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20/08/2015

été 2003

Le silence des « curés » (il y en avait présents, plus un imam et un rabbin) à la cérémonie officielle publicitaire et larmedecrocodilesque en l’ »hommage »  aux victimes, aux cadavres non réclamés de la canicule d'aout 2003, est un aveu retentissant de ce qu’ils ne croient pas un seul instant aux dogmes qu’ils sont censés entretenir, que pour eux les rites et les prières de leur religion n’ont aucune importance surnaturelle, (et même naturelle !) d’aucune sorte !! L’argument hypocritement avancé qu’on ne connaissait pas la religion des intéressés ne tient pas un seul instant, ne soyons pas faussement naïfs, rien qu’en connaissant leurs noms (ce qui était le cas) on pouvait présumer (surtout pour des vieux) s’il y avait des musulmans ou des juifs , et autrement qu’il s’agissait de gens au moins théoriquement chrétiens, ce qui le reste du temps suffit toujours ! (et si ils ont pu retrouver leurs noms on pouvait également retrouver dans les archives un éventuel acte de baptème) Et si les prières avaient rééllement une valeur objective, de les prononcer même pour des incroyants aurait la même valeur que pour des croyants (peut-être fieffés pécheurs). Bref ce silence (qui est typique de l’attitude des Eglises à notre époque en Occident, qui en est le criant résumé) est un tonitruant aveu de l’absence totale de toute foi chrétienne chez l’Eglise.

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