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30/08/2014

c'est comme la guerre d'Espagne autrefois, la défense des républiques populaires de Donetsk et Lougansk attire les âmes les plus nobles du monde entier

*vidéo d'un combattant venu de Turkménistan pour défendre les civlis innocents :

et interview d'un ossète :

« Les habitants de Novorossia attendent notre victoire ! ». Entretien avec Alan Mamiev, volontaire-résistant du bataillon « Vostok »

Par La Voix de la Russie | Novorossia résiste. Elle ne tombe pas. Depuis que la junte de Kiev ait décidé d’éliminer la population du Sud-Est d’un Etat qui jadis s’appelait l’Ukraine, la résistance y a joué un rôle clé et ce malgré le fait que les troupes fascistes envoyés par Kiev ont tout de même « réussi » à commettre un très grand nombre de crimes contre les civils du Donbass. Entretien aujourd’hui avec l’un de ces résistants, Alan Mamiev, volontaire au sein du bataillon « Vostok » (l’Est), originaire d’Ossétie.

Par La Voix de la Russie |

Mikhail Gamandiy-Egorov, La Voix de la Russie : Alan, bonjour ! Pourriez-vous si possible brièvement vous présenter à nos lecteurs francophones ?

Alan Mamiev : Je m’appelle Alan (surnom « Koba »), je fais partie des volontaires du bataillon « Vostok ». Je suis originaire d’Ossétie et je suis arrivé ici en tant que volontaire pour combattre le néofascisme. Car je considère que les banderovtsy (partisans du collabo nazi Stepan Bandera et membres d’organisations néonazies et ultra-nationalistes, ndlr) qui ont pris le pouvoir à Kiev doivent être combattus. J’insisterai sur un fait, je ne parle aucunement du peuple ukrainien car la junte qui a pris le pouvoir à Kiev ne représente pas tout le peuple ukrainien. Il s’agit d’un groupe de personnages minoritaire. Lorsqu’on parle par exemple du nazisme en Allemagne, fait-on allusion à tout le peuple allemand ? Jamais. Donc ceux qui représentent nos ennemis sont ces groupes de néofascistes contre lesquels moi et mes camarades sommes venus lutter. Mais j’insiste : aucunement contre le peuple ukrainien. Nous luttons contre cette peste néonazie des partisans de Bandera.

LVdlR : Cela fait combien de temps que vous êtes à Novorossia ?

Alan Mamiev : En ce qui me concerne, cela fait deux mois. Depuis que les combats d’envergure aient commencé.

LVdlR : Comment décririez-vous la situation actuelle ?

Alan Mamiev : Il y a une guerre de positions. Sur certains endroits du front, nous avons dû reculer, sur d’autres nous avons avancé. Mais j’aimerai porter votre attention sur un point très important. Nous représentons à la base des unités d’auto-défense, l’armée insurrectionnelle, et nous devons faire face aussi bien à l’armée régulière ukrainienne qu’aux différents groupes d’extrémistes. En face de nous, nous avons affaire à une armée importante et avec tous les moyens qui en découlent. Donc évidemment nous nous trouvons dans des conditions totalement inégales. Que ce soit sur le plan quantitatif des effectifs armés, qu’en termes de matériel militaire, ainsi que dans les autres domaines. Mais nous résistons malgré tout.

LVdlR : A ma connaissance le bataillon « Vostok » est très international. Quelles nationalités sont représentées parmi les volontaires ?

Alan Mamiev : En effet. Une vraie brigade internationale. Au sein de « Vostok », nous avons des représentants de pratiquement tous les peuples de l’ex-URSS. Du Caucase notamment car nous avons des combattants nord et sud-ossètes, arméniens, géorgiens, ainsi que d’autres régions comme par exemple de Bouriatie. En ce qui concerne les volontaires venus en dehors de l’ex-URSS, nous avons des citoyens français, britanniques, un citoyen allemand, des volontaires antifascistes espagnols… Un vrai groupe international.

LVdlR : Si je comprends bien, toutes ces personnes sont unies par l’antifascisme ?

Alan Mamiev : Oui, exactement. Nous luttons tous contre le néofascisme. J’imagine que certaines personnes en Occident et notamment en Europe, ne connaissent pas ou ne comprennent pas ce qui se passe vraiment ici. Car ce qui se passe ici c’est justement la renaissance du fascisme, dans les pires formes qui soient. D’une certaine manière, cela ressemble à ce qui s’est passé en Espagne avant la Seconde guerre mondiale (Guerre civile espagnole qui opposa de 1936 à 1939 les profascistes aux républicains, ndlr).

LVdlR : Savez-vous que les médias occidentaux décrivent le tout d’une manière trop souvent différente ?

Alan Mamiev : Oui et cela n’est guère surprenant. Lors de la montée au pouvoir d’Hitler, les médias occidentaux avaient longtemps donné une image de lui fort positive.

LVdlR : Il y a par ailleurs un mythe souvent propagé par ces mêmes médias du mainstream, qui affirme qu’au Donbass ce ne sont majoritairement pas des habitants locaux qui combattent contre la junte kiévienne, mais des citoyens russes et autres. Qu’en est-il vraiment ?

Alan Mamiev : Si on parle en termes de pourcentage, au sein des forces de résistance les habitants locaux constituent 95-96% du nombre total des combattants. Le reste étant des volontaires comme moi et mes camarades.

LVdlR : Comme vous l’avez noté précédemment, mis à part le fait que devez faire face aux différents groupes néonazis et ultra-nationalistes issus majoritairement d’Ukraine de l’ouest, vous devez également résister à l’armée régulière. Quelles sont les perspectives de la résistance ? Etes-vous optimiste quant à la victoire ?

Alan Mamiev : Vous savez le temps travaille en notre faveur. Mis à part les problèmes militaires, le fait que la junte de Kiev ne réussit pas à écraser la résistance de Novorossia, d’ici très peu de temps, la junte aura d’autres très grands problèmes. En premier lieu économiques. Chute de la production industrielle qui se trouve très majoritairement au Donbass. Chute de la production agricole. Et vraisemblablement de très sérieux problèmes avec la réception du gaz. Donc tous ces problèmes économiques feront exploser la junte de l’intérieur. D’ici probablement l’automne, la junte sera confrontée à énormément de problèmes internes, au sein même des territoires occupés ukrainiens qu’elle contrôle pour le moment. La très grave crise économique qui est déjà en cours sera encore plus aggravée d’ici l’automne. Nous, notre objectif est de tenir jusque-là.

LVdlR : Pensez-vous qu’alors la junte sera forcée de reconnaitre le fait que Novorossia est une réalité qui ne peut être remise en question ?

Alan Mamiev : Après tous les crimes qui ont été commis par la junte néofasciste contre la population de Novorossia, leur « reconnaissance » ne vaudrait pratiquement rien. Ce n’est aucunement suffisant. Ils vont devoir répondre pour tous les crimes et massacres commis. On se souvient tous de la tragédie d’Odessa. Chaque jour je vois des civils qui se font tuer par les troupes de la junte kiévienne. Ils bombardent la population civile avec des systèmes de lance-roquettes Grad, Smerch, Ouragan. Des utilisations complètement inadmissibles lorsqu’elles sont utilisées dans des conditions urbaines et contre la population civile. Eux, ils l’utilisent. Fort heureusement encore que l’Ukraine durant les années 1990 s’était débarrassée de l’arme nucléaire. Sinon, je n’ai pratiquement aucun doute qu’ils auraient utilisé contre les habitants du Donbass. D’autant plus qu’on se souvient tous des déclarations de Ioulia Timochenko qui avait exprimé un vif désir d’éradiquer toute la population du Donbass avec des armes nucléaires. Très fort heureusement ils ne les ont pas. Mais cela ne les empêche nullement de perpétrer des massacres massifs contre la population civile. Leurs cibles préférées étant les hôpitaux, les écoles, les bâtiments résidentiels. Devant nos yeux, des bâtiments de neufs étages ont été entièrement détruits après des bombardements par l’artillerie lourde.

LVdlR : La situation humanitaire est donc très difficile pour les habitants du Donbass ?

Alan Mamiev : Extrêmement difficile. Ici, à Iassinovataïa où je me trouve, la ville est coupée en eau et en électricité. Le gaz est resté présent seulement dans quelques foyers. Il n’y a plus de produits alimentaires de base, tel que le pain. Les résistants font en sorte de préparer avec les moyens du bord le pain afin de le distribuer gratuitement aux habitants. La ville de Donetsk se trouve également dans une situation humanitaire très difficile. Personnellement, j’ai vraiment l’impression que la junte de Kiev combat ouvertement la population civile du Donbass. Pas autant la résistance que la population civile. A chaque fois qu’ils ont des affrontements directs avec nous, ils subissent de bien grosses pertes. Evidemment, il est donc beaucoup plus facile de viser les civils de loin comme cibles avec de l’armement lourd.

LVdlR : Abordons un autre thème que le mainstream occidental préfère éviter. Selon vous, en cas d’absence d’une résistance féroce à Donbass contre la junte kiévienne, l’option du génocide contre la population de Novorossia serait d’actualité ?

Alan Mamiev : Je pense que oui. Car l’idéologie de ceux qui ont pris le pouvoir à Kiev est justement celle qui se base sur l’idée de création d’un Etat mononational. Une seule langue, une seule version admise de l’histoire, un seul peuple ethnique. Tous ceux qui refusent cette idéologie dans ce que la junte appelle « l’espace culturel ukrainien », devront soit quitter leur territoire, soit être exterminés. C’était l’objectif de Stepan Bandera. C’est l’objectif des nouveaux banderovsty aujourd’hui. « L’Ukraine pour les Ukrainiens ethniques ! », voici leur slogan. Les autres doivent être selon eux écrasés et supprimés.

LVdlR : Y compris les habitants ethniquement ukrainiens qui refusent cette idéologie ?

Alan Mamiev : Exactement ! Les mêmes idées de base et objectifs que ceux de l’Allemagne nazie. Dans un pays multiethnique et de plusieurs langues courantes, ce genre d’idéologie amène inévitablement la guerre civile. C’est le cas aujourd’hui. Comme c’était d’ailleurs le cas lorsque les nazis ukrainiens de Stepan Bandera avaient durant la Seconde guerre mondiale massivement massacré les Russes, Polonais, Juifs, ainsi que d’autres Ukrainiens qui ne partageaient pas leur vision. L’histoire se répète. Et dans cette situation, soit il faut se soumettre, soit résister et combattre. Novorossia a fait le choix de la seconde option.

LVdlR : Autre question pour le futur plus ou moins proche. Comment Novorossia pourra coexister avec un Etat ukrainien dirigé par la junte actuelle et avec l’idéologie qui en ressort ?

Alan Mamiev : Selon moi, cette coexistence est impossible. Mais je pense que la junte ne pourra pas rester bien longtemps au pouvoir. Surtout avec les énormes problèmes économiques qui sont déjà d’actualité et qui le sauront encore beaucoup plus d’ici peu de temps. Les mêmes personnes qui avaient soutenu ce qu’il appelle la « révolution du Maïdan » se retourneront contre ceux qu’ils ont portés au pouvoir. La junte le comprend parfaitement et se prépare déjà à cela. Les représentants de la junte qui travaillent pour des intérêts extra-ukrainiens et dont les familles majoritairement vivent déjà en Occident, leurs comptes bancaires et intérêts y sont également, partiront le moment venu aussi. Ils laisseront leur pays dans le chaos qu’ils ont eux-mêmes créé. Les USA qui sont les principaux instigateurs de ce chaos comprennent aujourd’hui parfaitement qu’ils n’ont pas les moyens d’établir durablement leur nouvel ordre mondial, y compris les moyens économiques. Leur objectif est donc désormais de créer le nouvel désordre mondial, ou en d’autres termes la stratégie du chaos contrôlé. Qu’est-ce que cela signifie ? Lorsque tout le monde fait la guerre à tout le monde, sauf les instigateurs de ce chaos qui gardent le contrôle. Ainsi, les ressources financières continueront à venir massivement aux USA, puisque de nouveau ils représenteront le signe de la « paix et la prospérité ». C’est l’objectif de ladite stratégie. Ils ont créé ce chaos au Moyen-Orient. Ils veulent maintenant le créer ici, aux frontières russes. Ils veulent certainement faire de même en Asie centrale.

LVdlR : Et lorsque le chaos cesse d’être contrôlé, il devient incontrôlable ?

Alan Mamiev : Les USA ne s’en soucient guère. Ils se trouvent de l’autre côté de l’Atlantique. Ils savent parfaitement que les hordes de criminels de guerre très mal éduqués auront de toute façon beaucoup de mal à traverser l’Atlantique pour débarquer chez eux, et que ces groupes extrémistes continueront de semer le chaos ailleurs. En Europe, ces hordes peuvent débarquer à tout moment. D’ailleurs elle n’est aucunement à l’abri d’un tel scénario. Les USA, eux, se trouvent pour le moment bien épargnés. Je ne sais pas si les Européens ont besoin d’un tel scénario de guerre et de chaos total chez eux, j’espère qu’il y a suffisamment de gens qui comprennent ce qui se passe vraiment dans le monde aujourd’hui. Le seul intérêt de l’Europe est en coordonnant les mesures avec la Russie, tenter de mettre fin à ce chaos.

LVdlR : De plus en plus de citoyens européens comprennent la réalité des choses. Mais les élites politiques, financières et médiatiques participent activement au jeu des USA.

Alan Mamiev : Les élites d’Europe occidentale sont autant américanisés que celle de l’Ukraine actuelle. Il faut être aveugle pour ne pas voir et comprendre que toutes les décisions sont prises à Washington. Mis à part le Moyen-Orient, les USA continueront de semer le chaos partout ailleurs. L’un de leurs objectifs étant évidemment de stopper la Russie et la Chine. D’ailleurs les provocations à l’encontre de la Chine se poursuivront également, comme contre la Russie. Les USA n’oseront pas affronter directement la Chine et la Russie. Alors ils continueront de les attaquer différemment, par diverses tentatives de déstabilisation.

LVdlR : Cela signifie que tous les pays des BRICS sont visés ?

Alan Mamiev : Bien sûr ! L’objectif des USA est d’éliminer tout pôle de résistance et de tenter de nous faire revenir à l’ère unipolaire. Sinon, cela viendrait à dire qu’ils ont perdu et cela ils ne peuvent pas l’accepter. En tout cas, ils ne sont pas prêts pour le moment.

LVdlR : Novorossia constitue donc aujourd’hui l’un des principaux pôles de résistance ?

Alan Mamiev : Oui ! Il faut savoir que l’objectif étasunien est de créer une multitude d’autres zones chaudes de conflit, aux quatre coins du monde. Mais si nous réussissons à les stopper ici à Novorossia, alors nous pouvons espérer stopper l’hémorragie pour le reste du monde.

LVdlR : La population de Novorossia est-elle globalement optimiste quant à l’avenir ? Sentez-vous le soutien de cette population ?

Alan Mamiev : Bien sûr que nous la sentons ! Les habitants nous soutiennent et nous aident beaucoup, autant qu’ils peuvent. Ils comprennent également parfaitement les répercussions pour eux et leurs familles si la résistance n’aurait pas stoppé les forces néofascistes. On sait ce qui s’est passé à Slaviansk après sa prise par les forces de la junte, où des civils étaient massivement fusillés pour leur soutien à la résistance. Les mères des combattants étaient humiliées d’une façon totalement inhumaine et immorale, y compris conduits en laisse. Vous imaginez ne serait-ce qu’un moment ? Et ça pourrait être pareil ici.

LVdlR : On a noté une approche dans le traitement des prisonniers totalement différente de votre côté et celle de vos ennemis.

Alan Mamiev : Lorsque des résistants étaient aux mains des troupes de la junte néofasciste, ils subissaient des tortures inhumaines. On leur arrachait les doigts, les ongles. Les tortures étaient d’ailleurs souvent filmées. Nous, on ne peut pas tolérer ce genre d’approche. Lors de la Seconde guerre mondiale, les pertes de l’URSS étaient énormes aussi bien en termes de pertes militaires mais également énormes en termes de civils. Car les troupes nazis, parmi lesquels il n’y avait pas que des Allemands d’ailleurs mais bon nombre d’autres nationalités, massacraient la population civile de l’URSS. Lors de la libération de l’Europe de la peste brune nazie par les troupes de l’Armée rouge, il n’en n’était rien. Aucun massacre perpétré par notre armée à l’encontre de la population civile d’Europe. Aujourd’hui pareil. Car si on commençait à appliquer les mêmes méthodes que nos ennemis néofascistes, qu’est ce qui nous rendrait différents d’eux, de ces néofascistes contre lesquels on lutte ?

LVdlR : Ces derniers jours, les forces armées de Novorossia sont passés à la contre-offensive et ont repoussé massivement les forces de la junte. Des combats sont maintenant menés pour la sortie vers la Mer d’Azov. Qu’en est-il ? La coordination des résistants est-elle totale ?

Alan Mamiev : Oui. Au départ, la résistance n’était représentée que par des groupes de partisans. Cela signifiait que nous ne pouvions que nous défendre. Aujourd’hui, les groupes de résistants de Novorossia prennent la forme et la structure de véritables forces armées. Tout est coordonné. Beaucoup de nos combattants n’avaient absolument aucune expérience armée au départ mais avec un peu de temps ont appris les compétences nécessaires. Et ces acquis on les voit aujourd’hui. C’est ce qui permet de passer du stade de la défense pure et simple à l’offensive.

LVdlR : Un dernier mot pour résumer les attentes de la population de Novorossia ?

Alan Mamiev : Que dire d’autre que les habitants attendent notre victoire.

LVdlR : Merci Alan d’avoir répondu aux questions. Succès à vous !

Alan Mamiev : Merci !

alors que la plupart des pays fournissent des républicains, des communistes, des antifascistes à la Résistance du Donbass, nous nous leur envoyons également d’autres nazis :   http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/08/29/6-clich...

*
Et c'est comme pendant la Révolution Française, les grands militaires se révèlent comme ça et deviennent généraux, un fils d'aubergiste devient roi de Suède, un prof de judo devient le commandant qui sauvera la Novorossia, les simples civils se lèvent pour défendre leur patrie et leurs proches et c'est parti !

http://gaideclin.blogspot.fr/2014/08/qui-est-il-ce-tsar-p...

http://gaideclin.blogspot.fr/2014/08/le-mythe-russe-porte...

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Quands aux soldats ukrainiens les voici, prisonniers : http://www.dailymotion.com/video/x24qtkl_13-soldats-de-l-...

 

au fait vous saviez ça : "chacun a pu observer que les combattants de l'Emirat Islamique sont entrés dans le pays à bord de colonnes de Humvees flambants neufs, directement sortis des usines états-uniennes d’American Motors, et armés de matériels ukrainiens, également neufs."
Beau résumé de l'union des forces fascistes ! significatif non ?

http://www.voltairenet.org/article185123.html

24/08/2014

La réalité ukrainienne

Unue, por la esperantistoj, jen bonega artikolo, kiu ebligas kompreni la problemojn de Ukraino :

http://www.ipernity.com/blog/pedroesperanto/709475

 

Très important !la contre-attaque ! mise à jour du 26 août, un rapport de la situation :
http://cassad-eng.livejournal.com/73022.html#cutid1

EN FRANçais par Jacques Sapir : http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/08/26/la-situation-militaire-par-jacques-sapur/

la estonta respubliko, post kiam la popolo estos leviĝinta ĉie :

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pendant ce temps réunion de Minsk sur la situation en Ukraine… On parle chiffre, un discours auquel le roi du chocolat risque d’être d’autant plus sensible que ses propres sources de revenu lié aux échanges avec la Russie  sont en train de fondre sans que pour autant sa position politique soit le moins du monde assurée tant la situation est devenue instable avec l’échec de sa guerre. Face à la rupture des relations que de fait exige l’union européenne avec la CEI, l’Ukraine se retrouve face à la situation qui avait poussé le président démis par le Maydan à renoncer à l’alliance avec l’UE !

La homologación a las normativas de la UE costará muy caro a Ucrania

Publié par le août 2, 2014

Les états-uniens trouveraient mauvais si Poutine intervenait en Ukraine, mais eux-même interviennent !

Malgré l’intensification de la présence de l’OTAN pour l’entrainement des forces ukrainiennes avec un financement des Etats-Unis de 33 millions de dollars, l’armée de Kiev prend des coups de plus en plus meurtriers. Vus les dégâts qu’ils subissent quotidiennement, il est évident qu’ils ont en face d’eux des hommes plus que déterminés et de mieux en mieux organisés. Les dégâts matériels montrés dans la vidéo ci-après, à eux seuls, peuvent nous expliquer pourquoi tant de soldats ukrainiens préfèrent se rendre ou fuir vers la Russie où ils sont reçus à bras ouverts. Les américains, conseillers actifs dans les combats, commencent à goûter à ce qu’est une vraie guerre et doivent revivre de vieux souvenirs leur rappelant les rizières du Vietnam. En effet, une colonne dans laquelle il y avait des instructeurs de l’armée américaine a été attaquée le 29 juillet par les forces d’autodéfense du Donbass. 3 officiers-instructeurs ont été tués et, parmi les blessés, il y avait le général américain Randy Alan Key qui dirigeait l’opération punitive dans le Sud-Est de l’Ukraine. Ils faisaient partie des 180 Rangers débarqués récemment à Kiev. En une semaine, 10 des 180 instructeurs sont déjà morts, le dernier en date ayant été abattu à Marioupol dans la journée du 30 juillet.

http://reseauinternational.net/larmee-americano-ukrainien...

 

Quant à la propagande de guerre des médias occidentaux (et surtout des médias britanniques dont les titres sont d'une haine propagandiste hallucinante ! on dirait les 2 minutes de la haine" dans 1984 d'ORWELL) haineuse et bourrée de mensonges !!! ça rapelle des souvenirs aux serbes ...

 

Vladimir PoutineVladimir Poutine

Le haro contre Poutine est d’une intensité qui ne serait guère différente s’il était à la tête des bolcheviques, il y a de ça quelques décennies, avant la chute de mur. Certains hommes politique occidentaux n’hésitent pas à dire que cette fois ci, il a vraiment dépassé les bornes. Les tabloïds titrent, l’un « Poutine a tué mon fils » (sic) et un autre « Les terroristes de Poutine ont tué deux familles britanniques ». [ en l'occurence les terroristes ce sont ceux qui bombardent les civils de Slaviansk Donets Lougansk ... ] Pendant ce temps-là, des journaux sérieux (ou prétendus tels) veulent savoir quand les USA vont enfin "punir" Poutine.

Aux affirmations russes selon lesquelles le système de défense balistique ukrainien était en fonction au moment du crash et qu’à proximité de l’avion malaisien se trouvait un avion militaire ukrainien, Kiev rétorque avec des accusations qualifiant Poutine et les séparatistes de « fascistes » : ainsi le Premier ministre Arseni Iatseniouk déclare que Poutine est un « guerrier qui pactise  avec le Diable » et l’ancien ambassadeur britannique à Belgrade, Charles Crawford, déclare même que ce comportement russe est en dessous de tout ce qui est normal et honorable..

En Serbie, les lecteurs gardent de vifs souvenirs des années 90 et de la campagne médiatique anti-serbe. Pour cette raison, j’attire leur attention sur le langage que les politiciens et les médias occidentaux utilisent actuellement lors des récents événements ukrainiens, car c’est du pareil au même que le langage qui était utilisé à l’époque contre les Serbes.

Lorsqu’ils accusent les pro-russes à Donetsk et Lougansk d’être responsables de la tragédie qui s’est produite dans le ciel au-dessus de l’Est ukrainien, ils les appellent « des séparatistes » et « des terroristes », qui, selon eux, ne respectent pas l’intégrité de l’Ukraine. On notera la grande différence de langage par rapport aux bandes armées d’Albanais au Kosovo, que les occidentaux avaient surnommés les « combattants pour la liberté ».

Ainsi, quand l’UE et les USA exigent que la minorité russe en Ukraine soit intégrée à l’État ukrainien, ils font le contraire de ce qu’il ont fait avec la minorité albanaise en Serbie, puis qu’il prônaient alors le séparatisme.

Ce double standard est ainsi mis par écrit par le britannique Timothy Garton Ash, professeur en études européennes à l’Université d’Oxford. Il critique Poutine de se sentir responsable pour la minorité russe hors de la Russie et de vouloir protéger leurs droits.

Et il faut se souvenir de « l’ingérence humanitaire » de Bernard Kouchner, qui avait été suivie en 1999 par l’intervention de l’Otan et justifiée par les Occidentaux comme le devoir de protéger les Albanais au Kosovo.

Les citoyens serbes peuvent ainsi faire le parallèle entre les événements d’aujourd’hui et leur histoire récente.

Rappelons-nous du diplomate américain William Voker, qui affirma avec certitude que les victimes de Racak [massacre de 45 albanais du Kosovo, le 15 janvier 1999, NdT] avaient été toutes tuées d’une balle dans la nuque et à bout portant.  Plus tard, l’équipe finlandaise des médecins légistes, dont Helena Ranta faisait partie, a déterminé qu’aucune des victimes n’avait été tuée d’une balle dans la nuque. Or « la communauté internationale » n’a même pas mentionné cette constatation. Bien au contraire, elle s’est empressée de sataniser les Serbes en les accusant d’horribles crimes.

Et quelle similitude avec Victor Ianoukovytch, accusé  l’hiver dernier par l’Union européenne d’avoir ordonné les tirs des snipers contre des manifestants sur la place Maidan. Après que les preuves accablantes sont apparues, ainsi que l’enregistrement de la conversation entre Catherine Ashton et Urmas Paet, le ministre des Affaires étrangères de l’Estonie,  laissant entendre que les snipers ayant tiré sur les manifestations étaient sous les ordres des « pro-européens ». Catherine Ashton a promis de former une commission d’enquête, mais, à ce jour, nul ne sait si cette commission a été formée et ce qu’elle a conclu !"

Jelena Stevanovic
Publié dans « Politika », journal de Belgrade le 23/07/2014
Traduit par Filo pour vineyardsaker.fr

Source : Лов на Путина

pour comparer : 

si on peut lui reprocher quelque chose c'est au contraire d'être trop "mou", trop arrangeant envers les agresseurs état-uniens et néo-nazis de Kiev, et de laisser tuer les gens du Donbass sans intervenir, ceux-ci désespèrent et sont en colère contre lui alors qu'il les laisse périr !

« L’ennemi n’a aucune limite. Il emploie tous les moyens pour notre destruction. Les fascistes tuent notre peuple avec des armes prohibées utilisées de manière indiscriminée, ils détruisent nos maisons, brûlent nos champs. Nous demandons des forces de paix russes : frères venez sur notre territoire ! “.V.Bolotv 29/07/20142

 

L’homme sur l’affiche ci-dessous se nomme Viacheslav Kovshun ,il était secrétaire du Parti Communiste Ukrainien dans la ville de Glinka à Donetsk . Il a été torturé puis assassiné dans la nuit du 22 juillet . Une pratique qui n’a rien d’exceptionnel de la part de ces brutes. Mais leur propagande ou du moins le silence fait sur leurs crimes est total en France.

514.jpg


 

 les drapeaux :

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eh oui ! dans le Donbass on se souvient de l'Union Soviétique, et avec nostalgie. Leur constitution se réfère de nouveau à ses principes et valeurs : propriété nationale du sol, nationalisation des grandes entreprises, etc; si ces républiques arrivent à survivre leurs efforts de reconstruire une société au service du peuple sera intéressante à suivre !

C'est la guerre Froide qui continue ! les USA continue sur la base du fameux livre de Brzezynski :

Des soldats américains à nouveau repérés à Chisinau (Moldavie)
que concoctent-ils là ?
http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/08/26/unen-no...

28/06/2014

danger mortel !

Les États-Unis, les pays de l’UE et une vingtaine d’autres États ont entamé à Genève des négociations sur le commerce des services. Signe particulier : ces tractations devaient rester secrètes pendant cinq ans. WikiLeaks a réussi à lever en partie le voile sur leur contenu.

Tout devait rester entièrement secret. Rien ne devait filtrer des négociations sur l’accord sur le commerce des services (ACS) entamées depuis deux ans à l’ambassade d’Australie à Genève entre les États-Unis, l’Union européenne et une vingtaine de pays. Une vaste entreprise de libéralisation qui touche jusqu’aux services publics fondamentaux. Des mesures assurant une confidentialité totale des discussions ont été prises, dans un langage digne d’un scénario à la James Bond. Les textes établissant l’avancée des pourparlers ont été « classifiés », selon un jargon utilisé généralement pour les dossiers secret-défense. Ils doivent être « protégés de toute diffusion non autorisée » et stockés dans un système d’ordinateurs lui-même classifié et maintenu « dans un building ou un container clos » sous haute surveillance. L’objectif déclaré est que rien ne puisse transpirer du contenu de ces tractations « jusqu’à cinq ans après la conclusion d’un accord » ou la fin des négociations si celles-ci devaient finalement ne pas aboutir.

C’était sans compter sur la dextérité des lanceurs d’alerte de WikiLeaks qui sont parvenus à récupérer une partie des textes surprotégés. Ils ont publié ainsi le 19 juin sur leur site l’annexe du traité en préparation consacré aux services financiers.

https://wikileaks.org/tisa-financial/

Ces révélations soulignent, en fait, l’ampleur de l’offensive engagée par Washington, suivi par les États membres de l’Union européenne, pour permettre aux multinationales de truster, le moment venu, le commerce des produits financiers mais aussi celui de tous les services sur les grands marchés transatlantique et transpacifique, dont les négociations, on le sait, avancent au même moment, dans la plus grande discrétion.

Contourner les résistances populaires et réfractaires de l’OMC

Les pourparlers secrets pour parvenir à un accord sur le commerce des services (ACS) ont démarré en 2012 et leurs initiateurs entendent tout faire pour les conclure avant la fin 2015. Ils sont en fait destinés à contourner l’obstacle que constituaient les résistances de forces progressistes, de mouvements sociaux, de syndicats et de plusieurs pays en développement pour la conclusion d’un accord global sur le commerce des services (AGCS) au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Devant la paralysie du processus multilatéral lancé en 2001 dans le cadre du cycle dit de Doha de l’OMC, un groupe de pays a décidé, sous l’impulsion des États-Unis et des États membres de l’UE, d’entamer, il y a deux ans, une négociation parallèle.

Autrement dit : désavoué démocratiquement et donc sorti par la porte, l’AGCS pouvait ainsi rentrer par la fenêtre sous l’impulsion d’une cinquantaine de gouvernements. Les négociateurs autoproclamés ont l’espoir de définir dans un cadre plurilatéral des normes pour qu’elles s’imposent, à terme, comme unique référence internationale. Ils misent d’évidence sur leur poids économique – ils représentent ensemble près de 70 % du commerce mondial – pour rallier en fin de compte les pays récalcitrants de l’OMC court-circuités. Le lieu géographique des tractations a simplement été transféré de quelques rues à Genève, passant du siège de l’OMC aux locaux de l’ambassade d’Australie, pays opportunément tout acquis à la libéralisation.

Principale source d’inspiration du groupe : les « experts » de la « coalition globale des services » (GSC) au sein de laquelle on retrouve, côté états-unien, les géants du secteur (banque, Internet, énergie) mais aussi, côté européen, le Medef ou le poids lourd français, Veolia (voir ci contre). Le document diffusé par WikiLeaks, qui correspond au relevé de la négociation au 14 avril dernier, révèle le forcing déployé pour banaliser le commerce des produits financiers, comme si rien n’avait été retenu des causes du krach ravageur qui s’est produit seulement sept ans en arrière.

Échanges financiers, 
le retour du délire

Les normes proposées dans l’annexe du texte secret consacré au commerce des produits financiers visent d’abord à restreindre la capacité d’intervention de la puissance publique et se fixent ouvertement comme objectif un modèle « autorégulateur » de la finance. Les États signataires du futur ACS ne seraient quasiment plus autorisés à légiférer pour limiter les transactions financières transfrontalières (article X 3.2.).

Au nom de la libre concurrence les « monopoles d’État en matière de fonds de pension » – traduisez : les systèmes publics de Sécurité sociale – seraient, à terme, démantelés. Même « les assurances pour calamité naturelle » se devraient de ne plus fonctionner sous contrôle public.

L’approbation de l’autorisation de produits financiers innovants est recherchée (article X 2.1.). On sait combien le laxisme organisé à cet égard a nourri la boursouflure financière qui a éclaté, il y a sept ans. « Les CDS (credit defaut swaps), qui furent considérés comme des produits innovants, ont été au cœur de la crise », fait remarquer à juste titre Jane Kelsey, professeure à la faculté d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, sur le site de WikiLeaks.

Les firmes Internet états-uniennes font pression pour transmettre sans véritable garde-fou les données de leurs clients. En particulier celles qui sont présentes dans les systèmes dits « clouds » (nuages) qui permettent de stocker des documents hors du disque dur de l’ordinateur. Cette information-là suscite depuis le jour de sa divulgation par WikiLeaks, le 19 juin, une vive réaction dans la presse allemande où les révélations d’un autre lanceur d’alerte, Edward Snowden, sur l’espionnage de masse pratiqué par la NSA (National Security Agency), avec la complicité des géants états-uniens de l’Internet, avaient déjà suscité beaucoup d’inquiétudes dans l’opinion.

Privatisations interdites

Les orientations du texte secret stipulent que les sociétés étrangères ne sauraient être victimes d’un traitement dit « discriminatoire ». Autrement dit : elles doivent avoir accès au marché des pays signataires exactement dans les mêmes conditions que les prestataires locaux, qu’ils fournissent ou non un service public à la population.

Un géant de la fourniture d’eau ou de gaz, comme les français Veolia ou GDF Suez, aurait ainsi non seulement le droit de s’installer sur un marché tiers. Mais il pourrait aussi faire jouer une clause d’engagement au respect de la concurrence pour exiger de bénéficier de subventions d’un montant égal à celui versé par l’État en question au service public de l’eau ou de l’énergie.

Par ailleurs le retour à une nationalisation d’un service public privatisé, fût-il partiel, serait strictement interdit aux États signataires au nom des garanties accordées aux investisseurs afin de favoriser, explique-t-on, la fluidité des échanges. Ainsi deviendrait impossible une remunicipalisation de l’eau décidée en maints endroits en France comme à Paris, après la gabegie et l’explosion des factures des particuliers provoquées par les requins de la Générale et de la Lyonnaise des eaux, qui se sont longtemps partagé le marché de la capitale française.

Éducation, santé, transports, rien n’échapperait à l’appétit du privé

L’ACS doit s’appliquer à tous les domaines capables de fournir un service à l’échelle internationale. Selon l’Internationale des services publics (PSI), qui regroupe quelque 669 syndicats dans le monde entier, il englobe ainsi un champ immense : la fourniture transfrontière (le mode 1 de l’ex-AGCS) – telle que la télé-médecine, la formation à distance ou les paris sur Internet –, le tourisme (mode 2 de l’ex-AGCS), l’investissement étranger direct avec les principes et les conséquences que l’on vient d’exposer (mode 3 de l’ex-AGCS) et le mouvement temporaire des personnes physiques (mode 4 de l’ex-AGCS). L’objectif d’accords comme celui dont la négociation est secrètement engagée, dénonce Rosa Pavanelli, la secrétaire générale de la PSI, est « d’institutionnaliser les droits des investisseurs et d’interdire toute intervention des États dans un large éventail de secteurs ».

Santé, éducation, transports, rien n’échapperait à cette logique qui accélérerait, dans des dimensions inédites, la libéralisation des services publics. Selon une logique d’écrémage par le capital privé en mal d’acquérir de nouvelles ressources dans la phase actuelle de la crise où les débouchés se rabougrissent. Il cherche à s’accaparer les secteurs financièrement les plus prometteurs. Les cheminots français en lutte ont ainsi parfaitement discerné la menace qui pourrait conduire à une polarisation des investissements privés sur les tronçons voyageurs les plus rentables quand des dizaines de voies dites secondaires et donc de gares seraient condamnées à disparaître. Le 4e paquet ferroviaire de la Commission européenne n’est certes pas dans le traité secret en cours de négociation. Il n’en épouse pas moins la ligne dévastatrice pour l’avenir des services publics et, au passage, pour… un certain mode de construction européenne. Comme on devrait le savoir au moins depuis l’élection du 25 mai l’acharnement libéral, prêt à nier la démocratie au point d’agir caché contre les intérêts des citoyens, met pourtant l’Europe en danger.

 

 

22/06/2014

l'UMP et le PS doivent être dissous.

appelons quelques faits :

 Affaire Boulin, 1979.

 Le 30 octobre 1979, le corps de Robert Boulin, ministre du travail en exercice, est retrouvé mort dans un étang de Rambouillet.

 

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Robert_Boulin

 

D'après cet article, « 75 anomalies dans le traitement de l'affaire subsistent.... Selon Laetitia Sanguinetti, la fille d'Alexandre Sanguinetti, qui lui avait déclaré, quinze jours après la mort de Boulin, qu'il s'agissait d'un « assassinat », l'affaire de l'achat de la garrigue à Ramatuelle avait été montée de toutes pièces pour décrédibiliser Boulin, qui aurait eu connaissance d'un réseau de financement occulte des partis politiques, en particulier – mais pas seulement – du RPR. De même, Michel Jobert a affirmé au journaliste Jean Mauriac, proche de la famille Boulin, que le ministre du Travail en savait trop sur le financement du RPR, notamment via Saddam Hussein, mais aussi Omar Bongo. Olivier Guichard a aussi confirmé la thèse de l'assassinat à Jean Mauriac....

 

« Laetitia Sanguinetti, la fille d’Alexandre Sanguinetti, avance que : « D'après ce que papa m'a dit les dossiers de Boulin concernaient une série de facturations diverses et variées de grosses sociétés, françaises ou étrangères, qui servaient au financement occulte des partis, et notamment au RPR. »... 

 

Affaire du Carrefour du développement, 1984

 

Ce fut l'un des premiers scandales du premier septennat de François Mitterrand. Il portait sur un détournement de 27 millions de francs entre 1984 et 1986.

 

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_du_Carrefour_du_d%C3...

 

Dans son livre, « La République corrompue » publié en 1991 chez l'éditeur Robert Laffont, Yves Chalier, alors Conseiller technique auprès du ministre de la Défense, Charles Hernu, en 1981 et chef de cabinet de Christian Nucci, ministre chargé de la coopération et du développement, montre les mécanismes de la corruption de l'époque. « Cette corruption qui commence seulement à apparaître au grand jour avec chaque nouveau scandale est celle du secret, du népotisme, des abus de pouvoir, mais aussi de l'argent ».

 

Christian Nucci a bénéficié d'une amnistie le 4 avril 1990.

 

Affaire Urba.1991.

 

« Le 8 janvier 1991, alors qu'il instruit l'enquête concernant cet accident du travail mortel, le juge d'instruction du Mans Thierry Jean-Pierre interroge un ancien responsable socialiste qui affirme que plusieurs bureaux d'études, notamment la société Urba, perçoivent des commissions auprès d'entreprises désireuses d'obtenir des marchés publics, et les reversent au Parti Socialiste.

 

Le Parquet ouvre alors une information contre X pour extorsion de fondsfaux et usage de faux et corruption. »

 

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Urba

 

Henri Emmanuelli a finalement été reconnu coupable par la justice de complicité de trafic d'influence, et a été condamné le 16 décembre 1997 à dix-huit mois de prison avec sursis et à deux ans de privation de ses droits civiques. André Laignel, qui avait été mis en examen pour les mêmes motifs, a été relaxé.

 

Affaire des faux chargés de mission du cabinet du maire de Paris, 1983 – 1993

 

Cette affaire est devant les tribunaux à l'heure où nous écrivons ces lignes.

 

« Parmi la quarantaine de bénéficiaires, Michel Aurillac (ancien ministre RPR de la Coopération), François Debré (frère de l'actuel président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré), le chauffeur de Marc Blondel, l'ancien secrétaire général de Force ouvrière (FO), le député UMP Jean de Gaulle, petit-fils du général de GaulleMichèle de Charette, épouse de l'ex-ministre des Affaires étrangères Hervé de Charette. »

 

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaires_de_la_mairie_de_Paris

 

Cette affaire est distincte de l'affaire des emplois fictifs du RPR.

 

Affaire des HLM de Paris, 1989 – 1995.

 

« L'enquête sur l'affaire des HLM de Paris (OPAC) a débuté en septembre 1994 pour des faits s'étendant entre 1989 et 1995. Particulièrement complexe, l'instruction fut émaillée de multiples incidents (Affaire Schuller-Maréchal, refus des policiers de perquisitionner chez Jean Tiberi, dénonciations d'un mystérieux corbeau…) et bifurcations (Affaire des HLM des Hauts-de-Seine). »

 

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_HLM_de_Paris

 

« Trente-sept prévenus sur quarante-neuf, dont l'ancien directeur général de l'OPAC, Georges Pérol, ont été condamnés à des peines de prison avec sursis et des amendes par le tribunal correctionnel de Paris.

 

Georges Pérol, directeur général de l'OPAC de 1982 à 1993, corrézien proche de Jacques Chirac : deux ans de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende.

 

Francis Poullain, entrepreneur proche du RPR : 18 mois de prison avec sursis et 40 000 euros d'amende.

 

Jean Glock, directeur d'une entreprise de menuiserie, a été condamné à payer 100 000 euros pour préjudice moral, solidairement avec les autres condamnés.

 

D'autres prévenus se sont vu infliger des peines allant de deux mois à deux ans avec sursis, assorties d'amendes allant de 3 000 à 60 000 euros.

 

11 derniers accusés ont été relaxés après une dispense de peine prononcée par le tribunal. »

 

Affaire des marchés publics d'Ile-de-France, 1990 – 1995.

 

Cette affaire politico-financière française porte sur le financement par les marchés de construction et d'entretien des lycées des grands partis politiques français : RPRPRPSPCF, organisés en cartel... Les montants détournés aux frais du contribuable francilien se montent à plusieurs dizaines de millions d'euros (300 à 600 millions de francs), soit 2% du montant des contrats.

 

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_march%C3%A9s_pub...

 

« En cinq ans, pour la seule période comprise entre 1990 et 1995, le RPR recevra 53 millions de francs, le PS arrive en deuxième position, avec 46,7 millions, suivi du Parti républicain (32,6 millions) et du PCF (21 millions). Soit, au total, un peu plus de 150 millions de francs ont été versés par les grands groupes : BouyguesEiffageSpie BatignollesSuez et Générale des eaux. »

 

On peut trouver dans cet article de wikipedia tous les détails de cette affaire, en particulier les éléments concernant Jean-Claude Mery.

 

« Jean-Claude Méry, ancien collecteur de fonds occulte du RPR, décédé. Le dossier d'instruction comporte ses célèbres "confessions" posthumes, publiées en 2000 (Cassette Méry). Il y racontait notamment avoir remis personnellement des fonds en espèces en 1986 à Jacques Chirac en présence de Michel Roussin. »

 

Affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, 1993.

 

« L'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, ou « affaire des emplois fictifs du RPR », ou encore « affaire des chargés de mission de la ville de Paris », instruite par les juges Patrick Desmure puis Alain Philibeaux, concerne sept employés permanents du RPR, dont le salaire a été payé par le conseil municipal de Paris. Le RPR était un parti politique créé par Jacques Chirac, et dont il était le président, en même temps qu’il exerçait la fonction de maire de Paris. »

 

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_emplois_fictifs_...

 

« Dans un rapport de mars 1999, la police a estimé qu’au total, les salaires versés par le conseil municipal de Paris au RPR concernant les emplois fictifs avoisinent 30 millions de francs. »

 

« Depuis, la législation a été modifiée, et l’emploi de collaborateurs directs par les maires a été retiré des champs de contrôle par la loi, ce qui signifie en pratique que les emplois à tous types d’activités, y compris politiques, au profit d’un maire sont désormais légaux. »

 

Dans un accord d'août 2010, la Ville de Paris récupérera 1,65 millions versés par l'UMP et 550 000 euros par l'ancien Président de la République.

 

Source : http://www.leparisien.fr/politique/emplois-fictifs-l-acco...

 

Affaire Pétrole contre nourriture, 1996 – 2003.

 

« Au moins onze personnalités françaises sont soupçonnées d'avoir bénéficié des largesses du régime de Saddam Hussein : Patrick Maugein, président de Soco InternationalElias Firzli, intermédiaire, Serge Boidevaix, ancien secrétaire général du Quai d'Orsay, Jean-Bernard Mérimée, ancien ambassadeur de France à l'ONU, Charles Pasqua, ancien ministre de l'intérieur, Bernard Guillet, conseiller diplomatique de Charles Pasqua, Gilles Munier, responsable de l'association Amitiés franco-irakiennes (AFI), Claude KaspereitMichel Grimard,Hamida Na'naRuy di Souza. »

 

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_P%C3%A9trole_contre_...

 

5 avril 2006 : le juge d'instruction Philippe Courroye met en examen Charles Pasqua pour « trafic d'influence aggravé »1. Il est soupçonné de « trafic d'influence aggravé » . Pasqua aurait bénéficié d'allocations sous forme de bons d'achat de barils de pétrole attribués par le régime de Saddam Hussein1. Selon son ancien conseiller diplomatique, l'homme politique aurait touché l'équivalent de 2, 3 ou 4 millions de barils de pétrole, dans le cadre de contrats signés en 1999. Pasqua a annoncé son intention de contester la régularité de ces poursuites.

 

En 2011, Charles Pasqua est renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris.

 

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Pasqua

 

 

 

On peut découvrir dans cet article de wikipedia que Charles Pasqua est impliqué dans sept affaires :

 

Affaire du siège de GEC-Alsthom,

 

Affaire de la Sofremi,

 

Affaire du casino d'Annemasse,

 

Volet français de l'affaire pétrole contre nourriture,

 

Affaire de la Fondation Hamon,

 

Affaire des ventes d'armes à l'Angola,

 

Affaire Thinet.

 

Dans l'article du quotidien Le Monde du 27 octobre 2009, vous trouverez la liste des personnalités mises en cause dans l'affaire des ventes d'armes à l'Angola, mieux connue sous le nom d'angolagate.

 

Source : http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/10/27/angolaga...

 

Charles Pasqua a été relaxé en appel en avril 2011, alors que l'homme d'affaires Pierre Falcone a été condamné à 30 mois de prison.

 

Source :http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20110429...

 

 

 

Affaire Woerth-Bettencourt, 2009 - 2010.

 

« L'affaire Woerth-Bettencourt est une affaire politico-financière française déclenchée par la publication, par le journal en ligne Mediapart, le 16 juin 2010, d'enregistrements réalisés clandestinement en 2009 et 2010 par Pascal Bonnefoy, le majordome de Liliane Bettencourt, femme d'affaires, première actionnaire du groupe L'Oréal et l'une des trois premières fortunes de France2, au domicile de cette dernière. Liliane Bettencourt est soupçonnée de fraude fiscale, les écoutes pirates laissant penser qu'elle est propriétaire de l'île d'Arros(Seychelles) et de comptes bancaires à l'étranger sans les avoir déclarés au fisc. »

 

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Woerth-Bettencourt

 

« Conflit d'intérêts reproché à Éric Woerth.

 

Après la divulgation des enregistrements et suite aux déclarations le 25 juin 2010 du procureur de Nanterre, Philippe Courroye — où il affirme avoir alerté l'administration fiscale en janvier 2009 sur de possibles fraudes de Liliane Bettencourt —, plusieurs élus PS se sont interrogés sur l'éventuelle connaissance d'Éric Woerth (ou de sa femme) de la fraude fiscale, ce dernier menant de surcroît, entre 2009 et 2010, en tant que ministre du Budget, « une chasse publique aux fraudeurs fiscaux »

 

Cette affaire est actuellement en cours de traitement par la justice française.

 

Affaire des frégates d'Arabie saoudite et des sous-marins du Pakistan, 1994-1995.

 

« L’affaire des frégates d’Arabie saoudite et des sous-marins du Pakistan est une affaire politico-financière qui concerne deux contrats d’armement signés en 1994. Le premier prévoyait la vente par la France de frégates à l'Arabie Saoudite et le second celle de sous-marins au Pakistan ; ces contrats sont soupçonnés d’avoir donné lieu à des rétro-commissions qui auraient financé la campagne d'Edouard Balladur à l'éléction présidentielle de 1995, puis à l'attentatd de Karachi suite à l'interruption du versement de ces commissions sur ordre de son concurrent de l'époque, Jacques Chirac. »

 

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_fr%C3%A9gates_d'...

 

 

 

Cette dernière affaire touche directement l'actuel Président de la République, porte-parole d'Edouard Balladur pendant cette campagne, et proche de deux personnalités entendues par la justice, Nicolas Bazirre et Thierry Gaubert.

 

Source : http://www.france-info.com/france-justice-police-2011-09-...

 

Faut-il demander la dissolution des partis politiques UMP et PS ?

 

Doit on dès lors, prononcer la dissolution d’un parti sous prétexte qu’une partie des dirigeants sont corrompus ? »

La question, en fait, est de savoir si la structure de parti politique est le masque ou la réalité.
Est on, avec l’UDR/RPR/UMP et le PS face a des associations de malfaiteurs ayant pris forme politique ou a des organisations politiques ayant pris les méthodes de la mafia ?

Une fois énoncé , le problème n’a plus qu’une seule solution en fait.

Quand a savoir si ces deux mafias s’appuient sur des militants authentiques ou pas, idiots, utiles des Corleones du haut de la pyramide là aussi tout est clair.

Le Parti « Socialiste » ne comprends plus un seul socialiste et n’est donc plus qu’une usurpation d’identité, de doctrine et d’image de marque.
L’UMP n’est ni « populaire » , ni represnetative du gaullisme ni d’aucune forme de droite nationale authentique. Elle n’est pas plus démocrate chrétienne non plus d’ailleurs.
Nous avons de toute évidence la, deux créatures vampirisées, vidées de leurs contenus originels et victimes d’une OPA politique par des marionnettistes qui ne servent qu’un seul Dieu : le libéralisme anglo-saxon et sa domination sur le reste du monde
Croire que l’on résoudra le problème en donnant le pouvoir à « la gauche » réduite à l’offre PS ou à la droite, réduite à l’offre UMP n’est donc de toute façon pas la solution.
Les deux maisons siamoises sont à traiter comme devrait l’être le « nationalisme » corse : des mafias ayant pris habillage politique pour mieux justifier leurs activités.
En corse, Concolta et FLNC se contentent de racketter les commerçants du coin ou de la cote d’azur. Chez nous, en métropole ; UMP et PS vampirisent les marchés publics, les contrats d’armements, les vielles dames de Neuilly...

Vive la guillotine !

 

 

 

16/06/2014

Suède et le totalitarisme qui vient

la Suède n'est pas seulement le pays qui durant un demi-siècle a stérilisé de force (avec l'approbaation de tous les partis du parlement) les handicapés, mais maintenant c'est le pays où :

La Suède, où l'ADN de chaque citoyen est relevé à la naissance et un numéro personnel spécial est attribué à chacun. La carte d'identité contient aussi l’ADN. Ensuite, ces données génétiques sont attachées aux déclarations de revenus et aux relevés bancaires.
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/news/2014_06_08/Assange-les-autorit...

 

Tout ça ne fait que donner raison à Zygmunt Bauman. C'est beau le mythe moderniste et le culte amoral de l'efficacité !

11/05/2014

ignoble !

A VERONE COMME A PARIS… - La misère n’est pas choisie A VERONE COMME A PARIS… La misère n’est pas choisie

Vérone est une jolie ville italienne de 250 000 habitants. Belle destination touristique. Son centre-ville, comme tous les centres de grandes villes, connait une forte concentration de gens à la rue. Ils vivent de la charité publique : associations, particuliers. Ils picolent un peu trop. Ils donnent une « mauvaise image » de la ville. Les habitants du centre-ville, qui ne sont pas les plus pauvres de l’agglomération, se plaignent. Il y a sans doute des mesures à mettre en œuvre pour rendre les choses plus vivables. Mais la misère, l’errance n’est en général pas un problème simple, et si son spectacle n’est pas très agréable pour un nanti qui ne veut pas savoir, son vécu ne doit pas être tout le temps joyeux non plus !


Le maire, Flavio Tosi, est de la Ligue du Nord.  Il a imaginé une solution radicale : une amende de 25 à 500 € pour ceux qui donneraient à manger aux SDF. Il est demandé aux SDF de mettre le bordel chez les pauvres, pas dans les quartiers riches, place Dante ou place Viviani. En ligne de mire, il y a une association : Ronda della Carita. Son action : organiser des soupes populaires le soir.  Le maire de Vérone feint de croire que les gens qui vivent dans la rue l’ont choisi. « Il y a une multitude de structures d’accueil à Vérone ». Est-ce si simple ? Tout le monde, à Vérone ou à Paris, n’a pas envie de rejoindre des dortoirs caritatifs,de même qu'au temps de Dickens peu de pauvres avait envoe d'être enfermés dans les workhouses. Etre pauvre n’est pas excessivement drôle, s’il faut en plus ne plus être libre ! Le maire de Vérone semble oublier que ne donne aux SDF que celui qui veut. A fortiori, donner à manger est, plus encore que donner de l’argent, venir en aide à une détresse. On parle beaucoup des droits de l’homme à tout bout de champ. Pour le coup, s’il y a bien un droit de l’homme à respecter, c’est celui d’être généreux envers qui on le souhaite. Cela fait partie de la décence ordinaire, tout comme le devoir d’assistance envers une personne en danger. Il y a deux sociétés qui sont invivables : celles qui donnent plus de droits à celui qui vient d’arriver qu’aux concitoyens de longue date, et, à l’inverse, les sociétés qui ne laisseraient plus aucune place à un geste envers les autres, qu’ils soient SDF ou autres. Apparemment, la Ligue du Nord n’est pas encore à comprendre cela.

http://metamag.fr/metamag-2008-A-VERONE-COMME-A-PARIS%E2%...

05/05/2014

c'est une révolution (en fait)

Bien entendu tout ce petit monde n'a rien d'antisémite ! tout ça c'est de la propagande, comme l'accusation de "sorcellerie" au XVIè siècle, la force démocratique d'Internet rend nos maîtres complètement hystériques !


*

comme il n'y a plus moyen d'intégrer une vidéo Dailymotion voici un lien :
Tepa - MetaTV versus AFP - Le Clash au Congrés... par metatvofficiel




07/03/2014

(résumé de la société contemporaine)

                                                                                                         
« - Et vos enfants ?

- Eh bien pour le garçon (car nous avons 1 garçon et 1 fille, bien entendu !) ça avait bien commencé : je lui avais décroché un bon emploi de cadre-sup. dans une grande entreprise, par piston, car j’avais des relations ; par la voie normale ç’aurait été totalement impossible bien sûr. Mais malheureusement il s’est marié. Et pire encore il a eu un enfant, qu’il aimait beaucoup, c’était le bonheur. Là-dessus, quelques années plus tard il a été viré lors d’un plan d’assainissement financier du groupe et de réduction des coûts salariaux. Et là il n’a pu rien trouver ; il est devenu dépressif, aigri ; sa femme s’est rebutée de lui, puis est tombée amoureuse de quelqu’un d’autre et a demandé le divorce. Un soir il a trouvé qu’elle avait fait changer les serrures et n’a plus pu rentrer, et elle a changé le n° de téléphone et s’est fait mettre sur liste rouge. Comme elle ne travaillait pas elle a demandé et obtenu la jouissance de la maison ; elle a eu la garde de l’enfant et une forte pension alimentaire, que de toutes façons il ne pouvait pas payer. Il a dû s’installer ailleurs tout seul. Un jour où il n’avait pu arriver à l’intérieur de la fourchette horaire édictée par le tribunal pour son droit de visite, elle n’a pas voulu qu’il emmène son enfant, disant que l’heure était passée, alors il s’est mis en colère, l’a emmené  quand même et ne l’a ramené qu’un jour après l’obligation légale. Entre-temps la mère avait porté plainte et appelé la police, qui l’a arrêtée pour séquestration d’enfant. Le tribunal lui a supprimé le droit de visite. Alors à sa sortie de prison il a sombré dans le désespoir et la dépression. Un médecin lui a prescrit des tranquillisants pour ne pas penser, et lui de son côté a noyé son chagrin dans l’alcool. Il n’a alors bien sûr plus rien trouvé comme stage ou petit boulot et a fini par être viré de sa chambre meublée.
Il est devenu clochard, il est disparu, je ne sais plus où il est.
il doit être mort de froid cet hiver.

- Et la fille ?

- Oh, elle a eu de la chance ! elle est à bac +8 maintenant vous savez. Elle a un doctorat en communication d’entreprise, et un DEA en psychologie appliquée au monde du travail ; et bien entendu elle avait fait, avant, deux licences et une Grande Ecole, on n’en parle pas ça, c’était des préalables. Alors comme ça maintenant elle a fini par trouver un stage auprès d’une association intercommunale, elle s’occupe de faire un plan de promotion touristique d’une petite vallée rurale . Elle est bien, avec ça elle est casée pour 3 mois; après on verra.

16/02/2014

notre société est en train de devenir PIRE que celle décrite par Orwell !!!! et personne ne réagit !!!!!

 

http://www.nouvelordremondial.cc/2014/01/30/lue-a-un-plan...

plus le fameux projet INDECT de cette mafieuse Union "Européenne", plus, plus, plus

 

 

08/02/2014

là en France on est maintenant totalement sortis de l'Etat de Droit ...


Conférence d’Alain Soral à Marseille : "Vers l... par ERTV

Forfaitures, manières de gangsters mafieux, procédés mensongers dignes de l'URSS de Brejnev, etc. Et pendant ce temps-là le gouvernement au service du grand capital fait tout pour pomper de l'argent des poches des travailleurs, et même d'une partie des classes moyennes, pour l'envoyer dans celles des banquiers et des européistes ! on est en pleine lutte des classes exacerbée, "ils ne se cachent même plus" comme disait MC Solaar.