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01/02/2012

oeillères

- février 1996 L’incompréhension et la fermeture des gens envers la métaphysique et le mysticisme est frappante (ce n’est même pas un rejet, car ils ne for même pas le geste de comprendre de quoi il s’agit vraiment) . En expliquant les religions, ils finissent par raccourcir leurs propos en disant et concluent «  oui ! ce sont des œillères » alors qu’en l’occurrence ce sont eux qui  font preuve d’œillères ! c’est même frappant !

27/01/2012

c'est ça l'amour

 

- 27/1/1996 Ma chatte persane « Pomponette » quand on plonge sa main dans ses poils soyeux  tout chauds et tout flous, on dirait qu’on plonge sa main dans son être même, que c’est son être même qu’on pétrit. C’est une illusion (encore une ….) mais c’est métaphysique, c’est ça l’amour.

19/12/2010

comme disait Montherlant

19/12/2010 comme dirait Montherlant : Il y a toujours deux mondes impénétrables l'un pour l'autre. Le monde des prisonniers et le monde des hommes libres. Le monde des malades et le monde des bien-portants. Le monde des vainqueurs et le monde des vaincus. Le monde de ceux qui aiment et le monde de ceux qui n'aiment pas. Je suis du monde de ceux qui aiment, et je ne suis même que de ce monde-là. Les français-moyens ne sont pas de ce monde, et n'ont pas notion de ce qu'il est.

01/09/2010

peut-être le poème le plus important qu'a écrit Kalman Kalocsay

 (pour les français: voici comment en 40 il parle de l'invasion de la France)

Vi certe konas Kalman KALOCSAY, jen unu el liaj plej belaj kaj eternaj poemoj :
 



 
En solo

 

                   Ĉu en ĉambro, dum vespersilento,

Aŭ eĉ en la tumulto de l’popol’,

Subite ne atakis vin la sento,

Ke estas vi en sol’, en surda sol’ ?


Ke via kor’, turmente pro
senpovo

Frapadas sur la ŝton’ de via sin’

Kiel sub tero, post la katastrofo,

Ministoj en la enfalinta min’ ?


Kormilionoj sub la sama fato

Baraktas, signas per obtuza bat’ !

La am’, la am’, jen estas tia bato,

Kaj tia bato astas kompat’ !


Potencaj batoj sonas, ho, sed svene,

Senforte mortas sub la surda ter’,

Kaj tamen ĉiam sonas batoj pene,

Jen kun espero, kaj jen sen esper’.


Ho, se alvenus sopirata savo,

Kiu la korojn portus al la lum’ !

En ĝoj’ ebria, en eterna ravo

Nin en dancringon fandus fratbrakum’ !

      

Espero trompa ! Tiu savo ne venas,

Profunde kuŝas enfalinta min’.

La kor’ fermita malespere penas,

  vane frapante sur la mur’ de sin’.

 





Inter la poemoj de Streĉita kordo (legeblaj ĉi-tie:
http://egalite.hu/kalocsay/strecxita.htm )
je vous conseille en particulier Maja Idilio :
http://egalite.hu/kalocsay/strecx/maja idilio.htm