03/01/2014
l'ultime émanation du capitalisme est ce qu'on appelle le mondialisme dérégulé
et la grille d'analyse marxiste, même si elle ne peut pas contrairement à ses prétentions tout expliquer, reste un outil précieux et incontournable.
*(remarquez au passage que la vie intellectuelle francophone est d'ores et déjà autant en Afrique qu'en France, et à l'avenir de plus en plus, l'avenir de la langue française est en Afrique.)
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15/12/2013
rimleteroj
Dum la jaro 1953 (...) du "gigantoj" de la Esperanta literaturo, William Auld kaj Marjorie
Boulton dialogis, disputis perpoŝte sed ĉefe per poemoj, rondeloj pli precize
(provu ! legu ! rondelo, tiu olda franca poemformo de la 15-a jarcento estas poemformo genia ! agrabla, defia, sprita, utila per sia skemo de versoj ripetitaj, legu da, vi vidos, poste vi ne plu povos malhavi ilin ! estas ebriiga kiel bona vino !).
Kaj el tiuj dekoj (dekoj ! ĉiu respondanta al la antaŭa !) da poemoj mi metos ĉi-tie nur du, en
kiuj vi povos vidi la malsamajn temperamentoj de la du verkistoj: la amara cinismo de Auld, la
milda, humila sed neniamcedanta humanismo de Boulton, kaj ĉi-tie Boulton pravas, mi
opinias, kontraŭ la "poeto Virtuozo":
(Durant l'année 1953 deux géants de la littérature en Espéranto, William Auld et Marjorie Boulton ont
dialogué, ont débattu par lettre mais surtout sous forme de poèmes ! des rondeaux plus précisément (le rondeau, cette ancienne forme poétique française née au XVè siècle est simplement géniale, un vrai
délice ! son schéma de vers répétés est à la fois un défi et une aide à la pensée et à la poésie, essayez,
lisez-en, vous ne pourrez plus vous en passer !)
Et de ces dizaines de rondeaux (hé oui! on peut exprimer sa pensée en Espéranto, et même débattre de grands thèmes philosophiques, et même le faire en vers - envers et contre tous ! ) qu'ils ont écrit j'en présenterai ici deux où ils se répondent. Et je crois que c'est Marjorie (celle, l'humoriste, la prof de littérature, la grande amoureuse, dont je vous ai déjà fait lire plusieurs poèmes) avec son humanisme
modeste mais indomptable qui a raison contre l'amer cynisme (un tantinet influencé par le puritanisme
manichéen du protestantisme anglo-saxon d'ailleurs, soit dit en passant ...) de Auld)
Do jen Auld:
Rimletero XXIX
Nin regas fine apetitoj,
instinktoj kaj similaj pestoj,
ĉar ni finfine estas bestoj --
eĉ pli malbone: parazitoj.
Ho, tio estas simple mitoj,
kio stimulas al protestoj:
"Nin regas, fi ! ne apetitoj,
instinktoj kaj similaj pestoj !"
Ni babilaĉas pri spiritoj,
ni pozas kun patosaj gestoj,
kaj pave baŭmas niaj krestoj;
sed malgraŭ tiaj hipokritoj
nin regas fine apetitoj.
aperis en la nica literatura revuo, 3/2 p. 77
al tio respondas Marjorie:
Rimletero XXX
Sed apetito povas esti
la sola paradiz' surtera,
kvankam ne nuba kaj etera --
pri tio povas mi atesti.
Bestoj, ni devas iom besti;
ne estas hom' spirit' aera,
sed apetito povas esti
la sola paradiz' surtera.
Pastro ne povas trafe gesti
minace pri la flam' infera.
Ne estas, en la mond' sufera,
multo, por nin lumege vesti --
sed apetito povas esti.
aperis en la nica literatura revuo, 3/2 p. 7
en français:
Mais les appetits peuvent être
Le seul Paradis sur cette terre
Quoique ni nuageux ni éthéré
Oui je peux vous l'attester.
Si nous sommes des bêtes, eh bien conduisons-nous en bêtes;
l'homme n'est pas un esprit aérien,
Mais les appetits peuvent être
Le seul Paradis sur cette terre.
Le prêtre a tort avec ses grands gestes
Menaçants de la flamme infernale.
Il n'y a dans ce monde de souffrance
Pas grand chose pour nous être un vêtement de lumière
Mais les appetits peuvent l'être.
Kia bela leciono pri filozofio, kaj pri versfarado! (kaj pri Esperanto!)
(kompreneble indas legi la tuton - ( aux aĉeti la libron! ) - kaj unue la n° 31 kie Auld
"en rajoute" kaj diras en poemo ege "aktuala" (kvankam tiu estis skribita tridek jaroj antaŭ la
"deep ecology") ke homaro estas "tuberkulozo de la Ter'" eble forigonta per ia kosma
naturakuracisto, al kio Marjorie respondas al la cinika poeto-virtuozo, nu, legu mem!
(et les deux rondeaux qui suivent les 31 et 32, si on devait les traduire en français on pourrait peut-être
remplacer les jeux de mots intraduisibles par un autre et faire dire à Marjorie que l'humanité n'est pas
seulement une cirrhose de la planète mais plutôt six roses!)
14/10/2013
mes objections au christianisme :
1°) L’existence de Dieu (d’un Dieu personnel, un vrai, pas un symbole vasouillard pour catholiques horizontalistes), l’immortalité de l’âme, la communion des saints (1), sont incompatibles avec les connaissances que nous avons du monde physique.
Même si certes, la vision scientifique du monde n’offre plus (sur certains plans, car sur d’autres l’invraisemblance est toujours totale, à moins de postuler un quelconque acte de foi, qui sans vérification expérimentale, ni cohérence théorique avec le connu n’a aucune valeur) un barrage radical. En effet nous savons maintenant que le Cosmos a une histoire, de là à penser qu’il est eschatologique, le pas est tentant, surtout au vu des dernières étapes comme de son évolution, lesquelles semblent bien de surcroît avoir été inscrites dès le départ dans sa détermination.
2°) et si, certes, la vision positiviste et matérialiste du Cosmos, peut être critiquée, si des constatations troublantes peuvent être faites, et des mystères têtus être toujours là; l'ennui c'est qu'à chaque fois qu’on a voulu passer du stade « négatif » de critique à une alternative en « positif » d’hypothèses, on s’est retrouvé face à des extravagances et des problèmes qu’un esprit critique bien moindre que celui dépensé précédemment suffit à flanquer par terre.
3°) L’Éternité c’est bien joli mais ça ne tient pas debout.
Plutôt que des arguments je citerai une boutade de Woody Allen, encore plus dévastatrice pour qui sait lire entre les lignes : « L’éternité c’est long, surtout vers la fin ».
Et puis, comme le dit Saint-Exupéry, grand connaisseur en valeurs humaines, « seule compte la démarche, car c’est elle qui dure et non le but, qui n’est qu’illusion du voyageur »
Oui, mais aussi, que vaut une démarche appelée à disparaître à jamais dans le néant ?!! On n’en sort pas..
4°) Le Point Oméga, le Christ-Roi, etc., c’est bien joli, mais s’il n’a ni défauts ni qualités, ni personnalité familière et bien à lui, et si on ne peut le serrer dans ses bras, ça ne va pas ; le moindre ami vaut mieux.
"Et les conséquences funestes d'une doctrine pourront prouver tout au plus que cette doctrine est funeste, mais non qu'elle est fausse."(Miguel de UNAMUNO)
(par exemple découvrir que le Père Noël n'existe pas vous gâche la vie, mais ce fait ne rend pas l'existence du Père Noël plus vraisemblable pour autant)
Et pourtant je ne veux pas mourir.
Et pour ceux qui veulent savoir ce que c’est que croire, ce que c’est que la religion (car de nos jours il y a plein de gens qui ne savent même plus de quoi ça cause vraiment! ou bien qui s’en font des idées primaires ou déformées !), ou qui veulent « s’y mettre », ne fusse que comme dans le pari de Pascal, je conseille vivement :
-
les poèmes de Rabindranath Tagore (ainsi que sa série de conférences : Sadhana)
-
les poèmes de Marie NOËL
Et encore une citation de Unamuno où il résume assez bien ce qu'est la religion:
En Dieu tout vit, et dans sa souffrance tout pâtit, et en aimant Dieu nous aimons en lui les créature, de même qu'en aimant les créatures et en y compatissant, en elles nous aimons Dieu et nous compatissons à Dieu. L'âme de chacun de nous ne sera pas libre tant qu'il y aura quelque esclave dans le monde de Dieu, et Dieu non plus, qui vit dans l'ême de chacun de nous, ne sera pas libre tant que notre ême ne sera pas libre. La charité est donc l'impulsion à me délivrer et à délivrer tous mes proches de la douleur et à en délivrer Dieu qui nous embrasse tous."
En même temps bien sûr le tragique Unamuno nous fournit quelque uns des meilleurs arguments CONTRE tout ça, par exemple: "Qu'est-ce qu'une conscience infinie? La conscience ... n'exclut-elle pas par cela même l'infini?" et pire: "Peut-on être heureux sans espérance? Et l'on ne peut plus espérer une fois la possession réalisée."
Louise Ackermann l'un des plus grands poètes du XIXème siècle a résumé la situation dans ce poème :
Le positivisme
Il s'ouvre par-delà toute science humaine
Un vide dont la Foi fut prompte à s'emparer.
De cet abîme obscur elle a fait son domaine ;
En s'y précipitant elle a cru l'éclairer.
Eh bien ! nous t'expulsons de tes divins royaumes,
Dominatrice ardente, et l'instant est venu
Tu ne vas plus savoir où loger tes fantômes ;
Nous fermons l'Inconnu.
Mais ton triomphateur expiera ta défaite.
L'homme déjà se trouble, et, vainqueur éperdu,
Il se sent ruiné par sa propre conquête
En te dépossédant nous avons tout perdu.
Nous restons sans espoir, sans recours, sans asile,
Tandis qu'obstinément le Désir qu'on exile
Revient errer autour du gouffre défendu.
(1) Si l'hypothèse de Rupert Sheldrake finissait par s'avérer, des concepts comme la Communion des Saints cesseraient de paraître absurdes.
ceci dit je déplore l'actuelle déliquescence du christianisme, ainsi que le climat d'intolérance athéiste que la pensée unique de la Secte des Adorateurs de la Mort fait régner en Occident.
En sept 2010 lors de son voyage en Ecosse le pape Benoît XVI a déploré les menaces posées, selon lui, par un "sécularisme agressif" et "l'extrémisme athée du XXe siècle", il a tout à fait raison, ces expressions conviennent tout à fait, c'est tout à fait ça.
Maintenant des citations d'Henri Barbusse (dans son roman « Clartés ») :
(parlant de Dieu) « On met tous ses bienfaits dans l'éternel futur, on les cache dans l'inconnu... on résout ses contradictions dans le vague inaccessible. » et « Où se manifeste-t-il, que sauve-t-il, quels supplices, quelles calamités, évite-t-il à tous et à chacun dans la défaite des cœurs ? Où a-t-on senti, palpé, embrassé, autre chose que son nom ? L'absence de Dieu entoure infiniment et comme réellement chaque suppliant agenouillé, assoiffé de quelque humble miracle personnel, et chaque chercheur accoudé sur des papiers, à l'affut des preuves comme un créateur, et l'antagonisme haineux, énorme et sanglant de toutes les religions armées les unes contre les autres. L'absence de Dieu surmonte comme le ciel les conflits angoissants du bien et du mal, et l'attention palpitante des justes, et l'immensité, qui me hante, des cimetières d'agonies, et le charnier des soldats innocents, et les cris pesants des naufragés. L'absence ! L'absence ! Depuis cent mille ans que le vie essaye de reculer la mort, il n'y a rien eu, ici-bas, de plus vain, que le cri de l'homme vers la divinité, rien qui donne une idée aussi parfaite du silence. »
et Roger Martin du Gard : « Aucun Dieu n'a jamais répondu aux appels, aux interrogations de l'homme. Ce qu'il prend pour des réponses, c'est seulement l'écho de sa propre voix. »
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13/10/2013
voilà sans doute ce que les états-uniens appellent le "sentimentalisme politique" !
http://www.dailymotion.com/video/xeep8n_interview-de-chav...
(d'ailleurs on voit bien la froideur méprisante du gars de la BBC)
(1) oui, en 1852 un journaliste US avait dénoncé comme trait typique d'infériorité raciale chez les latino-américains leur "sentimentalisme politique" !
En 1852, le quotidien El Delta de La Nouvelle Orleans expliquait : « Leur langue (celle des Cubains) sera appelée à disparaître la première : la langue latine bâtarde de leur nation ne résistera que peu de temps à la concurrence de l’anglais robuste et vigoureux… Leur sentimentalisme politique et leurs tendances anarchiques lui emboîteront le pas et, petit à petit, l’absorption sera complète, car il est inévitable que s’impose la domination de l’esprit américain sur une race inférieure. »
(tout l'article est hautement intéressant : http://viktor.dedaj.perso.neuf.fr/spip.php?article685 )
* ouais ! ...
en tous cas, VIVE LE SENTIMENTALISME POLITIQUE !
30/09/2013
une citation très vraie et qui ouvre de vastes domaines de reflexion
« En dehors de l'enfance et de l'oubli, il n'y a que la grâce qui puisse vous
consoler d'exister »
(Eugène Ionesco)
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05/09/2013
Littérature - 1
Le problème dans une histoire, dans toute histoire, c'est toujours la fin, la source de tous les malaises, la moment où tout sombre dans le désespoir ou l'absurdité d'une fin mesquine, du temps qui, en fait ne s'arrête pas; une histoire c'est bien tant qu'on n'est pas à la fin. Le début c'est bien, le milieu c'est pas mal non plus, le hic c'est la fin, c'est elle qui empêche tout à coup d'être heureux, l'épine dans la chair, le péché originel, et on n'en sort pas.
21/08/2013
Claude Lévi-Strauss vidéo paradigmatique
regarder cette vidéo est un plaisir et une joie (et une tristesse, vous avez vu que c'était en 1972, et ce vieux monsieur frais et alerte est maintenant mort).
Claude Lévi-Strauss et cet entretient est pour moi l'image même de la France et d'une Civilisation plutôt, une civilisation faite, d'intellligence bien sûr, mais surtout, de liberté et de maturité et de respect pour la vie, la liberté et l'existence des autres, chose maintenant bien disparue dans notre monde Libéral-fasciste avec ses calotins sécuritaires et capitalistes, de parler clair, soigné et posé, mais sans affectation ni froideur, loin des fautes d'orthographe et de l'à peu près actuel, et dans la profonde beauté de la nature et des formes quelle recèle, la douceur ineffable d'un après-midi d'été.
(et aussi un visage du père du structuralisme différent du message qu'on a voulu lui faire porter dans les années 60, en fait il n'y avait pas de métaphysique "absurdiste" derrière son structuralisme, et même écoutez il dit de ces formes qu'il ne voyait pas comment elle pouvaient être le résultat dune évolution produite par le hasard, donc ?)
vidéo inoubliable
l'ensemble de ces vidéos : http://www.youtube.com/watch?v=KApRdDeF_uw
LA MEME CHOSE AVEC UN PHYSICIEN
et n'oubliez pas d'avoir une pensée pour ces pauvres, si touchants, et si humains, Nambikwaras.
Nous somme tous des Nambikwaras !
et concernant les peuples qui disparaissent, oui des peuples disparaissent, appelez ça "génocide" ou "ethnocide" selon le cas, ou les deux, ça se passe en ce moment dans l'indifférence quasi générale :
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Vers-l-extinction-d...
ce qui fait que qq commente : "Quand j’entends une certaine communauté organisée qu’on n’a pas le droit de nommer qui parle de peuple martyr, là on en a un vrai qui souffre encore et qui à réellement disparu !!"
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19/07/2013
pourquoi l'architecture contemporaine est-elle aussi moche ?
conférence de David Orbach
qui (écoutez là jusqu'au bout !) nous mène dans des réflexions philosophiques profondes, et dérangeanes, sur l'époque actuelle, sur les gens qui la peuplent - c'est à dire nous ! - et sur la vie et la morale elles-mêmes.
oh, au fait, pensez à relire ces chansons du groupe La Pafklik' :
http://lyrics.wikia.com/La_Pafklik:La_Povo
http://lyrics.wikia.com/La_Pafklik:Katakana
*
21/06/2013
Tant de vérités
dans ce poème de Paul Géraldy
et qui laissent rêveur
Mais ce qu'il dit là, ça vaut aussi à l'inverse ...... combien de gens ne rencontrent jamais l' "amour de leur vie", parfois à cause d'aussi infîmes hasards, combiens de gens qui auraient pu être tellement heureux, ne le seront jamais parce que la vie ne les aura jamais mis l'un en face de l'autre ....
CHANCE
Et pourtant, nous pouvions ne jamais nous connaître !
Mon amour, imaginez-vous
tout ce que le Sort dû permettre
pour que l’on soit là, qu’on s’aime, et pour que ce soit nous ?
Tu dis : « Nous étions nés l’un pour l’autre. » Mais pense
à ce qu’il a dû falloir de chances, de concours,
de causes, de coïncidences,
pour réaliser ça, simplement, notre amour !
Songe qu’avant d’unir nos têtes vagabondes,
nous avons vécu seuls, séparés, égarés,
et que c’est long, le temps, et que c’est grand, le monde,
et que nous aurions pu ne pas nous rencontrer.
As-tu jamais pensé, ma jolie aventure,
aux dangers que courut notre pauvre bonheur
quand l’un vers l’autre, au fond de l’infinie nature,
mystérieusement gravitaient nos deux coeurs ?
Sais-tu que cette course était bien incertaine
qui vers un soir nous conduisait,
et qu’un caprice, une migraine,
pouvaient nous écarter l’un de l’autre à jamais?
Je ne t’ai jamais dit cette chose inouïe :
lorsque je t’aperçus pour la première fois,
je ne vis pas d’abord que tu étais jolie.
Je pris à peine garde à toi.
Ton amie m’occupait bien plus, avec son rire.
C’est tard, très tard, que nos regards se sont croisés.
Songe, nous aurions pu ne pas savoir y lire,
et toi ne pas comprendre, et moi ne pas oser.
Où serions-nous ce soir si, ce soir-là, ta mère
t’avait reprise un peu plus tôt ?
Et si tu n’avais pas rougi, sous les lumières,
quand je voulus t’aider à mettre ton manteau ?
Car souviens-toi, ce furent là toutes les causes.
Un retard, un empêchement,
et rien n’aurait été du cher enivrement,
de l’exquise métamorphose !
Notre amour aurait pu ne jamais advenir !
Tu pourrais aujourd’hui n’être pas dans ma vie !…
Mon petit cœur, mon cœur, ma petite chérie,
je pense à cette maladie
dont vous avez failli mourir… (ça aussi)
Paul Géraldy (1885-1983)
regaredez, il a vécu 98 ans; ça lui fait une belle jambe ! ...
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02/06/2013
c'est pas facile la vie
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