29/12/2014
Essai de socio-psychologie
Essai de socio-psychologie
« Apologue n°4 » (cherchez pas, les autres ne sont pas sur Internet !)
« - Qu’est ce que tu veux faire plus tard dans la vie ?
- Ben, d’abord ne pas mourir.
– Qu’est ce que tu racontes là !? Bien sûr que tu ne vas pas mourir !
- Qu’est-ce que vous êtes bêtes ! tu sais bien que si ; et toi aussi.
- Mais voyons Julien ! qu’est-ce que tu as ? Il y a quelque chose qui ne va pas ? ne racontes pas des bêtises pareilles !
- Peut-être qu’il n’est pas bien ?
– Il n’a jamais racontédes trucs pareils, ça a toujours été un enfant sage.
- C’est peut-être ses poussées dentaires ? Ou il a des problèmes à l’école ? Il faudrait peut-être le faire voir par un médecin ?
- Non, il veut nous faire marcher ! Aujourd’hui il a décidé de nous embêter. Il fait un caprice ! Tu sais que c’est mal élevé ?
- C’est mal élevé de dire la vérité ?
- Et en plus il répond ! Tu n’as pas honte !
- Vous m’avez demandé ce que je voulais faire dans la vie ; ben, c’est ça le premier problème.
- Mais enfin ! un enfant ne parle pas de ces choses-là !
– Sans doute qu-il regarde trop de violences à la télé.
- Quand grand-mère Mathilde est morte il n’y avait aucune violence.
- Mon Dieu ! Quelle horreur ! Qu’est-ce qu’il a ce petit ?
- Voyons, tu sais bien que mamie Mathilde c’était normal, nous la regrettons tous, mais c’était son age, mais toi tu ne dois pas penser à des choses comme ça.
- Et est-ce qu’elle y pensait quand elle était petite ?
- Tu ne sais pas ce que tu dis ! et puis ça ne te concerne pas. Tout le monde meurt bien sûr, c’est la vie, mais c’est très loin. Un enfant ne doit pas penser à ces choses-là. Enfin quoi ! Qu’est-ce qu’on t’a fait ? Il y a quelque chose qui ne va pas ?
– Non, il veut nous faire chier c’est tout, tout ce qu’il mérite c’est une bonne baffe, ça lui remettra les idées à l’endroit !
- Il faudrait peut-être le faire examiner par un psychiatre ?
- Il doit manquer de magnésium.
- Donnez-lui de l’Ovomaltine. Ma petite je l’ai remise sur pied comme ça ; elle ne faisait plus rien à l’école et …
- Mais l’Ovomaltine ça n’empêche pas de mourir.
- Vas-tu te taire ! tu vas avoir une gifle ! C’est insensé quand même ! Tu ne sais dire que des sottises sans queue ni tête.
- Écoute ! toi, tu vas arrêter de dire des conneries ou tu vas te prendre une baffe et vite fait !»
COMME DIT QUINO (le dessinateur argentin) :
« Le problème de notre monde est que les enfants perdent l'usage de la raison à mesure qu'ils grandissent. »
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19/12/2014
Pasiveco kaj neniomkonsiderado nur estas.
…. Kompreneble en la vivo kiel ĝi estas, ktp, nenio elporteblas.
Sed cetere nenio gravas, neniom ajn, nenio (inkl. neniu) ekzistas fakte, kompreneble, tial ke ĝi devas morti, do jam mortis, de ĉiama eterneco, cetere. Nura solvo (kompreneble oni dece ne povas nomi tion "solvo") estas ne pensi, nenion konsideri, neniel, neniom. Nul.
Nu.
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18/12/2014
ce qu'est la vie, le temps, le monde, tout, film vu en 86
- 18/12/1986
film de Von Trotta « Rosa Luxembourg », Super ! Et l’actrice Barbara Sukowa. D’abord elle est très belle, et quelle actrice ! Cette femme merveilleuse, avec un cou qui attire les baisers, apparaissait par moments comme les plus nobles idéaux incarnés, c’est le cas de le dire.
C’est un film passionné et poignant, comme les vies humaines, et il commence significativement par une exécution capitale.
Scènes et détails, les bœufs, la nuit de Noël, « Toute larme qu’on n’a pas essuyée, alors qu’on pouvait le faire… »
« L’histoire, cette vieille taupe qui creuse tant et si bien qu’elle trouve la lumière »,
« La vie …… l’odeur lourde des tilleuls – le monde comme une rose épanouie qui ne demande qu’à ce qu’on la respire »
A la fin on l’assassine et on jette son corps dans la Spree. La dernière image de l’eau noire refermée sur son corps et sa vie. Le noir les ondes comme celles qui font ce cosmos indifférent : voilà l’image définitive du destin de l’homme. Et voilà ! tout est scellé, toute cette vie, encore présente tout à l’heure, toute cette chaleur, ces amours, ces tendresse, ces passions, ces débats, ces enjeux, ces émerveillements devant devant une illusoire épanouissance du monde, évanouis totalement derrière ce noir qui ne recèle rien. Maintenant que son corps est jeté dans la Sprée, c’est terminé, et pourtant il y avait jusqu’alors tant d’émotion et de sentiment.
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21/11/2014
mais c'est moi qui existe !
- Mais ma vie c'est exceptionnel, c'est moi qui existe. Ça ne peut pas être le sort commun !
C'est vraiment trop étrange
C'est moi qui existe, et on n'en sort pas.
Mais comment se fait-il que toute une vie passée soit disparue? Mon Dieu ayez pitié de nous !
C'était le présent pourtant quand papa était là , avec ses grosses cuisses, et ses cheveux argentés, et ses yeux gris-bleu .
Toutes les histoires sur les messages de l'au-delà ce sont des illusions, comme les taches sur les murs où on croit voir des visages (pareidolie), etc, etc, Mais pourquoi ? Et pourquoi moi ?
Moi ? Et maman ?
02/11/2014
tout le reste n'est que "words, words, words"
- 13/11/1994 Quelque opinion qu'on aie sur les curés, ou sur les traditions religieuses institutionnelles, quelque soient ceux qui sont attachés à la religion comme facteur d'identité ou qui la considèrent comme « ce qui nous apprend les règles de la vie en société (! sic) », ça n'influe pas sur le vrai problème, qui porte sur l'existence, et la nature éventuelle, de Dieu(1), sur la constitution réelle et objective du monde, et des valeurs, et sur notre destin après la mort; le reste n'est que « Words, words, words ».
(1) d'un Dieu réel et objectif, pas celui du Reader's Digest ou des curés horizontalistes.
- Lire Sylva (de Vercors) ou « Le Mythe de Sisyphe » ça fait du bien : on se sent moins seul.
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31/10/2014
nenio ekzistas
Ekzistas nenio, neniu aĵo, nek estinteco kompreneble, nek estonteco, do nek estanteco. Eĉ la « eternaj veroj » ne ekzistas, ĉar nu, ili ekzistas nur en la kapoj de tiuj, kiuj pensas pri ili, kiuj mortos, do neniam ekzistis, kaj tiel la veroj neniam ekzistis. Eĉ matematiko ne ekzistas, eĉ matematikon oni ne povas ami,kiam vi mortos, matematiko ĉesos ekzisti, por ĉiam.
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21/08/2014
ses malédictions
William Blake avait dit de son temps (1793 in « Mariage du ciel et de l'enfer ») que
« De même que la chenille pond ses œufs sur les plus belles feuilles, le prêtre a choisi nos plus belles joies pour y déposer ses malédictions. »
c'est toujours valable de nos jours avec nos nouvelle religions, qui remplacent l'ancienne, mais avec les mêmes mentalités, http://miiraslimake.over-blog.com/article-1581090.html l'écologisme par exemple, ou l'hygiénisme (et les psycho-machin-chose de ce que j'appelle la Secte des Adorateurs de la Mort).
http://miiraslimake.over-blog.com/article-639302.html
http://miiraslimake.over-blog.com/article-20122119.html
http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2013/05/19/les-nuages-et-le-liberal-fascisme.html
etc, etc
même topo !
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24/07/2014
un être humain c'est un "monstre de complexité
« .. un enfant de 8 ans qui, si on lui demande ce qu’il veut faire plus tard, répond qu’il veut vendre des bouchons, est déjà si complexe qu’on s’y perd. »
(Henry de Montherlant)
« L’homme … qui a vécu, et vécu avec intelligence, ne peut être qu’un « monstre de complexité. Mais il la cache d’ordinaire, car sa complexité, mieux connue, le rendrait insupportable au monde. »
(id)
02/07/2014
image de notre vie
Mia kateno
Ĉio silentas,
triste noktiĝas.
Mia kateno, tro multe pezas,
kaj mi tristiĝas.
En mia ĉelo, malgranda truo
estas la pordo de entrudiĝanto:
malgranda muso,
kiu, ĉiutage,
manĝas maltrankvile,
ĉiujn restaĵojn.
Mi ne komprenas,
kial ĝi foriras,
kiam mi volas tuŝi karese
ĝian dorseton.
Mi koleriĝas, ĉar ĝi kuretas
kaj malaperas,
kaj mia menso,
denove nervas,
kaj mi sekigas,
per naztuketo,
varman larmeton
kaj post momento
mi endormiĝas.
Ĉi rakonteto,
ĉiam okazas,
kiam noktiĝas,
kaj vento haltas
kaj mi rigardas
kun granda sento,
mian katenon.
Angel Arquillos Lopez - 2013
29/05/2014
comme c'est bucolique !
"Bucolique", c’est un adjectif qui existe, uniquement dans le cerveau d’un homme, à un instant donné, et en aucune manière dans les choses.
Et sa faiblesse, sa médiocrité (de cet homme) le fait disparaître (l'adjectif), sans même qu’il ait besoin de mourir pour l’éternité; bucolique ça n’existe pas.
Pareil pour tout le reste.
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