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21/11/2015

Martha Argerich vieille

Martha Argerich, vieille, mais avec le même coeur juvénile et passionné, faisant de Bach un élixir :


par ailleurs cette vidéo me touche beaucoup, car maman aussi été resté très juvénile et avait les mêmes cheveux.

20/11/2015

la nuit solitaire de qq derrière sa fenêtre, avec obsessions tragiques, souvenirs opressants de vaines illusions.

 

https://www.youtube.com/watch?v=GftG8_R6JK4

J'avais entendu cette suite à l'église luthérienne de Paris le 29 mars 1987, sur le chemin de retour du stage de statistiques où j'avais été envoyé pour l'ONIC.

Cette pièce m'a évoqué la nuit solitaire de qq derrière sa fenêtre, avec obsessions tragiques, souvenirs opressants de vaines illusions.

18/11/2015

la stratégie de la tension - à qui profite le crime ?

http://www.upr.fr/emissions-radio-tv/entretien-de-francoi...

Entretien de François Asselineau sur Radio Notre Dame - Union Populaire Républicaine | UPR

 

17/11/2015

l'universel tombeau

Émile VERHAEREN (1855-1916)

Celui du rien

Je suis celui des pourritures grandioses
Qui s'en revient du pays mou des morts ;
Celui des Ouests noirs du sort
Qui te montre, là-bas, comme une apothéose,
Son île immense, où des guirlandes ,
De détritus et de viandes
Se suspendent,
Tandis, qu'entre les fleurs somptueuses des soirs,
S'ouvrent les grands yeux d'or de crapauds noirs.

Terrains tuméfiés et cavernes nocturnes,
Oh ! mes grottes bâillant l'ennui par les crevasses
Des fondrières et des morasses !
A mes arbres de lèpre, au bord des mares,
Sèchent ton coeur et tes manteaux baroques,
Vieux Lear ; et puis voici le noir Hamlet bizarre
Et les corbeaux qui font la cour à son cadavre ;
Voici René, le front fendu, les chairs transies,
Et les mains d'Ophélie, au bord des havres,
Sont ces deux fleurs blanches - moisies.

Et les meurtres me font des plans de pourriture,
Jusqu'au palais d'où s'imposent les dictatures
De mon pays de purulence et de sang d'or.

Sont là, les carcasses des empereurs nocturnes ;
Les Nérons fous et les Tibères taciturnes,
Gisant sur des terrasses de portor.
Leur crâne est chevelu de vers - et leur pensée
Qui déchira la Rome antique en incendies
Fermente encor, dans leur tête décomposée.
Des lémures tettent les pustules du ventre
Qui fut Vitellius - et maux et maladies
Crèvent, sur ces débris leurs poches de poisons.

Je suis celui du pays mou des morts...

Et puis voici ceux-là qui s'exaltaient en Dieu ;
Voici les coeurs brûlés de foi, ceux dont le feu
Etonnait les soleils, de sa lueur nouvelle :
Amours sanctifiés par l'extatique ardeur
" Rien pour soi-même et sur le monde, où s'échevèlent
La luxure, l'orgueil, l'avarice, l'horreur,
Tous les péchés, inaugurer, torrentiel
De sacrifice et de bonté suprême, un ciel !
Et les Flamels tombés des légendes gothiques,
Et les avares blancs qui se mangent les doigts,
Et les guerriers en or immobile, la croix
Escarbouclant d'ardeur leurs cuirasses mystiques,
Et leurs femmes dont les regards étaient si doux ;
Voici - sanguinolents et crus - ils sont là, tous.

Je suis celui des pourritures méphitiques,

Dans un jardin d'ombre et de soir,
Je cultive sur un espalier noir,
Les promesses et les espoirs.
La maladie ? elle est, ici, la vénéneuse
Et triomphale moissonneuse
Dont la faucille est un croissant de fièvre
Taillé dans l'Hécate des vieux Sabbats.
La fraîcheur de l'enfance et la santé des lèvres,
Les cris de joie et l'ingénu fracas
Des bonds fouettés de vent, parmi les plaines,
Je les flétris, férocement, sous mes haleines,
Et les voici, aux coins de mes quinconces
En tas jaunes, comme feuilles et ronces.

Je suis celui des pourritures souveraines.

Voici les assoiffés des vins de la beauté ;
Les affolés de l'unanime volupté
Qui fit naître Vénus de la mer toute entière ;
Voici leurs flancs, avec les trous de leur misère ;
Leurs yeux, avec du sang ; leurs mains, avec des ors ;
Leurs livides phallus tordus d'efforts
Brisés - et, par les mares de la plaine,
Les vieux caillots noyés de la semence humaine.
Voici celles dont l'affre était de se chercher
Autour de l'effroi roux de leur péché,
Celles qui se léchaient, ainsi que des lionnes -
Langues de pierre - et qui fuyaient pour revenir
Toujours pâles, vers leur implacable désir,
Fixe, là-bas, le soir, dans les yeux de la lune.
Tous et toutes - regarde - un à un, une à une,
Ils sont, en de la cendre et de l'horreur
Changés - et leur ruine est la splendeur
De mon domaine, au bord des mers phosphorescentes.

Je suis celui des pourritures incessantes.
Je suis celui des pourritures infinies ;
Vice ou vertu, vaillance ou peur, blasphème ou foi,
Dans mon pays de fiel et d'or, j'en suis la loi.
Et je t'apporte à toi ce multiple flambeau
Rêve, folie, ardeur, mensonge et ironie
Et mon rire devant l'universel tombeau.

14/11/2015

on ne peut pas se fier le moins du monde aux codes pays des codes-barre (désolé pour les boycotteurs)

ç'est ça la logique du capitalisme !

rien à voir, mais alors là rien du tout, avec l'écologie, ni la géographie, ni la réalité des choses ni le bon sens, sous quelque forme que ce soit, tout ça n'existe pas pour le capitalisme !
http://www.leparticulier.fr/jcms/p1_1519558/et-les-indica...
la forme (la pensée politically-correct anglo-saxonne est essentiellement formaliste, point) et les arrangements entre copains (à quoi ça servirait autrement tous leurs "conseillers en ceci ou cela" si chers payés ! il faut bien qu'ils passent leur temps à quelque chose ) il y a que ça, point !

12/11/2015

tout le bonheur qu'on puisse avoir

« Lumîr, passionnément :

- C’est vrai que tu ne peux te passer de moi ? Dis–le encore ! C’est vrai que tu ne peux te passer de moi ? Pour de bon, Ah ce n’était pas long à dire ! C’est une chose courte mais elle tient tout le bonheur que l’on puisse avoir. »

(Paul Claudel)

11/11/2015

le programme du Saker

 

2. Boycott des médias dominants : mettre fin à la persuasion clandestine

Essentiellement la TV dont la propagande et la pub bourrent les crânes. Les médias sont pratiquement tous privés, il faut les mettre en faillite. Ne pas les regarder fera baisser l’audience et donc les recettes publicitaires entraînant ipso-facto leur disparition, selon leurs propres règles de profitabilité.

 

3. Boycott du crédit à la consommation : mettre fin au racket des banques, qui n'a pour but que nous rendre tous ESCLAVES (comme les péons du Méxique décrit dans sas romans par Traven)

C’est le crédit à la consommation [crédit renouvelable] qui enrichit le plus les banques avec ses taux usuraires. Comme la "dette" publique imposée depuis 1973 a rendu les Etats et les peuples esclaves de la finance (voyez la Grèce)
Attendez un peu et épargnez avant d’acheter compulsivement ce qui vous fait envie. Si votre désir pour l’objet persiste cela signifie qu’il ne s’agira pas d’une impulsion et vous aurez entretemps épargné pour l’acheter, ce qui aura augmenté votre désir, sans enrichir les banques avec des agios.

http://miiraslimake.over-blog.com/article-1660562.html
Et en ce moment il y a une autre solution : voter UPR !
la Grande guerre d'aujourd'hui c'est celle-ci, la lutte des classes : la lutte ou la misère et le TOTALITARISME du NWO

 

 

04/11/2015

les années 70

03/11/2015

En la verda Ĉampanio

(sur l'air de Hey sokoly - Jomo Hej la nizoj - chant traditionnel ukrainien Hey Sokoly)

img_8796.jpg
Trista, trista ĉiam mi estos

Pro vi, kiu neniam plu estos

En la verda Ĉampanio,

Kie korkrevas mia memoro.



Hej, hej, vi la gruoj,

Ne tiom flugu super la arboj.

Sonu, sonu, sonorilo,

En la vesper’ sonu, sonu nun. bis



Ŝi do restas sola kaj cindra,

Kompatinda vivuleto mia.

En la verda Ĉampanio

Malplenas hejmeca movdomo.



Hej, hej, vi la gruoj,

Ne tiom flugu super la arboj.

Sonu, sonu, sonorilo,

En la vesper’ sonu, sonu nun. bis



Se mi mortus, ĉu mi kun ŝi irus ?

Ŝin brakumi ĉu mi tie povus ?

Kiel en verda Ĉampanio,

Kie estis duopa feliĉo




Hej, hej, vi la gruoj,

Ne tiom voku super la arboj.

Sonorilo, neniam sonu,

Se por ni vi ne sonus plu.



Hej, hej, vi la gruoj,

Ne tiom voku super la arboj.

Sonorilo, neniam sonu,

Nur por mi vi sonu plu.







( Roland Platteau )

(10/6/2002)

01/11/2015

le rapport des vivants et .... de ceux qui ne le sont pas

« Lumumba » film avec musique de film , c'est pas ça qui le fera revenir à la vie ! les vivants aiment à se gargariser avec la mémoire des morts, tant qu'ils sont eux-mêmes en vie.