Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/04/2016

la dictature mondiale des vautours du grand capital

Le gant de velours du marché ne marchera jamais sans une main de fer derrière - McDonald ne peut prospérer sans McDonnell Douglas, le fabricant du F15.

Thomas L. Friedman "A Manifesto for a fast World"
New York Times Magazine, 28 Mars, 1999

 

Nul besoin d’envoyer canonnières ou porte-avions pour intimider un Etat qui menacerait les intérêts des puissantes compagnies occidentales. Il existe un discret mécanisme pour régler les litiges entre États et investisseurs : l’ « ISDS », pour Investor-State Dispute Settlement, intégré dans tous les traités commerciaux, dont celui en négociation entre l’Europe et les Etats-Unis (Tafta). Selon ses détracteurs, les multinationales bénéficient ainsi d’un pouvoir sans précédent pour échapper aux lois. En partenariat avec des journalistes néerlandais, Basta ! publie en exclusivité une enquête en cinq épisodes sur cette guerre invisible. Ce premier volet vous emmène de Caracas à Amsterdam dans les coulisses d’une bataille aux enjeux gigantesques.

Caracas, la capitale du Venezuela, baigne dans une chaleur tropicale. Nous sommes en 2006. Bernard Mommer est assis à son bureau, dans un énorme immeuble disgracieux de couleur gris-noir au centre de la ville, occupé à éplucher son courrier. En tant que vice-ministre du Pétrole, il est en contact régulier avec les 41 entreprises pétrolières étrangères actives dans le pays. Le secteur est entré dans une période de turbulences, depuis que le gouvernement d’Hugo Chavez a décidé de se réserver une proportion plus importante des revenus du pétrole, qui s’écoule du pays par milliards de barils.

Mommer ouvre une lettre insolite qui lui a été transférée par son patron, le ministre du Pétrole. « Nous acceptons votre offre d’arbitrage, dit-elle, sur la base du traité d’investissement néerlandais avec le Venezuela ». Expéditeur : la firme pétrolière italienne Eni. « Qu’est-ce que j’ai bien pu faire ? » se demande Mommer. Le vice-ministre sait que l’arbitrage signifie que deux entreprises, en désaccord sur un sujet, soumettent leur litige à un jury commercial, qu’elles désignent elles-mêmes, pour juger laquelle des deux a raison selon les termes du contrat qui les lie. Mais Mommer n’a alors conclu de transaction avec personne, un ministère n’étant pas, après tout, la même chose qu’une entreprise. Et qu’est-ce-que les Pays-Bas ont à voir avec l’affaire ?

En se plongeant dans les archives, Mommer fait des découvertes troublantes.

  • Premio, un précédent gouvernement, a signé, sans trop de publicité, un traité d’investissement avec les Pays-Bas qui prévoit la possibilité, pour tous les investisseurs néerlandais qui auraient l’impression de ne pas avoir été traités de manière équitable par leur pays hôte, de convoquer le Venezuela devant un jury d’arbitrage. Une procédure qui s’inscrit dans le cadre de la Banque mondiale. Les arbitres peuvent imposer une amende au Venezuela, sans aucune possibilité de faire appel de leur décision.
  • Secundo, la firme pétrolière italienne Eni a récemment rattaché ses activités au Venezuela à une filiale enregistrée aux Pays-Bas, ce qui l’a transformée ipso facto en investisseur néerlandais. Mommer doit se préparer à des temps difficiles...

    L’État, un « brigand en chapeau haut-de-forme » ?

    « L’État peut se conduire comme un “brigand en chapeau haut-de-forme”. » Gerard Meijer, avocat spécialisé dans le droit de l’investissement, est assis à une terrasse dans le quartier d’affaires d’Amsterdam, en face de son bureau au sein de NautaDutilh, l’un des plus grands cabinets juridiques d’Europe. « L’expression est ancienne, précise-t-il. Mais, honnêtement, elle comporte toujours un élément de vérité. Peut-être certaines personnes se désoleront qu’un pays se voit imposer une telle amende. Les contribuables paient la facture. Mais ils oublient qu’auparavant leur gouvernement s’est enrichi illégitimement avec la même somme. »

    Meijer a une barbe taillée selon la dernière mode, qui lui donne un charisme juvénile malgré sa cinquantaine. En tant que président de l’Association néerlandaise de l’arbitrage, il défend son secteur d’activité avec détermination. Il croit vraiment en ce qu’il fait. Imaginez, dit-il, que vous soyez un investisseur dans un pays en développement. Vous avez misé tout votre argent dans un projet – par exemple un puits de pétrole au Venezuela ou un atelier textile en Égypte. « Si vous vous retrouvez en litige avec ce pays, vers qui allez-vous vous tourner ? Vers le juge du coin ? Pensez-vous que vous auriez une seule chance ? »

    Heureusement, il y a l’arbitrage. « Il est situé quelque part entre une médiation et un véritable tribunal. Si les deux parties sont d’accord, elles choisissent chacune un arbitre, et ces deux arbitres en choisissent un troisième. Leur verdict est contraignant. » C’est équitable et cela fonctionne bien. En tant qu’investisseur, vous êtes sûr que votre propriété sera au moins respectée lorsque vous placerez votre argent quelque part. « C’est une sorte de juridiction indépendante, avec des juges qui n’ont pas de relations de loyauté avec leur gouvernement. C’est un aspect très important. Après tout, il y a beaucoup de républiques bananières dans le monde. »

    De plus en plus d’arbitrages entre États et investisseurs

    Le monde de Mommer et de Meijer est inconnu de la plupart des gens. L’arbitrage fait parfois soudainement la une des journaux, notamment en relation avec le traité commercial transatlantique TAFTA (Trans-Atlantic Free Trade Agreement). En réalité, l’arbitrage existe depuis des années. Nous avons recensé 624 cas connus, à la fin 2014, d’investisseurs qui avaient poursuivi des États sur la base d’un traité. Mais il y en a probablement eu bien davantage.

    Le nombre de cas ne cesse de croître : en 2000, on en comptait quinze ; nous sommes aujourd’hui à environ 60 cas par an. Le montant réclamé par les investisseurs connaît lui aussi une augmentation fulgurante. Ce sont des litiges toujours plus importants qui doivent être tranchés au moyen de ce mécanisme de règlement des différends, que l’on appelle l’ISDS (Investor-state dispute settlement). Plus de la moitié d’entre eux sont soumis au tribunal commercial de la Banque mondiale, le Cirdi (Centre international de règlement des différends liés à l’investissement), qui a ses propres règles et ses propres arbitres.

    Les données que nous avons rassemblées montrent que les Pays-Bas sont devenus le pays d’origine du plus grand nombre de procédures ISDS. Pas moins de 16 % des cas soumis au cours de l’année 2014 l’ont été par des firmes néerlandaises. « Néerlandais » est toutefois un terme relatif dans ce contexte. L’analyse détaillée de ces investisseurs montre que plus des deux tiers sont des filiales fantômes, n’existant que sous la forme de boîtes à lettres. Seulement une sur six est véritablement néerlandaise.

    L’Équateur condamné à verser 1,1 milliard de dollars à un groupe pétrolier

    Les pays qui ont été le plus fréquemment poursuivis sont les pays en développement et émergents, ainsi que les pays riches en ressources naturelles comme le Canada. L’Europe de l’Est occupe depuis quelques années une place de plus en plus importante dans ce classement.

    Notre analyse montre aussi qu’un groupe remarquablement restreint d’avocats « vedettes » occidentaux domine le monde de l’arbitrage lié à l’investissement. Au moins l’un des quinze principaux arbitres au niveau mondial est impliqué dans 63 % des panels dont nous avons pu identifier les membres. Dans 22 % des panels, ce « top 15 » fournit même deux arbitres sur trois, suffisamment pour emporter la décision. Ce sont tous des hommes blancs – exception faite de deux femmes blanches. Ils sont souvent liés à des firmes juridiques qui profitent de l’expansion de ce marché. Les sommes en jeu sont conséquentes : une procédure d’ISDS coûte en moyenne huit millions de dollars.

    Pour ses détracteurs, le système est injuste. Il y a quelques mois, l’Équateur s’est vu imposer une amende de 1,1 milliard de dollars suite à une plainte d’Occidental Petroleum, qui dénonçait son expropriation. L’amende est équivalente à plus de 3 % du budget total du pays pour 2016. Les défenseurs de l’ISDS objectent que c’est un moyen de trouver des solutions apolitiques à des litiges. Les juges et les politiciens n’ont plus à s’en mêler. Plus besoin d’envoyer des navires de guerre, comme la France et l’Angleterre l’ont fait en 1902 suite à un différend avec le Venezuela. De nos jours, l’envoi d’une lettre à Caracas suffit – une invitation à se rendre à Washington, au siège de la Banque mondiale, pour une audience.

    Des firmes qui deviennent soudainement « néerlandaises »

    Retour au Venezuela. Le premier courrier n’a pas entraîné de problème insurmontable pour Bernard Mommer, le vice-ministre du Pétrole. L’entreprise Eni était prête à retirer sa plainte contre quelques centaines de millions de dollars et une nouvelle concession. Mais il allait bientôt recevoir deux lettres similaires, adressées cette fois par deux compagnies pétrolières américaines, ConocoPhillips et Mobil. Celles-ci ne voulaient pas entendre parler de règlement à l’amiable. Et elles réclamaient 42 milliards de dollars ! Et, comme par hasard, ces deux géants texans étaient récemment devenus, aux aussi, des firmes « néerlandaises ».

    À la base, Mommer est un mathématicien allemand, arrivé au sein de la compagnie pétrolière publique du Venezuela PvdSA en raison de sa familiarité avec les contrats pétroliers, avant de devenir vice-ministre en 2005. Il a ensuite occupé, à Vienne, le poste de gouverneur de l’Opep, pour le Venezuela. Il est désormais à la retraite. Mais il lui reste une responsabilité : son implication dans les procédures d’arbitrage. « C’est moi qui étais responsable de ces contrats, nous a-t-il expliqué au cours d’un long entretien. Je suis donc le témoin principal pour toutes les plaintes contre le Venezuela dans le domaine pétrolier. »

    A l’époque du président Chavez, le gouvernement, qui souhaitait se réserver une proportion plus importante des profits générés par le pétrole, a décidé en 2006 de renégocier toutes les concessions. Le Venezuela voulait la moitié des parts de tous les projets ; l’impôt sur les revenus pétroliers a été augmenté, et une nouvelle taxe sur les royalties a été introduite. Mommer était le principal négociateur pour le compte du gouvernement.

    Rembourser les profits avant même qu’ils soient réalisés

    Lorsque vous expropriez un projet, il faut payer. Mommer le savait bien : « Nous ne l’avons jamais contesté. Nous avons trouvé un accord avec 39 des 41 entreprises, y compris Eni. Mais pas avec Mobil, qui a depuis fusionné avec Exxon. Ni avec ConocoPhillips. Ces firmes étaient engagées dans une stratégie de long terme visant à réduire progressivement leur contribution fiscale à zéro. Ce à quoi nous avons fait obstacle. Lorsqu’elles ont refusé de négocier, nous les avons expropriées. » Les deux firmes répondirent en déposant une série de plaintes auprès du Cirdi et de la Chambre de commerce internationale, à Paris. Avec pour exigence le remboursement de tous les profits qu’elles avaient manqués.

    L’enjeu est énorme. Le cours du pétrole était à l’époque au beau milieu d’une hausse historique, passant de 40 dollars le baril en 2004 à un pic à 150 dollars en 2008. Le Venezuela souhaite dédommager les entreprises sur la base du prix qui était celui du pétrole au moment des négociations. Mais au cas où l’expropriation serait jugée illégitime, les deux géants pétroliers estiment qu’ils devraient être remboursés sur la base du cours de 2008. La différence se chiffre en milliards de dollars.

    « Ces entreprises en avaient assez du Venezuela, depuis longtemps déjà, explique Juan Carlos Boue, chercheur vénézuélien basé à l’Institut de l’énergie d’Oxford. Mais elles ont décidé de rentrer chez elles avec autant d’argent que possible. C’est particulièrement le cas pour ExxonMobil. Ces entreprises veulent faire savoir au monde entier qu’elles disposent de ressources illimitées pour s’engager dans des contentieux juridiques, afin de décourager les gouvernements qui voudraient les défier. »

    Suite de l’enquête, le 16 mars. http://www.bastamag.net/1-5-Quand-des-multinationales-s-a...

    Frank Mulder, Eva Schram and Adriana Homolova
    Traduction de l’anglais : Olivier Petitjean

    À propos de cet article

    Cette enquête a été publiée initialement en néerlandais par les magazines De Groene Amsterdammer et Oneworld. Elle est publiée en exclusivité en français par Basta ! et en allemand par le Spiegel online.

    Voir aussi, des mêmes auteurs, cet autre article traduit par l’Observatoire des multinationales : « Pétrole ougandais : Total cherche à échapper à l’impôt grâce à un traité de libre-échange ».

    Le texte ci-dessous présente la recherche qui sous-tend l’enquête :

    Les critiques du TAFTA, le traité de commerce en discussion entre l’Union européenne et les États-Unis, ont pour cible prioritaire les mécanismes de résolution des litiges État-investisseurs, ou ISDS (pour Investor-State Dispute Settlement, en anglais). Il s’agit d’un mécanisme grâce auquel les investisseurs peuvent poursuivre un État s’ils estiment avoir été traités de manière inéquitable. Selon ces critiques, les multinationales se voient ainsi donner le pouvoir sans précédent d’échapper aux lois, à travers une sorte de système de justice privatisée contre lequel aucun appel n’est possible.

    En réalité, l’ISDS n’est pas un phénomène si nouveau. Les plaintes ne sont pas simplement déposées contre nous, pays européens ; au contraire, c’est plus souvent de nous qu’elles proviennent. En 2014, pas mois de 52 % de toutes les plaintes connues avaient pour origine l’Europe occidentale.

    Le nombre total de cas est impossible à connaître. Les données sont difficiles à obtenir. C’est pourquoi des journalistes de De Groene Amsterdammer et Oneworld ont entrepris quatre mois de recherches, avec le soutien d’EU Journalism Grants.

    Ce travail a notamment débouché sur une cartographie interactive unique en son genre de tous les cas d’ISDS, dont beaucoup n’ont jamais été cités dans la presse. Cartographie qui inclut, autant que possible, le nom des arbitres, les plaintes, les suites et, dans de nombreux cas, le résumé des différends. Pour la présente enquête, nous avons interrogé de nombreux arbitres, des avocats, des investisseurs, des chercheurs et des fonctionnaires, y compris des représentants de pays qui se sentent dupés par l’ISDS, comme le Venezuela, l’Afrique du Sud ou l’Indonésie.

    La cartographie et les articles qui l’accompagnent sont disponibles sur le site www.aboutisds.org. Ils ont été publiés initialement en néerlandais à l’adresse www.oneworld.nl/isds.

  • CONCLUSION : L’ISDS est le bras armé de la dictature économique libérale. Il signe l’arrêt de mort de toute démocratie, si jamais celle ci a vraiment existé. Comme le disait Vandana Shiva : " Le libre échange, c’est la dictature des entreprises ". On est en plein dedans et si les différents traités bilatéraux sont validés, on le sera encore plus. Mort au capitalisme !

14/03/2016

l'argent achète le pouvoir

"Quand le Pouvoir fait venir à lui l'Argent, l'Argent achète  
le Pouvoir. Et cela n'a pas changé, du reste, pour les élections  
suivantes. Il n'est donc pas étonnant que beaucoup d'hommes  
politiques se mettent d'eux-mêmes sous influence étrangère,  
notamment américaine' : Alain Juppé était ainsi, le 29 avril 2015,  
dans l'Upper East Side, à New York, puis le ler  mai au Rockefeller  
Center, pour chercher des fonds. Ses donateurs, comme le  
patron de la M&T Bank, Robert G. Wilmers, ont confiance en  
lui. Il est important pour eux d'avoir, à Paris, un homme de  
l'OTAN, ponctuel en sa gratitude. Bruno Le Maire et François  
Fillon recrutent les anciens de la puissante banque américaine  
Goldman Sachs — Hugues Lepic et Jean-Hugues de Lamaze —  
pour préparer leur trésor de guerre. Cette banque ne fait rien  
gratuitement. C'est elle qui avait signé un chèque de 1 million  
de dollars à Barack Obama. C'est la banque de la Trilatérale.  
Quel est donc le degré de liberté de nos hommes politiques ?  
Pour qui travaillent-ils ? Quels sont les termes de l'échange ?"
(Ph de Villiers)

01/03/2016

l'ennemi de l'humanité c'est le grand capital, le New World Order - quand aux puissances politiques elles ne sont que leur relais

Pour l'instant le grand capital et ses projets de NewWorldOrder et de totalitarisme techno-capitaliste planétaire s'appuie sur les USA dont l'impérialisme les sert, ils sont leur "bras armé". Mais quand la Chine sera plus forte que les USA, et tout aussi capitaliste, ils changeront de cheval, et ce sera la Chine (et la langue chinoise) qui envahira le monde, et imposera ses pollutions, soumission des gens à leurs profits, normalisation  universelle, mensonges, etc
Déjà le transfert commence, Sygenta une des monstres de la chimie agricole des OGM et de la brevetisation du vivant va devenir chinois :
http://www.rfi.fr/emission/20160203-syngenta-le-geant-sui...

29/02/2016

le modèle islandais

Le pays a connu une crise beaucoup plus violente que les autres pays européens du fait de la démesure de son système financier lors de l’éclatement de la crise des subprimes. Mais face à une telle situation, l’Islande a pris des mesures très différentes des autres pays européens, quitte à provoquer de vives tensions avec certains d'entre eux (leurs avoirs n'ayant pas été remboursés à la suite d'un référendum en Islande). «A la différence des autres pays heurtés par la crise, l’Islande a laissé ses banques faire faillite, ne préservant que les comptes des ménages résidents. Les étrangers qui avaient placé leur argent dans les banques du pays ont tout perdu lorsque ces banques ont fait faillite. Ailleurs, dans le reste de l'Europe, de nombreuses banques ont été nationalisées car il n’était pas concevable qu’elles puissent faire faillite», rappelait l’Express en 2015.

Le pays a mené une politique mêlant contrôle des capitaux (une idée mal vue en Union Européenne), austérité budgétaire mais aussi hausse des impôts et surtout dévaluation importante de sa monnaie (60%) qui a entraîné une importante inflation, aujourd'hui maîtrisée... et une reprise de la croissance. Résultat, Reykjavik n’a pas sacrifié sa politique sociale et le FMI a été totalement remboursé de ses avances financières. Cette politique a fonctionné, moins d’entreprises ont fait faillite et il n’y a pas eu d’exode des jeunes comme au Portugal, Espagne ou Irlande. 

18/02/2016

un journaliste qui dénonce un mensonge du gouvernement on le traite de complotiste, etc !

*

 

**


13/02/2016

"centres d'affaires"

13/2/2013 On ne crée plus partout que des « Centres d'Affaires » ! faire des affaires à vendre des biens ou des services; mais les biens, qui les fabrique ?? les services qui les effectue ?? et où ?
Ils prétendent faire vivre leur ville, leurs gens, comme des
parasites s'engraissant sur le travail des autres !! Ils oublient que les débouchés en qualité d'animal prédateur et/ou parasitaire ça reste limité !

23/01/2016

leçon n°1 : différence entre la "démocratie" et le "populisme"

enfin, si l'on en croit la vulgate de nos maitres ...

330780_10151314598777822_1664922233_o-300x191.jpg

19/01/2016

du temps où existaient encore une SNCF et où les chemins de fer étaient un service public à visage humain

et non pas une machine orwellienne et  fliquée (et où en fait toute la société était à visage humain), où on se sentait dans un pays et "chez soi", une société organisée quoi, pas un camp de concentration capitaliste

une nouvelle en Espéranto, trouvée dans "Paŝoj al plena posedo" de William Auld

Czeslaw Ostankowicz : CELSTACIO



La stacieto estis malgranda kaj sufokaera. Sur la muroj enuis landkonigaj afiŝoj. La horloĝo malfunkciis. Ĝin strekis kruce gluitaj gazetstrioj. Sur la rando de apertita fenestro dormetis kato de fervojisto. Malantaŭ la kasa giĉeto homo suferis pro varmego. Li rekonsciiĝis nur je la voĉo de pasaĝero.>„Kien ?“

„Egale.

"Per la klaso ?

„Egale.“

„Do eble Gzdzin ?“ demandis la kasisto. Li rigardis ne la pasaĝeron, sed fiksitan per kapnajleto horaron pri trajnoj trakurantaj lian stacieton.

„Povas esti Gzdzin“, konsentis la kliento.

„Principe PKP* devus koni la celstacion de siaj klientoj“ grumbletis la fervojisto kaj reiris al la tableto, sur kiu kuŝis biletkajeroj. La kasisto estis malalta sekiĝinta olduleto. Li havis vulpecan vizaĝon de miopulo.

„Do Gzdzin ?“

„Gzdzin.“„Tie estas nun malsvarme. Vi iras, sinjoro, ekzemple per vojo Z. Arbaro, vojetoj, vi plezure laciĝas per tiu arbaro. Vi povas kuŝiĝi ĉe la vojo, kuŝi kaj pensi nenion.“

„Bone“, diris la pasaĝero, „mi ne volas pensi“.

La kasisto komencis plenigi la blanketon.

„Kombinata. Estos kombinata. Al Konopiski ekspreso kaj poste normala.“

„Ne“, oponis la pasaĝero. „Ne povas esti kupeŝanĝo. Mi pensados pri tiu damna kupeŝanĝo kaj mi ja diris, ke mi ne volas pensi. Pri nenio.“

„Aha“, konsentis la kasisto. Li komencis skrapeti la kalvaĵon. Li studis la horaron, kvazaŭ li ne konus ĝin parkere.


„Ĝis la tria dudek tri mi havas por vi, sinjoro, nenion sen kupeŝanĝo. Je la tria dudek tri iras laborista trajno al Wołów.“

„Donu al Wołów“, diris la pasaĝero.

„Per la dua klaso ?“

„Povas esti dua.“

„Mi donos al vi la unuan“, diris la kasisto, „ en la dua povas esti plenplene. En Wołów estas hodiaŭ foiro.“

„Foiro ?“ maltrankviliĝis la pasaĝero. „Mi ne volas vian Wołów. Mi ne volas homamason. Mi volas kvieton. Sen homa ridado, sen kvereloj, sen voĉoj. Sen virinoj, sen amikoj, sen infanoj. Damnon al tia kia vi. Kasisto, kaj ne kapablas vendi bileton al homo.

La fervojisto jesis kompreneme. Vere estis al li domaĝe, ke li ne scias helpi la pasaĝeron. Al liaj devoj apartenis ĝusta priservado de la PKP-aj klientoj. Li estis sperta kasisto. Dum sia vivo li certe vendis milionon da diversaj biletoj kaj pasaĝerojn li havis diversajn. Li ankaŭ pri tiu ne miris. Estis nenio mirinda. Simple estis malbone al la ulo. Tiaj ne konas siajn celstaciojn. Ili fuĝas nenien.

Li aliris la horaron kaj komencis serĉi. Li faris tion kiel gasto en restoracio. La trajna menuo de la malgranda stacieto estis aĉa. Ne estis tro por elekti : Jeżovice, Kąkolin, Barcz.„Mi havas“, li diris kun kontento, „mi havas por vi Pustków. La kvina haltejo post Górów. Arbaro. Du kabanoj sume. De la staciestro kaj arbaristo. La arbaristo surda, maljuna. La virino gastama. Kaj lago. La lago ne kulturata, sovaĝa. Depost la tempo kiam oni donis ĝin al kooperativo ne estas fisiŝtoj. Akva dezerto, ne lago. Povas esti al Pustków.

“„Povas esti“, diris la pasaĝero. „Donu al tiu Pustków.“

“Per la dua ? - demandis la kasisto.

„Per la unua“, diris la pasaĝero.

„Ne“, meditis la fervojisto, „ne valoras. Sep haltejoj, kaj la trajno malplena. Cetere la unua klaso entute ne estas en tiu vagonaro.“

„Donu la duan.“

La kasisto surnazigis okulvitrojn kaj komencis plenigi la duaklasan bileton al Pustków. Kie estas lago, kvieto kaj la gastama virino de la duonsurda arbaristo, kaj kie oni pensas pri nenio. La pasaĝero apogis sin per la kubutoj je la kasa rando kaj rigardis kiel la fervojisto plenigas la bileton.

Ĝuste tiam aliris lin knabino. Ŝi estis juna kaj tre bela.

„Venu hejmen“, ŝi diris al la homo, kiu ne konis la celstacion de sia vojaĝo. „Panjo ploras.“

La kasisto ĉesis plenigi la bileton. Li malfermis la tirkeston, prenis liniilon, almetis ĝin al la biletaj pintoj kaj kruce trastrekis ĝin per dikaj ruĝaj linioj.

el la pola tradukis : Jerzy Grum


PS : PKP = mallongigo de Polaj Ŝtataj Fervojoj
Trovita en William Auld : Paŝoj al plena posedo (progresiga legolibro kun lingvaj ekzercoj) , unua eldono 1968

 

 

18/01/2016

typique des dérives actuelles

http://reinformation.tv/nadine-robot-humanoide-fonctions-...
Quel horreur  !
voilà ce qu'on nous présente comme "le progrès" ça cache quoi ?
Il paraît que le prétexte est une population active vieillissante       

1° ça tient pas debout leur argument, puisque dans le même temps on a de plus en lus de chômage et on nous dit que les trois quart des humains vont être superflus ! ça fait donc partie du refus de donner à des humains des emplois "cools", autre chose que des trucs stressants et exigeants une rentabilité maxi (et donc une sélection et une soumission maxi .....) tout en créant un chômage massif, et les problèmes qui vont avec (et en instillant dans les cerveaux l'idée qu'il est immoral de laisser exister des emplois "peu productifs", quoi que humains et sociaux, il doit y avoir un pervers projet de culpabilisation/soumission des humains, quelque chose de louche et en tous cas au départ contradictoire, donc il y a "un loup" à expliquer http://miiraslimake.over-blog.com/article-6993897.html

2° c'est possible car les bonne-femmes qui travaillent dans des rôles comme ça sont devenus de vrais robots !   donc c'est facile de ne pas faire la différence, par rapport aux comportement habituels. Les gens ne vont pas être dépaysés !
http://miiraslimake.hautetfort.com/archive/2013/11/23/une...
et c'est aussi le but de dresser les gens à être des "ressources humaines" des morceaux de viande bien obéissants, déshumanisés dans un monde déshumanisé, sachant ne se comporter que comme des machines soumises à un "protocole" !

15/01/2016

pourquoi il faut refuser "Linky" (les allemands ont refusé)

http://www.santepublique-editions.fr/agir-avec-vos-voisin...                          

 Article d'Alternative Santé : Pourquoi il faut refuser le Linky

encore un truc ! L’UFC—Que Choisir souligne que la généralisation des compteurs Linky va entraîner 10 millions de foyers à souscrire à une puissance d'abonnement plus élevée car ce nouveau compteur, à l'inverse des compteurs actuellement en service, ne supporte aucun dépassement de la puissance souscrite et se coupe instantanément. Ce surcoût d'abonnement représenterait globalement 308 millions d'euros pour les clients d'EDF54 sur la base d'une facturation unitaire de 36 euros pour le simple changement de puissance (effectué à distance via le réseau informatique) et qui selon UFC—Que Choisir, pourrait rapporter à EDF 724 millions d'euros55.


Pourquoi dire NON ! au nouveau compteur électrique Linky

La vidéo de Next-up
 


La vidéo de Next-up

Le film choc de Josh del Sol
 

Le film tourné au Canada par Josh del Sol “Take Back Your Power”
(2014, sous-titré en français)

Dites NON ! au nouveau compteur électrique Linky
  Mardi 3 novembre 2015 à 19h00, dîner-débat avec Annie Lobé, journaliste scientifique
À la crêperie Armoric-Saveurs, Paris 17ème

Comment refuser le compteur Linky chez vous :

La loi de « transition » énergétique promulguée le 18 août 2015 instaure le déploiement de ce nouveau compteur électrique qui émet des radiofréquences et les injecte dans tout le circuit électrique, où elles sont mesurables jusqu’à 2,50 mètres de tous les appareils, y compris les lampes de chevet.
Des pannes à répétition ont été constatées dès l’installation de ce compteur : téléviseurs, ordinateurs, équipements électriques chez des commerçants qui ont dû payer les réparations.
Or, ces radiofréquences sont officiellement reconnues comme « potentiellement cancéripgènes » depuis le 31 mai 2011, par le Centre international de recherche sur le cancer, qui dépend de l’OMS.
De plus, le système « Linky » permet à des sociétés privées, les « opérateurs d’effacement », d’éteindre à distance vos appareils électriques, ballon d’eau chaude

 

et radiateurs électriques, pour faire chuter les « pointes » de consommation. Le distributeur ERDF, filiale à 100 % d’EDF, connaît à chaque instant votre consommation, il sait combien de personnes sont présentes et ce qu’elles font. Des pirates informatiques peuvent en faire autant.
Au Canada, où ce type de compteur a déjà été installé dans 9 millions de foyers, toutes les factures ont augmenté, des incendies se sont déclenchés, ainsi que des maladies.
Venez vous informer pour savoir comment vous opposer au déploiement du Linky dans votre immeuble !
Exposé et débat animé par la journaliste scientifique indépendante Annie Lobé, dont les articles ont été publiés dans Sciences et Avenir, Notre Temps, Questions de femmes…

Venez avec vos appareils – smartphones, tablettes, jeux vidéo, ordi portables – pour mesurer leurs ondes !

En savoir plus sur le Linky 

Le dossier et les vidéos de Next-up
 


L'action nationale de sensibilisation de Next-Up

 

http://www.cyberacteurs.org/archives/bilan.php?id_petition=952

pourquoi-il-ne-faut-pas-installer-le-compteur-linky-1.png

 

 

pourquoi-il-ne-faut-pas-installer-le-compteur-linky-2.png

*

 

 

Parlez-en autour de vous!

Locataire, propriétaire, entreprises et collectivités, nous allons tous être ou avons été sollicités par ERDF pour le remplacement de nos compteurs électriques par des compteurs communicants appellés "Linky". Ce changement n'est pas sans conséquence pour la santé et le portefeuille... Quel sont nos droits, nos obligations? Informez-vous rapidement et surtout... parlez-en autour de vous!

La loi de « transition » énergétique promulguée le 18 août 2015 instaure le déploiement de ce nouveau compteur électrique qui émet des radiofréquences et les injecte dans tout le circuit électrique, où elles sont mesurables jusqu’à 2,50 mètres de tous les appareils, y compris les lampes de chevet.
Des pannes à répétition ont été constatées dès l’installation de ce compteur : téléviseurs, ordinateurs, équipements électriques chez des commerçants qui ont dû payer les réparations.
De plus, ces radiofréquences sont officiellement reconnues comme « potentiellement cancérigènes » depuis le 31 mai 2011, par le Centre international de recherche sur le cancer, qui dépend de l’OMS.
De plus, le système « Linky » permet à des sociétés privées, les « opérateurs d’effacement », d’éteindre à distance vos appareils électriques, ballon d’eau chaude et radiateurs électriques, pour faire chuter les « pointes » de consommation. Le distributeur ERDF, filiale à 100 % d’EDF, connaît à chaque instant votre consommation, il sait combien de personnes sont présentes et ce qu’elles font. Des pirates informatiques peuvent en faire autant.
Au Canada et en Californie, des démontages ont lieu pour raison sanitaires: Au Canada, où ce type de compteur a déjà été installé dans 9 millions de foyers, toutes les factures ont augmenté, des incendies se sont déclenchés, ainsi que des maladies.

Venez vous informer au Point Environnement Conseil à A Petits PAS pour savoir comment se défendre face au déploiement du Linky dans votre commune!
Permanence exceptionnelle sans RDV les lundi après-midi et vendredi matin de janvier. Nous organisons une conférence pour les élus et les particuliers début février: restez à l'affût des informations que nous diffuserons dans notre programme Ecoconstruction et écologie au quotidien.

http://www.santepublique-editions.fr/agir-avec-vos-voisins-contre-l-implantation-des-compteurs-linky-dans-votre-immeuble.html

En savoir davantage:

LINKY - non merci. Ce compteur électrique dit « intelligent » est en fait un

COMPTEUR électro-polluant et doté de sérieux inconvénients.

Liste succincte des 10 premiers inconvénients du LINKY:

Le point que certains mettent en relief (la partie financière) n'est que le 1/10e du problème des nouveaux compteurs d'électricité.

Voici les multiples faces cachées du LINKY ou Landis+Gyr, etc.

1. Les nouveaux compteurs sont toxiques. Leur toxicité agresse toute cellule vivante. Les enfants sont quatre fois plus fragiles que les adultes. Les familles ne rêveront que d'une chose: quitter leur domicile pour se ressourcer loin des méfaits de cet appareil dont on ne peut stopper les émissions. Émissions en temps réel, 24h/24 à proximité du corps humain. Les témoignages en ligne abondent. (ex. : https://fr.wikipedia.org/wiki/Linky#cite_note-63 )

2. Les nouveaux compteurs rendent tous les câbles électriques domestiques rayonnants => donc toxiques. Ceci est dû au CPL. Avec un CPL, il est inconcevable de garder des câbles non blindés.
Des détails sont fournis par http://www.next-up.org/Newsoftheworld/CPL.php

3. Les données peuvent être piratées. Un pirate peut intercepter les données en l’air et faire augmenter la facture d’un tiers puis baisser la sienne.

4. Ils entrent dans la liste des exclusions de la garantie Responsabilité Civile ou assurance habitation.

5. Ils peuvent prendre feu (cela c'est déjà produit). Tout sinistre causé n'est pas pris en charge par les sociétés d'assurance.

6, La facturation augmente de manière incompréhensible pour l’abonné (détails techniques expliqués généreusement par www.next-up.org sur les liens suivants) =>
www.next-up.org/pdf/Linky_L_arnaque_cachee_d_ERDF_11_10_2...
www.next-up.org/pdf/Linky_Comprendre_le_Cosinus_Phi_Energ...
fichiers pdf à ouvrir après téléchargement.

7. Les ampoules basse consommation (qui sont d'ailleurs rayonnantes et à éviter) deviendront les ampoules à haute consommation. (source info: next-up.org).

8. L’abonné n'aura plus aucune vie privée car le moindre geste sera enregistré chez l‘opérateur.
Les heures précises à la seconde près où telle ou telle pièce s’allume ou s’éteint. La fréquence d’utilisation des appareils ménagers avec précision d’horaire, de jour, etc: Le nombre des écrans PC, le nombre d’ordinateurs, de postes TV, les chaînes observées, etc.

9. Plus on entoure un humain d'ondes, plus on pourra le contrôler. Ces ondes rendent les humains passifs avec des cellules fatiguées à force de lutter. Le futur contrôle mental est largement expliqué et confirmé par plusieurs sources en ligne.

10. Certaines attaques sur la santé sont irrémédiables comme les ruptures des séquences d’ADN, la perforation de la barrière hémato-encéphalique, le dérèglement du fonctionnement des cellules, etc. La récupération d’une ex-bonne condition physique deviendra impossible, par la suite d’une exposition chronique.

Le problème prioritaire, celui des effets nocifs sur la santé, reconnu par les scientifiques, experts et médecins indépendants, est occulté dans les débats accessibles au public, soit volontairement par les connaisseurs, soit naïvement par les ignorants. Le résultat dans les deux cas est le même. Le public, les politiciens de bonne foi et les élus ne sont pas informés.

De nos jours, où les moyens de communication instantanée ne manquent pas, on constate que la société est sous-informée.

Toute personne qui s’informe se doit d’informer autrui.

L’ignorance sépare, la connaissance apaise et réunit.

Les faces négatives ne sont pas avouées mais le mini avantage est largement diffusé.

Source : http://www.robindestoits.org/VRAI-FAUX-sur-les-compteurs-...