08/01/2013
un autre de mes poèmes en prose
publié dans l'anthologie 2007 de "Flammes vives"
POÈME EN PROSE N°9
C’est l’été
C’est l’été : la saison sensuelle des odeurs de fumée, de l’inexplicable tranquillité des soirs, des caresses, des prunes tombées que l’on mange sous l’arbre, givrées comme si sur elles s’étaient déposées les brumes du matin.
C’est la saison où l’on marche pieds nus dans les ruisseaux, où l’on pénètre sous les arbres des chemins creux, comme l’enfant porté à bras qui se blotti dans le cou de sa mère, sans savoir ce qui l’attend.
( R P )
1986
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05/01/2013
fokusiĝo
Poemo foje skribita germane. Devis esti metita en Esperanto, ĉar ĉu io povas esti pli aparta, dum samtempe pli universala ?
ni revu
FOKUSIĜO
Unu el la sennombraj galaksioj en la tutuniversa nemezureblo.
Unu apenaŭ videbla stelo, suno, ie meze la galaksion.
Unu planedo laŭelipse orbitanta ĉirkaŭ tiu ĉi suno.
Kontinent' el malvarmiĝinta krust' de l’planed'.
Fruktdona grundo-pec' de tiu kontinento.
Iom da tero, el tio ĝardeno.
Domo meze de la ĝardeno.
Viro ie en tiu domo.
Skribas leteron.
Une des innombrables galaxies dans l’incommensurable totalité du monde.
Une étoile invisible, un soleil au plein milieu de cette galaxie.
Une planète, sur une trajectoire elliptique autour du soleil.
Un continent de la croûte refroidie de la planète.
Un bout de terre fertile de ce continent.
Quelques mottes, et de ça un jardin.
Une maison au milieu du jardin.
Quelque part dans la maison
Un homme écrit une lettre.
la germana originalo:
eine der unzähligen Galaxien in der Unermeßlichkeit des Weltalls
ein unscheinbarer Stern, eine Sonne inmitten der Galaxie
ein Planet in einer elliptischen Umlaufbahn um die Sonne
ein Kontinent, aus erkalteter Kruste des Planeten
ein fruchtbares Stück Land von diesem Kontinent
ein paar Krümel Erde, daraus ein Garten
ein Haus inmitten des Gartens
ein Mann irgendwo im Haus
Schreibt einen Brief.
(Maria NICOLINI)
le frère
*
*
01/01/2013
un de mes poèmes en prose
après le poème en prose mis sur Ipernity le 20 janvier de cette année 2008, voici un second, d'un genre différend, au moins par la forme, car en vers.
PARAPHRASE DE PAO TCHAO( II )
Une eau versée nul ne saurait la retenir ;
Vois comme elle s’écoule.
Les jours, les heures aussi, le temps avec lui roule
Ma vie qui va finir !
Peut-on gémir à chaque pas ? Peut-on, peut-être,
Pleurer à chaque instant ?
Mao non ! Mon cœur de chair ne peut qu’être content
Pour un peu de bien-être.
Buvons plutôt ! Ce vin, vois-tu prête à rêver
De fiefs et de cerises ;
Et si tu veux ce soir … Mais non, ma voix se brise
Et je n’ose achever.
NB: ce Pao-Tchao vécu, il est mort (...), en 421-463 ap J-C. Son oeuvre majeur est justement "Les Peines du Voyage". Mon poème est en fait la paraphrase de sa 5ème strophe. Le poème en entier je l'ai en traduction française dans l'Anthologie de la poésie chinois éditée par l'UNESCO vv parisbeijing.over-blog.com/article-12850739.html vv Un jour peut-être je mettrai aussi la 1ère strophe.
Tiu jena poemo mia estas parafrazo de Pao Ĉao 421-463 P.K., pli precize de la kvina strofo de La malĝojoj del vojaĝ' . La plenan poemon mi havas francigita en antologio de la klasika ĉina poezio fare de Paul Demiéville (1962, mi estis 13 jaraĝa, kiam li faris ĝin do ...).
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20/10/2011
je marche seul
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06/07/2011
le pays du bonheur
ce que je pourrais dire si j'avais des somnifères chez moi (et que j'ai dit dans le dernier rêve que j'ai fait ce matin) :
J'en prendrais un, j'irais chercher mon petit chat avec moi, me recoucherait avec lui dans mon lit, et je partirais pour le pays du bonheur.
05/05/2010
l'explication du titre
Pour ceux qui se demandent d'où vient le titre de ce blog.
C'est en Espéranto.
C'est dans la traduction en E-o d'un poème portugais;
l'E-o c'est une langue comme une autre, contrairement à ce que s'imaginent certains!! ( tel le fameux Aillagon-piège-à-cons-! ):
Lumoj de ekmiroj
Mi iras limake,
sen destino,
verŝante mian ploron ,
rampante sur la grundo.
Mi forlasas miajn markojn,
mi ne scias ĉu neviŝeblajn,
en la lumo de la ekmiro,
kiu eklumas en la soleco.
Silverio da Costa (el la portugala : Geraldo Mattos)
les sept soleil verts:
http://r.platteau.free.fr/TradukitajPoemoj.htm#La_sep_sun...
18/02/2005
mon premier blog
C'est beau un coq. Le chant du coq est beau, cosmique, humain, c'est quelque chose d'admirable, ce n'est pas pour rien que Lurçat a mit des coqs dans ses tapisseries. Il devrait être interdit d'nterdire le chant des coqs. Quand un pays se met à interdire les coqs, il y a en lui quelque chose de pourri.
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