de Villiers a tout compris (10/03/2016)
"on a tué les métiers indépendant" eh oui il ne faut plus que la toute-puissance des féodalités financières, et le reste esclaves salariés ou chômeurs dépendants du bon-vouloir des commissions de la DDASS.
Des gens autonomes voilà ce qu'ils ne supportaient pas, c'est pourquoi toutes les activités qui en 1960 se faisaient encore de manière autonome chez soi, on les a fait disparaître pour les commercialiser (dans les mains des grandes féodalités en plus), reste la reproduction, les bébés, c'est pourquoi on va la faire disparaître elle aussi pour l'avoir sous contrôle, technocratique (le goupillon actuel) et capitalistique (le sabre).
https://www.youtube.com/watch?v=l8b0HhvNfrk
sauf que quand il appelle ça "l'individualisme absolu" je ne crois pas qu'il ai raison, car les individus, normalisés, sommés de se conformer à la pensée et aux modes de vie de rigueur, et tous pareils, réduit à être un facteur de production géré et soumis,
"courbé sous la férule d'un capitalisme sans entrailles"
ça n'est pas très individualiste ça !
d'ailleurs ça se confirme plus loin quand on voit ceux qui prétendent défendre "le droit à la différence" et qui en fait l'interdisent strictement et font la chasse à ceux qui n'ont pas non seulement les idées mais la voix réglementaire !
et dans un sens il a raison de dire
Depuis que SOS Racisme a vu le jour, la haine raciale ne s'est
jamais aussi bien portée et n'a jamais été aussi violente.
(d'ailleurs on s'aperçoit de plus en plus que au fond le racisme est toujours en fait et dans le fond un RACISME SOCIAL, ainsi les ouvriers français voilà de nouvelles victimes du racisme de nos maîtres ! et si les roms n'ont pas bénéficiés de l'anti-racisme actuel, c'est bien sûr que contrairement aux hommes d'affaires noirs, et aux ministresses "beur", ils ne pas riches !! (et que eux ils sont réellement différents, donc le "droit à la différence" dont les officiels font semblant de se gargariser c'est 100% de l'hypocrisie))
le gag de Mamadou Camara face à Harlem Désir est hilarant.
sur l'accusation de pitrerie, Mamadou Camara a perdu l'occasion de lui répliquer : "est-ce que vous me prenez pour un nez rouge ! est-ce vous vous rendez compte que l'accusation de pitrerie à M. de Villiers du fait qu'il m'ait fait venir est une insulte à mon égard ?!"
Avec le recul du temps, la portée du traité de Maastricht
m'apparaît plus clairement : ce fut un changement de régime.
Le passage de la démocratie à l'oligarchie. La fin du grand
cycle,
Appelons les choses par leur nom : ce fut un complot des élites contre le
peuple.
ouaou ! là il a compris ! c'est juste, en effet, c'est ça l' "Europe"
et cette "élite", cette hyperclasse comme dit Asselineau : "Croyant à la Fable des abeilles du triste
docteur Mandeville — « les vices privés feront le bien public »
elle tente d'imposer un « ordre » mondial — en réalité un
désordre total — fondé sur la cupidité, l'égoïsme narcissique et
l'instrumentalisation de l'autre. " (eh oui de Villiers est un homme de gauche au fond de lui ! un vrai !)
"Pas étonnant qu'avec de telles références,
les élites du « capitalisme sauvage » aient été comparées aux
esprits mafieux (et Jean Ziegler a fort justement fait remarquer que "le crime organisé est le stade ultime du capitalisme") par le grand sociologue Thorstein Veblen, le
théoricien de la « classe de loisir » : « L'homme de finance idéal
ressemble au délinquant idéal, écrit-il, en ce qu'il convertit sans
scrupule hommes et biens à ses propres fins, qu'il considère
avec un mépris endurci les sentiments et les aspirations d'autrui
et qu'il se soucie fort peu du résultat éloigné de ses actes'. »
très important, comme François Asselineau il a compris Jean Monnet :
L'âme du complot, ce fut Jean Monnet, un Français
d'Amérique, ancien cadre supérieur de la Banque Lazard
de New York, inspirateur de la Commission trilatérale. Il
voulait abolir les souverainetés nationales, mais en tenant les
peuples d'Europe dans l' ignorance de ce qui allait se passer. Il
lui paraissait nécessaire d'avancer furtivement, par petits pas
successifs, chacun d'eux appelant le suivant au nom de l'urgence
économique ; on a appelé cela le « système de l'engrenage » ou
du cliquet. Il n'y a pas de marche arrière possible. C'est une
machine à crans. La méthode n'est connue que du petit cercle
de ses initiateurs. Mais on ne peut empêcher les gaffeurs de
parler.
et
Ainsi Claude Cheysson, qui fut ministre des Affaires
étrangères et membre de la Commission européenne, en fit-
il l'aveu plus tard devant moi : « Dès les origines, nous nous
sommes placés dans l'a-démocratie. On a toujours mieux avancé
hors du contrôle démocratique. » Depuis 1945, nos élites
démocrates-chrétiennes et socialistes ont peur de la démocratie
qu'elles ont rétablie. L'affaire de Maastricht et de la monnaie
unique était trop compliquée pour les populations. On leur
dirait, plus tard, que c'était pour leur bien.
aveu révélateur
le rédacteur du fameux rapport de 1975 à la Trilatérale
un nouvel âge raisonnable,
« postnational et postdémocratique ».
tout est dit
c'est ce que d'autres appellent le New World Order.
Avec Maastricht, on est passé du gouvernement de tous à la
gouvernance d'un aréopage de commissaires, de prétoriens, de
banquiers, en mal de contrôle planétaire.
le libéralisme de marché et le despotisme légal
bien résumé !
Les lobbies, les vrais maîtres à Bruxelles :
Ils dictent 75% des cent soixante-quinze mille pages de normes
européennes,
or ces lobbies :
Pas une PME. Elle n'aurait pas les moyens de démarcher les députés. Non, une grosse,
une très grosse firme transnationale qui a pignon sur rue et le
porte-monnaie ouvert.
aussi on comprend à quoi servent les fameuses "normes européennes" !.....
Un jour de session, j'ai assisté à une scène éclairante,
hilarante. Un vent de panique soufflait dans les travées', des
députés couraient dans tous les sens : des journalistes du Sunday
Times s'étaient fait passer pour des lobbyistes. Certains collègues
avaient accepté de l'argent en échange du dépôt d'amendements
législatifs. Plusieurs eurodéputés, notamment un Roumain et
un Slovène, anciens ministres, durent démissionner, pris la
main dans le sac. Beaucoup d'autres cédaient à l'affolement.
L'hémicycle était blême. Les visages, défaits. L'épouvante était
palpable sur tous les bancs.