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18/10/2014

vi foriris iam

Turmento, malbona turmento,
akompanas min,
turmento, malbona turmento …
Vi foriris iam,
mi ne scias …
kaj vi lasis min
kun ploro,
amo mia …
Turmento, malbona turmento,
vundas vi la animon mian.
Centoj da folioj fluge,
ĉirkaŭiras mian senton,
sekaj, kadukaj, sed vivaj
ŝajnas ili kara mia.
Turmento, malbona turmento,
min mortigas.



Angel Arquillos Lopez



07/08/2014

vi estas en profunda aĝo

Vi estas en profunda aĝo,

ĉar vi nur plendas

pri l'homoj junaj

kaj viaj faltoj sur la vizaĝo.

Vi estas en profunda aĝo,

ĉar vi suferas

pro viaj kruroj

kaj kurboformo de via dorso

kaj viaj paŝoj

kaj viaj vortoj.

Vi estas en profunda aĝo,

kaj via vojo

jam ne plu longas,

ĉar via celo alproksimiĝas

kaj per la fingroj

vi preskaŭ tuŝas

la finan revon,

kiu nomiĝas

glora ĉielo.

 

(Angel Arquillos 15-3-2014)

 

14/07/2014

un jour il y a plus de 50 ans

 

Je me souviens du jour où, j'étais enfant, nous étions à B*******, m'est venu tout la coup la pensée que maman un jour mourrai, je fus alors pris d'une telle panique que je me suis précipité dans le couloir où elle était en train de wassinguer et lui ai sauté au cou, la serrant très fort et la couvrant de baisers.

29/05/2014

comme c'est bucolique !

"Bucolique", c’est un adjectif qui existe, uniquement dans le cerveau d’un homme, à un instant donné, et en aucune manière dans les choses.
Et sa faiblesse, sa médiocrité (de cet homme) le fait disparaître (l'adjectif), sans même qu’il ait besoin de mourir pour l’éternité; bucolique ça n’existe pas.

Pareil pour tout le reste.

 

26/05/2014

un rideau transparent, mais si lourd que vous ne pouvez le lever

"On n’a pas su ce que c’est que la désolation du cœur, quand on n’est point demeuré seul à errer dans les lieux naguère habités d’une personne qui avait agréé votre vie : on la cherche et on ne la trouve plus ; elle vous parle, vous sourit, vous accompagne ; tout ce qu’elle a porté ou touché reproduit son image ; il n’y a entre elle et vous qu’un rideau transparent, mais si lourd que vous ne pouvez le lever. Le souvenir du premier ami qui vous a laissé sur la route est cruel ; car, si vos jours se sont prolongés, vous avez nécessairement fait d’autres pertes : ces morts qui se sont suivies se rattachent à la première, et vous pleurez à la fois dans une seule personne toutes celles que vous avez successivement perdues."

(Chateaubriand - Mémoires d'outre-tombe)

 

 

 

"pour exprimer nos affections récentes, nous ne pouvons employer que des mots déjà usés par nous dans nos anciens attachements. Il est cependant des paroles qui ne devraient servir qu'une fois : on les profane en les répétant."

18/04/2014

Kuloj flugas kaj la korvoj disait le poète chinois - 1989

(le poète chinois en question est Li Guangtian (1906-1968) en "Dum vojaĝo" traduit par Saint-Jules Zee)

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 - fin août 1989

(départ, alors supposé définitif de Denise) c’est dans ces circonstances qu’on redevient conscient (lucide) de ce qu’on a qu’une vie, et que celle-ci est condamnée par la mort et qu’on est en sursis, et quand tout sera refermé sur vous qu’il n’y aura plus de souvenir ni rien.
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- Dans sa pièce « Vogue la galère » excellente et importante , par ailleurs) Marcel Aymé fait dire :

La mort d’un homme n’a que l’importance que celle que ceux qui restent lui accorde » pensée qui me fait penser au « réalisme » raisonnable » et « positif » ( !) des gens, type Mme S*, et hélas type D*, l’inconscience qui permet d’éjecter, avec des tas de belles paroles pour couvrir, avec une mentalité de croque-mort. C’est fou ce que ça cadre avec, ça explique tous les propos que débitent ces gens, et les lieux-communs, et que ce n’est dommage que …. Pour ceux qui restent (incroyable !) et qu’il faut éjecter n’importe qui au nom de – etc

 

- Le monde des bonnes femmes est un monde mort et fermé
Quelle vie ! écrasée par les maux de têtes, travaux, corvées, manque d’argent, de temps, esprit réduit
Je voudrais redevenir enfant, je voudrais redevenir poète, je voudrais redevenir être-dans-le-monde. Où est ma vie ?

 

-         « Et mon cœur me dira : fais de moi quelque chose

Que je sente si je suis toujours ton cœur. »
                                           (Jules Supervielle)

 

- 28/1989 Les tableaux de Claude Lorrain et ce qu’ils ont dans le ventre est plus important que tout le fonctionnement de ma petite vie. Et je vis à côté de tout. La vie comme la conçoit D*, comme je la vis en tout cas par contre donne l’impression d’être comme un prisonnier dans sa cellule à perpétuité, ou un poisson rouge dans un bocal. Ne voir que son propre auto-fonctionnement est sans intérêt et débilitant, aliénant, on n’a plus goût à rien, réduit à l’état de zombie.

……..



s

ans date : Ah, nom de dieu ! Pourquoi il n'y a pas de Dieu ! Merde ! Il ne reste que les philosophes athées pour me réconforter, histoire au moins de se sentir entouré, et d'entendre dire la vérité.

Sans date :
Mon lit ! Mon seul ami (illisible) mon seul réconfort.

- Le soir à Lens où j'ai regardé le ciel de gel limpide où brille la lune : de ce fait ça va un petit peu mieux; de toutes façons le bonheur humain n'a jamais de fondement plus sérieux ni moins dérisoire.

11/04/2014

on croyait qu'on était né

On s’croyait vivant quand on était petit. Mais c’était pas vrai. On n’est pas venu au monde.
 Et d’abord il n’y a pas de monde.
Il n’y a, il n’y a jamais eu que la mort, la mort éternelle.



Les vivants après tout ne sont que des morts eux aussi, ce n’est qu’une question de régularisation.

Non seulement Haydn n’a jamais existé, mais il ne sait même pas qu’il n’a jamais existé…

22/03/2014

ça ne sert à rien de faire des enfants, ils meurent

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cliquer ici dans ce monde stalinien de merde :

http://u1.ipernity.com/43/20/73/32972073.5905df3f.jpg

« - Je le sais. Je sais tout. Sa mère se tut un moment avant de reprendre : - Qu’est-ce que tu sais, Jim ? - Que ça ne sert à rien de faire des hommes. Ils meurent. Il avait dit cela d’une voix douce et calme, presque triste. - Savoir ça, ajouta-t-il, c’est tout savoir. » (Ray Bradbury)

26/02/2014

agonie


4/1/2008 Jacqueline est en agonie tous les jours, pour reprendre une formule célèbre de Blaise Pascal. Il n’y a qu’à entendre toutes les ambulances.

22/02/2014

pas ce soir - mais un jour si quand-même

Un chanson de Brigitte Fontaine :

Voisin, frangin, pareil
Décide pour moi
Le menu d'aujourd'hui
Borde-moi bien
Lèche mes larmes
En riant

{Refrain:}
Car ce n'est
Pas ce soir
Que nous mourrons
Pas ce soir
Que nous serons
Séparés

Pas ce soir
Que je t'oublierai
Et que mon cœur
Restera
Vide et froid
Que la raison
Grimacera

Sa danse hideuse
Et géométrique
Sur les champs labourés
Empêche-moi d'aller vers toi
Puisque, tu le vois bien,
Je suis attachée

{au Refrain}

Garde-moi
Même si je suis méchante
Même si je ne t'aime pas
Je t'aime comme je peux
L'amour, c'est ça
Ce n'est pas
Un bloc de marbre

Dressé devant la mer
Ce n'est pas
La Marseillaise
Ni le Chant du départ
C'est moi avec toi
Je t'aime comme je suis
Je suis là
Regarde-moi

{au Refrain}

bon, cette vidéo-ci va-t-elle accepter d'être visible ? très bonne question n'est-ce pas ?

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