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07/06/2025

Hitler a gagné la guerre

Hitler a gagné la guerre
Les idées nazies emplissent le capitalisme et l’esprit du capitalisme emplit les maîtres de la société actuelle.

Le gouvernement britannique a pour politique d'ignorer les besoins des personnes âgées, les médecins et les infirmières étant chargés de suspendre les traitements et de laisser les personnes âgées mourir pour économiser les lits d'hôpitaux et réduire les coûts.

l'âge limite pour la réanimation est souvent de 55 ou 50 ans, toute personne de plus de 60 ans étant considérée comme âgée et constituant un fardeau pour la société.

Les patients âgés sont souvent laissés dans la douleur, dans des vêtements de lit souillés, et privés de nourriture et d'eau, signalés dans les hôpitaux et les foyers de soins.

“Le seul -isme dant personne ne se soucie est l'âgisme,” Dr. Vernon Coleman écrit : Par Dr. Vernon Coleman

En Grande-Bretagne, c'est maintenant la politique officielle du gouvernement d'ignorer les besoins des personnes âgées. Cette politique est commune dans le monde entier. Les médecins et les infirmières sont invités à laisser les personnes âgées mourir – et à refuser un traitement qui pourrait leur sauver la vie. On dit au personnel hospitalier de priver les personnes âgées de nourriture et d'eau afin qu'elles meurent plutôt que de prendre des lits d'hôpital. Le personnel des maisons de soins infirmiers a même eu le droit de mettre sous sédation des patients âgés à leur insu. Le seul -isme dont personne ne se soucie est l'âgisme.

Mais à quel âge les patients sont-ils simplement « autorisés » à mourir? Et quel âge est trop vieux pour que les patients soient réanimés? À quel moment la société a-t-elle le droit de dire que You’ve a vécu assez longtemps, maintenant vous devez mourir et faire place à quelqu'un d'autre’? (quel cynisme « écologique »!) Et pourquoi la réanimation devrait-elle être décidée par âge? Il est possible de soutenir qu'il serait tout à fait logique de décider en fonction de la richesse ou de la beauté. Mais l'âgisme est maintenant officiellement accepté. Toute personne de plus de 60 ans est maintenant officiellement âgée, bien que dans un nombre croissant d'hôpitaux, l'âge limite pour la réanimation soit de 55 ou même 50 ans.

Les rapports après rapport montre que les patients âgés sont laissés dans la douleur, dans des vêtements de lit souillés. Les patients âgés à l'hôpital sont ignorés par le personnel et laissés mourir de faim, privés même d'eau s'ils ne peuvent pas sortir du lit et aller les chercher eux-mêmes.

Les personnes âgées sont un fardeau dont les gouvernements ne veulent pas s’embarasser, et les politiciens continueront donc à autoriser toutes les méthodes nécessaires pour assurer que le nombre de personnes âgées « couteuses » soit réduit au minimum. L'existence d'une branche absurde de la médecine appelée gériatrie est utilisée comme une excuse pour pousser les personnes âgées dans les salles de remous et de leur fournir un traitement médical de deuxième ordre. En février 2011, un rapport officiel a condamné le NHS (britannique) pour son traitement inhumain “des patients âgés” et a déclaré que les hôpitaux du NHS “ne répondant même pas aux normes de soins les plus élémentaires” pour les plus de 65 ans. Il n'est pas exagéré de dire que le NHS traite les personnes âgées avec mépris. (On disait que vous pouvez juger une civilisation par la façon dont elle traite ses personnes âgées.)

C'est en février 2005 qu'il a été révélé que le Gouvernement avait indiqué que les patients hospitalisés qui avaient peu d'espoir de guérison devaient être « autorisés » à mourir en raison du coût de leur maintien en vie. Le Gouvernement travailliste a suggéré que les personnes âgées se voient refuser le droit à la nourriture et à l'eau si elles tombaient dans le coma (cf l’acharnement judiciaire que les autorités ont mis pour faire mourir Vincent Lambert !). (qu’en penserait M. Joseph Garcia de Lagamas ? https://www.midilibre.fr/2012/09/30/aux-frontieres-de-la-... )

Voilà pour tout espoir pour les victimes d'accident vasculaire cérébral. Le Gouvernement a estimé que la nécessité de réduire les coûts était antérieure à la nécessité de préserver la vie des patients
[or dans une société athée la vie humaine doit nécessairement être tenue comme SACREE inconditionnellement, sinon elle cesse d’être une société civilisée! Et d’être une société] et a décidé qu'il avait le droit d'annuler une décision sur le droit à la vie qui avait été rendue lorsqu'un juge a ordonné que la nutrition artificielle et l'hydratation ne soient pas retirées à moins que la vie d'un patient ne puisse être qualifiée d' “intolérable.” (Le juge avait ajouté qu'en cas de doute, la préservation de la vie devrait prévaloir.) - (cf on comprend mieux l’acharnemet judiciaire que les autorités ont mis à faire mourir Vincent Lambert, ils voulaient en faire un exemple, le débur de leur Aktion T4 nazie!)

Bien sûr, priver les personnes âgées de nourriture et d'eau est parfois plus une conséquence de l'incompétence que de la politique officielle. Quand ma mère était à l'hôpital à Exeter, elle ne pouvait pas se nourrir, mais le personnel ne l'a pas nourrie. Si aucun parent ne pouvait se rendre à l'hôpital pour la nourrir, elle n'a pas mangé !!!! Des boissons ont été mises sur son plateau, puis emportées intactes. “Pas soif, aujourd'hui?” un crétin irresponsable demanderait joyeusement.

Pendant ce temps, le gouvernement verse de l'argent pour subventionner la vie des paresseux et des travailleurs timides. Des enfants en bonne santé de 30 ans s'assoient autour de dos de puces et de ventres de bière en croissance, affaissés devant leurs téléviseurs numériques haute définition en regardant leur choix de télévision par satellite subventionnée par l'État, ouvrant les fenêtres pour baisser la chaleur car il est plus facile que de baisser le chauffage central .

Les personnes âgées sont classées comme la “Unwanted Generation”: un embarras politique. Les personnes âgées confrontées à la cécité due à la maladie maculaire liée à l'âge se voient refuser des médicaments qui auraient pu prévenir leur cécité. Les personnes âgées sont considérées comme coûteuses, inutiles et inutiles. La théorie est qu'ils ne’t contribuent et votent rarement et peuvent donc être ignorés. Mais ceux qui croient cela seront vieux plus tôt qu'ils ne le pensent. Et la définition de “old” rajeunit d'ici l'année.

Les guerres nous ont appris que les gens semblent prêts à accepter comme normal toutes sortes de choses terribles. Mais comme il est incroyablement horrible que les médecins et les infirmières acceptent que les personnes âgées (officiellement les plus de 60 ans) doivent être autorisées à mourir parce que les garder en vie est rentable. L'attitude officielle semble être que les personnes âgées ont des droits simplement parce qu'elles sont âgées. À la mi-août 2007, un Select Committee on Human Rights, composé de députés et de pairs, a signalé que 21% des hôpitaux et des foyers de soins ne respectaient même pas les normes minimales de dignité et de vie privée des personnes âgées. Le Comité a déclaré avoir découvert des preuves de négligence, d'abus, de discrimination et de traitement injuste des personnes âgées fragiles. (Leur découverte n'a pas surpris ceux d'entre nous qui ont découvert de tels abus depuis des décennies.) Comment avons-nous réussi à oublier que dans les années 1930, les nazis ont délibérément affamé et déshydraté les patients âgés et vulnérables parce qu'ils étaient considérés comme un fardeau inutile pour la société? C'est exactement ce que nous faisons aujourd'hui.

Une enquête étonnante (et horrifiante) menée auprès des lecteurs des revues Nursing Standard and Nursing Personnes âgées a montré que moins d'une infirmière sur six a déclaré que rien ne les empêcherait de signaler l'abus de personnes âgées dans leurs soins.

En d'autres termes, cinq infirmières sur six ne signalaient pas, du moins parfois, les mauvais traitements infligés aux personnes âgées pour lesquelles elles étaient payées. Donc, à mon avis, cinq infirmières sur six sont aptes à être infirmières.

C'est tout à fait épouvantable et un acte d'accusation de la profession infirmière moderne.

La même enquête a montré que six infirmières sur dix fermaient les yeux sur les mauvais traitements infligés aux personnes âgées. Ils ne diraient rien s'ils savaient qu'un patient âgé ou un résident d'un foyer de soins était battu, intimidé ou volé.

Une des raisons est la lâcheté.

Incroyablement, il semble que les infirmières ont peur de signaler les abus au cas où elles seraient elles-mêmes maltraitées par la personne qui les maltraite.

Les patients hospitalisés et les résidents des maisons de retraite souffrent souvent de malnutrition et de déshydratation, d'abus et de mauvais traitements, de manque d'intimité, de négligence, de mauvaise hygiène et d'intimidation. Des milliers et des milliers de personnes âgées sont laissées pendant des heures dans des vêtements souillés.

Serait-ce parce que trop d'infirmières modernes sont paresseuses, stupides et incompétentes? Trop de gens sont trop importants pour faire autre chose que de regarder un écran d'ordinateur toute la journée.

À mon avis, les infirmières qui ne disent rien quand elles voient des abus sont aussi coupables que les agresseurs. Une profession autrefois grande est, aujourd'hui, dans un état pire qu'elle ne l'était à l'époque de Dickens. Est-ce si démodé de ma part de croire que chaque infirmière devrait toujours signaler chaque incident de maltraitance? Toujours. Sans exception.

L'âgisme est, semble-t-il, maintenant endémique dans les soins de santé. Un lecteur m'a écrit pour me dire que quand elle a visité son médecin se plaignant de genoux douloureux, son médecin lui a dit, très brusquement, que son problème était qu'elle vivait trop longtemps. Elle était dévastée. “Il a été dit comme une blague,” elle m'a dit. “Il le voulait dire.” Dans les mois qui ont précédé sa mort, mon père s'est plaint à plusieurs reprises: “Les gens me traitent comme un imbécile parce que je suis vieux Un lecteur de 79 ans m'a dit: “Si vous avez plus de 55 ans, ils veulent votre mort parce que vous êtes trop cher vivant.”

Nous vivons maintenant dans un monde où il est considéré comme acceptable pour les hommes et les femmes d'avoir à partager une salle; où les salles de bains de l'hôpital sont si sales que les patients n'osent pas les utiliser; où les dentistes sont si rares et coûteux que les gens doivent recourir à tirer leurs propres mauvaises dents à l'aide d'une longueur de ficelle attachée à une poignée de porte. Mais ce sont les personnes âgées qui, par-dessus tout, sont considérées comme jetables et non pertinentes. Ce sont les personnes âgées qui n'ont aucun droit. Le sexisme et le racisme sont interdits, mais pas l'âgisme. En effet, il semble clair que l'âgisme est maintenant un préjugé parrainé par l'État. Les jeunes violents et sauvages qui sont pris à agresser des citoyens âgés respectueux de la loi sont susceptibles d'être “punished” avec une poignée de bons leur donnant droit à une poignée de CD gratuits (dont les paroles peuvent bien encourager plus de violence) mais honnêteles citoyens âgés qui ne peuvent pas se permettre de payer leur facture fiscale du conseil finiront en prison.

Lorsque les médecins appartiennent au Gouvernement, les priorités de Government’s prennent le relais. Ainsi, les personnes âgées, qui sont considérées comme un fardeau coûteux, sont considérées comme consommables.

Note: L'essai ci-dessus est tiré du livre de Vernon Coleman’s intitulé ''thereadPourquoi et comment les médecins tuent plus de gens que le cancer’. Le livre est disponible via le librairie sur son site.

https://expose-news.com/2025/01/20/your-government-wants-...

Mémo Christine Lagarde: Les personnes âgées posent un risque important de fardeau financier pour l'économie mondiale et comment les cibler pour atténuer le risque

Christine Lagarde: Les personnes âgées posent un risque important de fardeau financier pour l’économie mondiale COMMENT s'en débarrasseer ?

Le “Christine Lagarde Mémo: POUR VOS YEUX SEULEMENT, à partir de ‘la Coalition’” est un mémo qui traite des préoccupations au sujet de la longévité “” et de son impact sur l'économie mondiale.

La note, prétendument divulguée par un haut responsable de la Commission européenne, a été adressée aux chefs d'État et aux ministres des Finances, dont Angela Merkel, Theresa May et Emmanuel Macron.

Il suggère que l'augmentation de la durée de vie de la population âgée pose un risque important pour l'économie mondiale et appelle à des mesures urgentes pour résoudre ce problème.

La note propose plusieurs stratégies pour atténuer le fardeau économique de la longévité “,”, y compris le relèvement de l'âge de la retraite et la réduction des droits. Il suggère également d'utiliser une terminologie non sexiste comme “personnes âgées” pour éviter les difficultés de relations publiques associées au ciblage spécifique des femmes âgées.

Il y a quelques jours, nous publié un article cela comprenait un extrait de la Christine Lagarde Mémo.  Nous avons encouragé nos lecteurs à lire le reste de la note pour comprendre les raisons possibles de l'agression sur nos personnes âgées.  Nous n'avons aucun moyen d'authentifier le mémo ou l'endroit où il a été trouvé. Cependant, le fait qu'un auteur primé de renom soit déclaré l'avoir publié, lui donne de la crédibilité.

Nous soulignons à nouveau cette note en la republiant ci-dessous. Malheureusement, ce n'est pas le mémo entier car il semblerait que le mémo ait été déchiré en plus d'une pièce et que seule la première partie ait été récupérée.
Le ‘Christine Lagarde Memo’: POUR VOS YEUX SEULEMENT, de ‘la Coalition’

Par Margaret Morganroth Gullette comme publié par Revue Mensuelle le 9 octobre 2018

en français :  
Les personnes âgées vivent trop longtemps et c'est un risque pour l'économie mondiale. Nous devons faire quelque chose, de toute urgence.”—Christine Lagarde, Directrice du Fonds Monétaire International (Traduit de l'Espagnol)

“Cette note secrète a été découverte dans le panier de déchets d'un membre du personnel de haut rang de la Commission européenne. Il nous a été envoyé par le Dr. Margaret Morganroth Gullette, auteur de ‘Mettre fin à l'Âgisme, ou Comment Ne Pas Tirer sur les Vieilles Personnes’ (2017).

“Le mémo de “la Coalition” commence “Chère Angela, Teresa, Emmanuel..” et a une autre liste de prénoms (chefs d'État et secrétaires ou ministres des finances, de la santé et des services humains), la plupart du temps griffonnés avec marqueur. Monthly Review est heureux de publier cet important document divulgué ici pour la première fois.”—Eds [Monthly Review]

Chère Angela, Teresa, Emmanuel …

POUR TES YEUX SEULEMENT

[S'il vous plaît noter: L'Exposé n'a pas modifié le mémo en aucune façon.  C'est exactement comme il a été publié par Revue Mensuelle, y compris les erreurs typographiques, anglais américain, etc.]

Ici, à la Coalition, nous avons été impressionnés par la bravoure de Christine’s, disant publiquement que les personnes âgées “vivent trop longtemps” et que les responsables de l'économie mondiale doivent faire quelque chose à ce sujet, de toute urgence. Récemment, une photo d'elle, avec un langage potentiellement incendiaire de ses discours, est devenue virale, sans soulever de résistance.

La Coalition se félicite de ce nouveau moment pour faire avancer notre programme sensé et coordonné vers les personnes surannées, de plus en plus justifiées, car tous nos budgets sont engloutis par les droits, nos rues et nos USI sont encombrées de personnes âgées, les frais médicaux pour le sénile augmentent et les enfants adultes sont accablés par les coûts et la culpabilité.

Tout en exploitant cette ouverture à une action positive, cependant nota bene, ce mémo crypté n'est pas pour la distribution. Sa discussion franche et ouverte sur le problème des nations grisonnantes signifie que ses suggestions sont placées dans un cercle restreint. Veuillez imprimer et supprimer.

Lagarde s'en tire avec la promotion de nos recommandations politiques en faisant les chiffres sur la longévité. Numbers don’t. Notre conseil est de faire connaître l'ampleur du problème en évoquant la situation désastreuse du Japon. Leurs données font peur à d'autres pays de se conformer à l'augmentation de l'âge de la retraite et à la réduction des droits. Utile pour nous aux États-Unis, les associations Alzheimer’s publient déjà les données dont nous avons besoin. Répéter les pourcentages de personnes âgées vivant maintenant dans votre pays, et projeter les chiffres terriblement plus importants à l'avenir (2040 ou 2050), ainsi que les pourcentages de cas de démence de temps en temps, est une tactique infaillible pour créer une anxiété fructueuse et soulignant la nécessité de réponses bipartisanes dramatiques à la crise.

Certains wimps et wets se plaindront de “ageism” mais la bonne nouvelle est que cette charge n'a pas d'importance. Peu de gens dans une société connaissent le terme. En Espagne, ils utilisent le mot de prêt anglais, “ageism.” Aux États-Unis, une étude récente montre que l'âgisme vient en dernier dans une liste des autres personnes “isms” sont préoccupés, après le sexisme—sexisme maintenant, avec le mouvement #MeToo et le cirque autour de la justice Kavanaugh, a atteint le sommet de la liste—and puis le racisme et l'homophobie. L'âgisme n'est tout simplement pas considéré comme une oppression.  Aux États-Unis, la Cour suprême n'a pas ajouté l'âge en tant que catégorie protégée, et a même refusé aux travailleurs de la quarantaine certaines des protections générales de l'Age Discrimination in Employment Act de 1967. Lorsqu'on leur a demandé, les personnes âgées disent souvent que l'âgisme fait référence aux jeunes qui leur offrent un siège dans le bus. Ou qu'il se réfère à mots“ridlies” (en Grande-Bretagne) ou “geezer” (aux États-Unis). Les lettres à l'éditeur ou les colonnes qui se disputent la façon de répondre aux questions de nomenclature triviales sont une distraction utile de notre agenda économique.

Des progrès ont été réalisés dans notre programme depuis les années 1980. Il semble maintenant tout à fait possible de réformer davantage les filets de sécurité sans attirer une attention indésirable. Bien que les personnes âgées votent, elles semblent incapables de se défendre. “Augmenter le déficit” est une stratégie non-pareil, permettant à de nombreux gouvernements de cibler les systèmes de santé nationaux qu'ils doivent vraiment réduire. La tactique des États-Unis consistant à répéter que la Sécurité sociale et Medicare seront bientôt insolvables, et que les jeunes ne bénéficieront pas de la vieillesse, s'avère fructueuse.

Pendant des années, nous avons clairement indiqué que la réduction des attentes fonctionnerait. Appeler la colère contre l'inégalité “guerre de classe conflictuelle” est une recommandation que nous soutenons, maintenant que la syndicalisation a été discréditée pour fournir des emplois sur-payés à des groupes subordonnés qui ne méritent clairement pas un examen spécial. Nous suggérons qu'à mesure que l'inégalité augmente, vous détournez l'attention de classe envie de Schadenfreude liée à l'âge, opposant génération contre génération. Dans les sections de commentaires et les éditoriaux, les jeunes Américains, sans être payés pour le dire, ridiculisent volontairement quiconque fait confiance aux États-Unis. Bons du Trésor. Ils se tournent avec colère contre les baby-boomers vieillissants, qui, selon eux, seront la dernière génération à recevoir des prestations. Cette croyance mène à l'inaction. Nous avons l'intention de faire de cette croyance une prophétie auto-réalisatrice.

Nous prévoyons des progrès sur d'autres fronts. Aux États-Unis, les républicains réduisent le ballonnement du ventre en coupant les bureaux ruraux de la Social Security Administration. Certaines âmes prudentes ont brièvement fait valoir que la réduction des services n'économise pas assez d'argent pour contrer la valeur gênante d'avoir des temps d'attente téléphoniques plus longs et des bureaux de moins en plus éloignés, ce qui rend les plaintes des médias judiciaires et irrite les lettres aux éditeurs. Pourtant, c'est un modèle utile d'insérer des coins minces invisibles en essayant de déstabiliser le troisième rail“” de la politique américaine, comme la Sécurité Sociale était appelée. N'étant plus aussi électrifiés, nous sommes heureux de constater. Le candidat Donald Trump, par exemple, a promis encore et encore pendant sa campagne de défendre les programmes hérités de la FDR. Les promesses semblent tout ce qui est nécessaire pour influencer l'électorat.

Medicaid est le prochain. Couper les personnes qui ne travaillent pas, le premier mouvement en Arkansas, a chuté de tous les rôles sauf 2%. Cela permet de réaliser des économies pour un État bien géré à utiliser pour les citoyens plus productifs (un groupe de plus en plus petit, à mesure que la robotisation et l'informatisation prennent le relais). Réduire les protections pour les personnes dans les maisons de soins infirmiers est une autre tactique des États-Unis.

Pendant au moins une décennie, cependant, notre Coalition prévoit que les réformateurs des droits devront prendre en considération les personnes âgées qui deviennent sans abri, car la presse devient étonnamment alerte à cet égard. Le temps exceptionnellement froid de l'hiver dernier a été en faute ici.

Les hommes âgés qui deviennent soudainement sans abri peuvent être décrits comme les victimes de leurs vices. Mais les vieilles femmes démentes au coin des rues qui mendient ou pleurent auront presque certainement besoin d'une campagne publicitaire différente pour que cela semble inévitable. Le trope de la fille Boomer peu accueillante, peut-être? Le problème est que les femmes âgées, bien qu'elles vivent plus longtemps, conservent un certain prestige en tant que mères et grands-mères et présentent donc la principale difficulté de relations publiques dans ce secteur. Nous avons suggéré d'utiliser une terminologie non-sexuée, comme “personnes âgées.” Puisque tout le monde sait que les personnes âgées sont sans sexe, cet usage ne risque pas d'être remarqué, et encore moins attaqué.

La Coalition a décidé de porter une attention particulière à l'avenir sur la longévité, l'ourson de l'État moderne rationnel. Les établissements médicaux et scientifiques se vantent de cela comme de leur succès, et ils ne peuvent pas et ne doivent pas être empêchés de le faire, ou toute la notion de progrès pharmaceutique et chirurgical est jetée par la fenêtre. Imaginez les cris du lobby de Big PhaRMA et les associations médicales étaient n'importe quel ministre de la santé à se plaindre les attentes de la vie augmentent. Pourtant, cette augmentation est le problème auquel nous sommes confrontés tant que les réponses collectives aux problèmes sociaux persistent. Souviens-toi de ce que Margaret nous a appris à dire. “Il n'y a pas de société, seulement des individus.”

Saisissant le moment, les leaders d'opinion du Consortium ont décidé de relever le défi de faire en sorte que la longévité “” elle-même semble un résultat négatif. La presse et les éditeurs n'ont eu besoin d'aucun élan de notre part—excepté l'incitation indirecte que certains de nos bailleurs de fonds possèdent eux—pour laisser les auteurs et les journalistes diaboliser les patients Alzheimer’s, et, malgré les démentis de quelques gérontologues qui sont en quelque sorte devenus des personnalités publiques, pour assimiler Alzheimer’s et la vieillesse. C'est la meilleure publicité pour notre position.

Financée par beaucoup d'entre vous avec des dons généreux, cette campagne de la Coalition continuera de concevoir des moyens humains et discrets pour réduire le grand nombre de personnes surannées dans les économies avancées. Certains retraités partent à la retraite dans des pays à faible revenu, vident nos rues et remettent le parc immobilier aux jeunes, mais dépensent leur revenu disponible en tant que consommateurs ailleurs. Ceux qui restent, vivent plus souvent avec leur propre espèce, hors de vue, et restent à l'intérieur, bien respectueux des besoins des jeunes de parler et de marcher rapidement sur les trottoirs publics sur leur chemin pour effectuer leurs tâches essentielles sans avoir à se soucier de courir dans les codgers confus lents.

Nous continuons d'insister pour que l'expansion du surtraitement “” meme—overtreatment soit une dépense nuisible et inutile. Dans de nombreux pays, la campagne contre le surtraitement dans les hôpitaux et les cabinets médicaux est solidement engagée. Les médecins mettent en garde contre les risques et la qualité de vie inférieure des interventions médicales ultérieures. La presse une fois de plus volontairement aider chaque fois qu'ils lient le terme émotionnel “burden” aux dépenses brutes de soins.

Note aux magnats des médias: n'hésitez pas à risquer plus. Temps publié une plainte de man’s sur le coût de sa mère’s $100 000 opération cardiaque, même si la mère a vécu encore dix ans. Le commentaire qui sert le mieux est de la “I would’t vouloir vivre au-delà de 75,” type—exemplifié par le Dr. Ezekiel Emanuel, qui a appelé son propre père à l'âge de 77 “lent” après son opération cardiaque et a dit il je ne voudrais pas qu'on se souvienne comme lent. Son autorité en tant que bioéthicien dans les National Institutes of Health lui a donné un laissez-passer gratuit. Barack Obama, parlant de sa propre grand-mère à la New York Times, déploré le coût des soins de fin de vie. Les rédacteurs peuvent être encouragés à publier des enfants adultes’s unhappiness with the national costs of careing, surtout si les auteurs ont des parents dits séniles ou proches de la mort. La prochaine crise économique—non pas que nous attendons un— facilitera plus de ces inquiétudes poignantes.

Au cours de cette campagne, nous avertissons les personnalités publiques de faire preuve de prudence et d'afficher des sentiments positifs, toujours en faisant allusion aux horreurs de la vie ultérieure et aux maladies des personnes âgées. Il est plus facile de laisser les jeunes faire le travail négatif. De nos jours, beaucoup d'autres sont désireux de dire ouvertement qu'ils refuseront “d'être relié à des machines.” “I’ll die before I get that way,” ils disent. Nous, de toutes les personnes, en proie à la pro-vie, comme j'aime à le dire, devrions donner un ton respectueux envers “mourir avec dignité.”

Les données ne seront peut-être jamais disponibles sur l'efficacité de l'accentuation du surtraitement chirurgical “” sur la réduction des coûts médicaux, mais je peux attester que cela distrait d'autres coûts que beaucoup de nos alliés dans Big Pharma préférez que la presse et le public n'y entrent pas. De plus, les gens sont de plus en plus convaincus qu'il y a un devoir de mourir— un devoir qu'ils ressentent envers leurs enfants bien sûr, plutôt que l'État.

Tant que le surtraitement (coûteux) reste la cible de choix dans le courant dominant, tant que la presse consentante compare les patients Alzheimer’s aux zombies, tant que les éditeurs publient les préoccupations très naturelles des enfants adultes sur les coûts croissants des choix médicaux parentaux, tant que chaque ralentissement économique ou réduction d'impôt volumineuse produit des soucis de déficit et un chômage de longue durée accru cette tendance à démoraliser génération après génération pour vieillir va croître.

En réduisant le nombre de personnes surannuées, les personnes dans leurs années intermédiaires qui sont devenues au chômage permanent se sont suicidées en nombre croissant, certaines de surdoses d'opioïdes, selon plusieurs rapports des États-Unis. Centers for Disease Control and Prevention. Les soi-disant décès par désespoir chez les hommes âgés sont devenus courants. Les vieilles femmes, bien que craignant de devenir des fardeaux pour leurs enfants, s'accrochent. En réponse, le Consortium suggère que la discrimination fondée sur l'âge, à laquelle les femmes âgées semblent plus facilement sujettes, peut être le moyen le plus simple d'atteindre...

[Ici le texte se termine, le reste du papier ayant apparemment été arraché.] 

À propos Margaret M. Gullette

‘Mettre fin à l'Âgisme, ou Comment Ne Pas Tirer sur les Vieilles Personnes’, Gullette’s le livre le plus récent a été présenté dans Le New Yorker en Novembre 2017 et a remporté le 2018 American Psychological Association’s Division 35 Florence L. Danemark Prix pour les contributions aux femmes et au vieillissement qui favorisent la justice sociale. A examen de Mettre fin à l'âgisme in Tikkun appelle anti-âge “le prochain grand mouvement social.” Elle a publié d'autres livres primés sur les contextes culturels de l'âge, et ses essais ont paru dans New Political Science, Nation, Dissent, Mme, American Prospect. Un essai a gagné le Prix du millénaire Daniel Singer. Ses essais sont souvent cités comme notables dans Meilleurs Essais Américains. Elle est une étudiante résidente au Women’s Studies Research Centre à Brandeis University.

Mise à jour: En 2024 Margaret Morganroth Gullette publié un autre livre ‘American Eldercide: How It Happened, How to Prevent It’ concernant le décès de 200 000 résidents de maisons de retraite pendant la pandémie de covid-19.  Le livre a été nominé pour un Prix Pulitzer et un National Book Award.  Katherine S. Newman, Provost et Vice-Président Exécutif des Affaires Académiques de l'Université de Californie écrit“Avec des détails sans faille Américain Eldercidedénigre l'indifférence du gouvernement et l'échec de la réglementation pendant la pandémie. Les portraits poignants de personnes réelles nous mettent face à face avec des individus qui sont sous notre responsabilité. Ce livre puissant devrait être lu par tous ceux qui se soucient de la santé publique, du vieillissement digne et de la responsabilité du gouvernement

https://expose-news.com/2025/01/20/christine-lagarde-memo/

Jean Fourastié dans son ouvrage, dans  la  célèbre collection  que sais-je : "La civilisation de 1960" (qui date de 1950) qui est un hymne à la Croissance, dans l'introduction mentionne cependant l'idée suivante, il dit que des pessimistes se rallient à "des slogans comme "Hitler a gagné la guerre" (en ce sens qu'il aurait imposé au monde sa conception de l'Etat et de la vie économique)

BEN ! VOYEZ ! ces "pessimistes" (Jean Fourastier, qui fut le créateur de la pensée  des "technocrates" était sans doute aussi celui des bobos "anti-complotistes") avaient bien raison. Ce qui se passe depuis 2020 (et EN FAIT DEPUIS BIEN AVANT ! POUR QUI SAIT OBSERVER !) l'a bien montré!!   il y a d'ailleurs une continuité entre sa pensée et Klaus Schwab


tiens ! c’est un peu ce que j’ai dit une fois dans ce journal, ça s’accorde aussi sans doute avec la pensée de Bernard Charbonneau.
et avec les dénonciations de Jean-Marie Le Mené

 

oui, ce texte je l'avais écrit un an avant la crise politique et idéologique  (car ce n'EST PAS UNE CRISE SANITAIRE !) actuelle, et même si j'étais largement plus pessimiste de le commun des naïfs, je ne savais pas à quel point j'avais raison !!!

Quant à la "crise climatique" (écoutez dans la vidéo ci-dessous comme elle est de nouveau instrumentalisée par la mafia de Davos !) c'était de même que le Covidisme (et que l'hystérique campagne anti-tabac qu'on nous martèle depuis trente ans, qui était un test pour voir si on pouvait culpabiliser soumettre et décérébrer toute une population par la Peûeûeûrrrr !) un plan pour soumettre la totalité de l'humanité en un nouvel "esclavage antique" l'esclavage deux point zéro où les téléphones portables et les QRcodes remplacent les colliers de fer

(bon, le gars est un peu "approximatif" Poutine et Trump "sauveurs de l'humanité" ! ils Poutine, objectivement, comme dirait un marxiste, je veux bien comme le fut l'URSS en 44, mais Trump plus typiquement américain tu meurs ! demandez à Maduro et aux vénezueliens pour voir si il est un "sauveur" ! )

par contre ce n'est pas pour rien que NOS MAÎTRES du grand capital, et donc une de leurs bras armés l'UE, veulent INTERDIRE tout ce qui ne leur rapporte pas des PROFITS (et tout ce qui pourrait ressortir de la libre vie des personnes)  - élémentaire mon cher Watson !  - tout se tient ! on revient vous le voyez TOUJOURS aux principes d'analyse marxiste !  le marxisme c'est le bon sens même, (pour ceux à qui le seul nom de MARX donne "des cloques sur la poitrine" lisez La Fontaine, ça peut suffire !)

 

et ici un lien à une vidéo censurée qu'on n'a pas le droit ni de télécharger ! ni d'intégrer dans un blog !!

https://rumble.com/v1azc8b-pre-michel-viot-le-prtre-catho...

29/05/2025

Tout dans ce cauchemar semble effroyable quand on y regarde de près.

par Caitlin Johnstone

Il faut beaucoup d’éducation pour nous rendre aussi stupides.

Je ne suis pas une personne politiquement compliquée. Je pense que le génocide est mauvais. Je pense que la paix est bonne. Je ne pense pas que quiconque devrait lutter pour survivre dans une civilisation capable de subvenir aux besoins de tous. Je pense que nous devrions essayer de préserver la biosphère dont nous dépendons tous pour survivre. (et avoir un pays où on puisse voyager, et trouver des hôtels, à prix abordable, en face de chaque gare, des Services publics sûrs présents et rapides, et ne pas être exploité par le grand capital, et que tout ce qui est d'intérêt public, ou est si puissant que l'abus de cette puissance serait nocif, soit nationalisé, et avoir des libertés publiques confortables et respectées)

Pour moi, ce sont des positions évidentes, de bon sens, pas plus remarquables ou profondes que de croire que je devrais éviter de me coincer le téton dans la portière d’une voiture. Je ne pense pas que ces opinions devraient me placer en marge de la scène politique. Je ne pense pas qu’elles devraient me faire passer pour une sorte de radicale. Ce n’est pas extravagant d’avoir ces opinions, c’est extravagant que tout le monde ne les ait pas.

Mais c’est le genre de société dans laquelle nous vivons aujourd’hui. L’évidence est présentée comme aberrante, tandis que l’aberrant est présenté comme évident. La santé est présentée comme une maladie, tandis que la maladie est présentée comme la santé. La modération est présentée comme de l’extrémisme, tandis que l’extrémisme est présenté comme de la modération.

Nous vivons dans une dystopie tordue et rétrograde où tout est à l’opposé de ce qu’il devrait être, et nous sommes conditionnés à penser que c’est normal et acceptable. Ce n’est qu’à partir du moment où vous prenez conscience de la situation que vous regardez autour de vous et réalisez que vous vivez dans le cauchemar d’un fou. Jusque-là, vous passez votre temps ici à penser, à parler, à voter et à vous comporter comme si le statu quo démentiel dans lequel nous vivons était une réalité modérée et normale.

Toute notre vie, on nous apprend à croire que ce paysage infernal est la situation saine et normale pour notre espèce. Nos parents et nos enseignants nous disent que c’est normal que les choses soient ainsi. Nos experts et nos politiciens nous assurent qu’il ne peut en être autrement et que nous vivons sous le meilleur système possible.

Cela tient en grande partie au fait que nous avons grandi dans une société malade depuis bien avant notre naissance, élevés et éduqués par des personnes qui ont elles aussi grandi dans une société malade depuis bien avant leur naissance. Nous arrivons ici, nous ne savons rien, puis les grands nous enseignent la guerre, l’argent, le travail et la politique, et nous assurent que notre réaction initiale d’horreur face à ce que nous apprenons n’est que la naïveté immature face à quelque chose de bien et de normal.

Si vous avez déjà eu le malheur d’avoir à expliquer la guerre à un enfant, vous savez à quel point cette civilisation semble folle lorsqu’elle est perçue par un regard neuf. Je n’ai jamais eu à expliquer le génocide à Gaza à un jeune enfant, mais je suis sûr que cela susciterait encore plus de choc et de chagrin. Les enfants ont une aversion naturelle et saine pour ce genre de choses, et ce n’est que par un endoctrinement soutenu que nous parvenons à leur faire croire que c’est normal.

Il faut beaucoup d’éducation pour nous rendre aussi stupides. Notre esprit a besoin d’un entraînement intensif pour accepter cette horrible dystopie comme norme de base. C’est pourquoi l’empire dans lequel nous vivons dispose de la machine de propagande interne la plus sophistiquée qui ait jamais existé.

Pour y voir clair, nous devons apprendre à regarder avec un regard neuf. Un regard non initié. Un regard qui n’a pas été éduqué à réprimer son élan initial et sain de pleurer sur ce que nous faisons et sur la façon dont nous vivons ici. Un regard "inéduqué et inéduquable" comme dit Michel Terestchenko. Nous devons entrer en contact avec cette intuition qui est en nous et qui rejette la maladie de notre société comme si elle la rencontrait pour la première fois.

Apprendre à aborder la vie avec un regard neuf à chaque instant est de toute façon une bonne pratique ; cela rend la vie beaucoup plus agréable et belle, et cela nous aide à agir de manière beaucoup plus sage, car nous ne réagissons pas constamment à des schémas et des attentes anciens dans un monde en constante évolution. Mais en prime, cela nous débarrasse également de la tolérance que nous avons développée envers la folie rétrograde de cet empire dans lequel nous vivons.

Moins cette civilisation vous semble saine, plus vous êtes en bonne santé. Tout dans ce cauchemar semble effroyable quand on y regarde de près.

source : Caitlin Johnstone

28/05/2025

NI OUBLI NI PARDON

 

23/05/2025

petit cours de capitalisme - leçon 1

BIG PHARMA EN PANIQUE

Les valeurs pharmaceutiques asiatiques chutent alors que Donald Trump promet de réduire le prix des médicaments aux Etats-Unis.

Les actions pharmaceutiques asiatiques ont chuté lundi, après que le Président Trump a annoncé son intention de signer un décret visant à réduire le prix des médicaments d’ordonnance aux Etats-Unis de 30 à 80%.

Cette mesure pourrait avoir un impact sur la rentabilité des fabricants de médicaments asiatiques qui dépendent fortement du marché américain. Takeda Pharmaceutical et Astellas Pharma ont chuté en Bourse respectivement de 4,2% et 2%.

et après vous douterez encore de ce que les principes du capitalisme ne sont pas ceux de la république ! et que la LUTTE DES CLASSES est un concept fondamental qui explique tout le reste !

14/05/2025

qui n'a pas connu le bruit d'un poste radio à ondes courtes mal réglé n'a rien connu !

Qui n'a pas connu les ondes courtes durant le XXème siècle, cet océan agité, plus beau plus évocateur et plus mystérieux que toutes les oeuvres de musique "contemporaine" électroacoustique, n'a rien connu!!
Cette symphonie de postes de radios, évanescents ou, tout à coup, éclatants, avant de à nouveau s'esquiver, en des dizaines de langues mystérieuses, diffusant on ne sait quelles émissions mystérieuses, des bribes de musiques de tous les coins du monde, et parfois classique, ces glissandos, gargouillis indescriptibles, crachottements, tempêtes virtuelles des ondes, Maelströms vertigineux, semblables aux "scrogneugneux" continus de ma chatte Poupounette quand elle était "pas contente"! Et tout ça dans une mer de bip-bip des milliers d'émissions en morse, oh combien mystérieux eux-aussi, forcément (il parait qu'ils sont abandonnés, et même interdits [qu'est-ce qui n'est pas interdit de nos jours !] ), comme les neutrinos dans lesquels nous baignons!
Hélas ! trois fois hélas ! récemment (dans les années 90) j'ai reessayé d'écouter, grâce à mon, notre, vieux poste à lampes, www.ipernity.com/doc/r.platteau/2150374 qui ne capte pas la modulation de fréquence mais qui captait non seulement les grandes et petites ondes (et qui était réglé pour capter Hilversum, Florence ou Sottens, et plein d'autres citées lointaines) mais les ondes courtes et les ultra-courtes: il n'y a presque plus rien, et le nombre d'émissions diminue d'année en année. Bientôt ce sera le silence total sur ces ondes.....
tout un patrimoine culturel, tout un patrimoine de rêve, un siècle de vies (ça a duré prés d'un siècle de l'histoire de la terre, et, comme tout, ça a pris fin, apparemment) c'est plus dramatique que le dynamitage des bouddhas de Bamiyan ! Et les enfants de maintenant ne sauront pas ce que c'est que ce bruit - parfois si agaçant ! - mais si fascinant d'un poste onde courtes mal réglé !!!

29/04/2025

si le grand capital continue à) régner en France il nous tuera tous

les intérêts de la classe qui règne actuellement en France sont incompatibles ceux des français, (et avec ceux de la démocratie et de la Civilisation)

20/04/2025

il est temps de rechanter la Marseillaise, mais le 2ème couplet !

(vous le savez par coeur j'espère !)

écrit il y a plusieurs années, voyez comme j'avais raison et tort ceux qui n'ont pas cru !

Et d'abord regardez ici quels sont les pays qui sont orwelliens policiers et totalitaires et qui sont ceux qui ne le sont pas, c'est intéressant :
http://bigbrotherawards.eu.org/IMG/jpg/WPR-2007-map.jpg

lisez cet article vous comprendrez ..... http://www.pcinpact.com/actu/news/RFID_projet_de_loi_un_i...

Et dans votre vie quotidienne (et nos villes !), où le stalinisme capitaliste s'insère déjà (et ce sera de pire en pire si on n'y met pas énergiquement fin - c'est de pire en pire vous voyez !) : http://www.stallman.org/sinister-publisher.html

Parce que, vous savez la suite est déjà techniquement au point et EN PREPARATION, on est déjà en train de conditionner les gens à l'accepter, et les projets sont dans les tiroirs, et ces projets c'est la barbarie totalitaire en personne, pire qu'Orwell!

il faut réagir avant qu'il ne soit trop tard:
Et déjà le pire est en marche:
http://1984.over-blog.com/

Et pourtant En 1945 déjà, (bien sûr ! en 1945, les gens venaient de se battre pour refuser ça ...) l’écrivain français Georges Bernanos dénonçait en ces termes l’accoutumance à la surveillance comme un recul des libertés face à la menace totalitaire du « Moloch technique » au service du contrôle social : « L’idée qu’un citoyen, qui n’a jamais eu affaire à la Justice de son pays, devrait rester parfaitement libre de dissimuler son identité à qui il lui plaît, pour des motifs dont il est seul juge, ou simplement pour son plaisir, que toute indiscrétion d’un policier sur ce chapitre ne saurait être tolérée sans les raisons les plus graves, cette idée ne vient plus à l’esprit de personne. Le jour n’est pas loin peut-être où il nous semblera aussi naturel de laisser notre clef dans la serrure, afin que la police puisse entrer chez nous nuit et jour, que d’ouvrir notre portefeuille à toute réquisition. Et lorsque l’État jugera plus pratique, afin d’épargner le temps de ses innombrables contrôleurs, de nous imposer une marque extérieure, pourquoi hésiterions-nous à nous laisser marquer au fer, à la joue ou à la fesse, comme le bétail ? L’épuration des Mal-Pensants, si chère aux régimes totalitaires, en serait grandement facilitée (4). »

 à ceci un militant politique contemporain ajoute :

"Pour empêcher que le monde effroyable décrit par George Orwell et redouté par Georges Bernanos ne finisse par devenir réalité, il est désormais urgent que les Français y mettent le holà. C’est assurément l’une des tâches essentielles que doit viser de nos jours la politique au sens noble du terme."  (L. D. et D. G. militants de l’UPR - Paris)

Seul François Asselineau a mis cette préoccupation dans son programme; seul lui est un humaniste, seul lui est lucide, seul lui n'est pas inféodé au "corporate power" du NWO

boycottez les cartes de crédit et les téléphones portables

telephone-c4f4a.jpg

(on peut très bien vivre sans, je l'ai toujours fait), et les magasins qui mettent des caméras de vidéos-surveillance; si votre maire ou votre curé (si ! même les curés !  il y en a qui le font ) installe des caméras, bombardez-les de courriers ulcérés, évoquant l'URSS, la Civilisation, etc (si vous voulez des modèles de lettres je peux vous en envoyer) et menacez-les de déménager et/ou de boycotter leurs centre-ville ou leurs églises.

boycottez les supermarchés et les marques qui mettent des RFID (et n'en mettez pas à vos animaux ni à vos enfants, en plus ça donne le cancer)

 

il est temps de réfléchir à cette question : : http://sylvain-baron.blogspot.fr/#!/2015/07/la-question-d...

et  il est temps de rechanter la Marseillaise !

oui mais ce couplet là,le 2ème, qui redevient vachement d'actualité :

 

Que veut cette horde d'esclaves
De traitres, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves ?
Ces fers
dès longtemps préparés?

Ces fers dès longtemps préparés ?
Français, pour nous, ah ! quel outrage
Quels transports il doit exciter?

C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage !

re-regardez le film "Plandémic"  ( https://video.latavernedejohnjohn.fr/videos/watch/d98ca74... ) et "Manigance-19"

les régimes de 1933-45 n’étaient qu’un 1er essai, grossier et brutal il était voué à l’échec….


quoi que il y a maintenant cette chanson qui, il a raison celui qui a dit ça, est encore mieux que la Marseillaiseetpourrait avantageusement la remplacer, écoute : https://hdclips.top/hd-videos/s1Q7nfF-nwQ/un-vent-nouveau...

ah ah ! l’ironie de l’Histoire, l’ironie du peuple a fait que les gilets jaunes, qui étaient un symbole de SOUMISSION aux rites et aux diktats des calotins de l’alliance du sabre et du goupillon, sont devenus un symbole de REVOLTE populaire et de LIBERTE !!

1er février.jpeg

17/04/2025

de la pensée de haut niveau

un idéal pas facile, et pas facile à suivre sans déraper, mais qui serait salutaire

Houria Bouteldja, l'un de des esprits les plus acérés et pertinents de notre époque difficile, notre triste époque détruite par la répression, le mensonge, les QR-codes et la maximisation du profit, la lâcheté, la corruption, le pouvoir, les réseau, les menaces, le meurtres (déguisés en maladies ou accidents, c'est classique) bref toutes des choses qui sont inhérentes au capitalisme, l'histoire nous l'a abondamment montré - il faut toujours la réétudier - et l'actualié encore plus !! Houria est la femme qui fait penser
Entre Giuseppe Belvedere et Marx, Jean-Jacques Crèvecœur et Etienne Chouard, Marat et De Gaulle,  et Henri Barbusse notre frère l'auteur de "Nous autres" et de "Clartés", il va nous falloir trouver un rêve et reconstituer un humanisme

Que veut cette horde d’esclaves,
De traîtres, de rois conjurés ?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)
Français, pour nous, ah ! quel outrage !
Quels transports il doit exciter !
C’est nous qu’on ose méditer
De rendre à l’antique esclavage !

15/04/2025

Vatican II

Les années 50, ceux qui les ont vécues, ou ceux qui ont beaucoup lu les productions non seulement littéraires, mais les revues, les chansons, les romans d’espionnage, etc, tout ce uqui fait l’esprit du temps dans lequel baignent les gens, tout ce qui est implicite, qu’on ne dit même plus souvent tellement pour tout le monde c’est tellement évident)  c’était l’époque de la science  et  du désespoir. La grande déculottade chrétienne des années 60 et 70, le « christianisme » horizontaliste post-Vatican II est le fruit de ce scientisme dur comme fer, et son désespoir, que la vulgate des psychomachinchose devenu la Secte des Adorateurs de la Mort essaye de faire passer à coups de sophismes et de diabolisation.
exemple ce commentaire de 2020, très dans l'esprit Vatican II, et mon commentaire après :
« Les textes bibliques sont des paraboles. Par exemple, l’aveugle né qui devient voyant, c’est celui d’entre nous qui se met à voir les actions de "Dieu"  ici bas. Jésus ne s’est jamais promené avec ses disciples puis rencontré un aveugle né au sol, qui mendiait. Il n’y a pas de réalité physique dans ces écrits, seul Hollywood en en faisant un film peut en faire une représentation trompeuse d’une existence matérielle. Lorsque vous lisez la bible, il s’agit de vous dans le texte. La bible vous parle de vous. Le seul personnage qui existe réellement lorsque vous lisez, c’est vous.
Sous cette révélation, vous comprenez aussitôt que rechercher les contradictions dans la cohérence des textes entre eux n’a pas de sens, ni d’intérêt.
La grande majorité ne verra jamais la présence ni les actions de Dieu.
Le peuple élu est l’ensemble de ceux qui verront la présence de Dieu durant leur vie terrestre. »

moi : – cette façon de nier la  possibilité de  miracles (et la vie éternelle aussi bien entendu, et l’existence d’un Dieu réel et objectif aussi pendant qu’on y est) est   typique  de l’Eglise post Vatican II !
Je connais bien, je lisais toute la presse catholique gratis à l’époque ! (grâce à mon père sacristain, qui était chargé de les disposer dans les présentoirs de l’église, alors encore ouvertes, et en ramenait à la maison un exemplaire de chaque !) et on constatait partout, que les curés continuaient à utiliser le vocabulaire traditionnel, mais en lui donnant à chaque fois un sens tout autre, un sens compatible avec l’athéisme, le matérialisme et tout ça ! Les miracles dans leur esprit bien sûr ne peuvent pas exister, alors ce sont des « paraboles » à interprêter. Dieu c’est, comme  les dieux de l’antiquité, un symbole, une personnification d’un concept :  dans ce cas  le symbole des aspirations transcendantes de l’homme (pendant quelques années ! avant de disparaître dans le néant pour toujours bien sûr) . « rencontrer Jésus-christ ça devenait vivre la fraternité entre hommes, l’éternité ça voulait dire une certaine dimension (subjective) de l’instant !
Un « christianisme » comme ça n’a plus aucun intérêt ni aucune réalité !  (si ce n’est l’effort de ceux qui en vivent d’essayer de faire durer leur fond de commerce, mais surtout en se montrant bien conforme et soumis à l’athéisme rationaliste athée ambiant.)

02/04/2025

Karl Marx avait raison ! pour comprendre les 2 siècles d'histoire qui nous ont précédés et la situation actuelle que les gens ont encore tant de mal à comprendre

http://www.m-pep.org/spip.php?article3913

 UNE FAILLITE DE LA GAUCHE DONT LES SOURCES REMONTENT LOIN DANS L’HISTOIRE

Par le Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP)

14 février 2015.

Pour admettre cette réalité, nous ne pouvons pas faire l’économie d’un retour en arrière pour comprendre ce qu’est la gauche, non pas comme nous la rêvons ou comme nous la voudrions, mais telle qu’elle fut et telle qu’elle est vraiment aujourd’hui, et le mécanisme idéologique et politique qui a produit ce grand retournement. La principale raison qui nous empêche d’y voir clair là-dessus, c’est que les mentalités collectives (donc la nôtre !), ont gardé une image de la gauche identifiée au visage qu’elle présenta publiquement lors de rares moments historiques très spécifiques. La gauche a été assimilée au rassemblement des forces politiques – d’abord PCF et PS - qui luttaient contre les injustices et les désordres causés par le capitalisme, et qui a amélioré le sort des classes dominées quand elle gouvernait. Pendant ces rares périodes unitaires, qu’on le regrette ou que l’on s’en félicite, c’était le PCF qui donnait le « la » à cette gauche, et au-delà c’était surtout le mouvement populaire. Soit la gauche soutenait le PCF de manière plus ou moins critique, soit elle le concurrençait, mais sur des bases partageant un fonds commun. Si tel n’avait pas été le cas, la gauche prenait le risque de se priver du soutien des classes populaires qui, elles, se retrouvaient majoritairement sur les fondamentaux défendus par le PCF, quand bien même elles n’étaient pas encartées. Quels étaient ces fondamentaux, ce fonds commun partagé alors par la quasi-totalité des partis de gauche ? Si on veut n’en retenir que l’essentiel, c’était la lutte contre le capitalisme, en adoptant pour ce faire une voie nationale, celle de la conquête politique des leviers étatiques pour les mettre au service des classes populaires et de l’intérêt général au nom de la lutte pour l’égalité sociale.

Croire que la gauche correspond intrinsèquement à cette identification avec l’objectif de mettre l’Etat au service des intérêts structurels des classes dominées ne permet pas de comprendre ce que sont les deux composantes de la gauche que l’on nomme la social-démocratie et celle que l’on nomme le communisme. La social-démocratie sert à produire l’idéologie « progressiste » la plus en phase avec les évolutions nécessaires au capitalisme. Quant au PCF, ses dirigeants l’ont transformé depuis le milieu des années 90 en satellite du PS, à l’instar de plusieurs partis communistes des anciens pays de l’Est.

Il est trop tard pour tenter de donner un contenu de classe susceptible de créer le rebond salutaire à une notion de « gauche » désormais obsolète. Pour faire naître une nouvelle dynamique politique, il est nécessaire d’acter la déliquescence de la notion de « gauche » et de la pertinence du clivage gauche-droite chez la majorité des citoyens. Le repère à mettre en avant, le véritable clivage doit être désormais celui de la défense des intérêts des classes dominées, la défense du peuple. Seul le clivage autour de cette question est pertinent.

Pour comprendre la déliquescence contemporaine de beaucoup de forces politiques qui se rangent à gauche, une plongée dans l’histoire est nécessaire. On y apprendra que l’expression « la gauche » n’a eu vraiment de sens qu’à quatre périodes très courtes de l’histoire de France. Le reste du temps, la division a régné, une partie de la gauche – la social-démocratie – s’alliant à la droite, tandis que l’autre, la gauche communiste, s’alliait sans nuances au régime dictatorial de l’URSS. Cette faillite des appareils politiques de la gauche semble bien définitive, elle en est à son stade terminal car elle persiste à refuser de remettre en cause ses tabous.

 La « gauche » rêvée n’aura existé que quelques années, à quatre moments de l’histoire de France

La gauche rêvée n’aura existé que moins de treize ans sur près de deux siècles, à quatre reprises dans l’histoire. Il est donc impossible de parler de « la gauche » en général, car les moments dans l’histoire où les partis et forces qui s’en réclament étaient rassemblés et ont gouverné ne sont que l’exception. Ces quatre moments sont les suivants :

  • La lutte contre les ligues fascistes et pour le Front populaire, de la manifestation unitaire du 14 juillet 1935 au 13 février 1937 lorsque Léon Blum déclare la « pause ». Le PCF soutient le gouvernement mais n’en fait pas partie. Ce sont les grèves et manifestations de 1936, après l’élection, qui permettent d’obtenir d’importants acquis sociaux.
  • La lutte victorieuse contre l’occupant nazi de la première réunion du Conseil national de la Résistance le 27 mai 1943 jusqu’au 5 mai 1947, date de la révocation des ministres communistes par Paul Ramadier, président du Conseil socialiste. Le gouvernement va de la droite aux communistes, en passant par les gaullistes et les socialistes. Il s’appuie sur une immense mobilisation populaire.
  • L’union de la gauche autour du « Programme commun de gouvernement de la gauche » entre sa signature le 27 juin 1972 et la rupture du 15 septembre 1977. Cette période est différente des trois autres, car la gauche n’est pas au gouvernement.
  • La participation du PCF à la majorité présidentielle et au gouvernement avec le PS entre le 10 mai 1981 jusqu’au départ des ministres communistes du gouvernement Fabius le 19 juillet 1984. Les mobilisations populaires sont faibles, freinées par les directions du PCF et de la CGT.

On n’osera pas, ici, ajouter deux autres périodes qui, pourtant, pourraient correspondre à une forme d’alliance du PCF et du PS. La première est celle de la « gauche plurielle », de 1997 à 2002, lorsque des ministres communistes ont participé à un gouvernement socialiste qui a mené une politique parfaitement compatible avec les intérêts des classes dominantes. La seconde période est celle ouverte par l’élection de François Hollande à la présidence de la République, en 2012, avec la participation du PCF à la majorité présidentielle (mais pas gouvernementale).

Au XIXe siècle, la gauche institutionnelle (celle des parlementaires) défend la République, mais pas les ouvriers. Des parlementaires « bourgeois », ayant conservé l’habitude de se rassembler à la gauche de l’Assemblée, vont logiquement défendre la Révolution de 1789 et la République, tout en s’opposant au mouvement ouvrier en plein essor et à ceux qui veulent instaurer une véritable démocratie. Ils profitent d’être désormais les nouveaux maîtres de l’Etat afin de développer le capitalisme. La République bourgeoise, c’est la souveraineté parlementaire en lieu et place de la souveraineté populaire. Le parlement est entièrement sous leur contrôle, le peuple leur caution théorique et leur ennemi pratique. On le voit tragiquement en 1848 lorsque les ouvriers réclament le « droit au travail » et la République sociale. C’est l’armée républicaine qu’ils trouvent en face d’eux. Même chose pendant la Commune de Paris en 1871, lorsque le mouvement ouvrier s’opposa à la gauche républicaine et fut massacré par elle. La gauche, ainsi, va s’opposer très violemment au mouvement ouvrier. C’est la répression de Cavaignac en 1848, avant celle de Thiers en 1871, deux hommes de gauche au sens de cette partie du XIXe siècle... C’est pourquoi le mouvement ouvrier naissant était hostile à cette gauche de républicains-bourgeois. D’ailleurs, dans les textes de Karl Marx et Friedrich Engels, le terme de « gauche » n’apparait pas. Le Mouvement ouvrier n’a commencé à exister qu’en s’affirmant en dehors du système gauche-droite interne aux classes dominantes. Dans des conditions différentes, nous en sommes revenus au même point aujourd’hui.

Nous retrouvons d’ailleurs, au début du XXIe siècle, les fondements de la gauche du XIXe siècle lorsqu’elle rassemblait les idéologies politiques les plus en phase avec le capitalisme redevenu triomphant, ses besoins de développement et les nouvelles bases de sa reproduction matérielle. Au XIXe siècle, le capitalisme avait besoin de briser non seulement l’Etat absolutiste et théologico-nobiliaire, sa structure sociale et ses rigidités, mais aussi l’autonomie des petits producteurs, des corporations, des traditions locales et populaires, des solidarités collectives traditionnelles et familiales afin de marchandiser le travail et d’industrialiser la production, de développer la colonisation. La gauche d’alors (l’équivalent du PS aujourd’hui) lui proposait d’enchanter cette marche en avant avec les concepts de « progrès », de « science », de « raison », et de « République », avec ainsi la caution de la légitimité populaire. Le capitalisme avait alors bien plus besoin de ces « valeurs » que du conservatisme moral et politique de la droite. Tous les capitalistes bourgeois les plus conséquents se retrouvaient dans l’idéologie de la gauche parlementaire, de la gauche donc tout court, car le mouvement ouvrier ne se situait pas à gauche. Tandis que tous ceux qui étaient pour lutter structurellement contre le capitalisme, pour établir une véritable démocratie, et donc pour établir dans les faits le pouvoir du peuple souverain, notamment les socialistes et les syndicalistes, étaient alors les ennemis de la gauche.

Les appellations de « gauche » et de « droite » s’imposeront au début du XXe siècle avec l’Affaire Dreyfus, le « Bloc des gauches » et le « Cartel des gauches ». En 1924, avec le « Cartel des gauches », le rôle de repère politique de ces deux expressions « gauche » et « droite » est définitivement adopté. Le Cartel des gauches se constitue à la fin de l’année 1923 contre le Bloc national. La scission intervenue en 1920 à l’issue du Congrès de Tours de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO), qui voit la création de la SFIC (Section française de l’Internationale communiste qui deviendra plus tard le Parti communiste français), permet à la SFIO, devenue minoritaire, de se tourner vers une nouvelle alliance avec les radicaux. Les premiers députés communistes qui sont élus en 1924 siègent dans l’opposition, ils ne font pas partie du Cartel des gauches. Le PCF renvoie dos à dos la gauche et la droite. Il les assimile à « deux fractions de la bourgeoisie », il dénoncera le « bloc des bourgeois arrivistes » qui, sous l’étiquette de « gauche », dispute les places au « bloc des bourgeois repus ». Il affirmera : « capitalistes de droite et capitalistes de gauche se valent » ; « la gauche n’est qu’un autre visage de la droite, sous deux faces différentes, la tête reste la même ». Il obtient 9,82% des voix et 26 sièges. Les socialistes de la SFIO ne participent pas au gouvernement de peur de se faire taxer de trahison sociale par les communistes qui voyaient dans cette alliance une collaboration avec un régime « bourgeois ».

Il existe bien une gauche pendant toute cette période, mais sa géographie est très différente de celle d’aujourd’hui. A l’époque, les radicaux en sont la force propulsive, alors que les communistes n’en font pas partie. Après la Seconde Guerre mondiale, les radicaux intègreront progressivement la droite, alors que les communistes intégreront la gauche pour en devenir la force propulsive avant d’être satellisés par le PS.

 En 1982, début de la mise en œuvre du néolibéralisme par le PS

Après l’élection de François Mitterrand à la présidence de la République, le 10 mai 1981, une politique favorable au monde du travail, bien que modeste, est mise en œuvre : nationalisations, hausse du pouvoir d’achat, 5e semaine de congés payés… Mais dès 1982-1983, à l’occasion de la deuxième puis de la troisième dévaluation, le « virage libéral de la gauche » est engagé par la direction du Parti socialiste. Depuis cette époque, la vie politique française reste enfermée dans ce schéma intellectuel. Après la révolution néolibérale en cours aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, le PS adapte la société française à ce nouveau stade du capitalisme : celui de la mondialisation néolibérale. Le PS va donc rétablir le taux de profit des grandes entreprises, les réhabiliter ainsi que les « capitaines d’industrie », valoriser la France « qui gagne » (de l’argent), neutraliser les syndicats, marginaliser le PCF… Deux types de politiques néolibérales sont alors proposés : celui de la droite classique, obtus, conservateur, frileux sur les questions de société, réactionnaire ; et celui de la gauche « moderne » – le Parti socialiste – ouvert, moderniste, progressiste, sociétal… Et surtout plus efficace pour concevoir et mettre en place sans résistances ce néolibéralisme changeant radicalement le mode d’accumulation capitaliste. La gauche moderne incarnée par le PS va mettre toutes les institutions au service exclusif des classes dominantes en supprimant sans bruit, un par un, tous les processus démocratiques institutionnels. C’est même le caractère politique des pays européens qui sera anéanti par le biais de la mal nommée « construction européenne ».

De 1997 à 2002, la « Majorité plurielle » (ou « Gauche plurielle ») rassemble au gouvernement le Parti socialiste (PS), le Parti radical de gauche (PRG), le Mouvement des citoyens (MDC), les Verts et le Parti communiste français (PCF). Le Premier ministre est Lionel Jospin, le président de la République est Jacques Chirac. Jean-Luc Mélenchon est ministre de l’Enseignement professionnel de 2000 à 2002. Cette cohabitation s’est mise en place en quelques semaines après la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par Jacques Chirac. Cette situation est la suite des puissantes grèves et manifestations de décembre 1995 pour la défense des retraites sous le gouvernement Juppé. On peut lire dans la déclaration faite par la gauche plurielle pour sceller son accord : « la droite les brade [les services publics]. Elle privatise et dérèglemente […] Ainsi par exemple, pour France Télécom, Thomson, Air France, nous proposons l’arrêt des processus de privatisation. » Le gouvernement fera le contraire. Le PCF approuvera et accélèrera son déclin.

Au tout début de la législature, et contrairement aux engagements solennels de Jospin lors de la campagne électorale, le gouvernement signe le traité d’Amsterdam sans le renégocier (suite du traité de Maastricht et préparation au traité constitutionnel européen), avec l’accord de la direction du PCF impliquant 100 milliards de francs de coupes dans les budgets publics, l’accélération des privatisations, de la déréglementation et de la flexibilité. A partir de cette date la majorité des députés du PCF va critiquer le budget mais le votera. L’augmentation de la CSG va susciter de nombreuses critiques, tout comme le maintien du plan Juppé de casse de la Sécurité sociale par le vote du 4 novembre 1997 grâce à l’abstention des députés PCF. En 2002, le passage à l’Euro est avalisé par la direction du PCF en contradiction avec son vote négatif lors du référendum sur le traité de Maastricht.

Au total, les réalisations du gouvernement Jospin ont été un mélange de petites mesures sociales, économiques et démocratiques ambiguës, d’accompagnement du néolibéralisme mis en place par le PS dans les années 80, et de contre-réformes confortant et approfondissant ce virage, directement empruntées au « consensus de Washington ». Le cas le plus accablant est celui des privatisations, opérées avec l’aval de la direction du PCF. Lionel Jospin, en effet, a mis en œuvre un programme de privatisation - ou d’ « ouverture du capital » et de « respiration du secteur public », pour reprendre le vocabulaire voilé des ministres - nettement plus important en valeur que celui des gouvernements de Balladur et de Juppé réunis. Il a ainsi achevé de démanteler ce qui restait du secteur public élargi sous Mitterrand et Mauroy en 1982.

Ce gouvernement de gauche, à la suite de ses équivalents des années 1980, aura été la meilleure formule pour permettre la plus grande adaptation du capitalisme depuis un siècle. La participation communiste au gouvernement a freiné la résistance et les luttes populaires. Le PCF a payé le prix fort de ces trahisons lors des élections qui ont suivi. Aux municipales de 2001 le PCF a perdu la direction de 30% des villes de plus de 15.000 habitants qu’il dirigeait. A la présidentielle de 2002, le candidat communiste Robert Hue ne réalisait que 3,37% des voix. Jean-Marie Le Pen, candidat du Front national, avec 16,86% passait devant Lionel Jospin qui n’obtenait que 16,18% des voix et se trouvait éliminé du second tour. A la présidentielle de 2007, la candidate communiste Marie-George Buffet ne réalisait que 1,93% des voix…

Le flou et les ambiguïtés du contenu de la notion de « gauche » et de son périmètre expliquent sans aucun doute la faillite politique des partis qui s’en réclament aujourd’hui. Le PS n’a plus de « socialiste » que le nom, pour mieux tromper les électeurs. C’est pourquoi, d’ailleurs, il ne veut pas changer de nom. C’est un appareil qui n’a rien à envier à celui de la droite, il méprise le peuple et la nation ; c’est un appareil de notables et d’arrivistes, de professionnels de la politique, uniquement intéressés par leur carrière. Le PS s’est coulé dans la constitution présidentialiste de la Ve République, aggravant même ses logiques les plus négatives en inversant le calendrier électoral qui fixe la date de la présidentielle avant celle des législatives (Jospin en 2002). Seule la « gauche » à la mode du PS pouvait mettre en œuvre les « réformes » demandées par le néolibéralisme. De son côté, le PCF n’a plus lui aussi de « communiste » que le nom. Il a abandonné la défense des intérêts des classes dominées, ce qui faisait sa force. Plus que jamais un statut de l’élu est nécessaire pour « déprofessionnaliser » la politique : permettre à tous les citoyens d’exercer un mandat sans être pénalisés lors de leur retour à l’emploi et limiter ainsi le nombre de mandats.

La crise de l’euro et l’élection de François Hollande à la présidence de la République en 2012, correspondent à la fin d’un certain modèle de la social-démocratie. Partout en Europe la social-démocratie est à la manœuvre, à côté des forces les plus réactionnaires, pour imposer les sacrifices les plus inhumains aux peuples. C’est particulièrement le cas en Grèce, en Espagne, au Portugal, et aussi en France. Les socialistes considèrent le capitalisme mondialisé indépassable. Dès lors, pour eux, toute volonté de rupture avec ce capitalisme ne pourra que conduire au goulag. Pourtant, si les enjeux sont internationaux, les outils sont nationaux. Le PS n’est même plus le parti réformiste des Trente glorieuses qui voulait aménager le capitalisme. Il est devenu le meilleur instrument des classes dominantes. La social-démocratie, encore bien plus que la droite, est frappée d’un européisme fanatique. Elle joue un rôle moteur dans la désintégration du modèle social issu de la Résistance. C’est la conversion intégrale du PS à l’économie de marché.

La difficulté est de faire comprendre que le PS n’a pas « trahi » les espérances du peuple et qu’il serait ainsi une « fausse gauche ». Cette analyse est erronée. Le PS n’a pas trahi le peuple, car il n’a jamais eu l’objectif de répondre à ses besoins. Le PS a au contraire choisi d’adapter la société au capitalisme contemporain, libre-échangiste, financiarisé, européiste, sous domination états-unienne. Il se situe dans la tradition de la gauche républicaine-bourgeoise du XIXe siècle. Là se trouve toute l’erreur du Front « de gauche » qui veut apparaître comme la « vraie gauche ». Les dirigeants du PS et ceux qui les soutiennent ne sont plus simplement des « faux-frères » qui reviendront un jour dans le droit chemin. Ce sont des adversaires, plus encore, ce sont des ennemis de classe. Il faut rompre avec ce « socialisme » en peau de lapin, c’est ce que se refuse à faire le Front de gauche. Les forces qui se réclament de la social-démocratie sont désormais totalement intégrées au système des classes dominantes : dans les médias, les grandes entreprises, les Think-tanks, l’appareil d’Etat, certains syndicats affiliés à la Confédération européenne des syndicats (CES)…

Les catégories avec lesquelles nous avons appris à penser la politique doivent donc être revues de fond en comble, le clivage gauche-droite ne recoupe plus depuis des décennies une division de classes, il la masque. C’est à cet immense effort qu’invite le M’PEP. Les termes gauche-droite sont désormais des catégories inutilisables, démonétisées, hélas pour de très solides raisons. Il faut trouver un nouveau langage commun qui soit compris par tous, de l’ouvrier au petit patron.

 Le Parti socialiste, parti du néolibéralisme, instrument le plus efficace au service des classes dominantes

Dix-sept années d’exercice du pouvoir par le PS depuis 1981, permettent désormais de dresser le bilan du principal parti de gouvernement à gauche. Ce bilan est parfaitement accablant. Il va encore en s’aggravant. Voter pour le PS ou s’allier avec lui, c’est voter ou s’allier avec le parti principal des classes dominantes. C’est maintenir la clé de voute du blocage démocratique que nous subissons depuis le virage néolibéral entamé par le PS dès 1982.

L’évolution du PS comme un parti ouvertement néolibéral, n’essayant même plus de se donner des airs ne serait-ce que vaguement socialistes, ni de faire semblant de vouloir défendre les classes populaires, devra pourtant attendre François Hollande. Il profitera de la défection de son charismatique concurrent Dominique Strauss-Kahn, qui avait la faveur des classes dominantes et de leurs médias (presque tous). De 2012 à 2015, le gouvernement socialiste, majoritaire dans les deux chambres, ne tente même pas de donner le change.

Trente longues années de politique néolibérale instaurée par les « socialistes » depuis le début des années 1980 nous permettent donc de faire le bilan du PS. Ceux qui se cantonnent dans l’idéologie, se perdent dans la question cornélienne de savoir si le PS est à gauche ou pas, butant sur l’impossible définition de la gauche, ou de la « vraie gauche ». C’est une question dont on a tout intérêt à se dispenser. Non pas que le clivage opposant les classes dominantes aux classes dominées ait le moins du monde disparu, puisqu’au contraire il s’avive d’année en année. Mais il est très mal représenté par le très flou clivage gauche-droite d’aujourd’hui. Non seulement rien d’essentiel ne sépare l’UMP du PS, mais même une bonne partie de la gauche non socialiste, y compris ceux qui se disent anticapitalistes, se refusent de revenir sur les principales mesures socialistes. Ce sont celles de la mondialisation commerciale, sociale, monétaire, bancaire, financière et surtout institutionnelle, celle qui verrouille politiquement toutes les autres et donc la plus stratégique. Les principaux piliers du capitalisme néolibéral ne sont même pas les cibles de ceux qui sont supposés être à l’extrême gauche. Ils refusent le protectionnisme national, y compris sous sa forme coopérative et internationaliste, seule alternative démocratique au libre-échange généralisé. Ils refusent aussi l’annulation de la dette publique et la suppression des marchés financiers. Plus encore, ils rejettent la sortie des institutions cardinales du néolibéralisme en Europe : la sortie de l’euro et de l’Union européenne. Dès lors, que peut bien signifier le concept de « gauche » aujourd’hui pour les classes populaires ? Rien.

Non seulement le PS et ses satellites inféodés, tout comme l’UMP, est au service exclusif des classes dominantes, mais il en est même, contrairement aux autres, la pièce maîtresse, le parti organique, le plus important, le plus stratégique. C’était le seul à pouvoir imposer sans beaucoup de résistances collectives, politiques et syndicales, le gigantesque train de mesures nécessaires pour passer de l’économie mixte fordiste adossée à la souveraineté nationale et populaire et ses processus démocratiques imparfaits mais toujours mobilisables, à l’ordre antidémocratique supranational du capitalisme néolibéral actuel.

Le parti principal des classes dominantes, c’est donc le PS. Ce fait massif et désormais indéniable est beaucoup plus important que de se demander s’il est encore à gauche ou s’il est à droite. Le bipartisme que nous connaissons désormais depuis trop longtemps a bien réparti les rôles, qui sont complémentaires. L’ensemble est là pour masquer le phénomène principal : plus aucune force politique organisée possédant une visibilité publique n’est là pour défendre les intérêts structurels des classes dominées. Personne ne suscite une dynamique de reconquête des processus démocratiques en restaurant la souveraineté nationale et populaire. Personne ne vise à détruire les piliers du capitalisme néolibéral érigés par le parti organique des classes dominantes, le PS, flanqué de ses alliés.

Finalement, la doctrine implicite du Parti socialiste revient à dire que toute volonté de rompre avec le capitalisme ne peut conduire qu’au « goulag ». Car il faut, en effet, pour rompre avec le capitalisme, mobiliser le peuple, se servir de l’Etat et agir à l’échelle nationale. Autant de dérives « populistes », « étatistes », « souverainistes » et « nationalistes »… L’arrivée de François Hollande à la tête de l’Etat va bien plus loin que le « tournant de la rigueur » de 1982-1983, où il ne s’agissait « que » d’une reddition idéologique. En 2012, avec les socialistes au pouvoir, il s’agit d’une collaboration totale et délibérée avec le grand capital. Il ne s’agit plus d’un compromis, mais d’une alliance structurelle. Qu’est-ce que le « socialisme de l’offre », si ce n’est le service du capital, car l’ « offre », en économie, signifie le côté du capital.

 Plus aucune voix issue des classes dominées ou de quiconque attaché aux principes démocratiques ne doit aller à ce parti ou à ses alliés

Les classes dominantes doivent être combattues frontalement et non plus légitimées et renforcées électoralement. Leur parti le plus efficace est le PS. Il doit disparaître du paysage politique, qu’il a déshonoré plus qu’aucun autre. Ceux qui craignent en sanctionnant le PS et EELV de faciliter ainsi la montée du FN ne comprennent pas la logique expliquant la montée du parti d’extrême droite. C’est le blocage politique organisé par le bipartisme, et l’absence de tout autre parti visible proposant une rupture avec ce qu’a construit le PS, qui crée structurellement un effet de niche pour le FN. Le PS a construit un monde où l’autonomie du politique a disparu, condition indispensable pour que les classes dominées puissent peser sur les normes collectives (la loi…). Un parti réellement du côté des classes dominées et qui prendrait de l’ampleur ferait disparaître ce blocage actuel et diminuerait d’autant les votes FN. Le principe des vases communiquant s’appliquerait, à condition que ce parti annonce sans aucune ambiguïté qu’il se propose de démondialiser, de restaurer la souveraineté nationale pleine et entière en sortant de l’euro et de l’UE, de l’OTAN, de l’OMC, de la Banque mondiale et du FMI, qu’il annonce l’annulation de la dette publique et la restauration d’un circuit public du crédit et de la création monétaire, un protectionnisme coopératif, la réindustrialisation et le refinancement massif de la fonction publique et de la Sécurité sociale. Le « vote utile » est ainsi certainement, après les autres manœuvres du PS, ce qui a le plus contribué au maintien à un haut niveau du FN. Croire éviter la montée du FN en votant PS (ou EELV), ou UMP au second tour, est donc le plus sûr moyen de faire prospérer son effet de niche éternellement et de laisser pourrir la situation.

Seules des forces politiques comme le M’PEP, s’il se développe, pourront débloquer réellement une situation particulièrement malsaine et qu’il faut au plus vite redresser radicalement. En attendant, personne ne doit, au premier comme au second tour, donner sa voix au principal responsable, le PS (et EELV), ni à la droite. EELV regroupe de toute façon des politiciens opportunistes, écologistes d’opérette, et les idéologues les plus forcenés justifiant comme personne les institutions antidémocratiques européennes. Ceux qui ne voient rien à redire au fait que les choix de production et d’échanges soient confiés exclusivement au marché, ce qui est le cœur du néolibéralisme et des traités européens, ne sauraient avoir la moindre ambition écologique. Ils ne sont capables que de proposer des mesures parfaitement anecdotiques et cosmétiques, qui ne remettent jamais en cause les intérêts du capital.

Parmi les questions politiques les plus urgentes se trouve donc l’adhésion au M’PEP. Pour ceux qui partagent ses idées, c’est le moment ! Le M’PEP est le parti du peuple !

NB : le M'PEP s'apelle maintenant le PARDEM