12/11/2015
tout le bonheur qu'on puisse avoir
« Lumîr, passionnément :
- C’est vrai que tu ne peux te passer de moi ? Dis–le encore ! C’est vrai que tu ne peux te passer de moi ? Pour de bon, Ah ce n’était pas long à dire ! C’est une chose courte mais elle tient tout le bonheur que l’on puisse avoir. »
(Paul Claudel)
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01/11/2015
le rapport des vivants et .... de ceux qui ne le sont pas
« Lumumba » film avec musique de film , c'est pas ça qui le fera revenir à la vie ! les vivants aiment à se gargariser avec la mémoire des morts, tant qu'ils sont eux-mêmes en vie.
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30/10/2015
la souffrance
"Dans la souffrance (morale), la tristesse, la nostalgie, on atteint plus la vérité, en général, que dans le bonheur ; dans le bonheur on est souvent futile, et souvent dans un monde de carton-pâte, le monde de la douleur creuse plus profondément et se nourrit de choses essentielles, et est plus conscient, et plus sensible que le bonheur. C’est la source inépuisable de la vérité, et des valeurs. Et aussi du respect d ‘autrui ; le bonheur piétine autrui. La douleur est plus sérieuse et plus authentique. Les moments de tristesse, les vagues de nostalgie, les éclairs d’horreur, sont souvent les seuls moments de valeur humaine."
(R. P.)
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23/10/2015
à quoi bon l'existence ?
Jules Laforgue
Le Sanglot de la Terre (et autres premiers poèmes)
Je ne puis m’endormir ; je songe, au bercement
De l’averse emplissant la nuit et le silence.
On dort, on aime, on joue. Oh ! par la Terre immense,
Est-il quelqu’un qui songe à moi, dans ce moment ?
Le Témoin éternel qui trône au firmament,
Me voit-il ? me sait-il ? Qui dira ce qu’il pense?
Tout est trop triste et sale. — À quoi bon l’Existence ?
Si ce Globe endormi gelait subitement ?
Si rien ne s’éveillait demain ! Oh ! quel grand rêve !
Plus qu’un stupide bloc sans mémoire et sans sève
Qui sent confusément le Soleil et le suit.
Les siècles passent. Nul n’est là. Pas d’autre bruit
Que le vent éternel et l’eau battant les grèves....
Rien qu’un Cercueil perdu qui flotte dans la Nuit.
"Du vieux papier on fait du neuf, et des morts se font les vivants, et toujours ainsi, jusqu’à la fin des siècles ! Or, si tout cela n’est que cela, néant pour néant, ne valait-il pas mieux le néant calme ?" (Henri Cazalis)
07/10/2015
mon chien colley
Eliott, tu es une pauvre petite bébête. Et le pire c’est que c’est vrai. Pauvre petit rond de chair vivante ; mystère de l’être, du destin, de la conscience, du temps, de la création ; pauvres petits ronds de chairs vivantes de par l’espace.
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03/10/2015
Des cadavres de jours rongés par les étoiles
un vers génial de Guillaume Apollinaire :
Gonfle-toi vers la nuit Ô Mer Les yeux des squales
Jusqu'à l'aube ont guetté de loin avidement
Des cadavres de jours rongés par les étoiles
Parmi le bruit des flots et les derniers serments
"Des cadavres de jours rongés par les étoiles"
c'est tout à fait ça ! voilà ce que devient notre vie.
01/10/2015
7-7-2011
Mon petit chat qui se jette sur mon gros chat blanc et l'enlace avec ses deux pattes. Tu as envie d'un papa, hein ! je comprends.
C'est humain . . .
(2) suite : maintenant il ne joue même plus à se battre avec lui, il l'enlace avec ses deux pattes et le lèche sur le crâne. Comme c'est mignon ! (ça montre bien la nature de ce besoin)
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06/09/2015
la lecture
deux citations que je rappelle souvent :
Jules Renard : "Je lis comme les poules boivent, en renversant de temps en temps la tête en arrière, pour faire passer"
et Gabriel Matznev :" un livre qu'on n'a pas lu la plume à la main est un livre qu'on n'a pas lu."
Qu'on se le dise !
et voici
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20/08/2015
été 2003
Le silence des « curés » (il y en avait présents, plus un imam et un rabbin) à la cérémonie officielle publicitaire et larmedecrocodilesque en l’ »hommage » aux victimes, aux cadavres non réclamés de la canicule d'aout 2003, est un aveu retentissant de ce qu’ils ne croient pas un seul instant aux dogmes qu’ils sont censés entretenir, que pour eux les rites et les prières de leur religion n’ont aucune importance surnaturelle, (et même naturelle !) d’aucune sorte !! L’argument hypocritement avancé qu’on ne connaissait pas la religion des intéressés ne tient pas un seul instant, ne soyons pas faussement naïfs, rien qu’en connaissant leurs noms (ce qui était le cas) on pouvait présumer (surtout pour des vieux) s’il y avait des musulmans ou des juifs , et autrement qu’il s’agissait de gens au moins théoriquement chrétiens, ce qui le reste du temps suffit toujours ! (et si ils ont pu retrouver leurs noms on pouvait également retrouver dans les archives un éventuel acte de baptème) Et si les prières avaient rééllement une valeur objective, de les prononcer même pour des incroyants aurait la même valeur que pour des croyants (peut-être fieffés pécheurs). Bref ce silence (qui est typique de l’attitude des Eglises à notre époque en Occident, qui en est le criant résumé) est un tonitruant aveu de l’absence totale de toute foi chrétienne chez l’Eglise.
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11/07/2015
bonheur
« Felicho konsistas el sata stomako, kontenta libido (1) , flegata koro (2) , nutrata cerbo (3) kaj kvietigata spirito (4) . » (Concalvo Neves)
(pour les incultes qui ne savent pas l'espéranto je traduit "le bonheur consiste en un estomac rempli, un libido satisfaite, un coeur conforté, un cerveau nourrit (de nourritures intellectuelles bien entendu) et un esprit tranquillisé"
(1) ça de nos jours c’est « INTERDIT » !
(2) comme il a raison ! sans ça tout la reste est vain, mais c’est la chose la plus difficile à obtenir,
sauf si vous appartenez à la vaste troupe des êtres frustes égoïstes et cons, et plus que jamais de nos jours !...
(3) chose aussi beaucoup négligée !!
(4) ça par contre ça se fait beaucoup (c’est peut-être la seule des quatre qui soit accessible à notre époque !) par tous les moyens, chimiques, psychiatrique ou para-psychiatriques, sophistiques et illusoires en tous genres, c’est un marché, forcément – lisez ci-dessus - , très rentable !! et puis c’est un pilier de l’ordre social !..., il faut que ça glisse ! cool ! toutes les sortes de drogues sont utilisables, et dans les faits la plus utilisée est la connerie.
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