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07/04/2016

la dictature mondiale des vautours du grand capital

Le gant de velours du marché ne marchera jamais sans une main de fer derrière - McDonald ne peut prospérer sans McDonnell Douglas, le fabricant du F15.

Thomas L. Friedman "A Manifesto for a fast World"
New York Times Magazine, 28 Mars, 1999

 

Nul besoin d’envoyer canonnières ou porte-avions pour intimider un Etat qui menacerait les intérêts des puissantes compagnies occidentales. Il existe un discret mécanisme pour régler les litiges entre États et investisseurs : l’ « ISDS », pour Investor-State Dispute Settlement, intégré dans tous les traités commerciaux, dont celui en négociation entre l’Europe et les Etats-Unis (Tafta). Selon ses détracteurs, les multinationales bénéficient ainsi d’un pouvoir sans précédent pour échapper aux lois. En partenariat avec des journalistes néerlandais, Basta ! publie en exclusivité une enquête en cinq épisodes sur cette guerre invisible. Ce premier volet vous emmène de Caracas à Amsterdam dans les coulisses d’une bataille aux enjeux gigantesques.

Caracas, la capitale du Venezuela, baigne dans une chaleur tropicale. Nous sommes en 2006. Bernard Mommer est assis à son bureau, dans un énorme immeuble disgracieux de couleur gris-noir au centre de la ville, occupé à éplucher son courrier. En tant que vice-ministre du Pétrole, il est en contact régulier avec les 41 entreprises pétrolières étrangères actives dans le pays. Le secteur est entré dans une période de turbulences, depuis que le gouvernement d’Hugo Chavez a décidé de se réserver une proportion plus importante des revenus du pétrole, qui s’écoule du pays par milliards de barils.

Mommer ouvre une lettre insolite qui lui a été transférée par son patron, le ministre du Pétrole. « Nous acceptons votre offre d’arbitrage, dit-elle, sur la base du traité d’investissement néerlandais avec le Venezuela ». Expéditeur : la firme pétrolière italienne Eni. « Qu’est-ce que j’ai bien pu faire ? » se demande Mommer. Le vice-ministre sait que l’arbitrage signifie que deux entreprises, en désaccord sur un sujet, soumettent leur litige à un jury commercial, qu’elles désignent elles-mêmes, pour juger laquelle des deux a raison selon les termes du contrat qui les lie. Mais Mommer n’a alors conclu de transaction avec personne, un ministère n’étant pas, après tout, la même chose qu’une entreprise. Et qu’est-ce-que les Pays-Bas ont à voir avec l’affaire ?

En se plongeant dans les archives, Mommer fait des découvertes troublantes.

  • Premio, un précédent gouvernement, a signé, sans trop de publicité, un traité d’investissement avec les Pays-Bas qui prévoit la possibilité, pour tous les investisseurs néerlandais qui auraient l’impression de ne pas avoir été traités de manière équitable par leur pays hôte, de convoquer le Venezuela devant un jury d’arbitrage. Une procédure qui s’inscrit dans le cadre de la Banque mondiale. Les arbitres peuvent imposer une amende au Venezuela, sans aucune possibilité de faire appel de leur décision.
  • Secundo, la firme pétrolière italienne Eni a récemment rattaché ses activités au Venezuela à une filiale enregistrée aux Pays-Bas, ce qui l’a transformée ipso facto en investisseur néerlandais. Mommer doit se préparer à des temps difficiles...

    L’État, un « brigand en chapeau haut-de-forme » ?

    « L’État peut se conduire comme un “brigand en chapeau haut-de-forme”. » Gerard Meijer, avocat spécialisé dans le droit de l’investissement, est assis à une terrasse dans le quartier d’affaires d’Amsterdam, en face de son bureau au sein de NautaDutilh, l’un des plus grands cabinets juridiques d’Europe. « L’expression est ancienne, précise-t-il. Mais, honnêtement, elle comporte toujours un élément de vérité. Peut-être certaines personnes se désoleront qu’un pays se voit imposer une telle amende. Les contribuables paient la facture. Mais ils oublient qu’auparavant leur gouvernement s’est enrichi illégitimement avec la même somme. »

    Meijer a une barbe taillée selon la dernière mode, qui lui donne un charisme juvénile malgré sa cinquantaine. En tant que président de l’Association néerlandaise de l’arbitrage, il défend son secteur d’activité avec détermination. Il croit vraiment en ce qu’il fait. Imaginez, dit-il, que vous soyez un investisseur dans un pays en développement. Vous avez misé tout votre argent dans un projet – par exemple un puits de pétrole au Venezuela ou un atelier textile en Égypte. « Si vous vous retrouvez en litige avec ce pays, vers qui allez-vous vous tourner ? Vers le juge du coin ? Pensez-vous que vous auriez une seule chance ? »

    Heureusement, il y a l’arbitrage. « Il est situé quelque part entre une médiation et un véritable tribunal. Si les deux parties sont d’accord, elles choisissent chacune un arbitre, et ces deux arbitres en choisissent un troisième. Leur verdict est contraignant. » C’est équitable et cela fonctionne bien. En tant qu’investisseur, vous êtes sûr que votre propriété sera au moins respectée lorsque vous placerez votre argent quelque part. « C’est une sorte de juridiction indépendante, avec des juges qui n’ont pas de relations de loyauté avec leur gouvernement. C’est un aspect très important. Après tout, il y a beaucoup de républiques bananières dans le monde. »

    De plus en plus d’arbitrages entre États et investisseurs

    Le monde de Mommer et de Meijer est inconnu de la plupart des gens. L’arbitrage fait parfois soudainement la une des journaux, notamment en relation avec le traité commercial transatlantique TAFTA (Trans-Atlantic Free Trade Agreement). En réalité, l’arbitrage existe depuis des années. Nous avons recensé 624 cas connus, à la fin 2014, d’investisseurs qui avaient poursuivi des États sur la base d’un traité. Mais il y en a probablement eu bien davantage.

    Le nombre de cas ne cesse de croître : en 2000, on en comptait quinze ; nous sommes aujourd’hui à environ 60 cas par an. Le montant réclamé par les investisseurs connaît lui aussi une augmentation fulgurante. Ce sont des litiges toujours plus importants qui doivent être tranchés au moyen de ce mécanisme de règlement des différends, que l’on appelle l’ISDS (Investor-state dispute settlement). Plus de la moitié d’entre eux sont soumis au tribunal commercial de la Banque mondiale, le Cirdi (Centre international de règlement des différends liés à l’investissement), qui a ses propres règles et ses propres arbitres.

    Les données que nous avons rassemblées montrent que les Pays-Bas sont devenus le pays d’origine du plus grand nombre de procédures ISDS. Pas moins de 16 % des cas soumis au cours de l’année 2014 l’ont été par des firmes néerlandaises. « Néerlandais » est toutefois un terme relatif dans ce contexte. L’analyse détaillée de ces investisseurs montre que plus des deux tiers sont des filiales fantômes, n’existant que sous la forme de boîtes à lettres. Seulement une sur six est véritablement néerlandaise.

    L’Équateur condamné à verser 1,1 milliard de dollars à un groupe pétrolier

    Les pays qui ont été le plus fréquemment poursuivis sont les pays en développement et émergents, ainsi que les pays riches en ressources naturelles comme le Canada. L’Europe de l’Est occupe depuis quelques années une place de plus en plus importante dans ce classement.

    Notre analyse montre aussi qu’un groupe remarquablement restreint d’avocats « vedettes » occidentaux domine le monde de l’arbitrage lié à l’investissement. Au moins l’un des quinze principaux arbitres au niveau mondial est impliqué dans 63 % des panels dont nous avons pu identifier les membres. Dans 22 % des panels, ce « top 15 » fournit même deux arbitres sur trois, suffisamment pour emporter la décision. Ce sont tous des hommes blancs – exception faite de deux femmes blanches. Ils sont souvent liés à des firmes juridiques qui profitent de l’expansion de ce marché. Les sommes en jeu sont conséquentes : une procédure d’ISDS coûte en moyenne huit millions de dollars.

    Pour ses détracteurs, le système est injuste. Il y a quelques mois, l’Équateur s’est vu imposer une amende de 1,1 milliard de dollars suite à une plainte d’Occidental Petroleum, qui dénonçait son expropriation. L’amende est équivalente à plus de 3 % du budget total du pays pour 2016. Les défenseurs de l’ISDS objectent que c’est un moyen de trouver des solutions apolitiques à des litiges. Les juges et les politiciens n’ont plus à s’en mêler. Plus besoin d’envoyer des navires de guerre, comme la France et l’Angleterre l’ont fait en 1902 suite à un différend avec le Venezuela. De nos jours, l’envoi d’une lettre à Caracas suffit – une invitation à se rendre à Washington, au siège de la Banque mondiale, pour une audience.

    Des firmes qui deviennent soudainement « néerlandaises »

    Retour au Venezuela. Le premier courrier n’a pas entraîné de problème insurmontable pour Bernard Mommer, le vice-ministre du Pétrole. L’entreprise Eni était prête à retirer sa plainte contre quelques centaines de millions de dollars et une nouvelle concession. Mais il allait bientôt recevoir deux lettres similaires, adressées cette fois par deux compagnies pétrolières américaines, ConocoPhillips et Mobil. Celles-ci ne voulaient pas entendre parler de règlement à l’amiable. Et elles réclamaient 42 milliards de dollars ! Et, comme par hasard, ces deux géants texans étaient récemment devenus, aux aussi, des firmes « néerlandaises ».

    À la base, Mommer est un mathématicien allemand, arrivé au sein de la compagnie pétrolière publique du Venezuela PvdSA en raison de sa familiarité avec les contrats pétroliers, avant de devenir vice-ministre en 2005. Il a ensuite occupé, à Vienne, le poste de gouverneur de l’Opep, pour le Venezuela. Il est désormais à la retraite. Mais il lui reste une responsabilité : son implication dans les procédures d’arbitrage. « C’est moi qui étais responsable de ces contrats, nous a-t-il expliqué au cours d’un long entretien. Je suis donc le témoin principal pour toutes les plaintes contre le Venezuela dans le domaine pétrolier. »

    A l’époque du président Chavez, le gouvernement, qui souhaitait se réserver une proportion plus importante des profits générés par le pétrole, a décidé en 2006 de renégocier toutes les concessions. Le Venezuela voulait la moitié des parts de tous les projets ; l’impôt sur les revenus pétroliers a été augmenté, et une nouvelle taxe sur les royalties a été introduite. Mommer était le principal négociateur pour le compte du gouvernement.

    Rembourser les profits avant même qu’ils soient réalisés

    Lorsque vous expropriez un projet, il faut payer. Mommer le savait bien : « Nous ne l’avons jamais contesté. Nous avons trouvé un accord avec 39 des 41 entreprises, y compris Eni. Mais pas avec Mobil, qui a depuis fusionné avec Exxon. Ni avec ConocoPhillips. Ces firmes étaient engagées dans une stratégie de long terme visant à réduire progressivement leur contribution fiscale à zéro. Ce à quoi nous avons fait obstacle. Lorsqu’elles ont refusé de négocier, nous les avons expropriées. » Les deux firmes répondirent en déposant une série de plaintes auprès du Cirdi et de la Chambre de commerce internationale, à Paris. Avec pour exigence le remboursement de tous les profits qu’elles avaient manqués.

    L’enjeu est énorme. Le cours du pétrole était à l’époque au beau milieu d’une hausse historique, passant de 40 dollars le baril en 2004 à un pic à 150 dollars en 2008. Le Venezuela souhaite dédommager les entreprises sur la base du prix qui était celui du pétrole au moment des négociations. Mais au cas où l’expropriation serait jugée illégitime, les deux géants pétroliers estiment qu’ils devraient être remboursés sur la base du cours de 2008. La différence se chiffre en milliards de dollars.

    « Ces entreprises en avaient assez du Venezuela, depuis longtemps déjà, explique Juan Carlos Boue, chercheur vénézuélien basé à l’Institut de l’énergie d’Oxford. Mais elles ont décidé de rentrer chez elles avec autant d’argent que possible. C’est particulièrement le cas pour ExxonMobil. Ces entreprises veulent faire savoir au monde entier qu’elles disposent de ressources illimitées pour s’engager dans des contentieux juridiques, afin de décourager les gouvernements qui voudraient les défier. »

    Suite de l’enquête, le 16 mars. http://www.bastamag.net/1-5-Quand-des-multinationales-s-a...

    Frank Mulder, Eva Schram and Adriana Homolova
    Traduction de l’anglais : Olivier Petitjean

    À propos de cet article

    Cette enquête a été publiée initialement en néerlandais par les magazines De Groene Amsterdammer et Oneworld. Elle est publiée en exclusivité en français par Basta ! et en allemand par le Spiegel online.

    Voir aussi, des mêmes auteurs, cet autre article traduit par l’Observatoire des multinationales : « Pétrole ougandais : Total cherche à échapper à l’impôt grâce à un traité de libre-échange ».

    Le texte ci-dessous présente la recherche qui sous-tend l’enquête :

    Les critiques du TAFTA, le traité de commerce en discussion entre l’Union européenne et les États-Unis, ont pour cible prioritaire les mécanismes de résolution des litiges État-investisseurs, ou ISDS (pour Investor-State Dispute Settlement, en anglais). Il s’agit d’un mécanisme grâce auquel les investisseurs peuvent poursuivre un État s’ils estiment avoir été traités de manière inéquitable. Selon ces critiques, les multinationales se voient ainsi donner le pouvoir sans précédent d’échapper aux lois, à travers une sorte de système de justice privatisée contre lequel aucun appel n’est possible.

    En réalité, l’ISDS n’est pas un phénomène si nouveau. Les plaintes ne sont pas simplement déposées contre nous, pays européens ; au contraire, c’est plus souvent de nous qu’elles proviennent. En 2014, pas mois de 52 % de toutes les plaintes connues avaient pour origine l’Europe occidentale.

    Le nombre total de cas est impossible à connaître. Les données sont difficiles à obtenir. C’est pourquoi des journalistes de De Groene Amsterdammer et Oneworld ont entrepris quatre mois de recherches, avec le soutien d’EU Journalism Grants.

    Ce travail a notamment débouché sur une cartographie interactive unique en son genre de tous les cas d’ISDS, dont beaucoup n’ont jamais été cités dans la presse. Cartographie qui inclut, autant que possible, le nom des arbitres, les plaintes, les suites et, dans de nombreux cas, le résumé des différends. Pour la présente enquête, nous avons interrogé de nombreux arbitres, des avocats, des investisseurs, des chercheurs et des fonctionnaires, y compris des représentants de pays qui se sentent dupés par l’ISDS, comme le Venezuela, l’Afrique du Sud ou l’Indonésie.

    La cartographie et les articles qui l’accompagnent sont disponibles sur le site www.aboutisds.org. Ils ont été publiés initialement en néerlandais à l’adresse www.oneworld.nl/isds.

  • CONCLUSION : L’ISDS est le bras armé de la dictature économique libérale. Il signe l’arrêt de mort de toute démocratie, si jamais celle ci a vraiment existé. Comme le disait Vandana Shiva : " Le libre échange, c’est la dictature des entreprises ". On est en plein dedans et si les différents traités bilatéraux sont validés, on le sera encore plus. Mort au capitalisme !

15/03/2016

arithmétique simple - et cynisme puant des voleurs capitalistes qui nous gouvernent

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c'est quand qu'on renverse la table ?

14/03/2016

l'argent achète le pouvoir

"Quand le Pouvoir fait venir à lui l'Argent, l'Argent achète  
le Pouvoir. Et cela n'a pas changé, du reste, pour les élections  
suivantes. Il n'est donc pas étonnant que beaucoup d'hommes  
politiques se mettent d'eux-mêmes sous influence étrangère,  
notamment américaine' : Alain Juppé était ainsi, le 29 avril 2015,  
dans l'Upper East Side, à New York, puis le ler  mai au Rockefeller  
Center, pour chercher des fonds. Ses donateurs, comme le  
patron de la M&T Bank, Robert G. Wilmers, ont confiance en  
lui. Il est important pour eux d'avoir, à Paris, un homme de  
l'OTAN, ponctuel en sa gratitude. Bruno Le Maire et François  
Fillon recrutent les anciens de la puissante banque américaine  
Goldman Sachs — Hugues Lepic et Jean-Hugues de Lamaze —  
pour préparer leur trésor de guerre. Cette banque ne fait rien  
gratuitement. C'est elle qui avait signé un chèque de 1 million  
de dollars à Barack Obama. C'est la banque de la Trilatérale.  
Quel est donc le degré de liberté de nos hommes politiques ?  
Pour qui travaillent-ils ? Quels sont les termes de l'échange ?"
(Ph de Villiers)

10/03/2016

de Villiers a tout compris

"on a tué les métiers indépendant" eh oui il ne faut plus que la toute-puissance des féodalités financières, et le reste esclaves salariés ou chômeurs dépendants du bon-vouloir des commissions de la DDASS.
Des gens autonomes voilà ce qu'ils ne supportaient pas, c'est pourquoi toutes les activités qui en 1960 se faisaient encore de manière autonome chez soi, on les a fait disparaître pour les commercialiser (dans les mains des grandes féodalités en plus), reste la reproduction, les bébés, c'est pourquoi on va la faire disparaître elle aussi pour l'avoir sous contrôle, technocratique (le goupillon actuel) et capitalistique (le sabre).
https://www.youtube.com/watch?v=l8b0HhvNfrk

sauf que quand il appelle ça "l'individualisme absolu" je ne crois pas qu'il ai raison, car les individus, normalisés, sommés de se conformer à la pensée et aux modes de vie de rigueur, et tous pareils, réduit à être un facteur de production géré et soumis,
"courbé sous la férule  d'un capitalisme sans entrailles"
ça n'est pas très individualiste ça !
d'ailleurs ça se confirme plus loin quand on voit ceux qui prétendent défendre "le droit à la différence" et qui en fait l'interdisent strictement  et font la chasse à ceux qui n'ont pas non seulement les idées mais la voix réglementaire ! 
et dans un sens il a raison de dire

Depuis que SOS Racisme a vu le jour, la haine raciale ne s'est  
jamais aussi bien portée et n'a jamais été aussi violente.

(d'ailleurs on s'aperçoit de plus en plus que au fond le racisme est toujours en fait et dans le fond un RACISME SOCIAL, ainsi les ouvriers français voilà de nouvelles victimes du racisme de nos maîtres ! et si  les roms n'ont pas bénéficiés de l'anti-racisme actuel, c'est bien sûr que contrairement aux hommes d'affaires noirs, et aux ministresses "beur", ils ne pas riches !!  (et que eux ils sont réellement différents, donc le "droit à la différence" dont les officiels font semblant de se gargariser c'est 100% de l'hypocrisie))

le gag de Mamadou Camara face à Harlem Désir est hilarant.
sur l'accusation de pitrerie, Mamadou Camara a perdu l'occasion de lui répliquer : "est-ce que vous me prenez pour un nez rouge ! est-ce vous vous rendez compte que l'accusation de pitrerie à M. de Villiers du fait qu'il m'ait fait venir est une insulte à mon égard ?!"

Avec le recul du temps, la portée du traité de Maastricht  
m'apparaît plus clairement : ce fut un changement de  régime.  
Le passage de la démocratie à l'oligarchie. La fin du grand  
cycle,
Appelons les  choses par leur nom : ce fut un complot des élites contre le  
peuple.

ouaou ! là il a compris ! c'est juste, en effet, c'est ça l' "Europe"

et cette "élite", cette hyperclasse comme dit Asselineau : "Croyant à la Fable des abeilles  du triste  
docteur Mandeville — « les vices privés feront le bien public »  
elle tente d'imposer un « ordre » mondial — en réalité un  
désordre total — fondé sur la cupidité, l'égoïsme narcissique et  
l'instrumentalisation de l'autre. " (eh oui de Villiers est un homme de gauche au fond de lui ! un vrai !)

"Pas étonnant qu'avec de telles références,  
les élites du « capitalisme sauvage » aient été comparées aux  
esprits mafieux (et Jean Ziegler a fort justement fait remarquer que "le crime organisé est le stade ultime du capitalisme") par le grand sociologue Thorstein Veblen, le  
théoricien de la « classe de loisir » : « L'homme de finance idéal
ressemble au délinquant idéal, écrit-il, en ce qu'il convertit sans  
scrupule hommes et biens à ses propres fins, qu'il considère  
avec un mépris endurci les sentiments et les aspirations d'autrui  
et qu'il se soucie fort peu du résultat éloigné de ses actes'. »

très important, comme François Asselineau il a compris Jean Monnet :

L'âme du complot, ce fut Jean Monnet, un Français  
d'Amérique, ancien cadre supérieur de la Banque Lazard  
de New York, inspirateur de la Commission trilatérale. Il  
voulait abolir les souverainetés nationales, mais en tenant les  
peuples d'Europe dans l' ignorance de ce qui allait se passer
. Il  

lui paraissait nécessaire d'avancer furtivement, par petits pas  
successifs, chacun d'eux appelant le suivant au nom de l'urgence  
économique ; on a appelé cela le « système de l'engrenage » ou  
du cliquet. Il n'y a pas de marche arrière possible. C'est une  
machine à crans. La méthode n'est connue que du petit cercle  
de ses initiateurs. Mais on ne peut empêcher les gaffeurs de  
parler.

et

Ainsi Claude Cheysson, qui fut ministre des Affaires  
étrangères et membre de la Commission européenne, en fit-  
il l'aveu plus tard devant moi : « Dès les origines, nous nous  
sommes placés dans l'a-démocratie. On a toujours mieux avancé  
hors du contrôle démocratique. » Depuis 1945, nos élites  
démocrates-chrétiennes et socialistes ont peur de la démocratie  
qu'elles ont rétablie. L'affaire de Maastricht et de la monnaie  
unique était trop compliquée pour les populations. On leur  
dirait, plus tard, que c'était pour leur bien.

aveu révélateur

le rédacteur du fameux rapport de 1975 à la Trilatérale

un nouvel âge raisonnable,  
« postnational et postdémocratique ».

tout est dit

c'est ce que d'autres appellent le New World Order.

Avec Maastricht, on est passé du gouvernement de tous à la  
gouvernance d'un aréopage de commissaires, de prétoriens, de  
banquiers, en mal de contrôle planétaire.
 le libéralisme de marché et le despotisme légal

bien résumé !

 

Les lobbies, les vrais maîtres à Bruxelles :

Ils dictent 75% des cent soixante-quinze mille pages de normes  
européennes,

or ces lobbies :

Pas une PME. Elle n'aurait pas les moyens de démarcher les députés. Non, une grosse,  
une très grosse firme transnationale qui a pignon sur rue et le  
porte-monnaie ouvert.

aussi on comprend à quoi servent les fameuses "normes européennes" !.....

Un jour de session, j'ai assisté à une scène éclairante,  
hilarante. Un vent de panique soufflait dans les travées', des  
députés couraient dans tous les sens : des journalistes du Sunday  
Times  s'étaient fait passer pour des lobbyistes. Certains collègues  
avaient accepté de l'argent en échange du dépôt d'amendements  
législatifs. Plusieurs eurodéputés, notamment un Roumain et  
un Slovène, anciens ministres, durent démissionner, pris la  
main dans le sac. Beaucoup d'autres cédaient à l'affolement.  
L'hémicycle était blême. Les visages, défaits. L'épouvante était  
palpable sur tous les bancs.

09/03/2016

kaj atendoj, atendoj

Jen du faktoj, kiuj okazis en la jaroj 1950-aj: unu en Italio, la alia en tiam franca Gvineo.

En urbeto de l’itala kvazaŭinsulo, hundo iradis ĉiuvespere samhore ĉe la buŝaltejo, esperante, male je ĉia espereblo, vidi elveturantan sian mastron….. kiu estis mortigita dum la lastfinita 2-a Mondmilito. Tion li faris dum kelkdek jaroj.
La fakton raportis ĉiuj la tiamaj gazetoj.

kaj

 

La Hundo en Konakrio

Ŝipojn atendadis la Konakri-a hundo. Neniu scias pri ĝia nomo, nek nomon de l’mastro, kiu, finiĝintan sian kontrakton, forlasis sian hundon por reiri Francion. De tiam la hundo ne forlasis la havenon, kie ĝi estis fariĝinta iom fama. Vivante, same kiel ŝia itala kolego, per la publika donemo, ĝi same pasigis la li restantajn vivjarojn atendante la revenon de la sendankulo.

Tuj kiam pasaĝerŝipo aŭ varoŝipo estis anoncita, ĝi alkuradis kaj salutis ĝin per siaj bojoj. Iom da tempo poste, lokita piede de la elŝipejo, tremetante per senpacienco kaj ĝojo, baldaŭ elrevigotaj, ĝi flaradis unu post la alia la pasaĝerojn, ĝi fiksdirektis al ili sian angoran rigardon, persvadita, ke ĝi finfine vidos ekaperi tiun, kiu estis perfidinta ĝin, kaj al kiu ĝi estis jam pardoninta.

 

27/02/2016

l'Etat d'urgence qu'on appelle ça

3.335 "perquisitions" on nous dit , c'est à dire 3.335 appartement intentionnellement dévastés par des "loubards" en uniformes (mais les casseurs ne seront pas les payeurs) 3.335 portes défoncée avant que les gens n'aient eu le  temps d'ouvrir et non indemnisées.

3.335 personnes financièrement ruinés et sans recours, et combien d'enfants traumatisés à vie d'avoir vécu ça ?

Les dérives de l’état d’urgence se multiplient en France | histoireetsociete

23/02/2016

"accompagnement" qu'ils disent

De nos jours dans les sociétés et les régimes du type de ceux que nous connaissons actuellement c'est la grand mode de parler rituellement d' «accompagnement » des gens qui meurent, de les « accompagner » dans leur « fin de vie » (comme celle dont on parle pour les ampoules à incandescence et autres produits à obsolescence programmée ? ). Puante verbosité hypocrite de cyniques égoïstes psychanalysés, membre de la Secte des Adorateurs de la mort ! Ils meurent pas les "accompagnants" ! ils restent bien tranquillement vivants, et conscients. Et visiblement ils n'ont pas beaucoup de chagrin (de toutes façons dans notre société/idéologie actuelle le chagrin est tabou et interdit par la loi ! http://miiraslimake.over-blog.com/article-639302.html ….) Ouvrez votre dictionnaire, et votre bon sens, et votre conscience morale, et existentielle, la seule façon d'accompagner un mourant c'est comme dans la nouvelle de Tennesee Williams : http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2014/11/01/un-mauvais-pelerinage-de-la-chair-5400987.html
ou comme André Gorz et sa femme, ou comme cet anonyme couple du Nord, dont on a parlé sur La Voix du Nord une fois, ans les années 60, dont l'un d'eux avait une maladie mortelle et incurable, ils se sont tous les deux rendu en bordure d'un canal et ont précipité la voiture dans la canal. Ou tous ces couples de vieillards, ou ces chiens après la mort de leur maître, dont l'un suit la mort de l'autre par abattement  et par chagrin.
Ça oui on peut appeler ça accompagner un mourant, mais autrement non, c'est l'égoïsme de la « société lisse » dont parle Zygmunt Bauman, maquillé en idéologie elle-même maquillée en phraséologie (Comme tout, d'ailleurs ! dans la puante et faisandée société Libéral-fasciste actuelle).

 

deux autre liens sur des sujets ayant queuque rapport : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2015/06/10/a-propos-de-vincent-lambert-5637612.html

http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2014/12/31/vis...



18/02/2016

un journaliste qui dénonce un mensonge du gouvernement on le traite de complotiste, etc !

*

 

**


14/02/2016

hallucinant - installation du totalitarisme en France

Hallucinant ! horrifiant, glaçant, dans quelle société vivons-nous ?! lisez les termes de cette information journalistique :

"Fin de l'alerte enlèvement : M** et sa mère retrouvées saines et sauves
La fillette de 4 mois et demi et sa mère qui l'avait enlevée jeudi ont été retrouvées saines et sauves samedi vers 1 heure 15 à Ph*******, en Moselle.
avec AFP.
Publié le 19/04/2014 | 07:41, mis à jour le 19/04/2014 | 12:53"
l' « enlèvement » (un enfant avec sa mère !!!!! le choix de ce mot est hautement révèlateur, l'Etat est devenu le SEUL et UNIQUE PROPRIETAIRE des enfants, leurs parents n'existent plus, les familles, leur propre liberté:  NEANT !
l'ETAT !!! l'ETAT !!! Dieu; PCUS totalitaire (représenté concrètement par des apparatchiks(-esses) et personnes physiques avec leurs réactions épidermiques et idéologiques)

"La mère, le père, le bébé, ainsi qu’un autre enfant du couple âgé de 15 ans ont été interpellés (!) alors qu’ils circulaient à bord d’un véhicule, samedi 19 avril 2014 vers 1 heure 15. Le bébé est manifestement en forme." (et pourquoi il ne le serait pas ? sales cons de "curés" à la mode de maintenant qui se croient les seuls êtres pensants de la terre !),
La Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) avait annoncé auparavant dans un communiqué que l’enfant avait été retrouvée saine et sauve (sic) et que l’alerte enlèvement (resic) avait été levée, sans plus de précision. "A priori, le véhicule redescendait vers Nancy. Ils ont été interceptés par un barrage routier. L’interpellation s’est déroulée de manière très tranquille", a expliqué le directeur du service régional de police judiciaire de Nancy, Alain Couic. La mère et le père, également déficient mental, ont été emmenés dans les locaux de la gendarmerie de Phalsbourg pour être entendus, a-t-il ajouté.

Mia retrouvée saine et sauve, ses parents arrêtés ( !!!!! ce qui veut dire qu'on lui a enlevé ses parents !)

La justice avait déclenché
vendredi 18 avril en début d’après-midi une alerte enlèvement après la disparition de la fillette de 4 mois et demi, enlevée jeudi soir par sa mère dans un "centre maternel" de Nancy où elles résidaient toutes les deux. Les enquêteurs avaient fait part de "moyens très importants", d’un "dispositif très lourd" et de "recherches tous azimuts" pour retrouver la mère et son enfant, dont la santé est fragile.

La mère, une jeune femme de 36 ans prénommée B******, était montée avec son bébé dans une voiture vers 23 heures, jeudi, à la sortie du centre, et n’avait plus été revue. "Elle a pris la décision de partir dans la nuit, sans rien dire
", (comme tout citoyen d’un pays libre) avait indiqué le procureur, alors que les enquêteurs s’interrogeaient sur le rôle joué par le père de l’enfant (le rôle d'un père peut-être tout bonnement ?).

Le nourrisson, né le 23 novembre, avait été placé quelques semaines plus tard
sur la décision d’un juge des enfants de B**** (Meurthe-et-Moselle). "La mère n’en avait donc pas juridiquement la garde", avait souligné le procureur, en précisant que cette femme a quatre autres enfants, trois placés et un quatrième résidant chez un oncle.

Les services de la police judiciaire de Nancy, de la sécurité publique et de la sûreté départementale avaient été mobilisés dès que l’alerte avait été donnée par le centre maternel, jeudi vers 23 heures 45, ainsi que la direction centrale de la police judiciaire et l’office central de la répression des violences faites aux personnes, chargé de synthétiser les renseignements collectés grâce à l’alerte enlèvement.

Les polices judiciaires belge et luxembourgeoise avaient également été mobilisées, alors que les enquêteurs avaient fait part de leurs craintes la mère ne parte à l’étranger avec l’enfant.

Le Conseil général de Meurthe-et-Moselle, qui gère le centre maternel A***-L***** de Nancy où l’enlèvement (sic !) a eu lieu, a indiqué que cette structure permettait l’accueil
"permettre l'accueil" (sic!) pas l'acceuil l'enfermement, la preuve !!
des femmes enceintes et des mères isolées avec enfants de moins de 3 ans, "qui ont besoin d’un soutien matériel et psychologique, en chambre individuelle ou appartement".

"Il s’agit d’un dispositif d’accompagnement, sans restriction de sorties ou d’entrées", a-t-il précisé dans un communiqué. Bien que la mère n’ait plus la garde de son bébé, le juge des enfants qui avait pris cette décision avait estimé opportun de conserver le lien physique entre la maman et le bambin au sein de cette structure.

C’est la treizième fois que le plan "Alerte enlèvement" est déclenché en France. Ce dispositif d’alerte massive et immédiate déployé pour aider à la recherche d’un enfant présumé enlevé avait été déclenché pour la dernière fois en décembre 2012 quand un bébé de 2 jours, enlevé (vraiment enlevé ou parti en vacances avec ses parents ?) également à Nancy, avait été retrouvé moins de 24 heures plus tard"

 

(ceci dit envers les pères c'est encore pire - et l'égalité de tous devant la loi elle est ou ?! -un père qui part avec son enfant les jurnalopes appellent ça tout de suite "enlevé". Oui, c'est cela, c'est cela  ....)

INSTALLATION DU TOTALITARISME EN FRANCE

"Il y a quatre ans les pouvoirs publics tentaient de désigner, dès la crèche et l’école maternelle, les bébés supposés devenir délinquants. 

Aujourd’hui encore, face aux difficultés des enfants et des familles, les réponses stigmatisantes et coercitives sont privilégiées:

• Les mesures de contrôle et de surveillance des parents en difficulté sont renforcées.

• Le secret professionnel dans le cadre de la prise en charge des familles est mis à bas au titre de la loi de prévention de la délinquance de 2007.

• Les mineurs sont fichés : avec le fichier base-élèves, le parcours scolaire de tous les enfants sera conservé pendant 35 ans ; et dès 13 ans les mineurs qui seront a priori soupçonnés de vouloir commettre un acte répréhensible seront inscrits dans le nouveau fichier Edvige.

• La suppression du Défenseur des enfants est annoncée, au moment des célébrations du 20ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant.

Cette volonté de contrôle de l’enfance se manifeste également dans la mise en place de certaines pratiques professionnelles. Le projecteur n’est plus braqué seulement sur le dépistage prédictif des jeunes enfants turbulents (bref être un enfant turbulent est devenu un crime !!). La focale s’est élargie à tous les enfants à travers des programmes dits de "promotion de la santé mentale" dès 24 mois.
"

08/02/2016

que plusieurs députés bavardent ou jouent sur leur téléphone, pendant que la question du référendum est posée en séance plénière, témoigne de l’IMPUDENCE et du MEPRIS de ces élus. Ils n’ont plus aucune réflexion personnelle ni conscience démocratique

Il n'y aura pas de référendum en Autriche; coup de pied méprisant de la classe politique autrichienne à son peuple

== UNE VIDÉO À PARTAGER EN MASSE == LE PARLEMENT AUTRICHIEN REFUSE D’ORGANISER LE RÉFÉRENDUM SUR LA SORTIE DE L’AUTRICHE DE L’UNION EUROPÉENNE QUI AVAIT ÉTÉ DEMANDÉ PAR UNE PÉTITION SIGNÉE PAR PLUS DE 260 000 CITOYENS.

(vu la population de l'Autriche, c'est comme si en France plus d'1 millions de personnes avaient signé)


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Le 3 juillet dernier, j’avais relayé une information très intéressante, complètement passée sous silence par les grands médias français, concernant l’Autriche. À savoir que, suite à une initiative lancée par des citoyens autrichiens hors parti, une pétition avait réuni les signatures – dûment enregistrées en mairie – de 261 159 citoyens autrichiens (soit 4,12% de l’électorat du pays) pour demander la sortie de l’Union européenne et l’organisation d’un référendum sur la question. (cf. http://www.upr.fr/…/referendum-sur-la-sortie-de-leuro-apres… )
À la différence de la Suisse - où une pétition recueillant le quota requis entraîne obligatoirement l’organisation d’un référendum -, le parlement conserve, en Autriche, le pouvoir souverain de donner suite ou pas à la demande de référendum d’une pétition citoyenne. Comme je l’avais alors précisé, le parlement de Vienne se voyait donc désormais contraint par la Constitution autrichienne d’étudier officiellement cette demande, afin de décider si cette pétition justifiait ou non l’organisation d’un référendum.
Les grands médias français, qui avaient gardé le silence le plus total sur cette demande, ont aussi gardé le silence complet sur la façon dont la procédure s’est ensuite déroulée et sur la décision, prise il y a quelques jours par le parlement autrichien, d’enterrer purement et simplement la demande de référendum.
C'est la raison pour laquelle je crois utile que l’UPR relaye cette information et les détails qui l’accompagnent.
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UNE VIDÉO À REGARDER ET À PARTAGER EN MASSE
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Pour cela, je ne peux pas mieux faire que renvoyer les lecteurs au visionnage du site Internet autrichien qui relaie régulièrement et de manière synthétique les faits et gestes de l’Initiative citoyenne de demande de referendum sur la sortie de l´UE de l´Autriche.
Une vidéo du 29 janvier dernier vient tout juste d’y être publiée – AVEC TRADUCTION EN LANGUE FRANÇAISE - et je conseille très vivement à mes lecteurs de la regarder (elle ne dure que 12’28’’). En voici le lien : https://www.klagemauer.tv/index.php?a=showportal&keyw...
(J’en profite pour remercier notre jeune adhérent, Maximilien, qui a vécu une dizaine d’années à Vienne (Wien), né de père français et de mère autrichienne et qui parle un allemand parfait, car c’est lui qui m’a signalé ce lien.)
Le visionnage de cette vidéo révèle plusieurs choses très intéressantes :
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a)- on y voit Mme Inge Rauscher, porte-parole de l'Initiative populaire autrichienne pour la sortie de l'Europe, lancer un appel aux 183 députés du Conseil national devant lesquels elle avait été autorisée à s’exprimer. Elle leur a lancé les fortes paroles suivantes : « Saisissez la séance plénière de demain pour le renouvellement d'une Autriche libre, neutre et indépendante de Bruxelles et de Washington ! Renoncez à vous soumettre au club et ayez le courage de décider d'un référendum sur une sortie de l'UE ! ».
Ces propos permettent de voir que la soumission complète de l’Union européenne à Washington est parfaitement perçue par les citoyens autrichiens qui ont signé la pétition.
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b)- on mesure aussi, à plusieurs interventions, à quel point le souhait des Autrichiens favorables à la sortie de l’UE est corrélé à leur soif de liberté et d’indépendance nationale, mais aussi à leur volonté de rester dans un pays neutre, non assujetti à l’OTAN.
Je rappelle en effet que l’Autriche a proclamé sa neutralité par un Traité d'État du 15 mai 1955 et qu’elle entend officiellement rester depuis lors à l’écart de tout bloc militaire, et notamment de l’OTAN. Or, comme le savent les lecteurs des analyses de l’UPR, l’article 42 du TUE entraîne l’Autriche, au corps défendant de ses citoyens, dans des alliances qui nous conduisent tout droit à la guerre.
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c)- la remarque précédente permet de réaliser aussi que les motivations des Autrichiens qui souhaitent quitter l’UE, si elles recoupent les nôtres pour une très large part, ne les recoupent pas totalement.
Ni l’UPR ni la très grande majorité des Français ne souhaitent que la France proclame officiellement sa neutralité dans toute action militaire que ce soit. Ce serait d'une part incompatible avec notre statut de grande puissance afférent à notre siège permanent au Conseil de Sécurité des Nations Unies. Ce serait d'autre part faire de la France une pièce de musée et non plus un acteur de l’histoire. Ce serait enfin risquer de désarmer la France face aux menaces extérieures, qui sont beaucoup plus présentes et fortes que sur la petite Autriche enclavée et sans responsabilité mondiale.
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d)- la vidéo nous révèle également à quel point les députés des grands partis autrichiens sont aussi méprisants et déconnectés de l’opinion de leur peuple que le sont les députés de LR, du MODEM ou du PS.
Le fait que plusieurs députés bavardent entre eux ou jouent sur leur téléphone portable, pendant que la question de l’organisation du référendum est posée en séance plénière dans l’hémicycle, témoigne à la fois de l’impudence et du mépris de ces élus. Ils n’ont plus aucune réflexion personnelle ni conscience démocratique, ils ne font qu’appliquer à la sauvette les instructions de vote des appareils politiques européistes auxquels ils appartiennent.
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e) enfin, il est très intéressant de noter à quel point les grands médias autrichiens sont aussi verrouillés que les grands médias français.
Cette vidéo nous informe en effet que la pétition citoyenne pour la sortie de l’UE est parvenue à atteindre plus de 260 000 signatures représentant plus de 4% des électeurs autrichiens, et cela sans que les grands médias du pays n’en parlent à peu près jamais.
Cette dernière remarque constitue une nouvelle preuve que le verrouillage médiatique qui est opposé à l’UPR en France n’est pas de notre faute.
Contrairement à ce qu’affirment certains critiques, notre absence des grands médias ne résulte pas du fait que nous ne « saurions pas comment nous y prendre avec les journalistes ». Car les citoyens autrichiens qui veulent faire sortir leur pays de l’UE ont été confrontés au même verrouillage. De même que nos partenaires de l’EPAM en Grèce ou de l’IPU en Finlande, qui se heurtent, eux aussi, au silence quasiment total des médias.
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CONCLUSION
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L’exemple autrichien nous prouve, hélas, que la chape de plomb des médias contre tout mouvement qui essaye de faire sortir un pays de l’Union européenne n’est pas une spécificité française : cette chape de plomb et d’intimidation s’est abattue sur tout le continent, Royaume-Uni excepté.
Toutes ces informations venues d’Autriche nous confirment que ce n’est pas seulement la France mais tous les peuples d’Europe qui sont concernés. L’Union européenne est bel et bien une entreprise totalitaire, liberticide et belliciste, qui a transformé le continent européen en une prison des peuples.
Toute l’Histoire de l’Europe est là pour nous apprendre que cette prise de conscience est le prélude à l’effondrement de cette entreprise dictatoriale et inhumaine.
François ASSELINEAU
7 février 2016

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