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27/07/2015

les mensonges dont ils ont voulu convaincre le monde ne tiennent plus

un discours limpide de Bachar à son peuple : http://lesakerfrancophone.net/adresse-du-president-bachar...

De Gaulle en 43 n'aurait pas mieux parlé

voilà comment c'est en Syrie (évidemment pas du côté des copains à Fabius ! ) : http://reseauinternational.net/chaabane-le-pire-sest-pass...

Sylvain Baron n'est pas dupe :

Et pour une perspective historique un article :

18/07/2015

l'odeur des herbes qui brûlent

 

La nuit tombe sur un carrefour

La première lumière dans la campagne

L’odeur des herbes qui brûlent.

 

(Robert Desnos  -  "Les Hommes sur la Terre")

 

http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2013/09/11/odeur-acre-vivifiante-et-agreable-odeur-de-bois-vert-qui-fla.html

16/07/2015

racisme social et conditionnement des esprits - c'est que qui est devenu la clé des blocages et des crises contemporaines

Lutte des classes et cinéma – Diktacratie

et on pourrait ajouter encore d'autres exemples à leur liste
par exemple dans "représentation dégradante des travailleurs" ça a commencé, on a ri et on n'a pas vu le truc, dans "la vie est un long fleuve tranquille", où la famille riche est simplement ridicule, mais la famille pauvre est immorale et odieuse ! et plein d'autres films et BD à partir de cette époque (les bidochons, Dupont-Lajoie, etc). Après les bourgeois du Monde qualifient de "populiste" tout ce qui est mal, et vous mettent dans la tête que pour être moral et "de gauche" il faut appartenir à l' "élite" bourgeoise, universitaire, friquée (donc les exploiteurs ....), tout ce que le peuple peut voter est donc forcément mal, y compris en 2005, le tour est joué !

 

Dans Le mépris du peuple, d’une plume acérée, Jack Dion égratigne les "élites", portant une responsabilité écrasante dans ce qui est devenu la clé des blocages et des crises contemporaines : la mise à l’écart délibérée des catégories populaires et le ressentiment pesant qui en découle. "L’oligarchie" a joué les apprentis sorciers. Depuis plus de trente ans, un groupe étroit et transnational de décideurs (quelques milliers dans le monde) oriente les politiques publiques et privées, édicte le juste et le faux, le légitime et l’illégitime, le dicible et l’indicible. Tout ce qui s’écarte de la norme (lois des marchés, consensus de Washington, règle d’or…) est renvoyé au registre de l’irrationnel, de l’obsolète et, de plus en plus, du "populisme" quand ce n’est pas du "totalitarisme". Le résultat est un marasme politique sans précédent.

Un délitement contemporain

Six chapitres instruisent le procès, en forme de commandements : l’épuration politique tu subiras, la secte du marché tu aduleras, les oligarques du CAC tu adoreras, la souveraineté tu abdiqueras, les mauvais électeurs tu condamneras, la France tu maudiras. L’argumentaire est impitoyable et bien informé. On retiendra au passage quelques propos succulents, de DSK (« Du groupe le plus défavorisé, on ne peut malheureusement pas toujours attendre une participation sereine à une démocratie parlementaire ») ou de François Hollande cité par la journaliste Cécile Amar à propos de Florange (« Perdre les ouvriers, ce n’est pas grave »).

Le mérite du livre de Jack Dion est de nous montrer que le délitement contemporain n’est pas le résultat de quelque fatalité que ce soit, mais le fruit de plusieurs logiques entremêlées : l’imposition d’une doxa ultralibérale planétaire qui a déstructuré peu à peu les mécanismes correcteurs de l’État-providence; le glissement vers la droite du parti majoritaire de la gauche, de Vive la crise ! (1984) à la "macronite" actuelle en passant par la "République du centre" (1988) [1].

Pourquoi l’esprit de rupture s’est-il affaibli ?

Ainsi, dans la somme des béances qui s’ouvrent devant nous, Jack Dion voit à juste titre l’effet des choix voulus par les "décideurs", par ceux qui détiennent les leviers de la richesse et du pouvoir ("l’oligarchie"). Mais à bien des égards, la mise à l’écart des catégories populaires est un principe fondateur des sociétés d’exploitation et de domination. Or cette mise à l’écart structurelle a été historiquement plus ou moins forte. S’il faut s’interroger, c’est donc à la fois sur les stratégies des dominants et sur ce qui, dans l’espace des dominés, a limité la capacité de résistance ou a stimulé l’esprit de résignation.

10/07/2015

problème philosophique y a-t-il des valeurs universelles et objectives ou non ?

beaucoup ont planché sur ce sujet, tel André Comte-Sponville dans "Valeur et Vérité, Etudes cyniques".

En 1943 un philosophe et romancier britannique C.S. Lewis s'était non seulement penché sur le problème, mais prédit l'évolution idéologique, sociale et politique que connait actuellement le monde sous nos yeux (et en fait ça a des liens très nets - Marx ! on ne peut échapper à la méthode d'analyse marxiste, elle est un outil incontournable - avec les intérêts de classe et les plans de certains milieux, et de certaines forces économiques et politiques)

(j'y ai ajouté qq commentaires perso en vert) 

Contre l’abolition de l’homme
(De la bataille contre le Système, épisode VI)

14/11/2014 Certains livres vous tombent dessus comme un météore dont l’impact n’est que lumière. C’est ainsi qu’au détour d’un échange avec un éditeur Suisse installé à Paris, j’ai entendu parler pour la première fois de «L’abolition de l’homme», un bouquin fulgurant, d’une actualité sidérante, pourtant écrit en 1943 durant la Seconde guerre mondiale par l’auteur irlandais C.S. Lewis (1). L’écrivain y démontre que le rejet de toute morale universelle, le subjectivisme absolu de notre modernité en somme, a conduit notre civilisation à remplacer l’éducation des individus par leur «conditionnement» à des valeurs détachées du réel et qui, à terme, conduisent à la «capitulation de la Nature humaine» au profit d’une élite de surmorts (2). L’occasion idéale d’un épisode VI donc, à notre série «De la bataille contre le Système» (3)

De Orwell à Huxley

Dans son roman «1984», Orwell avait imaginé un Etat totalitaire s’imposant par la violence, la surveillance, la manipulation de la langue et le contrôle des médias. (c'est exactement ce à quoi on assiste actuellement ?) Dans son «Meilleur des mondes» (4), Huxley avait quant à lui eu l’intuition que le totalitarisme auquel aboutirait fatalement le capitalisme dans sa version ultime serait un totalitarisme dans lequel, ivres de consommation et gavés de divertissements (5), les esclaves auraient «l’amour de leur servitude».
Aujourd’hui, nous constatons que la réalité qui s’impose peu à peu se situe exactement entre les deux: surveillance, Novlangue et contrôle des médias pour tous ; «amour de la servitude» pour ceux que le Système a correctement formatés et, lorsque la situation l’exige (et elle l’exigera toujours davantage à mesure qu’il deviendra impossible de satisfaire aux désirs des masses), violence et répression pour les récalcitrants (id.)

Dans l’intime du processus de déshumanisation

L’immense mérite de C.S. Lewis est de nous conduire dans l’intime de ce processus de formatage, de déshumanisation qui permet au Système d’inculquer in fine aux esclaves «l’amour de leur servitude».
Son postulat est clair. C’est le rejet par le Système de toute morale universelle, le dénigrement des valeurs traditionnelles et le subjectivisme qui en découle qui permettent, grâce à une éducation pervertie, de détacher l’homme de son humanité en le transformant en un «produit fabriqué».
Pour Lewis en effet, toutes les grandes civilisations et religions se recoupent sur les principes moraux essentiels, attestant de «l’objectivité des valeurs». (quand on constate des variations, celles-ci peuvent généralement s'expliquer, par exemple par les intérêts de classe différents, et les intérêts de sexe sont en fait comme l'a montré Engels issus d'intérêts de classe, ou par des conditionnements historiques ponctuels, mais qui ne remettent pas fondamentalement en question le respect d'invariants.)
Cet ordre moral objectif, cette loi naturelle, forme ainsi un socle commun permettant à chacun de s’épanouir en harmonie avec la vérité du monde et de la condition humaine. Certaines attitudes sont ainsi réellement justes, d’autres réellement fausses, c’est-à-dire «conformes à la réalité de ce qu’est l’univers et de ce que nous sommes».

La juste valeur
Contrairement à ce que préconise l’éducation moderne où le concept même de «jugement de valeur» est devenu péjoratif, où tout n’est que subjectivité, il rappelle que le jugement de valeur n’a rien de subjectif justement, mais s’appuie sur des vérités reconnues, identifiées comme telles par l’ensemble des civilisations et religions.

Les choses sont ainsi objectivement belles ou laides, bonnes ou mauvaises, et on peut les apprécier à leur juste valeur car elles en ont une; ou les haïr dans une juste proportion au regard de ce qu’elles ont d’objectivement haïssable. A l’appui de sa thèse, il cite notamment Aristote: «Le but de l’éducation est d’apprendre à aimer et à haïr ce qu’il convient d’aimer et de haïr» ; puis Platon: «Le jeune homme bien élevé blâme et hait le laid avec un juste dégoût, et loue avec délice la beauté en l’accueillant dans son âme et en s’en nourrissant pour devenir un homme au cœur doux».
Ainsi, les émotions ou sentiments ne sont peut-être pas logiques, mais ils sont «soit raisonnables ou déraisonnables», en fonction de leur adéquation à la juste valeur des choses sur lesquels ils portent. Pour Lewis, «la tête gouverne les entrailles par l’intermédiaire du cœur, qui est le siège d’émotions organisées en sentiments stables par des habitudes bien entraînées».

En résumé : «Le cœur ne peut prendre la place de la tête, mais il doit lui obéir (…). Ne pas être résolu sur les fondements ultimes, soit de la raison théorique soit de la raison pratique, est [dès lors] bêtise pure

Un nouveau catéchisme perverti

Pour Lewis, ce condensé de croyances fondamentales, cette loi naturelle reconnue par toutes les civilisations et religions – et qui permet d’organiser les émotions en «sentiments stables» – est logiquement «la seule source de tous les jugements de valeur».
Il estime ainsi que l’homme de peut pas davantage «créer» de nouvelles valeurs qu’il ne peut «créer de nouvelles couleurs». «Il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais de jugement de valeur radicalement nouveau dans l’histoire de l’humanité.»
Dès lors, la prétention de notre modernité à rejeter les valeurs traditionnelles pour leur en substituer de nouvelles est une formidable supercherie. Supercherie commandée au demeurant par une minorité d’individus encagée dans une idéologie.
Pour Lewis, ces prétendues «nouvelles valeurs» ne sont en effet que des fragments de la morale universelle «arrachés arbitrairement de leur contexte global et démesurément gonflés jusqu’à la folie dans leur isolement».
Et c’est exactement de cela qu’il s’agit lorsque notre Système hypertrophie par exemple le principe d’égalité entre homme et femme jusqu’à vouloir les confondre au point, comme le prophétisait Nietzsche, «qu’il leur deviendra impossible de s’aimer»;
c’est exactement de cela qu’il s’agit lorsque notre Système hypertrophie le principe de liberté au point d’imposer partout laideur et vulgarité ;
c’est exactement de cela qu’il s’agit lorsque notre Système hypertrophie le principe de tolérance et prétend faire de la déviance la norme, voire de la norme la déviance ;
c’est exactement de cela qu’il s’agit lorsque notre Système hypertrophie enfin sa vertu autoproclamée tout en en faisant un instrument de guerre pour convertir la planète à sa nouvelle morale dégénérée.

De l’éducation à la propagande
Bien sûr, souligne Lewis, la morale universelle admet un développement de l’intérieur, car c’est de l’intérieur que vient la seule autorité pour la faire évoluer. Donc par ceux qui en ont une connaissance profonde, qui en sont pénétrés, et non pas par quelques philosophes-amateurs, militants encagés dans leur idéologie et leur temps. C’est la différence entre «transformer de l’intérieur et modifier depuis l’extérieur, la différence entre l’organique et le chirurgical».

Aujourd’hui, le dénigrement des valeurs traditionnelles et le subjectivisme totalitaire ont donc permis l’instauration d’un nouveau catéchisme, d’une nouvelle morale qui se veut à portée universelle alors qu’elle est construite sur des «valeurs» amputées, perverties, tronquées ou «amplifiées jusqu’à la folie dans leur isolement», des valeurs qui ont pour point commun toutefois de servir l’idéologie nihiliste du Système et du Marché, au seul profit de l’élite qui les gouvernent.
Il faut donc, insiste Lewis, «reconnaître une validité absolue aux truismes fondamentaux de la raison pratique». Car seule la morale universelle fournit à l’action humaine «une loi commune qui peut à la fois englober les gouvernants et les gouvernés», qui «permet à l’autorité de ne pas être tyrannie, à l’obéissance de ne pas être esclavage
Or si l’ancienne éducation, fondée sur les valeurs traditionnelles, était «une sorte de propagation où des hommes transmettaient la force de leur humanité aux hommes, résume Lewis, la nouvelle n’est que propagande. Là où l’ancienne éducation initiait, la nouvelle conditionne

Soumettre la nature, puis l’homme

Cette volonté de s’émanciper des contraintes morales de la nature humaine n’est qu’une suite logique à notre prétendue domination sur la Nature.
Puisque nous nous sommes rendus maîtres de notre environnement, pensent les faux-prophètes du Système, nous pouvons nous débarrasser de toute morale universelle, de toute loi naturelle bref, de toutes les scories des dieux que nous avons brûlés pour inventer notre propre religion, reformater une humanité selon nos seuls désirs, nos seuls instincts, mais dans le respect des lois du Marché bien entendu. ! (ce qui d'ailleurs montre bien et confirme l'origine de classe de cette idéologie !)
Sur cette idée de domination de l’homme sur la Nature, Lewis apporte un démenti cinglant. «Le pouvoir de l’homme sur la nature, dit-il, n’est que le pouvoir de certains hommes sur d’autres». Le pouvoir de générations qui, par leurs choix, limitent le pouvoir des suivantes. «Tout nouveau pouvoir conquis par l’homme est un pouvoir sur l’homme. Chaque progrès le rend à la fois plus fort et plus faible, puisque chaque progrès s’impose à l’homme, conditionne son avenir et limite ses choix(cf Jacques Ellul)
«L’étape ultime sera atteinte lorsque l’homme, par l’eugénisme, le conditionnement prénatal et une éducation et une propagande fondée sur une psychologie parfaitement appliquée, sera parvenu à exercer un contrôle total sur lui-même. La nature humaine sera la dernière composante de la Nature à capituler devant l’homme

L’hyper-pouvoir contre l’humanité

Bien sûr, de tous temps, on a essayé de faire capituler la Nature humaine pour façonner un nouvel homme. Mais sans jamais y parvenir.
Sauf que, prophétise Lewis dès 1943, «les façonneurs des humains de l’ère nouvelle seront dotés des pouvoirs d’un Etat omni-compétent et armés de techniques scientifiques irrésistibles. Nous serons enfin face à une race de conditionneurs qui pourront réellement façonner toute postérité dans le moule qui leur convient.»
Inutile de dire que cette phrase peut-être réécrite désormais au présent. Dans le premier épisode de «La bataille contre le Système» (6), nous avons détaillé l’hyperpuissance dont disposent aujourd’hui les nouveaux maîtres du monde, et le caractère effectivement «irrésistibles» des techniques de conditionnement dont ils disposent.
Et à la question de savoir si ces «conditionneurs» sont intrinsèquement mauvais, Lewis apporte une réponse vertigineuse : «Pour eux, le bon et le mauvais sont vides de sens, puisque c’est d’eux que doit dépendre le sens de ces mots. (…) Je ne crois pas que ces hommes soient mauvais, je crois plutôt que ce ne sont pas du tout des hommes (dans l’ancienne acception du mot). En d’autres mots, ce sont des gens qui ont sacrifié leur part d’humanité au sens traditionnel du terme pour se consacrer à la tâche de décider ce que l’humanité doit signifier à l’avenir.»
En reniant la morale universelle, la loi naturelle, souligne Lewis, «ils ont sauté dans le vide».
Quant aux esclaves dont le formatage aura réussi, Lewis estime qu’il ne s’agit pas nécessairement de gens malheureux, mais de gens qui ont «perdu toute humanité: ce sont des produits fabriqués».
Et de prononcer sa sentence finale : «La conquête finale de l’homme s’avère être l’abolition de l’homme».

Conclusion

Reconnaître comme intangible la loi naturelle et la morale universelle partagées par les civilisations et les religions depuis des temps immémoriaux; reconnaître qu’elles sont le fondement unique de jugements de valeur objectifs : voilà qui vous place immédiatement, selon le nouveau catéchisme, dans la catégorie des obscurantistes.
Mais on pourrait toujours rétorquer qu’il ne s’agit finalement là que d’un jugement de valeur, sans valeur donc. Petite pirouette qui permet au passage de souligner la bêtise d’une nouvelle philosophie dont le principe fondateur porte en lui l’évidence de son impossibilité.
Au final, ce livre de C.S. Lewis est un monument d’intelligence et d’intuition haute, qui nous dit beaucoup de l’idéologie nihiliste du Système et de sa mécanique intime.
Le constat est là : l’éducation moderne et la propagande diffusée par des médias sous contrôle ne visent en rien à éveiller les hommes et à les élever, mais au contraire à créer dans leur cœur et leur esprit un brouillard insensé qui permet à l’élite des surmorts du Système de les réduire en esclavage. (sous couvert de devoirs "citoyens" c'est à dire en fait  d'obéissance aux normes édictés par le pouvoir ! )
Reste donc à savoir si une révolte est possible face à un formatage de l’humanité opéré avec une telle puissance. La crainte est en effet très forte que, comme la grenouille plongée dans un bain porté lentement à ébullition ne s’aperçoit de rien et fini bouillie sans le savoir, les hommes s’habituent, d’une génération à l’autre, à vivre sans autres valeurs que celle de leur Moi surdimensionné, sans autres valeurs que celle de leur désirs et de leur plaisirs confondus, dans l’amour de leur servitude.
«On ne regarde plus les arbres comme les dryades et on n’en voit plus la beauté dès l’instant où on les débite en planches, explique Lewis. Le premier à le faire à sans doute ressentit cruellement ce qu’il en coûtait.» (cf. une chanson de Brassens : http://miiraslimake.hautetfort.com/apps/search/?s=Brassens ) Mais ensuite?
Le regard glacé que nous force à poser sur les choses le nouveau catéchisme du Système est celui du scientifique formaté qui s’interdit tout jugement de valeur sur l’objet observé, en nie toute valeur objective et, ainsi, le prive d’une partie de sa réalité, peut-être même la plus importante.
Avec son nouveau catéchisme, le Système nous éduque désormais à réduire notre vision du monde à quelque chose de totalement subjectif et, ce faisant, il nous impose d’en nier la valeur au sens traditionnel du terme, d’en nier la part divine en somme.
C’est la vision que portent sur le monde les surmorts qui prétendent façonner l’homme nouveau: un monde sans dieu, sans humanité, sans valeur et sans âme, un monde déjà mort, comme eux.
Un regard glacé et glaçant qu’à terme, ils nous invitent à poser sur nous-mêmes.
A bon entendeur comme on dit…

Publié sur entrefilets le 14 novembre 2014

1 C.S Lewis

2 Nous avons emprunté le terme de «surmorts» à l’écrivain et poète suisse Maurice Chappaz qui, dans une lettre de 1968 écrivait : «J’ai localisé le pouvoir réel, brutal dans l’économie et vu les velléités, les complicités, les mensonges, le blanc qui devient noir dans les partis politiques, tous les partis. Et le social a comporté pour moi un élément de dégoût que tu ne peux imaginer: le nazisme. Le commercial totalitaire le resuce en lui: cette tuerie d’arbres, de phoques, cet empoisonnement de l’air, des eaux, ces massacres divers et cette propagande, cette réclame pour l’englobant industriel, le «progrès» carrément détachés de l’humain. Les vrais parasites modernes ne sont pas les clochards, les beatniks, mais justement les activistes de la construction inutile, du gaspillage des sources et des ressources, spéculateurs, menteurs en tous produits et appétits. Nous connaissons aussi ces volontés de puissance à l’œil parfois très intelligent de surmorts, qui délèguent aux fonctions publiques les bureaucrates, des types, des espèces de chauves graisseux moins costaux qu’eux-mêmes. Les surmorts ont besoin d’otages, de médiocres qui limitent toujours un pays aux affaires

3 Tous les épisodes de La bataille contre le Système

4 Une interview de Aldous Leonard Huxley

5 Voir aussi le concept de «Tittytainment»

6 De la bataille contre le Système, épidose I

(Les épisodes précédents de «La bataille contre le Système»

 

04/07/2015

Italie : La chasse aux « Zingari », un nettoyage ethnique

http://www.celestissima.org/italie-la-chasse-aux-«-zingar...

Des fillettes souriantes qui offrent des fleurs aux policiers venus chasser leur groupe de Sintis, Zingari (tziganes) italiens, du campement qu’il occupait depuis des années dans le quartier Testaccio de Rome. Les caravanes étaient agrémentées de terrasses fleuries. Les adultes travaillaient. Les enfants allaient à l’école. Tout se passait bien avec les autres habitants de la zone, ils se connaissaient depuis si longtemps qu’ils avaient appris à s’apprécier mutuellement . La vie était plaisante.

Un nouveau campement, entre décharge publique et bretelle d’autoroute. Pas d’électricité, un robinet rouillé, pas d’ombre. 120 personnes dont 20 enfants.
Deux  mois plus tard, un autre camp, encore plus isolé, encore plus triste, aride, sale, infesté de mouches.
L’école est loin. Sur les visages des fillettes les sourires, comme les fleurs se sont fanés.

Un nouveau camp. Puis un autre. Et la perpétuelle  lancinante incertitude du lendemain. Qui ronge, affaiblit,  tarit les rires et les forces.

Et partout où on les oblige à aller, la même odieuse spirale : les lamentations des « braves citoyens » leurs pétitions, leurs insultes, leurs menaces :
« Al rogo gli Zingari! » (Au bûcher les tziganes)

Menaces bien trop réelles pour être ignorées. En Mai 2008, des camps de Rroms ont été incendiés. Des représailles, à la suite de la bizarre histoire d’un bébé qu’une jeune fille rrom aurait voulu voler.
Le vent a emporté les cendres. Sur le terrain, on a bâti un centre commercial et des immeubles élégants.

Puis arrivent les fascistes et il faut à nouveau accrocher à la voiture la caravane brinquebalante.

Retour forcé au nomadisme.

A un groupe de Rroms l’administration italienne a construit un camp, au milieu de nulle part, enfin non, pas tout à fait, à côté d’un tas d’ordures. De fragiles baraques, entassées les unes contre les autres. 30 m2 par famille. Quelques sanitaires communs.
Un läger, entouré de grillage.

En Lombardie lors d’un congrès de la Lega Nord, un gros homme rouge vomit sa haine des Zingari : « Je veux éliminer tous les enfants zingari qui vont voler les vieillards !» » « Moi, j’ai détruit deux camps ! »
Et la foule galvanisée applaudit à tout rompre.
« Un bel rogo ! » (un beau bûcher).

Nous deux, atterrés, blottis l’un contre l’autre sur le canapé. Envie de vomir devant ces images que diffuse Rai 3.
« Presadiretta» de Riccardo Iacona et Francesca Barzini . La meilleure émission de la chaine, remarquable, courageuse, qui dénonce l’innommable.
Qui questionne les « braves citoyens ».
«- Pourquoi voulez-vous les chassez ?
–    On veut pas d’étrangers!
–    Ils sont Italiens !
–    Alors ils ont qu’à travailler, on veut pas payer pour eux. Ils sont sales, ils crachent par les fenêtres, les enfants ne vont pas à l’école, d’ailleurs on n’en veut pas dans nos écoles. »
Mur de haine et d’incompréhension.

Puis l’équipe nous emmène en Espagne. 700 000 gitans y vivent, cinq fois plus qu’en Italie où ils ne représentent que 0,25% de la population.
Parfaitement intégrés, les gitans espagnols. Parfaitement, c’est-à-dire qu’ils font entièrement partie de la société mais n’ont perdu ni leurs coutumes, ni leur langue, ni leur culture, officiellement reconnus par le gouvernement.
La tête haute, la guitare et les jupons les jours de fête.
Les enfants qui font des études.
L’un deux est député au parlement européen. Les images du gros homme de la Lega Nord le choque. Il ne comprend pas.
Il explique que, bien sûr, les gitans peuvent faire entièrement partie de la société. Qu’il suffit de les aider. En Espagne, en 10 ans, grâce au 65 millions d’euros versé par la communauté européenne, tous les problèmes ont été résolus.

En Italie aussi sont arrivés des fonds destinés à aider les Zingari. Dilapidés. Utilisés pour construire des lägers tellement éloignés des villes que l’argent a filé en transport scolaire.
Compliqué en plus car les écoles n’acceptent pas plus de quatre enfants Sintis ou Rroms par établissement.
Des heures d’autobus. Les derniers déposés arrivent chaque matin en classe avec deux heures de retard. A peine ouvert le cartable, il faut repartir.
Alors ils n’y vont plus.
Les familles sombrent dans la pauvreté. Les enfants vont voler.
Les pétitions reprennent.
Et les menaces, terrifiantes :
« Al rogo gli Zingari ! ».
Un cercle infernal, monstrueux.

 

et autre racisme, dernier régime d'apartheid après la disparition de l'Afrique du Sud http://www.bdsfrance.org/

03/07/2015

L’UE est un système de domination et d’aliénation une entreprise de dressage des peuples comme des animaux de trait à bien entraver et rentabiliser pour leurs propriétaires

http://www.humanite.fr/blogs/faudra-t-il-ressortir-le-chant-des-partisans-579356

la Grèce :

enquête chez les grecs partisans du oui, qui sont-ils ?

Référendum en Grèce: Le camp du « oui » entre peur et rancœur - 20minutes.fr
"quartiers cossus" "propriétaire d'un restaurant, eh eh ! bien sûr on voit le genre.
Et quand on voit la photo des manifestants en faveur du oui, ils ont la même allure qu'avaient  les manifestants anti-chavistes au Vénézuela

Pour l’économiste Stavros Mavroudeas, le vote de dimanche a mis en lumière une division de classes sociales, opposant d’un côté la jeunesse dorée et les Grecs aisés, « qui n’ont pas ou peu morflé pendant la crise », et de l’autre « ceux qui n’ont plus rien à perdre » (chômeurs, retraités, groupes sociaux défavorisés). Ces derniers « n’ont rien à craindre d’une sortie de la zone euro »,

et ils sont idéologiquement européistes, et "collabos" (comme en 40 en France ! souvenons-nous des vidéos de FA)

http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-l...
réussir à mater la bête, lui remettre le harnais, encore plus lourd, toujours plus lourd jusqu'à ce qu'elle crève, ça on s'en fout, on l'enverra à l'équarisseur, pouvoir refermer et solidement ressouder au fer rouge le collier de l'esclave nègre, qu'il vienne ramper aux pieds de ses maîtres en acceptant d'user ses dernières forces à travailler encore plus dur pour une pitance encore plus réduite et-  surtout! -  qu'il rapporte toujours plus à ses maîtres, ils ont la mentalité des propriétaires d'esclaves du temps passé.

(et après la Grèce ce sera le tour des autres bien sûr, c'est la logique et le but)

 

 

Pour lire la déclaration adoptée à Athènes le 28 juin, cliquez ci-dessous :
http://www.m-pep.org/Declaration-d-Athenes-contre-l-Union...

Dans tous les pays de l’UE et spécialement ceux qui font partie de l’euro zone, des politiques antipopulaires perverses sont poursuivies impitoyablement par l’UE et les gouvernements qui en sont membres : des coupes massives dans les dépenses sociales et les salaires, augmentation des impôts pour les travailleurs et diminution pour les riches, des subventions sans vergogne à de grandes entreprises supposées créer des emplois qui ne se matérialise jamais ou de courte-durée, des privatisations et des démantèlements de services publics et de la sécurité sociale. Il en résulte une augmentation exponentielle de la pauvreté, de l’inégalité sociale, du chômage de masse et l’absence de la sécurité d’emploi.

Cette situation trouve son origine dans la nature même de l’UE et de la monnaie unique, comme résumé le plus récemment dans le Traité de Lisbonne. Ce dernier est basé sur tous les dogmes néolibéraux qui ont déjà démontré leur impact négatif sur les intérêts des classes populaires et des classes moyennes. Dans l’euro zone, le déséquilibre entre les pays a empiré. L’euro est une arme de destruction massive dirigée contre l’emploi. La monnaie unique est seulement utilisée pour protéger le rendement sur l’investissement des capitalistes en maintenant un haut niveau de chômage permanent et volontaire. L’introduction des pratiques de la « Gouvernance économique européenne » entraîne une condition de souveraineté limitée et des formes disciplinaires agressives de supervision économique, comme l’a montré le rôle de la Troïka (UE-FMI-BCE)  en Grèce (où elle a poussé à des réformes néolibérales perverses et une redistribution de masse de revenus vers le capital). De plus, la politique de l’UE et l’arrangement monétaire et institutionnel de l’euro zone rendent la crise actuelle même plus aigue et perpétue un cercle de récession pervers – l’austérité – le chômage.

L’essence véritable de cette construction européenne est basée sur les valeurs et les intérêts des classes dirigeantes occidentales : européanisme, atlanticisme, le capitalisme et l’autoritarisme. Un tel système ne peut pas changer de nature ; il ne peut pas s’améliorer de l’intérieur. Il doit être démantelé  afin de construire quelque chose de radicalement nouveau. L’UE est en effet le système le plus sophistiqué au monde fondée sur une tentative de construire une civilisation basée sur les forces du marché. L’UE est un système de domination et d’aliénation horrible dont les peuples doivent s’émanciper eux-mêmes.

L’UE et le processus d’intégration européen est intrinsèquement non-démocratique. En réduisant drastiquement la souveraineté populaire au niveau de l’état-nation et en transférant le pouvoir aux mécanismes non élus de l’UE, elle mine la capacité des gens à s’organiser, à lutter, à résister et à transformer la société. Détruire la souveraineté populaire est la garantie pour les classes dominantes qu’il n’y a moyen de revenir sur « les réformes » néolibérales. Ceci va de pair avec la tentative de garantir la domination des entreprises capitalistes au niveau global, poursuivie par des organisations supranationales (l’OMC, le FMI, la Banque mondiale, l’OTAN, l’UE, l’OCDE). Ceci peut expliquer le caractère de plus en plus autoritaire de l’UE et son soutien à des régimes semi-fascistes comme celui de Kiev.  

Actuellement, la politique néolibérale de l’UE adopte même une forme plus agressive. En jeu ici n’est pas la crise dans la périphérie européenne mais la préparation de nouvelles attaques dévastatrices contre les classes dominées contre les pays au cœur de l’Europe. Une nouvelle vague d’austérité, des coupes dans les dépenses sociales, des privatisations, des démantèlements des gains historiques du mouvement des travailleurs est en route. La nécessité de résister est plus nécessaire que jamais.

Au départ de cette situation la plus grande partie de la gauche non sociale-démocrate en Europe ne conteste pas l’UE. Le résultat est un « européanisme de gauche » qui refuse de lutter contre les racines du problème, notamment le cadre économique, monétaire institutionnel de l’intégration européenne, son néolibéralisme enraciné, son caractère non-démocratique. Des appels pour « une autre Europe » avec une BCE « généreuse » et des « solutions européennes pour la dette » sont simplement prendre ses rêves pour la réalité, pas des réponses politiques. Cette incapacité d’organiser une contestation à l’UE, laisse ouvert un espace politique à « l’Euroscepticisme » raciste, réactionnaire, pro-business, chauviniste, un ersatz de partis d’extrême-droite et néofascistes.

Sortir de la zone euro et de l’UE ne sera pas des actes de nationalisme ou de chauvinisme économique. Ce seront des actes d’internationalisme et de solidarité populaire, parce qu’ils conduiront à un démantèlement d’un processus d’intégration agressif capitaliste et impérialiste.

 

Pour ces raisons, il est de la plus grande urgence d’organiser une Coordination paneuropéenne  d’organisations politiques de gauche, d’organisations populaires et de mouvements sociaux qui lutte contre l’UE et l’euro zone, afin de coordonner leur travail et rouvrir collectivement les débats sur la rupture nécessaire avec l’intégration européenne. La sortie de l’euro et de l’UE doivent de nouveau être la pierre angulaire de l’aile gauche et de la politique radicale, le point de départ d’un nouvel avenir progressiste, démocratique et socialiste pour les classes de travailleurs et les peuples d’Europe.

 

Pour toutes ces raisons un comité organisateur (MARS Grèce, le Comité « Euroexit », Autriche, la Coordinamento nationale sinistra contro l’euro’ Italie, M'PEP France, Initiative .e.V. Duisburg Allemagne), prend l’initiative d’appeler à ce Forum de gauche paneuropéen et des organisations politiques et sociales de masse qui discuteront le problème en cours et établir cette Coordination. La rencontre se tient en Grèce comme un signe de solidarité envers la lutte continue du peuple grec contre la politique d’austérité et les réformes de l’UE.

Ces six dernières années, la Grèce est passée par un désastre social sans précédent. L’étendue de la crise grecque a été le résultat direct de l’architecture financière, monétaire, institutionnelle de l’euro zone et de l’UE. Les propositions de « sortir d’affaire » de l’UE, le FMI et de la BCE ont signifié une austérité extrême et des réformes néolibérales accompagnés d’un manque de respect total pour une procédure démocratique et une souveraineté populaire. C’est une preuve de plus de la nature profondément réactionnaire et non-démocratique de l’UE et du projet « d’intégration  européenne » en général. La colère et le mécontentement contre l’austérité ont porté au pouvoir le nouveau SYRIZA-ANELL. Malgré le fait que son programme, tel qu’il est exprimé dans le dit programme de Thessalonique, soit modéré et contradictoire, le nouveau gouvernement a été placé sous une pression énorme pour capituler et accepter une humiliante continuation de la politique d’austérité. Il est clair que dans le cadre de  l’euro zone, il est impossible pour tout gouvernement de sortir de l’austérité et du programme néolibéral. C’est pourquoi une stratégie de sortie est plus nécessaire que jamais. Le forum anti-UE coïncidera avec la date limite imposée par l’UE et le FMI pour de nouvelles propositions d’austérité qui vont accroitre la politique catastrophique actuelle contrairement à la volonté du peuple grec de mettre fin à l’austérité.

**

C'est criminel et ils le savent, c'est dans leur interêt :

 **il faut choisir : les travailleurs ou les financiers. Le peuple ou les oligarques. L'Union "Européenne" a été faite par et pour les financiers, ils ont choisi eux !

 

(…)

rappel de notre histoire récente :

 

=== APRÈS LE ROYAUME-UNI, L'AUTRICHE ===
261 159 citoyens autrichiens (soit 4,12% de l'électorat du pays) ont signé une PÉTITION APPELANT À LA SORTIE DE L'UNION EUROPÉENNE. Le parlement de Vienne est donc désormais contraint par la Constitution autrichienne de décider si cette pétition justifie ou non l'organisation d'un référendum.
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Cette information très importante - dont j'avais déjà parlé au futur il y a quelques mois - vient d'être révélée par Russia Today :
http://francais.rt.com/…/3890-autriche-signatures-pour-so...
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Elle est passée sous silence par les principaux médias français.
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Elle confirme à la fois le degré d'anticipation et de prescience de l'UPR - qui propose précisément aux Français, depuis déjà 8 ans, de sortir de l'UE -, et le degré de nécrose de la prétendue « construction européenne ».
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Quiconque a un tant soit peu le sens de l'Histoire et celui des grandes évolutions politiques et idéologiques ne peut désormais plus avoir de doute : la prétendue « belle idée européenne » est moribonde.
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Dans l'Europe de 2015, le dogme des « lendemains qui chantent » de la « construction européenne » est devenu aussi risible que l'était devenu le dogme des « lendemains qui chantent » de la « construction du socialisme » dans les pays du Pacte de Varsovie en 1985.
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Quant au caractère « inéluctable et irréversible » de l'UE et de l'euro, il est aussi crédible que l'était le caractère « inéluctable et irréversible » de l'URSS et du rouble soviétique.
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En réalité, la prétendue « construction européenne » apparaît chaque semaine un peu plus crûment aux peuples d'Europe comme un simple outil d'asservissement aux États-Unis d'Amérique et à l'OTAN, et comme la pseudo-justification d'un pouvoir tyrannique aux mains d'une oligarchie capitaliste euro-atlantiste en perdition.
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Alors que le débat de fond s'ouvre enfin, un peu partout à travers l'Europe, sur cette prison des peuples qu'est l'UE, il n'y aura bientôt plus qu'en France que ce débat, approfondi et serein, sera encore interdit ou diabolisé dans les grands médias nationaux.
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Il ne s'agit bien entendu que d'un combat d'arrière-garde : la précision, la justesse et l'irréfutabilité des analyses de l'UPR ont déjà fait leur chemin dans de nombreux cénacles, y compris dans la haute administration, dans le monde des affaires, et dans de nombreuses salles de rédaction de télévision, de radio ou de journaux.
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Les grands médias nationaux français ne pourront plus encore très longtemps taire l'existence de l'UPR et museler l'inéluctable résurgence de la liberté et de la vérité dont notre mouvement est le fer de lance depuis 8 ans.
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François Asselineau
2 juillet 2015

01/07/2015

proposition de loi à la Douma : affichage obligatoire des entrepprises ayant collaboré avec les nazis

Le député de la Douma, Alexéi Zhuravliov, a proposé d’identifier les produits des entreprises qui ont collaboré avec les nazis en Allemagne, le journal russe Izvestia a rapporté lundi.

« Pour que notre histoire ne soit pas  déformée, il est nécessaire que la jeune génération se souvienne et sache ce qui s’est passé au cours du XXe siècle, et que dans la Russie d’aujourd’hui il y a des sociétés qui, à l’époque, ont travaillé activement pour le troisième Reich, produisant des substances toxiques qui ont empoisonné notre peuple, et ont  fabriqué des armes et des avions », a déclaré Zhuravliov, au journal.
Selon le projet de loi, il est proposé de créer une législation sur « l’affichage des produits des entreprises commerciales étrangères ayant des contacts d’affaires avec le parti socialiste National de l’Allemagne ou le parti fasciste de l’Italie ».

Selon les amendements, les productions de ces entreprises doivent indiquer qu’ils avaient eu une relation avec les nazis et comprendre des informations sur le caractère criminel de ces activités, a dit le journal.

En particulier , lors de la publicité  à la radio de ces producteurs,  le passé de la société doit comprendre une annonce de pas moins de trois secondes.
Dans les publicités à la télévision, cette information ne devra pas être en deça de cinq secondes et occuper pas moins de 7 % de la surface de l’image,a  rapporté Izvestia.
« Dans d’autres types d’annonces, cette information devrait occuper au moins 10 % de la surface de la publicité, » .

lhttp://www.themoscowtimes.com/news/article/russian-lawma...

 Pas mal comme initiative ! non seulement c'est de bonne guerre face aux menées des amerloques et leurs larbins européistes, mais il est tout à fait souhaitable que les gens, le public, prenne conscience de toutes les entreprises capitalistes qui ont collaboré avec le nazisme, en général ils ne le savent pas, et ça déforme très fort la vision qu'ils ont du monde et de l'histoire.

23/06/2015

en fait il s'agit d'une guerre civile mondiale

et les afghans pro-russes et pro-communistes, vous savez, ceux qui ont été battus par les afghans pro USA ! (on voit le résultat que ça a donné ! ...) viennent maintenant se battre à côté des russes menacés de génocide dans leur pays ouvrier du Donbass :

*

EN FAIT C'EST UNE GUERRE CIVILE MONDIALE, comme 40-45

appel aux français par les descendants de leurs frêres d'armes de 40-45

 

 

*Xavier Moreau : "des choses dont seul le FMI est capable" (le FMI le garde-chiourne cynique et immoral du grand capital) si vous arrivez à ouvrir ce lien et à faire fonctionner cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=vPbLLoqp8vk

18/06/2015

déclaration officielle des militaires tchécoslovaques en retraite

Après l'Italie, l'Espagne, le Portugal, la Roumanie... voilà maintenant la Tchéquie et la Slovaquie qui se déclarent contre la guerre mondiale que veulent les américains et leurs vassaux, les dirigeants européens.

LISEZ BIEN LE MESSAGE SUIVANT:

"Nous, les militaires tchécoslovaques de réserve, rejetons unanimement toute participation dans des batailles qui sont des actes géopolitiques d’agression par l’élite globaliste par le biais de l’OTAN et le soutien de nos gouvernements.

Nous avons juré de défendre notre patrie des républiques tchèque et slovaque. Nous avons juré de protéger la liberté et l’indépendance de nos nations fières et indépendantes pour lesquelles nos ancêtres ont donné leurs vies dans des guerres mondiales.

Nous sommes guidés par ce serment dans une initiative civile de gérer une situation de crise. La liberté et l’indépendance sont mises en danger depuis longtemps par un système de réprésentation pseudo-démocratique, où un représentant élu n’a aucune obligation de faire avancer les intérêts des électeurs et citoyens et en pratique, les lois ne représentent que les intérêts personnels des législateurs, les intérêts des partis politiques et des groupes d’intérêts économiques. Notre patrie est sous la pression des élites mondialistes et des groupes d’intérêts économiques, qui éliminent le pouvoir du peuple, des citoyens, au travers du système de démocratie représentative.

Notre constitution qui a été délibérément faussée et notre charte des droits et des libertés sont en train d’être perverties et les lois constitutionnelles violées par les législateurs eux-mêmes.

Le pouvoir législatif est en train d’être privatisée, le pouvoir exécutif est en train d’être politisé et le pouvoir judiciaire corrompu par les groupes de pression (lobbies) qui font voter des lois et font monter la pression sur nos gouvernements.

Les résultats de tout ceci sont un déficit public inremboursable, une désindustrialisation, la privatisation des propriétés de la république et des budgets frauduleux, une dépendance alimentaire et énergétique, la privatisation des ressources naturelles ainsi que des fonds de retraites et de santé des citoyens. Notre pays a été divisé illégalement, pillé, endetté, les gens réduits en esclavage et leurs familles liquidées par le génocide de la repossession, l’infrastructure nationale a été transférée aux mains des entreprises occidentales. Un chaos destructeur et le désespoir dominent le sentiment de la communauté.

Pour cette raison, nous les soldats de réserve tchécoslovaques reconnaissons le serment que nous avons fait au sein de l’armée et ensemble, nous avons eu une vision concernant la défense de nos nations. Nous rejetons de manière inéquivoque le fait de combattre dans les rangs de l’OTAN contre la Fédération de Russie et autres nations slaves et nous avons par là-même l’intention de nous dresser fermement contre toute liquidation plus avancée de notre démocratie au moyen de la pression civique organisée. Nous nous unissons dans une situation de crise et en utilisant nos techniques et capacités militaires et civiles acquises, nous avons la ferme intention de créer un mouvement de pression civique suffisamment fort et organisé pour la période de temps qui sera nécessaire pour mettre en place nos buts patriotiques.

Nous prêtons serment d’allégence à nos patries respectives des républiques tchèque et slovaque.

Nous, militaires de réserve tchécoslovaques, mèneront ce serment à bien !"



17/06/2015

L’Occident n’a rien compris à la Syrie, à son peuple et à son histoire.

femme, bourgeoise, universitaire, anglophone, sans carré de chez Hermès ni fichu catholique sur la tête, elle a tout pour plaire à ceusses de la pensée unique !
des femmes comme ça vous ne risquez pas d'en rencontrer parmi les islamistes opposés à la République Arabe syrienne
  (rebaptisée par les merdias "régime de Bachar" !) ni en Arabie saoudite ! ni au Qatar, ni, en fait dans aucun des régimes alliés des USA     Et elle défend Bachar el Assad, dont elle est d'ailleurs la principale conseillère politique et elle nous dit que "Les Occidentaux ont tendance à penser que les gens qui adoptent des comportements semblables aux leurs sont plus civilisés et plus modernes que les autres." et toc !!!   "Pour moi, au contraire, les personnes civilisées sont celles qui restent fidèles à la terre qui les a vues naître. Qu’y a-t-il de rétrograde à aimer son pays ?" et schklak !!!

Madame Bouthaina Chaabane est la conseillère politique du président Assad et sans doute la femme la plus influente de Syrie. Docteur en littérature anglaise, elle a longtemps enseigné à l ’Université de Damas. Reconnue pour son ouverture, elle a incarné la modernité et la volonté de réforme de la Syrie des années 2000. En témoignent quelques récompenses comme, en 2005, le prix de « la femme politique la plus éminente du monde arabe » attribué par la Ligue arabe ou encore, la même année, sa nomination pour le prix Nobel de la paix.
Elle a commencé sa carrière dans l ’ombre du président Hafez el-Assad dont elle fut l ’interprète puis la conseillère lors des négociations de paix des années 1990 — une expérience qui lui a permis de rencontrer tous les grands dirigeants de la planète et dont elle a tiré la matière de son dernier ouvrage Damascus Diary : an inside account of Hafez al Assad peace diplomacy (New York, Lynne Rienner Publishers, 2012).
Sa très bonne connaissance du monde anglo-saxon lui a valu d’être sélectionnée, en 1990, comme boursière du programme Fulbright à l ’Université Duke de Durham puis, durant l ’automne 2000, d’être invitée comme Distinguished Professor à l ’Eastern Michigan University d’Ypsilanti.
Membre du Comité central du Baas en 2000, Bouthaina Chaabane a également été directrice du Département des médias étrangers au ministère des Affaires étrangères et porte-parole du gouvernement syrien (2000-2003), puis ministre des Expatriés (2003-2008).
En 2011, lorsque survient la crise, nombre d’observateurs s’attendent à ce qu’elle se désolidarise du président Assad et qu’elle fasse défection. Il n’en a rien été. Elle fut même choisie pour accompagner la délégation du gouvernement syrien aux deux conférences de Genève, en 2012 et 2013, afin de tenter de trouver une issue politique au conflit en cours. Depuis que les États-Unis l ’ont placée sur la « liste noire » des personnalités syriennes accusées de soutenir le régime, elle n’a accordé que de très rares interviews.
C’est la première fois qu’elle accepte de parler à un public francophone.
Cet entretien a été conduit au palais présidentiel d’al Rawdah, non loin du mont Qassioun à Damas. L’accueil a été chaleureux, la conversation franche et sans présence sécuritaire. Attachée pardessus tout à la souveraineté de son pays, Mme Chaabane veut croire en une solution politique. Elle appelle de ses voeux l ’ouverture d’un dialogue avec les acteurs extérieurs, à commencer par les grandes puissances qui doivent retrouver le chemin de la diplomatie et — explique-t-elle — se ranger aux côtés de la Syrie dans la lutte contre le terrorisme.

Entretien avec Bouthaina Chaabane*
civilisation et dignité dans l’ombre de bachar el-assad

frédéric PichonAvant le conflit, vous étiez souvent présentée comme le visage « sophistiqué » (terme anglais : "sophisticated", http://www.larousse.fr/dictionnaires/anglais-francais/sop... , aucun rapport avec le sens du mot français de même forme !) de la Syrie, la face moderne du régime : anglophone, titulaire d’un doctorat de littérature anglaise, rompue aux rencontres diplomatiques avec les grands de ce monde. Beaucoup ont espéré en 2011 que vous feriez défection pour vous désolidariser de la politique menée par Bachar el-Assad. Pourquoi ne pas l ’avoir fait et regrettez-vous votre choix ?

Bouthaina Chaabane — Si vous le voulez bien, j’aimerais d’abord revenir sur l’expression que vous avez utilisée, celle de visage « sophistiqué » de la Syrie. Les Occidentaux ont tendance à penser que les gens qui adoptent des comportements semblables aux leurs sont plus civilisés et plus modernes que les autres. Pour moi, au contraire, les personnes civilisées sont celles qui restent fidèles à la terre qui les a vues naître. Qu’y a-t-il de rétrograde à aimer son pays, à le servir, surtout dans les circonstances dramatiques que nous connaissons ? L’Occident a commis une grosse erreur en encourageant les Syriens à fuir le régime. Du reste, ces défections ont été très peu nombreuses malgré la constitution par le Qatar d’un fonds spécial destiné à aider financièrement les candidats à l’exil (1). J’ai pu mesurer combien cette démarche participait d’une sorte d’aveuglement occidental.
L’Occident n’a rien compris à la Syrie, à son peuple et à son histoire. Notre pays a son propre programme d'action guidé par ses propres intérêts. Il refuse de voir sa politique dictée de l’extérieur. Je sais que mon départ aurait fait plaisir à tout le monde en Occident ; mais, que voulez-vous, ce n’est pas dans ma nature. Et soyez sûr que je n’ai pas choisi la facilité. J’aimerais être considérée comme « moderne », tout simplement parce que je reste déterminée à défendre mon pays et ma famille.

 

F. P. Pourtant, en tant que proche conseillère de Bachar el-Assad, vous faisiez partie de ceux qui soulignaient la nécessité d’entreprendre des réformes. Ces réformes auraient-elles pu éviter la crise qui a éclaté en 2011 ?

B. C. — Vous avez raison, mais les réformes ne peuvent venir que de l’intérieur. Nous l’avons vu en Libye et en Irak : chaque fois que les médias ou les gouvernements occidentaux ont tenté de promouvoir la démocratie, cela a tourné au fiasco. Les « printemps arabes » se sont mués en « catastrophe arabe ». Quand est venu le tour de la Syrie, les mêmes ont commencé à parler de démocratie, de liberté, de droits de l’homme. Malheureusement, les gens soutenus par l’Occident pour mener à bien cette mission étaient soit des individus qui vivaient hors de Syrie depuis longtemps et qui ignoraient tout du pays, soit des extrémistes auxquels l’idée de démocratie était totalement étrangère. Dans leur esprit, le problème n’était pas politique ; il ne s’agissait pas d’encourager un changement de gouvernement ou de président. En fait, dès le départ, les Occidentaux avaient décidé de briser la Syrie. (de toutes façons ce qu'ils visaient c'étaient pour les US les champs de gaz et de pétrole, et pour Israel d'abattre tous les pays qui seraient en état de s'opposer au projet du grand Erez IIsrael du nNil à l'Euphrate, ma note) C’est pourquoi la crise actuelle met en cause la sécurité de notre pays et son existence même. Les tentatives occidentales visant à mettre des pays à terre sous prétexte de se débarrasser de personnages comme Saddam Hussein, Kadhafi ou Bachar el-Assad constituent des ingérences inacceptables, illégales au regard du droit international et teintées de colonialisme. Je ne parle même pas du résultat…

 

F. P.En 2011, la Syrie fonctionnait selon un système de parti unique. Ne devait-elle pas sortir de cette situation archaïque ?

B. C. — Je sais bien que nous ne vivons pas dans un monde parfait. Il est clair que nous n’avons pas atteint tous les objectifs que nous nous étions fixés, y compris en matière de corruption comme l’a rappelé le président Assad lui-même lors de son discours d’investiture (2). Mais, en 2012, la Constitution syrienne a été modifiée : le système de parti unique a laissé place au multipartisme  ; l’état d’urgence a été aboli ; des élections municipales et législatives ont été organisées. Ces réformes étaient nécessaires et sont absolument capitales.
Comme à leur habitude, les Occidentaux ont accueilli ces avancées avec scepticisme. C’est à se demander s’ils sont vraiment intéressés par les réformes.
Savent-ils qu’avant la crise la Syrie ne comptait aucun sans-abri (ce qui n'est pas du tout le cas en France !! ma note), que les infrastructures sanitaires et éducatives fonctionnaient ? Chaque village comptait son école gratuite. Les étudiants allaient à l’université pour à peine 20 dollars par an (ce qui n'est pas du tout le cas aux USA ! ma note)! Et, surtout, la Syrie n’avait pas de dette extérieure. C’est un point essentiel qui nous a attiré des haines tenaces. (ah ah ! en voilà une qui a bien compris !   ma note)  La crise a été un désastre pour le développement du pays…

 

F. P. L’élection présidentielle du 3 juin 2014 a, elle aussi, suscité des réactions négatives de la part des médias occidentaux…

B. C. — Le contraire eût été étonnant. Pourtant, il fallait voir les milliers de personnes qui se sont précipitées dans les isoloirs, que ce soit en Syrie ou à l’étranger. À l’exception, bien entendu, de la France et de l’Allemagne qui ont interdit que cette consultation soit organisée dans nos consulats. N’est-ce pas un drôle de paradoxe ? Ces élections ont clairement montré que le peuple syrien soutenait le président. Pour une bonne raison : les Syriens veulent la sécurité et c’est lui, n’en déplaise à l’Occident, qui l’incarne. Le président Assad est perçu comme le seul qui soit capable d’assurer l’intégrité du pays et la paix. Les médias occidentaux et leurs gouvernements nous ont sous-estimés. Vous savez, nous sommes un peuple millénaire. Parlez avec les gens dans la rue, discutez avec les chauffeurs de taxi : s’il y a bien une chose qui ressort, c’est cette fierté. Nous appartenons, je le répète, à l’une des plus vieilles civilisations au monde. Damas fut l’une des premières villes habitées de l’histoire de l’humanité. Les Syriens ne sont pas naïfs, ils n’ont pas besoin des conseils de l’Occident. Ils n’acceptent pas qu’on leur dise pour qui voter, comme à l’époque des colonies…

 

F. P.Vous avez participé aux négociations de Genève avec l ’opposition. N’envisagez-vous pas de dialoguer un jour avec ces opposants ?

B. C. — Depuis trois ans, nous avons perdu tant d’hommes et de ressources que notre situation peut sembler désespérée. Mais un élément a été préservé : notre indépendance. Et c’est là l’essentiel.
J’ai passé le tiers de ma vie dans les coulisses du pouvoir, j’ai participé à des conférences internationales, à des négociations pour le processus de paix, à l’Assemblée générale de l’ON U… L’impression que j’en ai retirée, c’est que l’Occident n’a cessé de sous-estimer notre indépendance politique. Or nous avons toujours préservé notre souveraineté, sans dépendre de quiconque. J’ai vécu six ans en Grande-Bretagne, j’y ai passé mon doctorat, j’y ai enseigné. Jamais je n’ai eu la prétention de savoir mieux que les Anglais ce qui était bon pour eux. (et schklak !   ) Les gouvernements français et anglais sont allés chercher des émigrés de longue date installés à Paris ou à Londres et ont décrété qu’ils étaient les représentants du peuple syrien. Franchement, cela ferait rire si ce n’était pas tragique. Même les terroristes armés leur dénient toute représentativité  !
Quand je les ai rencontrés à Genève, je n’ai pu m’empêcher de penser : « Mais qui sont ces gens ? Qui représentent-ils sinon les fantasmes de leurs commanditaires occidentaux ? » Lors des pourparlers auxquels j’ai participé, ces opposants ont clairement montré qu’ils ne connaissaient rien à la Syrie et qu’ils étaient sous influence.  (des gens largement pires que Laval ! ma note) Un journaliste français a révélé qu’avant de partir à la conférence de Genève ils ont été briefés par Ahmet Davutoglu, le ministre turc des Affaires étrangères de l’époque. Les instructions étaient claires : ne surtout pas parler de la lutte contre le terrorisme (dont on sait aujourd’hui qu’il a été encouragé par les autorités turques) et demander le départ du président ainsi que la formation d’un gouvernement de transition. Le départ du président Assad, c’est décidément une véritable obsession ! Comment dialoguer avec des gens qui se font dicter leur programme d'action par des pays comme la France ou la Turquie ? Auriez-vous de l’estime pour un politicien français dont les positions seraient soufflées par John Kerry ? Robert Ford, l’ambassadeur américain, a joué ce rôle au début de la crise en manipulant l’opposition. La Turquie également, ainsi que le Qatar qui a torpillé le processus en achetant tout le monde. Ce sont les interférences extérieures qui ont aggravé la situation. Même le vice-président américain Joe Biden l’a admis récemment (3).

 

F. P. — Seriez-vous prête, néanmoins, à leur tendre la main ?

B. C. — Malgré tout ce qui s’est passé, je peux vous dire que le gouvernement syrien veut sincèrement mettre fin à cette crise.
Nous tendons la main à tous ceux qui aiment la Syrie et qui disposent d’une véritable capacité de décision. Même si le résultat n’est pas au rendez-vous, nous devons essayer : quiconque place l’intérêt de la Syrie en tête de ses priorités est le bienvenu, pour l’avenir de la Syrie. Sur le plan intérieur, nous avons grandement progressé sur le chemin de la réconciliation nationale : des groupes rebelles ont accepté de déposer les armes et de conclure des trêves, comme à Homs au printemps 2014. Discuter avec des gens qui veulent réellement le bien du pays et qui ne prennent pas leurs ordres auprès des chancelleries ou des banquiers du Golfe me semble, somme toute, assez normal.

 

F. P.Sous l ’effet de l ’afflux des réfugiés, la population de Damas a triplé. Mais, malgré le canon qui retentit au loin, la vie continue à suivre son cours, les gens sortent, les étals des marchés sont pleins. Cette situation peut-elle encore durer longtemps ?

B. C. — Cette guerre a affecté chaque citoyen syrien : il suffit de voir tous ces immeubles, ces usines, ces écoles et ces hôpitaux détruits. C’est un véritable désastre. La responsabilité en incombe d’abord et avant tout à ceux — Turquie et Qatar en tête — qui ont permis que déferlent en Syrie des terroristes se réclamant de l’islam. Ce ne sont pas des musulmans, je refuse de leur appliquer ce terme : ce sont des terroristes, des criminels qui sont venus ici pour tuer et ramener notre pays plusieurs siècles en arrière. Les gouvernements et les médias occidentaux ont fait, dès le début, une erreur d’analyse. Ils n’ont eu de cesse de réclamer le départ du président Bachar el-Assad. On a eu droit à toutes sortes de prophéties qui ne se sont pas réalisées : il va tomber dans deux semaines, dans un mois, dans un an… Rien, dans la couverture médiatique et dans la présentation des enjeux de la crise syrienne, n’était vrai. Les médias ont relayé les mensonges et les approximations que colportaient des télévisions arabes comme al Jazeera ou al Arabyia. Ils ont fait preuve d’une paresse intellectuelle qui n’est pas à leur honneur. Bien qu’ils soient habituellement très prompts à dénoncer l’arbitraire, la manipulation et la propagande, ils ont renoncé à toute déontologie dans le traitement de la crise syrienne.
Je vais vous dire une chose : la Syrie a beaucoup perdu dans ce conflit. Elle a perdu ses meilleurs hommes, elle a perdu ses enfants, ses infrastructures, mais l’Occident, aussi, a beaucoup perdu. L’Occident a perdu sa crédibilité. Franchement, comment prendre au sérieux des gens comme Obama, Cameron ou Hollande ? Tant de mensonges ont circulé : on a vendu à vos opinions publiques une opposition dite « modérée » qui s’est avérée collaborer avec l’État islamique ! On a fait taire certains journalistes occidentaux parce qu’ils disaient la vérité. Ces pratiques vont à l’encontre de tous les principes du journalisme. En disant cela, je ne me livre pas à une attaque en règle ; mais, puisque vous me donnez l’occasion de m’exprimer, j’essaie juste d’expliquer à vos lecteurs que la situation est bien plus complexe qu’il n’y paraît et qu’ils ont été floués par les médias.

 

F. P. — La révolte qui a éclaté en mars 2011 a été fermement combattue. Comprenez-vous que les opinions publiques en Occident puissent être choquées par la violence de la répression ? L’armée syrienne n’a-t-elle pas fait un usage exagéré de la force, comme disent les spécialistes du maintien de l ’ordre ?

B. C. — Vous savez, dès les premières semaines du conflit, le plus lourd tribut a été payé par les forces de sécurité. L’existence de manifestations pacifiques, sans être tout à fait fausse, doit être largement relativisée. Dès le début, certains groupes infiltrés dans les cortèges étaient bien décidés à provoquer une escalade en s’en prenant frontalement aux policiers et aux militaires. Vous parlez d’un usage exagéré de la force. Lorsqu’un kamikaze s’est fait exploser à Homs devant une école, tuant cinquante enfants de moins de 12 ans, il n’y a pas eu la moindre protestation ni condamnation de la part d’un gouvernement occidental. (ils ont pas été Charlie là ?) Quand les terroristes ont investi la ville d’Adra, égorgeant les femmes et les enfants dont le seul tort était d’être loyalistes, comment voulez- vous que l’armée, qui a en charge la sécurité du pays, réagisse autrement que par la force ?
C’est la responsabilité d’un gouvernement et de ses soldats de protéger les citoyens. Moi-même, je ne peux pas me rendre dans mon village d’origine car il est entouré de zones tenues par des terroristes. En France, en 2012, lorsqu’il s’est agi de neutraliser Mohammed Merah, la police française a fait quasiment sauter son appartement. Il a fini avec plusieurs dizaines de balles dans le corps. Quelqu’un a-t-il osé prétendre que les forces de l’ordre avaient fait un usage exagéré de la force ? Une opposition armée, cela n’existe pas. Je ne pense pas que la France tolérerait une opposition armée. C’est une expression qui n’a aucun sens, forgée par les médias occidentaux. Il serait plus juste de parler de criminels armés ou de terroristes armés. La seule opposition qui importe, c’est une opposition politique. Or, mis à part le départ du président Assad, on ne connaît à celle-ci aucun programme.
Comment voulez-vous que les Syriens fassent un autre choix que celui du gouvernement ? L’Occident veut nous enfermer dans un piège sémantique en faisant croire que la violence vient uniquement de notre côté. Oui, la violence existe, mais elle est légitime. Elle est celle que tout État souverain peut et doit exercer sur son sol si la sécurité et la stabilité du pays sont menacées. Qui peut nier que ce soit le cas en Syrie en ce moment ?

 

F. P.La soudaine émergence de l ’État islamique, en juin dernier, a redistribué les cartes. Les mises en scène macabres d’exécutions d’otages occidentaux ont bouleversé le monde. À présent, les États-Unis semblent avoir changé de stratégie et font désormais des groupes terroristes en Irak et en Syrie leur cible principale. Que pensez-vous de cette nouvelle configuration ?

B. C. — Nous avons condamné — et je condamne — les meurtres du journaliste américain James Foley et de son confrère Steven Sotloff. Nous condamnons tous les meurtres perpétrés par des terroristes, où qu’ils aient lieu et quelles que soient les personnes visées. Cette affaire montre, en tout cas, la persistance d’une vision ethnocentrée de l’Occident sur les affaires du monde. Tout à coup, les États-Unis se sont réveillés et ont enfin compris le problème du terrorisme en Syrie parce que l’un des leurs a été exécuté de façon barbare. Pourtant, depuis 2011, des dizaines de milliers de civils loyalistes et de soldats syriens ont été abattus et atrocement mutilés sans que cela n’émeuve personne (4). Aussi précieuse fût-elle, la vie de James Foley ne doit pas vous empêcher de vous intéresser à tous ces morts anonymes. Alors, et alors seulement, l’Occident sera reconnu à l’aune des valeurs qu’il proclame et prouvera qu’il ne s’agit pas seulement de slogans.
La montée en puissance de l’État islamique a fait bouger les lignes et obligé les pays occidentaux à reconsidérer la situation. Mais je ne crois pas que la lutte contre le terrorisme soit vraiment prise au sérieux. Prenez la résolution 2170 du Conseil de sécurité (5). Elle a été approuvée à l’unanimité. Pourquoi, dans ces conditions, les États-Unis n’ont-ils pas autorisé d’autres membres du Conseil de sécurité comme la Russie ou la Chine à se joindre à la coalition ? Au lieu de cela, on retrouve dans ses rangs des bailleurs de fonds de l’État islamique ! Sans compter que ladite coalition est loin d’avoir fait ses preuves : à Ayn el Arab (Kobané), par exemple, des habitants modestement armés ont infligé plus de pertes à l’EI que ce regroupement de 70 pays aux moyens bien supérieurs. À Genève, en février 2014, le gouvernement de Damas avait prévenu : l’urgence n’est pas une hypothétique transition politique en Syrie ; l’urgence est la lutte contre le terrorisme qui menace la région. Il a fallu attendre septembre 2014 pour que les États-Unis en fassent leur priorité. Pourquoi ne nous ont-ils pas écoutés ? Pourquoi ne pas nous avoir crus ? De toute façon, il y a tant d’intérêts financiers et pétroliers en jeu que je doute de la capacité de la Maison-Blanche à peser sur ses alliés traditionnels, à commencer par l’Arabie saoudite. Quant aux gouvernements européens, ils doivent prendre très au sérieux ces réseaux qui expédient des milliers de jeunes endoctrinés en Syrie, car ces terroristes reviendront chez eux un jour ou l’autre. Mais les plus dangereux sont sans doute ceux qui ne sont pas partis parce qu’ils passeront directement à l’action chez vous…

 

F. P.Diriez-vous que, entre la France et la Syrie, le dialogue est définitivement rompu ?

B. C. — Nous n’avons pas compris pourquoi la France a adopté une position si extrême. Ce faisant, elle a sciemment encouragé le terrorisme en Syrie. Pour être franche, je n’y vois qu’une seule explication : le Qatar a acheté une partie du patrimoine français et il exige un retour sur investissement. Cette attitude arrogante s’appuie sur des considérations, hélas, bien éloignées de la démocratie ou des droits de l’homme. Je ne pense pas qu’elle reflète l’opinion des Français et, d’ailleurs, nous nous gardons bien de tout amalgame.
Les Français sont toujours les bienvenus en Syrie. Personne ne vous dira : « Je vous hais parce que vous êtes français ! »
Nous faisons la différence entre le peuple français et le gouvernement français. Mais nous sommes déçus. Vous avez devant vous quelqu’un qui a un doctorat d’une université britannique, qui a enseigné et publié de nombreux livres aux États-Unis (6), qui a été nominé pour le prix Nobel de la paix en 2005 et que le gouvernement américain, à la demande de la France, voudrait sanctionner en inscrivant son nom sur une liste noire ! C’est aberrant… Pourquoi un tel acharnement ? Parce que je dis la vérité et que je ne suis pas achetable ? Parce que je n’ai pas fait défection ?

 

F. P.La France a été l ’un des premiers pays à fermer son ambassade à Damas en mars 2012…

B. C. — Cette décision a été une erreur colossale. Dans son intérêt, la France aurait dû conserver son ambassade en Syrie ne serait-ce que pour se tenir au courant des événements sur le terrain. Cela dit, quand l’ambassadeur de France Éric Chevallier a tenté de convaincre son ministre de tutelle que le rapport des forces était différent de celui qu’on décrivait dans les journaux et que le président Assad n’était pas près de tomber, il n’a pas été écouté (7) ! Tout simplement parce que ce n’était pas le discours qu’on attendait de lui. Ce qui montre bien qu’il y avait un plan et que, selon ce plan, il fallait renverser le président Assad par tous les moyens, sans tenir compte de la réalité. Vous mesurez sans doute le caractère inédit de la situation : un gouvernement qui désavoue son ambassadeur sous prétexte qu’il fait le métier pour lequel il est payé ! Je me souviens très bien qu’en 1996, à l’époque où je travaillais aux côtés du président Hafez el-Assad, celui-ci avait imposé aux États-Unis la présence de la France lors des pourparlers sur le Liban. Washington avait dû accepter à contrecoeur.
C’est vous dire combien l’attitude de la France depuis 2011 est totalement en décalage par rapport à ce que nous pouvions attendre d’un pays qui connaît aussi bien la région.
Je l’affirme en toute sincérité : nous sommes prêts à reprendre des relations normales avec tout le monde, y compris avec la France. Mais ces pays devront reconnaître la pleine souveraineté de la Syrie et son droit inaliénable à décider de façon autonome.
Il faut que ces relations soient fondées sur le respect mutuel et non sur des diktats.

 

F. P.Comment voyez-vous l ’avenir de la Syrie ?

B. C. — C’est une bonne question, la seule qui vaille. La crise actuelle n’est pas seulement syrienne. Elle est aussi régionale et internationale. Le monde se trouve à un moment charnière où le système unipolaire est en train d’agoniser tandis que le système multipolaire tarde à se mettre en place. Le centre de gravité se déplace vers l’Asie. L’émergence de la Russie, de l’Inde et de la Chine est le phénomène majeur de ces dernières années. Quant aux printemps arabes, aussi bien en Syrie qu’ailleurs, ils constituent aussi une nouvelle étape pour la région. C’est un processus lent mais qui aboutira à la marginalisation des idéologies extrémistes et à l’épuisement de l’islamisme politique. Regardez la Tunisie, d’où est parti le mouvement. Les élections de la fin octobre 2014 y ont marqué la défaite du Front islamique et la victoire des forces laïques. Voilà la vraie nature des Arabes ! Les Arabes ne sont pas des extrémistes. Il y a parmi eux des nationalistes qui croient dans le véritable islam — l’islam modéré — et qui, comme en Syrie, sont persuadés que chrétiens et musulmans forment une seule nation. Ce sont ces forces qui écriront l’avenir du monde arabe. Il faudra sans doute dix ans pour qu’un nouveau Moyen-Orient voie le jour mais, quel qu’il soit, ce ne sera pas celui que l’Occident avait imaginé. Le monde arabe est en train de bâtir un nouveau modèle politique séculier où la souveraineté tiendra une place centrale.

 

F. P.Quelle place la Syrie occupe-t-elle dans cette recomposition régionale ?

B. C. — La Syrie est le laboratoire de ce nouveau monde arabe.
Aux yeux d’un Marocain ou d’un Irakien, notre pays est le Bilad el Cham, le coeur du monde arabe. En ce moment, des pays comme la Tunisie, l’Algérie ou l’Égypte sont en train de normaliser leurs relations avec Damas. Le problème demeure celui des monarchies du Golfe qui s’opposent à un tel rapprochement et qui tiennent dans leur dépendance de nombreux États de la Ligue arabe.

 

F. P.Vous êtes l ’une des plus proches collaboratrices du président Assad. En tant que conseiller politique, vous le côtoyez tous les jours. Avec le recul, comment expliquez-vous qu’il ait réussi à se maintenir au pouvoir depuis bientôt quatre ans ?

B. C. — La résilience du président Assad a étonné le monde entier, tout simplement parce que — je le répète — l’évaluation de départ était faussée. Les plus clairvoyants ont été soigneusement empêchés de décrire la réalité — votre ambassadeur en sait quelque chose. Mais ici nous savions très bien que le président Assad ne quitterait jamais la Syrie. Lorsqu’il est venu à Damas, l’émissaire de l’ON U Lakhdar Brahimi lui a proposé l’asile politique en Égypte ou en Algérie. Cette initiative ridicule trahit une profonde méconnaissance du pays et de la personnalité du président.
Je vais vous raconter une histoire que peu de gens connaissent.
Pendant la Première Guerre mondiale, le grand-père du président Bachar el-Assad, Ali, vivait à Qardaha, le berceau de la famille Assad. Des réfugiés chrétiens, qui fuyaient le génocide perpétré par les Turcs, se sont présentés aux portes du village. Eh bien, contre l’avis de tous, Ali a obligé les villageois à les accueillir. C’est la raison pour laquelle il y a encore de nos jours des chrétiens à Qardaha. Un Assad ne cède jamais aux pressions.
Le président n’abandonnera jamais sa charge, car sa responsabilité est celle que lui ont confiée les Syriens. Comme il l’a rappelé, il vivra et mourra dans son pays. C’est aussi simple que cela.
Sur le plan personnel, tous ceux qui l’ont approché, y compris des journalistes occidentaux, vous diront qu’il s’agit d’un homme modeste, très accessible, qui ne rechigne pas à aller au contact de la population. En un mot, un homme bien éloigné des caricatures dont on l’affuble à l’extérieur.

 

* Conseillère politique du président Bachar el-Assad.

** Chercheur associé à l’équipe « Monde arabe Méditerranée » de l’université François Rabelais (Tours). Auteur, entre autres publications, de : Syrie. Pourquoi l’Occident s’est trompé, Éditions du Rocher, 2014.

Notes
(1) Il existe un fonds spécial, abondé par le Qatar à hauteur de 300 millions de dollars,

(2) Le terme revient à quinze reprises dans le discours prononcé le 16 juillet 2014 par le président syrien. « Faisons donc en sorte que la lutte contre la corruption devienne notre priorité, non seulement pour les autorités concernées, mais pour chacun d’entre nous. Ne nous contentons pas d’en parler, attaquons-nous à ses racines, et cessons de nous accrocher à ses branches ! »

(3) Le 1er octobre 2014, le vice-président américain déclare devant des étudiants de Harvard : « Notre plus gros problème, ce sont nos alliés dans la région. Les Turcs sont de grands amis, ainsi que les Saoudiens et les résidents des Émirats arabes unis. Mais leur seul intérêt était de renverser le président syrien Bachar el-Assad et, pour cela, ils ont mené une guerre par procuration entre les sunnites et les chiites et ont fourni des centaines de millions de dollars et des dizaines de milliers de tonnes d’armes à tous ceux qui acceptent de lutter contre Bachar el-Assad. »

(4) Il est très difficile d’évaluer le nombre des victimes du conflit syrien, mais les estimations courantes tournent autour de 220 000 morts. Certains experts pensent qu’en l’absence de tout décompte officiel ces chiffres pourraient être sous-estimés.

(5) Adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU le 15 août 2014, cette résolution est intitulée : « Menaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme. » Elle condamne les exactions de l’État islamique et appelle à une intervention contre l’organisation terroriste.

(6) Both right and left hand. Arab women talk about their lives, First Midland Book Edition, New York, 1988 ; Voices revealed, Arab women novelists 1898-2000, Lynne Rienner Publisher, New York, 2009.

(7) Voir : Frédéric Pichon, Syrie. Pourquoi l’Occident s’est trompé, Éditions du Rocher, 2014 ; Christian Chesnot et Georges Malbrunot, Les Chemins de Damas, Robert Laffont, 2014.* Conseillère politique du président Bachar el-Assad.

** Chercheur associé à l’équipe « Monde arabe Méditerranée » de l’université François Rabelais (Tours). Auteur, entre autres publications, de : Syrie. Pourquoi l’Occident s’est trompé, Éditions du Rocher, 2014.

Source :
https://groupegaullistesceaux.wordpress.com/2015/02/07/en...

Oui la France préfère se vendre au Qatar Delanoë, Plantu, Todd, Lang, Villepin… récompensés par le Qatar

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