09/03/2018
sur une citation de Rozanov
« Le fait de parler de soi est un bon indice, il signifie que celui qui se raconte considère les autres comme ses frères » (Rozanov)
Eh oui, tout à fait ! regardez à contrario, (comme en maths !) ceux qui ne considèrent pas les autres comme des êtres humains mais comme des morceaux de viande à gérer ou à persécuter, de la chair à bavures, à contrôle, à réglementation, à totalitarismes, à profit, il ne sortent jamais aucun propos personnel, ils refusent absolument de parler d’eux – mêmes, ils sont impavides comme un flingue, anonymes comme une bombe, cachés comme un empereur byzantin (où un maître capitaliste moderne), comme une banque moderne coupée de ses clients derrière la "boite noire" de ses sites informatiques et de ses répondeurs téléphoniques à voix de femme !!!
ils refusent absolument le dialogue d’homme à homme.
CQFD
( et bien sûr il y a aussi plein de preuves directes.)
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08/03/2018
une fois que vous aurez fait ça vous serez vraiment capable de désobéir
03/03/2018
Sinistre rouleau compresseur qui transforme la planète entière en caserne
Standardisation de l'espèce humaine !
« Le mode de production capitaliste, dans sa formulation contemporaine, arase les singularités en soumettant les peuples à la loi d’un marché transnational affranchi de toutes entraves. »
les capitalistes "n'aiment pas cette mosaïque délicieuse de peuples et de cultures; ils préfèrent nettement homogénéiser le monde. Ils ont une raison pratique pour ce faire : il est plus facile de vendre des biens standardisés à une humanité homogénéisée.
"Les dirigeants mondiaux et multinationales voient le nationalisme "irrationnel" comme inhibant "la libre circulation des capitaux, des technologies, des biens à l'échelon mondial". Les différences d'attitudes psychologiques et culturelles liées au "nationalisme" compliquent l'homogénéisation de la planète et une unité intégrée. Le nationalisme culturel est également "un grave problème, car il menace le concept de supermarché mondial."
Les différences nationales, culturelles et raciales créent des problèmes de commercialisation, bloquant l'émergence d'un marché mondial uniforme". (sic)"
Il est difficile d'être plus franc ni plus clair !
"Ils ont aussi une raison morale : ils ne veulent pas que les hommes jouissent de cette beauté (celle de cette mosaïque délicieuse de peuples et de cultures) gratuitement. C'est pourquoi il faut la détruire. La vraie place des belles choses du passé, c'est dans les musées, car, là, ils peuvent faire acquitter le prix du billet d'entrée, une fois les villes et villages ancestraux détruits."
Pasolini s’étonnait, dans ses Lettres luthériennes (sous-titrée Petit traité pédagogique), de l’absence de réactions des communistes et des antifascistes, au cours des années 1960 et 70, face à l’hégémonie marchande et à la standardisation de l’espèce humaine – mutation anthropologique qu’il tenait pour historiquement unique. Cette évolution, que l’on prenait soin de nommer « développement », le répugnait à ce point qu’il alla jusqu’à utiliser, de façon polémique et nécessairement ambiguë, le terme de « génocide » afin de mettre en évidence le caractère criminel d’un tel système économique. Le torrent ultralibéral et productiviste charrie l’éradication des cultures, des modes de vie, des particularismes et des valeurs millénaires, transformant ainsi les humains en « automates laids et stupides, adorateurs de fétiches ». Il signe la mise à mort du petit peuple cher à l’écrivain – ce peuple des faubourgs et des champs, des vêtements et des chausettes reprisées, des mains râpées, ce peuple qu’il conviait à sa table, autour d’une rime ou d’un tournage
Si rien n’arrête le Progrès, poursuivait-il d’une plume apocalyptique, la Terre risque fort de fabriquer des « sous-hommes » interchangeables à la chaîne… Des robots. « D’étranges machines qui se cognent les unes contre les autres », précisa-t-il dans l’ultime entretien qu’il donna, la veille de son assassinat.
Les dernières civilisations à être différentes (et pas comme partout dans le monde l'actuelle caserne uniforme)
- « Ni priloĝas ruinojn de forpasinta mondo, kaj funebras pri ĉiuj ties heredaĵoj ; mi skribas por deklari al la formortintaj civilizoj mian ploran dankemon. Mi skribas meze abisman melankolion la kronikon de l’nerebonigebla. » (DenisTillinac) "La malpersonigado, kiun li kredas ekvidi en la nuna moderno, profude suferigas lin, ĉar humanisto laŭdifine solidarecas kun ĉiuj la homoj intaj, antaj kaj ontaj." (Pr. Antoine Courban)
par le Pr Antoine COURBAN, de Beyrouth : : "… Nous habitons les ruines d’un monde révolu et nous portons les deuils de tous ses héritages. J’écris pour signifier aux civilisations défuntes ma gratitude éplorée…[…]. J’écris dans une mélancolie sans fond la chronique de l’irréparable ". (Denis Tillinac)
la dépersonnalisation qu’il croit percevoir dans la modernité actuelle le fait profondément souffrir, car l’humaniste est, par définition, solidaire de tous les hommes, passés présents et à venir.
Kion tio povas elvoki? Interalie la tragikan malaperon de ĉiuj malsamaj tradiciaj vestomanieroj por la UNIFORMO de la nuntempa Okcidento (kies modo pluse estas nuntempe eble la plej malbela, kiun estis iam ajn vidita en la plena historio de l'vestado!!). Kiurajte la vestomanieroj kaj normoj de certaj landoj devus trudiĝi sur la tutan mondon?!
Des pli necesas, ne nur legi sed "nutri" kaj riĉigi (estas vikia kunlaboraĵo!) la artikolaron en la Vikipedio pri la tradiciaj vestoj:
http://eo.wikipedia.org/wiki/Vestado#Tradicia_vesto
filistoj de Vikipedio detruis ĉion :
laisserons-nous faire cet infâme rouleau-compresseur qui transforme la terre entière en une caserne où tout le monde va bientôt porter le costume des occidentaux américanisés (et qui est actuellement peut-être le plus moche de toute l'histoire du costume en plus!) ?
et attention ! "On devient l'homme de son uniforme" (Napoléon)
la France aussi est morte
Ecoutons plutôt les conseils de Jean Domec
et ceux-ci:
"Autrefois, sur notre territoire, nos pays se différenciaient par l'originalité de leurs coutumes et de leurs cultures, de leurs paysages et de leurs sites. Chaque personne portait fièrement la coiffure et le chapeau de sa province de France ou d'outre-mer. Les animaux, eux aussi, marquaient les signes du terroir par la diversité des couleurs de leur pelage ou de leur plumage. D'ailleurs, il y a cent ans, nous parlions de préférence notre langue régionale.
Or, progressivement, nous avons suivi les normes d'une mode unificatrice. Ainsi, les variétés d'animaux ont été éliminées au profit de la race monocorde, proclamée scientifiquement la plus performante. Quant aux humains, n'ont-ils pas suivi l'attraction du jean ? Ainsi, nos vies, comme nos demeures, entourées de pelouses, et nos vêtements tendent-ils à la monotonie ? Nos lieux de rencontres et d'échanges ne se révèlent-ils pas souvent des « non-lieux » : supermarchés, gares, fast-foods, où nous nous réunissons autour d'un liquide aseptisé.
Aussi, pour exister à nouveau, dans un univers souriant et coloré, ne nous faut-il pas favoriser tout ce qui enchante, étonne et différencie ? Ports de voile, de kippas, de croix pour les croyants ; et pour tous, habits bigarrés, chamarrés qui dénotent joie de vivre, fantaisie, nouveauté.
Souvenons-nous donc que même l'uniforme militaire l'était fort peu dans la jeunesse de Georges Courteline.."
Et Alexandre Soljénitsyne: « L’action de ce rouleau compresseur menace d’éteindre toutes les couleurs de la palette de l’Humanité, toute sa compléxité spirituelle, sa vigueur. »
Enfin voici la dernière phrase du pauvre Claude Lévi-Strauss (qui nous a dit que "Les cultures sont bien différentes, mais non inégales pour autant; Ramener la différence à l'inégalité ou bien l'égalité à l'identité constituent deux formes d'ethnocentrisme"):
“Lorsque l’arc-en-ciel des cultures humaines aura fini de s’abîmer dans le vide creusé par notre fureur; tant que nous serons là et qu’il existera un monde - cette arche ténue qui nous relie à l’inaccessible demeurera, montrant la voie inverse de celle de notre esclavage et dont, à défaut de la parcourir, la contemplation procure à l’homme l’unique faveur qu’il sache mériter: suspendre la marche, retenir l’impulsion qui l’astreint à obturer l’une après l’autre les fissures ouvertes au mur de la nécessité et à parachever son oeuvre en même temps qu’il clôt sa prison; cette faveur que toute société convoite, quels que soient ses croyances, son régime politique et son niveau de civilisation; où elle place son loisir, son plaisir, son repos et sa liberté; chance vitale pour la vie, de se déprendreet qui consiste -adieu sauvages! adieu voyages!- pendant les brefs intervalles où notre espèce supporte d’interrompre son labeur de ruche, à saisir l’essence de ce qu’elle fut et continue d’être, en deçà de la pensée et au delà de la société: dans la contemplation d’un minéral plus beau que toutes nos oeuvres; dans le parfum, plus savant que nos livres, respiré au coeur d’un lis: ou dans le clin d’oeil alourdi de patience, de sérénité et de pardon réciproque, qu’une entente involontaire permet parfois d’échanger avec un chat.”
http://www.survival-international.org/
ah! et puis voilà entre beaucoup d'autres, une culture, une culture qui n'est pas US, qui n'est pas Mac-do, qui n'est pas flico-DDASS-o-Sarko, qui n'est pas déshumanisée, ni en plastic blanc placo, qui ne pue pas la caserne et le Stalinisme capitaliste contrairement à notre ex-France détruite
http://fernando-baez.blogspot.com/2008/01/bez-denuncia-at...
mondialisation ? N.O.M. :
http://www.youtube.com/watch?v=okbJYDn-IqQ
et dans le même temps le discours officiel et propagandiste de nos maîtres et de leurs larbins médiatiques n'arrête pas de nous bassiner avec le mot de code "diversité" mais qui n'a strictement rien de divers, tous juste une petite diversité d'origine raciale, mais dont on exclut les tziganes !! et pas mal d'autres, en fait tous les pauvres !! car pour appartenir à leur "diversité (sic) il faut être riche (condition sine qua non) vétus uniformément et obligatoirement de jeans américains et de maillots de corps noirs à inscription commerciales ostentatoire, savoir l'anglais, être diplomé du supérieur, boire du coca-cola "Light" à l'aspartame, chanter du rock 'n roll, être athée, être superficiel, cynique, psychologiquement correct, "dynamique", être "think positive", ne surtout pas être pour la révolution et la lutte des classes, ne contester aucuns des dogmes de la pensée unique du pouvoir édictée par ses journaputes de service, et de manière générale ne pas trop avoir d'esprit critique ! ni prendre la vie au sérieux (sauf là où le pouvoir vous somme d'être grâve et respectueux !), être "performant", ne pas avoir d'enfant (ou à la rigueur un), ne surtout pas être marié, et encore moins sentimental, être "citoyen" (ce qui de nos jours veut dire soumis et bien obéissants aux flics, flic sociaux, et tout les apparatchiks autoproclamés du régime), ne pas s'interesser à la botanique, ni à la poésie, ni à beaucoup d'autres choses pas "in", et toute une autre liste qui vous font bien alignés dans un modèle normalisé et pas du tout divers !!
la pathologisation de la diversité humaine (la vraie !) de nos jours j'te dis pas ! des exemples ? il y en a plein, on ne voit plus que ça; écoutez les discours, analysez les mesures, etc.
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01/03/2018
l"évolution de la morale dans la société actuelle
mars 2005 : Je sais bien qu’il y a une tendance naturelle au bien et à la pitié. Mais elle n’est pas partout. Et justement dans la société actuelle il n’y a plus que cette faible (et contrariée, voir plus loin) force naturelle qui puisse agir, toute seule, chez certains, à certains moments.
Autrement, après des décennies non seulement qu’on n’instruit plus la morale, mais aussi que les "psy" maîtres à penser nous matraquent à répéter aux gens que la pitié c’est pervers, que le sentiment de culpabilité ou le scrupule c’est mauvais et qu’il faut s’en débarrasser, que l ‘égoïsme c’est sain et que c’est la base de l’équilibre, que l’amour c’est une « dépendance », que les valeurs religieuses sont « fascistes », « fanatiques » et « machistes », Il ne faut pas s’étonner de la dégradation morale actuelle, la perte de toute valeurs même simplement sociables, et de la conscience professionnelle, que l’égoïsme, l’indifférence règnent, qu’il n’y a plus de familles, ni de tendresse nulle part, que les gens ont un esprit à ras de terre ,etc.
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22/02/2018
ça c'est vivre
) 25/7/2011 mon petit chat se fourre le nez dans la fourrure du gros. Je comprends, ça c'est vivre.
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19/02/2018
le délire puritain actuel comme le délire de la chasse aux sorciers au XVIème siècle
Par Israël Adam Shamir
Une moche baraquée, la cinquantaine ou plus, le cheveu mort, trois rangs de perles sous bajoues, racontant à gros sanglots une histoire d’attouchements non désirés, qui a peut-être eu lieu il y a des lustres, voilà qui constitue un spectacle pénible. Peut-être que Beverly Young Nelson a autrefois été jeune et belle, et capable de réveiller la passion au creux des reins d’un costaud, mais c’est loin, très loin. Et pourtant cette improbable créature a bel et bien empêché Roy Moore, le suspect, de gagner une élection en Alabama.
Si cette vieille chouette prétendait avoir prêté à Moore cent dollars trente ans plus tôt, et qu’elle les lui réclamait, intérêts et principal, le tribunal lui aurait ri au nez. Qu’est-ce qu’elle faisait donc, tout ce temps-là, où sont les preuves, lui dirait-on. Pourquoi personne ne lui pose la question aujourd’hui, alors que la carrière du bonhomme est fichue ? Comment se fait-il que des revendications aussi douteuses puissent anéantir un individu ?
D’autant plus que cette personne a un nom et un visage, même s’il n’est pas ragoûtant, alors que dans bien des cas, l’accusatrice reste anonyme, cachée derrière une lettre, tandis que l’accusé se retrouve nommé, montré du doigt, et en perd son boulot. Il n’y a que l’Inquisition qui ait agi de la sorte, à base de sources anonymes et de griefs opaques. Nous voilà aux prises avec la sexquisition.
Est-ce que c’est un phénomène purement américain ? La vengeance de Salem, où un spasme semblable de paranoïa massive avait amené une petite ville de la Nouvelle Angleterre à pendre une vingtaine de femmes accusées de sorcellerie ?
A Salem, les hommes faisaient la chasse aux sorcières ; trois cents ans plus tard, ce sont les sorcières qui pourchassent les hommes.
Et c’est une épidémie mondiale. Les US sont le modèle de tout l’espace de la Pax Americana, où l’on imite la musique et les films américains, et maintenant cet accès de démence. De tous les hommes, de tout âge, de toute confession, nul n’est à l’abri de poursuites.
En Israël, la petite âme sœur de l’Amérique, un rabbin a été inculpé pour une histoire de viol avec sodomisation sur une gamine il y a sept ans. C’est une policière féministe qui a géré l’affaire. Le rabbin a passé un mois en taule et presque une année en assignation à résidence ; il a perdu son travail, et son nom est maudit à jamais. Et puis on a découvert que la fille ne pouvait même pas se souvenir de ses propres mensonges et les répéter correctement. Le procureur a décrété l’annulation de la procédure et le rabbin David Harrison a été remis en liberté. Qui lui rendra son année gâchée, sa réputation, son travail ? Est-ce que l’accusatrice et la policière vont le dédommager ? Eh bien non.
Et encore, il a eu de la chance. Le président israélien Mosché Katsav en a eu moins. Sa première accusatrice, cachée derrière la lettre A, s’est avérée être une menteuse, et ses griefs n’ont pas été entendus. Mais à mesure que son histoire circulait bien des femmes s’étaient jointes à la chasse à courre, et Katsav s’était retrouvé derrière les barreaux. Maintenant, la plupart des juges sont des femmes, en Israël, et les hommes sont cuits.
L’Europe marche benoîtement dans les pas des US. Là, c’est un universitaire d’Oxford, né suisse et musulman, Tarik Ramadan, l’homme qui a fait tout ce qu’il pouvait pour que les musulmans d’Europe se sentent européens. Une colonne de bonnes femmes est arrivée pour dire qu’il les avait violées ou approchées avec des avances non sollicitées il y a quelques années. Il a été obligé de se mettre en congé à l’université.
Bref pas un chrétien, pas un juif, pas un musulman ne saurait échapper à une semblable accusation, à partir du moment où il a un nom, une position et quelque argent sur son compte en banque. Pour une raison mystérieuse, les trimeurs, les chauffeurs de taxi, les ascensoristes ou encore ouvriers sur les tapis d’assemblage n’ont jamais fait partie des souvenirs des copines de Beverly Young Nelson au bout de vingt ans. Est-il plausible que les représentants de la classe ouvrière ne se montrent jamais entreprenants ? Il n’y aurait que les riches et célèbres qui aient la main leste ?
Cet assaut sur les hommes se produit au moment de la campagne Balance-ton-porc sur les réseaux sociaux. Bien des femmes ont été obligées de se joindre à la meute : si vous ne faites rien, c’est probablement que personne ne vous a jamais trouvée assez attrayante pour tenter le coup. Elles ont foncé, en masse. Les hommes aussi sont réceptifs à l’hystérie de masse, mais les femmes battent tous les records. Et les réseaux sociaux sont un riche terreau pour ces campagnes.
Et s’il y avait un noyau de vérité au fond de tout ce grabuge? Jusqu’à un certain point, oui, quand on crie au loup, il n’y a pas de fumée sans feu. Les actes les plus courants peuvent être évoqués en des termes extrêmement sensationnalistes. Au lieu de dire « il m’a serrée dans ses bras et il m’a embrassée » dites plutôt « il a introduit de force sa langue dans ma bouche tout en m’immobilisant, puis « il m’a clouée sur un lit sous son poids ». Le sexe, il y a des gens pour vous en parler, des puritains, des viragos, du gibier de psy, de manière à ce que vous soyez prêt à réclamer la peine de mort pour le perpétrateur de la chose.
Le terme viol ne veut plus dire la même chose qu’à l’origine. Mon ami Julian Assange a passé des années sous les verrous, et son aventure parfaitement consentie avec deux de ses groupies a été qualifiée de viol pour de menus aspects techniques (une capote déchirée, un état de demi-sommeil ou d’éveil incomplet). Dans les deux cas, cela partait d’un remords d’acheteur, ces dames regrettaient, deux jours après l’évènement, leur enthousiasme passager parce qu’il ne les avait point rappelées. Une femme détestant les hommes de toutes ses forces, la procureuse, se proclamant lesbienne, avait insisté pour envoyer Julian en taule. De son point de vue, un homme est à sa place quand il est enfermé, même si la requête est sans fondement. Et même après cette déclaration parfaitement discriminatoire, elle n’a pas été destituée.
La Suède connaît une avalanche de plaintes pour viol, ces temps-ci. Il y a tant de gestes courants qu’on appelle des viols en Suède maintenant, que le terme est complètement dévalué.
Tout peut être décrit de façon répugnante. Manger de la viande c’est du cannibalisme, un compliment c’est un viol. Et en même temps, des choses qui révulsent les gens normaux peuvent être décrites comme la normalité, voire la norme. Les hommes normaux sont révoltés par la description ou la présentation qu’on fait des relations sexuelles entre hommes. Et on les force à accepter tout cela tout en considérant les gestes habituels entre homme et femme comme quasi criminels.
Les Américains ont voté pour Donald Trump dans l’espoir qu’il en finirait avec la rage émasculatrice dans leur société. Cela peut encore se faire en appliquant deux règles simples qui étaient tenues pour des garanties de justice, jusqu’au jour où la Cour suprême des US les a déclarées nulles et non avenues.
Premièrement, on en finit avec les réminiscences. La Bible, grande source de sens commun, nous dit ce qui relève du viol et comment le gérer. Si l’agression a lieu en ville, la fille devrait ameuter le quartier, hurler et pleurer. Si cela ne suffit pas, ou si l’agression a eu lieu hors les murs, elle devrait se précipiter à la gendarmerie. Pas au bout de vingt ans, .
Cette attitude règlerait la question de savoir si la femme veut dire oui ou non quand elle dit non. Si elle appelle au secours, c’est que c’est non.
Et c’est sera fini des mines dormantes prêtes à vous sauter à la figure à tout bout de champ.
Et pour le harcèlement, c’est le plus souvent une invention de la rancœur féminine. Cela ne devrait pas relever de la loi ni des tâches de la police. Si une dame est gênée par un regard insistant, qu’elle déclenche un procès, ou qu’elle appelle un policier si cela va plus loin. Les gendarmes savent ce qu’il faut faire avec ce genre de vice.
Les souvenirs tardifs de harcèlement ne sont pas valables, même s’ils sont vrais. Si la femme n’a pas réagi sur le moment, c’est trop tard.
Autrement, bientôt les US n’auront plus un politicien mâle, juste des femmes.
La Russie a connu sa campagne “Balance-ton-porc” (en russe je dirais #янебоюсьсказать) l’année dernière. Et un tas de femmes ont récité ou inventé des histoires de harcèlement. Mais c’est resté au niveau de facebook, car la loi ne permet pas de porter plainte des années après les faits allégués.
Et surtout, les Russes considèrent le sexe entre homme et femme comme une chose normale. Ils ne sont pas horrifiés par une relation entre prof et élève, ou entre patron et assistante. Les reportages sur les châtiments sévères imposés par les juges américains dans le cas d’une professeuse couchant avec des jeunes gens rencontrent l’incrédulité et la stupéfaction. Sur cinquante histoires récentes de ce genre, aucune n’aurait été sanctionnée en Russie. Je ne comprendrais pas d’ailleurs en quoi un gamin de 17 ans séduit par sa prof de 23 ans aurait subi un tort.
On envierait plutôt le gosse, en tout cas. Mais c’est cette attitude traditionnelle en matière de sexe qui est la raison principale des attaques médiatiques contre la Russie, bien plus que les histoires de « hacqueurs russes ».
Pourquoi est-ce que les US se retrouvent frappés de cet étrange fléau? Je serais tenté de l’expliquer comme une réaction contre la révolution de 1968, y compris la révolution sexuelle qui en faisait partie. Pour nous, les gosses des Sixties’, vivre c’était facile, le sexe c’était un domaine de liberté et de plénitude, en Californie ou en Crimée comme sur la Côte d’Azur. Nous en avions à profusion, du sexe sans capote, souvent avec des étrangères. C’était ça, le communisme. Redouter l’amour libre et le sexe à la portée de chacun, c’est avoir peur du communisme.
Les riches garçons et filles qui sont arrivés au pouvoir ensuite ont tout transformé en source de gains, et c’est avec ce schéma en tête qu’ils ont créé la pénurie, y compris la pénurie de sexe ; il s’agit d’une contre-révolution sexuelle. Les plaignantes pour harcèlement sont les petits soldats de la contre-révolution sexuelle, elles font monter les tarifs de leurs charmes en organisant la pénurie. C’est elles qui y perdront, les malheureuses ; espérons qu’elles n’auront pas dézingué la planète avant de s’en apercevoir.
Joindre l’auteur: adam@israelshamir.net
Traduction: Maria Poumier
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08/02/2018
problème philosophique, non politiqe, d'actualité, et pas facile à intégrer
bon, voilà
Le problème avec MAI 68, même la partie authentique et non manipulée de l’attitude générale (et SAINE ! Ultra saine) à la contestation, c’est que comme De Gaulle a dit à Michel Debré :
Debré ajoute : ‘Ce qui paraît le plus le (De Gaulle) frapper, c’est le fait que les sociétés se contestent elles-mêmes et n’acceptent plus les règles, qu’il s’agisse de l’Eglise ou de l’université, et qu’il subsiste uniquement le monde des affaires, dans la mesure où [il] permet de gagner de l’argent. Mais sinon, il n’y a plus rien.” »
ce qui fait que même quand elle n’est pas manipulée, la contestation favorise le grand capital !! ..... (objectivement, et parfois subjectivement, par exemple beaucoup soupçonnent que ça a été à l'oeuvre dans certaines contestations de 68 et actuelles)
maintenant qu'en conclure ? qu'il faut renoncer à mettre en question l'ordre traditionnel, etc ? Certains le diraient certainement ! mais disons-le tout de suite je n'approuve pas du tout ce courant !
quels que soient les problèmes il faut passer outre, vérité d'abord !
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22/01/2018
quand on fouille dans les infos toutes les pièces s'emboitent et se mettent en place comme dans un puzzle !
18/01/2018
une autosatisfaction délirane
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13/01/2018
Bernard Charbonneau
Bernard Charbonneau, né en 1910, fut un penseur étonnament en avance sur son temps, d'une remarquable perspicacité et d'une grande profondeur, il a analysé et pris conscience des problèmes et des menaces de la société moderne, desquelles même à présent peu de gens sont conscients (et pourtant ça nous pend au nez !). Il a mis en évidence des problèmes que n'ont exposés d'autres que dans les années 70 (problèmes écologiques) ou 90 (Zygmunt Bauman : lien entre les horreurs nazies et l'esprit du modernisme et le mode de fonctionnement des administrations) voire encore plus tard (Theodore Kaczynski : la société technologique comme entrainant per se la disparition des libertés) Déjà avant guerre il avait prédit la disparition de la paysannerie, de la vie rurale, les menaces pesant sur la nature, à une époque où cela paraissait quelque chose d'impensable . Déjà en 1939 il disait que, même si les états totalitaires, tels que l'Allemagne nazie ou l'URSS étaient actuellement moins libres que ceux d'Europe occidentale, les démocraties elles aussi dans l'avenir deviendraient à leur tour peu à peu totalitaires.
Aussi peu de gens l'ont à l'époque compris, et mis à part sa collaboration à la revue "Esprit", aucun éditeur ou presque n'a publié ses livres. Ce n'est que dans les années 70 avec la vague écologique qu'il a commencé à être reconnu (on l'appelle souvent le premier écologiste, mais lui-même est en même temps réservé envers l'Ecologie politique dans laquelle il voit des menaces totalitaires) et que des articles, puis quelques uns de ses livres furent publiés ou republiés.
Ce livre dont ce ficher pdf devenu inaccessible dans Ipernity, présente de larges citations fut écrit en 1950. Il nous parle à nous hommes de 2008 de façon particulièrement prophétique et nous parle des menaces qui pèsent sur la société actuelle.
pourtant :
"Un livre est une lettre envoyée à un ami" a dit Sloterdijk.
...
"Nur la homo, la simpla homo, devas respekti la leĝon, la ŝtato ne devas fari tion. Ĝi estas ĉiopotenca. La homo devas havi moralon, la ŝtato ne konas moralon. Ĝi murdas, se ĝi trovas konvena tion, ĝi ŝtelas, se ĝi trovas konvena tion; ĝi rabas la infanojn de la patrinoj, se ĝi trovas konvena tion; ĝi disrompas geedzecajn vivojn. Ĝi agas laŭ sia plaĉo. Por ĝi ne ekzistas tiu Dio en la ĉielo, kiun ĝi devigas la homojn kredi helpe de korpaj kaj vivaj punoj. Por ĝi ne ekzistas ordonoj de Dio, kiujn ĝi lasas draŝi helpe de bastono en la kapojn de la infanoj. Ĝi faras mem siajn leĝojn, ĉar ĝi estas la Ĉiopotenco, la Ĉioscianta kaj la Ĉieestanta" (TRAVEN "La mortula ŝipo")
La névrose de l'Etat ça même à ça : www.futurquantique.org/big-brother/659-chroniques-de-big-...
La chronique de Big Brother - La lutte pour la liberté... est-il trop tard ?
manifeste des anonymous : http://de.indymedia.org/2010/12/296637.shtml
La religion de ceux qui dirigent est le business de la guerre :
- Guerre contre les microbes (industrie pharmaceutique)
- Guerre contre les insectes (industrie chimique)
- Guerre contre la biodiversité et le gratuit (industrie génétique)
- Guerre contre les cultures (américanisation, uniformisation de la mode et par la télé)
- Guerre contre les humains (industrie de l'armement)
- Guerre contre les petits producteurs (industrie agro-alimentaire et distribution)
- Guerre psychologique (industrie des médias)
- Guerre pour la modernité et le renouvellement (société de consommation)
Leurs valeurs sont :
Sécurité en allemand Sicherheit (police)
Modernité (industrie)
Efficacité (guerre, "Action T4" ! etc)
Les moutons robots qui acceptent le fascisme progressif sont aussi dangereux que nos décideurs politiques.
Dans le livre de Ionesco "Rhinocéros", les gens deviennent progressivement tous fascistes, mais ils ne s'en rendent pas compte.
L'agriculture est un secteur non guerrier, lorsque elle n'est pas un champ de bataille pour les machines, le pétrole, la chimie et la pharmacie ! Le vin est une activité non-guerrière, comme le pain.
ET JE RAPPELLE QUE l'UNION "EUROPEENNE" a une constitution (qui nous a été imposée par un acte de forfaiture après que le peuple se soit prononcé contre!) qui est hypocritement totalitaire et antidémocratique, il suffit de voir comment par les annexes que les pauvres "mougeons" ne lisent pas on nie d'une main ce qu'on fait semblant de donner par l'autre, et installe tout ce qu'il faut pour établir un régime policier et TOTALITAIRE, lisez : Les annexes inquiétantes de la Constitution européenne
et ici remarquez à la fin que le président prétendûment allemand de du parlement prétendûment européen parle en fait amerloque "OK!" https://www.youtube.com/watch?v=dS0NrHW1R4c
http://www.slowfood.fr/france/00002321fr.html