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05/07/2015

lendettement pour pomper l'argent des français vers les banques c'était en 1870 déjà ! - et la lutte de classe aussi

La Guerre et le capital – un concubinage insuffisamment connu – soulevons enfin les draps du lit !

Pendant un demi-siècle on a parlé aux français des 5 milliards que l'Allemagne leur aurait fait payer : voyons ça d'un peu plus près :


« Cette somme de cinq milliards a été acquittée grâce à l'émission de deux emprunts. Le premier, de 2,2 milliards, a été massivement souscrit, la somme finalement recueillie étant de près de 5 milliards. Quant au second, pour 3,5 demandés, il en obtint 43,8 !... C'est que le taux d'intérêt (6 %) fixé par Thiers, le bourreau de la Commune de Paris, était plus que substantiel. A quoi s'ajoutait un petit supplément que le même homme nous présente ainsi :

     "J'acceptai la proposition que nous firent les plus puissantes maisons de banque de Paris, de garantir la souscription du second milliard moyennant une commission de vingt et quelques millions. [...] [Certes], le prix m'avait d'abord paru excessif [...] [C]ette combinaison avait encore un autre avantage : celui d'intéresser les banques à notre succès." (M. J. Cuny - F. Petitdemange, "Le Feu sous la cendre", Ed. Cuny-Petitdemange, 1986, pages 346-347)

     Le succès du premier emprunt avait d'ailleurs suscité des vocations jusque dans quelques pays étrangers, de sorte que lors de la préparation de l'émission du second, le Crédit Lyonnais reçut cette supplique d'un banquier autrichien :

     "Nous avons la conviction que vous nous ferez jouir des avantages dont votre banque jouira elle-même. Nous ne voulons pas laisser passer cette opération colossale sans y tremper un peu les doigts... Il ne peut pas y avoir grande chance de perte, à moins d'un nouveau gâchis de communards, qui serait bientôt réprimé." (on sait comment …) (Idem, page 347)

     Les communards?... Redonnons la parole au tout jeune lieutenant De Gaulle :

     "Et puis la France n'a pas seulement à craindre les ennemis de l'étranger. Il y a souvent à l'intérieur même du pays des gens qui ne cherchent qu'une occasion de causer du désordre, d'empêcher les bons citoyens de vivre tranquilles. L'armée française sert aussi à maintenir l'ordre en France, et à faire respecter les lois." (page 60)

     Ne serait-ce que pour pouvoir payer bien régulièrement le principal et les gros intérêts à ce banquier autrichien et à l'ensemble de ses clientes et clients de même nationalité... Ne cherchons toutefois pas plus loin : ce serait trop ignoble. »  ( http://crimesdedegaulle.canalblog.com/archives/2013/08/05...  )

 

20. La guerre : un merveilleux moment de spéculation financière!

     L'affaire du service militaire obligatoire étant réglée, De Gaulle passe à la suite :

     "D'un tout autre genre, moins noble d'aspect mais d'autant plus méritoire, est l'obligation où se trouve chaque citoyen de payer l'impôt." (page 71)

     Sur le coup, nous sommes légèrement étonnés de voir notre petit lieutenant débouler sur ce terrain de la fiscalité. Serait-il en passe de sombrer dans le camp des "parta-geux" ? Voyons la suite :

     "Il faut songer que le refus de l'impôt entraînerait dans un délai très bref le vide absolu du Trésor public et, par conséquent, la ruine soudaine du crédit de la France. Que deviendraient, sans argent, tous les services administratifs et surtout à quels expédients en serait réduite la Défense nationale ? Refuser l'impôt, c'est arracher le pain de la bouche de nos soldats et les armes des tourelles de nos forteresses. C'est aussi ruiner de fond en comble toute une catégorie de citoyens qui dépendent de l'Etat et qui, tout en étant fréquemment inutiles, (et allez ! C'était déjà la chasse aux fonctionnaires chez les bourgeois - et autre rentiers et propriétaires aussi inutiles que oisifs ! - bon sang idéologique de classe ne saurait mentir !) ne sauraient être privés du jour au lendemain des moyens de vivre. C'est enfin porter un coup irrémédiable aux fortunes dont l'intérêt tient de l'Etat." (quand je parlais de rentiers oisifs et inutiles, eux ! Hein ? Voir le chapitre sur les « cinq milliards à la Prusse » qui se sont traduit par un fructueux emprunt.... ) (pages 71-72)

    Nous voici donc arrivés à l'endroit où commencent les choses sérieuses... En effet, nous atteignons la délicate question de la propriété. Il va falloir demander aux enfants et aux prolétaires de bien vouloir quitter la salle des débats. Ce que nous dit là le lieutenant Charles de Gaulle n'est pas pour eux.

     Le crédit de l'Etat, c'est la capacité que la France peut avoir d'emprunter, par exemple : pour faire la guerre. La mesure du crédit d'un Etat se tient dans le niveau de la dette publique, dans le taux des intérêts qu'il lui faut proposer pour attirer à lui les épargnants, et dans sa capacité de faire face à ses engagements en disposant d'un système fiscal équilibré et doté des moyens de faire rentrer ce qui doit lui venir en recettes.

    La guerre est un phénomène massif, et constamment soumis aux urgences. Elle peut même engager la survie du pays, ou, tout au moins, le maintien de ses institutions. Elle va peut-être peser sur son avenir économique au long d'une ou deux décennies : pensions, dommages de guerre, etc. Pour certains investisseurs, elle est une fête... Pour d'autres, c'est la ruine... Moment très chaud donc, et qui fait plaisir à voir, tant cela est éminemment satisfaisant pour toute conscience morale bien faite.

     Voltaire, l'un des plus avisés spéculateurs que l'Europe ait connus en ce genre de théâtre, s'en était déjà si gentiment émerveillé, environ cent cinquante-ans plus tôt (5 jan-vier 1759),      Quelle n'aurait pas été sa jouissance s'il avait pu connaître la guerre de 1914-1918! Le 5 septembre 1758, alors qu'il commence à s'en mettre plein les poches (la guerre est déclarée depuis deux ans), il écrit à son amie, la comtesse de Bentinck :

     "Les affaires sont aussi délabrées en France qu'ailleurs, les particuliers qui y ont malheureusement leur bien, s'en ressentent. La terre est couverte de morts et de gueux dont quelques fripons ont les dépouilles."

     Et pour finir, celle-ci, qui n'est pas mal non plus. C'est une lettre à la comtesse de Lutzelbourg, le 20 janvier 1757, quand la guerre tardait encore à démarrer :

     "Le sang va couler à grands flots dans l'Allemagne, et il y a grande apparence que toute l'Europe sera en guerre avant la fin de l'année. Cinq ou six cents personnes y gagneront. Le reste en souffrira." (Voltaire, un clic?)

     Maintenant, résumons la pensée de Charles de Gaulle : il faut payer l'impôt pour garantir la situation acquise par les rentiers de l'Etat, dont le sort se trouve ainsi lié directement à la victoire de la France. Le petit soldat, bien armé et bien encadré, pourra faire son travail dans les meilleures conditions techniques et psychologiques, etc. ; et sauver la propriété, son lopin de terre aussi bien, s'il est lui-même un petit paysan parcellaire. Voilà comment un lieutenant de 23 ans relativement naïf peut voir la table de jeu. Il y voit se dérouler une petite belote quand il s'agit tout bonnement de la grande valse de la finance internationale. Qui trouverait à y redire ?

     Michel J. Cuny



Bon, De Gaulle ne fut pas qu'un militaire formé aux phantasmes de sa classe et du militarisme 1900, il faut aussi, comme le dit François Asselineau le plus grand homme d'état français du XXème siècle, la preuve : il génaît terriblement les USA, qui ont tout fait, taupes, agents doubles et maneuvres à l'appui, pour le faire tomber :
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article497

lire aussi le livre de Gonzales-Mata "Les vrais maîtres du monde" pages 63-67)

04/07/2015

Italie : La chasse aux « Zingari », un nettoyage ethnique

http://www.celestissima.org/italie-la-chasse-aux-«-zingar...

Des fillettes souriantes qui offrent des fleurs aux policiers venus chasser leur groupe de Sintis, Zingari (tziganes) italiens, du campement qu’il occupait depuis des années dans le quartier Testaccio de Rome. Les caravanes étaient agrémentées de terrasses fleuries. Les adultes travaillaient. Les enfants allaient à l’école. Tout se passait bien avec les autres habitants de la zone, ils se connaissaient depuis si longtemps qu’ils avaient appris à s’apprécier mutuellement . La vie était plaisante.

Un nouveau campement, entre décharge publique et bretelle d’autoroute. Pas d’électricité, un robinet rouillé, pas d’ombre. 120 personnes dont 20 enfants.
Deux  mois plus tard, un autre camp, encore plus isolé, encore plus triste, aride, sale, infesté de mouches.
L’école est loin. Sur les visages des fillettes les sourires, comme les fleurs se sont fanés.

Un nouveau camp. Puis un autre. Et la perpétuelle  lancinante incertitude du lendemain. Qui ronge, affaiblit,  tarit les rires et les forces.

Et partout où on les oblige à aller, la même odieuse spirale : les lamentations des « braves citoyens » leurs pétitions, leurs insultes, leurs menaces :
« Al rogo gli Zingari! » (Au bûcher les tziganes)

Menaces bien trop réelles pour être ignorées. En Mai 2008, des camps de Rroms ont été incendiés. Des représailles, à la suite de la bizarre histoire d’un bébé qu’une jeune fille rrom aurait voulu voler.
Le vent a emporté les cendres. Sur le terrain, on a bâti un centre commercial et des immeubles élégants.

Puis arrivent les fascistes et il faut à nouveau accrocher à la voiture la caravane brinquebalante.

Retour forcé au nomadisme.

A un groupe de Rroms l’administration italienne a construit un camp, au milieu de nulle part, enfin non, pas tout à fait, à côté d’un tas d’ordures. De fragiles baraques, entassées les unes contre les autres. 30 m2 par famille. Quelques sanitaires communs.
Un läger, entouré de grillage.

En Lombardie lors d’un congrès de la Lega Nord, un gros homme rouge vomit sa haine des Zingari : « Je veux éliminer tous les enfants zingari qui vont voler les vieillards !» » « Moi, j’ai détruit deux camps ! »
Et la foule galvanisée applaudit à tout rompre.
« Un bel rogo ! » (un beau bûcher).

Nous deux, atterrés, blottis l’un contre l’autre sur le canapé. Envie de vomir devant ces images que diffuse Rai 3.
« Presadiretta» de Riccardo Iacona et Francesca Barzini . La meilleure émission de la chaine, remarquable, courageuse, qui dénonce l’innommable.
Qui questionne les « braves citoyens ».
«- Pourquoi voulez-vous les chassez ?
–    On veut pas d’étrangers!
–    Ils sont Italiens !
–    Alors ils ont qu’à travailler, on veut pas payer pour eux. Ils sont sales, ils crachent par les fenêtres, les enfants ne vont pas à l’école, d’ailleurs on n’en veut pas dans nos écoles. »
Mur de haine et d’incompréhension.

Puis l’équipe nous emmène en Espagne. 700 000 gitans y vivent, cinq fois plus qu’en Italie où ils ne représentent que 0,25% de la population.
Parfaitement intégrés, les gitans espagnols. Parfaitement, c’est-à-dire qu’ils font entièrement partie de la société mais n’ont perdu ni leurs coutumes, ni leur langue, ni leur culture, officiellement reconnus par le gouvernement.
La tête haute, la guitare et les jupons les jours de fête.
Les enfants qui font des études.
L’un deux est député au parlement européen. Les images du gros homme de la Lega Nord le choque. Il ne comprend pas.
Il explique que, bien sûr, les gitans peuvent faire entièrement partie de la société. Qu’il suffit de les aider. En Espagne, en 10 ans, grâce au 65 millions d’euros versé par la communauté européenne, tous les problèmes ont été résolus.

En Italie aussi sont arrivés des fonds destinés à aider les Zingari. Dilapidés. Utilisés pour construire des lägers tellement éloignés des villes que l’argent a filé en transport scolaire.
Compliqué en plus car les écoles n’acceptent pas plus de quatre enfants Sintis ou Rroms par établissement.
Des heures d’autobus. Les derniers déposés arrivent chaque matin en classe avec deux heures de retard. A peine ouvert le cartable, il faut repartir.
Alors ils n’y vont plus.
Les familles sombrent dans la pauvreté. Les enfants vont voler.
Les pétitions reprennent.
Et les menaces, terrifiantes :
« Al rogo gli Zingari ! ».
Un cercle infernal, monstrueux.

 

et autre racisme, dernier régime d'apartheid après la disparition de l'Afrique du Sud http://www.bdsfrance.org/

03/07/2015

L’UE est un système de domination et d’aliénation une entreprise de dressage des peuples comme des animaux de trait à bien entraver et rentabiliser pour leurs propriétaires

http://www.humanite.fr/blogs/faudra-t-il-ressortir-le-chant-des-partisans-579356

la Grèce :

enquête chez les grecs partisans du oui, qui sont-ils ?

Référendum en Grèce: Le camp du « oui » entre peur et rancœur - 20minutes.fr
"quartiers cossus" "propriétaire d'un restaurant, eh eh ! bien sûr on voit le genre.
Et quand on voit la photo des manifestants en faveur du oui, ils ont la même allure qu'avaient  les manifestants anti-chavistes au Vénézuela

Pour l’économiste Stavros Mavroudeas, le vote de dimanche a mis en lumière une division de classes sociales, opposant d’un côté la jeunesse dorée et les Grecs aisés, « qui n’ont pas ou peu morflé pendant la crise », et de l’autre « ceux qui n’ont plus rien à perdre » (chômeurs, retraités, groupes sociaux défavorisés). Ces derniers « n’ont rien à craindre d’une sortie de la zone euro »,

et ils sont idéologiquement européistes, et "collabos" (comme en 40 en France ! souvenons-nous des vidéos de FA)

http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-l...
réussir à mater la bête, lui remettre le harnais, encore plus lourd, toujours plus lourd jusqu'à ce qu'elle crève, ça on s'en fout, on l'enverra à l'équarisseur, pouvoir refermer et solidement ressouder au fer rouge le collier de l'esclave nègre, qu'il vienne ramper aux pieds de ses maîtres en acceptant d'user ses dernières forces à travailler encore plus dur pour une pitance encore plus réduite et-  surtout! -  qu'il rapporte toujours plus à ses maîtres, ils ont la mentalité des propriétaires d'esclaves du temps passé.

(et après la Grèce ce sera le tour des autres bien sûr, c'est la logique et le but)

 

 

Pour lire la déclaration adoptée à Athènes le 28 juin, cliquez ci-dessous :
http://www.m-pep.org/Declaration-d-Athenes-contre-l-Union...

Dans tous les pays de l’UE et spécialement ceux qui font partie de l’euro zone, des politiques antipopulaires perverses sont poursuivies impitoyablement par l’UE et les gouvernements qui en sont membres : des coupes massives dans les dépenses sociales et les salaires, augmentation des impôts pour les travailleurs et diminution pour les riches, des subventions sans vergogne à de grandes entreprises supposées créer des emplois qui ne se matérialise jamais ou de courte-durée, des privatisations et des démantèlements de services publics et de la sécurité sociale. Il en résulte une augmentation exponentielle de la pauvreté, de l’inégalité sociale, du chômage de masse et l’absence de la sécurité d’emploi.

Cette situation trouve son origine dans la nature même de l’UE et de la monnaie unique, comme résumé le plus récemment dans le Traité de Lisbonne. Ce dernier est basé sur tous les dogmes néolibéraux qui ont déjà démontré leur impact négatif sur les intérêts des classes populaires et des classes moyennes. Dans l’euro zone, le déséquilibre entre les pays a empiré. L’euro est une arme de destruction massive dirigée contre l’emploi. La monnaie unique est seulement utilisée pour protéger le rendement sur l’investissement des capitalistes en maintenant un haut niveau de chômage permanent et volontaire. L’introduction des pratiques de la « Gouvernance économique européenne » entraîne une condition de souveraineté limitée et des formes disciplinaires agressives de supervision économique, comme l’a montré le rôle de la Troïka (UE-FMI-BCE)  en Grèce (où elle a poussé à des réformes néolibérales perverses et une redistribution de masse de revenus vers le capital). De plus, la politique de l’UE et l’arrangement monétaire et institutionnel de l’euro zone rendent la crise actuelle même plus aigue et perpétue un cercle de récession pervers – l’austérité – le chômage.

L’essence véritable de cette construction européenne est basée sur les valeurs et les intérêts des classes dirigeantes occidentales : européanisme, atlanticisme, le capitalisme et l’autoritarisme. Un tel système ne peut pas changer de nature ; il ne peut pas s’améliorer de l’intérieur. Il doit être démantelé  afin de construire quelque chose de radicalement nouveau. L’UE est en effet le système le plus sophistiqué au monde fondée sur une tentative de construire une civilisation basée sur les forces du marché. L’UE est un système de domination et d’aliénation horrible dont les peuples doivent s’émanciper eux-mêmes.

L’UE et le processus d’intégration européen est intrinsèquement non-démocratique. En réduisant drastiquement la souveraineté populaire au niveau de l’état-nation et en transférant le pouvoir aux mécanismes non élus de l’UE, elle mine la capacité des gens à s’organiser, à lutter, à résister et à transformer la société. Détruire la souveraineté populaire est la garantie pour les classes dominantes qu’il n’y a moyen de revenir sur « les réformes » néolibérales. Ceci va de pair avec la tentative de garantir la domination des entreprises capitalistes au niveau global, poursuivie par des organisations supranationales (l’OMC, le FMI, la Banque mondiale, l’OTAN, l’UE, l’OCDE). Ceci peut expliquer le caractère de plus en plus autoritaire de l’UE et son soutien à des régimes semi-fascistes comme celui de Kiev.  

Actuellement, la politique néolibérale de l’UE adopte même une forme plus agressive. En jeu ici n’est pas la crise dans la périphérie européenne mais la préparation de nouvelles attaques dévastatrices contre les classes dominées contre les pays au cœur de l’Europe. Une nouvelle vague d’austérité, des coupes dans les dépenses sociales, des privatisations, des démantèlements des gains historiques du mouvement des travailleurs est en route. La nécessité de résister est plus nécessaire que jamais.

Au départ de cette situation la plus grande partie de la gauche non sociale-démocrate en Europe ne conteste pas l’UE. Le résultat est un « européanisme de gauche » qui refuse de lutter contre les racines du problème, notamment le cadre économique, monétaire institutionnel de l’intégration européenne, son néolibéralisme enraciné, son caractère non-démocratique. Des appels pour « une autre Europe » avec une BCE « généreuse » et des « solutions européennes pour la dette » sont simplement prendre ses rêves pour la réalité, pas des réponses politiques. Cette incapacité d’organiser une contestation à l’UE, laisse ouvert un espace politique à « l’Euroscepticisme » raciste, réactionnaire, pro-business, chauviniste, un ersatz de partis d’extrême-droite et néofascistes.

Sortir de la zone euro et de l’UE ne sera pas des actes de nationalisme ou de chauvinisme économique. Ce seront des actes d’internationalisme et de solidarité populaire, parce qu’ils conduiront à un démantèlement d’un processus d’intégration agressif capitaliste et impérialiste.

 

Pour ces raisons, il est de la plus grande urgence d’organiser une Coordination paneuropéenne  d’organisations politiques de gauche, d’organisations populaires et de mouvements sociaux qui lutte contre l’UE et l’euro zone, afin de coordonner leur travail et rouvrir collectivement les débats sur la rupture nécessaire avec l’intégration européenne. La sortie de l’euro et de l’UE doivent de nouveau être la pierre angulaire de l’aile gauche et de la politique radicale, le point de départ d’un nouvel avenir progressiste, démocratique et socialiste pour les classes de travailleurs et les peuples d’Europe.

 

Pour toutes ces raisons un comité organisateur (MARS Grèce, le Comité « Euroexit », Autriche, la Coordinamento nationale sinistra contro l’euro’ Italie, M'PEP France, Initiative .e.V. Duisburg Allemagne), prend l’initiative d’appeler à ce Forum de gauche paneuropéen et des organisations politiques et sociales de masse qui discuteront le problème en cours et établir cette Coordination. La rencontre se tient en Grèce comme un signe de solidarité envers la lutte continue du peuple grec contre la politique d’austérité et les réformes de l’UE.

Ces six dernières années, la Grèce est passée par un désastre social sans précédent. L’étendue de la crise grecque a été le résultat direct de l’architecture financière, monétaire, institutionnelle de l’euro zone et de l’UE. Les propositions de « sortir d’affaire » de l’UE, le FMI et de la BCE ont signifié une austérité extrême et des réformes néolibérales accompagnés d’un manque de respect total pour une procédure démocratique et une souveraineté populaire. C’est une preuve de plus de la nature profondément réactionnaire et non-démocratique de l’UE et du projet « d’intégration  européenne » en général. La colère et le mécontentement contre l’austérité ont porté au pouvoir le nouveau SYRIZA-ANELL. Malgré le fait que son programme, tel qu’il est exprimé dans le dit programme de Thessalonique, soit modéré et contradictoire, le nouveau gouvernement a été placé sous une pression énorme pour capituler et accepter une humiliante continuation de la politique d’austérité. Il est clair que dans le cadre de  l’euro zone, il est impossible pour tout gouvernement de sortir de l’austérité et du programme néolibéral. C’est pourquoi une stratégie de sortie est plus nécessaire que jamais. Le forum anti-UE coïncidera avec la date limite imposée par l’UE et le FMI pour de nouvelles propositions d’austérité qui vont accroitre la politique catastrophique actuelle contrairement à la volonté du peuple grec de mettre fin à l’austérité.

**

C'est criminel et ils le savent, c'est dans leur interêt :

 **il faut choisir : les travailleurs ou les financiers. Le peuple ou les oligarques. L'Union "Européenne" a été faite par et pour les financiers, ils ont choisi eux !

 

(…)

rappel de notre histoire récente :

 

=== APRÈS LE ROYAUME-UNI, L'AUTRICHE ===
261 159 citoyens autrichiens (soit 4,12% de l'électorat du pays) ont signé une PÉTITION APPELANT À LA SORTIE DE L'UNION EUROPÉENNE. Le parlement de Vienne est donc désormais contraint par la Constitution autrichienne de décider si cette pétition justifie ou non l'organisation d'un référendum.
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Cette information très importante - dont j'avais déjà parlé au futur il y a quelques mois - vient d'être révélée par Russia Today :
http://francais.rt.com/…/3890-autriche-signatures-pour-so...
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Elle est passée sous silence par les principaux médias français.
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Elle confirme à la fois le degré d'anticipation et de prescience de l'UPR - qui propose précisément aux Français, depuis déjà 8 ans, de sortir de l'UE -, et le degré de nécrose de la prétendue « construction européenne ».
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Quiconque a un tant soit peu le sens de l'Histoire et celui des grandes évolutions politiques et idéologiques ne peut désormais plus avoir de doute : la prétendue « belle idée européenne » est moribonde.
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Dans l'Europe de 2015, le dogme des « lendemains qui chantent » de la « construction européenne » est devenu aussi risible que l'était devenu le dogme des « lendemains qui chantent » de la « construction du socialisme » dans les pays du Pacte de Varsovie en 1985.
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Quant au caractère « inéluctable et irréversible » de l'UE et de l'euro, il est aussi crédible que l'était le caractère « inéluctable et irréversible » de l'URSS et du rouble soviétique.
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En réalité, la prétendue « construction européenne » apparaît chaque semaine un peu plus crûment aux peuples d'Europe comme un simple outil d'asservissement aux États-Unis d'Amérique et à l'OTAN, et comme la pseudo-justification d'un pouvoir tyrannique aux mains d'une oligarchie capitaliste euro-atlantiste en perdition.
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Alors que le débat de fond s'ouvre enfin, un peu partout à travers l'Europe, sur cette prison des peuples qu'est l'UE, il n'y aura bientôt plus qu'en France que ce débat, approfondi et serein, sera encore interdit ou diabolisé dans les grands médias nationaux.
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Il ne s'agit bien entendu que d'un combat d'arrière-garde : la précision, la justesse et l'irréfutabilité des analyses de l'UPR ont déjà fait leur chemin dans de nombreux cénacles, y compris dans la haute administration, dans le monde des affaires, et dans de nombreuses salles de rédaction de télévision, de radio ou de journaux.
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Les grands médias nationaux français ne pourront plus encore très longtemps taire l'existence de l'UPR et museler l'inéluctable résurgence de la liberté et de la vérité dont notre mouvement est le fer de lance depuis 8 ans.
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François Asselineau
2 juillet 2015

02/07/2015

lutte des classes, notion de bon sens élémentaire, moteur de base de l'histoire

"Les impérialistes voient des "extrémistes" partout. Ce n’est pas que nous soyons des extrémistes. C’est que le monde se réveille. Il se réveille partout. Et les gens se lèvent".   Hugo Chavez.

quelques exemples d'extrèmistes :
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"Par pitié qu’on revienne aux fondamentaux : la lutte des classes, la propriété privée des moyens de production et du capital financier." (Jean Bricmont)

 

01/07/2015

proposition de loi à la Douma : affichage obligatoire des entrepprises ayant collaboré avec les nazis

Le député de la Douma, Alexéi Zhuravliov, a proposé d’identifier les produits des entreprises qui ont collaboré avec les nazis en Allemagne, le journal russe Izvestia a rapporté lundi.

« Pour que notre histoire ne soit pas  déformée, il est nécessaire que la jeune génération se souvienne et sache ce qui s’est passé au cours du XXe siècle, et que dans la Russie d’aujourd’hui il y a des sociétés qui, à l’époque, ont travaillé activement pour le troisième Reich, produisant des substances toxiques qui ont empoisonné notre peuple, et ont  fabriqué des armes et des avions », a déclaré Zhuravliov, au journal.
Selon le projet de loi, il est proposé de créer une législation sur « l’affichage des produits des entreprises commerciales étrangères ayant des contacts d’affaires avec le parti socialiste National de l’Allemagne ou le parti fasciste de l’Italie ».

Selon les amendements, les productions de ces entreprises doivent indiquer qu’ils avaient eu une relation avec les nazis et comprendre des informations sur le caractère criminel de ces activités, a dit le journal.

En particulier , lors de la publicité  à la radio de ces producteurs,  le passé de la société doit comprendre une annonce de pas moins de trois secondes.
Dans les publicités à la télévision, cette information ne devra pas être en deça de cinq secondes et occuper pas moins de 7 % de la surface de l’image,a  rapporté Izvestia.
« Dans d’autres types d’annonces, cette information devrait occuper au moins 10 % de la surface de la publicité, » .

lhttp://www.themoscowtimes.com/news/article/russian-lawma...

 Pas mal comme initiative ! non seulement c'est de bonne guerre face aux menées des amerloques et leurs larbins européistes, mais il est tout à fait souhaitable que les gens, le public, prenne conscience de toutes les entreprises capitalistes qui ont collaboré avec le nazisme, en général ils ne le savent pas, et ça déforme très fort la vision qu'ils ont du monde et de l'histoire.

30/06/2015

ĉio bluas

Ĉio bluas

 

Vidu kiel bluas la ĉielo.

Nuboj blankaj ne plu estas

kaj la reĝa suno brilas

kaj la tempesto forestas.

Vidu, kara, kiel belas

la horizonta linio

kaj la senfina mistero

de la nevidebla dio.

Vidu la boaton liliputan

alvenanta, ĝojoplena

kun ĥimeraj pasaĝeroj

sur la blua mar' serena.

Viaj okuloj bluas

kiel la bluo ĉiela

kiel ĉi blua rakonto

kaj la dio nevidebla.

 

Arquillos 7-1-13

29/06/2015

iranophobie

The Hoax of Hollywood

The Hoax of Hollywood In recent years, Iranophobia has come to encompass a wider scope of media including cinema which is incontestably capable of exercising a more powerful effect on manipulating the audience.
Along the recent Iranophobic attempts comes Argo (2012), a ‘nail-biting thriller’ which according to David Haglund, takes a few liberties with the history. A few liberties, indeed! The false façade of the movie and the glorification of CIA agent Antonio Mendez (the hero, played by Ben Affleck) in particular and the intelligence apparat in general in smuggling the escapees out of Tehran gives a flimsily larger-than-life flair to the movie on the one hand and a too-good-to-be-true feeling to the multitude of audience whose minds have already been hijacked by Western media about Iran.
In its idiotically crude manner, the movie attempts to describe Iranians as overemotional, irrational, insane, and diabolical while at the same, the CIA agents are represented as heroically patriotic. Argo is replete with historical inaccuracies and distortions. One might say that the titling of the film mentions it is loosely based on Antonio Mendez’s account of the incidents. However, the audience barely finds any slim chance to realize this and all he believes is all he sees. Aye, there’s the rub for in doing so, the moviemaker craftily sees an audience too engrossed in the movie to pay any attention to the titling.
Even if he does, the audience’s mind has already imbibed all the lies secretly and savagely dictated by the movie. This is done with incredible ingenuity. For instance, in one shot, morosely veiled Iranian women are shown to be in military uniforms, a falsity also depicted in an earlier anti-Iran movie titled “Not Without My Daughter (1991)”. After the elapse of thirty-odd years, you may find Iranian women in uniforms but only in female garrisons let alone on the streets. So, the depiction of Iranian women in military uniforms is but a figment of the writer’s imagination.
It appears that Argo owes enormously to Brian Gilbert’s Not Without My Daughter (1991) though the former is technically a step forward. Not Without My Daughter (1991) details the story of an American woman who is married to an Iranian doctor. They live happily in America but once they travel to Iran, the man (Alfred Molina) changes from a well-bred and highly educated man to a rustic boar who decides to force his wife Betty (Sally Field) to stay in Iran. No one knows the reason for such a drastic change in the man, and interestingly, no hiatus apparently takes place in the storyline.
Apart from the stereotyped and caricatured view of Iranians the filmmaker delivers, he consciously pokes fun at the very customs and traditions within the Iranian community. In one scene, when Betty arrives in Iran (the movie has been ironically filmed in Israel), they slaughter a sheep as a votive offering at the sight of which Betty falls into a swoon. This incident which is part of the Iranian tradition becomes a matter of scorn for the filmmaker.
Film critic Roger Ebert describes the film as vitriolic and spiteful and says, “If a movie of such a vitriolic and spiteful nature were to be made in America about any other ethnic group, it would be denounced as racist and prejudiced.”
Likewise, Argo is another dastardly attempt at fanning Iranophobia by continuing Brian Gilbert’s Not Without My Daughter (1991).
Though Argo achieves some degree of success in stereotyping and demonizing Iranians, the movie is at its best a propaganda flick barely worthy of the kudos it receives, not because it is nothing more than one big yawn but because it is poorly structured and frivolously written.
Strange as it might be, the film ingeniously seeks to sound balanced by inserting a voice-over at the beginning of the film describing how the popular government of Mossadeq was overthrown through a coup engineered by the CIA and how Mohammad Reza Pahlavi (who is erroneously referred to as Reza Pahlavi) tyrannized over people. However, the mere mention of a CIA-engineered coup is not enough to make the film sound balanced.
In fact, Argo is a far cry from a balanced narration. Everything is narrated one-sidedly. Everything is depicted in black and white. The escapees are good and have to be saved with the help of the CIA agent who ridiculously functions to bring about catharsis in the audience and the Iranians are depicted as demonic and hysteric. Thus, sympathy is easily wrung from the audience in favor of the CIA agent and the entire Iranian population is tragically plunged in a negative light.
In fact, authoring a coup in Iran is not CIA’s magnum opus. The intelligence apparatus has been notoriously instrumental in fomenting a war against Iran at the hands of the Iraqi dictator Saddam Hussein and bringing about over one million casualties.
According to Said K. Aburish, author of Saddam Hussein: the Politics of Revenge, Saddam made a visit to Amman in 1979 before Iran-Iraq War. There, he met King Hussein and three CIA agents. Aburish says there is considerable evidence that he discussed his plans to invade Iran with the CIA agents. As a political product of Washington’s mind, Saddam was on intimate terms with the US. Aburish says that it was “a relationship of cooperation, but never trust. Neither side ever trusted the other. And they helped him stay in power by providing him with electronic systems to guard against a coup d’état. They helped him stay in power by providing him with armament that he needed badly. They helped him stay in power by refusing to raise the issue of human rights. And they helped him to stay in power by supporting him during the war with Iran. So they really helped him, practically politically, practically financially, any way you can look at it.”
It is very probable that Ben Affleck and the screenwriter Chris Terrio are sorely ignorant of these facts or else they would have incorporated some of these facts in Argo to sound balanced.
Or would they?
Overal, Argo is an arrant instance of Hollywoodism. In point of fact, it is yet another attempt to foment Iranophobia not only in the USA but across the world as well.
LIENS :
Argo: From Hollywoodism to Iranophobia

Oscar for Argo: A crime against humanity

Iran to prepare lawsuit against ‘Argo’ filmmakers

'Hoax of Hollywood ': Iran vows lawsuit over 'lies' in Argo film

Survey of Iranian Americans: 84% Support Establishing U.S. Interest Section in Iran

Warmongers colluding to launch illegal war on Iran: Gordon Duff

Shadows in Motion - full documentary 

http://www.ipernity.com/doc/kombizz/33481417

remarquez en France aussi, un récent reportage l'a bien montré, commentaires :

Le 17 juin 2015, Le Petit Journal de Canal+ a diffusé un reportage « spécial Iran ». La raison ? L’approche de l’éventuel accord sur le nucléaire iranien entre Téhéran et Washington… Un grand moment de journalisme ! MDR

Certains cerveaux malades diront que le « petit merdeux », la « tête à claque pistonnée » qui a réalisé ce reportage l’a mené en suivant de A à Z un fil rouge destiné à renforcer ses idées préconçues, et ce malgré quelques surprises anecdotiques. D’autres, encore plus malades, diront que Canal+ a envoyé ce « stagiaire » en Iran pour décrédibiliser l’influence croissante des médias résistants français et internationaux qui relaient, entre autres, « la propagande iranienne ». Au nom de quoi le point de vue d’une nation relèverait-il de la vérité absolue ou de la propagande ? Quel est l’instrument qui permet de mesurer la véracité des propos rapportés de telle ou telle contrée ?

Vous pouvez, si vous le désirez, prendre connaissance de ce document audiovisuel appelé avec un brin de hâte « reportage »… bien entendu, comme toutes les vidéos MAINTENANT cette vidéo ne peut être visionnée nulle part, totalement impossible ! (ni téléchargée, ni intégrée, rien)

De toute façon, l’essentiel est repris ci-dessous.

Très bien. Désormais, vous avez pu vous faire une idée du niveau d’honnêteté, de pertinence et d’indépendance qui caractérise ledit « reportage ».

Cet ovni journalistique débute par un micro-trottoir en pleine rue parisienne ; il révèle sans surprise l’étendue du pouvoir de manipulation des esprits dont disposent encore les médias de l’ancien monde. « Nucléaire, tchador, dictature, pays fermé, État religieux, Persépolis ». Alors Martin, tout est vrai ?

S’ensuit une brève intervention de Mahmoud Ahmadinejad. Le reportage face à Pujadas ? Non, une déclaration selon laquelle « en Iran, il n’y a pas d’homosexuels comme dans votre pays ».

Est-ce facile d’aller tourner en Iran ? Pas spécialement, puisqu’il faut deux mois pour obtenir un visa et qu’il faut expliquer la raison de cette demande, le tout « sans être trop critique ». Mais est-ce le seul pays au monde où il ne faut pas être trop critique ? Il est sans doute plus facile de filmer le Conseil représentatif des institutions jeans de France (Crijf)… Nous y reviendrons.

Ensuite, le taxi et le traducteur imposés par le gouvernement iranien. Dans un pays où nombre d’assassinats ont été commis par des agents du Mossad et qui fait sans cesse l’objet de tentatives de déstabilisation en raison de son comportement insoumis à l’Empire, est-ce un luxe de tenir à l’œil le premier « journaliste » qui passe la frontière ?

S’ensuit alors une visite dans une mosquée iranienne. Question du stagiaire :

Qu’est-ce que ça veut dire « République islamique » ?

Réponse : en Iran, toutes les lois qui gouvernent le quotidien sont régies par la religion musulmane.

Explication de Martin pour les crétins que nous sommes tous :

« Concrètement, en Iran, il y a un président, Hassan Rohani, et au-dessus de lui, il y a lui : le guide suprême, l’ayatollah Khamenei ».

Grand Dieu ! Un pays ou le président est soumis à une autorité supérieure ? Heureusement que la France n’est pas gouvernée par un président soumis à un dirigeant religieux ou pseudo-religieux qui lui dicte sa politique et l’invite à un dîner rituel obligatoire…

Direction le centre-ville, où les jeunes peuvent s’adonner à des activités sportives ludiques. Cependant, les femmes ont une règle à respecter obligatoirement : la tenue vestimentaire.

Grand Dieu ! Un pays où l’on pose des problèmes à des femmes en raison de la longueur de leurs vêtements ! Heureusement que la France ne renvoie pas des lycéennes pour une robe trop longue… ni n’interdit le port de tel ou tel signe religieux à l’école. On ne vit pas dans une dictature laïciste gouvernée par l’une ou l’autre caste sectaire foncièrement antireligieuse, nous ! Vive la liberté !

Yann Barthès — Donc premier interdit, les habits.

Martin — Ouais, et tu vas voir, c’est le début d’une longue liste d’interdits !

[Générique de merde et publicité]

Un interdit théorique qui n’est pas respecté scrupuleusement par toutes les femmes, ce qui semble surprendre Martin, venu en Iran confirmer ses idées préconçues. Nous aurions apprécié que Canal+ envoie un journaliste plus expérimenté et moins bobo pour que ce dernier, plus professionnel, évite d’appliquer ses propres codes sociaux inculqués de façon quasi-dictatoriale par la sphère d’influence médiatico-publicitaire occidentale, dans un pays qui lui fait l’honneur de l’accueillir pour un « reportage ». Une tendance paternaliste, condescendante et digne d’un néocolonialiste. Pas joli joli, Martin…

Outre le fait que le petit Martin ait oublié l’adage pourtant célèbre « À Rome, fais comme les Romains », il semble qu’il ignore également la culture musulmane et la culture perse, toutes en couleur. http://www.ipernity.com/doc/reza.torabi/1604843 http://www.ipernity.com/doc/reza.torabi/5051152 Mais instruit à l’école « Je suis Charliste » made in Canal+ et sans doute désireux d’évoluer dans la sphère de la médiocrité intégrale des médias de l’ancien monde, Martin a sans doute reçu l’ordre oublié de ne pas mentionner le fait qu’en Iran, les femmes sont très certainement plus libres qu’en Arabie saoudite ou au Qatar, et même qu’en France sous certains aspects. Nul doute qu’il le fera lors de son prochain reportage chez les sponsors de ses employeurs. Pas vrai, Martin ?

La censure et la propagande dans la culture, une exception iranienne ? 

Le stagiaire est ensuite interpellé par la censure partielle dont font l’objet les supports audiovisuels en provenance de l’Occident. Voir les daubes hollywoodiennes et écouter le dernier tube de Rihanna ou Beyoncé, peut-on sincèrement vivre sans cela ? Au 21e siècle ? Horreur ! Halte à cette censure nauséabonde…

Côté propagande, bien entendu, l’Iran est le seul pays où des kiosques vendent des manuels de propagande. En France, aucun buraliste ne vous vendra l’un des centaines de torche-culs estampillés « Le Point », « L’Express », « Libération » ou « Le Parisien », qui se trouvent être tous possédés par une poignée de banquiers, de grands industriels ou de marchands d’armes. La France n’est pas une terre fertile pour la propagande atlanto-sioniste. Qu’on se le dise. D’ailleurs, BHL et Caroline Fourest, du haut de leur interminable mythomanie stratosphérique, ne sont plus invités sur les plateaux depuis des dizaines d’années.

Grand moment de perplexité d’ailleurs, lorsque Martin tombe nez à nez avec des documents de propagande anti-américaine, anti-israélienne ET anti-Daesh.

Dans l’esprit du petit Martin et de Yann Barthès, si on est contre le gouvernement américain, être contre Daesh, c’est paradoxal. Tellement paradoxal qu’ils se sentent obligés de l’affirmer de concert ! Et le très sérieux duo d’omniscients de présenter la vérité comme une ineptie sortie tout droit de l’esprit du gouvernement iranien, et non d’une réalité factuelle démontrée à maintes reprises. Pour Canal+, Daesh n’a pas été créé ni financé par le gouvernement des États-Unis, Israël ou d’autres puissances régionales hostiles à l’Iran.

Et le petit Martin de commettre une énième inexactitude :

Daesh, un groupe de fondamentalistes sunnites. Il n’y a que dans les médias de masse que l’on entend encore des journalistes parler de Daesh comme d’un groupe islamiste sunnite. Chacun sait que Daesh a massacré les populations sunnites, chiites, yézidies, chrétiennes, et bien d’autres encore, sans faire de différence. Aucun musulman digne de ce nom et sain d’esprit ne considère Daesh comme un groupe sunnite. C’est tout au plus un groupe takfiriste d’extraction wahhabite. Mais l’occasion est trop belle pour Canal+ de verser encore de l’huile sur le feu en présentant Daesh comme un groupe sunnite à tous les effets, et en rappelant les différends qui nourrissent ce conflit fratricide entre sunnites et chiites. D’une pierre deux coups : de la pub pour Daesh et pour ce conflit qui ne sert les intérêts que de l’entité sioniste.

« La propagande en Iran peut faire des miracles », s’esclaffe le petit Martin… Tandis qu’en France, le gouvernement diabolise la Quenelle, poursuit ses auteurs et interdit à un humoriste de se produire sur scène, mais laisse des entartés psychopathes toxicomanes s’exprimer à tort et à travers sur tous les plateaux.

Le concours de caricatures http://www.irancartoon.com/

eh oui c'est un site iranien qui publie tous ces dessins; le plus émouvant http://www.irancartoon.com/gallery-of-10th-tehran-interna...

 soudain, Canal+ n’est plus Charlie

« En France, ces caricatures feraient scandale ! ». En France, cher Martin, des dessinateurs sont poursuivis en justice pour des caricatures. Les idées peuvent vous y emmener en prison ou vous coûter une amende très salée… Des sketchs ou des dessins aussi. Zéon en sait quelque chose.

Les lignes rouges dénoncées dans ce reportage sont les mêmes qui, en France, sont imposées par une caste spécifique. L’Iran n’est certainement pas un pays parfait. L’Homme est par nature imparfait, mais tend vers l’amélioration personnelle. Quoiqu’il en soit, petit Martin, il serait bon que tu appliques à ton propre pays et à ses dirigeants les mêmes standards que ceux que tu appliques de façon assez minable à un pays qui t’a accueilli et respecté.

Il ne s’agit bien évidemment pas d’une remontrance, car qui sommes-nous pour te juger ? Une bande de « cerveaux malades » indépendants et bénévoles. Nous n’avons pas ta longue expérience journalistique, ta déontologie, ton charisme, ni même ta belle gueule. Mais un conseil est toujours le bienvenu lorsqu’il permet de tendre vers une amélioration, même minime.

Pense donc à montrer davantage de respect, de discipline, d’ouverture d’esprit et globalement d’amour de ton prochain, quelles que soient ses coutumes, lorsque d’aventure tu iras, comme nous en sommes absolument certains, te payer le régime saoudien, le régime qatari, ou plus « théocratique et dictatorial » encore, l’entité d’Avant-gardie.

Bisous, Martin !

(source Quenelplus)



Soit dit en passant sur ce sujet et beaucoup d'autres ! un grand banquier allemand déclare :

Les conflits géopolitiques actuels sont utilisés à l’échelle nationale pour démolir les libertés démocratiques, et la cadence s’accélère. Je suis plus préoccupé que jamais. Actuellement, je suis occupé à développer l’idée du terrorisme de la pensée dominante. Nous faisons semblant d’être tolérants et pluralistes. Mais celui qui défend sur des sujets politiquement sensibles une opinion qui s’éloigne de la pensée dominante court le risque d’être isolé et diffamé. Ces évolutions sont totalement antagoniques avec l’exigence de démocratie et de liberté. Oui, les conflits actuels nous coûtent notre démocratie

http://lesakerfrancophone.net/la-russie-et-la-chine-vont-...

 

28/06/2015

alerte à tous ceux qui ont ou voudraient installer Chrome sur leur ordi !!!!

http://news360x.fr/telecharger-chrome-quest-ce-que-google...

Télécharger Chrome? Qu’est ce que Google télécharge en plus sur votre ordinateur?

 

Par Alec Cope – Le 20 juin 2015 – Source: wearechange.org

 

le 17 juin, Google s’est gardé d’annoncer (mais la nouvelle est tombée) que la DARPA (Agence pour les projets de recherche avancée de Défense) enregistre en douce les émissions audio sur tous les ordinateurs équipés de Chrome, le navigateur de Google.

Dans les faits, cela signifie que Google examine insidieusement votre vie privée, ce qui n’est pas surprenant, quand on considère l’article de We Are Change (WRC) à propos de la censure de Google.

Rick Falkvinge (fondateur du Parti Pirate), à partir du forum privé WRC, a rapporté commuent il en est venu à comprendre la nouvelle politique de Google:
«Ça ressemblait simplement à un rapport d’erreur quelconque.» En démarrant Chrome, celui-ci téléchargeait des données. Suivies d’étranges informations de statuts qui comprenaient notamment des lignes Microphone: Oui et Captures audio autorisées: Oui.

chrome-voicesearchLe Chrome-Voice Search: L’Analyseur de Recherche Audio Chrome

Sans aucun consentement de la part de l’utilisateur, Google a téléchargé une boîte noire qui – selon eux – ,raccordée au microphone, est activement à l’écoute de vos faits et gestes.

Sans entrer dans les détails, Falkvinge décrit le fonctionnement du logiciel libre et comment ce fonctionnement repose sur la transparence et l’innovation de nombreux programmeurs de logiciels (dont Debian) avant d’être lancé comme un produit fini. La transparence permet à l’utilisateur de savoir que le logiciel libre d’accès (open source) fait vraiment ce qu’il prétend faire.

Chromium, la version libre accès de Google Chrome, est censé fonctionner de la même façon. Seulement Google a détourné la nature de la transparence du libre accès, et évité le processus qui aurait empêché cette manœuvre de contournement.

Google a ainsi justifié son potentiel à vous espionner via votre ordinateur personnel en argumentant que cela en valait la peine, parce que désormais Ok, Google fonctionne! A présent, quand vous prononcez certains mots clés, Chrome commence à rechercher des antécédents. Ceci doit-il pour autant se faire au prix de la confidentialité de votre vie privée? De toute évidence, ce sont les serveurs de Google qui répondent à ce qui est dit avec votre ordinateur.

Ainsi, pour résumer, une boîte noire a été installée sur votre ordinateur, raccordée au serveur d’une société privée: dès à présent, il existe une potentialité fonctionnelle pour pratiquer des écoutes (indiscrètes et irrégulières); et Google n’avait aucune intention que quiconque le sache!

En définitive, Google a répondu à l’accusation, paraphrasant Falkvinge:

1) Oui, nous installons un logiciel d’écoutes téléphoniques sur votre ordinateur. Mais nous ne l’avons finalement pas réellement activé. Nous avons également tiré avantage de notre réputation de probité en entrant des lignes de codes dans ce logiciel en libre accès, pour installer cette boîte noire sur des millions d’ordinateurs; mais jamais nous n’abuserions la confiance des utilisateurs en entrant un code actif d’écoutes téléphoniques. Nous l’avons déjà téléchargé sur votre ordinateur sans votre consentement et à votre insu.Vous pouvez vérifier ce code à l’heure actuelle, et vérifier que ce même code est inactif.

2) Oui, Chrome contourne l’ensemble du processus de vérification de code source en téléchargeant une boîte noire pré-installée sur les ordinateurs. Mais ce n’est pas notre objectif, vraiment pas. Nous sommes uniquement motivés par l’élaboration de Google Chrome, le bébé de Google. Dans cette optique, nous fournissons donc ce code dans le lot de logiciels pré-compilés, pour ceux qui veulent. Quiconque utilise notre code pour son compte personnel en prend aussi la responsabilité. Lorsque cela se produit sur un système d’exploitation type Debian, ce n’est pas du ressort de Google Chrome, mais de Debian Chromium. C’est entièrement la responsabilité de Debian.

3) Oui, nous avons délibérément caché ce module d’écoute aux usagers, mais c’est parce que nous considérons que cette démarche est comprise dans les fondements de l’expérience Google Chrome. Nous ne voulons pas montrer toutes les fonctionnalités que nous installons.

L’auteur (Falkvinge) explique que les options de configurations logicielles ne sont plus suffisantes pour se protéger contre ce type d’écoute, car ces options sont des programmes qui allument ou éteignent votre webcam / microphone, etc… Ici, l’auteur a le sentiment que la présence d’un interrupteur physique, qui couperait la connexion électrique à l’appareil, éviterait cela.

«C’est drôle pour moi de constater combien de gens étaient scandalisés quand ils ont su que la NSA allait à la pêche aux informations privées et, comparativement, de considérer le peu qui se dit lorsque Google tente d’installer discrètement encore plus de moyens de collecte de renseignements privés, voire intimes.»

En fait, beaucoup ont déjà goûté à l’aphasie avec sa rengaine répétitive. Par exemple: il n’espionne que quand vous dites: OK, Google (est-il pour autant nécessaire de tout écouter et tout savoir quand vous dites OK, Google?), et ainsi de suite. En fin de compte, il y aura toujours une bonne part des usagers qui se fiche de savoir si ils sont écoutés ou pas par les agences gouvernementales et autres nébuleuses.

Déjà, ce principe suivant lequel Google pratique effectivement les écoutes à l’insu totale de ses utilisateurs, n’ayant eux-mêmes aucune idée que leur vie privée est passée au crible, démontre tout simplement le manque de compassion et l’absence de limites de Google.

Enfin, que vous choisissiez de supprimer Chrome au profit de serveurs plus respectueux de la vie privée, ou de ne rien faire, ou de vous documenter plus sur le sujet, quelle que soit l’option, une chose est claire: nous avons aussi le devoir de veiller à ce que ce type d’usurpation ne soit pas traité avec légèreté. On en apprend un peu plus sur ce qui se passe jour après jour, c’est une question de temps avant le point de rupture. J’espère vous y voir.

Liens :

Pour rebondir sur l’actualité de la réunion du Bilderberg récente et Google, voici 2 liens à faire passer à Alain Juppé qui n’est peut être pas au courant des liens historiques entre Google et le DARPA (agence de l’armée américaine).

Traduit par Eric, relu par Hervé et Diane pour Le Saker francophone

26/06/2015

La vérité sur ce qui se cache vraiment derrière la prétendue « construction européenne » est en train de s’imposer.

Même si nous n’avons jamais été invités, depuis 8 ans, ni à France Inter ni à France Culture, et si je n’ai été invité par France Info, contraint et forcé par les demandes du CSA, que pour de très brefs passages confidentiels, quelques jours avant les élections, il n’en reste pas moins que certains journalistes du service public de l’audiovisuel nous suivent attentivement. C’est ce dont témoigne notamment le très bon taux de lecture des communiqués de presse que nous leur adressons.

Il semble aussi qu’un certain nombre de journalistes regardent avec intérêt les vidéos des conférences que nous avons mises en ligne sur Internet.

Quoi qu’il en soit, il vient de se passer, aujourd’hui 10 juin 2015, une chose très rare, et probablement sans précédent depuis deux ou trois décennies : le journaliste Thomas Snégaroff, spécialiste des États-Unis et de la politique américaine, vient de diffuser une chronique qui démasque le vrai rôle des États-Unis dans la prétendue « construction européenne ».

Cette chronique peut être lue ou entendue à l’adresse : http://www.franceinfo.fr/emission/histoires-d-info/2014-2...

Cette émission très brève (2’50 ») mais tout à fait intéressante explique ainsi aux auditeurs :

a)- que les États-Unis cherchent à tout prix à dominer les pays d’Europe, dont la France, au moyen de la prétendue « construction européenne » et des projets de traité de libre-échange,

b)- que cette politique, qui était déjà celle de Kennedy en 1962, est toujours à l’œuvre aujourd’hui avec le TAFTA,

c)- que de Gaulle tenta de s’y opposer, en particulier en signant le traité franco-allemand de l’Élysée du 22 janvier 1963 avec le Chancelier Adenauer,

d)- que les États-Unis firent obstacle à cette contre-stratégie gaullienne, en mettant tout en œuvre pour empêcher l’Allemagne de faire front commun avec la France contre la mainmise de Washington.

Toute cette analyse confirme à 100% les analyses que je développe depuis la création de l’UPR il y a 8 ans, et qui ont été notamment consignées dans ma conférence « Qui gouverne la France et l’Europe ? » (en ligne sur Internet depuis 2012).

Je renvoie en particulier les lecteurs à la partie n°2 de cette conférence en ligne (elle compte 4 parties), où je décortique toute la ruse stratégique américaine et comment Charles de Gaulle tenta de s’y opposer : https://www.youtube.com/watch?v=SWKBp32IFmk

Cette conférence m’a valu, entre autres choses, d’être taxé « d’anti-américain primaire » par la « journaliste » Léa Salamé à l’émission de Laurent Ruquier « On n’est pas couché » du 20 septembre 2014. D’autres médias web, servant ouvertement les intérêts atlantistes, ont tenté de me salir en me dépeignant comme un dangereux extrémiste.

Seulement voilà : comme toujours, les diffamateurs oublient une des grandes leçons de l’Histoire, c’est que la vérité finit toujours par l’emporter sur le mensonge. Aussi longtemps faut-il attendre, le mensonge finit par s’effondrer de lui-même.

Eh bien, c’est exactement ce qui est en train d’arriver.

Du fait de la tragédie des événements en cours, du fait, pour partie aussi, de mes conférences qui ont été visionnées par des centaines de milliers de personnes – dont de nombreux journalistes -, et devant l’irréfutabilité des preuves que j’ai apportées, le mensonge a commencé à partir en lambeaux.

La vérité sur ce qui se cache vraiment derrière la prétendue « construction européenne » est en train de s’imposer.

Si même des journalistes comme Thomas Snégaroff commencent à l’expliquer à l’antenne de France Info, c’est que la prise de conscience collective est en marche et que le processus de désintégration de l’Union européenne vient de franchir une nouvelle étape.

François Asselineau

Pour la dénonciation par la France du traité de l’Atlantique Nord et le retrait de ses Armées du commandement intégré
Appel pluraliste :

25/06/2015

citations de Stig dagerman

 

« Où qu’on aille on porte la mort avec soi. C’est pour ça qu’on a si peur de soi-même. Mais à la fin ce sont les autres qui vous portent et il n’y a qu’à se dire tant mieux et merci. »

 

« Pourquoi faut-il toujours quitter les lieux que nous aimons et pourquoi faut-il que ceux que nous aimons nous quittent et nous laissent seuls ? »

Dagerman (Stig)

« Notre besoin de consolation est impossible à rassasier. »

Dagerman (Stig)