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30/07/2017

faut être un peu sérieux non ?

9/7/2017 Pourquoi on ne relirait pas les ouvrages théoriques du marxisme-léninisme, ne fusse que pour se rappeler ce que ça dit ? Et puis pourquoi pas se poser la question du pour et du contre qu’on peut dire, sérieusement et hors contexte, sérieusement quoi, à son sujet ?
Jusque dans les années 70, souvenez-vous, les manuels d’histoire, de géographie, la presse, etc, ne parlaient du marxisme qu’avec beaucoup de considération, et on avait, en cours de philosophie par exemple, tout l’exposé argumenté de ses principes et conséquences. Et puis, tout à coup, à partir de la nuit où, comme dit Danielle Bleitrach, trois ivrognes dans une datcha au coeur de la forêt bielorusse ont décidé (en dépit du résultat contraire du référendum qui venait d’être tenu, mais depuis 2005/2008 le gouvernement français a montré que lui non plus n’avait aucun respect pour le résultat d’un référendum !) de mettre fin à l’URSS, hop ! on s’est mit tout à coup à considérer que cela voulait dire que toute la philosophie marxiste, toutes les théories marxistes, la soviétique mais aussi bien les autres versions, toutes tant qu’elles sont, n’avaient tout simplement aucun intérêt, et le « socialisme scientifique » non seulement n’a tout à coup plus été cité comme tel, mais a même purement et simplement même pas examiné, on ne s’est même pas posé la question de savoir si il était réellement scientifique (ça c’est une question que certains posaient AVANT) ni seulement évoqué celle de savoir si il avait un intérêt, une valeur morale, rationnelle, rien !
Vraiment surréaliste quand on y pense cette attitude ! c’est aussi absurde que si tant que le pape était un souverain temporel les gens, y compris les athées se seraient cru obligés de « pay reverence to» comme on dit en anglais, de reprendre respectueusement et fidèlement les arguments du catholicisme romain, et de considérer que la croyance en Dieu c’est bien, même plus ou moins vrai, mais que dès 1870, dès que les troupes du roi d’Italie auraient entré dans Rome, tout le monde auraient aussitôt et automatiquement considéré que ça voulait dire que Dieu n'existe pas  et que même la question de l’existence d'un Dieu (quel qu'il soit) est un problème que ne se pose pas ! Point !
C'est fou ! c'est onirique, ça fait penser au genre de choses qui se déroulent dans les rêves.
Ou peut-être à la manière dont tous les français sont tout à coup devenus pétainistes, anti-parlementaires, et pro-”Révolution Nationale” en juillet 1940, puis se sont empressés d’être tous à qui mieux gaullistes de toujours dès l’été 44….

Faut savoir quand-même ! Une idée est quand-même morale ou immorale, souhaitable ou pas, et des arguments sensés ou pas, indépendamment des rapports de force, des lobbies éditoriaux, et des modes, plus ou moins “aidées” du moment, non ?
Faut être un peu sérieux non ?

26/07/2017

la SUISSE pays du "propre en ordre" et du protestantisme

Une étude sur les stérilisations forcées à Zurich relance le débat sur l'eugénisme. Une idée à laquelle la Suisse a cru très longtemps.

Décider autoritairement qui aura le droit d'avoir des enfants, sans autre raison que celle de préserver la santé et la pureté d'une collectivité. Dans le canton de Zurich, ces pratiques ont été monnaie courante jusque dans les années soixante-dix.

Après d'autres, l'historien Thomas Huonker s'est penché sur ces pages sombres de l'histoire de la médecine et de l'action sociale en Suisse. Et cela entre 1890 et 1970.

L'auteur de l'étude - qui vient de paraître - a relevé au moins mille stérilisations et avortements, des centaines de mariages interdits et des dizaines de castrations.

De quoi relancer le débat sur l'eugénisme, en six questions.

Le cas de Zurich est-il unique?

Loin s'en faut. En 1928, le canton de Vaud est le premier Etat d'Europe à se doter d'une loi réglementant la stérilisation des «tarés», comme on dit alors. Au Grand Conseil, radicaux et socialistes s'unissent pour voter ce texte, qui ne sera abrogé qu'en 1985. Il aura servi de base à 187 stérilisations non volontaires.

Depuis la fin du 19e siècle, pratiquement tous les cantons suisses ont recours à cette forme d'eugénisme. Les critères de sélection des victimes varient d'une région à l'autre, mais l'on s'en prend partout aux éléments les plus faibles de la société.

A Zurich, par exemple, on trouve dans les archives de 1911 le cas de la jeune Cecilia Weber, stérilisée parce que «simple d'esprit et nymphomane». Quelques années plus tard, sa sœur Erika subit le même sort sous le simple prétexte qu'elle est de la même famille.

Qu'est-ce qui peut expliquer historiquement cette obsession de la race pure?

Pour Thomas Huonker, l'eugénisme est lié à l'expansion coloniale du 19e siècle. Du moment qu'il prétend dominer le monde, l'homme blanc est également mû par la crainte de perdre cette position dominante. Pour rester fort, il doit donc éliminer les faibles au sein de sa propre race.

A l'époque, ces théories sont couramment admises. Leur fondateur, Sir Francis Galton, cousin de Charles Darwin, passe alors pour un brillant esprit. Et personne - ou presque - n'ose s'offusquer des relents ouvertement racistes de ses écrits.

C'est donc aux Etats-Unis que démarrent les stérilisations forcées à la fin du 19e siècle. En presque cent ans, elles y feront des dizaines de milliers de victimes.

La Suisse a-t-elle été un élève modèle en matière d'eugénisme?

Il semble bien que oui. Selon Thomas Huonker, la Suisse a été le premier pays d'Europe à imiter la pratique américaine. Laquelle s'étend ensuite à des pays comme la Suède, puis l'Allemagne.

Si les études manquent encore à ce sujet, on remarque une tendance plus marquée à l'eugénisme dans les pays, ou dans les cantons protestants. Thomas Huonker y voit une explication possible dans l'encyclique du pape Pie XI, qui en 1930 condamne l'eugénisme au nom du droit à la vie.

Dans son étude, l'historien zurichois mentionne deux psychiatres helvétiques, tenus pour les meilleurs propagandistes des théories et des pratiques eugénistes en Suisse.

Le premier, Auguste Forel, ornait encore il y a quelques années les billets de mille francs de la Banque Nationale. Connu pour être un homme de gauche, il n'en a pas moins ordonné des stérilisations forcées de personnes considérées comme «socialement déviantes».

Son successeur à l'Hôpital psychiatrique universitaire de Zurich, Eugen Bleuler, s'affiche en revanche comme nettement conservateur. Les deux hommes se rejoignent pourtant dans leur définition d'une «race humaine en bonne santé» et préconisent en gros les mêmes moyens pour parvenir à ce but idéal.

L'eugénisme est-il une pratique nazie? (non, mais le nazisme est une idéologie eugéniste, voir aussi mon billet sous le titre "quelques détails très intéressants sur le régime nazi")

Formellement, non. Mais c'est bien sûr sous le IIIème Reich que l'obsession de la race pure va faire le plus de ravages. Dès son accession au pouvoir en 1933, Hitler fait édicter une loi sur «la prévention de descendants porteurs de maladies héréditaires».

Il s'agit du premier texte légal nazi visant l'extermination à grande envergure. Il fera 275 000 morts (opération T4) et servira à justifier près de 400 000 stérilisations forcées.

A noter qu'à l'époque de la promulgation de cette loi, la Société allemande d'hygiène raciale est présidée par un psychiatre suisse, le Bâlois Ernst Rüdin.

Et aujourd'hui, que fait le législateur?

Depuis l'abrogation (en 1985) de la loi vaudoise de 1928, trois cantons se sont dotés d'une législation plus moderne. Argovie, Neuchâtel et Fribourg autorisent officiellement les stérilisations de personnes incapables de discernement, mais à chaque fois avec de multiples garde-fous.

En 1981, l'Académie suisse des sciences médicales (ASSM) émettait une recommandation qui qualifie d'«inacceptable» toute stérilisation de personnes mentalement déficientes.

Vingt ans plus tard, la Faculté est revenue sur son avis. Considérant l'évolution des lois, des mentalités et des pratiques (puisque ces stérilisations n'ont en fait jamais cessé en Suisse), l'ASSM les juge désormais admissibles. Là aussi, les garde-fous sont nombreux et les médecins n'admettent la stérilisation qu'en dernier ressort et en vue de protéger les intérêts du handicapé et de lui seul.

Mais ces recommandations ne fondent toujours pas une législation fédérale en la matière. En juin 2000, la commission juridique du Conseil national a commencé à plancher sur un article «stérilisation», à insérer dans la loi fédérale sur les tutelles.

Les consultations se poursuivent et la recherche du consensus est - on s'en doute - particulièrement délicate. A ce jour en tout cas, la Commission nationale d'éthique dans le domaine de la médecine humaine n'a pas encore été consultée.

La tentation de l'eugénisme appartient-elle définitivement au passé?

Thomas Huonker craint bien que non.

 

21/07/2017

Isola Pisani

"L'homme a le sens inné des grandeurs qu'il ne vit pas"
                                                                                          (Isola Pisani)

oui, c'est tout à fait ça !  et la vie n'est faite que de ça !

 

07/07/2017

la plej belaj rakontoj pri hundoj - « Mia infanaĝo pluiĝis en mia adolesko, kaj la unua kaj la alia restis sigelitaj en mi dum mia tuta plenkreskaĝo, tiom bone, ke tute kaj trae mi restis tiu sama infano. »

Jen la enkonduko, kiun mi verkis por mia traduko de libro de Elian-J. Finbert (serĉu tiun nomon en miaj blogoj, mi konsilas ke vi informiĝu nacilingve ankaŭ pri SHELDRAKE, se vi ne jam konas liajn ideojn, kaj legi la poemojn de Norge, ktp, kaj amikiĝi kun skota ŝafhundo ! ), tiu libro publikigita de MAS jenas : http://www.retbutiko.net/ie/ero/pbrh

https://www.amazon.com/s/ref=dp_byline_sr_book_2?ie=UTF8&...

 

 

NOTO DE LA TRADUKINTO
Ĉar la libroj de Elian-J. Finbert estis verkataj en la jaroj 1950-aj kiam la stampo de la karteziaj antaŭjuĝoj pri bestoj kaj dogmo de esenca muro inter tiuj ĉi kaj homoj estis ankoraŭ forta, kaj rekoni al la bestoj formon de inteligento - eĉ kapablo « mensogi » kaj ruzi -, konsciencon de sia esto, sentojn, emociojn, aspektis kiel herezo, aŭ estis forfiigita kiel naivan sentimentalecon aŭ antropomorfismon (dum oni per tio forgesis ke tiel atribui al besto homajn sentojn « ne estas dono sed redono », kiel emis diri Jean Prieur : nu la homa specio kaj ties tuta psiĥologio estas nenio alia ol frukto de milionjara evoluo ja de bestoj !), Elian FINBERT en ĉi libroj tre malaplombe, preskaŭ pardonpete sugestis, ke la mirindaj elstare « homecaj » sintenoj, evidentigitaj en tiuj okazaĵoj rakontitaj ne estis klarigeblaj per la nura, tiam ideologie deviga vorto, « instinkto », dum tio aspektas tiom klare evidenta, se oni nur legas tiujn atestaĵojn.
Sed la aro de tiuj okazaĵoj, kvankam ne sciencaj eksperimentoj sed rakontoj trovitaj en gazetoj, raportitaj de atestantoj, ktp, konsistigas valoregan dokumentaron por la studo kaj por penso pri la kapabloj intelektaj aŭ la sentoj kaj diversaj emocioj evidenteblaj de bestoj.
Sed kiel diris Rupert SHELDRAKE "la sumaĵo da akiritaj konoj pri la besta konduto fare de la diversaj bestoposedantoj ĝenerale rigardatas kiel anekdotan, ĝi estas tial flankenlasita de formala scienco, kaj restas tial ne utiligita. »
sed kiel diras Elian finbert mem « ni bone scias ke, tio kion oni nomas « la ethistorio » estas tio, kio plej proksimas de la vero, provizora kaj onduma, ĉar ĝi konturas pli proksimece la realon de la estaĵoj kaj okazaĵoj. »

Lia « amhistorio » kun la bestoj datiĝas de lia infaneco en Egipto. li diris :

« Mia infanaĝo pluiĝis en mia adolesko, kaj la unua kaj la alia restis sigelitaj en mi laŭ mia tuta plenkreskaĝo, tiom bone, ke tute kaj trae mi restis tiun saman infanon. »

Unu inter liaj lastaj libroj estis pri lia dudekjara vivo dum lia egipta infanaĝo kun simiino, kies vivo kaj morto efektis lian vivon por ĉiam.
Legeblas rete en Esperanto :
emociigaj eltiraĵoj el liaj libroj = (http://r.platteau.free.fr/ElianFINBERT.html)

kiel « pluso » mi aldonos mian propraspertan plej « belan » rakonton pri hundoj :
Estas simple memoraĵo el mia ĉevalrajda migrado tra Bretonio (duoninsilo Crozon) en aprilo 1987 La 25-an de aprilo 1987 matene ni estis en la ĉevaletapejo de Coat Forest . Tie ,mi memoras, estis anasoj blekantaj per mirige obtuza kvako, bela pavino, ktp. Kaj tie estis du hundoj de la raso Colley , la skotaj ŝafhundoj. Il estis ligitaj, oni povus sin demandi kial, ĉar nenioma bezono estis pri tabulo « atentu, hundo agresema !», sed pli bone « atentu, hundo afabla !», kiel en humuraj desegnaĵoj. Se ili sturmas al nekonatoj, ne estas por mordi, sed por peti karesojn, kaj kovri ilin per langsvingoj. Fakte ili supozeble estas ege malfeliĉaj tiel ligitaj tute solaj la tutan diurnon ; al ili mankas koratento ; dum ili estas hundoj sentemaj, kun koro vasta kiel la tero. Kaj ili frandegas karesojn, kaj ili saltas al oni, kaj ili brakumas onin - tiel oni povas diri ! - per siaj antaŭaj piedoj ; neniam mi estis vidinta tion !!!
La plej granda (kaj plej purrasa), konstante staranta sur la tegmento de sia hundobudo - kiel Snoopy en la bildstrioj ! - ĝemas kiam ĝi ekvidas onin, aŭ kiam vi foriras de ĝi, nervoziĝas, saltas de la tegmento teron, kaj de tero tegmenton, lamentas kompatinde. La alia diras neniam ion ajn, kaj kiam oni lasas ĝin iras kuŝiĝi, kvazaŭ ne estus ian ajn problemon. Sed tio ne estas, mi opinias, la faro de karaktero flegmula, aŭ supraĵema ; ĉar fakte revenanta al ĝi post esti forlasinta ĝin por la alia, mi trovis ĝin mirige senreaga : ĝi estis paŭtanta pro ĵaluzo ! Finfine ne eltenanta pli longe, ĝi impetis freneze sur mian brakon, kiun ĝi ŝirkaŭbrakumis per pasiega gesto. Se ĝi kuŝiĝas senreage, tio estas per rezigneco, ĝi estas mi kredas, kiel la figuro en poemo de Géo Norge, tiu, kiu « kiam oni pridemandis lin, estis preninta la kutimon ne respondi
Kaj mienis simple kiel
Kokino ovon demetonta.
Kaj kiam oni akuzis lin,
Li estis preninta la kutimon ne defendi sin
Kaj mienis simple kiel
Iu sub kiu la tero estas fendiĝonta. »
Ĝi estis eĉ pli kortuŝa ol la alia

Nun pasis, kiom, da jaroj ? Ili certe mortis ambaŭ …
Kiom nekuracebla dramo iliaj vivoj.

02/07/2017

petit cours de sociologie - 3

4/6/2017

C’est dimanche et tout le monde va à messe ! c’est plein de dévots qui font leurs exercices de piété, c’est à dire leur jogging matinal.

14/06/2017

Ce qui se passe vraiment au Vénézuela - ne croyez pas ce que disent les journaputes à "La voix de nos maîtres"

 Hernando Calvo Ospina qui a séjourné au Venezuela témoigne : « (...) Lorsque j'ai annoncé à quelques personnes que je partais au Venezuela, j'ai immédiatement remarqué une espèce de panique dans les voix et sur les visages : « C'est la guerre là-bas », « il y a plein de morts », « il paraît que la police assassine... » Je suis arrivé un jour de semaine dans l'après-midi. Depuis l'aéroport jusqu'au centre de Caracas, en plus d'une heure, je n'ai vu aucune manifestation. Le lendemain et le surlendemain, j'ai parcouru, en voiture et à pied, plusieurs quartiers de la capitale : rien, pas une manifestation. Pourtant elles ont bien eu lieu. Mais si je ne les ai pas vues c'est parce qu'elles sont de taille réduite et qu'elles se déroulent dans des lieux bien précis. Principalement dans quelques quartiers bourgeois dont le maire est dans l'opposition. »

les manifestants ne sont pas des pauvres mal nourris et qui se battent pour leur survie mais ce sont des « casseurs » extrêmistes, voire racistes qui provoquent la police : « La plupart sont jeunes, ils ont la peau claire et ont l'air bien nourris. Ils portent des insignes fascistes et nazis. Leurs attaques les plus féroces contre la police et les bâtiments ont lieu lorsque la presse, surtout internationale, est à leurs côtés. Parfois il y a plus de journalistes que de casseurs. Sur Internet on trouve des exemples à gogo. Certains cagoulés transportent dans leurs casques des caméras qui retransmettent les scènes en direct sur Internet. (...) certains émeutiers ont même commis des crimes contre des innocents ou contre les manifestants eux-mêmes, que l'on attribue immédiatement à la police de la « dictature de Maduro ». (...) »

Le but ultime est le chaos conclut l’auteur qui rapporte que les « chavistes » bien que soumis plus que les autres aux austérités ne tombent pas dans le jeu : « Une jeune femme noire aux dents blanchissimes me disait il y a deux jours, tout en me préparant une galette de maïs au fromage : « Ils cherchent à nous pousser, nous les chavistes qui sommes des millions, à l'affrontement avec cette poignée de fous. Ils veulent emporter notre pétrole en marchant sur nos cendres. »

Les pénuries au Venezuela, mythes et réalités :

Quelle est la réalité économique ? C'est un fait que le Vénezuela qui a les premières ressources mondiales a été frappé de plain-pied par la chute des prix du pétrole. De mon point de vue habitant un pays qui connait les mêmes travers, n’a pas pu mettre en place une politique de production de richesse en dehors de la rente pétrolière labile. Du fait de la faible diversification, la politique était surtout sociale, De plus le Venezuela fait face à une opposition qui veut le changement en surfant sur le malaise social réel mais comme nous allons le rapporter ; catalyser par cette opposition qui met en œuvre les conditions de la pénurie

La contribution suivante donne un point de vue sur la réalité des pénuries et les manœuvres diaboliques pour créer des pénuries artificielles notamment en utilisant le levier de l’économie parallèle : « (...) Une part croissante des devises étrangères accordées par l'État pour l'import est en réalité directement placée à l'étranger. On parle notamment d'importations « fantômes ». Fausses factures, transfert d'argent liquide non déclaré aux douanes et autres combines plus ou moins élaborées ne manquent pas. C'est une véritable fuite de capitaux ! (...) Certains secteurs privés se livrent en effet à un véritable accaparement, c'est-à-dire qu'ils accumulent et stockent massivement des marchandises de même espèce en vue de provoquer leur raréfaction artificielle. D'ailleurs, les caractéristiques des biens pour lesquels on recense les principales pénuries ne trompent pas : les pénuries concernent principalement des biens et non des services. Biens facilement stockables et non périssables : denrées alimentaires (pâtes, lait en poudre, sucres,...), produits d'hygiène personnel, produits d'hygiène, etc. Pénuries recensées principalement dans le commerce de détail : un restaurateur se procurera plus facilement de la farine de blé qu'un consommateur final. Les biens accaparés par ces oligopoles et monopoles privés sont ensuite déversés sur des marchés parallèles : marché noir local. (...) » (4)

« Les causes réelles, poursuit le journaliste qui incriminent l’opposition, des pénuries recensées au Venezuela sont donc : des importations fantômes'' et un accaparement sélectif de biens de première nécessité. Les acteurs économiques qui se livrent à ce genre de pratiques frauduleuses (...) ce sont des intérêts principalement politiques qui sont poursuivis. (...) Cette déstabilisation socio-économique qui se traduit par une déstabilisation sociale, vise le monde du travail, coeur de l'électorat chaviste alors que les classes aisées sont épargnées (...) Toutes les composantes de l'opposition sont d'ailleurs mobilisées puisque les médias d'opposition tant locaux (majoritaires au Venezuela) qu'internationaux participent également à l'opération de déstabilisation en mettant en place de vastes campagnes médiatiques destinées à générer une psychose et une peur de manquer au sein de la population. » (3)

Thierry Deronne qui vit au Venezuela donne un témoignage de première main. Il nous décrit la topologie de la localisation des marches qui se déroulent dans les quartiers riches. Il affirme qu’ à côté de ce Venezuela décrit de feu et du sang , il y a les autres ceux qui travaillent normalement. l Lui aussi avance que le Venezuela est victime d’une guerre économique orchestrée de l’extérieur mais mis en œuvre par l’opposition qui dispose de moyens financiers et de la couverture occidentale des médias. 

Il écrit : « Mettons-nous dans la peau d'un habitant de la planète qui n'aurait que les médias pour s'informer sur le Venezuela et à qui jour après jour, on parlerait de manifestants'' et de répression'' (...) Mais il n'y a pas de révolte populaire au Venezuela. Malgré la guerre économique la grande majorité de la population vaque à ses occupations, travaille, étudie, survit. C'est pourquoi la droite organise ses marches au départ des quartiers riches. C'est pourquoi elle recourt à la violence et au terrorisme, dont les foyers sont localisés dans les municipalités de droite. ll y a 90 pour cent de quartiers populaires au Venezuela. Depuis la disparition d'Hugo Chavez en 2013, le Venezuela est victime d'une guerre économique qui vise à priver la population des biens essentiels, principalement les aliments et les médicaments. La droite locale renoue avec certains éléments de la stratégie mise en place jadis au Chili par le tandem Nixon-Pinochet, en clair provoquer l'exaspération des secteurs populaires jusqu'au débordement de rage et légitimer la violence. (...) Malgré les mortiers, armes à feu, grenades ou cocktails Molotov utilisés par les manifestants « pacifiques » la loi interdit à la Police ou la Garde nationale d'user de leurs armes à feu. Les manifestants de droite en profitent pour pousser leur avantage, déverser leur racisme sur les gardes ou policiers, les provoquer à coups de jets d'urine, d'excréments et de tirs à balles réelles, guettant la réaction pour les caméras de CNN. » (4)

 nous retrouvons encore une fois le journal Le Monde qui dénonce « la mort d'un leader étudiant tué lors des protestations contre le projet du président Maduro de convoquer une Assemblée constituante ». Or la victime, Juan Bautista Lopez Manjarres est un jeune dirigeant étudiant révolutionnaire assassiné par un commando de droite alors qu'il participait a une réunion de soutien au processus d'Assemblée constituante. Le dernier tweet de Juan Bautista Lopez Manjarres : la conférence de presse où il annonçait le soutien du secteur étudiant au processus de l'Assemblée constituante. » (5)

et aujourd'hui ça recommence ! à en croire les "médias" (tous propriétés en France, de 8 milliardaires, tiens tiens !) il n'y aurait au Venezuela que de pauvres et valeureux opposants qui manifestent contre une affreuse et méchante "dictature" (élue au suffrage universel quand-même....), et on ne nous montre JAMAIS au grand jamais ..... tous les autres, ceux qui sont contents du gouvernement et le soutiennent, eh oui ! il y en a     plein même !! 0039.gif    

il faut aller sur un site brésilien pour enfin les voir !

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et qu'on en parle :

http://www.vermelho.org.br/noticia/296619-1

et bizarrement cette manifestation-là http://www.telesurtv.net/news/Adultos-mayores-venezolanos... les "médias" ne nous en parlent pas, curieux non ? ....

eh oui, donc d'abords les manifestations en faveur du gouvernement chaviste, rassemblent ..... 3 millions de personnes ! ça on ne vous le dit pas dans les "médias" .....

http://www.resumenlatinoamericano.org/2017/04/19/venezuel...

 

Ensuite on vous glisse de manière subliminale l'idée d'une affreuse dictature à feu et à sang, heu  regardez un peu ces manifestants chavistes,

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et ceux-ci :

http://www.resumenlatinoamericano.org/2017/04/19/venezuel...

l'ambiance de décontraction qui règne et la mine qu'ils ont et puis comparez avec celles des casseurs de l'opposition, et avec les mines de bourgeois haineux des manifestants de l'opposition, ça ne donne pas légèrement à réfléchir ?

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 et partout en province aussi pour le 1er mai les partisans du Chavisme manifestent (sans cagoules ni actes agressifs eux !) :

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c'est bizarre ces manifestations ne sont jamais montrées par nos "médias", ils ne ne parlent que de, et ne montrent que les manifestants de l'opposition, curieux non ? .....

le Vénézuela réel a l'air très différent du Venezuela présenté dans les "médias" de la Voix de nos maîtres ! mais les moutons croient ce que leurs maîtres leur disent dans la petite lucarne

(euh un livre qui parle de ce qui s'est passé il y a plus de 2000 ans mais qui aide très fort à comprendre la propagande des oligarques contre le peuple : "L'assassinant de jules César" par Michael Parenti, http://www.laviedesclassiques.fr/article/michael-parenti-... lisez-le ! il est non seulement passionnant comme un roman mais nous aide à comprendre plein de choses sur notre monde actuel AUSSI !)

26/05/2017

merci les documents secrets US déclassifiés !

et voilà, la "nouvelle gauche dont on nous a rebattu les oreilles depuis (en fait depuis Mai 68) les années 70, était en fait un sous-marin d'une réaction capitaliste cynique et rusée planifiée par les officines réactionnaires des USA.
https://histoireetsociete.wordpress.com/2017/05/02/bhl-lu...


BHL, lu et approuvé par la CIABernard-Henri Lévy dans la cour de l’Elysée, en 1978 ((Boccon-Gibod/Sipa))

http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20170428.OBS8716/bhl-...

par David Caviglioli (journaliste) Publié le 01 mai 2017 à 16h55

Grâce à une loi américaine sur la déclassification des dossiers de la CIA, (grâce à Gerald Ford 1074) on peut découvrir ces jours-ci un rapport intitulé «France: la défection des intellectuels de gauche», remis à l’Agence en décembre 1985. Avec ce mélange de finesse, de naïveté et de paranoïa qui caractérise la littérature des services secrets, il analyse le virage anti-marxiste pris dans les années 1970 et 1980 par les intellectuels français et ses conséquences sur l’atmosphère culturelle et politique du pays.

On y découvre que la CIA surveillait de près notre vie littéraire et intellectuelle. (On se demande si elle le fait toujours.) Les espions américains qui ont écrit ce rapport ont l’air d’avoir lu pas mal de livres, passé pas mal de vendredis soirs devant «Apostrophes» et traîné leurs imperméables dans les couloirs des universités – notamment Nanterre, «où le marxisme chic était la règle suprême jusqu’au milieu des années 1970».

L’espionnage des intellectuels français est en réalité une vieille habitude des services secrets américains. Dès 1945-1946, et jusque dans les années 1970, le FBI a surveillé Sartre, allant jusqu’à dérober des carnets de brouillon. Camus aussi a fait l’objet de rapports. (Dans les premiers, il était nommé «Albert Canus».) En 2013, le chercheur anglais Andy Martin avait pu consulter les dossiers de ces herméneutes de l’ombre qui se grattaient la tête devant «l’Etre et le Néant» ou «le Mythe de Sisyphe», cherchant à savoir «si l’existentialisme et l’absurdisme étaient des masques du communisme».

La CIA était évidemment inquiète de voir que, en Europe comme aux Etats-Unis, la bourgeoisie intellectuelle de gauche était massivement rendue au marxisme. La France était selon elle le lieu matriciel du gauchisme mondial. Dans le rapport de 1985, il est dit que, «dans la période de l’après-guerre, les intellectuels français ont significativement contribué à fabriquer une hostilité internationale à la politique américaine, en Europe comme dans le Tiers-Monde. De Beyrouth à Lisbonne et Mexico, les élites intellectuelles ont écouté et reproduit la pensée et les préconceptions en vogue chez les café savants comme Régis Debray».

Pendant les années 1950 et 1960, la CIA a financé en sous-main le Congrès pour la Liberté de la Culture, un organisme basé à Paris, qui soutenait des revues intellectuelles et des magazines (dont la « Paris Review»). «Conspiration libérale», selon l’expression de l’écrivain australien Peter Coleman, le Congrès reposait sur l’idée que la défaite culturelle du marxisme passerait par la création d’une nouvelle gauche plutôt que par un soutien à la droite.

La thèse principale du rapport de 1985 est que la bataille française a été gagnée. Un «nouveau climat intellectuel» parisien, marqué par l’anti-totalitarisme et incarné par Bernard Henri-Lévy, va désormais œuvrer sans le savoir pour les Etats-Unis.

« Personnalités médiatiques à sensation »

La CIA se félicite que «l’intellocratie gauchiste» qui régnait sur Paris soit morte, «abandonnée à des mandarins vieillissants» et au souvenir des Sartre, Barthes, Lacan et Althusser, désignés comme «la dernière clique des savants communistes». C’est «un secret très mal gardé dans les cercles du PCF» que «tous les intellectuels communistes importants sont morts ou ont quitté le parti».

Les espions américains en accordent le mérite à une «coterie de jeunes agitateurs qui, pendant plus d’une décennie, ont converti à grand bruit dans les cercles militants, en attaquant la gauche française, vue comme dangereuse et intrinsèquement totalitaire»: les Nouveaux Philosophes.

Décrits comme d’anciens communistes ayant abjuré «les sophismes staliniens enseignés à l’Ecole Normale Supérieure», emmenés par Bernard-Henri Lévy et André Glucksmann, ils sont populaires et «ont compensé leur prose abstruse en devenant des personnalités médiatiques à sensation», grâce aux «émissions de télévision et de radio à teneur intellectuelle dont les Français raffolent». La CIA semble déplorer qu’ils «n’acceptent le capitalisme que comme un moindre mal».

Une raison de se réjouir : «Lévy est devenu directeur de collection chez Grasset – une des plus grandes maisons d’édition de France – d’où il a pu s’assurer que les opinions des Nouveaux philosophes trouvent un accès facile au public». Leur essor a selon l’Agence été rendu possible par «un déclin général de la vie intellectuelle en France qui a sapé l’influence politique des penseurs de gauche».

Bonne éducation

Cette «nouvelle gauche» devrait, selon la CIA, accomplir plusieurs œuvres: «Ils soutiendront les socialistes modérés qui peinent à créer une large alliance de centre-gauche», et ils «s’opposeront à tout effort des socialistes extrémistes de ressusciter ‘’l’union des gauches’’ avec le PC». Surtout, elle «devrait aggraver les différends entre les partis de gauche et à l’intérieur du PS, ce qui accentuera probablement la défection des électeurs socialistes et communistes». En clair, la CIA prophétise l’avènement des gauches irréconciliables et de la «non-révolution permanente» – expression attribuée à un étudiant français interrogé.

Mais le grand apport des Nouveaux philosophes est culturel: «En France, l’anti-américanisme jadis considéré dans les cercles huppés comme une preuve indirecte de bonne éducation n’est plus en vogue. La dénonciation automatique des Etats-Unis – que les intellectuels de la Nouvelle Gauche nomment "anti-américanisme primaire" (et les chasseurs de "théorie de la conspiration", concept concocté par les spécialistes de guerre psychologique de la CIA vers 1964, c'est une chose qu'il faut bien avoir à l'esprit !)  – (…) est vue comme de la grossièreté   (grossièreté de "populistes" n'ayant pas de diplômes universitaires je suppose ! donc des "sous-hommes" n'est-ce pas ?). L’anti-américanisme passait pour un signe extérieur de richesse intellectuelle, distinguant les penseurs des gens du commun (suspectés d’avoir une bonne opinion des Etats-Unis, même pendant la guerre du Vietnam.) Maintenant, l’inverse est vrai : trouver des vertus à l’Amérique – et même identifier de bonnes choses dans les politiques du gouvernement US – est perçu comme la marque d’un esprit clairvoyant.»

Ainsi, ce «climat» va «rendre difficile la mobilisation d’une opposition significative aux actions américaines en Amérique centrale». (Le rapport évoque ici le soutien des juntes anti-communistes au Nicaragua.) La partie culturelle est même tellement jouée, l’antimarxisme est devenu une part si importante de «l’orthodoxie intellectuelle française» que, selon les mystérieux rapporteurs, «les Nouveaux philosophes semblent de plus rien avoir à dire».

Le retour de la droite

Il est frappant de lire ce document au moment où ce chapitre de notre histoire intellectuelle se termine, où la gauche se re-gauchise et où l’hégémonie du «socialisme modéré» s’écroule. La CIA, ravie de voir BHL remplacer Sartre, n’a pas vu que la gauche «hard line» n’avait pas disparu.(récoutez-là son bon sens, le 25 mars à La villette ! http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2017/04/20/ds-... et bien sûr Bernard Friot, incontournable, ça vous ravigote les neurones !) Elle n’a pas vu venir la gloire de Pierre Bourdieu, les grèves de 1995, les mouvements altermondialistes et écologistes.

En revanche, elle a bien senti que la droite n’allait pas tarder à se réveiller. Après la guerre 40-44, explique-t-elle, «le conservatisme français» s’était trouvé «discrédité par son nationalisme xénophobe, son anti-égalitarisme et sa proximité avec le fascisme». Le rapport voit poindre sa «renaissance intellectuelle».

Il signale que le GRECE et le Club de l’Horloge ont beaucoup recruté chez les «jeunes diplômés de l’ENA». Que «le Figaro Magazine» de Louis Pauwels est devenu la plateforme d’expression des militants de l’identité comme Alain De Benoist, d’écrivains attachés aux racines chrétiennes -voire pré-chrétiennes – du pays, en «demande de renouveau culturel», persuadés que «la culture française a été corrodée par les influences extérieures». C’était il y a trente-deux ans.

 

19/05/2017

qu'appelez-vous "les imbéciles" ?

de nouveau "Sylva" de Vercors :

 

« - qu’appelez-vous les imbéciles ?
- les gens dans votre genre qui organisent la vie comme si elle avait un but. Mais elle n’en a pas. Elle n’a aucun sens Ah ! Que tout cela est banal. Faut-il vous répéter ces lieux communs ? Albert j’en suis fatiguée. » (Vercors- Sylva)


Elle a tout à fait raison Dorothy. Tout à fait.


Je ne dirais pas comme Dorothy que « Je n’ai plus la moindre envie d’aimer », si cela était possible et me tomberait dessus je ne dirais pas non, ce serait vraiment bien agréable. Mais ce n’est plus possible, ni souhaitable. Dans la société actuelle les femmes sont devenues des êtres tellement dangereux et de toutes façons incapables d’aimer, je pense, et tellement incultes; et des gens ayant de la fraîcheur et de la sensibilité ça n’existe plus à notre époque; et de nos jours dans la société actuelle tout ça est beaucoup trop dangereux pour des hommes, il ne vaut mieux pas. Et puis pour de nouveau souffrir comme un damné !?? ne fusse que quand l’autre mourra, non, y’en a marre !
« le moindre lien fait souffrir dès qu’on tire dessus » (idem)
Alors comme Dorothy je suis dans non pas une résignation, je hais toujours autant la résignation, en encore plus la « pensée positive », injustifiable, absurde, et aberrante; simplement comme Dorothy je suis fatigué du désespoir, je m‘abstiens de penser voilà tout, et jouis du présent, non pas par principe - je désapprouve, non, je hais et méprise au plus haut point cette idéologie - mais simplement parce que c’est comme ça, c’est moins fatigant. « je suis pour les plaisirs et contre les souffrances même les moindres »

10/05/2017

L’idéologie individualiste actuelle est un mensonge et une foutaise

 

« Dans La Vie de Brian, le film des Monty Python, Brian (le héros) est furieux d'avoir été proclamé Messie et d'être suivi partout par une horde de disciples. Il tente désespérément de convaincre ses poursuivants d'arrêter de se comporter comme un troupeau de moutons et de se disperser. Le voilà qui leur crie « Vous êtes tous des individus ! »« Nous sommes tous des individus ! », répond à l'unisson le chœur des dévots. Seule une petite voix solitaire objecte : « Pas moi... »

Brian tente une autre stratégie : « Vous devez être différents ! », crie-t-il. « Oui, nous sommes

tous différents », acquiesce le chœur avec transport. A nouveau, une seule voix solitaire

objecte : « Pas moi... » En entendant cela, la foule en colère regarde autour d'elle, avide de lyncher le dissident. » (Zygmunt Bauman)

 

l’intégration aussi a une valeur (y compris celle à son aimé(e)), d’ailleurs ces hypocrites d’individualistes menteurs n’arrêtent pas de nous sommer de nous intégrer !!! (envers certaines personnes en tous cas   , mais JUSTEMENT ! Comme disait rosa Luxembourg « la tolérance c’est toujours la tolérance envers ceux qui ne pensent pas [ou ne vivent pas] comme nous ! »).

La valeur de l’individualisme on la trouve dans cette phrase de Catherine Baker

« Nous avons besoin de voix solitaires, qui garantissent notre liberté »

 

 

comme l’avait fait remarqué Annie Lacroix-Riz lors d’une table-ronde à l’Université de l’UPR, mai 68 était censément être libertaire, mais il en est sorti un société plus dure et plus alignée que la précédente ….

 

 

nous avons besoin de voies solitaires.

02/05/2017

une valeur de bon sens que notre époque de plus en plus intolérante a bien oublié !!!

en effet contrairement à ce qu'elle proclame tous les jours la société actuelle est depuis une vingtaine d'année devenus beaucoup beaucoup beaucoup plus intolérante (et normative, et uniforme et alignée, et répressive envers ceux qui ont l'audace de ne pas s'aligner, on appelle ça maintenant, oh perversion des concepts ! "avoir une conduite citoyenne" !) qu'elle ne l'était avant. Plein de gens y compris des célèbres s'en sont rendu compte ! et plein de monde au quotidien.

alors rappelons les chanteurs de l'époque précédente, déjà morts les pauvres, l'inoubliable pauvre Pierre Vassiliu, ce tendre et rigolard humaniste, (qui avait l'air d'Obelix ! je l'ai vu une fois sur scène à Arras) :


https://www.youtube.com/watch?v=QXbQP6LEjEM

 

et bien sûr le grand classique, la chanson qui est devenu comme un proverbe, Brasssens :


https://www.youtube.com/watch?v=HPux6uIksUc

(et là aussi LA SEULE occurrence parmi une bonne centaine, qu'il soit permis de télécharger !!!!!!!)