15/12/2015
al mia filineto
Al mia filineto
Vi ja forpasis
kaj mi kun peno trapasis
la barieron de l'tempo.
Mi triste ploras,
ĉar via korpo...
sub blanka ŝtono
ripozas.
Aŭdas mi kiel la morto furoras,
kaj ekde nun mi tre solas
kaj sur la grunda tombejo
kie regas nur mistero
mi vin memoras
kaj per senlimaj larmetoj
mi malsekigas la teron
kie burĝonoj ekfloras.
Arquillos 24-10-14
29/11/2015
morto
Vladimir VYSOCKIJ: Li el batal’ ne revenis (trad. A. Averbuĥ, N. Lozgaĉev)
Kial ĉio ŝanĝiĝis? Ja same, en ver’,
la ĉielo en sor’ ekserenis,
samas akvo, arbaro, kaj samas aer’,
nur li el batal’ ne revenis.
Kiu pravis el ni? – Ne divenos mi nun,
En disputoj mi lin ne komprenis
Ni eksentis la mankon pro l’ misa fortun’:
kiam li el batal’ ne revenis.
Li maltrafe silentis kaj kantis sen ritm’,
ĉiam li sinaltrude min ĝenis,
li malhelpis dum dorm’, frue vekis li min,
tamen jen – el batal’ ne revenis.
Lasu trakti ni lin, tio estas neni’.
Estis du ni, mi tion komprenis.
Kvazaŭ vent’ lignofajron estingus ĉe mi,
kiam li el batal’ ne revenis.
La printemp’ bonaŭgure freŝigas per vent’,
mi erare apuda lin prenis:
„Donu fumi, amik’, - sed responde – silent’...
La amik’ el batal’ ne revenis.
La mortintoj ne lasos nin solaj en plag’,
la falintoj por ni – sentineloj…
La ĉielon reflektas arbar’ kiel lag’
bluaj arboj similas al veloj.
Loko en terkabano sufiĉis por ni,
kaj la tempo por ambaŭ ni penis…
Ĉio nun por mi sola, sed ŝajnas al mi,
ke mi mem el batal ne revenis.
Vladimir Vysockij: La birdo GAMAJUN Sverdlovsk, Sezonoj, 1989, paĝo 23-24.
kaj fek al iper merda nity merda comercstalina ejo
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17/11/2015
l'universel tombeau
Émile VERHAEREN (1855-1916)
Celui du rien
Je suis celui des pourritures grandioses
Qui s'en revient du pays mou des morts ;
Celui des Ouests noirs du sort
Qui te montre, là-bas, comme une apothéose,
Son île immense, où des guirlandes ,
De détritus et de viandes
Se suspendent,
Tandis, qu'entre les fleurs somptueuses des soirs,
S'ouvrent les grands yeux d'or de crapauds noirs.
Terrains tuméfiés et cavernes nocturnes,
Oh ! mes grottes bâillant l'ennui par les crevasses
Des fondrières et des morasses !
A mes arbres de lèpre, au bord des mares,
Sèchent ton coeur et tes manteaux baroques,
Vieux Lear ; et puis voici le noir Hamlet bizarre
Et les corbeaux qui font la cour à son cadavre ;
Voici René, le front fendu, les chairs transies,
Et les mains d'Ophélie, au bord des havres,
Sont ces deux fleurs blanches - moisies.
Et les meurtres me font des plans de pourriture,
Jusqu'au palais d'où s'imposent les dictatures
De mon pays de purulence et de sang d'or.
Sont là, les carcasses des empereurs nocturnes ;
Les Nérons fous et les Tibères taciturnes,
Gisant sur des terrasses de portor.
Leur crâne est chevelu de vers - et leur pensée
Qui déchira la Rome antique en incendies
Fermente encor, dans leur tête décomposée.
Des lémures tettent les pustules du ventre
Qui fut Vitellius - et maux et maladies
Crèvent, sur ces débris leurs poches de poisons.
Je suis celui du pays mou des morts...
Et puis voici ceux-là qui s'exaltaient en Dieu ;
Voici les coeurs brûlés de foi, ceux dont le feu
Etonnait les soleils, de sa lueur nouvelle :
Amours sanctifiés par l'extatique ardeur
" Rien pour soi-même et sur le monde, où s'échevèlent
La luxure, l'orgueil, l'avarice, l'horreur,
Tous les péchés, inaugurer, torrentiel
De sacrifice et de bonté suprême, un ciel !
Et les Flamels tombés des légendes gothiques,
Et les avares blancs qui se mangent les doigts,
Et les guerriers en or immobile, la croix
Escarbouclant d'ardeur leurs cuirasses mystiques,
Et leurs femmes dont les regards étaient si doux ;
Voici - sanguinolents et crus - ils sont là, tous.
Je suis celui des pourritures méphitiques,
Dans un jardin d'ombre et de soir,
Je cultive sur un espalier noir,
Les promesses et les espoirs.
La maladie ? elle est, ici, la vénéneuse
Et triomphale moissonneuse
Dont la faucille est un croissant de fièvre
Taillé dans l'Hécate des vieux Sabbats.
La fraîcheur de l'enfance et la santé des lèvres,
Les cris de joie et l'ingénu fracas
Des bonds fouettés de vent, parmi les plaines,
Je les flétris, férocement, sous mes haleines,
Et les voici, aux coins de mes quinconces
En tas jaunes, comme feuilles et ronces.
Je suis celui des pourritures souveraines.
Voici les assoiffés des vins de la beauté ;
Les affolés de l'unanime volupté
Qui fit naître Vénus de la mer toute entière ;
Voici leurs flancs, avec les trous de leur misère ;
Leurs yeux, avec du sang ; leurs mains, avec des ors ;
Leurs livides phallus tordus d'efforts
Brisés - et, par les mares de la plaine,
Les vieux caillots noyés de la semence humaine.
Voici celles dont l'affre était de se chercher
Autour de l'effroi roux de leur péché,
Celles qui se léchaient, ainsi que des lionnes -
Langues de pierre - et qui fuyaient pour revenir
Toujours pâles, vers leur implacable désir,
Fixe, là-bas, le soir, dans les yeux de la lune.
Tous et toutes - regarde - un à un, une à une,
Ils sont, en de la cendre et de l'horreur
Changés - et leur ruine est la splendeur
De mon domaine, au bord des mers phosphorescentes.
Je suis celui des pourritures incessantes.
Je suis celui des pourritures infinies ;
Vice ou vertu, vaillance ou peur, blasphème ou foi,
Dans mon pays de fiel et d'or, j'en suis la loi.
Et je t'apporte à toi ce multiple flambeau
Rêve, folie, ardeur, mensonge et ironie
Et mon rire devant l'universel tombeau.
01/11/2015
le rapport des vivants et .... de ceux qui ne le sont pas
« Lumumba » film avec musique de film , c'est pas ça qui le fera revenir à la vie ! les vivants aiment à se gargariser avec la mémoire des morts, tant qu'ils sont eux-mêmes en vie.
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19/10/2015
c'était un être vivant et un grand-père, que sont devenus ces petits enfants heureux ? le grand-père hélas on sait
*
*Kadhafi
rappel :
http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2015/04/27/bilan-du-desatre-lybien-5611049.html
Mouammar Kadhafi aurait rédigé un testament le 17 octobre, trois jours avant de mourir. Le dictateur l’aurait ensuite confié à un de ses assistants qui est parvenu à prendre la fuite. « Algérie-Focus.Com » l’a traduit.
« Au nom de Dieu le clément et miséricordieux
Ceci est mon testament, moi, Mouammar Bin Mohammed Bin Abdessalam Bin Humaïd Bin Aboumeniar Bin du Naïl Al Fohsi Al Kadhafi. Je témoigne qu’il n’y a de dieu qu’Allah et que Mohammed est son Messager et que je mourrais sur la doctrine des sunnites et d’El Djamaâ.
Mes volontés dernières sont :)
Que je ne sois pas lavé à ma mort et que je sois enterré selon le rite islamique et ses enseignements dans les vêtements que porterais à ma mort.
Que je sois enterré au cimetière de Sirte, à côté de ma famille et de ma tribu.
Que ma famille soit bien traitée surtout les femmes et les enfants.
Que le peuple libyen sauvegarde son identité, ses réalisations, son histoire et l’image de ses ancêtres et ses héros et qu’il ne soit pas attaqué dans les sacrifices de ses hommes libres.
Que continue la résistance à toute agression étrangère subie par la Jamahiriya, aujourd’hui, demain et pour toujours.
Que soient convaincus les hommes libres de la Jamahiriya que nous aurions pu monnayer, avec notre cause, une vie personnelle meilleure, stable et en sécurité. Nous avions eu tant de propositions, mais nous avons choisi d’être au front par devoir et honneur. Et même si nous ne gagnons pas aujourd’hui, nous allons offrir une leçon aux générations futures pour qu’elles puissent gagner, car le choix de la Nation est la bravoure et la vendre est une trahison que l’Histoire retiendra ainsi et pas autrement.
Que soit transmis mon salut à chaque membre de ma famille et aux fidèles de la Jamahiriya ainsi qu’aux fidèles de part le monde qui nous ont soutenu ne serait-ce qu’avec le cœur.
Que la paix soit sur vous, tous. »
Mouammar El-Kadhafi
Petit rappel du bilan de la guerre : La Lybie comptait avant 6 millions d'habitants, dont beaucoup d'immigrés venus d'Afrique. Pour les réalisations de Kadhafi, ses projets (le Dinar-or pour l'Afrique) et tous les avantages sociaux des lybiens, voir les bilans nombreux sur le net, par ailleurs la Lybie était le pays ayant le plus faible taux d'endettement public au monde, proche de zéro. l Selon les statistiques de la Croix-Rouge, pas les ministères lybiens, qui d'ailleurs n'existent plus ... , il y a eu 160.000 lybiens tués (en proportion c'est comme 1 million 6 pour la France, la guerre 14 !) Il n'y a plus que 2 millions d'habitants, de nombreux lybiens et tous les immigrés se sont enfuis. Le pays n'est plus qu'un chaos de bandes armées islamiques (alors que le régime de Kadhafi était laïque et avait libéré les femmes)
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17/10/2015
la vérité sur un crash plus qu'étrange (et opportun !)
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07/10/2015
mon chien colley
Eliott, tu es une pauvre petite bébête. Et le pire c’est que c’est vrai. Pauvre petit rond de chair vivante ; mystère de l’être, du destin, de la conscience, du temps, de la création ; pauvres petits ronds de chairs vivantes de par l’espace.
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25/09/2015
un des plus grand poètes du XIXè siècle: Louise Ackermann
Les vents vont disperser cette noble poussière Qui fut jadis un coeur
L'amour et la mort
I
Regardez-les passer, ces couples éphémères !
Dans les bras l’un de l’autre enlacés un moment,
Tous, avant de mêler à jamais leurs poussières,
Font le même serment :
Toujours ! Un mot hardi que les cieux qui vieillissent
Avec étonnement entendent prononcer,
Et qu’osent répéter des lèvres qui pâlissent
Et qui vont se glacer.
Vous qui vivez si peu, pourquoi cette promesse
Qu’un élan d’espérance arrache à votre coeur,
Vain défi qu’au néant vous jetez, dans l’ivresse
D’un instant de bonheur ?
Amants, autour de vous une voix inflexible
Crie à tout ce qui naît : “Aime et meurs ici-bas ! ”
La mort est implacable et le ciel insensible ;
Vous n’échapperez pas.
Eh bien ! puisqu’il le faut, sans trouble et sans murmure,
Forts de ce même amour dont vous vous enivrez
Et perdus dans le sein de l’immense Nature,
Aimez donc, et mourez !
II
Non, non, tout n’est pas dit, vers la beauté fragile
Quand un charme invincible emporte le désir,
Sous le feu d’un baiser quand notre pauvre argile
A frémi de plaisir.
Notre serment sacré part d’une âme immortelle ;
C’est elle qui s’émeut quand frissonne le corps ;
Nous entendons sa voix et le bruit de son aile
Jusque dans nos transports.
Nous le répétons donc, ce mot qui fait d’envie
Pâlir au firmament les astres radieux,
Ce mot qui joint les coeurs et devient, dès la vie,
Leur lien pour les cieux.
Dans le ravissement d’une éternelle étreinte
Ils passent entraînés, ces couples amoureux,
Et ne s’arrêtent pas pour jeter avec crainte
Un regard autour d’eux.
Ils demeurent sereins quand tout s’écroule et tombe ;
Leur espoir est leur joie et leur appui divin ;
Ils ne trébuchent point lorsque contre une tombe
Leur pied heurte en chemin.
Toi-même, quand tes bois abritent leur délire,
Quand tu couvres de fleurs et d’ombre leurs sentiers,
Nature, toi leur mère, aurais-tu ce sourire
S’ils mouraient tout entiers ?
Sous le voile léger de la beauté mortelle
Trouver l’âme qu’on cherche et qui pour nous éclôt,
Le temps de l’entrevoir, de s’écrier : ” C’est Elle ! ”
Et la perdre aussitôt,
Et la perdre à jamais ! Cette seule pensée
Change en spectre à nos yeux l’image de l’amour.
Quoi ! ces voeux infinis, cette ardeur insensée
Pour un être d’un jour !
Et toi, serais-tu donc à ce point sans entrailles,
Grand Dieu qui dois d’en haut tout entendre et tout voir,
Que tant d’adieux navrants et tant de funérailles
Ne puissent t’émouvoir,
Qu’à cette tombe obscure où tu nous fais descendre
Tu dises : ” Garde-les, leurs cris sont superflus.
Amèrement en vain l’on pleure sur leur cendre ;
Tu ne les rendras plus ! ”
Mais non ! Dieu qu’on dit bon, tu permets qu’on espère ;
Unir pour séparer, ce n’est point ton dessein.
Tout ce qui s’est aimé, fût-ce un jour, sur la terre,
Va s’aimer dans ton sein.
III
Eternité de l’homme, illusion ! chimère !
Mensonge de l’amour et de l’orgueil humain !
Il n’a point eu d’hier, ce fantôme éphémère,
Il lui faut un demain !
Pour cet éclair de vie et pour cette étincelle
Qui brûle une minute en vos coeurs étonnés,
Vous oubliez soudain la fange maternelle
Et vos destins bornés.
Vous échapperiez donc, ô rêveurs téméraires
Seuls au Pouvoir fatal qui détruit en créant ?
Quittez un tel espoir ; tous les limons sont frères
En face du néant.
Vous dites à la Nuit qui passe dans ses voiles :
” J’aime, et j’espère voir expirer tes flambeaux. ”
La Nuit ne répond rien, mais demain ses étoiles
Luiront sur vos tombeaux.
Vous croyez que l’amour dont l’âpre feu vous presse
A réservé pour vous sa flamme et ses rayons ;
La fleur que vous brisez soupire avec ivresse :
“Nous aussi nous aimons !”
Heureux, vous aspirez la grande âme invisible
Qui remplit tout, les bois, les champs de ses ardeurs ;
La Nature sourit, mais elle est insensible :
Que lui font vos bonheurs ?
Elle n’a qu’un désir, la marâtre immortelle,
C’est d’enfanter toujours, sans fin, sans trêve, encor.
Mère avide, elle a pris l’éternité pour elle,
Et vous laisse la mort.
Toute sa prévoyance est pour ce qui va naître ;
Le reste est confondu dans un suprême oubli.
Vous, vous avez aimé, vous pouvez disparaître :
Son voeu s’est accompli.
Quand un souffle d’amour traverse vos poitrines,
Sur des flots de bonheur vous tenant suspendus,
Aux pieds de la Beauté lorsque des mains divines
Vous jettent éperdus ;
Quand, pressant sur ce coeur qui va bientôt s’éteindre
Un autre objet souffrant, forme vaine ici-bas,
Il vous semble, mortels, que vous allez étreindre
L’Infini dans vos bras ;
Ces délires sacrés, ces désirs sans mesure
Déchaînés dans vos flancs comme d’ardents essaims,
Ces transports, c’est déjà l’Humanité future
Qui s’agite en vos seins.
Elle se dissoudra, cette argile légère
Qu’ont émue un instant la joie et la douleur ;
Les vents vont disperser cette noble poussière
Qui fut jadis un coeur.
Mais d’autres coeurs naîtront qui renoueront la trame
De vos espoirs brisés, de vos amours éteints,
Perpétuant vos pleurs, vos rêves, votre flamme,
Dans les âges lointains.
Tous les êtres, formant une chaîne éternelle,
Se passent, en courant, le flambeau de l’amour.
Chacun rapidement prend la torche immortelle
Et la rend à son tour.
Aveuglés par l’éclat de sa lumière errante,
Vous jurez, dans la nuit où le sort vous plongea,
De la tenir toujours : à votre main mourante
Elle échappe déjà.
Du moins vous aurez vu luire un éclair sublime ;
Il aura sillonné votre vie un moment ;
En tombant vous pourrez emporter dans l’abîme
Votre éblouissement.
Et quand il régnerait au fond du ciel paisible
Un être sans pitié qui contemplât souffrir,
Si son oeil éternel considère, impassible,
Le naître et le mourir,
Sur le bord de la tombe, et sous ce regard même,
Qu’un mouvement d’amour soit encor votre adieu !
Oui, faites voir combien l’homme est grand lorsqu’il aime,
Et pardonnez à Dieu !
Louise Ackermann Poésies Philosophiques
"La Nuit ne répond rien, mais demain ses étoiles
Luiront sur vos tombeaux."
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19/09/2015
l'horreur qu'est la vie
Maja vespero.
Floras floroj kaj arboj
Mielodoro.
En la aero
Promes' de amoro
Dolĉa odoro.
Dolĉa odoro.
Kiu pensus nun pri mort'?
Belas la mondo.
Jen ĉe la vojorando
Mortanta kuŝas kato.
Erzsebet Tuboly
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21/08/2015
au détour d'un poème de Wisława Szymborska une question me taraude
la knabeto emis meti la kapeton sur la genuoj de onjo
kie estas la genuoj ?
Kie estas la knabeto ?
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