18/12/2015
la situation mondiale actuelle : l'aliénation - La leciono de la Pafklik'
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KATAKANA (LA Pafklik ‘)
Ataku mi vian lingvon tiom,
Kiom vi kreu novan skriban manieron
Kaj eniru mi al via kulturo
Kaj enmetu dolĉe mian diktaturon
Mi zorgu bone pri via sekuro,
Do zorgu klopode pri mia ekonomio
Staros nur apud vi unu futuro,
Via destino ligita al mia ŝnuro
Ne batalu, jam de longe vi iĝis venkita
Via tuta hejmo jam iĝis fremdigita
Ŝanĝu viajn kutimojn, forlasu tradiciojn
Mi enas vian lingvon, mi enas vian vivon.
Katakana, truda kaj kontrolanta
Komprenigas ke popolo via iĝas varilo mia
Ja vi komprenu, daŭrigu obeemon
Studu kaj apogu mian sistemon
Ne plu da auntaŭjuĝo rikana
Car ja mia parolo rekta kaj ĉikana
Ŝiras agite kiel vek’ vulkana
Rompas socion kun atako uragana
Ĉu vi komprenas ne pri ĉi ĉio temas ?
Kaj maljunaj memoroj ja ŝimas
Kion ni lernu dum infana edukado ?
Ĉu gepatran scion, ĉu virtualan instruadon ?
Junecon pli facilas manipuli
Nure mono nun povas ilin stimuli
Oni ĉesu idioti kaj oni vidu
Ke nuntempaj kulturoj ekzistas ne plu
Ekzistas nur en la kapoj de la popoloj
Malaperis agoj, nur restas paroloj
Kaj amaso da varoj iĝas la konsoloj
La laŭdira socio trudas al ni rolojn
Nenion signifas la honoro
Inter homoj, kiuj robotas pro laboro
Nenian respekton havu kapitalismo
Certe ne kredu feliĉon el materialismo
Aŭ tuj anstataŭigos de katakanaj
Viaj revoj kaj spertoj akiraj
Al popolamasa pensa maniero,
Kiu daŭre staras sur iluzia fiero
Forgesu juĝon de la amaso groteska
Kaj lasu vian kritik-kapablon kreska
Antaŭvidi futuron, imagu naturon
Vi ne rajtas erari, kiel eblas ripari ?
Ne plu da antaŭjuĝo rikana
Ĉar ja mia parolo rekta kaj ĉikana
Antaŭvidu futuron, Imagu naturon
Vi ne rajtas erari, vi ne povas fuĝi.
(por aŭskulti ĝin kun la muziko, aĉetu la diskon, ne estas alia rimedo, ĝi ne estas sur la reto.)
pour les non espérantistes, voici un essai de traduction en français :
Allez ! je vais attaquer votre langue, tellement que vous allez devoir créer une nouvelle façon d’écrire, et je vais entrer dans votre culture pour introduire doucement ma dictature. Il faut que je veille bien à votre sécurité, alors décarcassez-vous bien pour mon économie. Il n’y aura devant vous plus qu’un seul avenir : votre destin lié à ma laisse. Ne luttez pas, ça fait longtemps que vous êtes déjà vaincus. Votre foyer tout entier est devenu étranger, changez vos coutumes, abandonnez vos traditions, je pénètre dans votre langue, je pénètre dans votre vie. Katakana s’impose et contrôle, fait comprendre que votre peuple est devenu ma marchandise. Oui il faut que vous compreniez, continuez à être bien soumis, étudiez et soutenez mon système.
Plus de préjugé, fini de ricaner. Car mon discours direct et mon harcèlement déchire et agite le peuple comme un volcan, détruit la société comme l’attaque d’un ouragan.
Comprenez-vous de quoi tout cela s’agit ? Et les vieux souvenirs sont tout moisis.
Que devons-nous apprendre durant notre enfance ? Le savoir de nos parents ou un enseignement virtuel ?
La jeunesse est plus facile de manipuler. Il n’y a que l’argent qui puisse les stimuler. Arrêtez d’être idiots et voyez que les cultures de maintenant n’existent plus, elles existent seulement dans les têtes des peuples, les actes ont disparus, il ne reste que des paroles, et une masse de marchandises deviennent la consolation. Cette prétendue société nous impose des rôles. L’honneur ne signifie plus rien entre les hommes, qui deviennent des robots à cause du travail. Le capitalisme ne mérite aucun respect. Ne croyez certainement pas obtenir le bonheur par le matérialisme, et vos rêves et l’expérience que vous avez acquise seront remplacés par la pensée de la masse, qui toujours se base sur une fierté illusoire. Oubliez le jugement de la masse grotesque, et laisser grandir votre esprit critique, prévoyez l’avenir, imaginez la nature, vous n’avez pas le droit à l’erreur, comment peut-on réparer ?
Plus de préjugés, fini d'ricaner.
Car mon discours direct et mon harcèlement doit prévoir l’avenir, doit imaginer la nature ; vous n’avez pas droit à l’erreur, vous ne pouvez pas vous enfuir.
10/12/2015
résistance
14/11/2015
on ne peut pas se fier le moins du monde aux codes pays des codes-barre (désolé pour les boycotteurs)
ç'est ça la logique du capitalisme !
rien à voir, mais alors là rien du tout, avec l'écologie, ni la géographie, ni la réalité des choses ni le bon sens, sous quelque forme que ce soit, tout ça n'existe pas pour le capitalisme !
http://www.leparticulier.fr/jcms/p1_1519558/et-les-indica...
la forme (la pensée politically-correct anglo-saxonne est essentiellement formaliste, point) et les arrangements entre copains (à quoi ça servirait autrement tous leurs "conseillers en ceci ou cela" si chers payés ! il faut bien qu'ils passent leur temps à quelque chose ) il y a que ça, point !
11/11/2015
le programme du Saker
2. Boycott des médias dominants : mettre fin à la persuasion clandestine
Essentiellement la TV dont la propagande et la pub bourrent les crânes. Les médias sont pratiquement tous privés, il faut les mettre en faillite. Ne pas les regarder fera baisser l’audience et donc les recettes publicitaires entraînant ipso-facto leur disparition, selon leurs propres règles de profitabilité.
3. Boycott du crédit à la consommation : mettre fin au racket des banques, qui n'a pour but que nous rendre tous ESCLAVES (comme les péons du Méxique décrit dans sas romans par Traven)
C’est le crédit à la consommation [crédit renouvelable] qui enrichit le plus les banques avec ses taux usuraires. Comme la "dette" publique imposée depuis 1973 a rendu les Etats et les peuples esclaves de la finance (voyez la Grèce)
Attendez un peu et épargnez avant d’acheter compulsivement ce qui vous fait envie. Si votre désir pour l’objet persiste cela signifie qu’il ne s’agira pas d’une impulsion et vous aurez entretemps épargné pour l’acheter, ce qui aura augmenté votre désir, sans enrichir les banques avec des agios.
Et en ce moment il y a une autre solution : voter UPR !
28/10/2015
Flora Tristan, les mégères et la fuite
Flora Tristan, je vous laisse la découvrir, sur Internet mais sachez que la manière de loin la meilleur et incontournable de la découvrir est de lire son journal intime écrit durant son dernier voyage, http://www.priceminister.com/offer/buy/726894611/le-tour-... tour de France destiné à faire la promotion de son livre "L'Union Ouvrière" dont elle attendait rien moins que le salut de l'humanité, par le salut de la classe ouvrière, et lui gagner un réseau de militants de militants, il n'est pas facile à trouver et à acheter mais c'est une merveille à la fois très intéressant et très émouvant.
Bon
au chapitre III de son livre, et dans les longues notes de ce chapitre, elle reconnait, toute féministe qu'elle était, et toute "prophétesse" qu'elle était de la noblesse de LA Femme, elle n'en reconnaît pas moins, avec une grande lucidité et une grande honnêteté, les travers des femmes dans le cadre des ménages ouvriers, et en comprendre non seulement leurs propres souffrances, mais aussi celles de leurs maris. Son constat, aussi cruel soit-il, est bien qu'elle était la condition des gens du peuple et les comportements des femmes et des maris au sein de leurs vies quotidienne, et de leurs, éventuels, efforts de lutte sociale. Félicitations à elle ! aucun salut ne peut venir sans un constat préalable lucide et sans concession, et sans la compréhension de ce que ressentent les gens.
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20/10/2015
retour sur le texte historique et capital de Frédéric Lordon
qu'on peut lire par exemple ici :
http://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capit...
la meilleure version car enrichie par d’excellentes affiches ! (cliquer dessus pour les voir et lire le texte
"Personne ne doit oublier que nous sommes le nombre, la grande et l’immense majorité"
"Sauf à continuer de soupirer après ce qui n’arrivera pas — un « autre euro » et l’« Europe sociale » qui va avec — le réarmement des gauches européennes passe donc impérativement par l’imagination de l’après-euro."
"(commencer à) mesurer la radicalité idéologique des institutions européennes"
(eh oui ! c’est très juste ! comme le montre le texte du M’PEP http://www.m-pep.org/Etude-sur-la-reddition-du-gouvernement-et-du-parlement-grecs-et-sur-la-maniere )
"on s’est toujours demandé comment il pouvait se trouver des personnes pour qualifier l’Europe de « démocratique » sans aussitôt sombrer dans le ridicule.
"On ne compte plus les intellectuels qui, sous l’emprise de leurs terreurs nocturnes, ont fini par renoncer à penser quoi que ce soit" (eh oui ! c’est ce à quoi on assiste chez beaucoup !
"Il fallait vraiment avoir perdu toute colonne vertébrale pour s’interdire de penser à ce point"
"en arriver à oublier que la souveraineté, dans son concept, c’est-à-dire comme « décider en commun », n’est pas autre chose que la démocratie même"
les éternels altereuropéistes : "Laurent veulent « changer l’Europe » et une « Europe du travail »….et pourquoi pas une OTAN pacifique et anti-impérialiste ?"
(son discours sur l’Allemagne : qu’est-ce qu’il cherche là
Là pas d’accord ! Non, ce n’est pas la manie d’un peuple, c’est la manie d’une classe, la classe des rentiers et des financiers. Hé ! là ! les marxistes ! ne nationalisez pas un comportement typiquement capitaliste, idéologique, et donc de classe.)
"qu’une frange de gauche radicale en Allemagne se déclare scandalisée et se lève contre son propre gouvernement, d’ailleurs en une démonstration de ce qu’est vraiment l’internationalisme"
oui !
alors qu’une certaine gauche, avec son « ’internationalisme-réflexe » a « l’entendement en erreur système » très bonne formule ! il a bien compris ce qui se passe dans ces esprits qui, en se prétendants des penseurs « matérialistes » « dialectiques » et « scientifiques » se sont figés dans des inhibitions religieuses et n’ont pas évolués depuis 1914 alors que le monde a changé autour d’eux.
"On reconnaît la servitude volontaire, ou comme dirait Bourdieu la violence symbolique, à ceci que les dominés épousent fondamentalement la croyance des dominants, même si c’est la croyance constitutive d’un ordre qui les voue à la domination, parfois à l’écrasement."
"mentalement prisonnier de l’euro, et l’on sait désormais où conduit ce type d’enfermement volontaire."
Et j’aime bien sa conclusion historique :
"Le destin de l’Union européenne est maintenant celui des entreprises devenues haïssables : elle n’est plus qu’en attente de son renversement."
http://blog.mondediplo.net/2015-07-18-La-gauche-et-l-euro... la version d’origine avec des commentaires en bas, très intéressants eux aussi.
« Nous, à gauche, devons arrêter d’être l’incarnation de la gentillesse et de la naïveté, pleins d’empathie envers nos ennemis." exact !
« L’attachement (hypnotique ?) de la gauche et de larges couches des populations européennes à l’euro est aussi le résultat des graves défaites de la pensée de cette gauche depuis plusieurs décennies dans le champ des luttes symboliques, en raison, entre autre, de transformations sociologiques profondes »
par contre à Pekka « Il me semble que la réponse est :faire comme la Grèce et comme l"Espagne, construire d’autres Syria d’autres Podémos » l’actualité, et Lordon dans son article a bien montré que justement ça ne servirait à rien, j’aurais plutôt envie de répondre : construire l’UPR, car c’est sinon la condition suffisante, mais la condition nécessaire et préalable à toute libération !
et d’ailleurs il est remarquable et lamentable (et ça montre que malgré les rodomontades de FA la pensée UPR n’est pas encore très répandue) qu’aucun des commentateurs n’a introduit la position de l’UPR là-dedans !
« Il faudra aussi attendre un ras-le-bol des populations nationales soumises à la Règle de l’euro et toutes les avanies y afférentes, pour que les choses commencent à bouger. Mais il ne faut pas se leurrer : jusqu’à présent on s’accommode bien des millions de chômeurs, en particulier jeunes, qui cherchent désespérement un travail »
eh oui ! c’est bien là le problème ! d’ailleurs en Espagne il y a un chômage bien pire qu’en France, et ça ne remue pas tant que ça l’opinion visiblement.
« L’Europe a besoin d’une gauche crédible. Et ce n’est pas crédible de continuer a soutenir l’euro en promettant l’électorat des politiques progressistes. »
« Merci Frédéric Lordon de tenter de réveiller la gauche de sa torpeur européiste
Je suis toujours sidéré de constater, jour après jour, échec après échec, l’attachement irrationnel, quasi-religieux »
« Pour des générations abruties par le néo-libéralisme, la politique c’est un truc chiant et qui n’a aucune incidence sur la vie quotidienne. » là on rejoint l’argument de FA sur l’Europe une dictature qui s’est imposée par l’ennui : « hou ! les affaires européennes c’est compliqué ! on n’y comprend rien ! vaut mieux les laisser se débrouiller » etc
« Il y a du pain sur la planche, et je ne suis pas sur qu’on ait le temps » hélas …
etc etc j’arrête il y a une foule de choses justes et interessantes dans les commentaires (mais surtout dans l’article de Lordon, d’abord !)
la souveraineté (=la démocratie) est le grand ennemi de la finance : http://lesmoutonsenrages.fr/2015/07/24/crise-des-agricult...
(et j'ajoute : le capitalisme nuit gravement à la santé)
Et maintenant Sapir, une réflexion capitale !
La Grèce, la gôche, la gauche (I) par jacques Sapir | histoireetsociete
Et si les grecs avaient écouté ce que leur conseillait Eric TOUSSAINT ???
Et si le gouvernement grec avait suivi les recommandations de la Commission d’audit ?
6 octobre par Eric Toussaint
Lors d’une conférence de presse tenue le 25 septembre 2015 au Parlement grec par la Commission pour la vérité sur la dette Dette Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque Africaine de Développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds Européen de Développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics. grecque, Éric Toussaint, coordinateur scientifique de la Commission, répond avec précision à la question d’un journaliste qui se résume à « Que se serait-il passé si le gouvernement grec avait suivi les recommandations de la commission pour la vérité sur la dette grecque et avait suspendu le paiement de la dette ? » Éric Toussaint explique que loin de provoquer une catastrophe, la suspension de paiement combinée à d’autres mesures aurait permis à la Grèce de trouver une bien meilleure issue à la crise que ce que représente l’application du 3e mémorandum.
Éric Toussaint : Merci beaucoup pour la question qui est évidemment l’objection centrale qui vient de tous ceux qui affirment qu’il n’y avait pas d’autre solution. La question consiste à dire : si le gouvernement avait pris en compte les conclusions du rapport, il aurait dû suspendre le paiement de la dette Dette Dette multilatérale : Dette qui est due à la Banque mondiale, au FMI, aux banques de développement régionales comme la Banque Africaine de Développement, et à d’autres institutions multilatérales comme le Fonds Européen de Développement.
Dette privée : Emprunts contractés par des emprunteurs privés quel que soit le prêteur.
Dette publique : Ensemble des emprunts contractés par des emprunteurs publics. et cela aurait produit une situation tout à fait catastrophique, chaotique et défavorable pour le pays.
Pour répondre, il faut passer en revue de manière très sérieuse ce qui s’est passé. La Grèce a poursuivi, après les élections du 25 janvier, des remboursements jusqu’à la tenue du référendum du 5 juillet 2015 pour un montant d’environ 7 milliards d’euros.
En contrepartie, jusqu’au referendum, la Grèce n’a reçu absolument aucun versement.
En contrepartie, jusqu’au referendum, la Grèce n’a reçu absolument aucun versement. Pourtant, il restait au moins 7,2 milliards d’euros dans le cadre du programme qui avait été prolongé jusqu’au 30 juin |1|. D’autres sommes restaient disponibles, notamment au niveau du fonds européen de stabilité financière (FESF) et aussi du côté de la BCE BCE
Banque centrale européenne La Banque centrale européenne est une institution européenne basée à Francfort, créée en 1998. Les pays de la zone euro lui ont transféré leurs compétences en matières monétaires et son rôle officiel est d’assurer la stabilité des prix (lutter contre l’inflation) dans la dite zone.
Ses trois organes de décision (le conseil des gouverneurs, le directoire et le conseil général) sont tous composés de gouverneurs de banques centrales des pays membres et/ou de spécialistes « reconnus ». Ses statuts la veulent « indépendante » politiquement mais elle est directement influencée par le monde financier. qui perçoit des intérêts élevés sur les titres grecs qu’elle détient. Mais les créanciers qui souhaitaient asphyxier le gouvernement Tsipras ne lui ont rien versé.
Posons-nous la question suivante : si le gouvernement grec, le 20 février, au lieu de s’engager à continuer à rembourser la dette, avait dit « J’applique le paragraphe 9 de l’article 7 du règlement 472 adopté par le parlement européen le 21 mai 2013 enjoignant aux États membres de l’UE soumis à un plan d’ajustement structurel Ajustement structurel Politique économique imposée par le FMI en contrepartie de l’octroi de nouveaux prêts ou de l’échelonnement d’anciens prêts. de réaliser un audit intégral de leur dette afin d’expliquer pourquoi la dette a atteint un niveau insoutenable et afin de déceler des irrégularités éventuelles |2| », s’il avait dit « J’applique ce règlement et puisque j’audite la dette pour déterminer s’il y a eu des irrégularités, je suspends de manière provisoire le paiement et je ne préjuge pas de la suite. J’entre dans une négociation sur cette base », si de manière complémentaire il avait pris des mesures pour résoudre la crise bancaire tout en protégeant le dépôt des épargnants, est-ce que la situation n’aurait pas été bien meilleure que ce qui s’est produit entre février et juin ?
Prolongeons le raisonnement : si le gouvernement s’était réellement appuyé sur les travaux de notre commission, que se serait-il passé ? Rappelons que notre commission a été créée après le 20 février, elle a été instituée le 4 avril |3|, notamment en tenant compte de ce règlement 472 qui est dans l’acte de création de cette commission. Si, sur la base des conclusions préliminaires que nous avons rendues publiques les 17 et 18 juin et sur la base du résultat du référendum du 5 juillet, le gouvernement grec avait dit : « Pendant six mois, nous avons remboursé nos dettes. Cela a coûté au pays 7 milliards d’euros. Les caisses de l’État maintenant sont vides. Nous avons fait des concessions absolument énormes à nos créanciers et ceux-ci en contrepartie n’en ont fait absolument aucune. Ils ont même augmenté leurs exigences ».
Donc, si sur la base du référendum et de nos travaux, le gouvernement avait suspendu le paiement de la dette à partir du 5 juillet, cela aurait permis d’éviter de rembourser à la BCE un montant extrêmement important, de quasiment 7 milliards d’euros supplémentaires, somme remboursée à la BCE entre le 5 juillet et septembre 2015.
Il fallait prendre des mesures fortes
Il était possible pour le gouvernement grec de s’appuyer à la fois sur le résultat du referendum du 5 juillet (à savoir le refus des propositions des créanciers notamment en matière de dette) et sur nos travaux pour suspendre le paiement de la dette et prendre des mesures évidemment fortes pour les banques puisque les banques étaient fermées par la BCE et par la Banque centrale Banque centrale La banque centrale d’un pays gère la politique monétaire et détient le monopole de l’émission de la monnaie nationale. C’est auprès d’elle que les banques commerciales sont contraintes de s’approvisionner en monnaie, selon un prix d’approvisionnement déterminé par les taux directeurs de la banque centrale. de Grèce.
Il fallait prendre des mesures fortes protégeant les dépôts des épargnants grecs tout en résolvant le problème des banques grecques, il fallait instituer une monnaie complémentaire et prendre aussi des mesures fortes en matière de taxes pour augmenter les recettes |4|. Si ce plan B avait été appliqué, je suis persuadé, cher journaliste, que ce n’aurait pas été la catastrophe. Je suis persuadé que les créanciers auraient été forcés à se mettre véritablement autour de la table de négociation.
Le gouvernement d’Alexis Tsipras sous la pression des créanciers a choisi une autre voie. En signant un mémorandum dans les conditions qu’on connaît, c’est-à-dire sans qu’il y ait un véritable débat avec possibilité d’amendements au parlement et sans respecter le résultat du référendum, les autorités grecques se sont engagées dans un nouveau programme – le troisième – qui implique des emprunts supplémentaires d’un montant de 86 milliards d’euros qui vont servir largement à rembourser les anciennes dettes que nous avons identifiées comme illégitimes, illégales et insoutenables et qui comprennent un montant de 25 milliards d’euros destinés à recapitaliser les banques grecques qui ont déjà reçu 48 milliards d’euros depuis 2010.
Et nous savons parfaitement que les 25 milliards d’euros ne suffiront pas à assainir la situation des banques grecques. Ce ne sera pas suffisant parce que ce que l’on appelle les « non performing loans », c’est-à-dire les prêts bancaires qui sont en défaut de remboursement, sont supérieurs au capital des banques grecques. Les banques grecques sont insolvables. C’est la situation réelle. Et les 25 milliards d’euros ne suffiront pas.
Il faut dire la vérité : il est possible que dans six mois ou dans neuf mois, les dépôts des grecs supérieurs à 100 000 euros seront affectés par des mesures fortes pour sauver les banques grecques.
Et les mesures d’austérité, comme l’a expliqué mon collègue Michel Husson, vont impliquer que la Grèce sera incapable d’atteindre les objectifs fixés par l’UE. Il ne sera pas possible d’atteindre les objectifs fixés pour 2016, pour 2017 et 2018. Donc, les créanciers européens vont demander des efforts supplémentaires à ceux à qui ils en ont déjà demandés.
Il est faux d’affirmer que si la Grèce avait suspendu le paiement et avait suivi les conclusions préliminaires du comité, la situation aurait été catastrophique.
Je termine en disant qu’il est faux d’affirmer que si la Grèce avait suspendu le paiement et avait suivi les conclusions préliminaires du comité, la situation aurait été catastrophique.
En résumé, nous considérons :
1. qu’il n’est pas normal de continuer à emprunter dans des conditions d’illégitimité et d’illégalité – parce que le troisième mémorandum est entaché d’illégalité et d’illégitimité ;
2. que, comme l’a dit mon collègue Michel Husson, la situation économique du pays ne va pas réellement se redresser.
Nous publierons bientôt un document que nous avons adopté et que nous sommes en train d’éditer sur la situation des banques grecques. Nous montrerons à quel point, malheureusement pour le pays, la situation des banques grecques reste absolument préoccupante. Nous soulignerons que les 25 milliards d’euros de dettes supplémentaires contractées pour recapitaliser ces banques restent aux mains d’actionnaires privés minoritaires. Alors que le Fonds hellénique de stabilité financière et l’État grec sont les actionnaires majoritaires des banques, ils n’exercent pas leur responsabilité d’actionnaires parce qu’ils ont accepté des actions appelées préférentielles qui ne leur donnent pas le droit de vote et donc qui laissent aux mains d’actionnaires minoritaires privés le sort des banques grecques.
Monsieur Mariani est co-responsable de l’échec et du désastre de la banque Dexia. Et c’est lui le responsable du Fonds de stabilité financière en charge de la recapitalisation des banques grecques.
Ce Fonds de stabilité financière est dirigé par Pierre Mariani |5| qui est co-responsable de l’échec de la banque Dexia que je connais bien parce que c’est une banque belgo-française qui a dû être sauvée à trois reprises par les autorités belges, françaises et luxembourgeoises.
Monsieur Mariani est co-responsable de l’échec et du désastre de la banque Dexia. Et c’est lui le responsable du Fonds de stabilité financière en charge de la recapitalisation des banques grecques.
Est-ce que vous trouvez normal de confier la direction de l’organisme chargé de gérer la recapitalisation des banques grecques à quelqu’un ayant une importante responsabilité dans le désastre d’une grande banque comme Dexia, qui a eu des effets désastreux sur les finances publiques de la Belgique, de la France et du Luxembourg et qui a vendu en masse des prêts toxiques aux municipalités françaises ? Est-ce que vous trouvez normal de continuer à faire confiance à Pierre Mariani ? Quand Dexia a été sauvée par l’État belge, Pierre Mariani a dû la quitter à cause de sa gestion désastreuse et pourtant il a eu droit à un parachute doré d’un million d’euros. Pour l’année 2012, Dexia lui a versé 1 million 700 000 € |6|. Ensuite il a atterri ici en Grèce pour gérer les banques grecques. Posez-vous la question : Est-ce normal ? Est-ce normal que les intérêts des citoyens grecs et du pays soient confiés à des personnages de ce type-là ? Est-ce qu’il n’y a pas un scandale majeur et une contradiction au vu des intérêts de défense de la nation ?
Si on avait suivi les recommandations de la Commission pour la vérité sur la dette grecque, on aurait commencé à trouver une solution au problème de la Grèce. En refusant de prendre en compte nos conclusions et en continuant dans la voie du troisième mémorandum, je suis désolé de vous dire que les problèmes de la Grèce ne sont pas résolus, la dette va continuer à constituer un poids insupportable pour les épaules du peuple grec fragilisées par cinq ans d’austérité imposée par les créanciers. De plus, le problème des banques grecques n’est pas résolu.
Alors, peut-être les créanciers concéderont-ils à la Grèce, en échange de la capitulation, un allègement de la dette sous la forme de l’allongement de la durée de remboursement. Mais vous savez comme moi que dans l’accord qu’a signé la Grèce, il n’y a pas d’engagement à réduire la dette grecque. Il y a éventuellement l’ouverture d’une perspective de quelque chose en matière de dette si le gouvernement grec accomplit ce que demandent les créanciers. Pas plus.
Vous savez comme moi que le FMI FMI
Fonds monétaire international Le FMI a été créé en 1944 à Bretton Woods (avec la Banque mondiale, son institution jumelle). Son but était de stabiliser le système financier international en réglementant la circulation des capitaux.
À ce jour, 188 pays en sont membres (les mêmes qu’à la Banque mondiale).
Cliquez pour plus. a dit que la dette grecque allait atteindre 200% du PIB PIB
Produit intérieur brut Le PIB traduit la richesse totale produite sur un territoire donné, estimée par la somme des valeurs ajoutées.
Le Produit intérieur brut est un agrégat économique qui mesure la production totale sur un territoire donné, estimée par la somme des valeurs ajoutées. Cette mesure est notoirement incomplète ; elle ne tient pas compte, par exemple, de toutes les activités qui ne font pas l’objet d’un échange marchand. On appelle croissance économique la variation du PIB d’une période à l’autre. mais que le même FMI a dit qu’il ne réduirait pas ce que la Grèce lui doit ! Le FMI est pour une réduction de la dette grecque sauf en ce qui le concerne. Vous croyez que le FMI va convaincre les Européens de concéder une réduction de la dette s’il dit lui-même : « La dette est insoutenable mais moi je refuse de participer à une réduction de la dette grecque. C’est à vous, les Européens, de le faire. » ?
Vous croyez qu’en acceptant la logique du troisième mémorandum vous allez réellement sauver la situation du pays ? Nous pensons, malheureusement, que ce ne sera pas le cas, que le problème de la dette grecque va rester central dans les années qui viennent. Le travail d’audit de la dette grecque a commencé en 2011 lorsque le comité citoyen d’audit de la dette grecque (ELE) a été constitué avec toute une série de personnes qui par la suite sont devenues membres de l’actuelle commission créée en avril 2015. ELE a connu une seconde vie grâce au choix de la Présidente du Parlement grec qui, à ce moment-là, a reçu le soutien du Premier ministre et du Président de la République. Rappelez-vous, le 4 avril, ils étaient là.
Notre détermination à aider la Grèce reste intacte.
Malheureusement, par la suite, le gouvernement n’a pas suivi nos recommandations. Nous ne savons pas quel sera notre statut dans dix jours lorsque le nouveau président du Parlement sera élu |7|.
Mais peu importe le statut, comme l’a dit la présidente actuelle du Parlement, nous continuerons nos travaux. Comme nous n’étions pas rémunérés, pour nous, rien ne va changer. Notre détermination à aider la Grèce reste intacte.
Si nous devons venir en prenant en charge nos billets d’avion pour nous rendre ici, et si nous devons demander à des Grecs de nous héberger pour réduire les dépenses de la commission, nous irons dans des familles grecques qui nous recevront et qui pour certaines nous reçoivent déjà. Nous continuerons notre travail.
Et j’espère qu’un jour, il y aura un gouvernement grec qui prendra en compte, dans l’intérêt du peuple grec, les résultats de nos travaux parce que nous les avons faits, je vous le garantis, avec pour seul objectif de défendre le peuple grec, tous les peuples d’Europe et de la planète, pour une solution juste à la grande question de la dette illégitime Dette illégitime Comment on détermine une dette illégitime ?
4 moyens d’analyse
* La destination des fonds :
l’utilisation ne profite pas à la population, bénéficie à une personne ou un groupe.
* Les circonstances du contrat :
rapport de force en faveur du créditeur, débiteur mal ou pas informé, peuple pas d’accord.
* Les termes du contrat :
termes abusifs, taux usuraires...
* La conduite des créanciers :
connaissance des créanciers de l’illégitimité du prêt. .
Transcription réalisée par Mariella Caponetto et complétée par Éric Toussaint.
Notes
|1| Le programme du deuxième mémorandum qui devait normalement s’achever le 28 février 2015 avait été prolongé de 4 mois lors de l’accord du 20 février entre le gouvernement Tsipras et l’Eurogroupe.
|2| Règlement (UE) n ° 472/2013 du Parlement européen et du Conseil du 21 mai 2013 relatif au renforcement de la surveillance économique et budgétaire des États membres de la zone euro connaissant ou risquant de connaître de sérieuses difficultés du point de vue de leur stabilité financière http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=uriser...
|3| Voir http://cadtm.org/4-avril-2015-Journee-historique
|4| Voir http://cadtm.org/Une-alternative-est-possible-au
|5| https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Mariani
|6| http://www.rtbf.be/info/economie/detail_pierre-mariani-a-...
|7| Le 4 octobre 2015, Nikos Voutsis, ancien ministre de l’intérieur du gouvernement Tsipras, a été élu président du parlement en remplacement de Zoe Konstantopoulou. Devant les médias, Zoe Konstantopoulou lui a remis le rapport de la commission sur le 3e mémorandum (http://cadtm.org/Analyse-de-la-legalite-du) et a affirmé qu’elle continuerait à s’investir dans les travaux de la commission.
05/10/2015
crimes
Une étasunienne responsable du dossier « crime informatique ». Seigneur ! C'est quand on assassine un ordinateur de ses propres mains ?
Voyons ! il ne faut pas oublier que dans les pays anglo-saxons est « crime » tout ce qui est illégal : vous donnez à manger aux pigeons dans une ville où le maire l'a interdit, c'est un crime, vous arrachez une affiche électorale, c'est un crime, vous tuez votre mère c'est un crime, vous tuez votre belle-mère c'est un crime, vous faites l'amour à votre femme un jour où elle a mal à la tête c'est un crime, vous fumez dans un café en France, ou sur un trottoir de San-Francisco, c'est un crime, vous escroquez et ruinez des millions d'épargnants, non là c'est pas un crime c'est un délit financier, et si vous les poussez au suicide en les licenciant là c'est votre droit le plus strict, même là on vous félicite : c'est une mesure d'assainissement financier de l'entreprise.
04/10/2015
effarant la presse actuelle !
) décembre 2011
Ce matin on parle encore de réduire encore le droit de grève à RIEN, à n'être qu'une amusette purement symbolique (que Sarko pourra se rigoler de dire après que "quand il y a une grève en France personne ne s'en aperçoit", et pour cause : on fait tout pour qu'il en soit ainsi, et après ils s'en vantent sans se rendre compte que ça les accuse !). Les rares grèves (pas les grèves des fonctionnaires, qui « les » arrangent bien, puisque là les seuls pénalisés sont les grévistes eux-même, qui perdent leur salaire, tandis que le travail est tout aussi bien fait : s'il ne l'est pas ce jour là il l'est le lendemain !) qui entrainent un désagrément (et donc qui sont de VRAIES grèves, parce que par définition, je le rappelle, une grève c'est une épreuve de force, c'est quelque chose qui doit faire pression sur l'employeur, donc qui DOIT, NORMALEMENT, causer du désagrément) ont été, l'une après l'autre interdites (dernier en date l'obligation de recevoir les enfants dans les écoles même en cas de grève des enseignants), maintenant ils s'attaquent aux grèves dans l'aviation. Et comme c'est encore une des rares grèves qui causent du désagrément (dont dont on s'aperçoit ! Encore, elles), le gouvernement des patrons tout de suite monte au créneau pour les interdire, ou imposer un « service minimum », ce qui est la même chose – c'est évident, un peu de bon sens que diable ! -
Donc, pour annoncer ça que dit le journaliste de la radio ?
« Faut-il faire évoluer le droit de grève »
En fait bien-entendu il ne s'agit pas de le « faire évoluer » mais tout simplement de tailler dedans, de le réduire !
C'est vraiment la Pravda ! Les mass-médias actuels ! (et dire que nos pays ont en plus le toupet de donner des leçons de liberté de la presse aux autres pays !!!). Un vocabulaire aussi faux et spécieux je ne vois que les soviétiques pour trouver pareil !
Et quelle bassesse ça dénote chez les « journalistes ».
Comme disait l'autre : « Jamais je n'oserais insinuer que les journalistes sont des putes. Ce serait faire injure à ces braves filles qui gagnent si durement leur vie. »
16/09/2015
les esclaves du grand capital - mais quand est-ce qu'ils vont le comprendre ? c'est pourtant clair comme le nez au milieu de la figure
et en tirer les conséquences
le problème avec ce film, c'est que c'est encore de la "gauche" états-unienne (voir le livre de Théodore Kaczynski, le milieu étrange qu'il critique,existe c'est ce qu'est devenu la "gauche" aux USA : un club de BOURGEOIS, intellectuels, qui se battent pour les femmes et les noirs et les homosexuels ! et qui s'imaginent que c'est ça être "de gauche" !! ) qui s'efforce de noyer les vrais problèmes, les vrais structures, les vrais rapports de force, sous de l'écologie, des petites obsessions féministes (se faire licencier par une "directrice des ressources humaines" femme, ça fait moins de mal que par un homme peut-être ? , se faire tuer à coup de tasers par un flic homo ça fait moins mal que par un flic hétéro ? un spéculateur boursier "beur" vous croyez que c'est moins cynique qu'un spéculateur boursier "de souche" ? ), et après ils iront nous servir du "éveil de conscience spirituel" et le tour est joué, faites gaffe ! restez dans les faits concrets et de bon sens, retrouvez les lignes et les rapports logiques du fric, du bénef et du pouvoir, ce sont les mêmes qu'en 1849, sauf que leur pouvoir est encore plus fort, encore plus oppressif et encore plus rusé, qu'il a inventé le "libéral-fascisme" et marche vers le NWO.
Contrairement à ce que nous sert ce film à l'idéologie toujours aussi "amerloque" comme somnifère pour "bobos" regardant une belle revue en papier glacé dans sa cabine d'avion 1ère classe, c'est la lutte de classe qu'il nous faut maitriser, sans elle on est foutus. Il n'y a que le début de ce film qui est vraiment lucide. Après on repart encore une fois dans le même gloubi-boulga qui conforte justement le système qu'ils font semblant de dénoncer, puis qu'ils MASQUENT sous des émotions pour touristes, mais pas D'ANALYSE PRECISE ET CONCRETE !!!
14/09/2015
les impôts
Depuis 1789 les classes dominantes, même si ce n'est plus les aristocrates mais les financiers, mais ils ont la même mentalité (et ont fini par fusionner) n'ont jamais "avalé" de devoir payer des impôts !
Qu'une partie de leur bel argent qu'ils ont pompé au peuple parte et travaille pour eux (car c'est à ça que ça revient, à être dépensé au service, direct ou indirect, de cette "vile plèbe" !). Alors ils n'ont eu de cesse et de les dénier, et d'utiliser les petits porteurs d'actions et les petits rentiers en ça comme masse de manœuvre !
Et surtout ils ont maintenant trouvé le truc de faire que ces impôts retournent dans leur entier dans leurs poches à eux ! (génial !) entièrement (et même plus, maintenant) utilisés à "rembourser" la "dette" de l'État auprès des banques (grâce à des dictats dignes des "padrones" du Mexique tels que la fameuse loi Pompidou de 1973).
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