pas faire une bonne application d’une mauvaise loi.
La droite parlementaire française pense le contraire. Elle a voté la loi à l’unanimité. La conférence des évêques de France pense aussi que c’est une bonne loi, https://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/chouard-tous-les-pouvoirs-abusent-82222mais mal appliquée. Je pense exactement le contraire. C’est une mauvaise loi qui est bien appliquée.
Du reste, c’est ce que toute la jurisprudence a confirmé depuis cinq ans. Nous avons financé la défense de Vincent Lambert depuis cinq ans. Des dizaines et des dizaines de décisions de justice disent toutes que c’est une loi bien appliquée. Jean Léonetti lui-même dit que cette loi est bien appliquée.
Dans les motifs de cette loi Léonetti, il était clair qu’il ne devait plus y avoir de cas comme celui de Vincent Lambert et qu’elle permettait de régler les cas comme ceux de Vincent Lambert. Le problème c’est que le cas de Vincent Lambert est un cas très simple. Médicalement, ce cas est difficile et tragique pour la personne, puisque c’est un grand handicapé tétraplégique, mais médicalement ce type de cas est pris en charge par des établissements spécialisés qui s’occupent admirablement des patients.
Ce n’est pas du tout le cas d’un patient qui fait des arrêts cardio-respiratoires toutes les semaines et qu’il faut réanimer ou non.
La question ne se posait pas pour Vincent Lambert. Il n’avait pas de maladie évolutive, il ne souffrait pas et n’était pas en fin de vie.
C’est vraiment la mise à mort délibérée d’une personne handicapée qui n’a pas pu s’exprimer sur son sort. On ne l’a guère traitée puisque tel est le vent de l’Histoire aujourd’hui.
Ceux qui ne sont pas aptes à vivre dans la modernité sont passés par pertes et profit. C’est le cas des handicapés avant la naissance. Aujourd’hui en France, il ne naît plus d’handicapés sauf quand on ne les a pas vus. Si c’est le cas,ils sont tous éliminés par l’avortement. Il en sera de même à la fin de la vie.
Cette situation avait été largement prévue par Jérôme Lejeune il y a de cela 35 ans. Nous l’avions confirmée en étudiant la loi Léonetti de 2005. Elle se confirme évidemment. Beaucoup n’ont pas voulu voir et ne veulent pas voir. C’est trop difficile. Il faut être lucide et courageux pour le dire et essuyer les critiques pendant des années lorsqu’on soutient une famille qui dit qu’elle aime son enfant en dépit de son handicap.

Hitler a gagné la guerre

 

et (eh oui ! il semble que finalement c 'est Hitler qui a gagné la guerre ! c'est son "esprit de la modernité" comme le dénonce Zygmunt Bauman,qui est en train de tout régir...) les idées qui sous-tendaient la tristement célèbre AKTION T4 onten train d'impreigner l'opinion, et d'être à nouveau instaurée dans les lois. Certains cas "médiatiques"servent à  faire avancer la cause de la mort (et du capitalisme, eh oui !la fameuse"rentabilité" ,rien n'est moins rentable qu'une pauvre vie humaine, un déprimé, un vieux, un "innocent" etc, des "déchets" quoi ! c'est ça que vous voulez ?

Victime de ce qui n’est rien de moins qu’une euthanasie par privation d’eau et de nourriture en raison de son lourd handicap, Vincent Lambert n’avait pas encore fermé les yeux que déjà les partisans de l’euthanasie se prenaient à rêver d’une légalisation de cette pratique en France, tout en vantant les mérites des lois belges relatives à la fin de vie. Pourtant ces dernières, et particulièrement la loi relative à l’euthanasie, laissent la porte largement ouverte à de graves dérives. C’est précisément sur de telles dérives que la CEDH est saisie pour la première fois dans une affaire : Mortier contre Belgique.

La Cour s’est jusqu’à présent prononcée à propos de personnes réclamant un droit au suicide assisté (Pretty c. Royaume-Uni en 2002, Haas c. Suisse en 2011, Koch c. Allemagne en 2012, Gross c. Suisse en 2014). Elle a aussi validé « l’euthanasie déguisée » par arrêt de soins de patients handicapés tels que Charlie Gard et Vincent Lambert (Lambert et. a. c. France en 2015, Gard et. a. c. Royaume-Uni en 2017). Avec l’affaire Mortier, c’est donc la première fois que la Cour doit se prononcer pour évaluer un cas d’euthanasie déjà réalisée. margin: 0.26cm;" align="justify">Rappelons-en les faits. Madame Godelieve De Troyer, atteinte de dépression chronique pendant plus de 20 ans, a été euthanasiée en 2012 sans que ses enfants ne soient avertis, ceux-ci ayant été informés le lendemain du décès. Son fils, Tom Mortier, se plaint devant la Cour du manquement de l’État belge à son obligation de protéger la vie de sa mère au motif que la législation belge n’aurait pas été respectée et qu’il n’y a pas eu d’enquête effective sur ces faits qu’il a pourtant dénoncés à la justice. Il dénonce notamment le manque d’indépendance de la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie (CFCEE) chargée de contrôler a posteriori la légalité des euthanasies. Il reproche en particulier le fait que le médecin qui a euthanasié sa mère est lui-même le président de cette Commission de contrôle ainsi que de l’association LevensEinde InformatieForum (LEIF) qui milite en faveur de l’euthanasie. Or, sa mère a versé 2 500 € à cette association peu de temps avant son euthanasie.

Une loi sur l’euthanasie inadaptée à la souffrance psychique Cette affaire illustre parfaitement la difficulté d’encadrer cette pratique et les abus et dérives graves qui en découlent. Elle n’est d’ailleurs pas un cas d’école car les médias relatent régulièrement des euthanasies controversées en Belgique ou en Suisse. Et nombreux sont ceux qui dénoncent le laxisme avec lequel la loi du 28 mai 2002 relative à l’euthanasie a été mise en œuvre.

Selon les conditions posées initialement par cette loi belge, l’euthanasie doit faire l’objet d’une demande «volontaire, réfléchie et répétée» émanant d’un patient «capable et conscient» qui «fait état d’une souffrance physique ou psychique constante et insupportable qui ne peut être apaisée et qui résulte d’une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable». Or les termes employés s’avèrent flous et subjectifs: la souffrance est elle-même une notion subjective, tout comme son caractère insupportable comme en atteste d’ailleurs la CFCEE. En cas de souffrance psychique, son caractère inapaisable est également presque impossible à déterminer, comme l’illustre le cas médiatisé de Laura Emily, 24 ans, souffrant de dépression et qui, ayant demandé à être euthanasiée, s’est ravisée le jour-J en expliquant qu’elle avait mieux supporté les semaines précédentes. Ainsi la possibilité d’euthanasie pour souffrance psychique s’avère véritablement problématique. D’ailleurs, en 2002, la Commission Santé publique de la Chambre ne s’y était pas trompée en s’opposant à l’unanimité à l’inscrire dans la loi, estimant avec raison qu’une telle souffrance est pratiquement impossible à évaluer. Elle soulignait également l’ambivalence de la volonté des malades psychiques. Ainsi en cas de dépression, l’affection dont souffrait Mme De Troyer, la demande d’euthanasie est davantage un symptôme de la pathologie qu’une manifestation de volonté libre et réfléchie. margin: 0.26cm;" align="justify">Il y a en outre un paradoxe à prétendre offrir un droit au suicide assisté ou à l’euthanasie - au nom du respect de l’autonomie individuelle - à des personnes qui précisément ne disposent plus d’un équilibre mental. Le respect de l’autonomie devrait au contraire conduire à interdire l’euthanasie aux personnes dépressives ou atteintes de maladies psychiques. Atteintes d’un « handicap » au sens de la Convention relative aux droits des personnes handicapées, ces personnes vulnérables devraient être protégées, et non exposées au suicide. Mais protéger est malheureusement impossible en pratique puisque la loi belge n’interdit pas le « shopping médical » qui consiste, pour un patient se heurtant au refus du médecin qui le suit habituellement, à réitérer sa demande d’euthanasie auprès d’autres médecins jusqu’à trouver celui qui y soit favorable, c’est-à-dire le plus laxiste ou militant. Mme De Troyer a d’ailleurs usé de cette pratique. La CFCEE, une instance favorisant les dérives ?

On pourrait croire que la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie, instance chargée de vérifier que les euthanasies pratiquées ont respecté les conditions et procédures légales et instituée par la loi du 28 mai 2002, compense les défauts de cette dernière. Il n’en est rien, comme le montre une fois encore la requête Mortier. La CFCEE manque en fait cruellement d’impartialité puisque sur les seize membres titulaires, au moins huit (et au moins six des seize suppléants) font partie d’associations militant en faveur de l’euthanasie (on compte par exemple les présidents du LEIF et de l’ADMD) et/ou sont des médecins pratiquant eux-mêmes des euthanasies. C’est le cas de son président néerlandophone, le Dr Wim Distelmans, qui n’est autre que le médecin qui a euthanasié Mme De Troyer ! À plusieurs reprises, la CFCEE a également avoué son incapacité à mener à bien sa mission car celle-ci repose sur un système déclaratif et donc tributaire de la conscience professionnelle des médecins. Et le Dr Distelmans d’ajouter : « Les cas douteux évidemment, les médecins ne les déclarent pas, alors on ne les contrôle pas ». Or des études révèlent par exemple que près de la moitié des euthanasies en Belgique n’ont pas été déclarées en 2007. En outre, si les termes de la loi relative à l’euthanasie sont effectivement flous et subjectifs, la Commission s’engouffre dans la brèche en les interprétant dans un sens excessivement extensif et libéral. Florilège : selon elle, la coexistence de plusieurs pathologies non graves et non incurables remplit l’exigence d’une affection grave et incurable ; elle a aussi approuvé des cas s’apparentant au suicide médicalement assisté alors qu’il n’entre pas dans le champ d’application de la loi ; il semble qu’elle ait validé l’euthanasie « en duo » obtenue par un couple dont l’un des membres ne se trouvait pas en phase terminale. " align="justify">Enfin, l’on peut s’interroger sur l’utilité d’un contrôle a posteriori, c’est-à-dire une fois que l’euthanasie a eu lieu, ce qui n’a visiblement pas pour objectif de protéger la vie des personnes et est particulièrement inadapté en cas d’euthanasie pour cause de souffrance psychique. Faut-il alors s’étonner qu’entre 2002 et 2016, la CFCEE n’a transmis au procureur du roi qu’un seul dossier sur 14 573 euthanasies ? Membres juges et parties, conflits d’intérêts, partialité, contrôle a posteriori et basé sur un système déclaratif, interprétation large des termes de la loi : la CFCEE s’avère totalement inefficace pour prévenir les dérives. C’est ainsi qu’un de ses membres, médecin, a récemment démissionné, lui reprochant de n’avoir pas renvoyé devant la justice un médecin ayant euthanasié une patiente à la demande de sa famille.

Une affaire mettant en cause l’ensemble du système encadrant l’euthanasie en Belgique L’État belge manque donc de manière évidente à ses obligations découlant de la Convention alors que la CEDH a jugé que le droit à la vie « impose aux autorités le devoir de protéger les personnes vulnérables même contre des agissements par lesquels elles menacent leur propre vie » (Haas c. Suisse, § 54). Ce que décidera la Cour dans cette affaire ne sera donc pas sans conséquence car la portée de la requête Mortier dépasse largement son seul cadre: elle met en effet en cause l’ensemble du système encadrant l’euthanasie en Belgique en montrant combien il s’avère défectueux et les garde-fous illusoires. Alors que la Cour a déclaré que « l’on ne saurait sous-estimer les risques d’abus inhérents à un système facilitant l’accès au suicide assisté » (Haas c. Suisse, § 58), cette affaire confirme que ce risque est bien réel, donne un aperçu concret de telles dérives et en laisse entrevoir les conséquences à grande échelle. En effet, loin de concerner uniquement la personne qui la demande, l’euthanasie et ses modalités ont des conséquences sociales profondes et funestes : suites psychologiques sur les membres de la famille du défunt en premier lieu, mais aussi perte de confiance dans la famille en général et méfiance à l’égard des soignants, fragilisation des personnes vulnérables dont certaines sont incitées au suicide. Il serait abusif et dangereux de faire prévaloir l’autonomie d’un patient en tant que valeur éthique suprême pour justifier une pratique dommageable à la société tout entière et remettant donc en cause le bien commun.

Ne pas condamner l’État dans cette affaire reviendrait donc à pratiquer la politique de l’autruche quant aux dérives de l’euthanasie, alors que la banalisation de la mentalité euthanasique en Belgique est réelle et fait des ravages. En témoignent par exemple les cas d’euthanasie sans obtention du consentement de la personne, l’ouverture de l’euthanasie aux mineurs « dotés de capacités de discernement » sans limite d’âge en 2014, ainsi que les chiffres officiels : de 235 euthanasies pratiquées en 2003, leur nombre a augmenté rapidement d’année en année pour atteindre 2537 en 2018, ce qui représente 2 % du total annuel des décès. Dans ce contexte, notons également que trois études ont révélé que « 40 % des Belges sont pour l’arrêt des soins pour les plus de 85 ans ». Si la Cour ne fait rien, elle accomplira le roman d’anticipation publié en 1907, Le Maître de la terre où l’auteur, Robert-Hugh Benson imagine des maisons d’euthanasie, où « d’un consentement unanime, les être inutiles, les mourants, étaient délivrés de l’angoisse de vivre ; les maisons spécialement réservées à l’euthanasie [prouvaient] combien un tel affranchissement était légitime.

  en ce moment en Grande-Bretagne :
https://www.dailymail.co.uk/news/article-7457145/Tafida-Raqeebs-mother-cries-implores-daughter-dont-up.html

Canada :

À mesure que le régime canadien d’  "aide médicale à mourir" (nouvelle formulation chic pour TUER Bender et Hoche e 1921 disaient "libéralisation  du droit de mettre fin à une vie qui ne mérite pas d'être vécue", et Hitler disait "Gnadentod" - "aide" "libéralisation" "Gnade" (grace) comme c'est mignon tout ça !) prend de l’expansion, il rencontre plus de résistance. L’une des critiques les plus fortes, qui a souvent fait surface dans les médias, est que certaines personnes atteintes de maladies chroniques, dont la mort n’est pas raisonnablement prévisible, choisissent de mourir parce qu’elles sont pauvres et que les services sociaux (capitalistes !) sont inadéquats. Ils ne veulent pas mourir, mais ils sentent qu’ils n’ont pas le choix.

Les critiques disent que ces cas montrent que les gens sont forcés de choisir l’euthanasie et sont incapables de faire un choix vraiment autonome. Cependant, les critiques peuvent remonter en amont. Selon un récent sondage de Research Co, qui surveille l’opinion publique au Canada, plus d’un Canadien sur quatre autoriserait l’euthanasie pour les sans-abri (28%) et la pauvreté (27%). Ce qui est encore plus choquant, c’est que le sondage a révélé que 50% des Canadiens autoriseraient l’euthanasie pour les personnes qui n’avaient pas accès à un traitement médical et 51% pour les personnes handicapées.

Les jeunes nés après l’année 2000 sont encore plus en faveur. Dans une lettre d’opinion publiée dans le Prince George Citizen, Mario Canseco, directeur de Research Co, souligne que « Les adultes les plus jeunes du Canada sont bien en avance sur leurs homologues plus âgés pour ce qui est de croire que ces deux raisons sont suffisamment convaincantes pour qu’une personne demande l’aide médicale à mourir (60% pour une invalidité et 57% pour un traitement médical non disponible) ».

Lorsqu’on leur demande quelle est la peine appropriée pour un parent reconnu coupable d’avoir aidé un fils ou une fille en phase terminale à mourir, un Canadien sur quatre (24%) ne choisit aucune peine. Une grande majorité (73%) appuie la législation sur l’euthanasie du pays, qui a été qualifiée comme étant la plus radicale au monde. Les Canadiens sont divisés lorsqu’ils se demandent si la maladie mentale devrait justifier qu’un adulte demande l’aide médicale à mourir : 43% appuient cette idée, tandis que 45% s’y opposent. Le gouvernement fédéral a reporté à mars 2024 la décision finale relative à l’admissibilité à la maladie mentale à l’euthanasie.

Commentaire de votre serviteur. Quelle est la signification de cet engouement pour l’euthanasie ? Les Canadiens ne doivent peut-être plus supporter les longs hivers d’une rudesse parfois déroutante alors qu’ils attendent le réchauffement du climat qui ne se concrétise toujours pas. Ou bien ils perdu toute forme d’humanité. Un précédent Premier ministre japonais avait déclaré qu’il serait préférable pour la société que les « vieux » malades soient euthanasiés pour réduire les dépenses sociales du pays. Cette dérive sociétale ressemble progressivement à ce que les régimes totalitaires ont mis en place durant les années 1930 et 1940. La société ne peut pas accepter que l’euthanasie soit banalisée à moins que tout sens moral disparaisse surtout quand il s’agit de motifs économiques. De nombreuses découvertes archéologiques ont montré que les sociétés anciennes, il y a vingt à trente mille ans, prenaient soin des malades et des anciens, ils étaient inhumés décemment. Accepter cette banalisation de l’euthanasie ne pourra qu’aboutir à des excès pour des raisons économiques ou financières. Qui pourra objectivement fixer une limite pour que des malades mentaux soient euthanasiés ? Il semble que les sociétés occidentales rejoignent l’idéologie de l’époque de l’URSS mise en place par le pouvoir central pour éliminer les citoyens récalcitrants en détruisant d’abord leurs aptitudes mentales puis en les éliminant sans aucun état d’âme. Ces abus semblent se reproduire dans les pays anglo-saxons avec l’uniformisation du style de vie, le « chacun pour soi et rien pour les autres » une sorte de disparition de tout sorte de respect et d’humanité. Il est vrai que dans les villages de la campagne profonde, dans les années 1950 et j’ai connu cela quand j’étais enfant, lorsqu’un « vieux » ne trouvait plus son chemin pour aller donner à manger aux poules dans l’une ou l’autre des familles du hameau où je suis né alors sa ration de nourriture et de vin dilué avec de l’eau était progressivement réduite, une forme douce d’euthanasie qui ne disait pas son nom …

source : Jacques Henry

02/07/2023

celui qui a connu "l'indicible jubilation du matin" est mort, comme s'il n'avait jamais vécu et cette indicible jubilation non plus

 » l’indicible jubilation du matin « 

comme over-blog est devenu de la merde je la remet en petit une deuxième fois l'indicible jubilation du matin en petit
« L’homme n’est pas le dernier mot des choses, ce qui serait désespérant. »
(Aimé Michel)

 

Aimé Michel faisait partie de ces « hommes à la nuque raide qui refusaient de passer leur vie à faire ce que leurs contemporains et la bienséance attendaient d’eux. »

AUTRES CITATIONS D’AIMÉ MICHEL

« Et les minutes qui passent, où vont -elles ? « 

« L’idée, pourtant simple, que les limites de nos connaissances ne sont pas celles de la nature semble intolérable à l’esprit humain.

‘ »Je préfère admettre que ce qui s’est déroulé sur la Terre avec une obstination jamais démentie pendant quarante millions de siècles obéissait à une loi tout à fait banale et que ce monde sans bornes en éternelle gestation de galaxies où se font  les étoiles qui font les planètes qui font la vie, n’est rien d’autre, en définitive, qu’une machine à fabriquer de la pensée. »

« Plus un conformisme est pesant et plus est virulent l’anticorps qu’il sécrète en réaction. (hé! on commence à le voir ces temsp-ci ! …)

Ceci n’est pas de lui, mais il y adhèrerait, Capitaine Clérouin:
« Le poisson qui fait le tour de son bocal croit avoir fait le tour du monde, et les images entrevues à travers sa prison de verre seront tenues par lui pour d’absurdes hallucinations s’ils est un rationaliste, ou pour des divinités s’ils est un mystique »

 

le titre du billet est aussi une expression (si belle) de lui
 

si vous voulez vous mettre à la philosophie des sciences voici une série de vidéos : https://www.youtube.com/watch?v=NA2XOTSTs8w

30/06/2023

grillons et courtillères


podcast

www.jama.fr/boutique/fr/prise-de-vue/cd-chant-d-oiseaux-e...
Il y en a 60 plages différentes d'espèces différents enregistrée dans les jours et les nuits de lieux du monde entier, un disque d'une 1heure de bruits comme ça, que certains jours j'écoute DES HEURES DURANT TOUT LE LONG DE LA JOURNEE en bruit de fond
- si, si ! c'est très agréable, très.
Histoire peut-être (?) de faire pénétrer dans notre monde mort et aseptisé, (et encore plus depuis 2020 et la prise de pouvoir mondiale de Davos Klaus Schwab Buzyn et toute cette mafia capitaliste totalitaire !) et dans l'enfermement de mes quatre murs le monde réel, le monde vivant, un monde symphonique et profond, le monde de l'être, de la vie, et du bonheur, un monde à visage humain, ce monde plein d'odeurs et de rumeurs, c'est à dire le monde que les petits "trou-du-cul" fascistes de la France profonde ne supportent pas, et dont les "Ayatollahs" détraqués des Instances officielle ont horreur.

28/06/2023

les 3 vérités les plus importantes

à toujours garder à l'esprit, et en tirer les conséquences, et agir en conséquence !

24/06/2023

une définition de mots-croisés, ou - De quoi tout ce noir est le symptome ? mode noire, vêtements noirs, femmes en noir.

Dans un mots-croisés une définition m'a fait rêver : "sans pois"

la solution? UNI

eh oui autrefois les robes étaient à pois  (comme celle de la femme vue sortir du restaurant où a été tué Robert Kennedy en 68 : https://www.greffiernoir.com/l-assassinat-de-bobby-kenned... ) et donc les tissus sans pois étaient unis ! Maintenant on ne voit plus de robes à pois (tellement courantes et classiques autrefois !), et d'abords plus de robes du tout ! les femmes sont toutes habillées en noir de la tête aux pieds, comme en Iran tiens !

De quoi tout ce noir est le symptome ?

 D'une manière générale, l'histoire, la psychologie, le montrent, le noir,  s'habiller en noir, des pieds jusqu'à la tête, ça a été la couleur:

- des gens en deuil
- des curés
- des inquisiteurs
- des ascètes et de ceux qui vivent de mortifications
- des caractères introvertis
- des gens rigoristes, sévères, austères, soucieux de respectabilité, conscients et imbus de l'importance et de la dignité qu'ils détiennent et représentent
- des romantiques suicidaires et des désespérés chroniques et morbides
- des gens qui aiment la rigueur, le sérieux, qui abhorrent la fantaisie, la liberté, qui sont conformistes
- des veuves
- des policiers du genre Gestapo ou KGB
- des vieux catholiques constipés et fascisants
- des Ayatollahs
- des croque-morts
- des maîtres d'hotel, laquais, serveurs, qu'une société réduit à l'état d'objets utilitaires et avec une obligation de décorum, de rigueur et, surtout, de distance

Alors pourquoi les gens de maintenant, et surtout, de manière systématique, les femmes de maintenant, s'habillent tous et surtout toutes tout en noir? De quoi témoigne cette invasion du noir?
Je vous laisse choisir.
 
Dans les années 50 et 60, ni 70 d'ailleurs ! encore moins,  jamais une femme ne se serait habillée en noir ! à part les veuves, et les vieilles bigotes (les dernières sont mortes dans les années 60.
 

09/06/2023

ojectivité des valeurs

Parmi les puberies que je reçois de marchands de plantes et autres « solutions naturelles » (il faut pas rêver les truc commerciaux et l’avidité de se maximiser le profit, ça n’existe pas que chez BIG PHARMA, les autres aussi, les naturopathes aussi, sont des capitalistes qui cherchent à manipuler le monde pour se faire un max de fric!) il y en a un, Dr Schmitz, qui est aussi en même temps quelqu’un d’intelligent, et qui comprend beaucoup de choses, et souvent il vous envoie des texte tout à fait pertinents et profonds. C’est lui qui a superbement analysé ce qui s’est passé, la grande attaque de NAZISME 2.0 qu’on appelle le covidisme, Klaus Schwab et toute la bande de ceux que Jean-Jacques Crèvecœur appelle les psychopathes milliardaires, dans un texte que j’ai enregistré et essayé (en vain, comme tout …) de diffuser intitulé « ce qui se passe c’est vieux comme le monde ». Aujourd’hui il envoie quelque chose de très juste là aussi :

"En effet, la musique est la preuve qu’il existe une harmonie naturelle. Sinon, comment feriez-vous pour sentir qu’une musique est belle ? 

[excellente remarque ! Réfléchissez là-dessus !]

Il y a donc dans la fibre même du monde (et dans celle de notre esprit), du beau, du serein, du vrai, du bon."

Et ça confirme aussi que quoi qu’on puisse dire sur la relativité des valeurs (thème philosophique auquel j’ai donné beaucoup d’importance et qui m'a séduit) il y a une objectivité, et une objectivité de la morale (mais bien sûr il ne faut pas la chercher dans ce que Zygmunt Bauman appelle « la morale des sociologues », et qu’il stigmatise avec raison, et Michel Terestchenko aussi. La relativité que croit voir le (très intelligent, j’ai deux livres de lui et l’apprécie beaucoup - sauf sur la mort!) philosophe André Comte-Sponville n’existe pas au fond, à un certain niveau on pourrait le croire en effet, mais il y a une objectivité, pensez à la fameuse vidéo « un jour sur la terre » qui demande « qu’est-ce que l’empathie ? https://www.youtube.com/watch?v=otxGLQnIm4g&t=3s , et ça doit être lié à pas mal de choses, mais je ne sais pas trop.

29/05/2023

le racisme se ramène en fin de compte à une haine anti-pauvres, réfléchissez vous verrez !

D'ailleurs quand on examine bien les choses, on s'apperçoit que tout racisme est en dernière analyse dans son fondement un  racisme anti-pauvre !!!!! réflechissez cas par cas (et les exceptions aux cas !) vous verrez. ça saute aux yeux !

Plus généralement, quand on gratte bien et assez longtemps on finit toujours par s'appercevoir derrière tout racisme que c'est en dernière analyse un racisme de classe, ou mu par des intérêts commerciaux, donc de classe.
Pour ce qui est de ce dernier point, pensez bien, qu'avant l'époque coloniale du XIXè siècle il n'y avait pas de théories racistes, on ne connaissait pas ça. Or jamais un pays qui fait la guerre ne la fait avec un cynisme franc, il faut toujours se cacher et inventer une justification, donc les conquêtes colonialistes devaient se justifier, par le darwinisme et des théories scientifiques prouvant que les peuples conquis étaient "inférieurs" et que c'était normal qu'ils disparaissent face aux espèces supérieures, les "anthropological society" de Londres et tout ça furent crées dans la foulée et pour les besoins du colonialisme, dont les buts je le rappelle étaient mercantiles, bref une fois de plus on en revient à MARX ! incontournables les méthodes d'analyse marxistes ! Les pays les plus idéalistes, (c'est à dire hypocrites !), disaient comme Jules Ferry que les "nations civilisées" avaient le devoir d'apporter la civilisation aux races inférieures, Kipling même pleurait devant le "fardeau de l'homme blanc". Bref la pensée raciale est le fruit du colonialisme, qui est un grand projet de la classe bourgeoise.

et tout ça revient constamment, constamment :

"l’éditorialiste Hélène Pilichowski qui déclarait sur LCI (vous vous souvenez de "ceux qui ne se déplacent qu'en taxi/ pour aller blablater sur LCI/ les gentil!" ? ce ne sont pas les "être inférieurs" qui sont pauvres et qui eux travaillent et produisent les biens et services dont les "supérieurs" empochent les profits tranquillement et sans avoir rien produit et qui veulent continuer comme ça , car ils sont "diplômés" - comprenez : de l'université ! - https://www.upr.fr/actualite/lhorreur-eugeniste-nazie-de-... ) sans sourciller « Est-ce qu’il faut passer par des morts ? Peut-être… », ce à quoi son interlocuteur, Alexandre Malafaye, répond avec un calme glaçant : « Faudra-t-il accepter de vivre avec des bavures, peut-être… »
On revient au XIXè siècle
comme quoi les bourgeois c'est vraiment de la merde !
Et dire que certains doutent encore que la lutte des classes est un phénomène constant, et que pour protéger leur position et leurs avantages ils sont prêts en cas de besoin à tout, cyniquement ou schizophréniquement (lisez Bégaudeau "Histoire de ta bêtise").

26/05/2023

la mort passée des autres ou celle à venir de nous-même - toujours ce lâche soulagement recherché à coup de sophismes et d'égoïsme

 Comment voulez-vous que j’ »accepte » ; ça c’est quelque chose que fait l’égoïsme humain quand  il est entouré, qu’il a d’autres êtres aimés, du bonheur, de la chaleur, etc, pour se raccrocher (et se droguer….), alors on finit par s’asseoir sur le cadavre des autres, secrètement soulagé de ne plus souffrir, en habillant ça de temps en temps d’une douce et confortable (le confort du bonheur et de l’amour qui vous reste) « tristesse », comme dans les pages d’André Comte-Sponville, se flatter, transformer, en une alchimie en fait nullement magique, l’horreur en douceur parce qu’en fait on a évacué la réalité, on l’a remplacée par une image, et cette douceur n’est rien d’autre que le confort nombrilique qui a hypocritement pris sa place. Mais quand, comme moi, on n’a rien, il n’y a pas de carburant pour l’égoïsme humain, et on ne peut pas comme ça s’asseoir négligemment sur le cadavre de quelqu’un en oubliant que c’est un cadavre.


Commentaires sur une page de Comte-Sponville

**

(je ne la reproduit pas, mais à quoi bon, c'est une page sur la mort des autres, avec le genre de discours et de sophismes qu'on a l'habitude d'entendre de nos jours sur ce sujet ! vous pouvez trouver ce genre de discours  partout .....):
Eh oui il parle bien ! mais cette musique douce et apaisée, aussi trompeuse, bien évidemment, que l’hébétude du drogué, est bien entendu de la même nature que les éléphants roses de celui-ci, et également que le trompeur et paresseux soulagement - provisoire ! – du lâche et du Collaborateur ; le tout « armé », pour avoir l’air de tenir debout, des habituels sophismes, sans aucun fondement dans la réalité (il suffit de réfléchir un petit peu) qui ont pour but de donner une apparence de justification théorique à l’égoïsme, et surtout à l’infinie faiblesse du cœur (et du corps) humain, qui n’a d’égale que sa frivolité, et surtout son inconscience, et qu’on a, de nos jours, érigé en nouvelle religion, en catéchisme établi, que se chargent de faire régner les nouveaux « calotins » !

* comme la France de Pétain
Notre société et son idéologie en vigueur ont envers la mort la même attitude que la France de Pétain envers les Nazis. Non seulement ils acquiescent de bon cœur aux volontés de l’oppresseur monstrueux, faisant de nécessité vertu, mais ils devancent ses désirs, même ils « en rajoutent » !

 

moi ça me dégoutte, cette façon qu'ils ont de lécher les bottes de la mort!

 


* Face à la mort la société (actuelle) est comme une armée stoïque en guerre : il faut remplir son devoir jusqu’au bout, il faut maintenir les apparences. L’air de rien, l’éthique ambiante est la même que celle des cadets du roi de Prusse ;


* « Elle a le sentiment d’avoir vraiment tout perdu maintenant qu’elle a perdu même son chagrin. » (Kénizé Mourad)

 

et les egoïstes absurdes veulent imposer leur déshumanisation à tout le monde en plus :

 

 

21/05/2023

comme dans "Rhinocéros" de Ionesco

18/8/2020 c’est incroyable ! On a l’impression de vivre un cauchemar.

c’est vrai que la nature aussi est un cauchemar, demandez aux oiseaux !

Mais on s’était habitué à vivre dans une société faite pour les humains, et une société humaine, un Etat de droit, où on avait des droits, qui étaient inscrits dans la citoyenneté, et on y croyait, et on étudiait en Droit Public en quoi ils consistaient, Et les autorités aussi y croyaient, et on était fiers de vivre dans le Monde Libre. Et on vivait dans un monde cultivé, où on apprenait le patrimoine culturel, et tout le savoir, et les gens le possédait. Et il y avait des magasins partout, des églises, des enfants, des mères, des gens qui se tenaient par la main, des cigarettes, des hirondelles, des cloches, des manifestations, des grèves, et on en avait le droit, c’était inscrit dans la Constitution, comme le secret de la correspondance, et la liberté d'expression, des restaurants, des cafés, des théatres, des hôtels, des trains, des services publics, tout était libre, civilisé, et sociable, à de rares exceptions près, un monde où on avait la possibilité de téléphoner à tous les services publics et commerciaux, et d’avoir un être humain qui vous réponde, où on n’avait pas peur d’adresser la parole à un policier, et où le mot « réforme » signifiait un changement vers un mieux, et non vers un pire, maintenant c’est devenu impensable. On a tout perdu tout ça les uns après les autres. Comme dans l’histoire de la grenouille qu’on cuit. Maintenant on est finis.

Et puis on votait, et on avait l’impression que ça avait une influence sur notre destin.

 

(interrogé sur le masque, le Pr. Toussaint, qui fut président des États généraux de la prévention organisés par le ministère de la santé en 2006, a rejoint l'analyse de Didier Raoult: "C'est du mimétisme social, [cf. "Rhinocéros" de Ionesco ! relisez cette pièce "prophétique" ! ]

(et David Icke dit (26/9/2020  sur Trafalgar Square) : "Le masque est là pour être un symbole de soumission .... c'est un exercice de déshumanisation mondiale de masse" ) on n’a absolument aucune démonstration du moindre intérêt scientifique, on est de plus en plus dans un monde de croyance, de moins en moins scientifique et de plus en plus irrationnel (comme dit un commentateur d'une vidéo de Florian Philippot : "Je l'ai remarqué aussi je n'ai jamais vu autant de psychopathes que aujourd'hui, ils sont en train de créer des générations entières de tarés, qui se posent plus de questions, ils obéissent sans réfléchir on a du soucis a se faire...")


Pour la rationalité contre l'irrationnel, pour le peuple contre le grand capital, pour la morale contre la criminalité (il faut appeler les choses par leur nom, comme à Nüremberg) écoutons le Pr Perronne (et Florian Philippot) https://ru-clip.net/video/ODISHwwsw9g/professeur-raoult-s...

VIVE RICHARD BOUTRY ! il est l'honneur de la France !

Vivent le Pr Perronne et le Dr Fouché !!

Vivent Olivier Probst et Florian Piana !!!

Vive Jean-Jacques Crèvecoeur et Fabrice Lalanne !!!!

Vive la Résistance Française ! Qui sera notre  De Gaulle  ? Philippot ? - en tous cas lisez "un si fragile vernis d'humanité" de Michel Terestchenko ! - et n'oubliez pas Giuseppe Belvedere !

rhino parmi les.jpg

A partager d'urgence. çà s'est passé mercredi 19/8/2020, et aucune chaine info n'en a parlé bien entendu, vu qu'aucun vrai journaliste ne travaille dedans. Nos forces de l'ordre n'ont plus rien à envier à la police chinoise https://ru-clip.net/video/Nb13F_EAdRc/vid%C3%A9o.html C'est le gouvernement de Vichy 2.0

et bien sûr que ceux qui ont comparé Macron à HITLER ont RAISON !!! c'est l'évidence même !!

 

(de toutes façons boycottez les supermarchés ! tous ! systématiquement ! lisez mon article là-dessus, qui paye commande, il y a des dizaines de raisons pour ça.)

 Vivons nous vraiment cette ruine politique, économique, sociale, culturelle "pour de vrai !" ? où s’agit-il d’un cauchemar ?! Pincez moi très fort, je veux absolument me réveiller

12/05/2023

ils ont PEUR ! pour faire quelque chose de concret il n'y a plus personne !

voilà le maître mot de la France d'aujourd'hui, les gens ONT PEUR, on les tient par la PEUR