15/01/2020
rappel historique
en faisant des mot croisés: SANG = EXTRACTION
eh oui c'étaient des mots qui étaient autrefois abondamment utilisés ! synonymes. Pour parler de gens se vantant de leur « race » c’est à dire de leur noble extraction de familles de militaires, - "aux grands saigneurs les peuples reconnaissants" - disait Prévert ! c'est à dire de chefs de guerre : des gens qui sans aucun risque pour eux-mêmes disaient aux manants "allez tuer ceux d'en face", et qui pour ce fait glorieux, recevaient admiration et couronnes de laurier ! (et ce n'est que dans la deuxième moitié du XVIIIè siècle que quelqu'un s'est avisé de dire (en latin naturellement !!) "decent et philosophos coronae", les couronnes ne conviennent pas seulement aux grand généraux sus-décrits ........ mais "aussi" aux pacifiques,
(même si ils ont le grand, l'immense, et apriori rédhibitoire tort de n'avoir causé la mort de personne, et de ne pas avoir de particule nobiliaire à leur nom, affreux ! quelle horreur ! - De nos jours ce ne sont plus les particules nobiliaires mais les diplômes universitaires, exclusivement, et l'appartenance aux clans bien friqués et bien soumis, reconnus par la mafia au pouvoir) "philosophes", c'est à dire savants (ce que voulait dire "philosophe" à l'époque)
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14/01/2020
toute une époque, toute une conscience de la vérité (vérité ?) - Deux époques ! maintenant j'en ai rajouté une autre.
la vie de l'esprit et de notre société par des chansons "cultes" qui sont chacune tout un symbole :
totalement
"il n'y a plus d'après" de Juliette Greco (elle vit encore, enfin pour le moment ...)
Il paraît que la chanson n'est que de 1960. Mais c'est le symbole philosophique des années 50, toute une modernité, du désespoir existentialiste, Nouveau Roman, Ionesco, Camus, Samuel Beckett. Les années 50 que je résume en disant "l'époque de la Science et du désespoir". Et Brassens quand il a écrit https://ru-clip.net/video/SaKeQjjzExA/georges-brassens-le...
ça peut paraître amèrement intelligent et "moderne" cette lucidité désespérée, mais, à part au cimetière (forcément ! par définition) ou au suicide (pour ceux qui ont un peu plus de courage), ça mène à quoi ?
A part chez ceux qui ont remisé l'intelligence et la lucidité - trop pénible, vite une pilule tranquillisante ! - intellectuellement après le cul-de-sac on fait quoi ? Cette lucidité qui a donné et dont il ne reste plus aujourd'hui que le dogme de l' "ici et maintenant" et le "bouddhisme" des euthanasieurs et du psychologiquement correct à la mode.
(cu fut l'époque où j'étais enfant, et lucide)
(Mais, je regrette, j’ai horreur du bouddhisme. Je lui préfère largement la philosophie de l’Absurde, qui elle, est révoltée, et ne porte pas la mort, sa "sérénité" et son vide éternel et définitif, au pinacle !)
Maintenant 1981
Donc, une autre chanson qui est tout le résumé d'une époque, c'est "Il est libre Max"
C'est l'époque libre et "hippie" des années 70, celle de Gébé, Julien Clerc et Polnareff.
Quelques remarques :
1° la peur de la mort a disparue, et la conscience de la vanité totale de tout. Trop pénible d'être lucide ! alors on refoule, et on jouit (ce qui fait que ces jeunes qui se croyaient "révolutionnaires" vont paver la voie aux bourgeois "Libéral-libertaires" actuels"! ) c'est comme ça aussi qu'est née ce que j'appelle "la Secte des Adorateurs de la Mort", sur laquelle j'ai fait un billet.
2° c'est un bel idéal mais ... hélas, les "djeunss" qui rêvaient cette époque, n'ont pas pu rester comme ça. Ceux qui le sont restés sont devenus des vieux solitaires, rassis voire désséchés, parfois aigris, ou marginaux, ou morts. Les autres ? ben les autres comme les 68-ards, une fois qu'ils ont fini leurs études, ils se sont "rangés", ils sont devenus des bourgeois "bobos" riches et bien installés comme dans le film "un coeur en hiver", ils font semblant de croire toujours aux mêmes valeurs - verbalement, mais en réalité ils sont profondément imprégnés de l'inverse ! - ça leur permet de se poser en donneurs de leçons et de mépriser le peuple ! (comme ceux décrits dans le fameux livre de Bégaudeau par exemple).
3° c'était aussi une époque où on était libre, et où ne régnaient pas encore ni les hygiénistes totalitaires, ni les féministes hystériques de maintenant.
(ce fut l'époque où j'étais jeune, et où je travaillais)
11/01/2020
les héroïques vieilles dames malaimées des petits Stalines municipaux
Les vieilles dames qui, de nos jours, déposent de la nourriture pour nourrir les chats errants sont des héros de la conscience humaine, comme ceux qui en 40 cachaient des juifs.(1)
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/11/13/01016-...
https://ytube.tv/watch?v=srcs_DCV9aY&ok=1
Et ceux qui refusent de tatouer ou encore plus infâme de faire implanter des puces électroniques dans le corps de leurs animaux familiers, eux aussi sont des RESiSTANTS et des héros de la Civilisation.
Un jour on leur dressera des monuments.
Elles sont un des avatars du mythe d'Antigone, celui dont Gérard Mortier dit "Sa seule force repose sur la croyance selon laquelle les "lois non écrites" ne sauraient être trangresées. Elle ne crée aucune idéologie mais ... ne pouvait agir autrement " elles sont "héroines par excellence: forte parce que vulnérable"
Il ajoute, bon observateur des dérives actuelles: "En ces temps de deal, on considère Antigone comme une hystérique et ses lois non écrites comme le code d'une secte."
"Prenez garde de ne pas dénaturer le premier impératif catégorique de la raison pratique selon Kant et n'en faites pas : Agis comme si le principe de ton acte était le même que celui du législateur ou de la loi du pays" ! (Hanna Arendt)
Quand à Zygmunt Bauman il appelle à "rapatrier au coeur de nos pratiques individuelles ce qu'il nomme les émotions éxilées ou rebelles, à commencer par les sentiments moraux. ... l'instinct moral, seule source possible d'un comportement autonome."
Et cette très belle et très fondamentale phrase, qui est la source la plus humaine et la plus profonde de la morale:
"Notre conscience ne se soumet qu'à l'autorité impuissante de l'Autre."
Allez! j'ajouterai encore, pour élargir la perspective sur son autre flanc constitutif, cette citation fondamentale (fondamentale!) du pauvre Claude Lévi-Strauss (qui va bientôt mourir, seul et désespéré):
„L’unique espoir, pour chacun de nous, de n’être pas traité en bête par ses semblables, est que tous ses semblables, lui le premier, s’éprouvent immédiatement comme êtres souffrants, et cultivent en leur for intérieur cette aptitude à la pitié qui, dans l’état de nature, tient lieu de lois de mœurs, et de vertu, et sans l’exercice de laquelle nous commençons à comprendre que, dans l’état de société, il ne peut avoir ni lois, ni mœurs, ni vertu. Loin de s’offrir à l’homme comme un refuge nostalgique, l’identification à toutes les formes de la vie, en commençant par les plus humbles, propose donc à l’humanité d’aujourd’hui, le principe de toute sagesse. »
Quand à "l’appel à la “révolte contre le pouvoir” qui de nos jours se remet à être sources d'ennuis, il est au contraire, pour beaucoup un précieux héritage. Jusqu’à Eric Cantona qui déclarait il y a quelques mois que c’était là l’idée qu’il se faisait de l’identité française.
« Si, depuis que le monde est monde, tous les hommes avaient respectés toutes les lois, nous en serions encore à l'esclavage. » (anonyme ?)
Nourissage civilisé des animaux interdit par les sauvages du totalitarisme municipal, c'est ça la description en bon français.
28/12/2019
les allemands
Dans un de ses romans "Un temps pour vivre, un temps pour mourir" le romancier allemand Erich-Maria Remarque, décrit son héro, soldat revenu en permission dans sa ville bombardée, (dont le modèle était Osnabrück semble-t-il) ça se passe en 1943, la maison de ses parents détruite, ne sachant ce qu'ils sont devenus, s'ils sont morts ou vivants, trouve à la porte du centre d'urgence pour les réfugiés des billets épinglés là par des gens demandant des informations sur leurs proches disparus. Il pense donc faire pareil; et comme il n'a pas de punaises sur lui, il remarque un des billets (écrit par une autre personne dont la maison n'est elle aussi plus que ruines et les proches peut-être morts à tout jamais...) tenu par quatre punaises, en prend deux avec lesquelles il attache son propre billet.
Le lendemain il retourne à cet endroit; son billet de détresse avait disparu, le billet et les punaises.
"Il se redressa perplexe. C'est alors qu'il aperçut quelque chose de blanc que le vent poussait sur les pavés un peu plus bas. Il y courut.
C'était son message. Il le ramassa et l'examina. Quelqu'un avait dû l'arracher. Dans la marge, il y avait écrit en lettres grossières : Voleur !
Tout d'abord il ne compris pas. Mais il s'aperçut bientôt que les deux punaises qu'il avait empruntées au message étranger avaient été replacées sur ce dernier. Son auteur avait donc repris son bien et voulu en même temps lui donner une leçon. Le malheur ne rend pas toujours généreux."
Affligeant ! n'est-ce pas ? Il n'y a que des allemands je crois pour se conduire comme ça, les allemands et les suisses.
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24/12/2019
Tout disparaît ! et la religion, et la culture populaire et Ipernity (et nos libertés)
Diras en Libera Folio germano:
"Mia filo konstruis domon kaj ĉe fino por ĉiuj helpantoj ni aranĝis en ĝardeno grandan grilan fajron.Post gustumado, iom trinkado, mi prenis gitaron kaj komencis instigi kanti popolajn kantojn,kiuj mi kiel polo lernis en la ĥoro.Bedaŭrinde nek unu kanton ili povis kunkanti.Nek "Rozo en herbejo" de Goethe.( en lernejo tiutempe oni lernis Kalinka kaj eble Volga Volga... Ili estis deprimiitaj kiam mi diris "kiaj germanoj vi estas.."
Bedaŭrinde tio okazas hodiaŭ ĉie en la mondo. La lingva imperiismo ne nur detruas aliajn lingvojn, !!!
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12/12/2019
le libéralisme qu'est-ce que c'est ?
On se casse la tête avec les « paradoxes du libéralisme », ses « ambiguïtés », comment le définir ? et tatati et ta ta ta. Mais c'est très simple, très très simple, il suffit d'un peu de méthode marxiste ! Ou tout simplement de bon sens.
Il suffit de se demander : la pensée libérale, ça a été créé par qui ? par quels sortes de gens ? appartenant à quelle classe ? À quelle époque ? Des gens qui avaient quelle mentalité ? Quelles préoccupations ? Quels intérêts ? Quel mode de vie ? Et on a compris !
Le libéralisme c'est l'idéologie de la classe des propriétaires riches, point !
(attention ! Ça exclut les propriétaires pauvres ! par exemple les marchands de chandelles - ils ont un stock, donc propriétaires - de même que pour les coiffeurs : Burke estimait absolument ridicule et impensable qu'on puisse donner des droits politiques à des gens comme ça ! Quand à la propriété des petits paysans on l'écrase sous les pieds et sous les enclosures, la propriété des gros investisseurs elle seule mérite le respect « due à toute personne humaine » ! de nos jours encore les petits commerçants s'en sont aperçu ! Et bien sûr les droits de propriété des « races inférieures » il ne vient à l'idée de personne un seul instant qu'ils puissent avoir des droits de propriétés sur leurs territoires ! Surtout pas Tocqueville).
A partir de ce résumé tout découle de source.
Avec ça inutile de s'embêter avec touts les beaux principes théoriquement théoriques et philosophiques, les valeurs, la condamnation de la « tyrannie », le respect de la « liberté individuelle », de la « conscience errante », de la « personne individuelle », et éventuellement de s'étonner des contradictions flagrantes des théoriciens qui sont censés s'en réclamer ! Non. Plus besoin de distinguer entre libéralisme économique, libéralisme politique, libéralisme des mœurs.
Tous les combats, mais aussi tous les paradoxes de la pensée libérale deviennent des évidences. Et la défense de l'esclavage, et le déni de tous droits aux domestiques, et les cris d'orfraie devant la loi qui réduisait le temps de travail des enfants de moins de 8 ans à de 12 heures par jour (si ! …) disant que c'était une atteinte à la liberté, et un acte de tyrannie de la part du vilain gouvernement, etc, etc, etc.
Pour tout ça et disposer de centaines de citations de la plume même des penseurs libéraux, qui permet de voir quelles positions ils tenaient, il suffit de lire le livre de Domenico Losurdo : http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Contre...
Et cette approche historique permet de comprendre certains changements, par exemple. Traditionnellement, au début, la défense de la liberté religieuse, les droits sacrés de « la conscience errante », le respect des croyances individuelles, était un pilier fondamental du libéralisme. En effet parmi les riches propriétaires, il y avait des catholiques, des protestants (pas encore des juifs mais c'est venu au XIXè siècle, et maintenant c'en est même une composante maitresse), des protestants de diverses chapelles. Aussi devant les persécutions et le pouvoir des théocraties et des rois qui pratiquaient le cujus regio ejus religio, la défense de la liberté de croyance leur importait. Maintenant c'est quasiment disparu ! Au contraire les libéraux sont devenus des intolérants fanatiques. Eh oui ! Maintenant il n'y a plus que des pauvres pour croire en des religions : les musulmans (un temps tolérés eux aussi, quand c'étaient des ambassadeurs ottomans ou des cheiks saoudiens !) sont essentiellement des jeunes marginaux de banlieues pauvres, ou alors ce sont des membres de mouvement que les libéraux qualifient tout de suite de « sectes ». Les gens dont la liberté de croyance consiste à être choqués à l'idée qu'on inculque la théorie du « gender » à leurs enfants, ça …. le libéralisme tout à coup ne le tolère pas ! Leur "conscience errante" on s'en fout ! leur "personne humaine" n'existe plus ! Pas plus que la vision religieuse, non plus des catholiques (en fait maintenant des catholiques qui de nos jours diffuseraient la même vision religieuse que ceux du XIXè siècle seraient diabolisés, insultés et carrément interdits par la police ! Au nom du libéralisme bien sûr !), mais ceux qui cultivent des légumes bio en suivant le cycle de la lune, ou qui critiquent les vaccins sont des ennemis pour les profits de Big Pharma, donc on les assimile « sectes » et on trouve, au nom du libéralisme, normal d'envoyer les gendarmes les arrêter, leur enlever leurs enfants (non le droit sacré et libéral de la famille ne joue pas pour eux !) leur interdire de construire des statues sur le terrain dont ils sont propriétaires (eh oui ! Je vous dis c'est ça le libéralisme), leur interdire de tenir des réunions publiques en louant avec leur argent pourtant (!) le stade de Lens, etc. Donc de nos jours les libéraux, pour qui la liberté religieuse était autrefois si centrale, sont devenus des antireligieux impitoyables et fanatiques ! Logique ! Il suffit de se rapporter à la méthode d'analyse marxiste qui définit l'origine et le conditionnement des idéologies.
La classe dominante, sans vraiment le vouloir, présente sa liberté d'expression comme étant celle de toutes les autres classes sociales. Lorsqu'elle évoque la liberté d'expression, c'est à sa liberté qu'elle pense.
5/5/2014
le créateur de la pensée libérale en France,Claude-Jacques Herbert : 1753 essai sur la police générale des grains http://socserv2.socsci.mcmaster.ca/econ/ugcm/3ll3/herbert/essai.htm
c'est ici aussi qu'on doit rappeler les fameux spartiates, qui furent admirés par des générations de théoriciens démocrates et laudateurs de la "vertu" et qui n'étaient qu'une bande de pirates qui se faisaient nourrir par le peuple qu'ils avaient conquis et réduit en esclavage, les ilotes, et s'organisaient entre eux en véritable couvent de légionnaires austères et fanatiques.
Quand à Athènes là, elle ne s’avère que trop symbolique que comme expérience historique ou du fait d’une juste admiration de l’art qu’elle a été capable de développer, parce que c’était une société esclavagiste; Quatre pelés et trois tondus se réunissaient sur une place et affirmaient : "Voilà la démocratie! » Le reste, les "métèques" n’avait pas de droits et l’immense majorité étaient des esclaves… Même les philosophes, qui étaient des sages et se croyaient justes, de même que les penseurs du "Libéralisme" susnommés, avaient un tas d’esclaves, de même que ces mêmes penseurs "Libéraux" étatsuniens, et les autres des ouvriers dans leurs usines, ou des domestiques pour les servir, et auxquels il n'auraient jamais seulement pensé d'étendre les fameux droits et libertés de l'individu qu'ils réclamaient pour eux-mêmes
Maintenant il convient de se rendre compte (relisez à ce sujet également le livre incontournable de Sven Lindqvist "Exterminez toutes ces brutes") que la racisme n'est pas une réalité intemporelle pesant sur l’humanité comme une tare originelle ou un défaut permanent qu’il faudrait sans-cesse combattre mais qu'il est au contraire un rapport social historiquement daté, dont l'émergence date de l’apparition d’un système social précis ayant besoin pour s’étendre de justifier une hiérarchisation des groupes humains. L’esclavage et la colonisation comme modalités de l’accumulation primitive du capitalisme européen sont les bases matérielles de l’émergence des théorisations racistes. Auparavant existait bien sûr des conflits, des guerres et des agressions mais elles n’étaient pas argumentés sur une logique de hiérarchisation de l’humain.
Le libéralisme, en clair c'est la dictature des ultra-riches, écoutez la parole claire et décapante de François Boulo :
06/12/2019
Il n’y a aucune raison pour que le désir d’enfant d’un adulte l’emporte sur le besoin d’un père d’un enfant.
C’est une injustice et une violence infligée aux enfants !
" Bonjour à tous !
Merci à vous tous d’être venus aujourd’hui.
Si nous sommes là, c’est au nom de l’amour que nous portent nos enfants.
Ce sont mes deux filles qui m’ont conduit à venir vous parler aujourd’hui.
Le désir de transmettre la vie est en chacun de nous, et il faut le respecter. Ce désir est bon et naturel ; et c’est une souffrance de ne pouvoir le réaliser.
Mais il est incohérent et injuste d’invoquer ce désir naturel pour accorder aux femmes un « droit à l’enfant sans père », et en même temps d’ignorer, que dis-je, de violer délibérément, le besoin lui-aussi naturel des enfants d’être élevés et aimés par leur père.
Il n’y a aucune raison pour que le désir d’enfant d’un adulte l’emporte sur le besoin d’un père d’un enfant.
C’est une injustice et une violence infligée aux enfants !
L’expérience des enfants nés par PMA-anonyme depuis les années 80 prouve que tout enfant a besoin de connaître ses parents. Aujourd’hui, ces enfants demandent justice et cherchent à connaître leur père. Nous en avons invité plusieurs aux Nations unies, et nous soutenons leur cause à la Cour européenne des droits de l’homme.
Demain, si la loi est votée, ce sont les enfants nés par PMA pour toutes qui demanderont justice, mais le Gouvernement ne sera plus là pour répondre de ses actes.
La PMA sans père et la GPA ne sont pas des progrès, ce sont des déchéances, des pertes d’humanité.
Qui peut croire que ce soit un progrès que d’encourager des femmes célibataires à congeler leurs ovocytes pour « faire un enfant toute seule » après 45 ans ou 50 ans ? C’est sinistre, pour la femme comme pour l’enfant, qui est privé de son père et aura une mère solitaire et déjà âgée à sa naissance.
Qui peut croire que ce soit un progrès de priver un enfant de son père et de le faire grandir entre deux femmes lesbiennes ?
Il faut dire les choses telles qu’elles sont : Personne ne peut souhaiter être issu d’un inconnu qui pratique l’onanisme devant un film porno dans une banque de sperme.
Comment voulez-vous que l’enfant se construise ensuite ? Il grandira avec cette image sinistre, et sans connaître le miracle de l’amour charnel qui donne la vie.
Personne ne peut souhaiter cela à un enfant. On ne peut pas prétendre vouloir le bien d’un enfant et le traiter ainsi.
Il n’y a aucun progrès à faire naitre des enfants aisni.
Les seules « progrès » causés par la PMA sans père, ce sont ceux de la solitude, de l’industrie de la procréation, de l’eugénisme et du pouvoir de l’Etat sur nos vies.
Ce soi-disant « progrès » prétend remplacer la beauté de l’union féconde de l’amour par la laideur de la froide technique et du contrat.
Il remplace l’intimité du lit conjugal par le cabinet notarial !
Face à tant de laideur et de tristesse, la meilleure façon de manifester, c’est de témoigner de la beauté de l’amour qui donne la vie, de témoigner de la joie de la famille naturelle, de la « famille bio et faite maison » !
Mais ne croyez pas que le but de ce projet de loi est seulement de satisfaire les revendications d’une minorité. Sa portée est bien plus grande : elle consiste à permettre la prise de contrôle de l’engendrement des prochaines générations en séparant la procréation de la sexualité.
La véritable portée de cette loi, c’est l’eugénisme et le transhumanisme. C’est cela l’idéologie de Jean-Louis Touraine, le député rapporteur de cette loi, c’est la même idéologie que celle, avant lui, du sénateur Caillavet, du Dr Pierre Simon, ou encore de Julian Huxley l’inventeur du mot « transhumanisme ». Ils furent tous des scientistes, militants de l’eugénisme, de l’avortement, de l’euthanasie et de la GPA. Leur but est de faire un « homme nouveau » en prenant le contrôle de la vie, de la vie comme matériau.
Cette idéologie est mortifère ; elle n’engendre que souffrance :
La souffrance des enfants privés de leur père ou de leur mère ;
La souffrance des mères porteuses et des donneurs de sperme qui, tôt ou tard, réalisent qu’ils ont des enfants inconnus.
C’est cette souffrance causée par le bricolage procréatif et affectif qui nous rappelle que la famille est naturelle, et pas artificielle !
Si notre société n’est pas capable de voir aujourd’hui l’injustice de la PMA sans père, alors demain nous serons confrontés aux souffrances et aux violences qu’elle engendre.
Les enfants demanderont justice !
C’est pourquoi nous pouvons être fiers d’être présents aujourd’hui pour défendre les générations futures.
Quelle que soit l’issue du vote, l’avenir nous donnera raison !
Vive la famille, et vive la Vie !"
Grégor Puppinck
Vidéo TOTALEMENT CENSUREE !!!!! aucun lien à youtube (qui pourtant existe !!!!! https://www.youtube.com/watch?v=vP9n_iGidCg&feature=y... ) sur leur site !!!!!!! Absente de leur chaine officielle !!!!!!!!! introuvable sur ru-clip.net !!! introuvable sur findclip.net !!!!!!
impossible à télécharger par aucun moyen (sauf un fichier image sans son !ou un fichier son sans imaes !!!!) Censure totale !!!!!
On n'est plus en France !!!! blackout obsessionnel !!!!
30/11/2019
le néolibéralisme EST un fascisme
en complément de mon billet (que vous avez peut-être déjà lu, sinon j'en conseille la lecture):
Question rentabilité, travail, société, n'est-on pas en train de faire tragiquement fausse route ?
il appert de plus en plus qu'il y a eu un pervertissement de notre société et de nos valeurs à partir du moment où le tout-capitalisme a réussi à imposer le règne du terme "rentabilité " (terme tout à fait nouveau dans la langue française, il fut employé pour la première fois dans les années 20 - 1920 - à la tribune de la chambre pour désigner la capacité d'une terre de rapporter à son propriétaire - pas à l'agriculteur ! détail significatif ! ... - des rentes. Le journaliste qui rapportait ce terme était offusqué de cet étrange "barbarisme" et disait "après l'invasion des barbares voici l'invasion des barbarismes" !) et la recherche sacro-sainte de l'efficacité
(par exemple Hitler s'est distingué des autres massacreurs par un souci d'efficacité....),
considérée comme une DEVOIR, plus important que tous les devoir moraux et que tout ce dont était fait la nature humaine, ce basculement de civilisation était lourd de conséquences, comme on l'a vu, et comme on n'a pas fini de le voir.
Mantenant lisez ci-dessous une démonstration que le néolibéralisme est un fascisme :
03/03/2016 Par DANIEL ZIARKOWSKI :
J’ai appris que le néolibéralisme est un totalitarisme car il frappe chacune des sphères de notre société.
Si l’on considère que le fascisme est une aptitude autoritaire, arbitraire, violente et dictatoriale imposée par un groupe quelconque à son entourage, l’extrémisme néolibéraliste répond à cette définition du Larousse. En outre, le fascisme se définit aussi et surtout comme une action de toutes les composantes de l’Etat à sa seule idéologie totalitaire. Notre politique actuelle, depuis ces deux derniers quinquennats répondant à des actions politiques dénuées de tout sens, de tout but, de toute vérité compréhensible par le plus grand nombre en diminuant tout autant un maximum de valeurs qui furent et sont les fondements de toute république, la dénomination de gouvernement fascisant pourrait donc être évoquée.
Depuis 2007, l’Etat et donc le gouvernement, n’ont eu de cesse (tout en explosant le déficit budgétaire) de réaliser des coupes budgétaires sous le prétexte fallacieux de modernisation de leurs actions. Ces mêmes actions ne sont, donc, que l’application par l’Etat de l’action des entreprises (en particulier celles du CAC 40) dans un but évident de la diminution de la charge salariale (RGPP, Réate, réforme territoriale …) mais aussi donc, dans une supposée diminution des coûts de production, de rentabilité incontournable. En conséquence, l’Etat se désengage du public dont pourtant il se doit d’être au service avec de graves conséquences comme celles des plus démunis qui ont de plus en plus de difficultés tels l’accès aux soins, aux droits fondamentaux (programmes du FN qui a deviné la faille et s’y est engouffré d’où son score au niveau de cette part de la population).
Les discours publics récurrents depuis une décennie, ont donc créé une forme d’abstraction de l’humain au profit seul de la rentabilité en dehors de toute solidarité nationale d’où l’émergence de discours violents mettant en avant les principes de patriotisme, d’attachement à ce qui fut, du repli sur soit, à la notion de « nationalité » mise en danger. C’est donc l’émergence d’un repli identitaire qui fustige, de fait, ces personnes qualifiées d’assistées que l’ère sarkozienne a tant déclamée et continue à déclamer au travers des propos d’un Bruno Le Maire, d’un Guillaume Pelletier et tant d’autres.
Nos gouvernements successifs et, en général, les gouvernements des pays démocratiques, sont devenus sujets « lobbyant » de l’économie. L’Etat, de par cet entregent lobbyiste avec l’entreprise, n’appuie que « sa » réflexion sur ce principe économique et ce malgré l’affirmation hollandaise de « Mon ennemie c’est la finance ». Les toutes dernières lois en termes de sécurité, du travail, cet amendement ahurissant de dédouaner de toutes responsabilités financières les pollueurs … pour ne citer qu’elles, ne tendent, ouvertement qu’à la protection de l’économie au détriment et de la mise en péril du bien commun. Comme le clamait Margaret Thatcher « There is no alternative ! ».
Sur cette expression selon laquelle il n’y a aucune alternative, qu’il se faut donc être réaliste et rationnel, tout ce qui est proche d’une action ou d’une proposition humaniste est disqualifié par le discours gouvernemental et la menace du 49.3. L’humanisme devient donc une utopie en contradiction avec les préceptes économiques. L’histoire du pays n’a pu sa place d’enseignements qui est donc mise au rencart sous le prétexte de la nécessité. Encore une fois, l’action du néolibéralisme a créé des hydres qui se réclament de l’importance du passé dont les ZEMMOUR et FINKIELKRAUT furent les hérauts les plus retentissants ! Et pourtant, l’Etat, son gouvernement auraient du apprendre de l’Histoire !
A cet effacement de l’histoire, et qui pourtant dans un certain sens nous renvoie au XIXème siècle et à cette allégorie de CHAPLIN par ces « Temps Modernes », l’absence de performance dirige vers la disparition. On a induit dans l’esprit collectif, et on l’enseigne à nos enfants, que l’inefficacité est coupable, que chaque acte et action doivent être justifiés, que l’on doit démontrer ses objectifs appuyés sur une foultitude d’indicateurs qui sont « textes d’évangile » et donc que l’application d’une forme de théologie économique. Dieu est Argent ! Son enseignement fustige la créativité, l’esprit critique, l’intelligence humaine, et la morale, au seul profit de la table de la loi économique où le premier commandement est : rentabilité ! On a rompu la confiance et, par contre, on a emmené une part de la population vers cette sous-culture.
Aujourd’hui l’humanisme a été mis au rencart ! Le néolibéralisme est effectivement fasciste, l'humanité se doit être économique. Comme le clamait Eric WOERTH dans sa présentation de sa loi pour les retraites, un ouvrier s'use. L'humain est devenu un outil qui s'use et que l'on met au rebut. On se refuse à utiliser des mots qui sont pourtant la définition de ce qu'est ou ressent l'homme comme l'usure au lieu de fatigue, comme la rentabilité au lieu du professionnalisme, comme un coût au lieu de richesse, comme un frein au lieu de levier, comme une économie à la place d'une vie ou de la compétence.
"ce n'est pas la France dans laquelle j'ai été éduqué" (moi non plus) :
https://ru-clip.net/video/I218JLUT6RA/j%C3%A9r%C3%B4me-rodrigues-%C2%AB-les-gilets-jaunes-ce-n%E2%80%99est-que-le-d%C3%A9but-les-16-et-17-novembre-seront-%C3%A9normes-%C2%BB.html
05/11/2019
un phénomène typique de notre société
Un des phénomènes caractéristiques de notre époque est la création de toute une série de grasses sinécures, de branches entières d' "activité", qui permettent de créer des milliers d'entreprises, de créer des milliers d'emplois, d'engranger de gras profits, et pour les employés de salaires, pour des activités parfaitement inutiles et parasitaires - mais rendues obligatoires par l'Etat ! - truc idéal pour créer un un "marché captif" et assuré, et stable, ce dont ne jouissent pas les autres branches d'activité. Les lobbies qui ont sans doute poussés discrètement dans les couloirs, et les hommes politiques qui se sont prêtés à ces créations, ont sans doute pensé dans le contexte actuel, créer des gisements d'emploi (et d'investissement !), histoire de réduire un petit peu les statistiques et le nombre de chômeurs (qui seraient des dizaines de milliers en plus sans ça), payés par l'argent du cochon de payant automobiliste, propriétaire de maison, etc.
En effet on a imposé que tous les ans quasiment toutes les voitures doivent être passées en revue par une entreprise spécialisée, qui ne vit que de ça, pour qu'elle leur décerne, après payement, un bout de papier, sans quoi ils se retrouveraient en grand danger devant les gendarmes. A part ça aucune utilité, de nos jours le nombre d'accidents qui seraient causés par un défaut mécanique décelable lors de ces contrôles, est à peu près de zéro ! Le prétexte de la grande hantise actuelle sur les prétextes de "sécurité", est un argument à tout faire et imparable, comme l'étaient les commandements de la religion, les "Intérêts du Ciel" et le soucis de piété autrefois ! Et tout comme pour les curés d'autrefois, c'est tout bon le bénef !
Et puis voilà des débouchés pour un tas de techniciens auto (et d'investisseurs !) qui se seraient retrouvés autrement au chômage.
Comme le chômage ne baissait pas on a trouvé autre chose, on a entre copains décidé d'interdire qu'une maison puisse être vendue ou louée si elle ne présente pas un certificat de diagnostic énergétique, et un autre sur la présence éventuelle de restes de peintures anciennes contenant du plomb (et n'en doutez pas dans les années qui viennent ils en rajouteront encore !!). Voilà des "niches" pépéres qui s'ouvrent pour des milliers d'entreprises de "diagnostic immobilier", par ici la monnaie !!
Et le tsunami de normes ("européennes" bien sûr ! ...) qui rend la simple survie un gouffre sans fond de dépenses - ah ! ça empêche une multitudes d'entreprises artisanales (ou pas ! car le but est là aussi de les faire disparaître pour donner tout ces secteurs à des conglomérats financiers !!!) de survivre malgré l'appauvrissement de plus en plus cyclonique de toute la population (forcément ! c'est obligatoire, si vous ne vous exécutez pas vous n'avez plus qu'à crever) - qui oblige à une hémorragie sans fin (et bien sûr totalement inutiles, toutes ces singeries ne sont qu'un phénomène d'emballement névrotique de technocrates totalement déconnectés du réel, et de leur histoire) de dépenses, qui font que de nos jours on a intérêt à avoir un gros capital de réserves, ou de très gros revenus, pour simplement survivre ! à ces condition on y arrive encore, un sourire narquois au lèvres devant tant d'insanités, mais les pauvres gens à revenus moyens, et à plus forte raison, les modestes, ils ne vont même plus pouvoir seulement survivre dans la jungle hautement insécure qu'est devenue la société moderne, cauchemar sans fin.
Et tout ça étant obligatoire (et inutile) il s'agit là en termes propres d'un racket. Les autorités européennes, et leurs esclaves les autorités nationales, les compagnies d'assurance, les lobbies professionnels qui en profitent, sont des gangsters qui pratiquent le vol en réunion.
Et c'est pas fini, le filon de ces "activités" est facile (le "maillon faible" : avec un peu de criminalisation "politically correcte" les gens n'oseront pas se révolter), indéfiniment multipliable, et rentable.
Ben oui ! on supprime des milliers et des milliers d'emplois utiles (pompistes, employés des services publics et des administrations, vendeurs des magasins, hôteliers indépendants) parce que les supprimer permet d'accroître les marges bénéficiaires ou de dégager des crédits pour "rembourser" des dettes factices aux banquiers, alors il faut bien créer des emplois par ailleurs ! de préférence des emplois parasitaires et sans utilité !
et si vous voulez élargir la réflexion :
01/11/2019
christianisme an 2000
le constat du père François Brune : https://fr-fr.facebook.com/772661919458777/videos/pere-fr...
christianisme an 2000
J'ai pris cette photo le dernier mois de juillet du siècle (à Cambrai), une vision qui représente bien notre époque
cette fin de siècle, qui signe aussi la fin du christianisme. Regardez:
* églises FERMEES (pire qu'autrefois en URSS, même qu'on s'en épouvantait tellement à l'époque !)
* "communication" (comme ils disent !) de l'Institution, dans un style publicitaire ! et avec le même jargon "hexagonal" (" L'hexagonal tel qu'on le parle " le livre !) que celui qu'utilisent les séminaires d'entreprise et les officines de pub pour collectivités locales, essayant, effort déconnecté et dérisoire, d'encore "motiver" les derniers membres du club (d'ailleurs tout le monde s'en fout, autant que de ces fameuses pubs institutionnelles sur papier glacé) justifiant ainsi ceux, encore croyants, qui reprochent à l'Eglise de ne plus être une religion et de ne pluhttp://www.reta-vortaro.de/revo/s parler de Dieu ni de rien de ce dont elle est censé être porteuse.
* une dernière bonne-soeur, même pas habillée "en soeur", à part le voile, (qu'on qualifierait de nos jours d'"islamique"!), vieille, descend. TERMINUS !
www.ipernity.com/group/poemoj/discuss/32243
Bref une photo représentative qui sera A METTRE DANS LES LIVRES D'HISTOIRE DANS UN SIECLE
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Ekzistis en Francio elsendoj por la lernejoj, per de kiuj oni helpis instrui la repertuaron de pezioj kaj kantoj, kaj tiuj kantoj estis fundamente la fancaj konzonoj tradiciaj. Do kiam proksimiĝi Kristnasko, tradiciajn kristnaskkantoj, ekzemple tiu-ĉi.