08/09/2015
les partis institutionnels actuels sont non seulement déconnectés du peuple qu'ils sont censés représenter, mais des ennemis de classe caractérisés
les partis politiques actuels ne représentent en rien leurs électeurs (ni le peuple donc), c'est là qu'on voit le fossé immense et tout à fait fondamental qu'il y a entre la classe politique et le peuple. la "démocratie"" montre son vrai visage .....
Jérémy Corbyn est de loin le candidat favori pour les électeurs du Labour (et même les autres, le peuple britannique dans son ensemble), or dans son parti Il y a peut-être cinq, maximum dix députés (sur 232) qui le soutiennent. Tous les autres détestent ses idées politiques. si on n'avait pas instauré un système démocratique d'élection du leader du parti par sa base il n'aurait jamais parvenu à sa tête. Ce qui veut dire ! ....
"La réforme du système de vote a pu apparaître comme une idée merveilleuse. En réalité, c'est un piège qui met le parti en porte-à-faux", estime Charlie Beckett, expert politique à la London School of Economics.
Car autant Jeremy Corbyn fait fureur chez les sympathisants, autant il apparaît isolé au sein de son parti. (des structutres, et des cadres de son parti) "C'est même du jamais-vu. Il y a peut-être cinq, maximum dix députés (sur 232) qui le soutiennent. Tous les autres détestent ses idées politiques. Il n'a pas de courant, pas de réseaux. Jamais on n'aura eu un leader aussi peu représentatif de son parti parlementaire", ajoute-t-il.
En fait, Jeremy Corbyn n'aurait même pas dû être candidat. S'il a réuni les 35 parrainages requis, c'est seulement (pour la forme), parce que certains députés travaillistes estimaient qu'il fallait un représentant de l'aile gauche.
Royaume-Uni: le Labour se prépare à l'avènement de Jeremy Corbyn, bien malgré lui
Commentaire du 8 mai 2015 sur la politique internationale : "il dresse un tableau sans complaisance de l'opposition grandissante entre les populations et les dirigeants européens. Il ne s'agit pas que d'un phénomène allemand. La France peut être considérée comme la toute première puissance européenne à être au bord de l'insurrection. Le peuple français n'a plus confiance dans ses dirigeants du PS ou de l'UMP, c'est ce qui explique la montée forte du FN. L'Ukraine est un fardeau pour l'UE. En laissant l'Allemagne prendre le leader-ship de l'UE, en réponse aux pressions américaines, l'UE s'est fourvoyée et a pris le risque d'une guerre à ses portes. Grave décision qui méritera peut-être un jour un nouveau Nuremberg pour rappeler que les peuples ne doivent pas être opprimés par une caste dirigeante sans légitimité comme le sont les dirigeants de l'UE."
l' "enfer soviétique" c'était ça, et au sovkhoze "Lénine" c'est encore ça
06/09/2015
la lecture
deux citations que je rappelle souvent :
Jules Renard : "Je lis comme les poules boivent, en renversant de temps en temps la tête en arrière, pour faire passer"
et Gabriel Matznev :" un livre qu'on n'a pas lu la plume à la main est un livre qu'on n'a pas lu."
Qu'on se le dise !
et voici
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05/09/2015
reveno
La reveno
La ŝtonoj kuŝas sur siaj lokoj
nur pli rondaj
nur pli glataj
de la multaj pluvoj
la arboj kreskas sur la samaj lokoj
eble pli grandaj
ilia ombro pli vasta
pli da birdoj en iliaj branĉoj
la domoj la homoj la bestoj
ĉio estas kiel antaŭe
La homoj kun siaj voçoj
agrable afablaj
la domo kiu iam estis hejmo
la ŝtonoj kiuj iam sukcesis
transdoni sian varmon
al la nudaj piedoj
la arboj kies branĉoj
kutimis luli min
kiam mi tion postulis de ili
ne estas kiel antaŭe
Miaj pensoj estas for de ili
mia sopiro alie
fremde rigardas ilin miaj okuloj
la piedoj ne plu nudaj
ne povas senti la varmon de la ŝtonoj
nek la ŝtonoj povas rekoni mian paŝon
Franko Luin
03/09/2015
l'espérantisme est un humanisme
Pour reprendre une formule de Sartre
For english-speaking people: here arguments in favour of Esperanto
http://usono.wordpress.com/what-is-this-language/
Kiel diras Marjorie Boulton:
"Kaj tamen, tiu, kiu penos vere servi Esperanton, ricevos multajn specialajn sciojn, vivon pli interesan, novajn konceptojn pri homaj eblecoj. Tiu persono vidos malgrandskalan sed jam eksterordinare larĝan kaj multfakan tutmondan kulturon; pli kaj pli bone komprenos, kion kaj kiom neŭtrala internacia lingvo povas fari por la homaro; havos eksterordinare realan, intiman, senperan komprenon pri la mirindaj diversecoj de landoj kaj gentoj kaj unuopuloj, kaj samtempe pri la same mirindaj similecoj de ni homoj ĉiulandaj, ĉiugentaj, ĉiunomaj. Esperanto estas utila lingvo, inda je lernado; sed plena esperantismo povas iĝi vivostilo, vivostilo inda por avangardanoj de la homaro. La lernado de nia lingvo ebligas senfinan amkreskigan lernadon per nia lingvo."
En France le philosophe J-C Michéa fut espérantiste, il en dit : "Je vais prendre un autre exemple, qui me tient à cœur. J’ai milité dans ma jeunesse au sein du mouvement espérantiste – et notamment à la Sennacieca Asocio Tutmonda (SAT), qui en constituait l’une des fractions d’extrême gauche les plus importantes. Or malgré le fait que le mouvement espérantiste constitue une incarnation exemplaire du principe internationaliste, on constate qu’à la notable exception de Radio libertaire, son degré de médiatisation est, en France, à peu près égal à zéro. Et cela alors même que les espérantistes s’y comptent par milliers et ont su élaborer une culture impressionnante. La raison de ce silence est simple : la nature et les objectifs fondamentaŭ de ce mouvement sont incompatibles avec le rôle central que l’anglais d’affaires (qui n’est évidemment pas celui de Dickens ou d’Orwell) doit jouer dans le processus capitaliste d’unification juridico-marchande du monde. Le résultat, c’est qu’un congrès espérantiste réunissant quelques milliers de personnes sera toujours moins couvert par la presse officielle et les stars du showbiz que telle ou telle manifestation d’une organisation de 100 membres dont les objectifs ambigus et les formes d’action spectaculaires peuvent être récupérés sans grande difficulté par le « parti des médias et de l’argent », pour reprendre la formule du Plan B."
Marjorie Boulton fininte sian libron por progresantoj "Faktoj kaj Fantazioj" metas poemon, ne nur poezia kaj harmonia (provu legi ĝin parole), sed kiu estas tuta filozofio:
Leginte tiun ĉi volumon,
legu alian, kaj pli bonajn;
neniu tenos scio-sumon,
ĉiu kapablas kreskojn konajn.
Aliaj bestoj vivas per
instinktoj kaj per apetito;
homo sopiras al la ver',
konceptas pri la infinito.
Progresu daŭre, daŭre lernu.
De pinto grimpu ĉiam al pinto;
la Verda Stel' sur voj lanternu:
estu feliĉa, ho leginto!
Et en prime voici l'histoire -vraie- d'un soldat italien durant la Deŭième Guerre Mondiale en Yougoslavie qui, capturé par des partisants, a eu la vie sauve parce qu'il parlait Espéranto, et qu'un espérantiste parmi les yougoslaves a plaidé pour lui disant que s'il était espérantiste il ne pouvait être tout à fait mauvais :
Jen, nu, historio pri Attilio Giovannini, itala militisto en Jugoslavio, dum la unuaj jaroj de la dua mondmilito, ŝoforisto de la 54-a artileria grupo de armeo. “(…) Post ke ni atingis stacidomon de Plavno, ni estis devigataj atendi trajnon de la flanko de Zemagna (…). Mi konis tiun zonon, ĉar mi jam trairis ĝin multfoje kaj mi sciis, ke la popolo estas gastema. Sed tiun tagon mi trafis partizanan grupon tre decideman pafi min. Tia kritika situacio petis ĉiun pacienceman spiriton mian: tiel, kuraĝigante min, mi komencis paroli al ili kaj abrupte komencis paroli per la vortoj de Sankto Paulo al la Korintanoj kaj eĉ mi parolis esperante, aldonante ke mi estis nur soldato, malsana kaj senarmigita, kaj ke ĉu ili konus min pli profunde ili ne trovus min malamikon sed homon kiel ili, devigatan al la milito pro eventoj.
Tiam unu, el ili kriis: “Tiu estas esperantisto, li ne povas esti malamiko : ni ne devu pafi lin !”. Kiel simplaj homoj li komprenis mian spiriton : nur eventoj portis min en ilia lando kiel soldato sed ene de mi estis nur volo doni kaj ricevi komprenadon kaj ili montris al mi amikecon. Ili bonvenigis min en iliajn hejmojn, donis al mi fromaĝon kaj infano oferis al mi pomon dirante al mi esperante: “Jen por manĝi” kaj poste liberigis min”.
Tiel mi ŝuldas al esperanto vivon kaj konadon de grandaj humanaj valoroj, spontanaj en homa konscio infana kaj pura”.
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01/09/2015
la grande aventure
LA GRANDE AVENTURE
( En français: "Pourquoi étudier l'Espéranto ? Est-ce que ça peut faire gagner de l'argent ? En général non!
Pourquoi passer notre temps à travailler à sa diffusion ? Eh bien, tous ceŭ qui ne s'interessent qu'à des choses qui apportent un avantage financier, ne s'occuppent pas du tout d'Espéranto.Mais les personnes qui ont déjà évolué suffisamment pour comprendre que la vie ce n'est pas que l'argent perçoivent aisèment la valeur incommensurable de l'Espéranto. L'home ne vit pas que de pain. Et pas seulement d'argent ... En fait on vit aussi de la beauté et d'émotion. On vit aussi d'aventure ... Et c'est précisément ce que l'Espéranto peut être pour nous.
"La Grande Aventure", l'Espéranto est la grande aventure de l'esprit, de l'intellect, de l'âme. Quand on commence à parler Espéranto avec d'autres personnes - principalement quand il s'agit d'étrangers - et qu'on s'apperçois que ça marche, pleinement, on ne peut pas ne pas se sentir inondé par une véritable vague de plaisir, par une émotion profonde, en un mot le bonheur. Nous avons la même impression quand nous lisons des livres ou des revues, ou quand nous correspondons avec des amis lointains. Seuls ceux qui ont déjà éprouvé ces sortes d'émotions espérantistes peuvent comprendre combien elles ont de valeur.
De temps en temps je relis ce texte, et à chaque fois après l'avoir lu je suis convaincue de son vrai sens et de la profonde sagesse qu'il contient, je peux même respirer l'air frais qui en émane et rempli mon âme. Il est difficile de trouver par des mots simples la profondeur de la vérité. Vraisemblablement la "Grande Aventure", que l'Espéranto fait connaître à des milliers et des milliers de gens, qui ont ainsi le bonheur de vivre les plus belles émotions humaines.
Félicitations à cet espérantiste cultivé, qui exprime si simplement ses pensées extraordinaires sur la langue que nous aimons.")
Si vous ne me croyez pas, rien que cette expérience de Claude Piron dit beaucoup !
http://esperantofre.com/book/booke.htm#piron
La GRANDA AVENTURO
"Kial studi Esperanton? Ĉu oni povas gajni monon per ĝi? Ĝenerale, ne ! Kial uzi nian tempon por labori por ĝia disvastigado? Bone... ĉiuj, kiuj interesiĝas nur pri aferoj, kiuj donas mono-profiton, tute ne okupiĝas pri Esperanto. Sed la personoj, kiuj jam evoluis sufiĉe multe por kompreni, ke la vivo ne estas nur mono, facile perceptas la nemezureblan valoron de Esperanto. Ne nur per pano vivas la homo. Ankaŭ ne nur per mono... fakte , oni vivas ankaŭ de la belo, de la emocio. Oni vivas ankaŭ de la aventuro... kaj ĝuste tio, Esperanto povas esti por ni... " La Granda Aventuro". Ĝi estas la " Granda Aventuro" de la menso, de la intelekto, de la animo. Kiam ni komencas paroli Esperanton kun aliaj personoj -precipe alilandanoj - kaj vidas, ke la lingvo plene funkcias, ni povas nur senti veran inundon de plezuro, de profunda emocio, unu-vorte " feliĉon". La samon ni sentas, kiam ni legas librojn kaj revuojn aŭ korespondas kun foraj geamikoj. Nur personoj, kiuj jam spertis tiajn esperantistajn emociojn povas kompreni –kiom multe ili valoras. De tempo al tempo mi relegas tiun ĉi tekston kaj ĉiam post-legi mi estas konvinkita pri gia vera senco kaj profunda enhava-saĝeco. Mi eĉ povas spiri el tiuj vortoj la freŝan aeron , kiu blovas en mia animo.Malfacile estas trovi el simplaj vortoj la profundecon de la vero. Verŝajne " La Granda Aventuro" , kiun Esperanto okazigas al miloj kaj miloj da homoj , kiuj feliĉe spertas la plej belajn emociojn homajn.
Gratulon al tiu klera esperantisto, kiu simple elvortigis siajn ekstraordinarajn
pensojn pri nia amata lingvo. »
Karesema! (Espérantiste brésilienne, habite Porto-Allegre)
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29/08/2015
Ce qu'on apprend quand on se met enfin à étudier l'histoire et pas seulement dormir dans le silence des pantoufles et du bourrage de crâne médiatique
Toujours aussi informé Meyssan. Précis et serein. Incroyable qu’un type pareil ait eu à s’exiler pour continuer à travailler. Dans un monde sain et logique il devrait tenir la chronique internationale du 20h de TF1 mais il en est réduit à vivoter sur des médias non alignés.
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l'internationalisme des imbéciles
http://lebondosage.over-blog.fr/article-l-internationalis...
une réaction de chien de Pavlov
pendant ce temps dans la série tout le message de François Asselineau sera pillé par les autres (sans jamais aucune référence, ça serait trop beau), tout y passera, ils ne laisseront rien, normal, c'est trop bon ! voici Sapir qui appelle à .... un nouveau CNR, à un rassemblement des partis de droite et de gauche pour démanteler l'Euro (manque encore l'OTAN)
L'extrême-droite et l'extrême-gauche sont-elles solubles dans le même euroscepticisme? — RT en Français
même l'expression "le jour d'après" ils la pillent.
Asselineau va-t-il porter plainte pour violation de "propriété intellectuelle" ?
28/08/2015
Normes tordues - moeurs 1990, est-ce encore pareil ?
Il y a de nos jours une nouvelle forme de normes de civilité, vachement plus « tordue » que l’ancienne
C’est un ton qu’on voit maintenant (vers 1990) régner dans la tranche d’age 16-35 ans de la classe statistiquement et sociologiquement moyenne (c’est à dire immédiatement inférieure à ceux qui se plaisent à s’appeler « classes moyennes », et qui sont en fait la bourgeoisie, c’est à dire une classe supérieure), des gens de formation moderne, citadins, employés, cadres moyens ou assimilés, qui ont étudié jusqu’au niveau bac ou au-delà. C’est peut-être là que ça s’est formé, et dans les loisirs organisés et les mouvements de jeunesse ( ?).
En tout état de cause ça consiste à avoir l’air décontracté, obligatoirement, sans façon et amicaux, sans l’être réellement, tout en respectant, en fait, mais sans jamais avoir l’air de les prendre au sérieux, des normes de comportement très strictes.
Au moins la politesse guindée traditionnelle avait l’air de ce qu’elle était, ses normes se présentaient comme des normes, les gens s’avançaient masqués mais en quelque sorte « franchement », et quand les gens étaient détendus ils l’étaient réellement.
Maintenant chez ces gens, par exemple, on ne s’excuse plus, c’est tout de suite « remarqué », mais il faut, de rigueur, lancer une quelconque plaisanterie (aussi laborieuse et conne soit-elle) l’air de dire qu’on l’a fait exprès ou toute sorte de chose comme ça ! qui en tient lieu en fait, en dépit des apparences, et sans laquelle vous êtes un mufle. Le tout dans la « décontraction » de rigueur, et les rires forcés continuels.
Ah ! ces rires forcés, seuls polis, les rires naturels ça fait vulgaire.
De toutes manières exprimer un sentiment qui serait réel ça ne se fait pas (ça, ça n’est pas nouveau ! je pense), surtout si ce sentiment est un besoin ou une souffrance : absolument interdit ! Par exemple : dire qu’on est « crevé », alors que visiblement ça n’est pas vrai, ça fait « bien », et on glandouille, et on plaisante là-dessus des demi-heures entières ; mais le dire si on est réellement crevé – là ça vous transforme immédiatement en paria, en « faible à problèmes », etc., inconsciemment reviennent les instincts qui font dans un banc de poissons que quand l’un donne des signes de maladie les autres se jettent dessus et le chassent. Évidemment, ça n’entre pas dans le ton de rigueur, le dynamisme de rigueur, qui transforme les gens en marionnettes qu’on remonte et fait forcément que le sincère est déplacé, et que tout ce qui est contraire à ce dynamisme et cette « décontraction » obligatoire n’est pas tolérable, car cela romprait leur atmosphère si on ne l’éjectait pas. Les malades, fatigués, malchanceux ou malheureux sont donc ….. accusés d’égoïsme par ces égoïstes.
Il y a aussi la prétendue (et fausse) « libération sexuelle », qui fait que les normes contemporaines (vers 1990) là-dessus deviennent bien plus tordues que les anciennes. Ces gens qui racontent, dont les normes exigent qu’ils prononcent, un maximum de termes scatologiques (ça aussi ça fait partie du nouveau ton) et de raconter des histoires drôles exclusivement égrillardes sont en fait restés si pudiques, pour ne pas dire puritains. Il est de rigueur d’en parler, et le plus grossièrement possible, sinon vous vous faites remarquer (comme « névrosé », ou comme « réac-partisan-des-vieux-tabous » par exemple), mais il est en même temps de rigueur de ne jamais prendre tout ça autrement que comme de la plaisanterie, et de ne pas le mettre en pratique, et de pratiquer en fait le même comportement que du temps des tabous dont il est pourtant de rigueur de paraître allègrement libéré et qu’il est bien-pensant de fustiger.
Les intellectuels de gauche (et dans ce domaine par extension aussi les autres) en fait ont toujours inscrits dans leurs âmes les mêmes tabous ; mais ils ne peuvent plus s’y référer, étant admis et de bon ton de les condamner énergiquement et sans recours ; alors ils se mentent à eux-mêmes et inventent d’autres justifications (fictives donc) telles : la-tolérance-mais-moi-c’est-pas-mon-truc, ou un tacite (tacite, car il faut être politiquement correct !) sentiment de supériorité de l’intellectuel sur le vulgairement corporel et non « sublimé », ou alors comme cette femme un jour à la radio : « si quelqu’un vous met la main aux fesses vous seriez choquée ? » - « Oh pas du tout ! je ne serais pas choquée, je penserais seulement que c'est un homme qui a des « problèmes », c’est tout » … (et voilà, le tour est joué ! et en pire).
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26/08/2015
Pri esperanto 7
pour bien commencer l'année scolaire,comme les petits enfants, voici de nouveaux mots suplémentaires pour enrichir votre vocabulaire (et n'oubliez pas de les employer !)
proverbo : "troa petolo estas danĝera por la kolo"
arigi |
regrouper |
artikotordo |
entorse |
aspekte |
on dirait |
AVI |
TVA |
batilo (ekz : tenisa batilo) |
raquette |
benzoo |
benjoin |
bonakcepta |
User-friendly; acceuillant |
bonakcepto |
|
bonvolu kiel ? |
plaît-il ? |
bova flano |
bouse |
brokantaĵoj |
occasions (d’occasion) |
brulaĵo |
combustible |
aĉfuŝa |
mal foutu |
aĉulinjo ! |
petite saleté ! (avec une nuance d’affection) |
aĵaranĝo |
nature-morte |
akcitenantoj |
actionnaires |
akirindaĵo |
occasion (c’est une occasion ! une occase) |
aktisto |
notaire |
alfalanta |
incident (optique) |
aliese |
De quelqu’un d’autre |
alkroĉa galio |
gratteron |
amemo, korsento, korinklina |
|
|
|
amadmiri |
contempler |
amorinda |
baisable |
ardlampo |
lampe à incandescence |
argumentadi |
faire le raisonneur |
oni serĉas vin |
quelqu’un vous demande |
tempkonvena, celkonforma, adekvata, |
opportun |
orvaloras |
ça vaut de l’or |
paletro |
palette |
kaj la plej agrabla palpumi |
peloter |
parenteze jen esperantigo de teksto, kiun oni nun ofte legas en la interreto :
Ĉe la kaso de superbazaro (parenteze bojkotu la superbazarojn ! https://www.google.fr/?gfe_rd=cr&ei=pTTbVY7AIMXI8gfwg... ) maljunulino elektas sakon el plasto por meti siajn aĉetaĵojn. La kasistino riproĉas al ŝi ne konduti ekologie, kaj diras : Via generacio entute ne komprenas la ekologian movadon. Nur la junuloj estas pagontaj por la malnova generacio, kiu malxparis ĉiujn riĉfontojn ! La maljunulino senkulpigas sin al la kasistino, kaj klarigas : - « Mi bedaŭras, ne ekzistis ekologiisma movado en mia epoko. » Dum ŝi forlasas la kason, ĉagrenmiene, la kasistino pludirias : « homoj kiaj vi riunigis ĉiujn riĉfontojn malhelpe al ni. Vere vi tute ne konsideradis la protekton de la natura medio viatempe ! Tiam, iom incitita, la maljunulino rimarkigis, ke en ŝia epoko oni reportadis la botelojn el vitro al la vendejo. La vendejo resendadis al la uzino por ilin lavi, striligi kaj plenigi denove. La boteloj estis recikligitaj, sed oni ne konis la ekologian movadon. Ŝi aldonas : en mai tempo oni leviĝis per ŝtuparo piede : ni ne havis rulŝtuparojn kaj malmulte da liftoj. Oni ne veturis peraŭte je ĉiu fojo, kiam oni bezonis iri du tratojn pli malproksime : oni piediris ĝis la kvartala ĉiovendejo. Sed veras, ke oni ne konis la ekologian movadon. Oni ne havis unufojajn vindojn : oni lavadis la la vindotukojn de la beboj. Oni sekigis la vestaĵojn ekstere sur ŝnuro. Oni havis vekhorloĝon, kiun oni restreĉadis vespere. En la kuirejo oni aktivadis por pretigi la manĝojn, oni ne disponis je ĉiuj tiuj elektraj specialigitaj gaĝetoj por ĉion pretigi sanpene, kaj kiuj forvoras tiom da watoj, kiom la elektrocentraloj produktas. Kiam oni pakis malsolidajn aĵojn por sendi per la poŝto, oni uzadis kiel rmburaĵojn gazetpaperon aŭ vaton, en skatoloj jam uzitaj, ne veziko-globetojn aŭ protekttavoloj el plasto. Oni ne havis razentondilojn je benzino, memveturantaj aŭ kun sidilo : oni uzis la forton de la propraj brakoj por tondi la razenon. Oni laboradi korpe, oni ne bezonis iri en gimnastikejon por kuri sur memrulaj tapiŝoj, kiuj funkcias je elektro. Sed veras, ke oni ne konis la ekologian movadon. Oni trinkadis akvon je la fontano, kiam oni soifis. Oni ne uzadis unufojajn tasojn aŭ glason jetendajn. Oni plenigis la fontoplumojn en botelon de inko, anstataŭ aĉeti tutnovan fontoplumon. Oni anstataxis la klingojn de la raziloj anstataŭ forĵeti la tutan razilon post kelkaj uzadoj. Sed veras, ke oni ne konis la ekologian movadon. Homoj veturis per la buso, la vagonaro, kaj la infanoj iradis al la lernejo piede, aŭ per biciklo, anstataŭ uzi la familian aŭton kaj la gepatrojn kiel tuttagnoktan taksion. La infanoj konservis la saman tekon dum pluraj jaroj, la kajeroj pluutiliĝis de jaro al la sekva, la kolorkrajonoj, skrpgumoj, krojontranĉiloj kaj aliaj iloj daŭris tiom, kiom ili povos, ne neva teko ĉiujara kaj la kajeroj forĵetitaj fine de junio, novaj krajonoj kaj skrapgumoj kun nova furora reklamo sur ilin, sed veras, ke oni ne konis la ekologian movadon ! Oni havis nur po unu elektra ŝtopilingo en unu ĉambro, kaj neniom da ŝtopilingaro multobla por provizi per elektro la plenan kompleton de la elektraj gaĝetoj nepre necesaj al la junuloj de hodiaŭ. - DO NE VENAS MIN HIRTIGI KUN VIA FEKA EKOLOGIA MOVADO ! La ununura afero, kiun ni bedaŭ ras : ne esti havintaj sufiĉe frue la pilolon, por ne naski la generacion de la junaj stultuloj kiaj vi, kiuj imagas, ke ili ĉion inventis, eĉ la laboron, kiuj ne kapablas skribi dek liniojn sen fari dudek literum-erarojn, kiuj neniam malfermis libron alian ol bildstrian, kiuj ne scias kiu komponis la « Bolero » de Ravel … (eĉ pensas, ke estas vesto-dezajnisto), kiuj ne pli scias kie fluas la Danubo, kiam oni proponas al ili Vieno aŭ Ateno, ktp, sed kiuj kredas tamen povi doni lecionojn al aliuloj dealte de sia kompatinda senscio !
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