l'UMP et le PS doivent être dissous. (22/06/2014)
appelons quelques faits :
Affaire Boulin, 1979.
Le 30 octobre 1979, le corps de Robert Boulin, ministre du travail en exercice, est retrouvé mort dans un étang de Rambouillet.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Robert_Boulin
D'après cet article, « 75 anomalies dans le traitement de l'affaire subsistent.... Selon Laetitia Sanguinetti, la fille d'Alexandre Sanguinetti, qui lui avait déclaré, quinze jours après la mort de Boulin, qu'il s'agissait d'un « assassinat », l'affaire de l'achat de la garrigue à Ramatuelle avait été montée de toutes pièces pour décrédibiliser Boulin, qui aurait eu connaissance d'un réseau de financement occulte des partis politiques, en particulier – mais pas seulement – du RPR. De même, Michel Jobert a affirmé au journaliste Jean Mauriac, proche de la famille Boulin, que le ministre du Travail en savait trop sur le financement du RPR, notamment via Saddam Hussein, mais aussi Omar Bongo. Olivier Guichard a aussi confirmé la thèse de l'assassinat à Jean Mauriac....
« Laetitia Sanguinetti, la fille d’Alexandre Sanguinetti, avance que : « D'après ce que papa m'a dit les dossiers de Boulin concernaient une série de facturations diverses et variées de grosses sociétés, françaises ou étrangères, qui servaient au financement occulte des partis, et notamment au RPR. »...
Affaire du Carrefour du développement, 1984
Ce fut l'un des premiers scandales du premier septennat de François Mitterrand. Il portait sur un détournement de 27 millions de francs entre 1984 et 1986.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_du_Carrefour_du_d%C3...
Dans son livre, « La République corrompue » publié en 1991 chez l'éditeur Robert Laffont, Yves Chalier, alors Conseiller technique auprès du ministre de la Défense, Charles Hernu, en 1981 et chef de cabinet de Christian Nucci, ministre chargé de la coopération et du développement, montre les mécanismes de la corruption de l'époque. « Cette corruption qui commence seulement à apparaître au grand jour avec chaque nouveau scandale est celle du secret, du népotisme, des abus de pouvoir, mais aussi de l'argent ».
Christian Nucci a bénéficié d'une amnistie le 4 avril 1990.
Affaire Urba.1991.
« Le 8 janvier 1991, alors qu'il instruit l'enquête concernant cet accident du travail mortel, le juge d'instruction du Mans Thierry Jean-Pierre interroge un ancien responsable socialiste qui affirme que plusieurs bureaux d'études, notamment la société Urba, perçoivent des commissions auprès d'entreprises désireuses d'obtenir des marchés publics, et les reversent au Parti Socialiste.
Le Parquet ouvre alors une information contre X pour extorsion de fonds, faux et usage de faux et corruption. »
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Urba
Henri Emmanuelli a finalement été reconnu coupable par la justice de complicité de trafic d'influence, et a été condamné le 16 décembre 1997 à dix-huit mois de prison avec sursis et à deux ans de privation de ses droits civiques. André Laignel, qui avait été mis en examen pour les mêmes motifs, a été relaxé.
Affaire des faux chargés de mission du cabinet du maire de Paris, 1983 – 1993
Cette affaire est devant les tribunaux à l'heure où nous écrivons ces lignes.
« Parmi la quarantaine de bénéficiaires, Michel Aurillac (ancien ministre RPR de la Coopération), François Debré (frère de l'actuel président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré), le chauffeur de Marc Blondel, l'ancien secrétaire général de Force ouvrière (FO), le député UMP Jean de Gaulle, petit-fils du général de Gaulle, Michèle de Charette, épouse de l'ex-ministre des Affaires étrangères Hervé de Charette. »
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaires_de_la_mairie_de_Paris
Cette affaire est distincte de l'affaire des emplois fictifs du RPR.
Affaire des HLM de Paris, 1989 – 1995.
« L'enquête sur l'affaire des HLM de Paris (OPAC) a débuté en septembre 1994 pour des faits s'étendant entre 1989 et 1995. Particulièrement complexe, l'instruction fut émaillée de multiples incidents (Affaire Schuller-Maréchal, refus des policiers de perquisitionner chez Jean Tiberi, dénonciations d'un mystérieux corbeau…) et bifurcations (Affaire des HLM des Hauts-de-Seine). »
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_HLM_de_Paris
« Trente-sept prévenus sur quarante-neuf, dont l'ancien directeur général de l'OPAC, Georges Pérol, ont été condamnés à des peines de prison avec sursis et des amendes par le tribunal correctionnel de Paris.
Georges Pérol, directeur général de l'OPAC de 1982 à 1993, corrézien proche de Jacques Chirac : deux ans de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende.
Francis Poullain, entrepreneur proche du RPR : 18 mois de prison avec sursis et 40 000 euros d'amende.
Jean Glock, directeur d'une entreprise de menuiserie, a été condamné à payer 100 000 euros pour préjudice moral, solidairement avec les autres condamnés.
D'autres prévenus se sont vu infliger des peines allant de deux mois à deux ans avec sursis, assorties d'amendes allant de 3 000 à 60 000 euros.
11 derniers accusés ont été relaxés après une dispense de peine prononcée par le tribunal. »
Affaire des marchés publics d'Ile-de-France, 1990 – 1995.
Cette affaire politico-financière française porte sur le financement par les marchés de construction et d'entretien des lycées des grands partis politiques français : RPR, PR, PS, PCF, organisés en cartel... Les montants détournés aux frais du contribuable francilien se montent à plusieurs dizaines de millions d'euros (300 à 600 millions de francs), soit 2% du montant des contrats.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_march%C3%A9s_pub...
« En cinq ans, pour la seule période comprise entre 1990 et 1995, le RPR recevra 53 millions de francs, le PS arrive en deuxième position, avec 46,7 millions, suivi du Parti républicain (32,6 millions) et du PCF (21 millions). Soit, au total, un peu plus de 150 millions de francs ont été versés par les grands groupes : Bouygues, Eiffage, Spie Batignolles, Suez et Générale des eaux. »
On peut trouver dans cet article de wikipedia tous les détails de cette affaire, en particulier les éléments concernant Jean-Claude Mery.
« Jean-Claude Méry, ancien collecteur de fonds occulte du RPR, décédé. Le dossier d'instruction comporte ses célèbres "confessions" posthumes, publiées en 2000 (Cassette Méry). Il y racontait notamment avoir remis personnellement des fonds en espèces en 1986 à Jacques Chirac en présence de Michel Roussin. »
Affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, 1993.
« L'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, ou « affaire des emplois fictifs du RPR », ou encore « affaire des chargés de mission de la ville de Paris », instruite par les juges Patrick Desmure puis Alain Philibeaux, concerne sept employés permanents du RPR, dont le salaire a été payé par le conseil municipal de Paris. Le RPR était un parti politique créé par Jacques Chirac, et dont il était le président, en même temps qu’il exerçait la fonction de maire de Paris. »
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_emplois_fictifs_...
« Dans un rapport de mars 1999, la police a estimé qu’au total, les salaires versés par le conseil municipal de Paris au RPR concernant les emplois fictifs avoisinent 30 millions de francs. »
« Depuis, la législation a été modifiée, et l’emploi de collaborateurs directs par les maires a été retiré des champs de contrôle par la loi, ce qui signifie en pratique que les emplois à tous types d’activités, y compris politiques, au profit d’un maire sont désormais légaux. »
Dans un accord d'août 2010, la Ville de Paris récupérera 1,65 millions versés par l'UMP et 550 000 euros par l'ancien Président de la République.
Source : http://www.leparisien.fr/politique/emplois-fictifs-l-acco...
Affaire Pétrole contre nourriture, 1996 – 2003.
« Au moins onze personnalités françaises sont soupçonnées d'avoir bénéficié des largesses du régime de Saddam Hussein : Patrick Maugein, président de Soco International, Elias Firzli, intermédiaire, Serge Boidevaix, ancien secrétaire général du Quai d'Orsay, Jean-Bernard Mérimée, ancien ambassadeur de France à l'ONU, Charles Pasqua, ancien ministre de l'intérieur, Bernard Guillet, conseiller diplomatique de Charles Pasqua, Gilles Munier, responsable de l'association Amitiés franco-irakiennes (AFI), Claude Kaspereit, Michel Grimard,Hamida Na'na, Ruy di Souza. »
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_P%C3%A9trole_contre_...
5 avril 2006 : le juge d'instruction Philippe Courroye met en examen Charles Pasqua pour « trafic d'influence aggravé »1. Il est soupçonné de « trafic d'influence aggravé » . Pasqua aurait bénéficié d'allocations sous forme de bons d'achat de barils de pétrole attribués par le régime de Saddam Hussein1. Selon son ancien conseiller diplomatique, l'homme politique aurait touché l'équivalent de 2, 3 ou 4 millions de barils de pétrole, dans le cadre de contrats signés en 1999. Pasqua a annoncé son intention de contester la régularité de ces poursuites.
En 2011, Charles Pasqua est renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Pasqua
On peut découvrir dans cet article de wikipedia que Charles Pasqua est impliqué dans sept affaires :
Affaire du siège de GEC-Alsthom,
Affaire de la Sofremi,
Affaire du casino d'Annemasse,
Volet français de l'affaire pétrole contre nourriture,
Affaire de la Fondation Hamon,
Affaire des ventes d'armes à l'Angola,
Affaire Thinet.
Dans l'article du quotidien Le Monde du 27 octobre 2009, vous trouverez la liste des personnalités mises en cause dans l'affaire des ventes d'armes à l'Angola, mieux connue sous le nom d'angolagate.
Source : http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/10/27/angolaga...
Charles Pasqua a été relaxé en appel en avril 2011, alors que l'homme d'affaires Pierre Falcone a été condamné à 30 mois de prison.
Source :http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20110429...
Affaire Woerth-Bettencourt, 2009 - 2010.
« L'affaire Woerth-Bettencourt est une affaire politico-financière française déclenchée par la publication, par le journal en ligne Mediapart, le 16 juin 2010, d'enregistrements réalisés clandestinement en 2009 et 2010 par Pascal Bonnefoy, le majordome de Liliane Bettencourt, femme d'affaires, première actionnaire du groupe L'Oréal et l'une des trois premières fortunes de France2, au domicile de cette dernière. Liliane Bettencourt est soupçonnée de fraude fiscale, les écoutes pirates laissant penser qu'elle est propriétaire de l'île d'Arros(Seychelles) et de comptes bancaires à l'étranger sans les avoir déclarés au fisc. »
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Woerth-Bettencourt
« Conflit d'intérêts reproché à Éric Woerth.
Après la divulgation des enregistrements et suite aux déclarations le 25 juin 2010 du procureur de Nanterre, Philippe Courroye — où il affirme avoir alerté l'administration fiscale en janvier 2009 sur de possibles fraudes de Liliane Bettencourt —, plusieurs élus PS se sont interrogés sur l'éventuelle connaissance d'Éric Woerth (ou de sa femme) de la fraude fiscale, ce dernier menant de surcroît, entre 2009 et 2010, en tant que ministre du Budget, « une chasse publique aux fraudeurs fiscaux »
Cette affaire est actuellement en cours de traitement par la justice française.
Affaire des frégates d'Arabie saoudite et des sous-marins du Pakistan, 1994-1995.
« L’affaire des frégates d’Arabie saoudite et des sous-marins du Pakistan est une affaire politico-financière qui concerne deux contrats d’armement signés en 1994. Le premier prévoyait la vente par la France de frégates à l'Arabie Saoudite et le second celle de sous-marins au Pakistan ; ces contrats sont soupçonnés d’avoir donné lieu à des rétro-commissions qui auraient financé la campagne d'Edouard Balladur à l'éléction présidentielle de 1995, puis à l'attentatd de Karachi suite à l'interruption du versement de ces commissions sur ordre de son concurrent de l'époque, Jacques Chirac. »
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_fr%C3%A9gates_d'...
Cette dernière affaire touche directement l'actuel Président de la République, porte-parole d'Edouard Balladur pendant cette campagne, et proche de deux personnalités entendues par la justice, Nicolas Bazirre et Thierry Gaubert.
Source : http://www.france-info.com/france-justice-police-2011-09-...
Faut-il demander la dissolution des partis politiques UMP et PS ?
Doit on dès lors, prononcer la dissolution d’un parti sous prétexte qu’une partie des dirigeants sont corrompus ? »
La question, en fait, est de savoir si la structure de parti politique est le masque ou la réalité.
Est on, avec l’UDR/RPR/UMP et le PS face a des associations de malfaiteurs ayant pris forme politique ou a des organisations politiques ayant pris les méthodes de la mafia ?
Une fois énoncé , le problème n’a plus qu’une seule solution en fait.
Quand a savoir si ces deux mafias s’appuient sur des militants authentiques ou pas, idiots, utiles des Corleones du haut de la pyramide là aussi tout est clair.
Le Parti « Socialiste » ne comprends plus un seul socialiste et n’est donc plus qu’une usurpation d’identité, de doctrine et d’image de marque.
L’UMP n’est ni « populaire » , ni represnetative du gaullisme ni d’aucune forme de droite nationale authentique. Elle n’est pas plus démocrate chrétienne non plus d’ailleurs.
Nous avons de toute évidence la, deux créatures vampirisées, vidées de leurs contenus originels et victimes d’une OPA politique par des marionnettistes qui ne servent qu’un seul Dieu : le libéralisme anglo-saxon et sa domination sur le reste du monde
Croire que l’on résoudra le problème en donnant le pouvoir à « la gauche » réduite à l’offre PS ou à la droite, réduite à l’offre UMP n’est donc de toute façon pas la solution.
Les deux maisons siamoises sont à traiter comme devrait l’être le « nationalisme » corse : des mafias ayant pris habillage politique pour mieux justifier leurs activités.
En corse, Concolta et FLNC se contentent de racketter les commerçants du coin ou de la cote d’azur. Chez nous, en métropole ; UMP et PS vampirisent les marchés publics, les contrats d’armements, les vielles dames de Neuilly...
Vive la guillotine !