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07/04/2017

la nature du capitalisme dévoilée

pour visionner la vidéo il faut cliquer sur le rectangle rouge, puis sur la flèche qui apparaîtra au milieu de l'écran

 

http://www.blueman.name/Des_Videos_Remarquables.php?NumVideo=6824

 

02/04/2017

on ne nous apprend pas l'histoire

ça jamais dans les livres d'histoire on ne vous en parlait ! tout juste qu'il y avait eu une terrible guerre de tous ses voisins contre le Paraguay, qui l'avait réduit de vaste pays à l'état de petit pays, et causé des millions de morts. Mais on ne nous a jamais dit ce qu'il y avait DERRIERE !
Et on ne nous apprenait pas l'état de prospérité du Paraguay et de justice sociale que connaissait la Paraguay avant ! ni pourquoi !
Or :
http://www.monde-diplomatique.fr/communiques/141016.html

remarquez le rôle des banques !

ça rappelle la haine de l'OTAN envers la Yougoslavie en 89 ! la Yougoslavie ne se joignait pas au démantèlement du socialisme d'après Gorbatchev, il fallait la faire disparaître !
pareil pour la Syrie.
et pour la Lybie, qui en plus voulait aider l'Afrique à prendre son indépendance économique.
etc

Extrait du « Manuel d’histoire critique »

Et le Paraguay découvrit le libre-échange

Quand il trouve porte close, le libre-échange sait s’imposer par les armes. Adepte d’un protectionnisme rigoureux, le Paraguay en a fait la douloureuse expérience entre 1865 et 1870, lors de la guerre de la Triple Alliance qui l’opposa au Brésil, à l’Uruguay et à l’Argentine. Financés par les milieux d’affaires londoniens, ces trois pays sont parvenus à le soumettre à l’économie-monde britannique.

A la fin du XIXe siècle, la plupart des Etats d’Amérique latine dépendent presque entièrement du Royaume-Uni, la première puissance mondiale : ils se consacrent à la production des matières premières dont Londres a besoin et offrent aux industriels britanniques de nouveaux marchés pour écouler leurs marchandises. Reposant sur l’idéologie dominante du libre-échange – selon laquelle chaque pays doit renforcer ses « avantages comparatifs » –, un tel mode d’insertion dans l’économie-monde présente de nombreux problèmes : il entrave l’industrialisation des pays du Sud, concentre la richesse dans ceux du Nord et favorise les comportements parasitaires des oligarchies nationales. Bref, il condamne les pays de la périphérie au sous-développement.

Dans ce montage, le Paraguay fait figure d’exception.

Lorsqu’il prend le pouvoir, en 1814, le dirigeant paraguayen José Gaspar Rodríguez de Francia met en place un régime autoritaire. Pas dans l’optique d’opprimer la population, mais pour écraser l’oligarchie : s’appuyant sur la paysannerie, il exproprie les grands propriétaires. Alors que la plupart des pays comptent sur l’essor d’une bourgeoisie nationale pour piloter la création de richesses, Francia jette les bases d’un Etat fort et dirigiste. Veillant à se prémunir des flux internationaux de marchandises qui pourraient fragiliser sa propre production, le Paraguay instaure ainsi un protectionnisme rigoureux. Après la mort de Francia, en 1840, ses successeurs (Carlos Antonio López puis son fils Francisco Solano López) poursuivent sa politique. https://en.wikipedia.org/wiki/Paraguay#Lopez_family Vingt ans plus tard, les résultats sont considérables. La persécution des grandes fortunes a conduit à leur disparition : la redistribution des richesses atteint de tels niveaux que de nombreux voyageurs étrangers rapportent que le pays ne connaît ni la mendicité, ni la faim, ni les conflits. La terre a été répartie sur des bases qui rappellent les projets les plus avancés de réforme agraire du XXe siècle.

Asunción figure parmi les premières capitales latino-américaines à inaugurer un réseau de chemins de fer. Disposant d’une ligne de télégraphe, de fabriques de matériaux de construction, de textile, de papier, de vaisselle, de poudre à canon, le pays parvient à se doter d’une sidérurgie ainsi que d’une flotte marchande composée de navires construits dans des chantiers nationaux. Sa balance commerciale excédentaire indique quil ignore tout du problème de l’endettement (comme la Lybie sous Kadhafi ...) et peut se permettre d’envoyer certains de ses citoyens se former dans les meilleures universités européennes. (idem)

Population décimée

Londres voit d’un mauvais œil cette expérience unique de développement économique autonome d’un pays de la périphérie : Asunción échappe au libre-échange ! Très rapidement, la Couronne intervient dans un conflit frontalier entre le Brésil et le Paraguay et parraine la signature du traité grâce auquel l’Argentine, le Brésil et l’Uruguay unissent leurs forces pour terrasser leur voisin : le traité de la Triple Alliance, qui donnera son nom au conflit qui éclate en 1865. Les trois alliés bénéficient du soutien financier de la Banque de Londres, de la Baring Brothers et de la banque Rothschild.

 

Cinq ans plus tard, le Paraguay est défait. Il a perdu 60 % de sa population et neuf hommes sur dix sont morts. Ceux que les combats n’ont pas fauchés ont succombé à la faim (toutes les forces productives ayant été accaparées par la guerre). A mesure que les soldats tombent, on enrôle les enfants, auxquels on fait porter de fausses barbes et qu’on équipe de morceaux de bois peints de façon à ressembler à des fusils lorsque les armes manquent. Au bout de quelques années, certains Paraguayens n’ont plus d’uniforme. Ils combattent nus.

Lors de la reddition de Solano López, en 1870, la plupart des infrastructures ont été détruites. Le Paraguay s’insère finalement dans le système économique mondial....

Sur la Wikipedia :  le docteur Francia, celui-ci, après avoir patiemment éliminé ses rivaux et tissé un réseau dans le pays, deviendra « dictateur » élu pour 5 ans le 3 octobre 1814. Il le restera jusqu'à sa mort survenue le 20 septembre 1840. Très controversé, son « règne », isolant presque complètement le pays du monde extérieur, a permis d'épargner au Paraguay les troubles constants qui ont agité les autres ex-colonies espagnoles et l'alphabétisation de la quasi-totalité de la population, même si l'enseignement était interdit, sauf exception, au-delà de ce que nous appellerions l'école primaire. La paix a permis à la population de jouir d'un relatif bien-être. Remplacé après sa mort par Carlos Antonio López, personnage aussi étrange, mais conscient que le pays ne pourrait demeurer éternellement fermé, celui-ci réitéra la proclamation de l'indépendance en 1842 afin de mettre un terme aux prétentions périodiques de Buenos Aires sur l'ancienne province. Il ouvrit précautionneusement les frontières, important des savoir-faire et des équipements modernes (chemin de fer, chantiers navals, etc.) et donna au pays une puissance économique sans comparaison avec celle de ses voisins. Le Congrès l'autorisa en 1856 à désigner un successeur intérimaire par pli scellé. Il décéda le 10 septembre 1862 et le successeur en question était l'un de ses fils, Francisco Solano Lopez, qu'il avait nommé à la tête de l'armée et qu'il avait envoyé conduire diverses ambassades auprès des puissances de l'époque. Il convoqua un Congrès pour le 12 octobre 1862 qui le « choisit » comme président. Fort des moyens économiques laissés par son père, il se prépara à la guerre qui devait éclater en 1865, le poids du Paraguay et son refus de plier devant les exigences du libre commerce[3] prôné par la Grande-Bretagne, relayée par l'Argentine et le Brésil, le grignotage par le Brésil des territoires à la frontière indéfinie du Nord-Est, la volonté de l'Argentine d'en finir avec les prétentions paraguayennes sur son actuelle province de Misiones, semblaient en effet conduire à une confrontation inéluctable, que Francisco Solano Lopez a en fait accélérée en prenant l'initiative militaire, décision compréhensible mais qui répondait aussi à ses rêves de gloire que la diplomatie, qui n'était pas de son goût, ne lui apporterait pas. Le Paraguay s'engagea dans la « Guerre de la Triple Alliance » contre ses trois ennemis coalisés, l'Argentine, le Brésil et l'Uruguay (1865-1870), dont les buts de guerre inscrits dans le Traité de 1865 comprenaient l'attribution au Brésil et à l'Argentine des territoires qu'ils revendiquaient et l'imposition de la clause de la nation le plus favorisée, en finissant avec le protectionnisme qui avait permis le développement relatif du pays. Conduite imprudemment sur le plan stratégique dès le début de la guerre, quatre années ne furent que celles d'un lent repli avant la quasi-extermination de son peuple. Défait, l'acharnement principalement des armées brésiliennes et la résistance obstinée de Francisco Solano Lopez aboutit à sa mort au combat et à la dévastation complète de la partie peuplée du pays, les enfants d'environ quatorze ans étant enrôlés, à la réduction de sa population à une fraction de ce qu'elle était auparavant (probablement entre un tiers et la moitié), causant un déséquilibre démographique inouï entre les sexes (un homme pour deux à quatre femmes).

Je rappelle que ce drame fut le second que connu le Paraguey, avant l'avidité capitaliste-impérialiste-raciste avait déjà frappé, quand les monarchies portuguaises et espagnoles eurent obtenu l'expulsion des jésuites, détruisirent toute leur oeuvre et réduirent le peuple guarani en esclavage :   http://www.moscati.com/Francais2/Fr_Rid_Paraguay2.html

http://www.google.fr/url?q=http://www.moscati.com/Francai...

13/03/2017

tiens tiens ces maneuvres de césar durant la guerre des Gaules ça ne rappelle pas des choses, contemporaines ?

des choses et des tactiques qui se sont déroulées en France, du temps de Jules César, et ailleurs, à notre époque ?

et il  y a là des psychologies et des comportements hélas bien connu, non ?

ah ah ! les jeunes cadres sup' anglomanes aux dents longues !

les "young leaders" par exemple ...

remarquez au passage, (une fois de plus "le détail qui tue" le détail que personne ne remarque et qui est lour d'enseignement ! http://miiraslimake.hautetfort.com/apps/search/?s=le+d%C3...  http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2015/05/15/le-...  http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2014/06/15/la-...) chose qu'on apprend rarement - en fait jamais ! Tiens au fait, pourquoi ? - le temps de nous préciser dans les livres d'histoire, Vercingetorix rassemblait "les gens mourant de faim (tiens ? il y en avait ? à cause de quoi ? de qui ?) et les misérables"
hélas il est trop tard pour en retrouver les documents, mais une histoire de la luttes des classe en Gaule serait donc nécessaire ?

bon, et maintenant écoutez cette vidéo :

 

10/03/2017

l'autonomie gratuite (comme quasiment tout le monde et dans quasiment tous les domaines dans les années 50) vous y avez pensé ?

*341.jpg*

autre sujet (quoi que ... pas si différent que ça ! .... ) le 10 mai 2017, journée historique ! date de l'officialisation des 500 parrainages et de la candidature de François Asselineau.
Près de 400 adhésions supplémentaires en 24 heures à l'UPR, c'est un vrai raz-de-marée !!! Les français reprennent espoir, ils voient qu'il est possible de lutter, ils se sentent des ailes !

04/03/2017

Le virus cancérigène et liberticide mondial

L’élimination forcée des moyens physiques de paiement aura des répercussions potentielles sur l’économie et sur les libertés civiques.

Les coups portés par les gouvernements dans leur guerre contre les espèces pourraient causer encore plus de dommages collatéraux 

suite de l'article : http://lesakerfrancophone.fr/guerre-au-cash-taiwan-interd...

01/03/2017

sortir de l'UE de l'euro et de l'OTAN !

 

La coordination européenne organise le 4 mars à Paris une réunion publique

de 8h30 à 20h : 30, rue Cabanis 75014.

Inscrivez-vous dès maintenant, places limitées : secretariat@pardem.org


Pourquoi est-il nécessaire de sortir de l'Union européenne, de l'euro et de l'OTAN si l'on veut construire des politiques favorables au peuple, à la justice sociale et à de nouvelles coopérations internationales basées sur l'équilibre des échanges ?

Venez débattre avec des organisations grecques, italiennes, françaises, espagnoles, autrichiennes, portugaises...

Pour accéder au programme : CLIQUEZ ICI

 

les signataires :

  • Parti de la démondialisation (Pardem) - France
  • Plataforma por la salida del euro - Espagne
  • Socialismo 21 - Espagne
  • Programma 101 – Movimento di Liberazione Popolare (Italie)
  • Personenkomitee Euroexit gegen Sozialabbau (Autriche)
  • EPAM (Grèce) : "La sortie de l'OTAN ne fait pas partie des impératifs actuels de l'EPAM. Malgré les discussions sur la nécessité du démantèlement de l'OTAN, qui ont déjà eu lieu au sein du bureau politique, pour le moment, rien n'a été explicitement adopté au niveau des objectifs immédiats du parti. La sortie de l'UE et de la zone euro étant prioritaires pour le sauvetage de la Grèce dans l'immédiat, la question de l'OTAN sera examiné par le parti dans un deuxième temps".

28/02/2017

tittytainment

Septembre 1995, San Francisco. Au somptueux hôtel Fairmont, se tient un « brain trust global » (en anglais "global" veut dire planétaire) sous l’égide de la Fondation Gorbatchev. Le fossoyeur de l’URSS et Prix Nobel de la paix (tiens tiens ! regardez la vidéo de François Asselineau sur ce sujet) a réuni un aréopage de cinq cent leaders politiques, économiques et scientifiques de premier plan afin d’ouvrir la voie au XXIe siècle « en marche, selon ses mots, vers une nouvelle civilisation ». La rhétorique y est bannie : aucune intervention lors des débats ne doit durer plus de deux minutes. Histoire de se chauffer, l’assemblée unanime constate que, dans cette « nouvelle civilisation », seuls 20 % de la population active suffiraient à maintenir l’activité de l’économie mondiale. Que faire alors des 80 % restants ? Zbigniew Brezinski, ancien conseiller de Carter et fondateur d’un puissant think thank américain (la Trilatérale) a la solution : le « titytainment ». Soit la contraction de « tit » – le sein maternel auquel le nourrisson s’allaite – et « entertainment ». Selon lui, « un cocktail de divertissement abrutissant et d’alimentation suffisante permettrait de maintenir de bonne humeur la population frustrée de la planète. »(1)
Les médias modernes s’imposent comme les principaux collaborateurs du « titytainment » nouveau, escamotant la réalité vécue au profit d’une fiction lénifiante. "


(1) La scène est rapportée par le journaliste allemand Hans-Peter Martin en intro de son utile ouvrage « le Piège de la mondialisation » (Solin/Actes Sud).

 

remarque personnelle en plus : que cette fondation aie été nommée "Gorbachev" et que ça aie été dit là est vraiment lourd de sens et en fait tout un symbole historique.

27/02/2017

Macron c'est pareil que Sarko, il gère sa "candidature" comme un produit de marketing !

et cette candidature c'est tout juste un "gadget", vide, un emballage de savonnette destiné à amuser le troupeau, à faire croire au peuple des "mougeons" qu'ils seraient en "démocratie"  et les faire consentir à la continuation du pouvoir des
VRAIS maitres derrière, et de leur VRAI programme pour lesquels on le fait pas choisir ! et pour cause : personne n'en voudrait.

http://actu.orange.fr/france/presidentielle-2017-borloo-l...

 

ce n'est pas la "politique au sens noble du terme" comme dit François Asselineau ! loin de là !!

Vive nous ! vive les justes ! vive Francois, vive l'UPR, vive LA FRANCE! à mort l' "europe", la corruption, le fascisme, les lobbys capitalistes, les collabos et le nouvel ordre mondial de la mondialisation esclavagiste !   Le peuple reste souverain,et portera l'UPR sur ses épaules jusqu'à l'élysée!

19/01/2017

les idées justes finissent toujours pas se répandre

"L’euro interdit radicalement toute politique progressiste possible" Frédéric Lordon - INITIATIVE COMMUNISTE

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Nous sommes tous des grecs

d'abords, un rappel contre certains agents d'influence de l'OTAN déguisés en "antifas" : L'UPR est parti le plus démocrate et humaniste qui soit :

 

et puis on passe au morceau de résistance, une interview sur "Radio-Soleil"

*

 

* Et, comme je disais (voir les articles là-dessus en archive) il n'y a pas que l'UPR sur terre, et la prise de conscience gagne de plus en plus, en particulier à gauche, où des partis se rendent de plus en plus compte des tenants et aboutissants,

 

Mais voici aussi un mouvement, qui semble plutôt à droite, en tous cas se réfère à la "spiritualité", et qui arrive lui aussi pourtant aux mêmes conclusions qu'Asselineau : il faut sortir de l'UE, de l'Euro et de l'OTAN, et il met met aussi l'accent sur ce qu'il faut rendre enfin sa souveraineté économique à l'Afrique, victime du néo-colonialisme, et tendre la main à Poutine :

Pour revenir à la gauche, et même la gauche marxiste, voici que les 3 députés au Parlement européen du parti communiste portugais se prononcent pour la sortie de l'euro :

« Rompre avec la logique d'intégration capitaliste européenne » ou « réformer l'Union européenne » : l'alternative dans les partis communistes et la gauche d'alternative en Europe. Si les partis réformistes du PGE comme Die Linke, Syriza poussent à l'accomodement, le PC portugais choisit la rupture.

Ce 29 août, les trois députés européens du PCP ont mis les pieds dans le plat de la remise en question de l'intégration à une Europe « néo-libérale, militariste et anti-démocratique » incarnée par le nouveau président Donald Tusk, rejetée massivement par les peuples

Alors que nombreux sont les partis dans le groupe GUE (Gauche unitaire européenne) prêts à « défendre l'idée européenne », « sauver l'Euro », « réorienter la BCE », le PCP pose la question qui fâche :et si on envisageait de sortir de l'Euro ?

« Préparer la sortie de l'euro et renégocier la dette »

Au cours de cette conférence de presse, les trois députés du PCP – Joao Ferreira, Inés Zuber et le nouvel élu Miguel Viegas – ont fixé une ligne de conduite à porter dans l'enceinte du Parlement européen : « renégocier la dette et préparer la sortie du Portugal de l'euro ».

Le jeune député Joao Ferreira a livré un constat sans appel de l'intégration à la monnaie unique : « Cela fait longtemps que le Portugal souffre d'une intégration à une monnaiedécouplée des conditions réelles de la base productive du pays et de ses besoins sur le plan économique ».

Et la catastrophe de l'intégration à la monnaie unique enfonce le peuple portugais dans la crise, l'austérité insoutenable : « les contraintes identifiées à la soumission du Portugal à la monnaie unique non seulement persistent, mais elles tendent à s'aggraver ».

Pas d'amélioration pour le peuple portugais au sein de l'euro pour le PCP

Ce qui débouche sur une conclusion politique claire : « la question, le PCP se la pose depuis longtemps :existe-t-il une voie pour la reprise économique qui repose sur la défense des conditions de vie des portugais au sein de l'euro ? La réponse est négative ».

Pour les élus communistes, le débat doit donc s'ouvrir au Parlement pour : la dissolution de l'Union économique et monétaire, la fin du Pacte de Stabilité, une renégociation de la dette « devenues insoutenables et impayables » et des « compensations européennes pour les préjudices causés par une sortie négociée de la monnaie unique ».

Car pour Joao Ferreira,« cette exigence de la sortie de l'euro monte de plus en plus, elle doit se faire en lien avec la renégociation de la dette justement pour libérer le pays de cette contrainte ».

Pour le PCP, l' « Union européenne n'est pas réformable »

Cette prise de position publique, collective, révèle une radicalisation du discours du Parti communiste portugais ces derniers mois.

Certes, le PCP a toujours été un fervent critique de l'adhésion du Portugal à la CEE, au Traité de Maastricht, à l'adhésion du pays à la monnaie unique et plus tard au Traité de Lisbonne.

Il a toujours identité l'intégration européenne comme un processus d'asservissement du peuple portugais aux intérêts du capital national et européen, un moyen de casser les acquis sociaux et démocratiques, issus notamment de la Révolution de 1974.

Lors de son dernier congrès, en décembre 2012, le PCP a réaffirmé sa position :l’Union européenne n’est pas réformable, la crise de la zone Euro est la conséquence logique de l’Union économique et monétaire, et de la nature de classe de cette UE.

Le PCP se radicalise : « sortir de l'euro : nécessaire mais pas suffisant »

Toutefois, jusque-là, il s'était montré prudent sur la question du « sortie de l'euro », soulevant d'abord – non sans raisons – les dangers de cette manœuvre dans un pays très dépendant de l'extérieur, les risques d'une dégradation de la situation.

La situation a évolué depuis. La direction du PCP a organisé une grande rencontre le 19 mars 2013 à Lisbonne avec divers économistes du PCP, l'économiste longtemps proche du PS Joao Ferreira do Amaral favorable à la sortie de l'euro, qui a permis de révéler tantla nécessité de cette rupture, que lescomplexes conditions techniquesde sa réalisation.

La synthèse du secrétaire-général du PCP, Jeronimo de Sousa, a alors : (1) – fait le constat de l'incompatibilité entre « maintien dans l'euro » et « politique alternative, de gauche, patriotique, pour les travailleurs », critiquant l'hypocrisie du PS, du Bloc de gauche dans leur « fédéralisme européen outrancier » ; (2) – la déduction que la sortie de l'euro était « nécessaire mais pas suffisante » à cette rupture ; (3) – ce qui pose la question des mesures permettant la rupture avec l'intégration capitaliste, accompagnant cette sortie : re-négociation de la dette mais aussi nationalisation des secteurs stratégiques, dont les banques.

Depuis, le PCP a porté dans la campagne des élections européennes une critique radicale de trente ans d'intégration capitaliste européenne au Portugal, elle a pointé du doigt le rôle de la monnaie unique dans la casse de l'appareil productif national, des droits sociaux des travailleurs, indiqué les responsabilités de la classe dirigeante nationale, dont le Parti socialiste.

Une ligne qui paye face au Bloc de "gauche" pro-européen

Cette ligne de clarté a payé : le Parti communiste portugais dans la coalition de la CDU a obtenu 13 % des voix aux européennes, son meilleur score depuis 20 ans et gagné un troisième député

Dans le même temps, au Portugal le « Bloc de gauche » soutenu par le PGE (partenaire de SYRIZA, Die Linke, du Front de gauche …) a porté la « réforme de l'UE », du « maintien dans l'euro » : les électeurs ont tranché, le « Bloc » a obtenu 4,5 % des voix (contre 11 % en 2009) et perdu deux députés.

Fort heureusement, nos camarades portugais ne sont pas seuls en Europe. Au Parlement européen, les chypriotes d'AKEL posent la question de la sortie de l'Euro, le PTB belge, le KKE grec, le KSCM tchèque remettent en question l'intégration capitaliste européen. Hors du Parlement, les Partis communistes du Luxembourg, d'Irlande, d'Allemagne ou des Pays-bas partagent cette ligne.

Voilà un bel exemple de ce qui différencie les communistes porteurs d'une ligne de rupture avec le capitalisme et l'UE du Capital et la « gauche européenne » d'accompagnement.Que les « bouches s'ouvrent » en Europe notamment grâce aux communistes portugais !

25/12/2016

nos cloches sonneront-elles encore demain ?

Tiens ! des cloches ! les dernières cloches sans doute.
Bientôt, on n'admettra plus de tels "signes religieux ostentatoires", ça n'est pas "laïque", on n'admettra plus que puisse être audible sur la voie publique de la république des sons qui sont un signe religieux ostentatoire, on dira qu'il s'agit d'un acte de propagande et de pression psychologique inadmissible ! ceci ne concerne pas le bruit des voitures bien sûr !! ni la pub, c'est évident ! la pub c'est commercial, donc c'est bien. On ne va pas leur interdire quoi que ce soit, se serait une "entrave au commerce" ! Par contre la religion n'est pas un commerce, donc c'est mal, c'est du terrorisme. C'est de la concurrence déloyale pour les tranquillisants et les psychanalystes. Par contre les flics ça n'est pas du terrorisme bien sûr, même quand ils vous écrasent sous leurs bottes ou vous tuent.

une église qui sonne l’angélus. Etrange ! c’est encore autorisé?
Ça n’est pas encore interdit, ce signe-religieux-ostentatoire qui appelle à la prière par dessus les voies publiques de la République ?
Certainement bientôt, de toutes façons, ça va être interdit , pour "des raisons de sécurité" bien entendu ! on va dire que ce bruit peut éventuellement causer des troubles chez des gens à l’oreille sensible et que c’est un danger de santé publique .
Vraiment c’est bizarre qu’on n’aie pas encore créé sur Internet des forums de discussion où se déverseraient rien que des messages hargneux dénonçant l’égoïsme et le sans-gêne des curés qui obligent ainsi les athées à entendre un bruit dont ils n’ont que faire, etc, etc.

"cachez ce "chrétien" que je ne saurais voir !"
c'est devenu le sujet indécent, tabou, interdit, la religion : pouah ! à prohiber !
(au fait avez-vous remarqué que dans les pubs on ne vous présente sans cesse que des lapins de Pâques (totalement étranger à la culture français ! c'est dans la culture allemande et bien sûr !!! anglo-saxone) et plus jamais - verboten ! - de cloches. ça évoquerait la religion les cloches !)

cathédrale de toul :

lien libre de la vidéo ci-desus et avbsolument introuvable et incopiable en eaucune manieère meêm aprsè des heures et des journaess entière s de travoail mille foies refait :  https://ru-clip.net/video/ejRN5DofXMk/cath%C3%A9drale-de-...

cathédrale de Périgeux :

 

Nevecelles :

 

Un gallo solo no teje una mañana:
precisará siempre de otros gallos.
De uno que recoja el grito que él
y lo lance a otro; de otro gallo
que recoja el grito del gallo anterior
y lo lance a otro; y de otros gallos
que con otros muchos gallos se crucen
los hilos de sol de sus gritos de gallo,
para que la mañana, con una tela tenue,
vaya siendo tejida, entre todos los gallos.

   João Cabral de Melo Neto

 

Quant à la fête de Noël, elle est maintenant interdite, ou plus exactement son appellation. Ce n’était pas tolérable dans le cadre de l’athéisme obligatoire d’État régnant. On l’a remplacée par « fêtes de fin d’année ». Hop ! Comme ça Noël est gommé ! Disparu ! Plus de Noël, tout est noyé dans la vaste Saturnale capitaliste titytainment. Et puis dans "fin d'année" il y a "fin" ce qui ne peut que plaire à la Secte des Adorateurs de la Mort.