31/12/2023
pensée de Jean Rostand - vérité des choses
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(le petit garçon de trois ans vous avez deviné, c'etait moi)
"L'espèce humaine passera, comme ont passé les Dinosaures et les Stégocéphales. Peu à peu, la petite étoile qui nous sert de soleil abandonnera sa force éclairante et chauffante... Toute vie alors aura cessé sur la Terre, qui, astre périmé, continuera de tourner sans fin dans les espaces sans bornes... Alors, de toute la civilisation humaine ou surhumaine - découvertes, philosophies, idéaux, religions -, rien ne subsistera. En ce minuscule coin d'univers sera annulée pour jamais l'aventure falote du protoplasma... Aventure qui déjà, peut-être, s'est achevée sur d'autres mondes... Aventure qui, en d'autres mondes peut-être, se renouvellera... Et partout soutenue par les mêmes illusions, créatrice des mêmes tourments, partout aussi absurde, aussi vaine, aussi nécessairement promise dès le principe à l'échec final et à la ténèbre infinie..."
(Jean Rostand)
29/12/2023
écrit dans mon journal intime en juillet 2008
Dans la maison de retraite de Saméon ou se trouve mon oncle Gérard, pendant tout ce temps où je restais à côté de lui j'entendais dans la salle de séjour voisine une vieille qui n'arrêtait pas de répéter encore et encore:"viens me mettre dans mon lit, je suis fatiguée - je n'ai plus de maman, elle est morte. - viens me chercher et me mettre dans mon lit".
27/12/2023
que deviennent les petits chats quand ils meurent ? voilà LA SEULE question vraiment importante, la plus importante et de loin !
oui, cette question ( et toutes celles similaires) est de loin la plus importante, la plus cruciale la plus poignante, la plus éternelle (la mort c'est éternel, vous avez oublié ?), la plus personnelle, existentielle.
tout le reste ne sont que des amusettes pour bourgeois (même la lutte des classes, même si c'est effectivement le principal facteur de l'histoire humaine, mais, relisez Jean Rostand, justement l'histoire humaine toute entière, et tout ce en quoi des consciences humaines mortelles auront découvert ou cru, n'est que "l'aventure falôte du protoplasma").
Si ne peut plus nourrir qu'une seule préoccupation qu'une question ce sera celle-là, et elle mérite de vous obséder en permanence.
26/12/2023
Leur cimetière est un lieu sans raison
« Leur cimetière est un lieu sans raison » (Paul ELUARD – à Saint-Alban)
Je regrette : Valéry a raison : les vers une fois écrits peuvent être interprétés par chaque lecteur comme il l’entend, le poète n’a plus de droit sur eux, et ne peut imposer sa vision, celle qui l’avait inspiré, le vers vit sa propre vie, et peut prendre plein de sens
Oui tout cimetière des hommes est un lieu sans raison, la Terre, la nature, que fait parler Vigny (dans La maison du Berger, relisez ce texte "incontournable") est un lieu sans raison.
« les inconnus sont morts dans la prison » pas seulement les asiles psychiatriques sont des prisons (et de nos jours de plus en plus la société toute entière ! c’est leur but) la vie, et la nature physique, en est une de prison ; le temps est une prison. La plus dure et fermée de toutes
23/12/2023
moi aussi ! je le comprend, et l'approuve, en tout. C'est ça la vie ...
très beau poème de Ichikawa Takuboku ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Takuboku_Ishikawa ):
« Quand j’ôte le bouchon, l’odeur d’encre fraiche
descend dans mon ventre affamé
et me rend triste
J’ai fait cette prière : Tous ceux
rien qu’une fois, qui m’ont fait baisser la tête
je voudrais qu’ils meurent
On a beau travailler, et travailler encore
la vie ne s’éclaire d’aucun bonheur
Je contemple mes mains
Ce soir
j’ai envie d’écrire une longue lettre
qu’on lira en pensant à moi
La montre que brutalement j’ai jetée
contre une pierre du jardin
comme j’aime cette colère d’autrefois
Vent d’automne
Je ne parlerai plus désormais
à l’homme que je méprise »
Ishikawa Takuboku
L’Amour de moi
Traduit du japonais par Tomoko Takahashi et Thierry Trubert-Ouvrard
Préface d’Alain Gouvret
Arfuyen, 2003
21/12/2023
ma vie
« Mangeant son pain, mangeant ses larmes,
mangeant sa haine et son désir,
Sans y penser : pour se nourrir. »
(Jean Rousselot)
04/12/2023
j'ai relu "Le grand menu" de Corinne Hoex
un livre très intéressant en tant que portrait inimitable (ça doit être inspiré de personnages réels, autobiographique ?) de bourgeois belges, et, encore plus, en tant que contraste entre le caractère des hommes et des femmes.
Mais ce n'est pas vraiment de ça que je vais parler.
Au détour de mes réflexions en lisant ce livre, je me suis souvenu des caractères de mes parents. Ma mère,http://r.platteau.free.fr/LouiseWARGNIEZ.html , elle, avait (comme l'homme du couple décrit par Corinne Hoex !) de la personnalité et du « punch », avait des envies, de l'originalité, des rêves, de la fantaisie, même carrément de la loufoquerie; du caractère « féminin » typique elle avait surtout la propension à mentir effrontément et avec naturel, la logique passionnelle (donc la mauvaise foi), la nervosité colérique; mais elle avait du cœur et de la sensibilité, de la vraie, et beaucoup de tendresse; mais, donc, elle avait un don de création, et d'originalité, il est probable que si elle avait vécu dans une époque et un milieu qui lui aurait permis de faire des études elles serait peut-être devenue une artiste, qui sait ? Mon père http://r.platteau.free.fr/AlbertPLATTEAU.html lui était un flamand, et l'esprit lourd, bebête, distrait et pas dégourdi (ma mère n'arrêtait pas de le traiter d' « ahuri d'pomme cuite !»; et lui l'appelait « ma panthère ») raisonnable, conservateur, surtout par l'influence de son milieu, car par la suite, au fil de l'évolution des mœurs et de la société, il a changé sur certains domaines, mais dans sa jeunesse du moins lui aussi rêvait, car il s'était abonné à « Sciences et Voyages » et autres revues comme ça, lisait énormément de livres (surtout livres d'espionnages et policiers), avait étudié la musique et a même acheté le cours de composition de Vincent d'Indy et composé une fugue http://www.ipernity.com/doc/r.platteau/album/40507/docs , je l'ai retrouvée. Mais toujours les préjugés petits-bourgeois conservateurs bien sûr, dans les années 60 il s'est couvert sans s'en rendre compte de ridicule devant un couple de futur-mariés auxquels il demandait comme se fait-il que, le jazz on dit que c'est une musique de sauvages (les noirs) et pourtant on en met partout ! Et dans le fond profondément sentimental, mais ne savait pas l'exprimer (ça c'est typiquement masculin), le syndrome de la fable « l'âne et le petit chien », si vous voyez.
03/12/2023
mon père
Sur la photo il a 73 ans, lors d'une "sortie" de la chorale de la paroisse.
La rue de Mouscron, et le café-épicerie où il est né : le "Café du Tribunal" http://www.mouscron.be/francais/presse/decem03/pljustice....
des photos, ici: http://miiraslimake.over-blog.com/article-579476.html
et ici : http://www.ipernity.com/doc/r.platteau/7383300
http://www.ipernity.com/doc/r.-platteau/33000593
http://www.ipernity.com/doc/r.platteau/30597405
pour un fichier pdf d'une de ses compositions musicales: http://www.ipernity.com/doc/r.platteau/album/40507
signe astrologique: capricorne
ses vestes sentaient le tabac froid, odeur âpre et agréable.
Il a passé énormément de temps à se ronger les ongles (il n'avait quasiment plus d'ongles à ses doigts tellement il se les rongeait des heures durant), en lisant des romans (surtout des romans d'espionnage, bien durs et macabres) assis auprès du feu continu.....
avant, quand il était jeune il avait lu des centaines de romans d'aventure, que par la suite, en bon catholique conservateur et imbu de ses responsabilités, il ne voulait pas que je risque de les lire, alors il les a tous brûlés, il y en avait un coffre tout plein, le coffre est resté dans la cour et on y a planté des plantes.
quand il ne faisait pas des mots croisés, ou des harmonisations de chants pour l'église, il avait aussi acheté le cours de composition de Vincent D'indy, et j'ai retrouvé une fugue en ut mineur qu'il avait composé.
il était très distrait, combien de fois n'a-t-il pas perdu ses clefs de maison !
Quand (Lors de leurs cruelles disputes) il se mettait en colère il bégayait, ma mère avait l'habitude de le traiter d' "ahuri d'pomm' cuite ! " (lui l'appelait "ma panthère") je l'ai vu une fois pleurer et ça m'a beaucoup bouleversé, lui qui ne pleurait jamais (bien sûr, plus tard, à l'hospice il pleurait beaucoup - c'était même le seul, le seul des gens qui étaient là-dedans qui ne donnait pas l'impression qu'on lui ai fait l'ablation du coeur et du cerveau ! - ), dormait beaucoup l'après-midi, (bien sûr ! en tant que sacristain les dimanches étaient son jour de travail le plus long, mais en semaine après avoir préparé la messe de 6 heure du matin il n'avait souvent plus rien à faire) et parfois riait aux éclats "à gorge déployée", tellement fort qu'il en devenait tout rouge, et que ça me faisait peur qu'il ne meure d'apoplexie.
il a commencé par être clerc chez un notaire de Mouscron, et il a toute sa vie gardé une écriture soignée de clerc de notaire, même à l'hospice il ne savait plus écrire un seul mot ayant du sens (et s'en rendait compte et en pleurait), mais ses lettres avaient toujours leur forme soignée "de clerc de notaire" de toujours.
Puis s'en entiché du Congo Belge, s'est abonné à une revue coloniale et voulait y aller comme colon - s'il l'avait fait je ne serais pas né ! - puis il s'est entiché pour l'agriculture, et a tanné ses parents jusqu'à ce qu'ils acceptent de venir en France reprendre une ferme à Millonfosse. C'est à Saint-Amand-les-Eaux, près de Millonfosse qu'il appris l'orgue. Ce qui lui a permis plus tard, alors qu'il ne savait pas comment faire vivre sa femme et son enfant, de devenir Sacristain-chantre-organiste dans une église. En complément on était correspondants des Galeries Lafayette pour la vente sur catalogue, plus une pension pour ses trois doigts coupés, plus le loyer de la maison de maman, plus les chapelles mortuaires qu'il montait chez les gens pour l'entrepreneur de pompes funèbres de la paroisse, plus quelques chapardages divers, ça faisait qu'on pouvait vivre, mais on avait si peu de revenus à déclarer, qu'un jour un inspecteur des impôts est venu lui demander comment on pouvait vivre avec si peu.
il avait des yeux gris-bleu, très beaux.
Il avait un sourire bien à lui, que plus tard j'ai retrouvé chez ..... mon chien colley Eliott !
vidéo hyper-censurée !!!!
26/11/2023
la manière dont une civilisation traite les animaux préfigure de la façon dont elle traitera les humains
MONSTRUEUX !!! L’AUSTRALIE VA ÉRADIQUER PLUSIEURS MILLIONS DE CHATS ERRANTS À L’AIDE DE ROBOTS INTELLIGENTS
NDLR : mais quelle horreur !!!! Comment réussissent-ils à faire passer pour un « bien », sous couvert de vouloir « protéger la faune locale », le massacre aussi cruel et inhumain de millions de pauvres chats ? Y-a-t-il une limite à la méchanceté et à la bêtise humaine ?? Et BFM TV qui fait passer ça pour un « bien » « cruel mais nécessaire » !?!?!!! Cruel, sans aucun doute et rien que ça devrait nous interpeller !! Est-ce que, demain, on fera la même chose avec les SDF errants dans nos rues ??? On les abattra avec des drones à intelligence artificielle, peut-être !!?? On trouvera bien un moyen de faire croire qu’ils sont « un danger pour la biodiversité » (ou le climat, ou la santé, ou la sécurité, ou je ne sais quoi d’autre) ! Parce que ne soyons pas naïfs : la façon dont nos « élites décideuses » traitent les animaux trahit simplement la façon dont ils ont projet de nous traiter nous, les « inutiles », les « non-essentiels » !!
« On reconnaît le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux »
Gandhi
« On n’a pas deux cœurs, un pour les animaux et un pour les humains. On a un cœur ou on n’en a pas. »
Alphonse de Lamartine
Publié dans les collabos masqués me font vomir de dégoît, mi iras limake, morale, mort | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
24/11/2023
crotte !
en voyant des crottes de chien sur le trottoir :
C’est un peu dégeu’, oui. Un peu seulement. Mais en tous cas il vaut mieux avoir un peu de merde canine sur les trottoirs que beaucoup de merde humaine en uniforme….
(pour ne pas parler des dérives totalitaires de plus en plus hallucinantes et effrayantes)
je me souviens de l'époque où je rentrais chez moi le soir depuis le centre-ville, le trottoir de la rue Abel Bergaigne était tout recouvert de crottes de chiens, je ne savais pas où mettre les pieds, maintenant quand j'y repense à choisir je préfèrerais largement que ça soit encore comme ça plutôt que de voir des horreurs flicardes pareilles que ce qu'est devenue la société de merde où on vit maintenant !
Sur le site ci-dessus vous trouverez la listes des professionnels qui n’exigeront pas de vaccination ni de test de leurs clients.
BOYCOTTEZ RESOLUMENT ET IMPITPOYABLEMENT TOUS LES LIEUX QUI N’EN FERONT PAS PARTIE !!