16/07/2015
racisme social et conditionnement des esprits - c'est que qui est devenu la clé des blocages et des crises contemporaines
Lutte des classes et cinéma – Diktacratie
et on pourrait ajouter encore d'autres exemples à leur liste
par exemple dans "représentation dégradante des travailleurs" ça a commencé, on a ri et on n'a pas vu le truc, dans "la vie est un long fleuve tranquille", où la famille riche est simplement ridicule, mais la famille pauvre est immorale et odieuse ! et plein d'autres films et BD à partir de cette époque (les bidochons, Dupont-Lajoie, etc). Après les bourgeois du Monde qualifient de "populiste" tout ce qui est mal, et vous mettent dans la tête que pour être moral et "de gauche" il faut appartenir à l' "élite" bourgeoise, universitaire, friquée (donc les exploiteurs ....), tout ce que le peuple peut voter est donc forcément mal, y compris en 2005, le tour est joué !
Dans Le mépris du peuple, d’une plume acérée, Jack Dion égratigne les "élites", portant une responsabilité écrasante dans ce qui est devenu la clé des blocages et des crises contemporaines : la mise à l’écart délibérée des catégories populaires et le ressentiment pesant qui en découle. "L’oligarchie" a joué les apprentis sorciers. Depuis plus de trente ans, un groupe étroit et transnational de décideurs (quelques milliers dans le monde) oriente les politiques publiques et privées, édicte le juste et le faux, le légitime et l’illégitime, le dicible et l’indicible. Tout ce qui s’écarte de la norme (lois des marchés, consensus de Washington, règle d’or…) est renvoyé au registre de l’irrationnel, de l’obsolète et, de plus en plus, du "populisme" quand ce n’est pas du "totalitarisme". Le résultat est un marasme politique sans précédent.
Un délitement contemporain
Six chapitres instruisent le procès, en forme de commandements : l’épuration politique tu subiras, la secte du marché tu aduleras, les oligarques du CAC tu adoreras, la souveraineté tu abdiqueras, les mauvais électeurs tu condamneras, la France tu maudiras. L’argumentaire est impitoyable et bien informé. On retiendra au passage quelques propos succulents, de DSK (« Du groupe le plus défavorisé, on ne peut malheureusement pas toujours attendre une participation sereine à une démocratie parlementaire ») ou de François Hollande cité par la journaliste Cécile Amar à propos de Florange (« Perdre les ouvriers, ce n’est pas grave »).
Le mérite du livre de Jack Dion est de nous montrer que le délitement contemporain n’est pas le résultat de quelque fatalité que ce soit, mais le fruit de plusieurs logiques entremêlées : l’imposition d’une doxa ultralibérale planétaire qui a déstructuré peu à peu les mécanismes correcteurs de l’État-providence; le glissement vers la droite du parti majoritaire de la gauche, de Vive la crise ! (1984) à la "macronite" actuelle en passant par la "République du centre" (1988) [1].
Pourquoi l’esprit de rupture s’est-il affaibli ?
Ainsi, dans la somme des béances qui s’ouvrent devant nous, Jack Dion voit à juste titre l’effet des choix voulus par les "décideurs", par ceux qui détiennent les leviers de la richesse et du pouvoir ("l’oligarchie"). Mais à bien des égards, la mise à l’écart des catégories populaires est un principe fondateur des sociétés d’exploitation et de domination. Or cette mise à l’écart structurelle a été historiquement plus ou moins forte. S’il faut s’interroger, c’est donc à la fois sur les stratégies des dominants et sur ce qui, dans l’espace des dominés, a limité la capacité de résistance ou a stimulé l’esprit de résignation.
05/07/2015
lendettement pour pomper l'argent des français vers les banques c'était en 1870 déjà ! - et la lutte de classe aussi
La Guerre et le capital – un concubinage insuffisamment connu – soulevons enfin les draps du lit !
Pendant un demi-siècle on a parlé aux français des 5 milliards que l'Allemagne leur aurait fait payer : voyons ça d'un peu plus près :
« Cette somme de cinq milliards a été acquittée grâce à l'émission de deux emprunts. Le premier, de 2,2 milliards, a été massivement souscrit, la somme finalement recueillie étant de près de 5 milliards. Quant au second, pour 3,5 demandés, il en obtint 43,8 !... C'est que le taux d'intérêt (6 %) fixé par Thiers, le bourreau de la Commune de Paris, était plus que substantiel. A quoi s'ajoutait un petit supplément que le même homme nous présente ainsi :
"J'acceptai la proposition que nous firent les plus puissantes maisons de banque de Paris, de garantir la souscription du second milliard moyennant une commission de vingt et quelques millions. [...] [Certes], le prix m'avait d'abord paru excessif [...] [C]ette combinaison avait encore un autre avantage : celui d'intéresser les banques à notre succès." (M. J. Cuny - F. Petitdemange, "Le Feu sous la cendre", Ed. Cuny-Petitdemange, 1986, pages 346-347)
Le succès du premier emprunt avait d'ailleurs suscité des vocations jusque dans quelques pays étrangers, de sorte que lors de la préparation de l'émission du second, le Crédit Lyonnais reçut cette supplique d'un banquier autrichien :
"Nous avons la conviction que vous nous ferez jouir des avantages dont votre banque jouira elle-même. Nous ne voulons pas laisser passer cette opération colossale sans y tremper un peu les doigts... Il ne peut pas y avoir grande chance de perte, à moins d'un nouveau gâchis de communards, qui serait bientôt réprimé." (on sait comment …) (Idem, page 347)
Les communards?... Redonnons la parole au tout jeune lieutenant De Gaulle :
"Et puis la France n'a pas seulement à craindre les ennemis de l'étranger. Il y a souvent à l'intérieur même du pays des gens qui ne cherchent qu'une occasion de causer du désordre, d'empêcher les bons citoyens de vivre tranquilles. L'armée française sert aussi à maintenir l'ordre en France, et à faire respecter les lois." (page 60)
Ne serait-ce que pour pouvoir payer bien régulièrement le principal et les gros intérêts à ce banquier autrichien et à l'ensemble de ses clientes et clients de même nationalité... Ne cherchons toutefois pas plus loin : ce serait trop ignoble. » ( http://crimesdedegaulle.canalblog.com/archives/2013/08/05... )
20. La guerre : un merveilleux moment de spéculation financière!
L'affaire du service militaire obligatoire étant réglée, De Gaulle passe à la suite :
"D'un tout autre genre, moins noble d'aspect mais d'autant plus méritoire, est l'obligation où se trouve chaque citoyen de payer l'impôt." (page 71)
Sur le coup, nous sommes légèrement étonnés de voir notre petit lieutenant débouler sur ce terrain de la fiscalité. Serait-il en passe de sombrer dans le camp des "parta-geux" ? Voyons la suite :
"Il faut songer que le refus de l'impôt entraînerait dans un délai très bref le vide absolu du Trésor public et, par conséquent, la ruine soudaine du crédit de la France. Que deviendraient, sans argent, tous les services administratifs et surtout à quels expédients en serait réduite la Défense nationale ? Refuser l'impôt, c'est arracher le pain de la bouche de nos soldats et les armes des tourelles de nos forteresses. C'est aussi ruiner de fond en comble toute une catégorie de citoyens qui dépendent de l'Etat et qui, tout en étant fréquemment inutiles, (et allez ! C'était déjà la chasse aux fonctionnaires chez les bourgeois - et autre rentiers et propriétaires aussi inutiles que oisifs ! - bon sang idéologique de classe ne saurait mentir !) ne sauraient être privés du jour au lendemain des moyens de vivre. C'est enfin porter un coup irrémédiable aux fortunes dont l'intérêt tient de l'Etat." (quand je parlais de rentiers oisifs et inutiles, eux ! Hein ? Voir le chapitre sur les « cinq milliards à la Prusse » qui se sont traduit par un fructueux emprunt.... ) (pages 71-72)
Nous voici donc arrivés à l'endroit où commencent les choses sérieuses... En effet, nous atteignons la délicate question de la propriété. Il va falloir demander aux enfants et aux prolétaires de bien vouloir quitter la salle des débats. Ce que nous dit là le lieutenant Charles de Gaulle n'est pas pour eux.
Le crédit de l'Etat, c'est la capacité que la France peut avoir d'emprunter, par exemple : pour faire la guerre. La mesure du crédit d'un Etat se tient dans le niveau de la dette publique, dans le taux des intérêts qu'il lui faut proposer pour attirer à lui les épargnants, et dans sa capacité de faire face à ses engagements en disposant d'un système fiscal équilibré et doté des moyens de faire rentrer ce qui doit lui venir en recettes.
La guerre est un phénomène massif, et constamment soumis aux urgences. Elle peut même engager la survie du pays, ou, tout au moins, le maintien de ses institutions. Elle va peut-être peser sur son avenir économique au long d'une ou deux décennies : pensions, dommages de guerre, etc. Pour certains investisseurs, elle est une fête... Pour d'autres, c'est la ruine... Moment très chaud donc, et qui fait plaisir à voir, tant cela est éminemment satisfaisant pour toute conscience morale bien faite.
Voltaire, l'un des plus avisés spéculateurs que l'Europe ait connus en ce genre de théâtre, s'en était déjà si gentiment émerveillé, environ cent cinquante-ans plus tôt (5 jan-vier 1759), Quelle n'aurait pas été sa jouissance s'il avait pu connaître la guerre de 1914-1918! Le 5 septembre 1758, alors qu'il commence à s'en mettre plein les poches (la guerre est déclarée depuis deux ans), il écrit à son amie, la comtesse de Bentinck :
"Les affaires sont aussi délabrées en France qu'ailleurs, les particuliers qui y ont malheureusement leur bien, s'en ressentent. La terre est couverte de morts et de gueux dont quelques fripons ont les dépouilles."
Et pour finir, celle-ci, qui n'est pas mal non plus. C'est une lettre à la comtesse de Lutzelbourg, le 20 janvier 1757, quand la guerre tardait encore à démarrer :
"Le sang va couler à grands flots dans l'Allemagne, et il y a grande apparence que toute l'Europe sera en guerre avant la fin de l'année. Cinq ou six cents personnes y gagneront. Le reste en souffrira." (Voltaire, un clic?)
Maintenant, résumons la pensée de Charles de Gaulle : il faut payer l'impôt pour garantir la situation acquise par les rentiers de l'Etat, dont le sort se trouve ainsi lié directement à la victoire de la France. Le petit soldat, bien armé et bien encadré, pourra faire son travail dans les meilleures conditions techniques et psychologiques, etc. ; et sauver la propriété, son lopin de terre aussi bien, s'il est lui-même un petit paysan parcellaire. Voilà comment un lieutenant de 23 ans relativement naïf peut voir la table de jeu. Il y voit se dérouler une petite belote quand il s'agit tout bonnement de la grande valse de la finance internationale. Qui trouverait à y redire ?
Michel J. Cuny
Bon, De Gaulle ne fut pas qu'un militaire formé aux phantasmes de sa classe et du militarisme 1900, il faut aussi, comme le dit François Asselineau le plus grand homme d'état français du XXème siècle, la preuve : il génaît terriblement les USA, qui ont tout fait, taupes, agents doubles et maneuvres à l'appui, pour le faire tomber : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article497
lire aussi le livre de Gonzales-Mata "Les vrais maîtres du monde" pages 63-67)
03/07/2015
L’UE est un système de domination et d’aliénation une entreprise de dressage des peuples comme des animaux de trait à bien entraver et rentabiliser pour leurs propriétaires
http://www.humanite.fr/blogs/faudra-t-il-ressortir-le-chant-des-partisans-579356
la Grèce :
enquête chez les grecs partisans du oui, qui sont-ils ?
Référendum en Grèce: Le camp du « oui » entre peur et rancœur - 20minutes.fr
"quartiers cossus" "propriétaire d'un restaurant, eh eh ! bien sûr on voit le genre.
Et quand on voit la photo des manifestants en faveur du oui, ils ont la même allure qu'avaient les manifestants anti-chavistes au Vénézuela
Pour l’économiste Stavros Mavroudeas, le vote de dimanche a mis en lumière une division de classes sociales, opposant d’un côté la jeunesse dorée et les Grecs aisés, « qui n’ont pas ou peu morflé pendant la crise », et de l’autre « ceux qui n’ont plus rien à perdre » (chômeurs, retraités, groupes sociaux défavorisés). Ces derniers « n’ont rien à craindre d’une sortie de la zone euro »,
et ils sont idéologiquement européistes, et "collabos" (comme en 40 en France ! souvenons-nous des vidéos de FA)
http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-l...
réussir à mater la bête, lui remettre le harnais, encore plus lourd, toujours plus lourd jusqu'à ce qu'elle crève, ça on s'en fout, on l'enverra à l'équarisseur, pouvoir refermer et solidement ressouder au fer rouge le collier de l'esclave nègre, qu'il vienne ramper aux pieds de ses maîtres en acceptant d'user ses dernières forces à travailler encore plus dur pour une pitance encore plus réduite et- surtout! - qu'il rapporte toujours plus à ses maîtres, ils ont la mentalité des propriétaires d'esclaves du temps passé.
(et après la Grèce ce sera le tour des autres bien sûr, c'est la logique et le but)
Pour lire la déclaration adoptée à Athènes le 28 juin, cliquez ci-dessous :
http://www.m-pep.org/Declaration-d-Athenes-contre-l-Union...
Dans tous les pays de l’UE et spécialement ceux qui font partie de l’euro zone, des politiques antipopulaires perverses sont poursuivies impitoyablement par l’UE et les gouvernements qui en sont membres : des coupes massives dans les dépenses sociales et les salaires, augmentation des impôts pour les travailleurs et diminution pour les riches, des subventions sans vergogne à de grandes entreprises supposées créer des emplois qui ne se matérialise jamais ou de courte-durée, des privatisations et des démantèlements de services publics et de la sécurité sociale. Il en résulte une augmentation exponentielle de la pauvreté, de l’inégalité sociale, du chômage de masse et l’absence de la sécurité d’emploi.
Cette situation trouve son origine dans la nature même de l’UE et de la monnaie unique, comme résumé le plus récemment dans le Traité de Lisbonne. Ce dernier est basé sur tous les dogmes néolibéraux qui ont déjà démontré leur impact négatif sur les intérêts des classes populaires et des classes moyennes. Dans l’euro zone, le déséquilibre entre les pays a empiré. L’euro est une arme de destruction massive dirigée contre l’emploi. La monnaie unique est seulement utilisée pour protéger le rendement sur l’investissement des capitalistes en maintenant un haut niveau de chômage permanent et volontaire. L’introduction des pratiques de la « Gouvernance économique européenne » entraîne une condition de souveraineté limitée et des formes disciplinaires agressives de supervision économique, comme l’a montré le rôle de la Troïka (UE-FMI-BCE) en Grèce (où elle a poussé à des réformes néolibérales perverses et une redistribution de masse de revenus vers le capital). De plus, la politique de l’UE et l’arrangement monétaire et institutionnel de l’euro zone rendent la crise actuelle même plus aigue et perpétue un cercle de récession pervers – l’austérité – le chômage.
L’essence véritable de cette construction européenne est basée sur les valeurs et les intérêts des classes dirigeantes occidentales : européanisme, atlanticisme, le capitalisme et l’autoritarisme. Un tel système ne peut pas changer de nature ; il ne peut pas s’améliorer de l’intérieur. Il doit être démantelé afin de construire quelque chose de radicalement nouveau. L’UE est en effet le système le plus sophistiqué au monde fondée sur une tentative de construire une civilisation basée sur les forces du marché. L’UE est un système de domination et d’aliénation horrible dont les peuples doivent s’émanciper eux-mêmes.
L’UE et le processus d’intégration européen est intrinsèquement non-démocratique. En réduisant drastiquement la souveraineté populaire au niveau de l’état-nation et en transférant le pouvoir aux mécanismes non élus de l’UE, elle mine la capacité des gens à s’organiser, à lutter, à résister et à transformer la société. Détruire la souveraineté populaire est la garantie pour les classes dominantes qu’il n’y a moyen de revenir sur « les réformes » néolibérales. Ceci va de pair avec la tentative de garantir la domination des entreprises capitalistes au niveau global, poursuivie par des organisations supranationales (l’OMC, le FMI, la Banque mondiale, l’OTAN, l’UE, l’OCDE). Ceci peut expliquer le caractère de plus en plus autoritaire de l’UE et son soutien à des régimes semi-fascistes comme celui de Kiev.
Actuellement, la politique néolibérale de l’UE adopte même une forme plus agressive. En jeu ici n’est pas la crise dans la périphérie européenne mais la préparation de nouvelles attaques dévastatrices contre les classes dominées contre les pays au cœur de l’Europe. Une nouvelle vague d’austérité, des coupes dans les dépenses sociales, des privatisations, des démantèlements des gains historiques du mouvement des travailleurs est en route. La nécessité de résister est plus nécessaire que jamais.
Au départ de cette situation la plus grande partie de la gauche non sociale-démocrate en Europe ne conteste pas l’UE. Le résultat est un « européanisme de gauche » qui refuse de lutter contre les racines du problème, notamment le cadre économique, monétaire institutionnel de l’intégration européenne, son néolibéralisme enraciné, son caractère non-démocratique. Des appels pour « une autre Europe » avec une BCE « généreuse » et des « solutions européennes pour la dette » sont simplement prendre ses rêves pour la réalité, pas des réponses politiques. Cette incapacité d’organiser une contestation à l’UE, laisse ouvert un espace politique à « l’Euroscepticisme » raciste, réactionnaire, pro-business, chauviniste, un ersatz de partis d’extrême-droite et néofascistes.
Sortir de la zone euro et de l’UE ne sera pas des actes de nationalisme ou de chauvinisme économique. Ce seront des actes d’internationalisme et de solidarité populaire, parce qu’ils conduiront à un démantèlement d’un processus d’intégration agressif capitaliste et impérialiste.
Pour ces raisons, il est de la plus grande urgence d’organiser une Coordination paneuropéenne d’organisations politiques de gauche, d’organisations populaires et de mouvements sociaux qui lutte contre l’UE et l’euro zone, afin de coordonner leur travail et rouvrir collectivement les débats sur la rupture nécessaire avec l’intégration européenne. La sortie de l’euro et de l’UE doivent de nouveau être la pierre angulaire de l’aile gauche et de la politique radicale, le point de départ d’un nouvel avenir progressiste, démocratique et socialiste pour les classes de travailleurs et les peuples d’Europe.
Pour toutes ces raisons un comité organisateur (MARS Grèce, le Comité « Euroexit », Autriche, la Coordinamento nationale sinistra contro l’euro’ Italie, M'PEP France, Initiative .e.V. Duisburg Allemagne), prend l’initiative d’appeler à ce Forum de gauche paneuropéen et des organisations politiques et sociales de masse qui discuteront le problème en cours et établir cette Coordination. La rencontre se tient en Grèce comme un signe de solidarité envers la lutte continue du peuple grec contre la politique d’austérité et les réformes de l’UE.
Ces six dernières années, la Grèce est passée par un désastre social sans précédent. L’étendue de la crise grecque a été le résultat direct de l’architecture financière, monétaire, institutionnelle de l’euro zone et de l’UE. Les propositions de « sortir d’affaire » de l’UE, le FMI et de la BCE ont signifié une austérité extrême et des réformes néolibérales accompagnés d’un manque de respect total pour une procédure démocratique et une souveraineté populaire. C’est une preuve de plus de la nature profondément réactionnaire et non-démocratique de l’UE et du projet « d’intégration européenne » en général. La colère et le mécontentement contre l’austérité ont porté au pouvoir le nouveau SYRIZA-ANELL. Malgré le fait que son programme, tel qu’il est exprimé dans le dit programme de Thessalonique, soit modéré et contradictoire, le nouveau gouvernement a été placé sous une pression énorme pour capituler et accepter une humiliante continuation de la politique d’austérité. Il est clair que dans le cadre de l’euro zone, il est impossible pour tout gouvernement de sortir de l’austérité et du programme néolibéral. C’est pourquoi une stratégie de sortie est plus nécessaire que jamais. Le forum anti-UE coïncidera avec la date limite imposée par l’UE et le FMI pour de nouvelles propositions d’austérité qui vont accroitre la politique catastrophique actuelle contrairement à la volonté du peuple grec de mettre fin à l’austérité.
**
C'est criminel et ils le savent, c'est dans leur interêt :
**il faut choisir : les travailleurs ou les financiers. Le peuple ou les oligarques. L'Union "Européenne" a été faite par et pour les financiers, ils ont choisi eux !
(…)
rappel de notre histoire récente :
=== APRÈS LE ROYAUME-UNI, L'AUTRICHE ===
261 159 citoyens autrichiens (soit 4,12% de l'électorat du pays) ont signé une PÉTITION APPELANT À LA SORTIE DE L'UNION EUROPÉENNE. Le parlement de Vienne est donc désormais contraint par la Constitution autrichienne de décider si cette pétition justifie ou non l'organisation d'un référendum.
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Cette information très importante - dont j'avais déjà parlé au futur il y a quelques mois - vient d'être révélée par Russia Today :
http://francais.rt.com/…/3890-autriche-signatures-pour-so...
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Elle est passée sous silence par les principaux médias français.
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Elle confirme à la fois le degré d'anticipation et de prescience de l'UPR - qui propose précisément aux Français, depuis déjà 8 ans, de sortir de l'UE -, et le degré de nécrose de la prétendue « construction européenne ».
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Quiconque a un tant soit peu le sens de l'Histoire et celui des grandes évolutions politiques et idéologiques ne peut désormais plus avoir de doute : la prétendue « belle idée européenne » est moribonde.
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Dans l'Europe de 2015, le dogme des « lendemains qui chantent » de la « construction européenne » est devenu aussi risible que l'était devenu le dogme des « lendemains qui chantent » de la « construction du socialisme » dans les pays du Pacte de Varsovie en 1985.
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Quant au caractère « inéluctable et irréversible » de l'UE et de l'euro, il est aussi crédible que l'était le caractère « inéluctable et irréversible » de l'URSS et du rouble soviétique.
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En réalité, la prétendue « construction européenne » apparaît chaque semaine un peu plus crûment aux peuples d'Europe comme un simple outil d'asservissement aux États-Unis d'Amérique et à l'OTAN, et comme la pseudo-justification d'un pouvoir tyrannique aux mains d'une oligarchie capitaliste euro-atlantiste en perdition.
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Alors que le débat de fond s'ouvre enfin, un peu partout à travers l'Europe, sur cette prison des peuples qu'est l'UE, il n'y aura bientôt plus qu'en France que ce débat, approfondi et serein, sera encore interdit ou diabolisé dans les grands médias nationaux.
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Il ne s'agit bien entendu que d'un combat d'arrière-garde : la précision, la justesse et l'irréfutabilité des analyses de l'UPR ont déjà fait leur chemin dans de nombreux cénacles, y compris dans la haute administration, dans le monde des affaires, et dans de nombreuses salles de rédaction de télévision, de radio ou de journaux.
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Les grands médias nationaux français ne pourront plus encore très longtemps taire l'existence de l'UPR et museler l'inéluctable résurgence de la liberté et de la vérité dont notre mouvement est le fer de lance depuis 8 ans.
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François Asselineau
2 juillet 2015
26/06/2015
La vérité sur ce qui se cache vraiment derrière la prétendue « construction européenne » est en train de s’imposer.
Même si nous n’avons jamais été invités, depuis 8 ans, ni à France Inter ni à France Culture, et si je n’ai été invité par France Info, contraint et forcé par les demandes du CSA, que pour de très brefs passages confidentiels, quelques jours avant les élections, il n’en reste pas moins que certains journalistes du service public de l’audiovisuel nous suivent attentivement. C’est ce dont témoigne notamment le très bon taux de lecture des communiqués de presse que nous leur adressons.
Il semble aussi qu’un certain nombre de journalistes regardent avec intérêt les vidéos des conférences que nous avons mises en ligne sur Internet.
Quoi qu’il en soit, il vient de se passer, aujourd’hui 10 juin 2015, une chose très rare, et probablement sans précédent depuis deux ou trois décennies : le journaliste Thomas Snégaroff, spécialiste des États-Unis et de la politique américaine, vient de diffuser une chronique qui démasque le vrai rôle des États-Unis dans la prétendue « construction européenne ».
Cette chronique peut être lue ou entendue à l’adresse : http://www.franceinfo.fr/emission/histoires-d-info/2014-2...
Cette émission très brève (2’50 ») mais tout à fait intéressante explique ainsi aux auditeurs :
a)- que les États-Unis cherchent à tout prix à dominer les pays d’Europe, dont la France, au moyen de la prétendue « construction européenne » et des projets de traité de libre-échange,
b)- que cette politique, qui était déjà celle de Kennedy en 1962, est toujours à l’œuvre aujourd’hui avec le TAFTA,
c)- que de Gaulle tenta de s’y opposer, en particulier en signant le traité franco-allemand de l’Élysée du 22 janvier 1963 avec le Chancelier Adenauer,
d)- que les États-Unis firent obstacle à cette contre-stratégie gaullienne, en mettant tout en œuvre pour empêcher l’Allemagne de faire front commun avec la France contre la mainmise de Washington.
Toute cette analyse confirme à 100% les analyses que je développe depuis la création de l’UPR il y a 8 ans, et qui ont été notamment consignées dans ma conférence « Qui gouverne la France et l’Europe ? » (en ligne sur Internet depuis 2012).
Je renvoie en particulier les lecteurs à la partie n°2 de cette conférence en ligne (elle compte 4 parties), où je décortique toute la ruse stratégique américaine et comment Charles de Gaulle tenta de s’y opposer : https://www.youtube.com/watch?v=SWKBp32IFmk
Cette conférence m’a valu, entre autres choses, d’être taxé « d’anti-américain primaire » par la « journaliste » Léa Salamé à l’émission de Laurent Ruquier « On n’est pas couché » du 20 septembre 2014. D’autres médias web, servant ouvertement les intérêts atlantistes, ont tenté de me salir en me dépeignant comme un dangereux extrémiste.
Seulement voilà : comme toujours, les diffamateurs oublient une des grandes leçons de l’Histoire, c’est que la vérité finit toujours par l’emporter sur le mensonge. Aussi longtemps faut-il attendre, le mensonge finit par s’effondrer de lui-même.
Eh bien, c’est exactement ce qui est en train d’arriver.
Du fait de la tragédie des événements en cours, du fait, pour partie aussi, de mes conférences qui ont été visionnées par des centaines de milliers de personnes – dont de nombreux journalistes -, et devant l’irréfutabilité des preuves que j’ai apportées, le mensonge a commencé à partir en lambeaux.
La vérité sur ce qui se cache vraiment derrière la prétendue « construction européenne » est en train de s’imposer.
Si même des journalistes comme Thomas Snégaroff commencent à l’expliquer à l’antenne de France Info, c’est que la prise de conscience collective est en marche et que le processus de désintégration de l’Union européenne vient de franchir une nouvelle étape.
François Asselineau
Pour la dénonciation par la France du traité de l’Atlantique Nord et le retrait de ses Armées du commandement intégré
Appel pluraliste :
18/06/2015
déclaration officielle des militaires tchécoslovaques en retraite
Après l'Italie, l'Espagne, le Portugal, la Roumanie... voilà maintenant la Tchéquie et la Slovaquie qui se déclarent contre la guerre mondiale que veulent les américains et leurs vassaux, les dirigeants européens.
LISEZ BIEN LE MESSAGE SUIVANT:
"Nous, les militaires tchécoslovaques de réserve, rejetons unanimement toute participation dans des batailles qui sont des actes géopolitiques d’agression par l’élite globaliste par le biais de l’OTAN et le soutien de nos gouvernements.
Nous avons juré de défendre notre patrie des républiques tchèque et slovaque. Nous avons juré de protéger la liberté et l’indépendance de nos nations fières et indépendantes pour lesquelles nos ancêtres ont donné leurs vies dans des guerres mondiales.
Nous sommes guidés par ce serment dans une initiative civile de gérer une situation de crise. La liberté et l’indépendance sont mises en danger depuis longtemps par un système de réprésentation pseudo-démocratique, où un représentant élu n’a aucune obligation de faire avancer les intérêts des électeurs et citoyens et en pratique, les lois ne représentent que les intérêts personnels des législateurs, les intérêts des partis politiques et des groupes d’intérêts économiques. Notre patrie est sous la pression des élites mondialistes et des groupes d’intérêts économiques, qui éliminent le pouvoir du peuple, des citoyens, au travers du système de démocratie représentative.
Notre constitution qui a été délibérément faussée et notre charte des droits et des libertés sont en train d’être perverties et les lois constitutionnelles violées par les législateurs eux-mêmes.
Le pouvoir législatif est en train d’être privatisée, le pouvoir exécutif est en train d’être politisé et le pouvoir judiciaire corrompu par les groupes de pression (lobbies) qui font voter des lois et font monter la pression sur nos gouvernements.
Les résultats de tout ceci sont un déficit public inremboursable, une désindustrialisation, la privatisation des propriétés de la république et des budgets frauduleux, une dépendance alimentaire et énergétique, la privatisation des ressources naturelles ainsi que des fonds de retraites et de santé des citoyens. Notre pays a été divisé illégalement, pillé, endetté, les gens réduits en esclavage et leurs familles liquidées par le génocide de la repossession, l’infrastructure nationale a été transférée aux mains des entreprises occidentales. Un chaos destructeur et le désespoir dominent le sentiment de la communauté.
Pour cette raison, nous les soldats de réserve tchécoslovaques reconnaissons le serment que nous avons fait au sein de l’armée et ensemble, nous avons eu une vision concernant la défense de nos nations. Nous rejetons de manière inéquivoque le fait de combattre dans les rangs de l’OTAN contre la Fédération de Russie et autres nations slaves et nous avons par là-même l’intention de nous dresser fermement contre toute liquidation plus avancée de notre démocratie au moyen de la pression civique organisée. Nous nous unissons dans une situation de crise et en utilisant nos techniques et capacités militaires et civiles acquises, nous avons la ferme intention de créer un mouvement de pression civique suffisamment fort et organisé pour la période de temps qui sera nécessaire pour mettre en place nos buts patriotiques.
Nous prêtons serment d’allégence à nos patries respectives des républiques tchèque et slovaque.
Nous, militaires de réserve tchécoslovaques, mèneront ce serment à bien !"
16/06/2015
NWO vu des USA
19/02/2015 Lettre de votre ami NWO
VOTRE RÉSISTANCE EST INUTILE
Lorsque l’un d’entre vous cherche à nous résister, nous avons les moyens de le tourner en dérision, comme nous l’avons fait avec votre mouvement des milices (en France ils ont fairt pareil avec les gilets jaunes). Nous avons été trop heureux d’utiliser ce mouvement pour montrer au monde combien toute résistance était vaine. Ils ont l’air si bête, ces miliciens, quand ils défilent en rond avec leurs fusils comme s’ils faisaient le poids face à notre armée !... Regardez ce que nous avons fait près de Waco1. Le maigre arsenal des Davidiens leur a-t-il été d’un quelconque secours ?
1/Widipédia : Le siège de Waco est une tragédie qui s'est déroulée du 28 février au 19 avril 1993 dans la résidence du groupe religieux des «Davidiens», près de la ville de Waco, au Texas, États-Unis. 82 personnes dont 21 enfants et le chef du groupe, David Koresh, périrent, principalement dans l'incendie qui mit un terme aux 51 jours du siège conduit par les forces de police. L'affaire est considérée comme un des événements les plus catastrophiques de l'histoire américaine moderne, comme l'action la plus meurtrière du gouvernement.
Nous vous avons généreusement imposés, et nous avons employé le produit de ces impôts à fabriquer des armes si perfectionnées que vous seriez bien en peine de nous tenir tête. Votre propre argent a servi à forger les chaînes dont nous vous chargeons, car nous avons la maîtrise de tout l’argent. Certains d’entre vous pensent pouvoir s’affranchir en achetant du terrain dans le pays et en cultivant un jardin. Permettez-moi de vous rappeler que vous nous payez toujours la redevance foncière ; bien sûr, vous pouvez l’appeler taxe foncière si vous voulez, mais elle n’en finit pas moins dans nos poches. Vous le savez bien : quoi que vous fassiez, vous avez besoin d’argent. Si vous ne nous réglez pas la redevance foncière, nous saisirons votre terrain et le vendrons à quelqu’un qui nous la paiera. Croyez-vous que nous ne le puissions pas ? Et avec le produit de votre redevance foncière, nous financerons l’endoctrinement de vos enfants dans les écoles publiques que nous avons construites. Nous voulons, en effet, qu’ils grandissent et se forment dans l’esprit du système conforme à nos vœux. Vos enfants apprendront ce que nous voulons qu’ils apprennent, quand nous voudrons qu’ils l’apprennent, et vous paierez cet enseignement avec votre redevance foncière. Ces crédits servent à financer aussi d’autres projets que nous avons en tête, et nos contractants sont grassement payés pour leur travail. Vous pouvez bien douter que nous soyons propriétaires de vos enfants ou que nous exercions un tel contrôle, mais vous découvrirez pourtant que c’est vrai. Nous pouvons proclamer que vous abusez de vos enfants quand vous leur donnez la fessée et, par conséquent, vous les retirer. S’ils ne se rendent pas à l’école pour y subir notre endoctrinement, nous pourrons vous accuser de négligence à leur égard, grâce à quoi il nous sera loisible aussi de vous les retirer. Vos enfants ne sont pas à vous. Ils sont à nous.Vous devez les faire vacciner, vous devez les conduire dans nos hôpitaux si nous le décrétons, faute de quoi nous vous les retirerons également. Vous le savez, et nous le savons.
Grâce à nos dispositifs électroniques, nous pouvons voir où vous êtes, ce que vous achetez et combien vous devez dépenser pour ces achats. D’où croyez-vous que nous tirions nos statistiques financières mensuelles ? Grâce à l’Internet et à d’autres sources, nous pouvons même savoir ce que vous pensez et ce que vous dites. Vos idées ne nous importent pas particulièrement pourvu que vous fassiez ce que nous voulons. Elles sont absurdes, de toutes façons. Mais si vous pensez que d’autres les suivent, et si nous avons le sentiment que vous pourriez être dangereux pour notre programme, nous avons les moyens de nous occuper de vous. Pour vous prendre au piège, nous disposons d’un vaste coffret de farces et attrapes. Nous pouvons vous traîner devant les tribunaux de telle sorte que vous n’en sortirez plus jamais. Nous pouvons facilement pomper tous vos biens sous un prétexte ou un autre. Nous pouvons compter sur d’inépuisables crédits pour rémunérer nos avocats, puisque c’est avec vos impôts que nous réglons leurs honoraires. Vous ne possédez évidemment pas de telles sommes, vous autres. Nous savons diviser pour régner. N’avons-nous pas fait trébucher des dirigeants de pays étrangers avec nos intrigues ? Pensez-vous que votre minuscule personne soit un adversaire à notre taille ?
VOS ORGANISATIONS SONT INUTILES
2Wikipédia : La NRA (National Rifle Association) est une association américain à but non lucratif, qui fait du lobbying en faveur des armes à feu et qui défend une interprétation non restrictive du deuxième amendement de la Constitution des États-Unis. 3NdT: Ce qui peut se traduire par «Nouveaux Agresseurs Extrémistes».
Si nous apprenons que vous possédez de l’or, nous vous le confisquerons purement et simplement et nous vous ferons jeter en prison pour infraction à la loi. Une fois emprisonnés, vous serez tenus de travailler dans l’un de nos ateliers pénitentiaires. Ces derniers temps, nous avons présenté les camps de travail pénitentiaires d’une manière telle que personne ne semble s’opposer à ce principe. Nous racontons aux citoyens que les meurtriers doivent financer eux-mêmes leur détention, mais nul n’a l’air de se rendre compte que nous avons le pouvoir d’y enfermer aussi des cultivateurs de tomates. Car nous pouvons promulguer des lois interdisant les potagers, puis décréter – en invoquant une raison scientifique quelconque – qu’il vous est interdit d’acheter des denrées alimentaires ailleurs qu’auprès de nos propres sources. Par conséquent, quelqu’un qui vous verrait en train de planter des tomates ne manquerait pas de nous le signaler, et vous seriez envoyé dans une de nos plantations pour y travailler à notre profit. O stupides nationalistes ! Vous n’avez aucune porte de sortie, parce que nous avons planifié votre capture longtemps avant que vous ne naissiez. Depuis des générations, vos professeurs et vos prêtres travaillent pour nous en formatant vos pensées. Vous n’avez absolument aucun moyen d’échapper à notre influence, si ce n’est par le suicide. Allez-y : suicidez-vous. Cela ne fera que nous aider à régler le problème du surpeuplement. (ça ou le vaccin ! de toutes les façons les parents à qui la DDASS aura enlevé les enfants parce qu'ils ne voulaient pas leur faire faire le salut "Heil Hitler !" pardon !! porter la slip sur le visage en bon covidistes soumis et déshumanisés, comme ils vont se suicider de douleur ça en fera autant de moins !) Vous ne pouvez ni nous nuire, ni nous débusquer, ni même imaginer nos projets. Je ne vous jette ces quelques miettes que pour vous décider à obéir et à suivre nos ordres si vous avez une once de bon sens.
VOTRE ESPRIT EST SOUS CONTRÔLE
C’est nous qui gérons Hollywood. Des films comme Terminator et Armageddon, entre autres nombreuses productions, n’ont été tournés que pour vous amener à penser selon nos directives. Il vous a été inoculé le goût pervers de la violence pour que lorsqu’on vous enverra tuer le «méchant» désigné à votre vindicte, vous y alliez sans un murmure. Nous avons installé partout des jeux d’arcade violents pour préparer vos jeunes esprits à l’art du combat. Nous vous avons amenés à considérer nos armées et notre police comme étant les éternels «bons», obtenant ainsi votre soumission à des choses qui étaient impensables il y a quelques décennies seulement. Nos émissions sont astucieusement conçues pour que vous vous soumettiez au Nouvel Ordre Mondial avec plus de facilité, et même pour que vous lui apportiez votre appui. Star Trek et d’autres productions de ce genre vous ont simplement appris à obéir aux ordres des nouveaux dirigeants internationaux. Pauvres débiles ! Vous pensiez qu’on vous divertissait, alors même qu’on vous éduquait. Irai-je jusqu’à employer les expressions «lavage de cerveau» ou «contrôle des esprits» ? A propos, avez-vous vu le nouvel épisode de Star Wars ? Quel chef-d’œuvre de manipulation mentale ! Les humains y confèrent avec des bêtes indéfinissables de toutes formes et de toutes tailles, et ils le font en anglais. Je me demande bien où ces bêtes de l’espace ont pu apprendre l’anglais... Oh, combien est faible l’esprit du citoyen lambda ! Il ne se rend jamais compte qu’il se fait promener dans des contes de fées.... Nous avons mis des publicités pour Star Wars presque partout où vous passez. Vous les verrez chez Wal-Mart, chez K-Mart, chez Taco Bellet et dans tous nos autres établissements de grande distribution. Ce film véhicule un message que nous voulons que vous reteniez... Ou peut-être vaudrait-il mieux dire qu’il y a dans les épisodes 4 à 6 des choses que nous ne voudrions pas que vous reteniez. Mais dans l’un et l’autre cas, l’opération nous aura apporté ce que nous en attendions. Bien entendu, pour que vous ne soyez pas sur vos gardes, nous avons engagé vos élus – qui sont nos employés – à faire mine de corriger cette violence hollywoodienne de mauvais aloi. Ainsi le Président Clinton critique-t-il actuellement la violence des films d’Hollywood. Cela ne résoudra pas le problème, mais fera croire aux gens que l’on s’y attaque. Le sexe et la violence sont de loin les meilleurs moyens dont nous disposions pour bétonner notre avantage. Comme chacun détesterait renoncer aux joies du sexe et de la violence, nous mettons ces derniers à portée de main. Ainsi occupons-nous les esprits pour qu’ils ne s’intéressent pas trop aux questions vraiment importantes, dont le traitement relève de notre monopole. Le Président Clinton nous a beaucoup aidés à cela. Nous connaissions son caractère avant de le propulser à la Maison Blanche. Le montrer ensuite tel qu’il est nous a beaucoup aidés à abaisser les critères moraux de la jeunesse, ce qui est un avantage pour nous. Encore plus agréables à nos yeux furent les vains efforts de ceux qui pensaient pouvoir le faire partir contre notre volonté. Il nous est utile là où il est, et personne ne l’en retirera tant que nous ne serons pas disposés à le voir s’en aller. Vous voudrez bien m’excuser si je donne l’impression de me moquer de vos croyances, mais elles sont plutôt dépassées. N’avez-vous pas d’yeux pour voir que vos vaines libertés et vos professions de vertu pontifiantes sont sans valeur pour nous ? Vous ne pouvez faire que ce que nous vous permettons de faire. Nous ne retirons quelqu’un de la Maison Blanche que lorsque nous y sommes disposés, et le personnage que nous mettons à sa place y reste jusqu’à ce que cela nous arrange de lui en substituer un autre. En temps utile, nous vous présentons notre poulain, et vous votez comme nous le souhaitons. Si nous vous accordons cet inutile droit de vote, c’est pour que vous ayez l’illusion d’avoir pris part à l’élection de votre Président. Nous nous servons des nations dans notre intérêt exclusif. Chacun sait qu’elles doivent se soumettre à nous ou périr. Toutefois, nous nous sommes heureusement heurtés à quelques résistants, tels Saddam Hussein et Slobodan Milosevic, qui nous ont bien aidés à montrer aux dirigeants du monde ce que nous leur ferons s’ils ne se soumettent pas. Il n’y a que de la gloire à se caler sur nos objectifs et à faire ce que nous disons. Si on ne le fait pas, le résultat ne peut être que tragique, et je souhaite sincèrement qu’une telle fin vous soit épargnée. Mais, là encore, si vous deviez la subir, cela n’aurait aucune conséquence pour nous, si ce n’est l’heureux résultat de contribuer à l’atténuation du surpeuplement.
VOTRE RÉVOLTE CONTRE NOTRE DOMINATION EST STUPIDE
Certains d’entre vous ont pensé pouvoir nous arrêter en posant parfois une bombe dans un de nos avortoirs ou un bâtiment officiel. Sombres crétins ! Comment cela pourrait-il nous atteindre ? Cela ne fait que nous fournir un argument supplémentaire pour instituer plus de contrôles et imposer davantage de servitudes à la population. Lorsque vous vous rebellez et que vous faites péter une bombe quelque part, nous adorons cela. En effet, vous nous fournissez ainsi une raison d’élaborer de nouvelles lois contre tout ce qui pourrait vous aider à secouer notre joug. Si personne ne faisait sauter quelque chose de temps à autre, nous ne trouverions aucun prétexte pour placer toujours plus de clôtures autour de vous. Ne voyez-vous donc pas combien il vous est impossible de nous résister ? Plus vous vous tortillez, plus nous serrons le garrot. Notre royaume, c’est celui de l’argent. Excusez-moi, mais je dois ajouter que nous gouvernons aussi le royaume du non-argent. Sans doute décelez-vous quelque humour dans cet aveu. Nous vous donnons un morceau de papier ou des numéros sur un écran d’ordinateur, et nous appelons ça de l’argent. Or, cet «argent» n’est gagé sur rien, n’est garanti par rien, si ce n’est ce que nous voulons bien en dire. Nous le créons ex nihilo, nous l’imprimons, nous le prêtons, nous lui attribuons sa valeur, nous la lui retirons. Tout ce qui est en rapport avec l’argent est entre nos mains. Songez-y un peu : que pouvez-vous faire contre nous sans argent ? Si vous tentez de résister, il nous est loisible d’annuler votre crédit ou de geler vos comptes. Vos espèces sont faciles à confisquer. Nous avons quadrillé juridiquement le domaine de la vie à un point tel que vous ne pouvez vivre sans argent. Si vous campez sur un terrain appartenant à l’État, vous avez quinze jours pour en déguerpir, et l’on n’a guère le temps de planter un potager en quinze jours... Beaucoup de nos sentiers naturels ne sont accessibles qu’avec un permis. Nous avons promulgué des lois qui vous interdisent de vivre en caravane plus d’un certain temps sans changer d’endroit. Ne trouvez-vous pas absurde que nous autorisions les gens à vivre à plein temps dans une boîte, mais que nous ne leur permettions pas de le faire dans un mobil home, à moins qu’ils n’acquittent une taxe de séjour en camping ?
NOS MYSTÈRES SONT IMPÉNÉTRABLES
Notre récente guerre en Serbie avait de multiples buts, mais nous ne parlons pas ouvertement de ces choses. Nous laissons les invités des «talk shows» consacrés à cette guerre débiter toutes sortes d’âneries, dont aucune ne touche au cœur de la question. Pour commencer, le Kossovo recèle un trésor de ressources naturelles dont nous devons nous assurer la possession intégrale. Son sol recèle, en effet, de grandes quantités d’uranium, métal fort précieux pour notre régime. Il nous importe également de garder tous ces gisements hors de portée de nos ennemis potentiels. Milosevic rechigne quelque peu à nous céder ces ressources, et nous lui compliquons donc la vie jusqu’à ce qu’il le fasse. La victoire sur la Yougoslavie est à présent imminente. Nous avons réduit cette fière nation au niveau d’humilité que nous exigeons de tous les peuples, et après la guerre, si M. Milosevic ne s’humilie pas encore assez, nous le traduirons devant le tribunal international chargé de juger les crimes de guerre. Nous avons inventé cette notion de toutes pièces : plutôt ingénieux, pas vrai ? Comme si l’on pouvait parler de «crimes de guerre» ! La guerre se caractérise justement par la suspension de toutes les règles, mais il est si amusant de voir les nations tenter de faire la guerre selon les lois que nous leur avons imposées ! Le seul crime de guerre qui existe vraiment, c’est d’être contre nous. Quiconque est contre nous viole nos lois. Ainsi que vous l’avez remarqué, lorsque quelqu’un est de notre côté, peu nous importe ce qu’il fait. Nelson Mandela n’a-t-il pas été un terroriste poseur de bombes qui a tué de nombreux ennemis ? Or, nous avons fait de lui un héros.
En matière de guerre, nous ne connaissons aucune loi. Nous faisons ce que nous voulons, quand nous voulons et où nous voulons. Nous pouvons affamer à mort une nation, en ruiner les habitants et nous livrer à toute autre horreur pour laquelle vous traduiriez nos ennemis en justice. Reprenons l’exemple de la Serbie : nous l’écrasons sous un tapis de bombes, nous bombardons le Kossovo au point d’en chasser les habitants de chez eux, nous empoisonnons leurs cours d’eau, nous leur coupons l’électricité, plongeant ainsi le pays dans une crise gigantesque, puis nous proclamons avec maestria que tout est de la faute de M. Milosevic et qu’il faut le traîner en justice pour cela. C’est ainsi que nous avons déjà réussi à mettre l’enfer de Waco sur le dos de M. Koresh. Il y a aussi notre grand méchant Saddam, avec toutes ses armes de destruction massive. Les méchants sont une engeance qui traîne à tous les coins de rue, et nous savons en sortir un de notre chapeau chaque fois que c’est bon pour nous. Tout ça est vraiment très drôle, quand on y regarde de près. En général, je ne suis pas très porté sur l’humour, mais je me surprends parfois à rire en pensant à l’absurdité des notions que nous vous mettons sous le nez comme un chiffon rouge et que vous acceptez si volontiers. Vous étonnez-vous que les dirigeants du monde nous craignent autant ? C’est qu’ils savent qu’ils n’ont aucun pouvoir, si ce n’est celui de céder. Nous ne craignons ni la Russie, ni la Chine, car nous avons déjà la maîtrise complète de tous leurs rouages. La Chine sait que d’un trait de plume, nous pouvons geler les activités des entreprises qu’elle possède en Amérique, de même que la totalité des capitaux qu’elle y détient. Nous vous voulons dans notre système. Quand vous achetez une maison, nous percevons non seulement l’impôt sur le revenu correspondant à la transaction, dont nous utilisons le produit à nos fins, mais aussi un coquet pourcentage sur l’intérêt du prêt qui vous a été consenti. C’est ainsi que le seul versement d’intérêts peut vous amener à payer votre maison deux ou trois fois en fin de compte. De plus, l’intérêt est imposé, et le produit de cet impôt va aux secteurs d’influence de notre choix. Vous êtes notre propriété. Nous ne vous permettrons d’acheter ou de vendre que si vous acceptez de recevoir la marque de notre autorité. Si vous nous faites un procès, nous nous arrangerons pour qu’il traîne en longueur, pour que vous vous y épuisiez, et pour qu’en fin de compte, vous perdiez. Si vous usez de violence, nous vous ferons interner dans un de nos camps de travail, baptisés ateliers pénitentiaires. Vous avez besoin de notre argent, de nos divertissements, de notre carburant et de nos services pour fonctionner, et si vous ne pouvez vous les procurer, vous vous sentez dépossédé. C’est pourquoi vous êtes contraints d’en passer pour où nous voulons.
Cordialement,
Votre ami capitaliste
eh oui ! de toutes façons quelqu’un je ne sais plus qui, peut-être Trotsky a dit que la montée vers le fascisme était la réaction du capitalisme quand il se sent menacé d’une grave crise sociale. Un autre, un certain Georges Beinstein a dit « La dictature, ce pouvoir d’un pays bourgeois en crise. ».
C’est ce qui s’est passé un peu partout en Europe dans les années 20 et 30. Maintenant le capitalisme est de nouveau en crise, alors il se tourne à nouveau vers des moyens fascistes. De nouvelle formes de fascisme bien sûr en fonction de l’esprit du temps chaque fois. Au nom de l’écologie, de l’hygiène et sécurité, la nouvelle religion, de l’euthanasie et tout le culte de la mort et refus de souffrir issu du freudisme. La chasse aux « droits de propriété intellectuelle » (des firmes capitalistes commerçantes !). Et toujours, ça c’est constant bien sûr, la culpabilisation, précarisation et la terrorisation constante des gens. Les système orwelliens, et toujours plus de cette tendance moderniste identifiée et dénoncée par Zygmunt Bauman dans « Modernité et holocauste » cette tendance à vouloir une maîtrise totale amorale et impavide sur le réel ! Regardez le site de Syti, la criminalisation du citoyen ordinaire par exemple, ce qu’on appelle le Libéral-Fascisme et le fameux New World Order.
KATAKANA (LA Pafklik ‘)
Ataku mi vian lingvon tiom,
Kiom vi kreu novan skriban manieron
Kaj eniru mi al via kulturo
Kaj enmetu dolĉe mian diktaturon
Mi zorgu bone pri via sekuro,
Do zorgu klopode pri mia ekonomio
Staros nur apud vi unu futuro,
Via destino ligita al mia ŝnuro
Ne batalu, jam de longe vi iĝis venkita
Via tuta hejmo jam iĝis fremdigita
Ŝanĝu viajn kutimojn, forlasu tradiciojn
Mi enas vian lingvon, mi enas vian vivon.
Katakana, truda kaj kontrolanta
Komprenigas ke popolo via iĝas varilo mia
Ja vi komprenu, daŭrigu obeemon
Studu kaj apogu mian sistemon
Ne plu da auntaŭjuĝo rikana
Car ja mia parolo rekta kaj ĉikana
Ŝiras agite kiel vek’ vulkana
Rompas socion kun atako uragana
Ĉu vi komprenas ne pri ĉi ĉio temas ?
Kaj maljunaj memoroj ja ŝimas
Kion ni lernu dum infana edukado ?
Ĉu gepatran scion, ĉu virtualan instruadon ?
Junecon pli facilas manipuli
Nure mono nun povas ilin stimuli
Oni ĉesu idioti kaj oni vidu
Ke nuntempaj kulturoj ekzistas ne plu
Ekzistas nur en la kapoj de la popoloj
Malaperis agoj, nur restas paroloj
Kaj amaso da varoj iĝas la konsoloj
La laŭdira socio trudas al ni rolojn
Nenion signifas la honoro
Inter homoj, kiuj robotas pro laboro
Nenian respekton havu kapitalismo
Certe ne kredu feliĉon el materialismo
Aŭ tuj anstataŭigos de katakanaj
Viaj revoj kaj spertoj akiraj
Al popolamasa pensa maniero,
Kiu daŭre staras sur iluzia fiero
Forgesu juĝon de la amaso groteska
Kaj lasu vian kritik-kapablon kreska
Antaŭvidi futuron, imagu naturon
Vi ne rajtas erari, kiel eblas ripari ?
Ne plu da antaŭjuĝo rikana
Ĉar ja mia parolo rekta kaj ĉikana
Antaŭvidu futuron, Imagu naturon
Vi ne rajtas erari, vi ne povas fuĝi.
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14/06/2015
bilan de l'URSS un peu de révision ?
54 % des Russes regrettent la chute de l’URSS, et 55 % sont convaincus que le démantèlement de l’Union aurait pu être évité, indique le dernier sondage du centre Levada sur la question (2014).
En Ukraine, la chute du l'Union Soviétique a entraîné un effondrement de 60 % du PIB et une réduction de quatre ans dans l’espérance de vie entre 1991 et 1999
lien à l'article sur ce qui s'est passé :
L’anticommunisme, le gouvernement ukrainien et l’origine de l’oligarchie | histoireetsociete
Et la nouvelle de l'année ! une nouvelle CHOC, la voici
En Russie, sur une chaîne de TV Business (TV Business ! les résultats ont du leu rfaire un choc !), 59% de l’audience de la soirée du nouvel an formulaient comme souhait le plus cher le retour de l’URSS.
Le sondage de nouvel an de la TV Business RBC-TV a fourni comme résultats : 6% seulement de l’audience ont demandé à D’ed Maroz’ (le Père Noël), la suppression des sanctions envers la Russie, et seulement 7,4%, la stabilité du rouble. Plus d’un quart (27,3%) ont demandé la paix en Ukraine, mais une majorité absolue, 59,3%, formule en tant que souhait le plus cher pour notre Patrie, «la renaissance de l’URSS».
Bon avant de se rappeler l'URSS rappelons-nous ce qui s'est passé juste après sa chute, la décennie des années Ieltsine, bilan par Denissto dans sa dernière édition des "INFOS DONT ON PARLE PEU"
Maintenant,
Il est de mode de ne dire que du mal de l'Union Soviétique, et même du marxisme révolutionnaire (avec lequel pourtant cet empire décadent que fut l'URSS n'avait qu'un rapport lointain). Même les communistes rivalisent à qui crachera le plus sur son propre visage, c'est assez lamentable.
"Au narcissisme hautain des vainqueurs, qui transfigurent leur propre histoire, correspond l'autoflagellation des vaincus." (Domenico Losurdo)
or :
Jamais le communisme n'a été en mesure de pouvoir mettre en pratique ses
théories,
Et il y a encore un autre phénomène à considérer, un phénomène très important pour nous :
C'est uniquement la peur bleue que les bourgeois avaient d'une révolution bolchévique, qui a fait que pendant un demi-siècle ils ont accepté des compromis avec la classe ouvrière, histoire de dissuader le peuple de voter pour les communistes. Les lois sociales, les systèmes d'Etat-providence, et autres moyens que la bourgeoisie a imaginé pour adoucir le sort du peuple (sans que soit compromis l'ESSENTIEL : leurs propriétés privées ! ), afin de détourner celui-ci du vote communiste et de la tentation révolutionnaire.
Depuis que la menace soviétique a disparue, non seulement la tendance régulière à plus de progrès sociaux s'est arrêté subitement, mais, partout, les gouvernements se sont mis à tout défaire, à serrer la vis, et à reprendre au peuple et aux travailleurs tous ce qu'ils leur avaient cédé durant ces 70 ans de peur. Et ils ne s'arrêteront pas. vous trouvez que la situation est catastrophique ? mais ne vous en faites pas ce n'est qu'un début, elle va empirer !! pourquoi s'arrêteraient-ils ??
Ekzemple alia afero, kion oni povas fari per Esperanto estas prezenti dudekjarcentan historion kaj provi detalan, sentabuan bilancon de sovietismo:
Atingoj de socialismo
Atingoj de socialismo (ruse завоева́ния социали́зма) estis populara vortkunmeto en sovetunia diskurso, per kiu oni subkomprenis aron de atingoj pozitive distingantaj socialismon disde kapitalismo.
Ekonomiaj atingoj
- Establo de socialismaj ekonomiaj rilatoj, kiam produktiloj ne estas privataj.
- Planita stabila disvolviĝo de ekonomio.
- Foresto de "marĝenaj tavoloj", kiel en kapitalismaj landoj.
Kaj aliaj atingoj.
Socialaj atingoj
Plej ofte inter "atingoj de socialismo" oni subkomprenis la jenajn socialajn atingojn:
- Senpaga meza edukado (dekjara) por ĉiuj.
- Senpaga alta (universitatnivela) edukado.
- Senpaga sanprotektado, inkluzive regulan kontrolon de sano en laborejoj.
- Ŝtata subteno por emiritoj ("pensio").
Sociala stabileco kaj ĝenerala disvolviĝo de personeco estis konsiderata kiel prioritato.
Politikaj atingoj
Inter la politikaj atingoj oni listigis la jenon:
- Socialisma demokratio, memregado.
- Soci-klasa egaleco (foresto de interklasaj tensioj).
- Paco kaj amikeco inter popoloj.
Modernaj analizantoj, komparante la post-socialisman socion kun la socialisma, ankaŭ emfazas grandan entuziasmon kaj kolektivismon; foreston de interetnaj konfliktoj; altan aŭtoritaton kaj influon de la ŝtato en la mondo.
Sovetia konstitucio de 1977 pri atingoj de socialismo
Sovetia konstitucio de 1977 proklamis finkonstruon de "evoluita socialismo" en la lando. Kvankam la teksto de la konstitucio ne enhavas priskribon de "atingoj de socialismo", ĝi en du lokoj uzas tiun vortkombinon kiel ion antaŭdifinitan:
- "...baziĝante sur la grandaj soci-ekonomiaj kaj politikaj atingoj de socialismo..."
- "Cele al defendo de atingoj de socialismo, paca laboro de sovetia popolo, memstareco kaj teritoria tuteco de la ŝtato..."
Kritiko
Kritiko de la atingoj
Multaj kritikas la nocion "atingoj de socialismo", parolante ke plejparto de tiuj atingoj estis nur proklamita, sed neniam reale atingita. Kelkaj atingoj, kvankam ekzistantaj en realeco, kaŭzis novajn problemojn kiel neefika funkciado de sanprotekta sistemo kaj aliajn.
Kritiko de la alia socia ordo
Ekzistas ankaŭ kritiko de la alia vidpunkto: kiujn problemojn de socialisma socia ordo solvis anstataŭiginta ĝin kapitalismo?
- Meze de la 1990-aj jaroj reganta partiula klaso transformiĝis al reganta kapitalisma klaso. Multaj direktoroj iĝis posedantoj de produktejoj, antaŭaj ideologoj de komunismo (ekzemple Jegor Gajdar) iĝis reformemaj liberaluloj, antaŭaj membroj de la supera regantaro (Boris Jelcin, Viktor Ĉernomirdin) iĝis regantoj de la nova ŝtato.
- Giganta burokratio kreskis kaj plifirmiĝis.
- Nur pligrandiĝis la diferenco inter la reganta elito (restinta same ferma grupo, kiel antaŭe) kaj la cetera parto de la socio.
- En la socia sfero plejparto de la atingoj estas perditaj: multiĝas komercaj instruaj kaj medicinaj servoj, sistemo de emeritiĝo (pensia sistemo) estas jam multfoje reformita sed pli kaj pli krizas (laŭ pritaksoj de la Monda Banko kaj aliaj financaj institucioj).
Kial gxi fiaskis, jen la opinio de juri Finkel :
"Mi jam plurfoje klarigis mian opinion pri kaŭzoj de pereo de USSR. Mallonge ankoraŭfoje:
En USSR ne estis socialismo en plena senco. En ĝi estis provo konstrui socialismon, bedaŭrinde malsukcesa.
La kaŭzoj de tiu malsukceso estis en tio, ke anstataux igxi potenco de laboristoj, gxi restis potenco de malvasta tavolo de registoj-burokratoj. Jes, el klasa vidpunkto ankaux ili estis laboristoj, sed ili estis nur eta parto de la laboristaro, kaj ili uzurpis por si rajton regi anstataux kaj por la laboristaro.
Kaj siavice premiso por tia uzurpo radikis en nesuficxa evoluinteco de la rusia proletaro. Kvankam Rusio en la momento de la revolucio sendube estis kapitalisma, tamen gxi nur antauxnelonge eliris el feuxdismo kaj havis multajn postrestajxojn de feuxdismo. Multaj proletoj estis hierauxaj kamparanoj ktp. Kaj tio signifas, ke ili parte konservis konscion de kamparanoj, kiuj preferas havi _gvidantojn_. El tio elkreskis Stalin ktp. Plus la malfelicxa situacio, kiam la monda revolucio ne okazis, kaj Rusio restis sola. Ja Lenin diris, ke, kvankam Soveta Rusio estis avangarda en socialismo, tamen tuj kiam socialisma revolucio venkos en iu evoluinta lando (ekzemple Germanio), Rusio tuj ree igxos postrestanta kaj devos lerni de tiu lando. Sed tiel ne okazis, kaj Soveta Rusio devis peni konstrui socialismon sola en la postrestinta lando. Kaj por tio gxi devis unue solvi problemon de industriigo (kio fakte devus esti tasko de kapitalisma evoluo). Estas ne mirinde, ke la transira periodo misvojigxis. Kaj kiam la materia bazo estis jam konstruita, tiam jam politika superkonstruajxo estis misformita kaj malhelpis al plua movigxo al socialismo.
Tamen mi ne vane uzis la vorton "premiso", sed ne "kauxzo". Premiso povus realigxi, kaj povus ne realigxi. La historio iris laux tiu cxi vojo, sed povus iri alie. Tial oni ne diru, ke la Oktobra Revolucio estis vana dekomence (ne dirante ecx pri tio, ke la industriigo ja tutegale estis reala atingo).
Des pli tute ne vanaj estas nunaj streboj al socialismo. Antaux cxio, nun estas aliaj komencaj kondicxoj. Ju pli evoluinta estas kapitalismo, des pli facile estos konstrui socialismon sure gxia bazo. Nun necesas denove organizi la proletaron (kiu ja estas demoralizita). Kaj tiel plu laux la klasikaj ideoj de marksismo."
à propos, ce que montre un récent sondage: vachements déçus les russes !
"A la chute de l’URSS, les russes se sont vite rendu compte que tout ce qu’on leur avait dit sur le communisme était faux mais ils se sont vite rendu compte aussi que tout ce qu’on leur avait dit sur le capitalisme était vrai". Limonov
l'expérience les a fait réfléchir
quand à la manière dont tout le bloc de l'Est est tombé, il y a encore beaucoup de choses à apprendre, tout ne s'est pas fait "naturellement" il y a eu des choix et des manipulations en coulisses, par exemple:
" when the [anti-]Soviet KGB surrendered one socialist state after another to the Americans. Cuba was scheduled somewhere between the German Democratic Republic and Romania. The GDR was a rather successful state, and the Ossies still regret its demise. But the KGB was bent on the total elimination of socialism. The Romanian president was shot for being stubborn. In Cuba, Gorbachev’s forces primed General Ochoa for coup-d’etat, and full restoration of US rule, but Fidel learned of it and had the traitor executed, the Russian left.ru reported recently."
tiens, au fait, quand on lit les romans de l'époque, tel "La urbo Goblinsk" roman en espéranto de Michel Bronstein, on revoit ce qu'était la vie sociale dans les entreprises soviétiques AVANT la privatisation, toutes les activités de loisirs que pouvaient pratiquer les employés de l'usine, dans le cadre de leur entreprise, en URSS par exemple il y avait partout des orchestres ouvriers, or
"Nous en parlons ce matin avec Marianne, elle a demandé à Tsarkov si depuis la fin de l’Union soviétique, cette tradition des orchestre ouvriers, dans chaque entreprise perdure. C’est fini, fini les bibliothèques, les centre culturels. C’est comme le Pas de Calais dit Marianne, ils ont pratiquement réussi à persuader les ouvriers que la lecture ce n’était pas pour eux…"
(en effet je me souviens que dans les années 80 déjà je suis resté tout ébahi d'entendre des convives en centre de vacances, quand je leur disais que j'aimais la musique classique, répondre que eux ils étaient des ouvriers et que "par conséquent" (sic) la musique classique c'était pas pour eux, il fallait être bourgeois pour ça !!!
alors que ce n'est pas, ça n'a aucune raison d'être déterminé par la classe et par l'argent qu'on a dans le portefeuille, mais par l'âme !!! par le goût qu'on a, le sens de la poésie, etc (choses qui manquent souvent chez les bourgeois d'ailleurs, la plupart étant tout à fait matérialiste et à ras de terre)
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12/06/2015
La force du peuple réside avant tout et principalement dans l’organisation, dans la lutte de classe
Ariane en vidéo :
la dernière, ça se corse (le boycott du régime raciste d'Apartheid actuel est de plus en plus un devoir moral, il prend de l'ampleur, et ce sera lui seul la solution, vous verrez, BDS http://www.bdsfrance.org/index.php?option=com_content&... )
eh oui ! les réseaux sociaux sont de plus en plus virulents et de plus en plus informés, et informatifs. Et ça ne fait que commencer
et oui les années 50 et 60, je les ai connues, le monde que nous avait légué la politique du CNR, c'étaient tout simplement une société NORMALE, et avec les libertés et les commodités qui devraient être normales et sacrées !
des milliers de têtes ? mais on est des millions, comme dit Sylvain Baron.
et justement un appel de sylvain Baron à tous les chômeurs (et aux retraités), on est des millions on a du temps libre :
*
Bernard Friot sur l'UE :
http://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capit...
Heureusement il y a Bernard Friot !!! caisse unique, taux unique de cotisations interprofessionnels ( il faut stopper la gangrène du corporatisme = diviser pour mieux régner ), gestion du régime général de la sécurité sociale par les salariés eux-mêmes , le lieux de l’affrontement ... contre le patronat et ses soutiens politiques .
Merci pour ses paroles, en ces temps de rapprochement contre nature pour garder des morceaux de pouvoir .
« l’émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes »
http://lesakerfrancophone.net/le-parti-communiste-grec-in...
04/06/2015
l'espoir d'un mode meilleur, qui était celui du Donbass
Ici chacun sait ce qu’il veut, ce qu’il fait quand il passe.
Ami, si tu tombes un ami sort de l’ombre à ta place.
Une preuve tangible de la société qu’il était en train de construire et que nous construirons.
Un communiste avec les idées claires, un grand cœur et le fusil sur l’épaule. C’était, est et sera pour toujours le commandant Mozgovoy.
De nouveaux bras, de nouveaux esprits, feront avancer ta lutte, pour notre combat, pour une société plus juste, pour une humanité socialiste. No pasaran !
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29/05/2015
nos marquis et leur repli identitaire
http://tousensemble-90.blogspirit.com/archive/2005/06/20/les_ouistes_restent_en_tete.html#more
lundi, 20 juin 2005
Deux jours après la grosse baffe du 29 mai, Christine Ockrent tenait salon sur France 3. Tout l’ancien régime y était réuni, rose et poudré comme à Versailles, continuant à déguster du Oui comme Marie-Antoinette de la brioche : un maître-sondeur (Stéphane Rozès), un expert aux cheveux oxygénés (Pascal Perrineau), un directeur d’opinion (Serge July), un socialiste (Pierre Moscovici) et quelques autres qui leur ressemblaient comme deux gouttes de verveine. L’un parlait du « front de la conservation sociale » forgé par les électeurs du Non, un autre postillonnait sur leur « xénophobie », un troisième s’affligeait de l’ère glaciaire qu’allait connaître l’Union européenne. Leur baratin déjà mille fois ressassé, mille fois réfuté, et que les urnes venaient de disqualifier pour de bon quarante-huit heures plus tôt, ils nous le resservaient comme au premier jour, vivifié par leur appartenance toute neuve à une minorité rebelle quoique archi-dominante. L’esprit pionnier de Lafayette...
Cependant, nos marquis se targuant de causer au nom de la démocratie, au point de se confondre totalement avec elle, ils s’avisèrent que le « camp du Non » avait bien droit à un tabouret au bout de la table, près du rince-doigts en faïence et du crachoir Louis XV. Non bien sûr qu’il faille accorder le moindre crédit à ce que peuvent dire les vilains, les hétéroclites, les « extrêmes qui se touchent », les trop-Français, les pas assez-Français. Mais quand même, malgré les maladies vénériennes dont ils sont porteurs, malgré la bouse qui leur colle aux semelles, malgré leur rigidité fruste, leurs acquis sociaux fétides, leur peur irrationnelle du changement, ces gens-là existent. Rappelle-moi, ils ont même gagné une élection, non ? Alors il faut faire avec. Un peu, pas trop, presque pas. Juste assez pour égayer le banquet. C’est là où la décadence aristocratique toucha au sublime. Car qui reçut des mains de la douairière Ockrent le titre d’ambassadeur de la France des 55 % ? Sur quel bouffon l’amicale des seigneurs allait-elle se venger de la fronde référendaire ? Coupons court au suspens : Jean-Claude Mailly ! [1]Oui, le patron de Force Ouvrière. Petite chose toute molle, sauf le respect. Bonne tête à claque, piètre orateur. Chaque fois qu’il hasardait un mot sur la « dimension sociale » du vote, la dinde Ockrent lui volait dans les plumes en caquetant : « ah ça, mais !... » Le Mailly en était tout ébahi. Pas moyen de finir une phrase. Dès qu’il gonflait les joues, l’autre lui claquait le bec. On ne l’a même pas vu partir.
Ce qu’on a vu par contre, et avec fascination, c’est l’application avec laquelle les poudrés entreprirent de ne pas « se couper » totalement du peuple. Le peuple avait ses raisons, après tout. Dont une que l’on pouvait à la rigueur tenir pour légitime : l’impopularité de Raffarin. À ce propos, Moscovici relaya le message déjà martelé par Hollande : ce vote a été un vote de contestation contre Chirac et son gouvernement. Point final. Tu changes de président et de gouvernement, et tout baigne comme avant. Sous la conduite éclairée du PS, le peuple serait à nouveau sous contrôle. Pas une seconde l’idée ne les effleura que c’était aussi à leurs têtes de cons qu’on en avait, à leur bilan au pouvoir, à leur célébration du travail, à leur culte de la laideur, et puis à leurs pauvres mots tout creux, vidés de leur sens comme on éviscère un ortolan.
Mais la pire entourloupe était encore à venir. À peine assurée son repli (identitaire) dans ces maisons de maître que sont les plateaux de télévision, la Restauration sonna le tocsin de la guerre civile. Dans Le Nouvel Observateur (02/06/05), Jacques Julliard constata en avalant une bouchée de brioche : « La fièvre. La fureur. La rage. Un parfum de guerre civile. Une envie de lynchage sans que l’on sache encore qui en sera la victime. Paradoxe : des Français littéralement hors d’eux ont décidé de se replier sur eux-mêmes... » Dis, Jacquot, faut aller beaucoup au cinéma et avoir un joy-stick à la place du cervelet pour se mettre dans des états pareils. Le droit de vote, que beaucoup ont trouvé la ressource d’exercer à nouveau, un lynchage ? Et tu te demandes qui en sera « la victime » ? Mais c’est nous, ducon ! Le dindon de la farce, c’est évidemment tous ceux qui espéraient ou faisaient semblant d’espérer que voter non à une Constitution digne du règlement intérieur d’un centre commercial permettrait sinon de bloquer les caisses, du moins de les chahuter un peu. D’accord, on se doutait bien que ce chahut serait sans effet durable. Et même on était assez affranchi pour admettre les hypothèses les plus baroques, y compris Sarkozy remplaçant Villepin qui remplace Raffarin, oui, pourquoi pas ? Ils mettent des policiers partout en bas, normal qu’ils mettent des ministres de l’Intérieur partout en haut. On ne se faisait pas d’illusions. Mais de là à...
De là à métamorphoser le Non à l’Europe libérale en un Oui au libéralisme tricolore, c’était plus dur à faire passer. Politiques et médias s’y attelèrent dans les jours qui suivirent. On vit soudain une nuée de ballons étoilés se lever dans les airs : « lutte contre le chômage », « cent jours pour la confiance », « modèle danois », « flex-sécurité », « assouplissement du droit du travail », « période d’essai de deux ans » et même « quotas de l’immigration »... Sur les ondes, dans la seigneurie d’Arlette Chabot ou les boudoirs de France Inter, les consanguins se trouvèrent à nouveau réunis, non plus pour bavasser sur le Non, la fureur et la guerre civile, mais pour dénoncer le chômage, ce « mal français » qu’il urgeait de guérir à la racine, c’est-à-dire par la médéfisation du travail et des frontières. Les gens réclament moins de concurrence ? On les exauce en leur en donnant plus. Les chômeurs ont massivement rejeté le traité de Giscard ? On leur administre un concentré de giscardisme. Les pauvres réclament de la solidarité ? On leur répond « quotas » et « flexibilité ». Le pont-levis est fermé, les châtelains bien à l’abri. Tout autour, il n’y a plus qu’à chercher les fourches, les échelles, les catapultes et les feux grégeois.
Olivier Cyran CQFD
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l'ultra-libéralisme, en réalité le néo-féodalisme