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06/12/2015

la condition sine qua non

Renverser nos manières de penser. Un livre de Serge Latouche ( http://www.ecologiste.org/contents/fr/p207_Serge_Latouche._Renverser_nos_mani%C3%A8res_de_penser.html ) : où le professeur émérite d'économie, "pape de la décroissance", revient sur son parcours en décrivant également le paysage intellectuel de ces cinquantes dernières années. Il répond aux questions de Daniele Pepino, Thierry Paquot et Didier Harpagès. Comment se libérer des schémas capitalistes et productivistes ? Comment réinventer un nouvel imaginaire ? Comment trouver de nouvelles perspectives existentielles ? Une lecture nourrissante et très instructive. 190 pages petit format, paru en novembre 2014 - 5,00 euros.



Ben, pour se « libérer des schémas capitalistes », il faut se débarrasser du capitalisme, quelle question ! Donc la condition préalable de tout ça est d'abord de se débarrasser du capitalisme. C'est la clé de voute. Et il y a encore quelque chose de plus préalable, sans lequel d'ailleurs il sera totalement impossible de se débarrasser du capitalisme : c'est de sortir de l'Union « Européenne », de l'Euro et de l'OTAN. Ce n'est que si on sort de tout ça qu'on pourra agir contre le capitalisme, et ce n'est qu'à ce moment -là qu'on pourra commencer à mener une politique écologiste.

 

un petit rappel :

03/12/2015

quels projecteurs vont tomber à vos pieds ?

*

*

C'est une régression phénoménale !

14/11/2015

on ne peut pas se fier le moins du monde aux codes pays des codes-barre (désolé pour les boycotteurs)

ç'est ça la logique du capitalisme !

rien à voir, mais alors là rien du tout, avec l'écologie, ni la géographie, ni la réalité des choses ni le bon sens, sous quelque forme que ce soit, tout ça n'existe pas pour le capitalisme !
http://www.leparticulier.fr/jcms/p1_1519558/et-les-indica...
la forme (la pensée politically-correct anglo-saxonne est essentiellement formaliste, point) et les arrangements entre copains (à quoi ça servirait autrement tous leurs "conseillers en ceci ou cela" si chers payés ! il faut bien qu'ils passent leur temps à quelque chose ) il y a que ça, point !

11/10/2015

résistance du peuple

contre les puissances d'argent

http://www.lesarchesdesainterita.fr/category/medias/actua...

pour ceux qui ne connaissent pas : l'église catholique gallicane :http://www.gallican.org/eglexpl.htm

(et la municipalité de Paris, qu'est-ce qu'elle dit ? http://www.paristribune.info/Demolition-programmee-de-l-e...
le hollandisme quoi !
la propriété des investisseurs (pas la propriété privée en général ! parce que s'il s'était agi de la maison d'une famille de français moyens leur droit de propriété n'aurait pas pesé lourd !) et les profits des spéculateurs capitalistes c'est sacré, la SEULE chose qui soit sacrée, la démocratie, l'intérêt général, le salut de la planète, les valeurs de culture ou spirituelles, la dignité humaine, les libertés, etc, etc, ça ne compte pas à côté, pas du tout, point ! Voilà les dogmes actuels; non seulement ils ne sont pas de gauche, mais ils ne sont même pas républicains.)

"Désormais, une quinzaine de personnes occupent Sainte-Rita nuit et jour, notamment des membres du Mouvement du 14 juillet, des «indignés» apolitiques prêts à «la révolution pacifiste» pour redonner parole et place aux citoyens. Sainte-Rita, sacrifiée sur l'autel de la spéculation immobilière en étant promise à la démolition contre l'avis des riverains, explique David Pastor, membre du Mouvement du 14 juillet, est un symbole, un nouveau lieu de lutte pour qu'«on arrête de tout nous imposer». «Nous dénonçons la trahison du peuple, qui est pourtant souverain dans une démocratie, et le manque de consultation populaire», dit-il. Les Anonymous aussi veillent au grain, pour restaurer «la démocratie du peuple français». Ils dorment sur place. «On est là pour préserver ce patrimoine religieux», dit Jul, l'un d'eux, en distribuant des tracts. Fabrice, un habitant est venu avec ses deux fillettes, en soutien face à «ce danger immédiat» pour «le patrimoine et les valeurs menacés par le profit».

(c'est comme pour Corbyn, dans ce monde de menteurs méprisants et de vol de notre démocratie, du sens des mots ("socialisme") de nos services publics, etc, etc, quand une occasion arrive, un enjeu, quand un homme de vérité arrive, la colère du peuple trop longtemps étouffée explose tout à coup et les choses REPRENNENT LEURS PLACES :Le nouveau leader du Parti travailliste britannique a été élu de manière écrasante (à près de 60%) le 12 septembre 2015, sur un programme social. Il se déclare ouvertement propalestinien, et a tout le Système contre lui : médias et politiques, de droite comme de "gauche". Depuis son élection, les demandes de cartes de membre du Parti travailliste explosent.)

09/10/2015

les statistiques - les chiffres ! - ça permet de remettre les choses en place

CHEZ LES PAUVRES, LES NON RECOURS AUX MINIMAS SOCIAUX PLUS NOMBREUX QUE LA FRAUDE !

(et je ne parles pas de la fraude des riches - et des politiques ! - beaucoup plus coûteuse pour la collectivité que la mesquine fraude des pauvres !)

Posté par 2ccr le 24 novembre 2013

Une famille de cinq personnes vivant grâce au RSA gagnerait plus qu’une famille de même taille avec un salaire au Smic : ce calcul, complètement bidon, posté sur Facebook, a eu un succès fou. Qu’importe. L’idée selon laquelle les plus précaires abuseraient du système, aux dépens de « ceux qui travaillent », est décidément bien ancrée. Et allègrement relayée par certains politiques. Ainsi, il y a deux ans, Laurent Wauquiez déclarait : « un couple qui ne travaille pas, qui est au RSA, en cumulant les différents systèmes des minimas sociaux, peut gagner plus qu’un couple dans lequel une personne gagne un Smic. Ce n’est pas logique, c’est la société française qui tourne à l’envers ». A Wauqiez, il ne lui est sans doute jamais venu à l’idée que c’était peut-être le Smic qui n’était pas assez élevé ? Et lui, combien gagne t-il par rapport au travail qu’il effectue ? Qui le paye ?

Le quinquennat de N. Sarkozy a été marqué par un discours sur la fraude fiscale, répandant l’idée que les droits sociaux et économiques se méritent. A force de pister l’assisté et le fraudeur, une suspicion est née à l’encontre des bénéficiaires légitimes. A l’inverse des principes qui fondent le modèle français, il a été prétendu que les droits ne sont pas une obligation et les prélèvements les finançant pas un devoir. Résultat, un sondage IFOP publié en début d’année se montrait sans appel : 8 français sur 10 estimaient qu’il y trop d’assistanat, et que beaucoup de gens abusent des aides sociales. Or les études montrent que le non recours est bien plus important que la fraude sociale, il est en effet estimé à 4 milliards d’euros par an.

Les causes du non recours sont multiples. Pour certains, cela s’explique par le manque d’information, la complexité des démarches ou encore par une inhibition des ayants droit. D’autres n’engagent plus de démarches et les institutions les perdent de vue. Beaucoup de jeunes ont perdu l’idée de droit à l’aide, on ne leur l’a pas transmise et ils la trouvent stigmatisante. Si certaines populations s’excluent de la société, il y a aussi ces personnes âgées avec un toit sur la tête mais avec une toute petite retraite. Pour elles, c’est une honte de demander de l’aide.

Ce phénomène a d’énormes conséquences et est à terme un surcoût pour la société. Les prestations sociales représentent un salaire indirect, et leur non versement a une incidence sur le niveau de vie des ménages. Les dommages sanitaires et sociaux, provoqués par les « non dépenses » liées « au non recours », reviennent ensuite peser sur le système social. Par exemple, un jeune ou un adulte qui ne se soigne pas régulièrement aura recours aux urgences quand il lui arrivera quelque chose, beaucoup plus cher pour la collectivité, et quand une personne âgée n’a pas d’aide, elle ne consomme pas et n’emploie pas de personne à son domicile. Le non recours est destructeur de richesses !

Les pauvres s’auto-flagellent et cherchent des solutions en impliquant plus pauvres qu’eux, ils sont prêts à faire des sacrifices, alors que les riches demandent sans cesse des subventions et des avantages fiscaux pour accroitre leur compte en banque. Les pauvres sont résignés et acceptent facilement une baisse de leur faible revenu, alors que les plus riches ne cèdent pas un centime. Les pauvres montrent du doigt un autre pauvre prétendument fraudeur, alors que les riches n’accusent jamais un autre riche, toutes leurs attaques ont systématiquement les pauvres pour cible. Solidarité de classe oblige !

Ceux qui se prélassent dans un luxe infini ont réussi à faire passer le message que les problèmes de notre pays venaient des pauvres : ils ne travaillent pas assez, ils ont trop d’avantages, trop de congés, trop assistés…

En fait la réalité, c’est que la France n’a jamais été aussi riche, elle figure même au troisième rang mondial des millionnaires. Coté pile, la richesse en France a explosé, les patrons du CAC 40 gagnent en moyenne 200 fois le Smic, 5 % de la population possèdent plus de 50 % du patrimoine, et les 10 plus grosses fortunes possèdent à elles seules 15 millions d’années de Smic. Mais coté face, ce sont huit millions de pauvres, trois millions de précaires, trois millions de temps partiel, cinq millions de chômeurs, et des salaires de misère pour la majorité des salariés… Alors, on réagit ou on continue à dormir ?

Lire également : MOINS TU ES RICHE, PLUS TU PAYES

 

30/09/2015

ce que cache la politique routière

Vaches à lait dans le viseur ? Oui, mais pas que !

Manuel Valls veut abaisser les limitations de vitesse de 10km/h.

L’arbre qui cache la forêt serait de ne pointer du doigt que les vaches à lait que nous sommes, nous automobilistes, dans la multiplication des amendes inévitables que nous serons amenés à payer sous prétexte de plus de sécurité (la nouvelle religion, puisque l’ancienne ne « marche » plus ! http://miiraslimake.over-blog.com/article-1581090.html)

Aujourd’hui, sans remettre en cause la politique relative à la sécurité routière qui a contribué à sauver des milliers de vies, (au fait savez-vous, ce que montrent les statistiques ? que les routes sont devenues 9 fois plus sûres qu’en 1970, curieusement ça nos « instances » ne nous le disent jamais … http://www.blogg.org/blog-17585-date-2011-05-11-billet-vo...) certaines limitations de vitesse, là où elles sont installées, sont asphyxiantes voir dangereuses
[Tout à fait ! les gens bien souvent habitués à passer toute leur vie à rouler à 45 à l’heure (car avec le caractère impitoyable et paranoïaque de la répression actuelle, il ne faut même pas risque de juste frôler les limites légales, il faut donc se ménager une marge de sécurité (sécurité administrative ! qui est devenue la plus importante et la plus cruciale de nos jours !!), les gens lorsqu’ils se retrouvent exceptionnellement sur une autoroute au milieu de bolides et de gros-culs filant à 130 ne savent plus conduire à des vitesses pareilles et deviennent dangereux]

et même que, je l'ai constaté, on est tellement habitué à constamment rouler exclusivement à une vitesse sans aucun rapport ni considération avec ni la voiture ni la route ni la circulation, mais déterminée uniquement par l'oeil rivé sur le cadran du compteur, qu'on n'est plus jamais capable de seulement penser à rouler à plus que 45 km à l'heure, même quand on se trouve sur une route.

Avec la paranoïa actuelle des autorités sur les feux-rouge et la répression mortelle qu’ils installent à ce niveau, ça va être cause d’accidents, car les gens vont prendre l’habitude de piler à mort à chaque fois qu’ils vont apercevoir que le feu est en train de passer à l’orange au moment où ils passent, et il va y avoir des voitures qui vont se rentrer dedans.

Un exemple : une limitation à 40 km/h sur une 3 voies urbaine, dite « rapide », avec toute l’attention d’un automobiliste attaché à respecter la vitesse se retrouvera à regarder plus souvent son compteur pour faire attention à sa vitesse que la route et les éventuels obstacles inhérents à la route, ce qui est déjà le cas avec les limitations à 50km/h ou 90km/h sur des lignes droites départementales à perte de vue à deux voies.

Il sera donc quasiment impossible de ne pas se retrouver en excès de vitesse (c'est d'ailleurs le BUT de l'opération), si l’automobiliste ne passe pas plus de temps à regarder son compteur que la route.

Le nombre de tués ou/et de blessés sur la route (déjà divisé par 9 depuis 1971) a très certainement atteint un seuil incompressible, lié aux aléas du risque inhérent de la route, quelles que soient les nouvelles lois qui pourraient être instaurées.

Peut-être devrions-nous nous faire à cette évidence.

La proposition de VALLS pourrait donc s’avérer plus accidentogène que les effets « officiellement » souhaités. En réalité l’arbre cache plusieurs forêts.

 LA AUSSI ON CONSTATE QUE LA (THEORIQUE) RECHERCHE DE SECURITE ABOUTI AU CONTRAIRE A AUGMENTER L'INSECURITE (FINANCIERE, DE L'EMPLOI,ET PAR LA FAMILIALE, ET VITALE CARRéMENT, SANS PARLER DES BAVURES POLICIERES, PENSEZ à ALI ZIRI, ETC) CONSTANTE TOUT AU LONG DE LA VIE DES GENS !!!

La forêt liée au remplacement de l’intégralité des panneaux de signalisation sur l’ensemble du territoire.

Un budget colossal de plusieurs centaines de millions d’euros lorsque l’on connait le coût d’un seul panneau… Assez paradoxal dans un contexte de crise dans laquelle François HOLLANDE nous expédie.

Il sera alors intéressant de suivre les appels d’offre et de s’assurer que l’entreprise sélectionnée ne compte pas parmi son administration ou dans son capital des personnalités ou des entreprises proches du pouvoir. (comme le fameux aérodrome inutile de l'Notre-Dame des Landes ...)

La conséquence écologique, une explosion de la pollution (les moteurs au ralenti polluent plus).

Cette politique devient véritablement une atteinte à la libre circulation par cette sournoise stratégie qui consiste à créer la démotivation et l’incitation sournoisement « naturelle » à utiliser les transports en commun. (sous caméras de vidéo-surveillance et diffusion de rock ANGLOPHONE !)

Et si, finalement, toutes ces politiques suggestives de démotivation et d’incitation à l’utilisation des transports en commun ne visaient un seul et même objectif ?

Celui d’imposer ce dont plus personne ne parle mais qui reste bien au chaud dans les starting-blocks, à savoir les péages urbains, dont le seul prétexte reste la lutte contre la pollution, créée, encore une fois, par cette politique d’oppression des automobilistes par la suppression des voies multiples, la création de terre-pleins etc. ?

Quoi qu’il en soit, force est de constater que les motivations qui incitent Manuel VALLS à vouloir abaisser à nouveau les limitations de vitesse restent encore bien opaques et très certainement multiples, mais certainement pas liées à la baisse des morts sur la route (http://www.blogg.org/blog-17585-date-2011-05-11-billet-vo... )…

 

16/09/2015

les esclaves du grand capital - mais quand est-ce qu'ils vont le comprendre ? c'est pourtant clair comme le nez au milieu de la figure

et en tirer les conséquences

le problème avec ce film, c'est que c'est encore de la "gauche" états-unienne (voir le livre de Théodore Kaczynski, le milieu étrange qu'il critique,existe c'est ce qu'est devenu la "gauche" aux USA : un club de BOURGEOIS, intellectuels, qui se battent pour les femmes et les noirs et les homosexuels ! et qui s'imaginent que c'est ça être "de gauche" !!           ) qui s'efforce de noyer les vrais problèmes, les vrais structures, les vrais rapports de force, sous de l'écologie, des petites obsessions féministes (se faire licencier par une "directrice des ressources humaines" femme, ça fait moins de mal que par un homme peut-être ?      , se faire tuer à coup de tasers par un flic homo ça fait moins mal que par un flic hétéro ?        un spéculateur boursier "beur" vous croyez que c'est moins cynique qu'un spéculateur boursier "de souche" ?     ), et après ils iront nous servir du "éveil de conscience spirituel" et le tour est joué, faites gaffe ! restez dans les faits concrets et de bon sens, retrouvez les lignes et les rapports logiques du fric, du bénef et du pouvoir, ce sont les mêmes qu'en 1849, sauf que leur pouvoir est encore plus fort, encore plus oppressif et encore plus rusé, qu'il a inventé le "libéral-fascisme" et marche vers le NWO.
Contrairement à ce que nous sert ce film à l'idéologie toujours aussi "amerloque" comme somnifère pour "bobos" regardant une belle revue en papier glacé dans sa cabine d'avion 1ère classe, c'est la lutte de classe qu'il nous faut maitriser, sans elle on est foutus. Il n'y a que le début de ce film qui est vraiment lucide. Après on repart encore une fois dans le même gloubi-boulga qui conforte justement le système qu'ils font semblant de dénoncer, puis qu'ils MASQUENT sous des émotions pour touristes, mais pas D'ANALYSE PRECISE ET CONCRETE !!!

 

10/09/2015

mystères !

Jérôme Kerviel et le jackpot français du 11-Septembre

Tabou. En 2009, l'ex-trader aujourd'hui incarcéré avait dévoilé une étrange information qui demeure ignorée par la presse traditionnelle. Décryptage.


« Les meilleures affaires de l’histoire de la Société Générale ont été réalisées le 11 septembre 2001.

C’est ce que m’a dit l’un de mes managers.

Il semble que, ce jour-là, les profits réalisés aient été colossaux ».

Ce propos énigmatique a été formulé en 2009 par Jérôme Kerviel. En off, l’ancien trader de la Société générale avait ainsi fait savoir  à Elisabeth Fleury, journaliste au Parisien, que son ancienne banque aurait effectué un gain record sur le marché boursier grâce aux retombées d'un acte terroriste.

Le contexte: sept jours après les évènements survenus à New York et au Pentagone, les observateurs de la vie financière avaient constaté que des mystérieux spéculateurs avaient réalisé, à travers le monde, d’importants profits en ayant misé, fin août-début septembre, sur les actions des compagnies qui seraient impactées par les attentats. Il s’agissait là du premier indice de l’accomplissement d’un vaste délit d’initiés réalisé à l’échelle mondiale et notamment sur plusieurs places boursières spécifiques: Chicago, Londres, Francfort, Milan, Tokyo, Singapoure et Paris.

En France, Laurent Fabius, alors ministre des Finances du gouvernement Jospin, avait suggéré un lien entre ces mouvements financiers et les terroristes : « Il n'est pas du tout impossible que les commanditaires des attentats du 11-Septembre soient les auteurs de cette spéculation ».

« Nos systèmes informatiques ont repéré une certaine liste d'anomalies sur laquelle nous travaillons d'arrache-pied, compte tenu de la coïncidence avec les attentats », avait déclaré sur RMC le directeur général de la Commission des opérations boursières (COB), Gérard Rameix.

Un proche du dossier, interrogé par la journaliste Martine Orange du Monde, reconnaissait, à l’instar de nombreux experts des transactions boursières, sa stupéfaction: « On ne peut s'empêcher d'être frappé par l'importance des volumes échangés et les secteurs choisis ».

Quelques jours plus tard, changement de discours: la plupart des autorités occidentales indiquèrent laconiquement que les enquêtes menées n’avaient pas abouti à établir un lien entre ces spéculateurs avisés et Al-Qaïda, le groupe auquel fut rapidement imputé la responsabilité du 11-Septembre. En un mot: ce fut l’enterrement manu militari d’une affaire pouvant conduire à identifier les hommes et les femmes -vivant parmi nous et non dans les grottes de Tora Bora- qui disposaient antérieurement d'informations détaillées sur les attentats et qui ont choisi d’en tirer profit.

En 2010, débutant une enquête en ligne sur ce sujet visiblement complexe et sensible, j’avais voulu en savoir plus auprès de Jérôme Kerviel. Qui était ce manager? Quelle était sa source d’information pour réaliser de tels profits? Et pour quel montant? 

J’avais contacté Olivier Metzner, alors en charge de la défense judiciaire de Jérôme Kerviel. Après plusieurs échanges par téléphone, l’avocat -aujourd’hui décédé après s’être donné la mort- m’avait finalement indiqué que son client ne souhaitait faire aucun commentaire sur son propos tant que son procès houleux avec la Société générale ne serait pas complètement terminé.

Aujourd’hui, Jérôme Kerviel a été incarcéré à la maison d’arrêt de Nice et doit encore purger une peine de trois ans de prison. S’il reconnaît sa culpabilité, l’homme se plaint que l’enquête judiciaire à son endroit ait subi de nombreuses pressions occultes exercées par la Société générale. 

En dira-t-il plus, maintenant qu’il est en prison, sur sa déclaration relative aux profits récoltés le 11 septembre 2001 par une prestigieuse institution financière qui l’embaucha en août 2000? En temps normal, un tel propos aurait suscité l’intérêt journalistique: quelques semaines après les attentats, de nombreux médias, en France comme à l’étranger, s’étaient intéressés au profil des spéculateurs avant de déclarer forfait face à l’opacité des autorités boursières. Or, dans le cas présent, l’information de Kerviel -selon laquelle sa banque avait largement bénéficié des transactions opérées en son sein et en amont du 11-Septembre- n’a provoqué aucune enquête chez Mediapart et consorts. 

Autocensures et deux poids deux mesures

En 2010, l’Autorité des marchés financiers avait dédouané Robert Addison Day, soupçonné alors de délit d’initié.

Ce milliardaire américain, proche des services secrets et du clan Bush, était devenu -en avril 2001- membre du conseil d’administration de la Société générale après avoir cédé à la banque française la propriété de sa société financière, basée à Los Angeles et dénommée TCW (Trust Company of the West). Celle-ci s’était spécialisée dans les CDO, produits financiers à risques composés de subprimes. A travers sa filiale américaine, la Société générale avait alors investi 40 milliards de dollars dans ces placements périlleux.

En janvier 2008, juste avant que n’éclate le scandale de l’affaire Kerviel, Robert Day avait vendu pour plus de 125 millions d’euros de titres de la banque.  Les pertes attribuées alors à Jérôme Kerviel -4,9 milliards de dollars- n’auraient pas été portées à la connaissance de l’homme d’affaires californien. Celui-ci ne pouvait pourtant pas ignorer le pronostic pessimiste de la Société générale à propos du marché américain des subprimes: dès novembre 2007, la banque française avait estimé leur coût à 203 millions d’euros avant de devoir réajuster, le 24 janvier 2008 -le jour au cours duquel éclata le scandale du « trader fou »- ce chiffre à 2,6 milliards d’euros.

Soupçonné un temps, avec le responsable du pôle investissement Jean-Pierre Mustier, d’avoir frauduleusement tiré un bénéfice d’une information confidentielle, Robert Day sera finalement mis "hors de cause". A l’instar de son prédécesseur (la COB), l’Autorité des Marchés Financiers est souvent accommodante dès lors qu’il s’agit de traquer les délits d’initié éventuellement commis par de hauts dirigeants. 

Depuis son départ -en 2010- de la Société générale, Robert Day se consacre désormais à ses investissements aux Etats-Unis. Quant à sa compagnie -très impliquée dans le marché israélien, elle a été rachetée à la Société générale par une puissante organisation financière liée à la CIA et proche du complexe militaro-industriel: Carlyle. Son co-PDG, David Rubenstein, a d’ailleurs récemment accordé une interview au cours de laquelle ce mécène de la communauté juive se félicite (à 13'54) de la transaction, finalisée en février 2013, entre son groupe et la banque française.

 

 

Identifier les institutions et les individus qui se sont enrichis grâce au 11-Septembre via les places boursières a son importance: certains d’entre eux ont opéré depuis Paris et à travers des banques telle la Société générale. Michael Ruppert, journaliste d’investigation qui dévoila quantité d’informations à ce sujet et avec lequel j’avais correspondu, était convaincu que les principaux bénéficiaires étaient les proches de certains responsables de services secrets américains, européens et israéliens qui partageaient la même pré-connaissance sophistiquée des attentats.

Remonter le fil des délits d’initiés du 11-Septembre revient, in fine, à identifier le réseau des « commanditaires » comme l’avait justement fait remarquer Laurent Fabius. Le 6 octobre 2001, à Washington, ce proche de la mouvance américano-sioniste, alors ministre des Finances, avait été désigné par ses homologues du G7 « lead speaker » pour mener les échanges relatifs à « la lutte contre le financement du terrorisme »

Dans la ligne de mire: Al-Qaïda et ses relais dans la sphère islamique. Passé sous silence: les opérateurs boursiers -agissant depuis l'Europe, l'Amérique du nord et l'Asie du Sud-Est- qui ont gagné des millions de dollars grâce à une opération israélo-américaine sous faux drapeau dont ils avaient eu, de par leurs connexions dans le monde du renseignement, préalablement connaissance.

HICHAM HAMZA  

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08/09/2015

l' "enfer soviétique" c'était ça, et au sovkhoze "Lénine" c'est encore ça

https://histoireetsociete.wordpress.com/2015/08/09/le-sov...

19/08/2015

des citoyens responsables qui ont découvert le pot au roses

 

sur ce sujet comme sur d'autres un dictionnaire des mots trompeurs et manipulateurs s'imposerait,exemple :