24/04/2014
On est plus que jamais dans ce monde qui a produit les génocides du XXe siècle, vous ne comprenez pas ? Lisez Zygmunt Bauman « Modernité et holocauste »
On aurait pourtant du s'en douter, ils n'ont même pas caché leur jeu : le Codex Alimentarius est dans ses statuts « a Trade Comission », ce qui veut dire en français une commission à but commercial et non pas une commission de santé public ou de défense des consommateurs comme ils nous le présentent. Le Codex est bien là pour défendre le commerce des lobbies; il n'y siège que des experts mandatés par eux seuls, qui y débattent de leurs seuls intérêts ! Comme le résume Jacques Généreux : « Les experts décident de tout, y compris de qui est un expert; en un mot c'est une « démocratie » débarrassée des citoyens ! » Aujourd'hui 200 entreprises se partagent 25% des profits mondiaux.
Et vraiment, notre santé est le cadet de leurs soucis ! Ce qui les préoccupe, c'est comment vendre au plus grand nombre ? Faire le plus grand profit ! Qu'importe ce qu'il y a dans leurs produits du moment qu'on les achète ! Qu'importe s'ils nous tuent à petit feu du moment qu'on leur laisse nos sous ! De toutes façons ce n'est pas eux qui vont acheter les produits discount ! Leur saumon vient de prestigieuses enseignes, pas de chez Lidl ! Alors ça n'est pas leur problème !
Jean-Pierre Berlan, au cours d'une de nos conversations, rejoignait cet avis : On est plus que jamais dans ce monde qui a produit les génocides du XXe siècle … Est-ce que Renault vend des voitures ? Est-ce que Nestlé vend du lait ? Non ! Ils vendent du profit »
Ils ont mené leur barque en toute hypocrisie et en toute discrétion. Comme le montre cette citation : « Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, Time Magazine et d'autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque quarante ans. Il nous aurait été impossible de développer nos plans pour le monde si nous avions été assujettis à l'exposition publique durant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à entrer dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l'autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés. »
(Claire Séverac)
18/04/2014
Kuloj flugas kaj la korvoj disait le poète chinois - 1989
(le poète chinois en question est Li Guangtian (1906-1968) en "Dum vojaĝo" traduit par Saint-Jules Zee)
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- fin août 1989
(départ, alors supposé définitif de Denise) c’est dans ces circonstances qu’on redevient conscient (lucide) de ce qu’on a qu’une vie, et que celle-ci est condamnée par la mort et qu’on est en sursis, et quand tout sera refermé sur vous qu’il n’y aura plus de souvenir ni rien.
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- Dans sa pièce « Vogue la galère » excellente et importante , par ailleurs) Marcel Aymé fait dire :
La mort d’un homme n’a que l’importance que celle que ceux qui restent lui accorde » pensée qui me fait penser au « réalisme » raisonnable » et « positif » ( !) des gens, type Mme S*, et hélas type D*, l’inconscience qui permet d’éjecter, avec des tas de belles paroles pour couvrir, avec une mentalité de croque-mort. C’est fou ce que ça cadre avec, ça explique tous les propos que débitent ces gens, et les lieux-communs, et que ce n’est dommage que …. Pour ceux qui restent (incroyable !) et qu’il faut éjecter n’importe qui au nom de – etc
- Le monde des bonnes femmes est un monde mort et fermé
Quelle vie ! écrasée par les maux de têtes, travaux, corvées, manque d’argent, de temps, esprit réduit
Je voudrais redevenir enfant, je voudrais redevenir poète, je voudrais redevenir être-dans-le-monde. Où est ma vie ?
- « Et mon cœur me dira : fais de moi quelque chose
Que je sente si je suis toujours ton cœur. »
(Jules Supervielle)
- 28/1989 Les tableaux de Claude Lorrain et ce qu’ils ont dans le ventre est plus important que tout le fonctionnement de ma petite vie. Et je vis à côté de tout. La vie comme la conçoit D*, comme je la vis en tout cas par contre donne l’impression d’être comme un prisonnier dans sa cellule à perpétuité, ou un poisson rouge dans un bocal. Ne voir que son propre auto-fonctionnement est sans intérêt et débilitant, aliénant, on n’a plus goût à rien, réduit à l’état de zombie.
……..
s |
ans date : Ah, nom de dieu ! Pourquoi il n'y a pas de Dieu ! Merde ! Il ne reste que les philosophes athées pour me réconforter, histoire au moins de se sentir entouré, et d'entendre dire la vérité.
Sans date :
Mon lit ! Mon seul ami (illisible) mon seul réconfort.
- Le soir à Lens où j'ai regardé le ciel de gel limpide où brille la lune : de ce fait ça va un petit peu mieux; de toutes façons le bonheur humain n'a jamais de fondement plus sérieux ni moins dérisoire.
17/04/2014
c'est ça l'amour
Je vais avec ton nom.
C'est comme si je portais les clès
Du monde, y compris
Celle des songes
Et celle des jardins des enfants.
(Alberto Greco)
13/04/2014
qu'est devenu Joseph Moshe ?
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11/04/2014
on croyait qu'on était né
On s’croyait vivant quand on était petit. Mais c’était pas vrai. On n’est pas venu au monde.
Et d’abord il n’y a pas de monde.
Il n’y a, il n’y a jamais eu que la mort, la mort éternelle.
Les vivants après tout ne sont que des morts eux aussi, ce n’est qu’une question de régularisation.
Non seulement Haydn n’a jamais existé, mais il ne sait même pas qu’il n’a jamais existé…
09/04/2014
chaque jour nous
*
*sans l'UE notre dette publique ne serait que de 10% du PIB
Qu'ont-ils fait de notre NON du 29 mai 2005 ?
Heureusement il y a l'article 50 du TUE, vous connaissez ?
et :
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31/03/2014
Oni ne pafas en Jamburg
Je crois qu’avec le temps on s’est aperçu et on s’aperçoit de plus en plus qu’il convient de, comment appeler ça ? banaliser le régime soviétique (et d’ailleurs également le nazisme comme l’ont bien montré les travaux de Sven Lindqvist et de Sygmunt Bauman) , c’est à dire : que les caractéristiques qu’on a vues comme propres à lui, monstrueuses, exceptionnelles, peuvent se retrouver partout, sont des tendances générales et universelles de la psychologie, de l’Etat, et de ses organes, tout cela mutatis mutandis, il suffit que les conditions de manifestation soient suffisamment remplies. (d’ailleurs on a bien vu ces dernières années comme des trucs, autrefois ardemment décriés, de l’URSS ont « déménagé » chez nous, tels que les Rideaux de fils de Fer barbelés aux frontières visant à empêcher des migrations économiques jugées indésirables par l’Etat, ou la surveillance des gens par des caméras !) Ainsi donc, par exemple, si on prend le type de discours, et de comportement, des agents du KGB (comme par exemple on les voit à l’œuvre dans le roman de Mikaelo Bronŝtejn « Oni ne pafas en Jamburg »), et toute leur sournoiserie puante, leurs tons bénins et cauteleux, leur hypocrisie venimeuse, n’a rien d’exceptionnel ni de propre à l’URSS, mais se retrouve dans tous les corps similaires, tels dans le monde actuel les flics et les flics sociaux, surtout ces derniers, car comme il s’agissait d’une Police de la Pensée, et du comportement, et d’une chasse à tout ce qui ne rentre pas dans les normes édictées par l’Etat, ça se retrouve beaucoup plus dans toute la flicaille sociale que dans la police judiciaire traditionnelle.
"La police n'a rien à voir avec la liberté. Sa raison d'être ? Saisir, courir, ruser,
terroriser, forcer. Ni l'origine, ni l'aboutissement ne la concernent. Un déclic met
l'appareil en marche, et il va prêt à broyer. [...] Le bon policier est celui qui ne se pose
pas de questions (1) embarrassantes, le chien de chasse qui bondit après tout ce qui fuit." (Bernard Charbonneau, in "L'Etat" 1949)
(1) pensez à l'analyse de Zygmunt Bauman dans "Holocauste et modernité"
Dans son très interessant blog Ouistiti, Pirouette et Saperlipopette , l'impression dominante d'une française qui a vécu aux USA (actuels): "quand j’ai démenagé en 1996 pour la première fois dans la baie de San Francisco, j’ai eu beaucoup de mal à me faire à ce pays, je me croyais chez les communistes tant je trouvais qu’ils étaient contrôlés et surveillés"
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24/03/2014
erzatz d'hommes
les femmes maintenant ne sont plus que des ERZATZ D'HOMMES,
des imitations,
dont elles ne retiennent que le vêtement et un stéréotype de dureté et de cynisme, mais aucune âme individuelle, et surtout aucune de leurs vertus réelles, lesquelles ne sont pas du tout celles qui sont dans les stéréotypes. Des erzatz froides et vides.
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22/03/2014
ça ne sert à rien de faire des enfants, ils meurent
cliquer ici dans ce monde stalinien de merde :
http://u1.ipernity.com/43/20/73/32972073.5905df3f.jpg
« - Je le sais. Je sais tout. Sa mère se tut un moment avant de reprendre : - Qu’est-ce que tu sais, Jim ? - Que ça ne sert à rien de faire des hommes. Ils meurent. Il avait dit cela d’une voix douce et calme, presque triste. - Savoir ça, ajouta-t-il, c’est tout savoir. » (Ray Bradbury)
12/03/2014
locations de ventres - dangers du "Grand Marché transatlantique" - et autres infos dont les médias ne vous parlent pas !
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