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27/08/2017

eh oui ! comme le dit fort bien Kusturica

Au début de cette vidéo (plus bas) du temps de l'URSS les pays d'Europe Occidentale choyaient les idées de démocratie, de respect de la dignité des personnes, et des libertés individuelle, on était fiers - et pas un peu ! - d'appartenir au "Monde Libre". On n'aurait jamais au grand jamais imaginé par exemple qu'il puisse y avoir dans nos pays des caméras de vidéosurveillance dans les rues !!!
Et tout le reste à l'avenant.
Durant 50 ans on a cultivé l'horreur de l'URSS son totalitarisme, sa barbarie cauteleuse, ses flics puants http://miiraslimake.over-blog.com/article-6286411.html, son intrusion dans la vie privée des gens, on nous a fait peur de ce contre-modèle c'était l'abomination le danger qu'on opposait à nos pays civilisés et libres Et dire qu'on était prêt à faire la guerre pour ne pas tomber dans une telle société maintenant on les imite !
http://www.crashdebug.fr/index.php/international/5788-les-autobus-publics-a-travers-le-pays-se-voient-tranquillement-equipe-de-microphones-pour-enregistrer-les-conversations-des-passagers-usa
en pire !
  http://www.strategies.fr/etudes-tendances/tendances/205561W/big-brother-agrandit-sa-famille.html .

Mais depuis que l'URSS est tombé, les mêmes milieux qui disaient ça sont en train de nous détruire, et la démocratie, soumise aux lobbies du grand capital via la fameuse Union "européenne" ! et les libertés qu'on était habitués, depuis des siècles qu'on avait du se battre pour la assurer, à considérer comme essentielles à une vraie Civilisation et à la dignité humaine de base !!

Quand à la Pravda, où il n'y avait pas d'information, et aux Izvestias, où il n'y avait pas de vérité, ce sont NOS actuels médias de masse (propriétés en France de 8 miliardaires) qui en sont devenus les émules, avec leurs mensonges, manipulation mentale, censures (tiens ! regardez les récentes manifestations de masse des italiens contre la loi d'obligation vaccinale les médias n'en disent pas un mot).

Bref tout ça et le reste, qui n'était pas le propre du Communisme, mais la tendance lourde de tout Etat, dès que - pour reprendre la formule de Zygmunt Bauman dans "Modernité et holocauste" - dès qu'il n'y a rien qui l'arrête, la face obscure de la nature humaine, s'est de nouveau senti libre de se déchaîner chez nous !

*et revoici une deuxième fois la vidéo :

 

*

 

22/08/2017

l'UPR c'est vraiment le parti des citoyens, les GENS, contre les "élites" autoproclamés qui s'en considèrent les propriétaires !

https://www.upr.fr/actualite/marche-vers-repression-de-restrictions-budgetaires-22-millions-deuros-preparer-gazage-manifestants
rejoignez l'UPR ! c'est la vraie opposition, adhérez.

18/08/2017

les intellos déssechés et merdeux de notre sinistre époque

 Les intellos-chics de maintenant sont bien empêtrés quand ils doivent parler d’art, ou décrire une musique. Comme leurs tabous actuels leur défendent d’utiliser des « images » (Or comment parler, dans la mesure où c’est possible ! de ce qu’il y a dans une musique sans évoquer des images, par sa (ĝia) nature même on ne peut la mettre en mots que comme ça ; or pour un intello-chic fin-de-(XXè)-siècle c’est du dernier mauvais goût, c’est une trahison, pire : un crime de lèse-majesté, pire : un interdit magico-social), et comme leurs préjugés leurs interdisent toute expression d’un sentiment quelconque, et des mots les désignant, comme étant un crime d’impudeur, de vulgarité ("populiste" sans doute ?), de mauvais goût, de « sentimentalisme dégoulinant », « gluant », « pathos », (que ce terme soit devenu péjoratif est un fait vraiment curieux a priori, intéressant a posteriori, et significatif ; comme dans un autre domaine ce qui est arrivé à d’autres termes jadis positifs ou neutres) il ne leur reste presque aucun moyen pour décrire ou exprimer quelque chose d’artistique. Il faut les entendre quand ils se débattent dans leur cage en essayant d’expliquer et ne trouvent rien à dire ! (remarquez, comme ils bégayent à qui mieux mieux, nouveau tic (coquetterie ? au départ, norme bientôt !) à la mode chez les intellos snobs quand ils parlent à la radio, ça leur permet de remplir le silence !

14/08/2017

écoutez entre 19 min 45 et 20 min 10


en fait cette aberration épistémologique c'est un comportement fréquent chez les humains.

05/08/2017

plus sur Pierre Nozière

dans le chapitre IX de la première partie du livre (la seule intéressante, avec la deuxième, la troisième, qui constitue plus de la moitié du livre est comme un prospectus de guide touristique, d'un ennui mortel, qui ne peut 'intéresser que des érudits qui font la sieste ! mais la première partie, est non seulement fraîche et touchante, mais pleine de réflexions et de notations souvent profondes et de la plus grande valeur) Anatole France nous décrit sa tante Félicie (non, pas "aussi" !) qui
"vivait dans la dévotion et les médicaments"
de nos jours ça serait pareil, elle vivrait dans l'écologie et les médicaments ! ou à regarder Macron à la télé et les médicaments.
mais toujours politically correcte !

il dit aussi "elle m'embrassa avec un juste sentiment de ce qu'on doit à sa famille" eh oui il y a beaucoup de gens comme ça ! c'est typique, surtout chez les femmes.

03/08/2017

lecture de "Pierre Nozière"

"Elle est une petite fille toute simple, dont les beaux cheveux sont cachés sous un béguin brun; son tablier de cotonnade recouvre une robe unie; elle va en sabots. Elle n'a vu de riches toilettes qu'à la Vierge Marie et à la sainte Catherine de son église paroissiale. Mais il y a des choses que les petites filles savent en naissant."

 

comme quoi il est TOTALEMENT FAUX de raconter et de croire que tous les préjugés sur les cheveux des femmes qu'il "faut" cacher, ça serait un truc lié à l'Islam et aux peuples musulmans ! jusqu'à il n'y a pas longtemps (souvenez-vous de vos grand-mères, ou de vos mères ! jusqu'en 1960 par exemple, pour ne pas parler de l'Italie ou de l'URSS qui sont restées comme ça plus longtemps encore) les catholiques pensaient et s'habillaient tout à fait pareils. Et les athées tout autant. Anatole France était athée et anticlérical, simplement il vivait au temps où sur la plage TOUTES les femmes étaient en "burkini" (!...) et il aurait été inimaginable aux gens d'alors de penser qu'il puisse en être autrement.

30/07/2017

faut être un peu sérieux non ?

9/7/2017 Pourquoi on ne relirait pas les ouvrages théoriques du marxisme-léninisme, ne fusse que pour se rappeler ce que ça dit ? Et puis pourquoi pas se poser la question du pour et du contre qu’on peut dire, sérieusement et hors contexte, sérieusement quoi, à son sujet ?
Jusque dans les années 70, souvenez-vous, les manuels d’histoire, de géographie, la presse, etc, ne parlaient du marxisme qu’avec beaucoup de considération, et on avait, en cours de philosophie par exemple, tout l’exposé argumenté de ses principes et conséquences. Et puis, tout à coup, à partir de la nuit où, comme dit Danielle Bleitrach, trois ivrognes dans une datcha au coeur de la forêt bielorusse ont décidé (en dépit du résultat contraire du référendum qui venait d’être tenu, mais depuis 2005/2008 le gouvernement français a montré que lui non plus n’avait aucun respect pour le résultat d’un référendum !) de mettre fin à l’URSS, hop ! on s’est mit tout à coup à considérer que cela voulait dire que toute la philosophie marxiste, toutes les théories marxistes, la soviétique mais aussi bien les autres versions, toutes tant qu’elles sont, n’avaient tout simplement aucun intérêt, et le « socialisme scientifique » non seulement n’a tout à coup plus été cité comme tel, mais a même purement et simplement même pas examiné, on ne s’est même pas posé la question de savoir si il était réellement scientifique (ça c’est une question que certains posaient AVANT) ni seulement évoqué celle de savoir si il avait un intérêt, une valeur morale, rationnelle, rien !
Vraiment surréaliste quand on y pense cette attitude ! c’est aussi absurde que si tant que le pape était un souverain temporel les gens, y compris les athées se seraient cru obligés de « pay reverence to» comme on dit en anglais, de reprendre respectueusement et fidèlement les arguments du catholicisme romain, et de considérer que la croyance en Dieu c’est bien, même plus ou moins vrai, mais que dès 1870, dès que les troupes du roi d’Italie auraient entré dans Rome, tout le monde auraient aussitôt et automatiquement considéré que ça voulait dire que Dieu n'existe pas  et que même la question de l’existence d'un Dieu (quel qu'il soit) est un problème que ne se pose pas ! Point !
C'est fou ! c'est onirique, ça fait penser au genre de choses qui se déroulent dans les rêves.
Ou peut-être à la manière dont tous les français sont tout à coup devenus pétainistes, anti-parlementaires, et pro-”Révolution Nationale” en juillet 1940, puis se sont empressés d’être tous à qui mieux gaullistes de toujours dès l’été 44….

Faut savoir quand-même ! Une idée est quand-même morale ou immorale, souhaitable ou pas, et des arguments sensés ou pas, indépendamment des rapports de force, des lobbies éditoriaux, et des modes, plus ou moins “aidées” du moment, non ?
Faut être un peu sérieux non ?

26/07/2017

la SUISSE pays du "propre en ordre" et du protestantisme

Une étude sur les stérilisations forcées à Zurich relance le débat sur l'eugénisme. Une idée à laquelle la Suisse a cru très longtemps.

Décider autoritairement qui aura le droit d'avoir des enfants, sans autre raison que celle de préserver la santé et la pureté d'une collectivité. Dans le canton de Zurich, ces pratiques ont été monnaie courante jusque dans les années soixante-dix.

Après d'autres, l'historien Thomas Huonker s'est penché sur ces pages sombres de l'histoire de la médecine et de l'action sociale en Suisse. Et cela entre 1890 et 1970.

L'auteur de l'étude - qui vient de paraître - a relevé au moins mille stérilisations et avortements, des centaines de mariages interdits et des dizaines de castrations.

De quoi relancer le débat sur l'eugénisme, en six questions.

Le cas de Zurich est-il unique?

Loin s'en faut. En 1928, le canton de Vaud est le premier Etat d'Europe à se doter d'une loi réglementant la stérilisation des «tarés», comme on dit alors. Au Grand Conseil, radicaux et socialistes s'unissent pour voter ce texte, qui ne sera abrogé qu'en 1985. Il aura servi de base à 187 stérilisations non volontaires.

Depuis la fin du 19e siècle, pratiquement tous les cantons suisses ont recours à cette forme d'eugénisme. Les critères de sélection des victimes varient d'une région à l'autre, mais l'on s'en prend partout aux éléments les plus faibles de la société.

A Zurich, par exemple, on trouve dans les archives de 1911 le cas de la jeune Cecilia Weber, stérilisée parce que «simple d'esprit et nymphomane». Quelques années plus tard, sa sœur Erika subit le même sort sous le simple prétexte qu'elle est de la même famille.

Qu'est-ce qui peut expliquer historiquement cette obsession de la race pure?

Pour Thomas Huonker, l'eugénisme est lié à l'expansion coloniale du 19e siècle. Du moment qu'il prétend dominer le monde, l'homme blanc est également mû par la crainte de perdre cette position dominante. Pour rester fort, il doit donc éliminer les faibles au sein de sa propre race.

A l'époque, ces théories sont couramment admises. Leur fondateur, Sir Francis Galton, cousin de Charles Darwin, passe alors pour un brillant esprit. Et personne - ou presque - n'ose s'offusquer des relents ouvertement racistes de ses écrits.

C'est donc aux Etats-Unis que démarrent les stérilisations forcées à la fin du 19e siècle. En presque cent ans, elles y feront des dizaines de milliers de victimes.

La Suisse a-t-elle été un élève modèle en matière d'eugénisme?

Il semble bien que oui. Selon Thomas Huonker, la Suisse a été le premier pays d'Europe à imiter la pratique américaine. Laquelle s'étend ensuite à des pays comme la Suède, puis l'Allemagne.

Si les études manquent encore à ce sujet, on remarque une tendance plus marquée à l'eugénisme dans les pays, ou dans les cantons protestants. Thomas Huonker y voit une explication possible dans l'encyclique du pape Pie XI, qui en 1930 condamne l'eugénisme au nom du droit à la vie.

Dans son étude, l'historien zurichois mentionne deux psychiatres helvétiques, tenus pour les meilleurs propagandistes des théories et des pratiques eugénistes en Suisse.

Le premier, Auguste Forel, ornait encore il y a quelques années les billets de mille francs de la Banque Nationale. Connu pour être un homme de gauche, il n'en a pas moins ordonné des stérilisations forcées de personnes considérées comme «socialement déviantes».

Son successeur à l'Hôpital psychiatrique universitaire de Zurich, Eugen Bleuler, s'affiche en revanche comme nettement conservateur. Les deux hommes se rejoignent pourtant dans leur définition d'une «race humaine en bonne santé» et préconisent en gros les mêmes moyens pour parvenir à ce but idéal.

L'eugénisme est-il une pratique nazie? (non, mais le nazisme est une idéologie eugéniste, voir aussi mon billet sous le titre "quelques détails très intéressants sur le régime nazi")

Formellement, non. Mais c'est bien sûr sous le IIIème Reich que l'obsession de la race pure va faire le plus de ravages. Dès son accession au pouvoir en 1933, Hitler fait édicter une loi sur «la prévention de descendants porteurs de maladies héréditaires».

Il s'agit du premier texte légal nazi visant l'extermination à grande envergure. Il fera 275 000 morts (opération T4) et servira à justifier près de 400 000 stérilisations forcées.

A noter qu'à l'époque de la promulgation de cette loi, la Société allemande d'hygiène raciale est présidée par un psychiatre suisse, le Bâlois Ernst Rüdin.

Et aujourd'hui, que fait le législateur?

Depuis l'abrogation (en 1985) de la loi vaudoise de 1928, trois cantons se sont dotés d'une législation plus moderne. Argovie, Neuchâtel et Fribourg autorisent officiellement les stérilisations de personnes incapables de discernement, mais à chaque fois avec de multiples garde-fous.

En 1981, l'Académie suisse des sciences médicales (ASSM) émettait une recommandation qui qualifie d'«inacceptable» toute stérilisation de personnes mentalement déficientes.

Vingt ans plus tard, la Faculté est revenue sur son avis. Considérant l'évolution des lois, des mentalités et des pratiques (puisque ces stérilisations n'ont en fait jamais cessé en Suisse), l'ASSM les juge désormais admissibles. Là aussi, les garde-fous sont nombreux et les médecins n'admettent la stérilisation qu'en dernier ressort et en vue de protéger les intérêts du handicapé et de lui seul.

Mais ces recommandations ne fondent toujours pas une législation fédérale en la matière. En juin 2000, la commission juridique du Conseil national a commencé à plancher sur un article «stérilisation», à insérer dans la loi fédérale sur les tutelles.

Les consultations se poursuivent et la recherche du consensus est - on s'en doute - particulièrement délicate. A ce jour en tout cas, la Commission nationale d'éthique dans le domaine de la médecine humaine n'a pas encore été consultée.

La tentation de l'eugénisme appartient-elle définitivement au passé?

Thomas Huonker craint bien que non.

 

21/07/2017

Isola Pisani

"L'homme a le sens inné des grandeurs qu'il ne vit pas"
                                                                                          (Isola Pisani)

oui, c'est tout à fait ça !  et la vie n'est faite que de ça !

 

07/07/2017

la plej belaj rakontoj pri hundoj - « Mia infanaĝo pluiĝis en mia adolesko, kaj la unua kaj la alia restis sigelitaj en mi dum mia tuta plenkreskaĝo, tiom bone, ke tute kaj trae mi restis tiu sama infano. »

Jen la enkonduko, kiun mi verkis por mia traduko de libro de Elian-J. Finbert (serĉu tiun nomon en miaj blogoj, mi konsilas ke vi informiĝu nacilingve ankaŭ pri SHELDRAKE, se vi ne jam konas liajn ideojn, kaj legi la poemojn de Norge, ktp, kaj amikiĝi kun skota ŝafhundo ! ), tiu libro publikigita de MAS jenas : http://www.retbutiko.net/ie/ero/pbrh

https://www.amazon.com/s/ref=dp_byline_sr_book_2?ie=UTF8&...

 

 

NOTO DE LA TRADUKINTO
Ĉar la libroj de Elian-J. Finbert estis verkataj en la jaroj 1950-aj kiam la stampo de la karteziaj antaŭjuĝoj pri bestoj kaj dogmo de esenca muro inter tiuj ĉi kaj homoj estis ankoraŭ forta, kaj rekoni al la bestoj formon de inteligento - eĉ kapablo « mensogi » kaj ruzi -, konsciencon de sia esto, sentojn, emociojn, aspektis kiel herezo, aŭ estis forfiigita kiel naivan sentimentalecon aŭ antropomorfismon (dum oni per tio forgesis ke tiel atribui al besto homajn sentojn « ne estas dono sed redono », kiel emis diri Jean Prieur : nu la homa specio kaj ties tuta psiĥologio estas nenio alia ol frukto de milionjara evoluo ja de bestoj !), Elian FINBERT en ĉi libroj tre malaplombe, preskaŭ pardonpete sugestis, ke la mirindaj elstare « homecaj » sintenoj, evidentigitaj en tiuj okazaĵoj rakontitaj ne estis klarigeblaj per la nura, tiam ideologie deviga vorto, « instinkto », dum tio aspektas tiom klare evidenta, se oni nur legas tiujn atestaĵojn.
Sed la aro de tiuj okazaĵoj, kvankam ne sciencaj eksperimentoj sed rakontoj trovitaj en gazetoj, raportitaj de atestantoj, ktp, konsistigas valoregan dokumentaron por la studo kaj por penso pri la kapabloj intelektaj aŭ la sentoj kaj diversaj emocioj evidenteblaj de bestoj.
Sed kiel diris Rupert SHELDRAKE "la sumaĵo da akiritaj konoj pri la besta konduto fare de la diversaj bestoposedantoj ĝenerale rigardatas kiel anekdotan, ĝi estas tial flankenlasita de formala scienco, kaj restas tial ne utiligita. »
sed kiel diras Elian finbert mem « ni bone scias ke, tio kion oni nomas « la ethistorio » estas tio, kio plej proksimas de la vero, provizora kaj onduma, ĉar ĝi konturas pli proksimece la realon de la estaĵoj kaj okazaĵoj. »

Lia « amhistorio » kun la bestoj datiĝas de lia infaneco en Egipto. li diris :

« Mia infanaĝo pluiĝis en mia adolesko, kaj la unua kaj la alia restis sigelitaj en mi laŭ mia tuta plenkreskaĝo, tiom bone, ke tute kaj trae mi restis tiun saman infanon. »

Unu inter liaj lastaj libroj estis pri lia dudekjara vivo dum lia egipta infanaĝo kun simiino, kies vivo kaj morto efektis lian vivon por ĉiam.
Legeblas rete en Esperanto :
emociigaj eltiraĵoj el liaj libroj = (http://r.platteau.free.fr/ElianFINBERT.html)

kiel « pluso » mi aldonos mian propraspertan plej « belan » rakonton pri hundoj :
Estas simple memoraĵo el mia ĉevalrajda migrado tra Bretonio (duoninsilo Crozon) en aprilo 1987 La 25-an de aprilo 1987 matene ni estis en la ĉevaletapejo de Coat Forest . Tie ,mi memoras, estis anasoj blekantaj per mirige obtuza kvako, bela pavino, ktp. Kaj tie estis du hundoj de la raso Colley , la skotaj ŝafhundoj. Il estis ligitaj, oni povus sin demandi kial, ĉar nenioma bezono estis pri tabulo « atentu, hundo agresema !», sed pli bone « atentu, hundo afabla !», kiel en humuraj desegnaĵoj. Se ili sturmas al nekonatoj, ne estas por mordi, sed por peti karesojn, kaj kovri ilin per langsvingoj. Fakte ili supozeble estas ege malfeliĉaj tiel ligitaj tute solaj la tutan diurnon ; al ili mankas koratento ; dum ili estas hundoj sentemaj, kun koro vasta kiel la tero. Kaj ili frandegas karesojn, kaj ili saltas al oni, kaj ili brakumas onin - tiel oni povas diri ! - per siaj antaŭaj piedoj ; neniam mi estis vidinta tion !!!
La plej granda (kaj plej purrasa), konstante staranta sur la tegmento de sia hundobudo - kiel Snoopy en la bildstrioj ! - ĝemas kiam ĝi ekvidas onin, aŭ kiam vi foriras de ĝi, nervoziĝas, saltas de la tegmento teron, kaj de tero tegmenton, lamentas kompatinde. La alia diras neniam ion ajn, kaj kiam oni lasas ĝin iras kuŝiĝi, kvazaŭ ne estus ian ajn problemon. Sed tio ne estas, mi opinias, la faro de karaktero flegmula, aŭ supraĵema ; ĉar fakte revenanta al ĝi post esti forlasinta ĝin por la alia, mi trovis ĝin mirige senreaga : ĝi estis paŭtanta pro ĵaluzo ! Finfine ne eltenanta pli longe, ĝi impetis freneze sur mian brakon, kiun ĝi ŝirkaŭbrakumis per pasiega gesto. Se ĝi kuŝiĝas senreage, tio estas per rezigneco, ĝi estas mi kredas, kiel la figuro en poemo de Géo Norge, tiu, kiu « kiam oni pridemandis lin, estis preninta la kutimon ne respondi
Kaj mienis simple kiel
Kokino ovon demetonta.
Kaj kiam oni akuzis lin,
Li estis preninta la kutimon ne defendi sin
Kaj mienis simple kiel
Iu sub kiu la tero estas fendiĝonta. »
Ĝi estis eĉ pli kortuŝa ol la alia

Nun pasis, kiom, da jaroj ? Ili certe mortis ambaŭ …
Kiom nekuracebla dramo iliaj vivoj.