Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/07/2015

racisme social et conditionnement des esprits - c'est que qui est devenu la clé des blocages et des crises contemporaines

Lutte des classes et cinéma – Diktacratie

et on pourrait ajouter encore d'autres exemples à leur liste
par exemple dans "représentation dégradante des travailleurs" ça a commencé, on a ri et on n'a pas vu le truc, dans "la vie est un long fleuve tranquille", où la famille riche est simplement ridicule, mais la famille pauvre est immorale et odieuse ! et plein d'autres films et BD à partir de cette époque (les bidochons, Dupont-Lajoie, etc). Après les bourgeois du Monde qualifient de "populiste" tout ce qui est mal, et vous mettent dans la tête que pour être moral et "de gauche" il faut appartenir à l' "élite" bourgeoise, universitaire, friquée (donc les exploiteurs ....), tout ce que le peuple peut voter est donc forcément mal, y compris en 2005, le tour est joué !

 

Dans Le mépris du peuple, d’une plume acérée, Jack Dion égratigne les "élites", portant une responsabilité écrasante dans ce qui est devenu la clé des blocages et des crises contemporaines : la mise à l’écart délibérée des catégories populaires et le ressentiment pesant qui en découle. "L’oligarchie" a joué les apprentis sorciers. Depuis plus de trente ans, un groupe étroit et transnational de décideurs (quelques milliers dans le monde) oriente les politiques publiques et privées, édicte le juste et le faux, le légitime et l’illégitime, le dicible et l’indicible. Tout ce qui s’écarte de la norme (lois des marchés, consensus de Washington, règle d’or…) est renvoyé au registre de l’irrationnel, de l’obsolète et, de plus en plus, du "populisme" quand ce n’est pas du "totalitarisme". Le résultat est un marasme politique sans précédent.

Un délitement contemporain

Six chapitres instruisent le procès, en forme de commandements : l’épuration politique tu subiras, la secte du marché tu aduleras, les oligarques du CAC tu adoreras, la souveraineté tu abdiqueras, les mauvais électeurs tu condamneras, la France tu maudiras. L’argumentaire est impitoyable et bien informé. On retiendra au passage quelques propos succulents, de DSK (« Du groupe le plus défavorisé, on ne peut malheureusement pas toujours attendre une participation sereine à une démocratie parlementaire ») ou de François Hollande cité par la journaliste Cécile Amar à propos de Florange (« Perdre les ouvriers, ce n’est pas grave »).

Le mérite du livre de Jack Dion est de nous montrer que le délitement contemporain n’est pas le résultat de quelque fatalité que ce soit, mais le fruit de plusieurs logiques entremêlées : l’imposition d’une doxa ultralibérale planétaire qui a déstructuré peu à peu les mécanismes correcteurs de l’État-providence; le glissement vers la droite du parti majoritaire de la gauche, de Vive la crise ! (1984) à la "macronite" actuelle en passant par la "République du centre" (1988) [1].

Pourquoi l’esprit de rupture s’est-il affaibli ?

Ainsi, dans la somme des béances qui s’ouvrent devant nous, Jack Dion voit à juste titre l’effet des choix voulus par les "décideurs", par ceux qui détiennent les leviers de la richesse et du pouvoir ("l’oligarchie"). Mais à bien des égards, la mise à l’écart des catégories populaires est un principe fondateur des sociétés d’exploitation et de domination. Or cette mise à l’écart structurelle a été historiquement plus ou moins forte. S’il faut s’interroger, c’est donc à la fois sur les stratégies des dominants et sur ce qui, dans l’espace des dominés, a limité la capacité de résistance ou a stimulé l’esprit de résignation.

10/07/2015

problème philosophique y a-t-il des valeurs universelles et objectives ou non ?

beaucoup ont planché sur ce sujet, tel André Comte-Sponville dans "Valeur et Vérité, Etudes cyniques".

En 1943 un philosophe et romancier britannique C.S. Lewis s'était non seulement penché sur le problème, mais prédit l'évolution idéologique, sociale et politique que connait actuellement le monde sous nos yeux (et en fait ça a des liens très nets - Marx ! on ne peut échapper à la méthode d'analyse marxiste, elle est un outil incontournable - avec les intérêts de classe et les plans de certains milieux, et de certaines forces économiques et politiques)

(j'y ai ajouté qq commentaires perso en vert) 

Contre l’abolition de l’homme
(De la bataille contre le Système, épisode VI)

14/11/2014 Certains livres vous tombent dessus comme un météore dont l’impact n’est que lumière. C’est ainsi qu’au détour d’un échange avec un éditeur Suisse installé à Paris, j’ai entendu parler pour la première fois de «L’abolition de l’homme», un bouquin fulgurant, d’une actualité sidérante, pourtant écrit en 1943 durant la Seconde guerre mondiale par l’auteur irlandais C.S. Lewis (1). L’écrivain y démontre que le rejet de toute morale universelle, le subjectivisme absolu de notre modernité en somme, a conduit notre civilisation à remplacer l’éducation des individus par leur «conditionnement» à des valeurs détachées du réel et qui, à terme, conduisent à la «capitulation de la Nature humaine» au profit d’une élite de surmorts (2). L’occasion idéale d’un épisode VI donc, à notre série «De la bataille contre le Système» (3)

De Orwell à Huxley

Dans son roman «1984», Orwell avait imaginé un Etat totalitaire s’imposant par la violence, la surveillance, la manipulation de la langue et le contrôle des médias. (c'est exactement ce à quoi on assiste actuellement ?) Dans son «Meilleur des mondes» (4), Huxley avait quant à lui eu l’intuition que le totalitarisme auquel aboutirait fatalement le capitalisme dans sa version ultime serait un totalitarisme dans lequel, ivres de consommation et gavés de divertissements (5), les esclaves auraient «l’amour de leur servitude».
Aujourd’hui, nous constatons que la réalité qui s’impose peu à peu se situe exactement entre les deux: surveillance, Novlangue et contrôle des médias pour tous ; «amour de la servitude» pour ceux que le Système a correctement formatés et, lorsque la situation l’exige (et elle l’exigera toujours davantage à mesure qu’il deviendra impossible de satisfaire aux désirs des masses), violence et répression pour les récalcitrants (id.)

Dans l’intime du processus de déshumanisation

L’immense mérite de C.S. Lewis est de nous conduire dans l’intime de ce processus de formatage, de déshumanisation qui permet au Système d’inculquer in fine aux esclaves «l’amour de leur servitude».
Son postulat est clair. C’est le rejet par le Système de toute morale universelle, le dénigrement des valeurs traditionnelles et le subjectivisme qui en découle qui permettent, grâce à une éducation pervertie, de détacher l’homme de son humanité en le transformant en un «produit fabriqué».
Pour Lewis en effet, toutes les grandes civilisations et religions se recoupent sur les principes moraux essentiels, attestant de «l’objectivité des valeurs». (quand on constate des variations, celles-ci peuvent généralement s'expliquer, par exemple par les intérêts de classe différents, et les intérêts de sexe sont en fait comme l'a montré Engels issus d'intérêts de classe, ou par des conditionnements historiques ponctuels, mais qui ne remettent pas fondamentalement en question le respect d'invariants.)
Cet ordre moral objectif, cette loi naturelle, forme ainsi un socle commun permettant à chacun de s’épanouir en harmonie avec la vérité du monde et de la condition humaine. Certaines attitudes sont ainsi réellement justes, d’autres réellement fausses, c’est-à-dire «conformes à la réalité de ce qu’est l’univers et de ce que nous sommes».

La juste valeur
Contrairement à ce que préconise l’éducation moderne où le concept même de «jugement de valeur» est devenu péjoratif, où tout n’est que subjectivité, il rappelle que le jugement de valeur n’a rien de subjectif justement, mais s’appuie sur des vérités reconnues, identifiées comme telles par l’ensemble des civilisations et religions.

Les choses sont ainsi objectivement belles ou laides, bonnes ou mauvaises, et on peut les apprécier à leur juste valeur car elles en ont une; ou les haïr dans une juste proportion au regard de ce qu’elles ont d’objectivement haïssable. A l’appui de sa thèse, il cite notamment Aristote: «Le but de l’éducation est d’apprendre à aimer et à haïr ce qu’il convient d’aimer et de haïr» ; puis Platon: «Le jeune homme bien élevé blâme et hait le laid avec un juste dégoût, et loue avec délice la beauté en l’accueillant dans son âme et en s’en nourrissant pour devenir un homme au cœur doux».
Ainsi, les émotions ou sentiments ne sont peut-être pas logiques, mais ils sont «soit raisonnables ou déraisonnables», en fonction de leur adéquation à la juste valeur des choses sur lesquels ils portent. Pour Lewis, «la tête gouverne les entrailles par l’intermédiaire du cœur, qui est le siège d’émotions organisées en sentiments stables par des habitudes bien entraînées».

En résumé : «Le cœur ne peut prendre la place de la tête, mais il doit lui obéir (…). Ne pas être résolu sur les fondements ultimes, soit de la raison théorique soit de la raison pratique, est [dès lors] bêtise pure

Un nouveau catéchisme perverti

Pour Lewis, ce condensé de croyances fondamentales, cette loi naturelle reconnue par toutes les civilisations et religions – et qui permet d’organiser les émotions en «sentiments stables» – est logiquement «la seule source de tous les jugements de valeur».
Il estime ainsi que l’homme de peut pas davantage «créer» de nouvelles valeurs qu’il ne peut «créer de nouvelles couleurs». «Il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais de jugement de valeur radicalement nouveau dans l’histoire de l’humanité.»
Dès lors, la prétention de notre modernité à rejeter les valeurs traditionnelles pour leur en substituer de nouvelles est une formidable supercherie. Supercherie commandée au demeurant par une minorité d’individus encagée dans une idéologie.
Pour Lewis, ces prétendues «nouvelles valeurs» ne sont en effet que des fragments de la morale universelle «arrachés arbitrairement de leur contexte global et démesurément gonflés jusqu’à la folie dans leur isolement».
Et c’est exactement de cela qu’il s’agit lorsque notre Système hypertrophie par exemple le principe d’égalité entre homme et femme jusqu’à vouloir les confondre au point, comme le prophétisait Nietzsche, «qu’il leur deviendra impossible de s’aimer»;
c’est exactement de cela qu’il s’agit lorsque notre Système hypertrophie le principe de liberté au point d’imposer partout laideur et vulgarité ;
c’est exactement de cela qu’il s’agit lorsque notre Système hypertrophie le principe de tolérance et prétend faire de la déviance la norme, voire de la norme la déviance ;
c’est exactement de cela qu’il s’agit lorsque notre Système hypertrophie enfin sa vertu autoproclamée tout en en faisant un instrument de guerre pour convertir la planète à sa nouvelle morale dégénérée.

De l’éducation à la propagande
Bien sûr, souligne Lewis, la morale universelle admet un développement de l’intérieur, car c’est de l’intérieur que vient la seule autorité pour la faire évoluer. Donc par ceux qui en ont une connaissance profonde, qui en sont pénétrés, et non pas par quelques philosophes-amateurs, militants encagés dans leur idéologie et leur temps. C’est la différence entre «transformer de l’intérieur et modifier depuis l’extérieur, la différence entre l’organique et le chirurgical».

Aujourd’hui, le dénigrement des valeurs traditionnelles et le subjectivisme totalitaire ont donc permis l’instauration d’un nouveau catéchisme, d’une nouvelle morale qui se veut à portée universelle alors qu’elle est construite sur des «valeurs» amputées, perverties, tronquées ou «amplifiées jusqu’à la folie dans leur isolement», des valeurs qui ont pour point commun toutefois de servir l’idéologie nihiliste du Système et du Marché, au seul profit de l’élite qui les gouvernent.
Il faut donc, insiste Lewis, «reconnaître une validité absolue aux truismes fondamentaux de la raison pratique». Car seule la morale universelle fournit à l’action humaine «une loi commune qui peut à la fois englober les gouvernants et les gouvernés», qui «permet à l’autorité de ne pas être tyrannie, à l’obéissance de ne pas être esclavage
Or si l’ancienne éducation, fondée sur les valeurs traditionnelles, était «une sorte de propagation où des hommes transmettaient la force de leur humanité aux hommes, résume Lewis, la nouvelle n’est que propagande. Là où l’ancienne éducation initiait, la nouvelle conditionne

Soumettre la nature, puis l’homme

Cette volonté de s’émanciper des contraintes morales de la nature humaine n’est qu’une suite logique à notre prétendue domination sur la Nature.
Puisque nous nous sommes rendus maîtres de notre environnement, pensent les faux-prophètes du Système, nous pouvons nous débarrasser de toute morale universelle, de toute loi naturelle bref, de toutes les scories des dieux que nous avons brûlés pour inventer notre propre religion, reformater une humanité selon nos seuls désirs, nos seuls instincts, mais dans le respect des lois du Marché bien entendu. ! (ce qui d'ailleurs montre bien et confirme l'origine de classe de cette idéologie !)
Sur cette idée de domination de l’homme sur la Nature, Lewis apporte un démenti cinglant. «Le pouvoir de l’homme sur la nature, dit-il, n’est que le pouvoir de certains hommes sur d’autres». Le pouvoir de générations qui, par leurs choix, limitent le pouvoir des suivantes. «Tout nouveau pouvoir conquis par l’homme est un pouvoir sur l’homme. Chaque progrès le rend à la fois plus fort et plus faible, puisque chaque progrès s’impose à l’homme, conditionne son avenir et limite ses choix(cf Jacques Ellul)
«L’étape ultime sera atteinte lorsque l’homme, par l’eugénisme, le conditionnement prénatal et une éducation et une propagande fondée sur une psychologie parfaitement appliquée, sera parvenu à exercer un contrôle total sur lui-même. La nature humaine sera la dernière composante de la Nature à capituler devant l’homme

L’hyper-pouvoir contre l’humanité

Bien sûr, de tous temps, on a essayé de faire capituler la Nature humaine pour façonner un nouvel homme. Mais sans jamais y parvenir.
Sauf que, prophétise Lewis dès 1943, «les façonneurs des humains de l’ère nouvelle seront dotés des pouvoirs d’un Etat omni-compétent et armés de techniques scientifiques irrésistibles. Nous serons enfin face à une race de conditionneurs qui pourront réellement façonner toute postérité dans le moule qui leur convient.»
Inutile de dire que cette phrase peut-être réécrite désormais au présent. Dans le premier épisode de «La bataille contre le Système» (6), nous avons détaillé l’hyperpuissance dont disposent aujourd’hui les nouveaux maîtres du monde, et le caractère effectivement «irrésistibles» des techniques de conditionnement dont ils disposent.
Et à la question de savoir si ces «conditionneurs» sont intrinsèquement mauvais, Lewis apporte une réponse vertigineuse : «Pour eux, le bon et le mauvais sont vides de sens, puisque c’est d’eux que doit dépendre le sens de ces mots. (…) Je ne crois pas que ces hommes soient mauvais, je crois plutôt que ce ne sont pas du tout des hommes (dans l’ancienne acception du mot). En d’autres mots, ce sont des gens qui ont sacrifié leur part d’humanité au sens traditionnel du terme pour se consacrer à la tâche de décider ce que l’humanité doit signifier à l’avenir.»
En reniant la morale universelle, la loi naturelle, souligne Lewis, «ils ont sauté dans le vide».
Quant aux esclaves dont le formatage aura réussi, Lewis estime qu’il ne s’agit pas nécessairement de gens malheureux, mais de gens qui ont «perdu toute humanité: ce sont des produits fabriqués».
Et de prononcer sa sentence finale : «La conquête finale de l’homme s’avère être l’abolition de l’homme».

Conclusion

Reconnaître comme intangible la loi naturelle et la morale universelle partagées par les civilisations et les religions depuis des temps immémoriaux; reconnaître qu’elles sont le fondement unique de jugements de valeur objectifs : voilà qui vous place immédiatement, selon le nouveau catéchisme, dans la catégorie des obscurantistes.
Mais on pourrait toujours rétorquer qu’il ne s’agit finalement là que d’un jugement de valeur, sans valeur donc. Petite pirouette qui permet au passage de souligner la bêtise d’une nouvelle philosophie dont le principe fondateur porte en lui l’évidence de son impossibilité.
Au final, ce livre de C.S. Lewis est un monument d’intelligence et d’intuition haute, qui nous dit beaucoup de l’idéologie nihiliste du Système et de sa mécanique intime.
Le constat est là : l’éducation moderne et la propagande diffusée par des médias sous contrôle ne visent en rien à éveiller les hommes et à les élever, mais au contraire à créer dans leur cœur et leur esprit un brouillard insensé qui permet à l’élite des surmorts du Système de les réduire en esclavage. (sous couvert de devoirs "citoyens" c'est à dire en fait  d'obéissance aux normes édictés par le pouvoir ! )
Reste donc à savoir si une révolte est possible face à un formatage de l’humanité opéré avec une telle puissance. La crainte est en effet très forte que, comme la grenouille plongée dans un bain porté lentement à ébullition ne s’aperçoit de rien et fini bouillie sans le savoir, les hommes s’habituent, d’une génération à l’autre, à vivre sans autres valeurs que celle de leur Moi surdimensionné, sans autres valeurs que celle de leur désirs et de leur plaisirs confondus, dans l’amour de leur servitude.
«On ne regarde plus les arbres comme les dryades et on n’en voit plus la beauté dès l’instant où on les débite en planches, explique Lewis. Le premier à le faire à sans doute ressentit cruellement ce qu’il en coûtait.» (cf. une chanson de Brassens : http://miiraslimake.hautetfort.com/apps/search/?s=Brassens ) Mais ensuite?
Le regard glacé que nous force à poser sur les choses le nouveau catéchisme du Système est celui du scientifique formaté qui s’interdit tout jugement de valeur sur l’objet observé, en nie toute valeur objective et, ainsi, le prive d’une partie de sa réalité, peut-être même la plus importante.
Avec son nouveau catéchisme, le Système nous éduque désormais à réduire notre vision du monde à quelque chose de totalement subjectif et, ce faisant, il nous impose d’en nier la valeur au sens traditionnel du terme, d’en nier la part divine en somme.
C’est la vision que portent sur le monde les surmorts qui prétendent façonner l’homme nouveau: un monde sans dieu, sans humanité, sans valeur et sans âme, un monde déjà mort, comme eux.
Un regard glacé et glaçant qu’à terme, ils nous invitent à poser sur nous-mêmes.
A bon entendeur comme on dit…

Publié sur entrefilets le 14 novembre 2014

1 C.S Lewis

2 Nous avons emprunté le terme de «surmorts» à l’écrivain et poète suisse Maurice Chappaz qui, dans une lettre de 1968 écrivait : «J’ai localisé le pouvoir réel, brutal dans l’économie et vu les velléités, les complicités, les mensonges, le blanc qui devient noir dans les partis politiques, tous les partis. Et le social a comporté pour moi un élément de dégoût que tu ne peux imaginer: le nazisme. Le commercial totalitaire le resuce en lui: cette tuerie d’arbres, de phoques, cet empoisonnement de l’air, des eaux, ces massacres divers et cette propagande, cette réclame pour l’englobant industriel, le «progrès» carrément détachés de l’humain. Les vrais parasites modernes ne sont pas les clochards, les beatniks, mais justement les activistes de la construction inutile, du gaspillage des sources et des ressources, spéculateurs, menteurs en tous produits et appétits. Nous connaissons aussi ces volontés de puissance à l’œil parfois très intelligent de surmorts, qui délèguent aux fonctions publiques les bureaucrates, des types, des espèces de chauves graisseux moins costaux qu’eux-mêmes. Les surmorts ont besoin d’otages, de médiocres qui limitent toujours un pays aux affaires

3 Tous les épisodes de La bataille contre le Système

4 Une interview de Aldous Leonard Huxley

5 Voir aussi le concept de «Tittytainment»

6 De la bataille contre le Système, épidose I

(Les épisodes précédents de «La bataille contre le Système»

 

04/07/2015

Italie : La chasse aux « Zingari », un nettoyage ethnique

http://www.celestissima.org/italie-la-chasse-aux-«-zingar...

Des fillettes souriantes qui offrent des fleurs aux policiers venus chasser leur groupe de Sintis, Zingari (tziganes) italiens, du campement qu’il occupait depuis des années dans le quartier Testaccio de Rome. Les caravanes étaient agrémentées de terrasses fleuries. Les adultes travaillaient. Les enfants allaient à l’école. Tout se passait bien avec les autres habitants de la zone, ils se connaissaient depuis si longtemps qu’ils avaient appris à s’apprécier mutuellement . La vie était plaisante.

Un nouveau campement, entre décharge publique et bretelle d’autoroute. Pas d’électricité, un robinet rouillé, pas d’ombre. 120 personnes dont 20 enfants.
Deux  mois plus tard, un autre camp, encore plus isolé, encore plus triste, aride, sale, infesté de mouches.
L’école est loin. Sur les visages des fillettes les sourires, comme les fleurs se sont fanés.

Un nouveau camp. Puis un autre. Et la perpétuelle  lancinante incertitude du lendemain. Qui ronge, affaiblit,  tarit les rires et les forces.

Et partout où on les oblige à aller, la même odieuse spirale : les lamentations des « braves citoyens » leurs pétitions, leurs insultes, leurs menaces :
« Al rogo gli Zingari! » (Au bûcher les tziganes)

Menaces bien trop réelles pour être ignorées. En Mai 2008, des camps de Rroms ont été incendiés. Des représailles, à la suite de la bizarre histoire d’un bébé qu’une jeune fille rrom aurait voulu voler.
Le vent a emporté les cendres. Sur le terrain, on a bâti un centre commercial et des immeubles élégants.

Puis arrivent les fascistes et il faut à nouveau accrocher à la voiture la caravane brinquebalante.

Retour forcé au nomadisme.

A un groupe de Rroms l’administration italienne a construit un camp, au milieu de nulle part, enfin non, pas tout à fait, à côté d’un tas d’ordures. De fragiles baraques, entassées les unes contre les autres. 30 m2 par famille. Quelques sanitaires communs.
Un läger, entouré de grillage.

En Lombardie lors d’un congrès de la Lega Nord, un gros homme rouge vomit sa haine des Zingari : « Je veux éliminer tous les enfants zingari qui vont voler les vieillards !» » « Moi, j’ai détruit deux camps ! »
Et la foule galvanisée applaudit à tout rompre.
« Un bel rogo ! » (un beau bûcher).

Nous deux, atterrés, blottis l’un contre l’autre sur le canapé. Envie de vomir devant ces images que diffuse Rai 3.
« Presadiretta» de Riccardo Iacona et Francesca Barzini . La meilleure émission de la chaine, remarquable, courageuse, qui dénonce l’innommable.
Qui questionne les « braves citoyens ».
«- Pourquoi voulez-vous les chassez ?
–    On veut pas d’étrangers!
–    Ils sont Italiens !
–    Alors ils ont qu’à travailler, on veut pas payer pour eux. Ils sont sales, ils crachent par les fenêtres, les enfants ne vont pas à l’école, d’ailleurs on n’en veut pas dans nos écoles. »
Mur de haine et d’incompréhension.

Puis l’équipe nous emmène en Espagne. 700 000 gitans y vivent, cinq fois plus qu’en Italie où ils ne représentent que 0,25% de la population.
Parfaitement intégrés, les gitans espagnols. Parfaitement, c’est-à-dire qu’ils font entièrement partie de la société mais n’ont perdu ni leurs coutumes, ni leur langue, ni leur culture, officiellement reconnus par le gouvernement.
La tête haute, la guitare et les jupons les jours de fête.
Les enfants qui font des études.
L’un deux est député au parlement européen. Les images du gros homme de la Lega Nord le choque. Il ne comprend pas.
Il explique que, bien sûr, les gitans peuvent faire entièrement partie de la société. Qu’il suffit de les aider. En Espagne, en 10 ans, grâce au 65 millions d’euros versé par la communauté européenne, tous les problèmes ont été résolus.

En Italie aussi sont arrivés des fonds destinés à aider les Zingari. Dilapidés. Utilisés pour construire des lägers tellement éloignés des villes que l’argent a filé en transport scolaire.
Compliqué en plus car les écoles n’acceptent pas plus de quatre enfants Sintis ou Rroms par établissement.
Des heures d’autobus. Les derniers déposés arrivent chaque matin en classe avec deux heures de retard. A peine ouvert le cartable, il faut repartir.
Alors ils n’y vont plus.
Les familles sombrent dans la pauvreté. Les enfants vont voler.
Les pétitions reprennent.
Et les menaces, terrifiantes :
« Al rogo gli Zingari ! ».
Un cercle infernal, monstrueux.

 

et autre racisme, dernier régime d'apartheid après la disparition de l'Afrique du Sud http://www.bdsfrance.org/

03/07/2015

L’UE est un système de domination et d’aliénation une entreprise de dressage des peuples comme des animaux de trait à bien entraver et rentabiliser pour leurs propriétaires

http://www.humanite.fr/blogs/faudra-t-il-ressortir-le-chant-des-partisans-579356

la Grèce :

enquête chez les grecs partisans du oui, qui sont-ils ?

Référendum en Grèce: Le camp du « oui » entre peur et rancœur - 20minutes.fr
"quartiers cossus" "propriétaire d'un restaurant, eh eh ! bien sûr on voit le genre.
Et quand on voit la photo des manifestants en faveur du oui, ils ont la même allure qu'avaient  les manifestants anti-chavistes au Vénézuela

Pour l’économiste Stavros Mavroudeas, le vote de dimanche a mis en lumière une division de classes sociales, opposant d’un côté la jeunesse dorée et les Grecs aisés, « qui n’ont pas ou peu morflé pendant la crise », et de l’autre « ceux qui n’ont plus rien à perdre » (chômeurs, retraités, groupes sociaux défavorisés). Ces derniers « n’ont rien à craindre d’une sortie de la zone euro »,

et ils sont idéologiquement européistes, et "collabos" (comme en 40 en France ! souvenons-nous des vidéos de FA)

http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-l...
réussir à mater la bête, lui remettre le harnais, encore plus lourd, toujours plus lourd jusqu'à ce qu'elle crève, ça on s'en fout, on l'enverra à l'équarisseur, pouvoir refermer et solidement ressouder au fer rouge le collier de l'esclave nègre, qu'il vienne ramper aux pieds de ses maîtres en acceptant d'user ses dernières forces à travailler encore plus dur pour une pitance encore plus réduite et-  surtout! -  qu'il rapporte toujours plus à ses maîtres, ils ont la mentalité des propriétaires d'esclaves du temps passé.

(et après la Grèce ce sera le tour des autres bien sûr, c'est la logique et le but)

 

 

Pour lire la déclaration adoptée à Athènes le 28 juin, cliquez ci-dessous :
http://www.m-pep.org/Declaration-d-Athenes-contre-l-Union...

Dans tous les pays de l’UE et spécialement ceux qui font partie de l’euro zone, des politiques antipopulaires perverses sont poursuivies impitoyablement par l’UE et les gouvernements qui en sont membres : des coupes massives dans les dépenses sociales et les salaires, augmentation des impôts pour les travailleurs et diminution pour les riches, des subventions sans vergogne à de grandes entreprises supposées créer des emplois qui ne se matérialise jamais ou de courte-durée, des privatisations et des démantèlements de services publics et de la sécurité sociale. Il en résulte une augmentation exponentielle de la pauvreté, de l’inégalité sociale, du chômage de masse et l’absence de la sécurité d’emploi.

Cette situation trouve son origine dans la nature même de l’UE et de la monnaie unique, comme résumé le plus récemment dans le Traité de Lisbonne. Ce dernier est basé sur tous les dogmes néolibéraux qui ont déjà démontré leur impact négatif sur les intérêts des classes populaires et des classes moyennes. Dans l’euro zone, le déséquilibre entre les pays a empiré. L’euro est une arme de destruction massive dirigée contre l’emploi. La monnaie unique est seulement utilisée pour protéger le rendement sur l’investissement des capitalistes en maintenant un haut niveau de chômage permanent et volontaire. L’introduction des pratiques de la « Gouvernance économique européenne » entraîne une condition de souveraineté limitée et des formes disciplinaires agressives de supervision économique, comme l’a montré le rôle de la Troïka (UE-FMI-BCE)  en Grèce (où elle a poussé à des réformes néolibérales perverses et une redistribution de masse de revenus vers le capital). De plus, la politique de l’UE et l’arrangement monétaire et institutionnel de l’euro zone rendent la crise actuelle même plus aigue et perpétue un cercle de récession pervers – l’austérité – le chômage.

L’essence véritable de cette construction européenne est basée sur les valeurs et les intérêts des classes dirigeantes occidentales : européanisme, atlanticisme, le capitalisme et l’autoritarisme. Un tel système ne peut pas changer de nature ; il ne peut pas s’améliorer de l’intérieur. Il doit être démantelé  afin de construire quelque chose de radicalement nouveau. L’UE est en effet le système le plus sophistiqué au monde fondée sur une tentative de construire une civilisation basée sur les forces du marché. L’UE est un système de domination et d’aliénation horrible dont les peuples doivent s’émanciper eux-mêmes.

L’UE et le processus d’intégration européen est intrinsèquement non-démocratique. En réduisant drastiquement la souveraineté populaire au niveau de l’état-nation et en transférant le pouvoir aux mécanismes non élus de l’UE, elle mine la capacité des gens à s’organiser, à lutter, à résister et à transformer la société. Détruire la souveraineté populaire est la garantie pour les classes dominantes qu’il n’y a moyen de revenir sur « les réformes » néolibérales. Ceci va de pair avec la tentative de garantir la domination des entreprises capitalistes au niveau global, poursuivie par des organisations supranationales (l’OMC, le FMI, la Banque mondiale, l’OTAN, l’UE, l’OCDE). Ceci peut expliquer le caractère de plus en plus autoritaire de l’UE et son soutien à des régimes semi-fascistes comme celui de Kiev.  

Actuellement, la politique néolibérale de l’UE adopte même une forme plus agressive. En jeu ici n’est pas la crise dans la périphérie européenne mais la préparation de nouvelles attaques dévastatrices contre les classes dominées contre les pays au cœur de l’Europe. Une nouvelle vague d’austérité, des coupes dans les dépenses sociales, des privatisations, des démantèlements des gains historiques du mouvement des travailleurs est en route. La nécessité de résister est plus nécessaire que jamais.

Au départ de cette situation la plus grande partie de la gauche non sociale-démocrate en Europe ne conteste pas l’UE. Le résultat est un « européanisme de gauche » qui refuse de lutter contre les racines du problème, notamment le cadre économique, monétaire institutionnel de l’intégration européenne, son néolibéralisme enraciné, son caractère non-démocratique. Des appels pour « une autre Europe » avec une BCE « généreuse » et des « solutions européennes pour la dette » sont simplement prendre ses rêves pour la réalité, pas des réponses politiques. Cette incapacité d’organiser une contestation à l’UE, laisse ouvert un espace politique à « l’Euroscepticisme » raciste, réactionnaire, pro-business, chauviniste, un ersatz de partis d’extrême-droite et néofascistes.

Sortir de la zone euro et de l’UE ne sera pas des actes de nationalisme ou de chauvinisme économique. Ce seront des actes d’internationalisme et de solidarité populaire, parce qu’ils conduiront à un démantèlement d’un processus d’intégration agressif capitaliste et impérialiste.

 

Pour ces raisons, il est de la plus grande urgence d’organiser une Coordination paneuropéenne  d’organisations politiques de gauche, d’organisations populaires et de mouvements sociaux qui lutte contre l’UE et l’euro zone, afin de coordonner leur travail et rouvrir collectivement les débats sur la rupture nécessaire avec l’intégration européenne. La sortie de l’euro et de l’UE doivent de nouveau être la pierre angulaire de l’aile gauche et de la politique radicale, le point de départ d’un nouvel avenir progressiste, démocratique et socialiste pour les classes de travailleurs et les peuples d’Europe.

 

Pour toutes ces raisons un comité organisateur (MARS Grèce, le Comité « Euroexit », Autriche, la Coordinamento nationale sinistra contro l’euro’ Italie, M'PEP France, Initiative .e.V. Duisburg Allemagne), prend l’initiative d’appeler à ce Forum de gauche paneuropéen et des organisations politiques et sociales de masse qui discuteront le problème en cours et établir cette Coordination. La rencontre se tient en Grèce comme un signe de solidarité envers la lutte continue du peuple grec contre la politique d’austérité et les réformes de l’UE.

Ces six dernières années, la Grèce est passée par un désastre social sans précédent. L’étendue de la crise grecque a été le résultat direct de l’architecture financière, monétaire, institutionnelle de l’euro zone et de l’UE. Les propositions de « sortir d’affaire » de l’UE, le FMI et de la BCE ont signifié une austérité extrême et des réformes néolibérales accompagnés d’un manque de respect total pour une procédure démocratique et une souveraineté populaire. C’est une preuve de plus de la nature profondément réactionnaire et non-démocratique de l’UE et du projet « d’intégration  européenne » en général. La colère et le mécontentement contre l’austérité ont porté au pouvoir le nouveau SYRIZA-ANELL. Malgré le fait que son programme, tel qu’il est exprimé dans le dit programme de Thessalonique, soit modéré et contradictoire, le nouveau gouvernement a été placé sous une pression énorme pour capituler et accepter une humiliante continuation de la politique d’austérité. Il est clair que dans le cadre de  l’euro zone, il est impossible pour tout gouvernement de sortir de l’austérité et du programme néolibéral. C’est pourquoi une stratégie de sortie est plus nécessaire que jamais. Le forum anti-UE coïncidera avec la date limite imposée par l’UE et le FMI pour de nouvelles propositions d’austérité qui vont accroitre la politique catastrophique actuelle contrairement à la volonté du peuple grec de mettre fin à l’austérité.

**

C'est criminel et ils le savent, c'est dans leur interêt :

 **il faut choisir : les travailleurs ou les financiers. Le peuple ou les oligarques. L'Union "Européenne" a été faite par et pour les financiers, ils ont choisi eux !

 

(…)

rappel de notre histoire récente :

 

=== APRÈS LE ROYAUME-UNI, L'AUTRICHE ===
261 159 citoyens autrichiens (soit 4,12% de l'électorat du pays) ont signé une PÉTITION APPELANT À LA SORTIE DE L'UNION EUROPÉENNE. Le parlement de Vienne est donc désormais contraint par la Constitution autrichienne de décider si cette pétition justifie ou non l'organisation d'un référendum.
----------------------------------------------------
Cette information très importante - dont j'avais déjà parlé au futur il y a quelques mois - vient d'être révélée par Russia Today :
http://francais.rt.com/…/3890-autriche-signatures-pour-so...
.
Elle est passée sous silence par les principaux médias français.
.
Elle confirme à la fois le degré d'anticipation et de prescience de l'UPR - qui propose précisément aux Français, depuis déjà 8 ans, de sortir de l'UE -, et le degré de nécrose de la prétendue « construction européenne ».
.
Quiconque a un tant soit peu le sens de l'Histoire et celui des grandes évolutions politiques et idéologiques ne peut désormais plus avoir de doute : la prétendue « belle idée européenne » est moribonde.
.
Dans l'Europe de 2015, le dogme des « lendemains qui chantent » de la « construction européenne » est devenu aussi risible que l'était devenu le dogme des « lendemains qui chantent » de la « construction du socialisme » dans les pays du Pacte de Varsovie en 1985.
.
Quant au caractère « inéluctable et irréversible » de l'UE et de l'euro, il est aussi crédible que l'était le caractère « inéluctable et irréversible » de l'URSS et du rouble soviétique.
.
En réalité, la prétendue « construction européenne » apparaît chaque semaine un peu plus crûment aux peuples d'Europe comme un simple outil d'asservissement aux États-Unis d'Amérique et à l'OTAN, et comme la pseudo-justification d'un pouvoir tyrannique aux mains d'une oligarchie capitaliste euro-atlantiste en perdition.
.
Alors que le débat de fond s'ouvre enfin, un peu partout à travers l'Europe, sur cette prison des peuples qu'est l'UE, il n'y aura bientôt plus qu'en France que ce débat, approfondi et serein, sera encore interdit ou diabolisé dans les grands médias nationaux.
.
Il ne s'agit bien entendu que d'un combat d'arrière-garde : la précision, la justesse et l'irréfutabilité des analyses de l'UPR ont déjà fait leur chemin dans de nombreux cénacles, y compris dans la haute administration, dans le monde des affaires, et dans de nombreuses salles de rédaction de télévision, de radio ou de journaux.
.
Les grands médias nationaux français ne pourront plus encore très longtemps taire l'existence de l'UPR et museler l'inéluctable résurgence de la liberté et de la vérité dont notre mouvement est le fer de lance depuis 8 ans.
.
François Asselineau
2 juillet 2015

01/07/2015

proposition de loi à la Douma : affichage obligatoire des entrepprises ayant collaboré avec les nazis

Le député de la Douma, Alexéi Zhuravliov, a proposé d’identifier les produits des entreprises qui ont collaboré avec les nazis en Allemagne, le journal russe Izvestia a rapporté lundi.

« Pour que notre histoire ne soit pas  déformée, il est nécessaire que la jeune génération se souvienne et sache ce qui s’est passé au cours du XXe siècle, et que dans la Russie d’aujourd’hui il y a des sociétés qui, à l’époque, ont travaillé activement pour le troisième Reich, produisant des substances toxiques qui ont empoisonné notre peuple, et ont  fabriqué des armes et des avions », a déclaré Zhuravliov, au journal.
Selon le projet de loi, il est proposé de créer une législation sur « l’affichage des produits des entreprises commerciales étrangères ayant des contacts d’affaires avec le parti socialiste National de l’Allemagne ou le parti fasciste de l’Italie ».

Selon les amendements, les productions de ces entreprises doivent indiquer qu’ils avaient eu une relation avec les nazis et comprendre des informations sur le caractère criminel de ces activités, a dit le journal.

En particulier , lors de la publicité  à la radio de ces producteurs,  le passé de la société doit comprendre une annonce de pas moins de trois secondes.
Dans les publicités à la télévision, cette information ne devra pas être en deça de cinq secondes et occuper pas moins de 7 % de la surface de l’image,a  rapporté Izvestia.
« Dans d’autres types d’annonces, cette information devrait occuper au moins 10 % de la surface de la publicité, » .

lhttp://www.themoscowtimes.com/news/article/russian-lawma...

 Pas mal comme initiative ! non seulement c'est de bonne guerre face aux menées des amerloques et leurs larbins européistes, mais il est tout à fait souhaitable que les gens, le public, prenne conscience de toutes les entreprises capitalistes qui ont collaboré avec le nazisme, en général ils ne le savent pas, et ça déforme très fort la vision qu'ils ont du monde et de l'histoire.

23/06/2015

en fait il s'agit d'une guerre civile mondiale

et les afghans pro-russes et pro-communistes, vous savez, ceux qui ont été battus par les afghans pro USA ! (on voit le résultat que ça a donné ! ...) viennent maintenant se battre à côté des russes menacés de génocide dans leur pays ouvrier du Donbass :

*

EN FAIT C'EST UNE GUERRE CIVILE MONDIALE, comme 40-45

appel aux français par les descendants de leurs frêres d'armes de 40-45

 

 

*Xavier Moreau : "des choses dont seul le FMI est capable" (le FMI le garde-chiourne cynique et immoral du grand capital) si vous arrivez à ouvrir ce lien et à faire fonctionner cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=vPbLLoqp8vk

18/06/2015

déclaration officielle des militaires tchécoslovaques en retraite

Après l'Italie, l'Espagne, le Portugal, la Roumanie... voilà maintenant la Tchéquie et la Slovaquie qui se déclarent contre la guerre mondiale que veulent les américains et leurs vassaux, les dirigeants européens.

LISEZ BIEN LE MESSAGE SUIVANT:

"Nous, les militaires tchécoslovaques de réserve, rejetons unanimement toute participation dans des batailles qui sont des actes géopolitiques d’agression par l’élite globaliste par le biais de l’OTAN et le soutien de nos gouvernements.

Nous avons juré de défendre notre patrie des républiques tchèque et slovaque. Nous avons juré de protéger la liberté et l’indépendance de nos nations fières et indépendantes pour lesquelles nos ancêtres ont donné leurs vies dans des guerres mondiales.

Nous sommes guidés par ce serment dans une initiative civile de gérer une situation de crise. La liberté et l’indépendance sont mises en danger depuis longtemps par un système de réprésentation pseudo-démocratique, où un représentant élu n’a aucune obligation de faire avancer les intérêts des électeurs et citoyens et en pratique, les lois ne représentent que les intérêts personnels des législateurs, les intérêts des partis politiques et des groupes d’intérêts économiques. Notre patrie est sous la pression des élites mondialistes et des groupes d’intérêts économiques, qui éliminent le pouvoir du peuple, des citoyens, au travers du système de démocratie représentative.

Notre constitution qui a été délibérément faussée et notre charte des droits et des libertés sont en train d’être perverties et les lois constitutionnelles violées par les législateurs eux-mêmes.

Le pouvoir législatif est en train d’être privatisée, le pouvoir exécutif est en train d’être politisé et le pouvoir judiciaire corrompu par les groupes de pression (lobbies) qui font voter des lois et font monter la pression sur nos gouvernements.

Les résultats de tout ceci sont un déficit public inremboursable, une désindustrialisation, la privatisation des propriétés de la république et des budgets frauduleux, une dépendance alimentaire et énergétique, la privatisation des ressources naturelles ainsi que des fonds de retraites et de santé des citoyens. Notre pays a été divisé illégalement, pillé, endetté, les gens réduits en esclavage et leurs familles liquidées par le génocide de la repossession, l’infrastructure nationale a été transférée aux mains des entreprises occidentales. Un chaos destructeur et le désespoir dominent le sentiment de la communauté.

Pour cette raison, nous les soldats de réserve tchécoslovaques reconnaissons le serment que nous avons fait au sein de l’armée et ensemble, nous avons eu une vision concernant la défense de nos nations. Nous rejetons de manière inéquivoque le fait de combattre dans les rangs de l’OTAN contre la Fédération de Russie et autres nations slaves et nous avons par là-même l’intention de nous dresser fermement contre toute liquidation plus avancée de notre démocratie au moyen de la pression civique organisée. Nous nous unissons dans une situation de crise et en utilisant nos techniques et capacités militaires et civiles acquises, nous avons la ferme intention de créer un mouvement de pression civique suffisamment fort et organisé pour la période de temps qui sera nécessaire pour mettre en place nos buts patriotiques.

Nous prêtons serment d’allégence à nos patries respectives des républiques tchèque et slovaque.

Nous, militaires de réserve tchécoslovaques, mèneront ce serment à bien !"



16/06/2015

NWO vu des USA

http://etpourquoidonc.hautetfort.com/archive/2015/02/11/l...

19/02/2015             Lettre de votre ami NWO

VOTRE RÉSISTANCE EST INUTILE

Lorsque l’un d’entre vous cherche à nous résister, nous avons les moyens de le tourner en dérision, comme nous l’avons fait avec votre mouvement des milices (en France ils ont fairt pareil avec les gilets jaunes). Nous avons été trop heureux d’utiliser ce mouvement pour montrer au monde combien toute résistance était vaine. Ils ont l’air si bête, ces miliciens, quand ils défilent en rond avec leurs fusils comme s’ils faisaient le poids face à notre armée !... Regardez ce que nous avons fait près de Waco1. Le maigre arsenal des Davidiens leur a-t-il été d’un quelconque secours ?

1/Widipédia : Le siège de Waco est une tragédie qui s'est déroulée du 28 février au 19 avril 1993 dans la résidence du groupe religieux des «Davidiens», près de la ville de Waco, au Texas, États-Unis. 82 personnes dont 21 enfants et le chef du groupe, David Koresh, périrent, principalement dans l'incendie qui mit un terme aux 51 jours du siège conduit par les forces de police. L'affaire est considérée comme un des événements les plus catastrophiques de l'histoire américaine moderne, comme l'action la plus meurtrière du gouvernement.

 Nous vous avons généreusement imposés, et nous avons employé le produit de ces impôts à fabriquer des armes si perfectionnées que vous seriez bien en peine de nous tenir tête. Votre propre argent a servi à forger les chaînes dont nous vous chargeons, car nous avons la maîtrise de tout l’argent. Certains d’entre vous pensent pouvoir s’affranchir en achetant du terrain dans le pays et en cultivant un jardin. Permettez-moi de vous rappeler que vous nous payez toujours la redevance foncière ; bien sûr, vous pouvez l’appeler taxe foncière si vous voulez, mais elle n’en finit pas moins dans nos poches. Vous le savez bien : quoi que vous fassiez, vous avez besoin d’argent. Si vous ne nous réglez pas la redevance foncière, nous saisirons votre terrain et le vendrons à quelqu’un qui nous la paiera. Croyez-vous que nous ne le puissions pas ? Et avec le produit de votre redevance foncière, nous financerons l’endoctrinement de vos enfants dans les écoles publiques que nous avons construites. Nous voulons, en effet, qu’ils grandissent et se forment dans l’esprit du système conforme à nos vœux. Vos enfants apprendront ce que nous voulons qu’ils apprennent, quand nous voudrons qu’ils l’apprennent, et vous paierez cet enseignement avec votre redevance foncière. Ces crédits servent à financer aussi d’autres projets que nous avons en tête, et nos contractants sont grassement payés pour leur travail. Vous pouvez bien douter que nous soyons propriétaires de vos enfants ou que nous exercions un tel contrôle, mais vous découvrirez pourtant que c’est vrai. Nous pouvons proclamer que vous abusez de vos enfants quand vous leur donnez la fessée et, par conséquent, vous les retirer. S’ils ne se rendent pas à l’école pour y subir notre endoctrinement, nous pourrons vous accuser de négligence à leur égard, grâce à quoi il nous sera loisible aussi de vous les retirer. Vos enfants ne sont pas à vous. Ils sont à nous.Vous devez les faire vacciner, vous devez les conduire dans nos hôpitaux si nous le décrétons, faute de quoi nous vous les retirerons également. Vous le savez, et nous le savons.

Grâce à nos dispositifs électroniques, nous pouvons voir où vous êtes, ce que vous achetez et combien vous devez dépenser pour ces achats. D’où croyez-vous que nous tirions nos statistiques financières mensuelles ? Grâce à l’Internet et à d’autres sources, nous pouvons même savoir ce que vous pensez et ce que vous dites. Vos idées ne nous importent pas particulièrement pourvu que vous fassiez ce que nous voulons. Elles sont absurdes, de toutes façons. Mais si vous pensez que d’autres les suivent, et si nous avons le sentiment que vous pourriez être dangereux pour notre programme, nous avons les moyens de nous occuper de vous. Pour vous prendre au piège, nous disposons d’un vaste coffret de farces et attrapes. Nous pouvons vous traîner devant les tribunaux de telle sorte que vous n’en sortirez plus jamais. Nous pouvons facilement pomper tous vos biens sous un prétexte ou un autre. Nous pouvons compter sur d’inépuisables crédits pour rémunérer nos avocats, puisque c’est avec vos impôts que nous réglons leurs honoraires. Vous ne possédez évidemment pas de telles sommes, vous autres. Nous savons diviser pour régner. N’avons-nous pas fait trébucher des dirigeants de pays étrangers avec nos intrigues ? Pensez-vous que votre minuscule personne soit un adversaire à notre taille ?

VOS ORGANISATIONS SONT INUTILES

2Wikipédia : La NRA (National Rifle Association) est une association américain à but non lucratif, qui fait du lobbying en faveur des armes à feu et qui défend une interprétation non restrictive du deuxième amendement de la Constitution des États-Unis. 3NdT: Ce qui peut se traduire par «Nouveaux Agresseurs Extrémistes».

Si nous apprenons que vous possédez de l’or, nous vous le confisquerons purement et simplement et nous vous ferons jeter en prison pour infraction à la loi. Une fois emprisonnés, vous serez tenus de travailler dans l’un de nos ateliers pénitentiaires. Ces derniers temps, nous avons présenté les camps de travail pénitentiaires d’une manière telle que personne ne semble s’opposer à ce principe. Nous racontons aux citoyens que les meurtriers doivent financer eux-mêmes leur détention, mais nul n’a l’air de se rendre compte que nous avons le pouvoir d’y enfermer aussi des cultivateurs de tomates. Car nous pouvons promulguer des lois interdisant les potagers, puis décréter – en invoquant une raison scientifique quelconque – qu’il vous est interdit d’acheter des denrées alimentaires ailleurs qu’auprès de nos propres sources. Par conséquent, quelqu’un qui vous verrait en train de planter des tomates ne manquerait pas de nous le signaler, et vous seriez envoyé dans une de nos plantations pour y travailler à notre profit. O stupides nationalistes ! Vous n’avez aucune porte de sortie, parce que nous avons planifié votre capture longtemps avant que vous ne naissiez. Depuis des générations, vos professeurs et vos prêtres travaillent pour nous en formatant vos pensées. Vous n’avez absolument aucun moyen d’échapper à notre influence, si ce n’est par le suicide. Allez-y : suicidez-vous. Cela ne fera que nous aider à régler le problème du surpeuplement. (ça ou le vaccin ! de toutes les façons les parents à qui la DDASS aura enlevé les enfants parce qu'ils ne voulaient pas leur faire faire le salut "Heil Hitler !" pardon !! porter la slip sur le visage en bon covidistes soumis et déshumanisés, comme ils vont se suicider de douleur ça en fera autant de moins !) Vous ne pouvez ni nous nuire, ni nous débusquer, ni même imaginer nos projets. Je ne vous jette ces quelques miettes que pour vous décider à obéir et à suivre nos ordres si vous avez une once de bon sens.

VOTRE ESPRIT EST SOUS CONTRÔLE

C’est nous qui gérons Hollywood. Des films comme Terminator et Armageddon, entre autres nombreuses productions, n’ont été tournés que pour vous amener à penser selon nos directives. Il vous a été inoculé le goût pervers de la violence pour que lorsqu’on vous enverra tuer le «méchant» désigné à votre vindicte, vous y alliez sans un murmure. Nous avons installé partout des jeux d’arcade violents pour préparer vos jeunes esprits à l’art du combat. Nous vous avons amenés à considérer nos armées et notre police comme étant les éternels «bons», obtenant ainsi votre soumission à des choses qui étaient impensables il y a quelques décennies seulement. Nos émissions sont astucieusement conçues pour que vous vous soumettiez au Nouvel Ordre Mondial avec plus de facilité, et même pour que vous lui apportiez votre appui. Star Trek et d’autres productions de ce genre vous ont simplement appris à obéir aux ordres des nouveaux dirigeants internationaux. Pauvres débiles ! Vous pensiez qu’on vous divertissait, alors même qu’on vous éduquait. Irai-je jusqu’à employer les expressions «lavage de cerveau» ou «contrôle des esprits» ? A propos, avez-vous vu le nouvel épisode de Star Wars ? Quel chef-d’œuvre de manipulation mentale ! Les humains y confèrent avec des bêtes indéfinissables de toutes formes et de toutes tailles, et ils le font en anglais. Je me demande bien où ces bêtes de l’espace ont pu apprendre l’anglais... Oh, combien est faible l’esprit du citoyen lambda ! Il ne se rend jamais compte qu’il se fait promener dans des contes de fées.... Nous avons mis des publicités pour Star Wars presque partout où vous passez. Vous les verrez chez Wal-Mart, chez K-Mart, chez Taco Bellet et dans tous nos autres établissements de grande distribution. Ce film véhicule un message que nous voulons que vous reteniez... Ou peut-être vaudrait-il mieux dire qu’il y a dans les épisodes 4 à 6 des choses que nous ne voudrions pas que vous reteniez. Mais dans l’un et l’autre cas, l’opération nous aura apporté ce que nous en attendions. Bien entendu, pour que vous ne soyez pas sur vos gardes, nous avons engagé vos élus – qui sont nos employés – à faire mine de corriger cette violence hollywoodienne de mauvais aloi. Ainsi le Président Clinton critique-t-il actuellement la violence des films d’Hollywood. Cela ne résoudra pas le problème, mais fera croire aux gens que l’on s’y attaque. Le sexe et la violence sont de loin les meilleurs moyens dont nous disposions pour bétonner notre avantage. Comme chacun détesterait renoncer aux joies du sexe et de la violence, nous mettons ces derniers à portée de main. Ainsi occupons-nous les esprits pour qu’ils ne s’intéressent pas trop aux questions vraiment importantes, dont le traitement relève de notre monopole. Le Président Clinton nous a beaucoup aidés à cela. Nous connaissions son caractère avant de le propulser à la Maison Blanche. Le montrer ensuite tel qu’il est nous a beaucoup aidés à abaisser les critères moraux de la jeunesse, ce qui est un avantage pour nous. Encore plus agréables à nos yeux furent les vains efforts de ceux qui pensaient pouvoir le faire partir contre notre volonté. Il nous est utile là où il est, et personne ne l’en retirera tant que nous ne serons pas disposés à le voir s’en aller. Vous voudrez bien m’excuser si je donne l’impression de me moquer de vos croyances, mais elles sont plutôt dépassées. N’avez-vous pas d’yeux pour voir que vos vaines libertés et vos professions de vertu pontifiantes sont sans valeur pour nous ? Vous ne pouvez faire que ce que nous vous permettons de faire. Nous ne retirons quelqu’un de la Maison Blanche que lorsque nous y sommes disposés, et le personnage que nous mettons à sa place y reste jusqu’à ce que cela nous arrange de lui en substituer un autre. En temps utile, nous vous présentons notre poulain, et vous votez comme nous le souhaitons. Si nous vous accordons cet inutile droit de vote, c’est pour que vous ayez l’illusion d’avoir pris part à l’élection de votre Président. Nous nous servons des nations dans notre intérêt exclusif. Chacun sait qu’elles doivent se soumettre à nous ou périr. Toutefois, nous nous sommes heureusement heurtés à quelques résistants, tels Saddam Hussein et Slobodan Milosevic, qui nous ont bien aidés à montrer aux dirigeants du monde ce que nous leur ferons s’ils ne se soumettent pas. Il n’y a que de la gloire à se caler sur nos objectifs et à faire ce que nous disons. Si on ne le fait pas, le résultat ne peut être que tragique, et je souhaite sincèrement qu’une telle fin vous soit épargnée. Mais, là encore, si vous deviez la subir, cela n’aurait aucune conséquence pour nous, si ce n’est l’heureux résultat de contribuer à l’atténuation du surpeuplement.

VOTRE RÉVOLTE CONTRE NOTRE DOMINATION EST STUPIDE

Certains d’entre vous ont pensé pouvoir nous arrêter en posant parfois une bombe dans un de nos avortoirs ou un bâtiment officiel. Sombres crétins ! Comment cela pourrait-il nous atteindre ? Cela ne fait que nous fournir un argument supplémentaire pour instituer plus de contrôles et imposer davantage de servitudes à la population. Lorsque vous vous rebellez et que vous faites péter une bombe quelque part, nous adorons cela. En effet, vous nous fournissez ainsi une raison d’élaborer de nouvelles lois contre tout ce qui pourrait vous aider à secouer notre joug. Si personne ne faisait sauter quelque chose de temps à autre, nous ne trouverions aucun prétexte pour placer toujours plus de clôtures autour de vous. Ne voyez-vous donc pas combien il vous est impossible de nous résister ? Plus vous vous tortillez, plus nous serrons le garrot. Notre royaume, c’est celui de l’argent. Excusez-moi, mais je dois ajouter que nous gouvernons aussi le royaume du non-argent. Sans doute décelez-vous quelque humour dans cet aveu. Nous vous donnons un morceau de papier ou des numéros sur un écran d’ordinateur, et nous appelons ça de l’argent. Or, cet «argent» n’est gagé sur rien, n’est garanti par rien, si ce n’est ce que nous voulons bien en dire. Nous le créons ex nihilo, nous l’imprimons, nous le prêtons, nous lui attribuons sa valeur, nous la lui retirons. Tout ce qui est en rapport avec l’argent est entre nos mains. Songez-y un peu : que pouvez-vous faire contre nous sans argent ? Si vous tentez de résister, il nous est loisible d’annuler votre crédit ou de geler vos comptes. Vos espèces sont faciles à confisquer. Nous avons quadrillé juridiquement le domaine de la vie à un point tel que vous ne pouvez vivre sans argent. Si vous campez sur un terrain appartenant à l’État, vous avez quinze jours pour en déguerpir, et l’on n’a guère le temps de planter un potager en quinze jours... Beaucoup de nos sentiers naturels ne sont accessibles qu’avec un permis. Nous avons promulgué des lois qui vous interdisent de vivre en caravane plus d’un certain temps sans changer d’endroit. Ne trouvez-vous pas absurde que nous autorisions les gens à vivre à plein temps dans une boîte, mais que nous ne leur permettions pas de le faire dans un mobil home, à moins qu’ils n’acquittent une taxe de séjour en camping ?

NOS MYSTÈRES SONT IMPÉNÉTRABLES

Notre récente guerre en Serbie avait de multiples buts, mais nous ne parlons pas ouvertement de ces choses. Nous laissons les invités des «talk shows» consacrés à cette guerre débiter toutes sortes d’âneries, dont aucune ne touche au cœur de la question. Pour commencer, le Kossovo recèle un trésor de ressources naturelles dont nous devons nous assurer la possession intégrale. Son sol recèle, en effet, de grandes quantités d’uranium, métal fort précieux pour notre régime. Il nous importe également de garder tous ces gisements hors de portée de nos ennemis potentiels. Milosevic rechigne quelque peu à nous céder ces ressources, et nous lui compliquons donc la vie jusqu’à ce qu’il le fasse. La victoire sur la Yougoslavie est à présent imminente. Nous avons réduit cette fière nation au niveau d’humilité que nous exigeons de tous les peuples, et après la guerre, si M. Milosevic ne s’humilie pas encore assez, nous le traduirons devant le tribunal international chargé de juger les crimes de guerre. Nous avons inventé cette notion de toutes pièces : plutôt ingénieux, pas vrai ? Comme si l’on pouvait parler de «crimes de guerre» ! La guerre se caractérise justement par la suspension de toutes les règles, mais il est si amusant de voir les nations tenter de faire la guerre selon les lois que nous leur avons imposées ! Le seul crime de guerre qui existe vraiment, c’est d’être contre nous. Quiconque est contre nous viole nos lois. Ainsi que vous l’avez remarqué, lorsque quelqu’un est de notre côté, peu nous importe ce qu’il fait. Nelson Mandela n’a-t-il pas été un terroriste poseur de bombes qui a tué de nombreux ennemis ? Or, nous avons fait de lui un héros.

En matière de guerre, nous ne connaissons aucune loi. Nous faisons ce que nous voulons, quand nous voulons et où nous voulons. Nous pouvons affamer à mort une nation, en ruiner les habitants et nous livrer à toute autre horreur pour laquelle vous traduiriez nos ennemis en justice. Reprenons l’exemple de la Serbie : nous l’écrasons sous un tapis de bombes, nous bombardons le Kossovo au point d’en chasser les habitants de chez eux, nous empoisonnons leurs cours d’eau, nous leur coupons l’électricité, plongeant ainsi le pays dans une crise gigantesque, puis nous proclamons avec maestria que tout est de la faute de M. Milosevic et qu’il faut le traîner en justice pour cela. C’est ainsi que nous avons déjà réussi à mettre l’enfer de Waco sur le dos de M. Koresh. Il y a aussi notre grand méchant Saddam, avec toutes ses armes de destruction massive. Les méchants sont une engeance qui traîne à tous les coins de rue, et nous savons en sortir un de notre chapeau chaque fois que c’est bon pour nous. Tout ça est vraiment très drôle, quand on y regarde de près. En général, je ne suis pas très porté sur l’humour, mais je me surprends parfois à rire en pensant à l’absurdité des notions que nous vous mettons sous le nez comme un chiffon rouge et que vous acceptez si volontiers. Vous étonnez-vous que les dirigeants du monde nous craignent autant ? C’est qu’ils savent qu’ils n’ont aucun pouvoir, si ce n’est celui de céder. Nous ne craignons ni la Russie, ni la Chine, car nous avons déjà la maîtrise complète de tous leurs rouages. La Chine sait que d’un trait de plume, nous pouvons geler les activités des entreprises qu’elle possède en Amérique, de même que la totalité des capitaux qu’elle y détient. Nous vous voulons dans notre système. Quand vous achetez une maison, nous percevons non seulement l’impôt sur le revenu correspondant à la transaction, dont nous utilisons le produit à nos fins, mais aussi un coquet pourcentage sur l’intérêt du prêt qui vous a été consenti. C’est ainsi que le seul versement d’intérêts peut vous amener à payer votre maison deux ou trois fois en fin de compte. De plus, l’intérêt est imposé, et le produit de cet impôt va aux secteurs d’influence de notre choix. Vous êtes notre propriété. Nous ne vous permettrons d’acheter ou de vendre que si vous acceptez de recevoir la marque de notre autorité. Si vous nous faites un procès, nous nous arrangerons pour qu’il traîne en longueur, pour que vous vous y épuisiez, et pour qu’en fin de compte, vous perdiez. Si vous usez de violence, nous vous ferons interner dans un de nos camps de travail, baptisés ateliers pénitentiaires. Vous avez besoin de notre argent, de nos divertissements, de notre carburant et de nos services pour fonctionner, et si vous ne pouvez vous les procurer, vous vous sentez dépossédé. C’est pourquoi vous êtes contraints d’en passer pour où nous voulons.

Cordialement,

Votre ami capitaliste

eh oui ! de toutes façons quelqu’un je ne sais plus qui, peut-être Trotsky a dit que la montée vers le fascisme était la réaction du capitalisme quand il se sent menacé d’une grave crise sociale. Un autre, un certain Georges Beinstein  a dit « La dictature, ce pouvoir d’un pays bourgeois en crise. ».

C’est ce qui s’est passé un peu partout en Europe dans les années 20 et 30. Maintenant le capitalisme est de nouveau en crise, alors il se tourne à nouveau vers des moyens fascistes. De nouvelle formes de fascisme bien sûr en fonction de l’esprit du temps chaque fois. Au nom de l’écologie, de l’hygiène et sécurité, la nouvelle religion, de l’euthanasie et tout le culte de la mort et refus de souffrir issu du freudisme. La chasse aux « droits de propriété intellectuelle » (des firmes capitalistes commerçantes !). Et toujours, ça c’est constant bien sûr, la culpabilisation, précarisation et la terrorisation constante des gens. Les système orwelliens, et toujours plus de cette tendance moderniste identifiée et dénoncée par Zygmunt Bauman dans « Modernité et holocauste » cette tendance à vouloir une maîtrise totale amorale et impavide sur le réel ! Regardez le site de Syti, la criminalisation du citoyen ordinaire par exemple, ce qu’on appelle le Libéral-Fascisme et le fameux New World Order.



 KATAKANA (LA Pafklik ‘)

Ataku mi vian lingvon tiom,
Kiom vi kreu novan skriban manieron
Kaj eniru mi al via kulturo
Kaj enmetu dolĉe mian diktaturon
Mi zorgu bone pri via sekuro,
Do zorgu klopode pri mia ekonomio
Staros nur apud vi unu futuro,
Via destino ligita al mia ŝnuro
Ne batalu, jam de longe vi iĝis venkita
Via tuta hejmo jam iĝis fremdigita
Ŝanĝu viajn kutimojn, forlasu tradiciojn
Mi enas vian lingvon, mi enas vian vivon.
Katakana, truda kaj kontrolanta
Komprenigas ke popolo via iĝas varilo mia
Ja vi komprenu, daŭrigu obeemon
Studu kaj apogu mian sistemon

Ne plu da auntaŭjuĝo rikana
Car ja mia parolo rekta kaj ĉikana
Ŝiras agite kiel vek’ vulkana
Rompas socion kun atako uragana

Ĉu vi komprenas ne pri ĉi ĉio temas ?
Kaj maljunaj memoroj ja ŝimas
Kion ni lernu dum infana edukado ?
Ĉu gepatran scion, ĉu virtualan instruadon ?
Junecon pli facilas manipuli
Nure mono nun povas ilin stimuli
Oni ĉesu idioti kaj oni vidu
Ke nuntempaj kulturoj ekzistas ne plu
Ekzistas nur en la kapoj de la popoloj
Malaperis agoj, nur restas paroloj
Kaj amaso da varoj iĝas la konsoloj
La laŭdira socio trudas al ni rolojn
Nenion signifas la honoro
Inter homoj, kiuj robotas pro laboro
Nenian respekton havu kapitalismo
Certe ne kredu feliĉon el materialismo
Aŭ tuj anstataŭigos de katakanaj
Viaj revoj kaj spertoj akiraj
Al popolamasa pensa maniero,
Kiu daŭre staras sur iluzia fiero
Forgesu juĝon de la amaso groteska
Kaj lasu vian kritik-kapablon kreska
Antaŭvidi futuron, imagu naturon
Vi ne rajtas erari, kiel eblas ripari ?

Ne plu da antaŭjuĝo rikana
Ĉar ja mia parolo rekta kaj ĉikana
Antaŭvidu futuron, Imagu naturon
Vi ne rajtas erari, vi ne povas fuĝi.

 

12/06/2015

La force du peuple réside avant tout et principalement dans l’organisation, dans la lutte de classe

Ariane en vidéo :

 

la dernière, ça se corse (le boycott du régime raciste d'Apartheid actuel est de plus en plus un devoir moral, il prend de l'ampleur, et ce sera lui seul la solution, vous verrez, BDS http://www.bdsfrance.org/index.php?option=com_content&... )

 

eh oui ! les réseaux sociaux sont de plus en plus virulents et de plus en plus informés, et informatifs. Et ça ne fait que commencer

et oui les années 50 et 60, je les ai connues, le monde que nous avait légué la politique du CNR, c'étaient tout simplement une société NORMALE, et avec les libertés et les commodités qui devraient être normales et sacrées !

des milliers de têtes ? mais on est des millions, comme dit Sylvain Baron.

et justement un appel de sylvain Baron à tous les chômeurs (et aux retraités), on est des millions on a du temps libre :

*

 

Bernard Friot sur l'UE :

friot-UE.png

 

http://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capit...

 

 

 

 

 

Heureusement il y a Bernard Friot !!! caisse unique, taux unique de cotisations interprofessionnels ( il faut stopper la gangrène du corporatisme = diviser pour mieux régner ), gestion du régime général de la sécurité sociale par les salariés eux-mêmes , le lieux de l’affrontement ... contre le patronat et ses soutiens politiques .
Merci pour ses paroles, en ces temps de rapprochement contre nature pour garder des morceaux de pouvoir .
« l’émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes »

 http://lesakerfrancophone.net/le-parti-communiste-grec-in...

04/06/2015

l'espoir d'un mode meilleur, qui était celui du Donbass

Ici chacun sait ce qu’il veut, ce qu’il fait quand il passe.
Ami, si tu tombes un ami sort de l’ombre à ta place.

Le commandant de la brigade Prizrak, Alexey Mozgovoy alors qu’il nous expliquait comment ils allaient récupérer l’exploitation agricole, abandonnée par le maître, pour la mettre à la disposition de la collectivité d’Altchevsk.
Une preuve tangible de la société qu’il était en train de construire et que nous construirons.
Un communiste avec les idées claires, un grand cœur et le fusil sur l’épaule. C’était, est et sera pour toujours le commandant Mozgovoy.
De nouveaux bras, de nouveaux esprits, feront avancer ta lutte, pour notre combat, pour une société plus juste, pour une humanité socialiste.
No pasaran !
Photo de Leonardo Cribio.
 
 
le combat des habitants du Donbass fait partie de la révolte des peuples contre les oligarchies et l'impérialisme totalitaire et mortifères :
 
nous aussi nous devons nous battre sur notre terrain
 
et comme dit un commentateur sur réseau international : 03 juin 2015

l'ultra-libéralisme, en réalité le néo-féodalisme