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22/08/2017

l'UPR c'est vraiment le parti des citoyens, les GENS, contre les "élites" autoproclamés qui s'en considèrent les propriétaires !

https://www.upr.fr/actualite/marche-vers-repression-de-restrictions-budgetaires-22-millions-deuros-preparer-gazage-manifestants
rejoignez l'UPR ! c'est la vraie opposition, adhérez.

15/08/2017

l'ancien régime (qui était impreigné d'éthique chrétienne) avait déjà inventé les Restos du Coeur et la Sécurité Sociale

On s'est habitués (ou on nous a habitués !! ...) à s'imaginer les siècles passé, l'Ancien Régime, comme une époque dure injuste et barbare. Loin de là ! Même sans tomber dans une volonté partiale et idéologique d'apologie à la manière de Marion Sigaux, il y a des choses qu'il faut savoir, que les historiens savent, mais en général pas le grand public !

Exemple :

"La compassion et la solidarité ne sont pas, des idées modernes. De tous temps des hommes et des femmes se sont penchés sur le sort des plus démunis. Au XIVè siècle, dans notre région (les Pays-Bas français, c. à d. le Nord-Pas-de-Calais) souvent ravagée par les guerres, avec leurs cortèges de victimes et d’orphelins, la misère n’épargne pas les plus faibles.

Mais heureusement, il existe des âmes charitables. Force est de constater que ce sont les puissants, les nantis, qui sont à l’origine des actions miséricordieuses.

C’est ainsi qu’en Artois, on dispose dans chaque paroisse de « pauvretés » ou de « table des pauvres » que l’on peut considérer comme les lointains ancêtres des « restaurants du cœur ». Tout le comté est couvert d’établissements qui viennent en aide aux malheureux, et chaque communauté de quelque importance possède au moins une « maladrerie » où sont dispensés des soins. On n’en compte pas moins de quatre à Arras, ainsi que quatorze hôpitaux (« charités ») et hospices, ainsi qu’une maison d’accueil « les filles de Dieu », tandis que l’abbaye Saint-Vaast héberge la nuit les pauvres voyageurs et les sans-abris.

L’organisation centralisée de la charité en Artois résulte des initiatives de deux grandes dames. Tout d’abord la comtesse Mahaut d’Artois qui, en 1323, attribue aux pauvres une rente annuelle. Mais c’est surtout, deux siècles plus tard, Marie de Hongrie, devenue gouvernante des Pays-Bas, qui obtient de son frère Charles-Quint un édit instituant une « Bourse des pauvres », dont la tâche est de réunir les aumônes et organiser la charité « sans léser personne », cette « Bourse des pauvres » est gérée avec la plus grande sagesse.

En effet, un règlement très strict définit les bases de l’établissement. Dans chaque paroisse un ou plusieurs « commissaires » sont chargés de recueillir les aumônes de toutes origines. L’argent récolté est soigneusement comptabilisé par un comité élu pour deux ans le jour des « saint innocents ». Tout un symbole ! Ce comité, assisté d’un greffier et d’un receveur, est un véritable éventail social. Il est composé de gentilshommes, d’avocats, de notables et de marchands. Il se réunit chaque semaine, à Arras en présence du grand bailli.

Le règlement précise que les religieux de l’Abbaye Saint-Vaast doivent contribuer chaque semaine « pour une belle somme ». Ils offrent 400 écus par an, ce qui est important. Mais la comité estime que cette participation est trop modeste, compte tenu des revenus de l’Abbaye. Les moines se faisant quelque peu tirer l’oreille, le comité les assigne en justice ! On règle alors le différent à l’amiable : l’abbaye consent à verser 800 écus.

Au fil des ans la « Bourse des pauvres » prend de plus en plus d’importance et soulage bien des misères. Elle suscite aussi l’émulation, particulièrement en faveur des orphelins. On crée, à Arras, « Les filles de saint Agnès » , où les orphelines apprennent l’art de la dentelle, ce qui est à l’origine dans la cité, de cette industrie qui demeure prospère jusqu’à la fin du XIXè siècle.

Les enfants abandonnés, non considérés comme orphelins, sont à charge de la ville et placés jusqu’à l’âge de 15 ans chez des bourgeois, affin d’y apprendre un métier. On cite le cas d’un marchand qui laisse par testament tous ses biens à la « Bourse des pauvres ». Sa veuve, loin de se formaliser, consacre ses propres revenus à créer un nouvel orphelinat !

La charité ainsi organisée fonctionne jusqu’à la Révolution… puis la République prend le relais !"

 

Euh, théoriquement, mais en même temps l'éthique chrétienne (aumône comme devoir "basique" et quotidien  - quand on voit comment sont acceuillis de nos jours les tziganes, et les SDF sur les trottoirs des grandes villes, on voit comme les mentalités aujourd'hui ont changé !

- donc je reprends aumône comme devoir basique et quotidien et et indispensable au salut de votre âme; respect inconditionnel des "petits" et des "innocents", vous vous souvenez du roman de Balzac "Le médecin de campagne" ? http://miiraslimake.unblog.fr/2016/11/15/ouais-vous-ne-tr...    ) cesse d'imprégner les esprits, et est remplacée par la "morale" bourgeoise. Et les pauvres sentent la différence ! si vous voyez ce que je veux dire ....

06/08/2017

"la pensée occidentale qui ne sait concevoir la paix que par la domination brutale" - ah ah ! bien envoyé !

voilà une "quenelle" bien glissée dans les gencives de plusieurs siècle de politique occidentale !

27/07/2017

7 juin 2009

6 « Tu ne tueras point »

A l’origine , chaque peuple entendait par là »tu ne tueras pas ceux de ta tribu, mais avec les autres tu peux y aller » ! Avec la mondialisation et les anciens empires coloniaux qui perdent les bataillent morales et les guerres locales, il faut redéfinir les amis et les ennemis. Les ennemis sont ceux qui veulent faire de nous des bêtes domestiquées, qui ne fassent de toute leur vie que deux choses : produire et /ou consommer. Comme dirait Sarko : « Travailler plus pour gagner plus ». Mais c’est absurde, nous ne sommes pas sur terre pour ça, nous sommes des êtres libres qui avons faim de vérité et soif de justice ! Nous n’avons pas de temps à perdre à ruiner notre santé pour produire de la merde acheter de la merde, consommer de la merde, jeter de la merde, recycler de la merde : NON !

Se battre pour la décroissance durable, c’est mettre un frein au saccage de la planète, et à la mise en esclavage de tous pour des profits absurdes. Actuellement, ne l’oublions pas, dans le calcul du PIB, on fait rentrer par exemple la production d’armement, et des accidents qui provoquent la production de plus de recherche médicale et pharmaceutique. Et le lobby de la santé (laboratoires et inventions expérimentales les plus folles) sait fabriquer la demande pour toujours plus de leurs produits, qui supposent toujours plus de dégâts. Conclusion : les pays à gros PIB sont donc les Pays Pires parmi les Brutes. A nous d’empêcher les fanatiques de la croissance de tuer, de ravager et de piller, pour ensuite vendre très cher aux populations cancérisées et stérilisées leurs « prothèses » délirantes. Cessons de faire leur jeu : produire et consommer ne sont pas des idéaux mais des leurres. La dernière trouvaille de Sarko, la prime à la casse, résume exactement le fond de la malfaisance du système : détruire tout ce qui peut être détruit, pour « relancer la consommation », une consommation de substituts qui tuent, pour remplacer ce qu la nature donne donne généreusement à condition qu’on l’écoute et qu’on la respecte.

A table, les vendus, crachez vos comptabilités tordues. Avouez que pour « produire plus », vous avez besoin de casser toujours plus. Il fallait tout casser à Gaza dans l’intérêt des promoteurs ; ici c’est pareil, casser l’emploi, cassez les syndicats casser les banques honnêtes, pour faire du fric sur les ruines de notre société. Nous allons donner l’exemple d’autre chose :
les finances doivent être au service de l’économie, pas le contraire ;
l’économie doit être au service de la politique, pas le contraire ;
la politique doit être au service de la culture, pas le contraire ;
la culture doit être au service de notre être profond,
pas au service de leurs calculs pervers.

Comme dirait Dieudo :

« Ça me paraît évident que la santé, l’éducation, l’énergie et les transports doivent rester des services publics ! Ces acquis sociaux étaient les fondements du progrès européen. La République doit pouvoir se protéger de ce libéralisme hystérique qui s’est emparé du monde occidental. »

 

26/07/2017

la SUISSE pays du "propre en ordre" et du protestantisme

Une étude sur les stérilisations forcées à Zurich relance le débat sur l'eugénisme. Une idée à laquelle la Suisse a cru très longtemps.

Décider autoritairement qui aura le droit d'avoir des enfants, sans autre raison que celle de préserver la santé et la pureté d'une collectivité. Dans le canton de Zurich, ces pratiques ont été monnaie courante jusque dans les années soixante-dix.

Après d'autres, l'historien Thomas Huonker s'est penché sur ces pages sombres de l'histoire de la médecine et de l'action sociale en Suisse. Et cela entre 1890 et 1970.

L'auteur de l'étude - qui vient de paraître - a relevé au moins mille stérilisations et avortements, des centaines de mariages interdits et des dizaines de castrations.

De quoi relancer le débat sur l'eugénisme, en six questions.

Le cas de Zurich est-il unique?

Loin s'en faut. En 1928, le canton de Vaud est le premier Etat d'Europe à se doter d'une loi réglementant la stérilisation des «tarés», comme on dit alors. Au Grand Conseil, radicaux et socialistes s'unissent pour voter ce texte, qui ne sera abrogé qu'en 1985. Il aura servi de base à 187 stérilisations non volontaires.

Depuis la fin du 19e siècle, pratiquement tous les cantons suisses ont recours à cette forme d'eugénisme. Les critères de sélection des victimes varient d'une région à l'autre, mais l'on s'en prend partout aux éléments les plus faibles de la société.

A Zurich, par exemple, on trouve dans les archives de 1911 le cas de la jeune Cecilia Weber, stérilisée parce que «simple d'esprit et nymphomane». Quelques années plus tard, sa sœur Erika subit le même sort sous le simple prétexte qu'elle est de la même famille.

Qu'est-ce qui peut expliquer historiquement cette obsession de la race pure?

Pour Thomas Huonker, l'eugénisme est lié à l'expansion coloniale du 19e siècle. Du moment qu'il prétend dominer le monde, l'homme blanc est également mû par la crainte de perdre cette position dominante. Pour rester fort, il doit donc éliminer les faibles au sein de sa propre race.

A l'époque, ces théories sont couramment admises. Leur fondateur, Sir Francis Galton, cousin de Charles Darwin, passe alors pour un brillant esprit. Et personne - ou presque - n'ose s'offusquer des relents ouvertement racistes de ses écrits.

C'est donc aux Etats-Unis que démarrent les stérilisations forcées à la fin du 19e siècle. En presque cent ans, elles y feront des dizaines de milliers de victimes.

La Suisse a-t-elle été un élève modèle en matière d'eugénisme?

Il semble bien que oui. Selon Thomas Huonker, la Suisse a été le premier pays d'Europe à imiter la pratique américaine. Laquelle s'étend ensuite à des pays comme la Suède, puis l'Allemagne.

Si les études manquent encore à ce sujet, on remarque une tendance plus marquée à l'eugénisme dans les pays, ou dans les cantons protestants. Thomas Huonker y voit une explication possible dans l'encyclique du pape Pie XI, qui en 1930 condamne l'eugénisme au nom du droit à la vie.

Dans son étude, l'historien zurichois mentionne deux psychiatres helvétiques, tenus pour les meilleurs propagandistes des théories et des pratiques eugénistes en Suisse.

Le premier, Auguste Forel, ornait encore il y a quelques années les billets de mille francs de la Banque Nationale. Connu pour être un homme de gauche, il n'en a pas moins ordonné des stérilisations forcées de personnes considérées comme «socialement déviantes».

Son successeur à l'Hôpital psychiatrique universitaire de Zurich, Eugen Bleuler, s'affiche en revanche comme nettement conservateur. Les deux hommes se rejoignent pourtant dans leur définition d'une «race humaine en bonne santé» et préconisent en gros les mêmes moyens pour parvenir à ce but idéal.

L'eugénisme est-il une pratique nazie? (non, mais le nazisme est une idéologie eugéniste, voir aussi mon billet sous le titre "quelques détails très intéressants sur le régime nazi")

Formellement, non. Mais c'est bien sûr sous le IIIème Reich que l'obsession de la race pure va faire le plus de ravages. Dès son accession au pouvoir en 1933, Hitler fait édicter une loi sur «la prévention de descendants porteurs de maladies héréditaires».

Il s'agit du premier texte légal nazi visant l'extermination à grande envergure. Il fera 275 000 morts (opération T4) et servira à justifier près de 400 000 stérilisations forcées.

A noter qu'à l'époque de la promulgation de cette loi, la Société allemande d'hygiène raciale est présidée par un psychiatre suisse, le Bâlois Ernst Rüdin.

Et aujourd'hui, que fait le législateur?

Depuis l'abrogation (en 1985) de la loi vaudoise de 1928, trois cantons se sont dotés d'une législation plus moderne. Argovie, Neuchâtel et Fribourg autorisent officiellement les stérilisations de personnes incapables de discernement, mais à chaque fois avec de multiples garde-fous.

En 1981, l'Académie suisse des sciences médicales (ASSM) émettait une recommandation qui qualifie d'«inacceptable» toute stérilisation de personnes mentalement déficientes.

Vingt ans plus tard, la Faculté est revenue sur son avis. Considérant l'évolution des lois, des mentalités et des pratiques (puisque ces stérilisations n'ont en fait jamais cessé en Suisse), l'ASSM les juge désormais admissibles. Là aussi, les garde-fous sont nombreux et les médecins n'admettent la stérilisation qu'en dernier ressort et en vue de protéger les intérêts du handicapé et de lui seul.

Mais ces recommandations ne fondent toujours pas une législation fédérale en la matière. En juin 2000, la commission juridique du Conseil national a commencé à plancher sur un article «stérilisation», à insérer dans la loi fédérale sur les tutelles.

Les consultations se poursuivent et la recherche du consensus est - on s'en doute - particulièrement délicate. A ce jour en tout cas, la Commission nationale d'éthique dans le domaine de la médecine humaine n'a pas encore été consultée.

La tentation de l'eugénisme appartient-elle définitivement au passé?

Thomas Huonker craint bien que non.

 

07/07/2017

la plej belaj rakontoj pri hundoj - « Mia infanaĝo pluiĝis en mia adolesko, kaj la unua kaj la alia restis sigelitaj en mi dum mia tuta plenkreskaĝo, tiom bone, ke tute kaj trae mi restis tiu sama infano. »

Jen la enkonduko, kiun mi verkis por mia traduko de libro de Elian-J. Finbert (serĉu tiun nomon en miaj blogoj, mi konsilas ke vi informiĝu nacilingve ankaŭ pri SHELDRAKE, se vi ne jam konas liajn ideojn, kaj legi la poemojn de Norge, ktp, kaj amikiĝi kun skota ŝafhundo ! ), tiu libro publikigita de MAS jenas : http://www.retbutiko.net/ie/ero/pbrh

https://www.amazon.com/s/ref=dp_byline_sr_book_2?ie=UTF8&...

 

 

NOTO DE LA TRADUKINTO
Ĉar la libroj de Elian-J. Finbert estis verkataj en la jaroj 1950-aj kiam la stampo de la karteziaj antaŭjuĝoj pri bestoj kaj dogmo de esenca muro inter tiuj ĉi kaj homoj estis ankoraŭ forta, kaj rekoni al la bestoj formon de inteligento - eĉ kapablo « mensogi » kaj ruzi -, konsciencon de sia esto, sentojn, emociojn, aspektis kiel herezo, aŭ estis forfiigita kiel naivan sentimentalecon aŭ antropomorfismon (dum oni per tio forgesis ke tiel atribui al besto homajn sentojn « ne estas dono sed redono », kiel emis diri Jean Prieur : nu la homa specio kaj ties tuta psiĥologio estas nenio alia ol frukto de milionjara evoluo ja de bestoj !), Elian FINBERT en ĉi libroj tre malaplombe, preskaŭ pardonpete sugestis, ke la mirindaj elstare « homecaj » sintenoj, evidentigitaj en tiuj okazaĵoj rakontitaj ne estis klarigeblaj per la nura, tiam ideologie deviga vorto, « instinkto », dum tio aspektas tiom klare evidenta, se oni nur legas tiujn atestaĵojn.
Sed la aro de tiuj okazaĵoj, kvankam ne sciencaj eksperimentoj sed rakontoj trovitaj en gazetoj, raportitaj de atestantoj, ktp, konsistigas valoregan dokumentaron por la studo kaj por penso pri la kapabloj intelektaj aŭ la sentoj kaj diversaj emocioj evidenteblaj de bestoj.
Sed kiel diris Rupert SHELDRAKE "la sumaĵo da akiritaj konoj pri la besta konduto fare de la diversaj bestoposedantoj ĝenerale rigardatas kiel anekdotan, ĝi estas tial flankenlasita de formala scienco, kaj restas tial ne utiligita. »
sed kiel diras Elian finbert mem « ni bone scias ke, tio kion oni nomas « la ethistorio » estas tio, kio plej proksimas de la vero, provizora kaj onduma, ĉar ĝi konturas pli proksimece la realon de la estaĵoj kaj okazaĵoj. »

Lia « amhistorio » kun la bestoj datiĝas de lia infaneco en Egipto. li diris :

« Mia infanaĝo pluiĝis en mia adolesko, kaj la unua kaj la alia restis sigelitaj en mi laŭ mia tuta plenkreskaĝo, tiom bone, ke tute kaj trae mi restis tiun saman infanon. »

Unu inter liaj lastaj libroj estis pri lia dudekjara vivo dum lia egipta infanaĝo kun simiino, kies vivo kaj morto efektis lian vivon por ĉiam.
Legeblas rete en Esperanto :
emociigaj eltiraĵoj el liaj libroj = (http://r.platteau.free.fr/ElianFINBERT.html)

kiel « pluso » mi aldonos mian propraspertan plej « belan » rakonton pri hundoj :
Estas simple memoraĵo el mia ĉevalrajda migrado tra Bretonio (duoninsilo Crozon) en aprilo 1987 La 25-an de aprilo 1987 matene ni estis en la ĉevaletapejo de Coat Forest . Tie ,mi memoras, estis anasoj blekantaj per mirige obtuza kvako, bela pavino, ktp. Kaj tie estis du hundoj de la raso Colley , la skotaj ŝafhundoj. Il estis ligitaj, oni povus sin demandi kial, ĉar nenioma bezono estis pri tabulo « atentu, hundo agresema !», sed pli bone « atentu, hundo afabla !», kiel en humuraj desegnaĵoj. Se ili sturmas al nekonatoj, ne estas por mordi, sed por peti karesojn, kaj kovri ilin per langsvingoj. Fakte ili supozeble estas ege malfeliĉaj tiel ligitaj tute solaj la tutan diurnon ; al ili mankas koratento ; dum ili estas hundoj sentemaj, kun koro vasta kiel la tero. Kaj ili frandegas karesojn, kaj ili saltas al oni, kaj ili brakumas onin - tiel oni povas diri ! - per siaj antaŭaj piedoj ; neniam mi estis vidinta tion !!!
La plej granda (kaj plej purrasa), konstante staranta sur la tegmento de sia hundobudo - kiel Snoopy en la bildstrioj ! - ĝemas kiam ĝi ekvidas onin, aŭ kiam vi foriras de ĝi, nervoziĝas, saltas de la tegmento teron, kaj de tero tegmenton, lamentas kompatinde. La alia diras neniam ion ajn, kaj kiam oni lasas ĝin iras kuŝiĝi, kvazaŭ ne estus ian ajn problemon. Sed tio ne estas, mi opinias, la faro de karaktero flegmula, aŭ supraĵema ; ĉar fakte revenanta al ĝi post esti forlasinta ĝin por la alia, mi trovis ĝin mirige senreaga : ĝi estis paŭtanta pro ĵaluzo ! Finfine ne eltenanta pli longe, ĝi impetis freneze sur mian brakon, kiun ĝi ŝirkaŭbrakumis per pasiega gesto. Se ĝi kuŝiĝas senreage, tio estas per rezigneco, ĝi estas mi kredas, kiel la figuro en poemo de Géo Norge, tiu, kiu « kiam oni pridemandis lin, estis preninta la kutimon ne respondi
Kaj mienis simple kiel
Kokino ovon demetonta.
Kaj kiam oni akuzis lin,
Li estis preninta la kutimon ne defendi sin
Kaj mienis simple kiel
Iu sub kiu la tero estas fendiĝonta. »
Ĝi estis eĉ pli kortuŝa ol la alia

Nun pasis, kiom, da jaroj ? Ili certe mortis ambaŭ …
Kiom nekuracebla dramo iliaj vivoj.

30/06/2017

modéle de lettre à votre maire

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L'IGNOMINIE STALINIENNE DANS LAQUELLE ON VA NOUS FAIRE VIVRE http://www.bastamag.net/2013-comment-l-Europe-se-prepare-a

http://www.agitateur.org/spip.php?article971

pourtant il y a plein de raison pour s'opposer à la vidéosurveillance (son VRAI nom !) 

http://www.hacking-social.com/2015/06/30/deformatage-vide...

Elle annonce une société inhumaine : voulons nous un monde où l’individu sera suspecté, contrôlé, localisé et filmé de sa naissance à sa mort ? On devine le danger d’un tel système entre les mains d’un pouvoir qui déraperait et deviendrait autoritaire, répressif et liberticide ! Qui peut jurer que le risque n’existe pas ?

Le sujet est d’importance, et le débat mérite d’être ouvert.

Je propose à tous les humanistes habitant dans une commune qui projette d'installer un de ces immondes systèmes de vidéo-surveillance dans les ex-rues de leur ex-commune de notre ex-France, de les bombarder de lettres indignées de ce type:

 

Monsieur le Maire de ***

 

Je viens d’apprendre avec consternation vos projets de vidéo-surveillance pour la ville de ***. Les habitants de notre ville vont dont être contraints de vivre sous le mufle hideux de ces « choses » !

Dans tout le battage médiatique que votre équipe lance et concocte savamment pour « préparer » l’opinion, on devine une inquiétude, on voit que le travail des associations de citoyens dignes à commencé à alerter les humanistes, et à révéler, par ailleurs, l’inutilité de ces « choses » pour la prévention de la délinquance. Les observateur qui connaissent notre époque se diront qu’ il s’agit sans doute là d’une opération électoraliste en direction d’une certaine sorte d’électeurs ! Quand à ce « Comité d’Ethique » (« éthique » comme c’est joli ! tiens ! ça me fait penser à l’usage du mot « honneur » par Ferrante dans La Reine Morte Acte 2, scène 1 …) on reconnaît bien entendu un de ces artifices, destinés à mieux « endormir » et manipuler le bon peuple. C’est classique. Ce sont là des procédés familiers de tous les pouvoirs, que les instances politique utilisent amplement en notre douteuse époque.

Je vous fais savoir que dans ces conditions quand ces « machins », que je ne qualifierai pas, seront installés il n’est plus question que je mette jamais les pieds dans le centre de l’ex-ville de ***, ses commerçants n’auront plus qu’à, comme on dit, « crever la gueule ouverte » (c’est d’ailleurs ce qu’ils commencent déjà à faire depuis quelque temps), c’est dommage, mais c’est comme ça, et ce n’est pas le seul élément de notre ancienne urbanité qui disparaisse actuellement. Et je ne serai certainement pas le seul à agir ainsi, loin de là, quoi que vous puissiez croire.
Quand aux monuments que vous prétendez vouloir protéger, il ne sera plus question que je les fasse visiter par les visiteurs de divers pays que je pourrais recevoir chez moi.

Eh oui ! c’est comme ça, je regrette mais je n’ai pas été élevé et je n’ai pas vécu en Union Soviétique, mais dans un pays qui s’appelait la France (qui était fière de ses valeurs de civilisation et de les avoir défendues et regagnées) et où on ne tarissait pas d’exprimer la satisfaction de vivre dans le Monde Libre et non dans un des ces "immondes régimes communistes totalitaires et fliqués", où les libertés individuelles, le respect de la vie privée et de la dignité de la personne humaine étaient constamment bafouées par un Etat policier, sans scrupule et inquisiteur.
A l’époque on aurait évoqué la possibilité de mettre des caméras dans les rues pour filmer les passants, les gens n’auraient même pas un seul instant imaginé que ce pût être un projet dans nos pays d’Europe occidentale, on se serait exclamé tout de suite: « ah oui ! ça, ça doit encore être un de ces trucs inventé par Staline et ces communistes totalitaires d’URSS, ah la la ! c’est vraiment des barbares puants ces gens là ! heureusement que chez nous on est dans un pays civilisé ! ». Eh oui ! c’était également l’époque où le Monde Libre tendait toutes ses forces, matérielles et morales, où on était prêt à faire si besoin est la guerre, voire la guerre nucléaire, pour éviter de tomber dans une société de ce type

Quand on voit la « France » actuelle il y a de quoi pleurer non ?

Là, ne croyez-vous pas, on est en train de cracher sur les tombes de tous ceux qui à cette époque (et avant...) sont morts pour défendre un type de société qu’on puisse qualifier de Civilisé !

 

Si l’émotion des vieux humanistes républicains vous est indifférente, serez-vous autant indifférent à celle d’un enfant de 13 ans, car, eh oui ! en dépit du grand travail de bourrage de crâne en direction de la jeunesse, à cet âge il y en a encore qui ont gardé une sensibilité et un bon sens dignes et humains, écoutez la réaction de celle-ci :

"avec les caméras de surveillance il n'y a plus d'intimité !!
et la liberté ??? vous l'avez oubliée ??
je trouve ça injuste de mettre des caméras de surveillance je fait ça en éducation civique à l'école, j'ai 13 ans, et c'est totalement injuste de mettre des caméras de surveillance, ils en rajoutent de plus en plus
beaucoup de personne sont contre ces caméras ; faites quelque-chose, je trouve ça horrible vous ne pensez plus à la liberté du droit de l'homme il y a des droit et des liberté arrêtez ces caméras stupides, la liberté et l'intimité ça existe encore ...

voila slvoupléééé arétéééééé les caméraaaaaaaaas !
peut-être trouvez vous que je devrais penser à autre chose mais ça me rend dingue !!!"

C’est un crime que de piétiner et désespérer la jeunesse dès son arrivée dans la vie, non ?

Veuillez agréer cher Monsieur l’assurance de ma très haute considération.

**** signature ***



PS : ah au fait vous savez ce qu'en pense la cour des comptes ? http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2011/07/14/la-cour-des-...

 

re-PS je finirai par deux citations :

« Ceux qui sacrifient la liberté à la « sécurité » ne méritent ni l'une ni l'autre ?" (Thomas Jefferson)
« Ce n’est pas la conviction préalable ou plus tardive de certains qui permet au totalitarisme de s’installer, c’est la non-conviction de ceux qui pourraient et l’identifier et le refuser. » (Viviane Forrester)

Et un adage latin : « Principiis obsta et finem respice »

le monde totalitaire que ces choses créent : http://www.internetactu.net/2010/05/21/lettre-ouverte-a-c...

Ah ! oui, le message de la gamine de 13 ans finit par : «  svp arrêtez ces caméras, merci d'avance si vous le faites ... »

 

France-300x214.jpg

Je vous signale en passant que Monsieur François Asselineau, candidat à la Présidence de la République

est tout à fait contre ces dérives qu'il se propose d'interdire :

http://www.youtube.com/watch?v=PIUoOuQie00


Et n'oubliez pas :
Principiis obsta et finem respice
méditez-moi ça







 

 

Chirac était un ambitieux prêt à tremper dans toutes les magouilles pour réussir mais ce fut quand-même le dernier président un peu digne qu'on ai eu

Sur la photo,

866977_6_effe_bain-de-foule-de-jacques-chirac-a-alger-le-2.jpg

le président de la République
au milieu d’une foule de badauds,
ça aussi c’est « Une France qui n’existe plus».

Les derniers qu'on aie eu ils circulent au milieu d’un périmètre de sécurité
entouré de barrières et de chiens policiers,
avec des centaines de gardes armés
et un public présélectionné parmi des militants
briefés par des conseils en communication.
Comme tous les dictateurs haïs du peuple.

 

28/06/2017

déjà la premier scandale ! rien d'étonnant ça fait partie de la nature de classe de ce clan de gouvernants professionnels autoproclamés

Mme Goulard recevait ces appointements EN PLUS de son salaire de députée européen, de l’ordre de 12 000 euros par mois net d’impôts…
 
Mme Goulard recevait donc quelque 21 500 euros par mois, dont une grande partie nette d’impôts, pour appeler les Français… à approuver les Grandes orientations des politiques économiques (GOPE) fixées par la Commission européenne, consistant notamment à supprimer le SMIC, détruire nos acquis sociaux, appauvrir les classes moyennes et plonger dans la misère plus pauvres !
 
A-t-on déjà vu pire hypocrisie, pire inconscience, pire mépris de classe, et pire noirceur d’âme et indifférence à la souffrance des pauvres gens ?
 
F. Asselineau
 
 
eh oui regardez à quel monde appartient son "mécène" !
 
Au fait une autre info en passant : Vivendi - Veolia "Veolia Eau France va supprimer 572 emplois d'ici à 2020, dans le cadre d'un plan de "sauvegarde" de l'emploi! En plus de ça, 1.000 postes seront soumis à des mobilités géographiques! Du reste, l'entreprise avait déjà supprimé 1.500 emplois ces 3 dernières années. Tout ça, malgré un chiffre d'affaires stable et le pouvoir sur 50% de la distribution privée d'eau en France !!! Scandaleux!" merci à Maria

Non content d'avoir volé la moitié des services publics d'adduction d'eau (vivement que F Asselineau soit Président qu'il renationalise tout ça !) Non content d'avoir une grasse sinécure, de s'être octroyé une juteuse rente de situation, ça ne suffit pas aux actionnaires de Véolia il faut encore maximiser les profits, alors on licencie (les employés de Générale des Eaux, qui a été acheté par Véolia).
Toujours pire pour les gens. Toujours mieux pour les vautours.

24/06/2017

Robespierre aussi a été caricaturé et sa vraie figure soigneusement oblitérée ....

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Regardez ! Claude-André Deseine a réussi (en le prenant par surprise sans doute !) a rendre enfin un portrait réaliste de Robespierre, que les peintre ont toujours représenté guindé, froid, poudré, comme sans doute lui-même aurait voulu paraître, mais pas comme il était vraiment, seul ce Claude-André Deseine nous a montré, pour la postérité, l'âme de Robespierre

Le véritable crime de Robespierre : avoir défié la toute-puissance des riches 

L’écrivain Mme de Staël, fille du richissime banquier Necker et farouchement hostile à la Révolution française, écrivait à propos de Robespierre : « ses traits étaient ignobles, ses veines d’une couleur verdâtre ». Ce portrait correspond à l’image que l’on se fait généralement de Robespierre : celle d’un pâle sanguinaire, d’un guillotineur cadavérique. Mme de Staël ajoute une précision intéressante :
«
 Sur l’inégalité des fortunes et des rangs, Robespierre professait les idées les plus absurdes ».
Tiens tiens ! Quelles étaient ces idées ?

En 1789, la France est ravagée par une terrible crise sociale ; la ville de Paris compte 70,000 indigents pour 600,000 habitants. La grande Révolution qui a bouleversé le monde contemporain vient tout juste de commencer ; bénéfique pour les riches, cruelle pour les pauvres. L’Assemblée Nationale abolit les corporations, ce qui permet aux propriétaires de fixer librement les salaires de leurs employés et les prix de leurs marchandises ; le prix du pain monte en flèche… Lorsque les travailleurs pauvres protestent, durement frappés par ces lois, on leur impose le silence à coups de fusil. Les rassemblements de travailleurs sont interdits ; « interdiction est faite aux ouvriers de se coaliser pour enchérir leur travail » (c’est-à-dire défendre leur salaire), précise la loi Le Chapelier de 1791.

Robespierre, le grain de sable dans l’engrenage

L’Assemblée Nationale rencontre l’opposition quasiment systématique d’un député assis à la gauche de l’hémicycle. Il s’agit de Robespierre, que l’on surnomme « l’Incorruptible », entouré de ses compagnons jacobins. À chaque fois qu’il prend la parole, c’est pour rappeler aux députés la contradiction entre les Droits de l’Homme qu’ils prétendent défendre et les lois qu’ils mettent en place. L’Assemblée accorde le droit de vote aux citoyens ; mais seulement à condition qu’ils ne soient pas pauvres. « Sois riche à quelque prix que ce soit ou tu ne seras rien dans la cité ! », résume laconiquement Robespierre. Face aux troubles publics, l’Assemblée crée une Garde Nationale chargée de réprimer les protestations ; elle n’est ouverte qu’aux citoyens assez riches pour acheter leur équipement. « C’est aux castes fortunées que vous voulez transférer la puissance », commente Robespierre ; il ajoute : « vous voulez diviser la nation en deux classes, dont l’une ne sera armée que pour contenir l’autre ». Désagréables vérités, difficiles à entendre.

L’Assemblée Nationale prétend avoir aboli les privilèges et le régime aristocratique ; en réalité, elle a seulement permis aux riches de racheter les terres des nobles et de l’Eglise, et aux paysans pauvres de conserver leurs chaînes. « Le peuple n’a-t-il brisé le joug de l’aristocratie féodale que pour retomber sous le joug de l’aristocratie des riches ? », questionne Robespierre. Il amuse les députés par son intransigeance, puis les irrite. Le journal de Paris rapporte, à propos de la séance du 27 octobre 1789 : « Hier, Robespierre est monté à la tribune. On s’est rapidement aperçu qu’il voulait encore parler en faveur des pauvres, et on lui a coupé la parole ».

Paris en 1793 : « sans-culottes » contre « culottes dorées »

La question du droit de propriété devient bientôt un enjeu crucial. Les députés défendent dans leur écrasante majorité le droit illimité de propriété. Robespierre dénonce ce droit comme étant « le droit de dépouiller et d’assassiner ses semblables »:  »nul homme n’a le droit d’entasser des monceaux de blé à côté de son semblable qui meurt de faim ». Selon lui, le droit de propriété doit nécessairement être limité; sinon il mène tout droit à une justification de l’esclavage : « demandez à ce marchand de chair humaine ce que c’est que la propriété ; il vous dira, en vous montrant ce long navire où il a encaissé et serré des hommes qui paraissent vivants : « voilà mes propriétés, je les ai achetées tant par tête » ». Il réclame la limitation du droit de propriété au nom de la dignité humaine, de la redistribution des richesses et de l’abolition de l’esclavage. Robespierre résume sa philosophie sociale à travers cette phrase : « la première loi sociale est celle qui permet à tout être humain d’exister ; toutes les autres lois sont subordonnées à celle-là ». Aux yeux de Robespierre la question de la répartition des richesses n’est pas dissociable de la question de la répartition du pouvoir. C’est pourquoi il prône la mise en place d’une démocratie semi-directe qui permettrait au peuple de contrôler et de révoquer ses élus, ou de voter lui-même directement ses lois sans passer systématiquement par ses représentants.

Les années passent et le soutien grandit autour de Robespierre. Au Club des Jacobins, qui compte de 100,000 à 200,000 membres, on se presse pour l’écouter. Les revendications égalitaires de Robespierre rencontrent un large écho au sein des classes populaires ; à en croire le député girondin Meillant : « Robespierre était devenu l’idole de la populace, comme le deviendra tout homme qui, par ses déclamations contre les riches, fera naître dans l’âme du pauvre l’espoir de s’emparer de leurs dépouilles ».

En parallèle, les tensions sociales explosent ; la pauvreté progresse, le prix du pain augmente, et les ouvriers réclament la mise en place d’un « Maximum », c’est-à-dire une loi qui fixe le prix du pain à un seuil raisonnable ; l’Assemblée Nationale les ignore. Le ministre de l’intérieur girondin Roland se contente d’un commentaire désarmant : « tout ce que l’Assemblée peut faire en matière d’économie, c’est déclarer qu’elle n’interviendra jamais ».

dans la rue, les manifestations violentes se multiplient. Les députés girondins, représentants des classes les plus fortunées, commencent à prendre peur. Ils organisent la répression brutale des manifestations, emprisonnent les protestataires et punissent de mort ceux qui proposeraient une loi agraire. « La liberté illimitée du commerce et les baïonnettes pour calmer la faim », résume Robespierre. Il soutient sans réserve ces révoltes. C’est l’une des caractéristiques de son parcours politique : jusqu’à sa mort en 1794, il s’est toujours trouvé du côté des mouvements populaires. Il les a constamment justifiés, même dans ce qu’ils ont pu avoir de violent ou de cruel. C’est, après tout, la révolte désespérée des « gens de rien » contre les « gens de bien », la vengeance des « sans-culottes » contre les « culottes dorées ».

La révolution sociale des robespierristes

Excédés, les sans-culottes finissent par prendre d’assaut l’Assemblée Nationale et par en expulser 31 députés girondins. Robespierre a désormais assez d’influence sur l’Assemblée pour la contraindre à voter les lois sociales qu’il réclame depuis des années. Terrifiée par la perspective d’une insurrection, l’Assemblée accepte de voter le Maximum du prix du pain et des denrées de première nécessité ; elle vote la création d’une armée de sans-culottes chargée de surveiller la distribution du pain et l’application du Maximum. Élu par l’Assemblée au Comité de Salut Public, Robespierre prépare avec Saint-Just les Décrets de Ventôse. Ils prévoient la redistribution des biens des nobles émigrés aux citoyens les plus pauvres. En mars 1794, une loi dite de « bienfaisance nationale » est votée : elle met en place un système de soins procurés gratuitement à domicile et une retraite pour les travailleurs pauvres à l’âge de 60 ans.

Sous l’impulsion de Robespierre et de Saint-Just l’abolition des privilèges devient effective, les terres sont progressivement divisées et redistribuées aux paysans. Le 11 février 1794, l’abolition de l’esclavage est votée.

Avec Saint-Just, Robespierre impose également le vote de la Constitution de juin 1793, la constitution de l’An I. Elle prévoit la mise en place d’une démocratie semi-directe, dans laquelle le peuple, réuni en assemblées, aurait notamment le pouvoir de révoquer une loi votée par l’Assemblée Nationale. Elle n’a jamais été appliquée à cause du contexte de guerre qui opposait la République aux nobles français et aux armées autrichiennes.

La chute de Robespierre : silence aux pauvres

Les mesures sociales imposées par Robespierre indisposent la grande bourgeoisie financière et industrielle. Robespierre le sait plus que tout autre. « Quand donc les intérêts des riches et du peuple seront-ils compatibles ? Jamais », peut-on lire dans ses notes. Malade, Robespierre se retire de Paris pendant quarante jours. Ses ennemis en profitent pour annuler une à une les mesures populaires qu’il avait imposées, alors qu’elles commençaient à connaître un début d’application. Lorsqu’il revient à Paris, Robespierre comprend qu’il n’en a plus pour longtemps. Il prononce un discours incendiaire à l’Assemblée Nationale puis au Club des Jacobins : « mes mains sont liées, mais je n’ai pas encore un bâillon sur la bouche », déclare-t-il. Il s’en prend directement au Comité des Finances dirigée par l’un de ses ennemis : « la contre-révolution est dans l’administration des finances », elle a pour but de « fomenter l’agiotage (la spéculation), de favoriser les riches créanciers et de ruiner et de désespérer les pauvres ». Le lendemain, il est arrêté par les députés de l’Assemblée Nationale en compagnie de Saint-Just et de ses alliés. Un complot avait été fomenté par l’aile droite de l’Assemblée, la plaine et une partie de l’extrême-gauche hébertiste – notamment Fouché, futur ministre de la police de Napoléon. Fouché, comme d’autres, s’était senti menacé parce que Robespierre l’avait fait rappeler du fait des crimes qu’il avait commis à Lyon en tant qu’émissaire de la Convention. C’est pourquoi une alliance de circonstances s’est constituée afin de faire tomber Robespierre, perçu comme une menace par de nombreux députés.

Emprisonné, il est libéré par une insurrection de sans-culottes et emmené à l’Hôtel de Ville; pendant des heures, Robespierre refuse de les appeler à l’assaut contre l’Assemblée. Tétanisé par la toute-puissance de « l’aristocratie des riches », il estime que le combat est perdu d’avance. Il avait déclaré la veille, au Club des Jacobins:  »frères et amis, c’est mon testament de mort que vous venez d’entendre. Les ennemis de la République sont tellement puissants que je ne puis me flatter d’échapper longtemps à leurs coups ». Lorsqu’il se décide à signer l’appel à l’insurrection, il est trop tard : Robespierre est de nouveau arrêté. Le 10 Thermidor an II, il est guillotiné en compagnie de Saint-Just et d’une centaine de ses alliés.

 

Danielle Bleitrach

 

On a diabolisé Robespierre, un "terroriste" n'est-ce pas ! mais quand on voit DE NOS JOURS les gens que la propagande des puissants diabolisent et présentent par LEURS "médias" comme des affreux,
ça vous donne pas la puce à l'oreille ??...

on commence à comprendre non ? et à douter !
On voit tout de suite "à qui profite le crime", relisez dans "l'assassinat de Jules César" de Michael Parenti, qui vient d'être édité en français - un livre à ne pas rater ! - les propagande par exemple de Cicéron ! on n'est plus dupe ! alors pourquoi on est encore dupe de l'agit-prop que les bourgeois ont fait sur Robespierre ?