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15/07/2015

le déséquippement de la France

*disparition des lignes de chemin de fer

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*Et là où il n'y avait pas de train il y avait l''autocar ! partout, jusqu'au moindre village.
et des hotels en face de chaque gare.

Maintenant .....

10/07/2015

problème philosophique y a-t-il des valeurs universelles et objectives ou non ?

beaucoup ont planché sur ce sujet, tel André Comte-Sponville dans "Valeur et Vérité, Etudes cyniques".

En 1943 un philosophe et romancier britannique C.S. Lewis s'était non seulement penché sur le problème, mais prédit l'évolution idéologique, sociale et politique que connait actuellement le monde sous nos yeux (et en fait ça a des liens très nets - Marx ! on ne peut échapper à la méthode d'analyse marxiste, elle est un outil incontournable - avec les intérêts de classe et les plans de certains milieux, et de certaines forces économiques et politiques)

(j'y ai ajouté qq commentaires perso en vert) 

Contre l’abolition de l’homme
(De la bataille contre le Système, épisode VI)

14/11/2014 Certains livres vous tombent dessus comme un météore dont l’impact n’est que lumière. C’est ainsi qu’au détour d’un échange avec un éditeur Suisse installé à Paris, j’ai entendu parler pour la première fois de «L’abolition de l’homme», un bouquin fulgurant, d’une actualité sidérante, pourtant écrit en 1943 durant la Seconde guerre mondiale par l’auteur irlandais C.S. Lewis (1). L’écrivain y démontre que le rejet de toute morale universelle, le subjectivisme absolu de notre modernité en somme, a conduit notre civilisation à remplacer l’éducation des individus par leur «conditionnement» à des valeurs détachées du réel et qui, à terme, conduisent à la «capitulation de la Nature humaine» au profit d’une élite de surmorts (2). L’occasion idéale d’un épisode VI donc, à notre série «De la bataille contre le Système» (3)

De Orwell à Huxley

Dans son roman «1984», Orwell avait imaginé un Etat totalitaire s’imposant par la violence, la surveillance, la manipulation de la langue et le contrôle des médias. (c'est exactement ce à quoi on assiste actuellement ?) Dans son «Meilleur des mondes» (4), Huxley avait quant à lui eu l’intuition que le totalitarisme auquel aboutirait fatalement le capitalisme dans sa version ultime serait un totalitarisme dans lequel, ivres de consommation et gavés de divertissements (5), les esclaves auraient «l’amour de leur servitude».
Aujourd’hui, nous constatons que la réalité qui s’impose peu à peu se situe exactement entre les deux: surveillance, Novlangue et contrôle des médias pour tous ; «amour de la servitude» pour ceux que le Système a correctement formatés et, lorsque la situation l’exige (et elle l’exigera toujours davantage à mesure qu’il deviendra impossible de satisfaire aux désirs des masses), violence et répression pour les récalcitrants (id.)

Dans l’intime du processus de déshumanisation

L’immense mérite de C.S. Lewis est de nous conduire dans l’intime de ce processus de formatage, de déshumanisation qui permet au Système d’inculquer in fine aux esclaves «l’amour de leur servitude».
Son postulat est clair. C’est le rejet par le Système de toute morale universelle, le dénigrement des valeurs traditionnelles et le subjectivisme qui en découle qui permettent, grâce à une éducation pervertie, de détacher l’homme de son humanité en le transformant en un «produit fabriqué».
Pour Lewis en effet, toutes les grandes civilisations et religions se recoupent sur les principes moraux essentiels, attestant de «l’objectivité des valeurs». (quand on constate des variations, celles-ci peuvent généralement s'expliquer, par exemple par les intérêts de classe différents, et les intérêts de sexe sont en fait comme l'a montré Engels issus d'intérêts de classe, ou par des conditionnements historiques ponctuels, mais qui ne remettent pas fondamentalement en question le respect d'invariants.)
Cet ordre moral objectif, cette loi naturelle, forme ainsi un socle commun permettant à chacun de s’épanouir en harmonie avec la vérité du monde et de la condition humaine. Certaines attitudes sont ainsi réellement justes, d’autres réellement fausses, c’est-à-dire «conformes à la réalité de ce qu’est l’univers et de ce que nous sommes».

La juste valeur
Contrairement à ce que préconise l’éducation moderne où le concept même de «jugement de valeur» est devenu péjoratif, où tout n’est que subjectivité, il rappelle que le jugement de valeur n’a rien de subjectif justement, mais s’appuie sur des vérités reconnues, identifiées comme telles par l’ensemble des civilisations et religions.

Les choses sont ainsi objectivement belles ou laides, bonnes ou mauvaises, et on peut les apprécier à leur juste valeur car elles en ont une; ou les haïr dans une juste proportion au regard de ce qu’elles ont d’objectivement haïssable. A l’appui de sa thèse, il cite notamment Aristote: «Le but de l’éducation est d’apprendre à aimer et à haïr ce qu’il convient d’aimer et de haïr» ; puis Platon: «Le jeune homme bien élevé blâme et hait le laid avec un juste dégoût, et loue avec délice la beauté en l’accueillant dans son âme et en s’en nourrissant pour devenir un homme au cœur doux».
Ainsi, les émotions ou sentiments ne sont peut-être pas logiques, mais ils sont «soit raisonnables ou déraisonnables», en fonction de leur adéquation à la juste valeur des choses sur lesquels ils portent. Pour Lewis, «la tête gouverne les entrailles par l’intermédiaire du cœur, qui est le siège d’émotions organisées en sentiments stables par des habitudes bien entraînées».

En résumé : «Le cœur ne peut prendre la place de la tête, mais il doit lui obéir (…). Ne pas être résolu sur les fondements ultimes, soit de la raison théorique soit de la raison pratique, est [dès lors] bêtise pure

Un nouveau catéchisme perverti

Pour Lewis, ce condensé de croyances fondamentales, cette loi naturelle reconnue par toutes les civilisations et religions – et qui permet d’organiser les émotions en «sentiments stables» – est logiquement «la seule source de tous les jugements de valeur».
Il estime ainsi que l’homme de peut pas davantage «créer» de nouvelles valeurs qu’il ne peut «créer de nouvelles couleurs». «Il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais de jugement de valeur radicalement nouveau dans l’histoire de l’humanité.»
Dès lors, la prétention de notre modernité à rejeter les valeurs traditionnelles pour leur en substituer de nouvelles est une formidable supercherie. Supercherie commandée au demeurant par une minorité d’individus encagée dans une idéologie.
Pour Lewis, ces prétendues «nouvelles valeurs» ne sont en effet que des fragments de la morale universelle «arrachés arbitrairement de leur contexte global et démesurément gonflés jusqu’à la folie dans leur isolement».
Et c’est exactement de cela qu’il s’agit lorsque notre Système hypertrophie par exemple le principe d’égalité entre homme et femme jusqu’à vouloir les confondre au point, comme le prophétisait Nietzsche, «qu’il leur deviendra impossible de s’aimer»;
c’est exactement de cela qu’il s’agit lorsque notre Système hypertrophie le principe de liberté au point d’imposer partout laideur et vulgarité ;
c’est exactement de cela qu’il s’agit lorsque notre Système hypertrophie le principe de tolérance et prétend faire de la déviance la norme, voire de la norme la déviance ;
c’est exactement de cela qu’il s’agit lorsque notre Système hypertrophie enfin sa vertu autoproclamée tout en en faisant un instrument de guerre pour convertir la planète à sa nouvelle morale dégénérée.

De l’éducation à la propagande
Bien sûr, souligne Lewis, la morale universelle admet un développement de l’intérieur, car c’est de l’intérieur que vient la seule autorité pour la faire évoluer. Donc par ceux qui en ont une connaissance profonde, qui en sont pénétrés, et non pas par quelques philosophes-amateurs, militants encagés dans leur idéologie et leur temps. C’est la différence entre «transformer de l’intérieur et modifier depuis l’extérieur, la différence entre l’organique et le chirurgical».

Aujourd’hui, le dénigrement des valeurs traditionnelles et le subjectivisme totalitaire ont donc permis l’instauration d’un nouveau catéchisme, d’une nouvelle morale qui se veut à portée universelle alors qu’elle est construite sur des «valeurs» amputées, perverties, tronquées ou «amplifiées jusqu’à la folie dans leur isolement», des valeurs qui ont pour point commun toutefois de servir l’idéologie nihiliste du Système et du Marché, au seul profit de l’élite qui les gouvernent.
Il faut donc, insiste Lewis, «reconnaître une validité absolue aux truismes fondamentaux de la raison pratique». Car seule la morale universelle fournit à l’action humaine «une loi commune qui peut à la fois englober les gouvernants et les gouvernés», qui «permet à l’autorité de ne pas être tyrannie, à l’obéissance de ne pas être esclavage
Or si l’ancienne éducation, fondée sur les valeurs traditionnelles, était «une sorte de propagation où des hommes transmettaient la force de leur humanité aux hommes, résume Lewis, la nouvelle n’est que propagande. Là où l’ancienne éducation initiait, la nouvelle conditionne

Soumettre la nature, puis l’homme

Cette volonté de s’émanciper des contraintes morales de la nature humaine n’est qu’une suite logique à notre prétendue domination sur la Nature.
Puisque nous nous sommes rendus maîtres de notre environnement, pensent les faux-prophètes du Système, nous pouvons nous débarrasser de toute morale universelle, de toute loi naturelle bref, de toutes les scories des dieux que nous avons brûlés pour inventer notre propre religion, reformater une humanité selon nos seuls désirs, nos seuls instincts, mais dans le respect des lois du Marché bien entendu. ! (ce qui d'ailleurs montre bien et confirme l'origine de classe de cette idéologie !)
Sur cette idée de domination de l’homme sur la Nature, Lewis apporte un démenti cinglant. «Le pouvoir de l’homme sur la nature, dit-il, n’est que le pouvoir de certains hommes sur d’autres». Le pouvoir de générations qui, par leurs choix, limitent le pouvoir des suivantes. «Tout nouveau pouvoir conquis par l’homme est un pouvoir sur l’homme. Chaque progrès le rend à la fois plus fort et plus faible, puisque chaque progrès s’impose à l’homme, conditionne son avenir et limite ses choix(cf Jacques Ellul)
«L’étape ultime sera atteinte lorsque l’homme, par l’eugénisme, le conditionnement prénatal et une éducation et une propagande fondée sur une psychologie parfaitement appliquée, sera parvenu à exercer un contrôle total sur lui-même. La nature humaine sera la dernière composante de la Nature à capituler devant l’homme

L’hyper-pouvoir contre l’humanité

Bien sûr, de tous temps, on a essayé de faire capituler la Nature humaine pour façonner un nouvel homme. Mais sans jamais y parvenir.
Sauf que, prophétise Lewis dès 1943, «les façonneurs des humains de l’ère nouvelle seront dotés des pouvoirs d’un Etat omni-compétent et armés de techniques scientifiques irrésistibles. Nous serons enfin face à une race de conditionneurs qui pourront réellement façonner toute postérité dans le moule qui leur convient.»
Inutile de dire que cette phrase peut-être réécrite désormais au présent. Dans le premier épisode de «La bataille contre le Système» (6), nous avons détaillé l’hyperpuissance dont disposent aujourd’hui les nouveaux maîtres du monde, et le caractère effectivement «irrésistibles» des techniques de conditionnement dont ils disposent.
Et à la question de savoir si ces «conditionneurs» sont intrinsèquement mauvais, Lewis apporte une réponse vertigineuse : «Pour eux, le bon et le mauvais sont vides de sens, puisque c’est d’eux que doit dépendre le sens de ces mots. (…) Je ne crois pas que ces hommes soient mauvais, je crois plutôt que ce ne sont pas du tout des hommes (dans l’ancienne acception du mot). En d’autres mots, ce sont des gens qui ont sacrifié leur part d’humanité au sens traditionnel du terme pour se consacrer à la tâche de décider ce que l’humanité doit signifier à l’avenir.»
En reniant la morale universelle, la loi naturelle, souligne Lewis, «ils ont sauté dans le vide».
Quant aux esclaves dont le formatage aura réussi, Lewis estime qu’il ne s’agit pas nécessairement de gens malheureux, mais de gens qui ont «perdu toute humanité: ce sont des produits fabriqués».
Et de prononcer sa sentence finale : «La conquête finale de l’homme s’avère être l’abolition de l’homme».

Conclusion

Reconnaître comme intangible la loi naturelle et la morale universelle partagées par les civilisations et les religions depuis des temps immémoriaux; reconnaître qu’elles sont le fondement unique de jugements de valeur objectifs : voilà qui vous place immédiatement, selon le nouveau catéchisme, dans la catégorie des obscurantistes.
Mais on pourrait toujours rétorquer qu’il ne s’agit finalement là que d’un jugement de valeur, sans valeur donc. Petite pirouette qui permet au passage de souligner la bêtise d’une nouvelle philosophie dont le principe fondateur porte en lui l’évidence de son impossibilité.
Au final, ce livre de C.S. Lewis est un monument d’intelligence et d’intuition haute, qui nous dit beaucoup de l’idéologie nihiliste du Système et de sa mécanique intime.
Le constat est là : l’éducation moderne et la propagande diffusée par des médias sous contrôle ne visent en rien à éveiller les hommes et à les élever, mais au contraire à créer dans leur cœur et leur esprit un brouillard insensé qui permet à l’élite des surmorts du Système de les réduire en esclavage. (sous couvert de devoirs "citoyens" c'est à dire en fait  d'obéissance aux normes édictés par le pouvoir ! )
Reste donc à savoir si une révolte est possible face à un formatage de l’humanité opéré avec une telle puissance. La crainte est en effet très forte que, comme la grenouille plongée dans un bain porté lentement à ébullition ne s’aperçoit de rien et fini bouillie sans le savoir, les hommes s’habituent, d’une génération à l’autre, à vivre sans autres valeurs que celle de leur Moi surdimensionné, sans autres valeurs que celle de leur désirs et de leur plaisirs confondus, dans l’amour de leur servitude.
«On ne regarde plus les arbres comme les dryades et on n’en voit plus la beauté dès l’instant où on les débite en planches, explique Lewis. Le premier à le faire à sans doute ressentit cruellement ce qu’il en coûtait.» (cf. une chanson de Brassens : http://miiraslimake.hautetfort.com/apps/search/?s=Brassens ) Mais ensuite?
Le regard glacé que nous force à poser sur les choses le nouveau catéchisme du Système est celui du scientifique formaté qui s’interdit tout jugement de valeur sur l’objet observé, en nie toute valeur objective et, ainsi, le prive d’une partie de sa réalité, peut-être même la plus importante.
Avec son nouveau catéchisme, le Système nous éduque désormais à réduire notre vision du monde à quelque chose de totalement subjectif et, ce faisant, il nous impose d’en nier la valeur au sens traditionnel du terme, d’en nier la part divine en somme.
C’est la vision que portent sur le monde les surmorts qui prétendent façonner l’homme nouveau: un monde sans dieu, sans humanité, sans valeur et sans âme, un monde déjà mort, comme eux.
Un regard glacé et glaçant qu’à terme, ils nous invitent à poser sur nous-mêmes.
A bon entendeur comme on dit…

Publié sur entrefilets le 14 novembre 2014

1 C.S Lewis

2 Nous avons emprunté le terme de «surmorts» à l’écrivain et poète suisse Maurice Chappaz qui, dans une lettre de 1968 écrivait : «J’ai localisé le pouvoir réel, brutal dans l’économie et vu les velléités, les complicités, les mensonges, le blanc qui devient noir dans les partis politiques, tous les partis. Et le social a comporté pour moi un élément de dégoût que tu ne peux imaginer: le nazisme. Le commercial totalitaire le resuce en lui: cette tuerie d’arbres, de phoques, cet empoisonnement de l’air, des eaux, ces massacres divers et cette propagande, cette réclame pour l’englobant industriel, le «progrès» carrément détachés de l’humain. Les vrais parasites modernes ne sont pas les clochards, les beatniks, mais justement les activistes de la construction inutile, du gaspillage des sources et des ressources, spéculateurs, menteurs en tous produits et appétits. Nous connaissons aussi ces volontés de puissance à l’œil parfois très intelligent de surmorts, qui délèguent aux fonctions publiques les bureaucrates, des types, des espèces de chauves graisseux moins costaux qu’eux-mêmes. Les surmorts ont besoin d’otages, de médiocres qui limitent toujours un pays aux affaires

3 Tous les épisodes de La bataille contre le Système

4 Une interview de Aldous Leonard Huxley

5 Voir aussi le concept de «Tittytainment»

6 De la bataille contre le Système, épidose I

(Les épisodes précédents de «La bataille contre le Système»

 

05/07/2015

lendettement pour pomper l'argent des français vers les banques c'était en 1870 déjà ! - et la lutte de classe aussi

La Guerre et le capital – un concubinage insuffisamment connu – soulevons enfin les draps du lit !

Pendant un demi-siècle on a parlé aux français des 5 milliards que l'Allemagne leur aurait fait payer : voyons ça d'un peu plus près :


« Cette somme de cinq milliards a été acquittée grâce à l'émission de deux emprunts. Le premier, de 2,2 milliards, a été massivement souscrit, la somme finalement recueillie étant de près de 5 milliards. Quant au second, pour 3,5 demandés, il en obtint 43,8 !... C'est que le taux d'intérêt (6 %) fixé par Thiers, le bourreau de la Commune de Paris, était plus que substantiel. A quoi s'ajoutait un petit supplément que le même homme nous présente ainsi :

     "J'acceptai la proposition que nous firent les plus puissantes maisons de banque de Paris, de garantir la souscription du second milliard moyennant une commission de vingt et quelques millions. [...] [Certes], le prix m'avait d'abord paru excessif [...] [C]ette combinaison avait encore un autre avantage : celui d'intéresser les banques à notre succès." (M. J. Cuny - F. Petitdemange, "Le Feu sous la cendre", Ed. Cuny-Petitdemange, 1986, pages 346-347)

     Le succès du premier emprunt avait d'ailleurs suscité des vocations jusque dans quelques pays étrangers, de sorte que lors de la préparation de l'émission du second, le Crédit Lyonnais reçut cette supplique d'un banquier autrichien :

     "Nous avons la conviction que vous nous ferez jouir des avantages dont votre banque jouira elle-même. Nous ne voulons pas laisser passer cette opération colossale sans y tremper un peu les doigts... Il ne peut pas y avoir grande chance de perte, à moins d'un nouveau gâchis de communards, qui serait bientôt réprimé." (on sait comment …) (Idem, page 347)

     Les communards?... Redonnons la parole au tout jeune lieutenant De Gaulle :

     "Et puis la France n'a pas seulement à craindre les ennemis de l'étranger. Il y a souvent à l'intérieur même du pays des gens qui ne cherchent qu'une occasion de causer du désordre, d'empêcher les bons citoyens de vivre tranquilles. L'armée française sert aussi à maintenir l'ordre en France, et à faire respecter les lois." (page 60)

     Ne serait-ce que pour pouvoir payer bien régulièrement le principal et les gros intérêts à ce banquier autrichien et à l'ensemble de ses clientes et clients de même nationalité... Ne cherchons toutefois pas plus loin : ce serait trop ignoble. »  ( http://crimesdedegaulle.canalblog.com/archives/2013/08/05...  )

 

20. La guerre : un merveilleux moment de spéculation financière!

     L'affaire du service militaire obligatoire étant réglée, De Gaulle passe à la suite :

     "D'un tout autre genre, moins noble d'aspect mais d'autant plus méritoire, est l'obligation où se trouve chaque citoyen de payer l'impôt." (page 71)

     Sur le coup, nous sommes légèrement étonnés de voir notre petit lieutenant débouler sur ce terrain de la fiscalité. Serait-il en passe de sombrer dans le camp des "parta-geux" ? Voyons la suite :

     "Il faut songer que le refus de l'impôt entraînerait dans un délai très bref le vide absolu du Trésor public et, par conséquent, la ruine soudaine du crédit de la France. Que deviendraient, sans argent, tous les services administratifs et surtout à quels expédients en serait réduite la Défense nationale ? Refuser l'impôt, c'est arracher le pain de la bouche de nos soldats et les armes des tourelles de nos forteresses. C'est aussi ruiner de fond en comble toute une catégorie de citoyens qui dépendent de l'Etat et qui, tout en étant fréquemment inutiles, (et allez ! C'était déjà la chasse aux fonctionnaires chez les bourgeois - et autre rentiers et propriétaires aussi inutiles que oisifs ! - bon sang idéologique de classe ne saurait mentir !) ne sauraient être privés du jour au lendemain des moyens de vivre. C'est enfin porter un coup irrémédiable aux fortunes dont l'intérêt tient de l'Etat." (quand je parlais de rentiers oisifs et inutiles, eux ! Hein ? Voir le chapitre sur les « cinq milliards à la Prusse » qui se sont traduit par un fructueux emprunt.... ) (pages 71-72)

    Nous voici donc arrivés à l'endroit où commencent les choses sérieuses... En effet, nous atteignons la délicate question de la propriété. Il va falloir demander aux enfants et aux prolétaires de bien vouloir quitter la salle des débats. Ce que nous dit là le lieutenant Charles de Gaulle n'est pas pour eux.

     Le crédit de l'Etat, c'est la capacité que la France peut avoir d'emprunter, par exemple : pour faire la guerre. La mesure du crédit d'un Etat se tient dans le niveau de la dette publique, dans le taux des intérêts qu'il lui faut proposer pour attirer à lui les épargnants, et dans sa capacité de faire face à ses engagements en disposant d'un système fiscal équilibré et doté des moyens de faire rentrer ce qui doit lui venir en recettes.

    La guerre est un phénomène massif, et constamment soumis aux urgences. Elle peut même engager la survie du pays, ou, tout au moins, le maintien de ses institutions. Elle va peut-être peser sur son avenir économique au long d'une ou deux décennies : pensions, dommages de guerre, etc. Pour certains investisseurs, elle est une fête... Pour d'autres, c'est la ruine... Moment très chaud donc, et qui fait plaisir à voir, tant cela est éminemment satisfaisant pour toute conscience morale bien faite.

     Voltaire, l'un des plus avisés spéculateurs que l'Europe ait connus en ce genre de théâtre, s'en était déjà si gentiment émerveillé, environ cent cinquante-ans plus tôt (5 jan-vier 1759),      Quelle n'aurait pas été sa jouissance s'il avait pu connaître la guerre de 1914-1918! Le 5 septembre 1758, alors qu'il commence à s'en mettre plein les poches (la guerre est déclarée depuis deux ans), il écrit à son amie, la comtesse de Bentinck :

     "Les affaires sont aussi délabrées en France qu'ailleurs, les particuliers qui y ont malheureusement leur bien, s'en ressentent. La terre est couverte de morts et de gueux dont quelques fripons ont les dépouilles."

     Et pour finir, celle-ci, qui n'est pas mal non plus. C'est une lettre à la comtesse de Lutzelbourg, le 20 janvier 1757, quand la guerre tardait encore à démarrer :

     "Le sang va couler à grands flots dans l'Allemagne, et il y a grande apparence que toute l'Europe sera en guerre avant la fin de l'année. Cinq ou six cents personnes y gagneront. Le reste en souffrira." (Voltaire, un clic?)

     Maintenant, résumons la pensée de Charles de Gaulle : il faut payer l'impôt pour garantir la situation acquise par les rentiers de l'Etat, dont le sort se trouve ainsi lié directement à la victoire de la France. Le petit soldat, bien armé et bien encadré, pourra faire son travail dans les meilleures conditions techniques et psychologiques, etc. ; et sauver la propriété, son lopin de terre aussi bien, s'il est lui-même un petit paysan parcellaire. Voilà comment un lieutenant de 23 ans relativement naïf peut voir la table de jeu. Il y voit se dérouler une petite belote quand il s'agit tout bonnement de la grande valse de la finance internationale. Qui trouverait à y redire ?

     Michel J. Cuny



Bon, De Gaulle ne fut pas qu'un militaire formé aux phantasmes de sa classe et du militarisme 1900, il faut aussi, comme le dit François Asselineau le plus grand homme d'état français du XXème siècle, la preuve : il génaît terriblement les USA, qui ont tout fait, taupes, agents doubles et maneuvres à l'appui, pour le faire tomber :
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article497

lire aussi le livre de Gonzales-Mata "Les vrais maîtres du monde" pages 63-67)

03/07/2015

L’UE est un système de domination et d’aliénation une entreprise de dressage des peuples comme des animaux de trait à bien entraver et rentabiliser pour leurs propriétaires

http://www.humanite.fr/blogs/faudra-t-il-ressortir-le-chant-des-partisans-579356

la Grèce :

enquête chez les grecs partisans du oui, qui sont-ils ?

Référendum en Grèce: Le camp du « oui » entre peur et rancœur - 20minutes.fr
"quartiers cossus" "propriétaire d'un restaurant, eh eh ! bien sûr on voit le genre.
Et quand on voit la photo des manifestants en faveur du oui, ils ont la même allure qu'avaient  les manifestants anti-chavistes au Vénézuela

Pour l’économiste Stavros Mavroudeas, le vote de dimanche a mis en lumière une division de classes sociales, opposant d’un côté la jeunesse dorée et les Grecs aisés, « qui n’ont pas ou peu morflé pendant la crise », et de l’autre « ceux qui n’ont plus rien à perdre » (chômeurs, retraités, groupes sociaux défavorisés). Ces derniers « n’ont rien à craindre d’une sortie de la zone euro »,

et ils sont idéologiquement européistes, et "collabos" (comme en 40 en France ! souvenons-nous des vidéos de FA)

http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-l...
réussir à mater la bête, lui remettre le harnais, encore plus lourd, toujours plus lourd jusqu'à ce qu'elle crève, ça on s'en fout, on l'enverra à l'équarisseur, pouvoir refermer et solidement ressouder au fer rouge le collier de l'esclave nègre, qu'il vienne ramper aux pieds de ses maîtres en acceptant d'user ses dernières forces à travailler encore plus dur pour une pitance encore plus réduite et-  surtout! -  qu'il rapporte toujours plus à ses maîtres, ils ont la mentalité des propriétaires d'esclaves du temps passé.

(et après la Grèce ce sera le tour des autres bien sûr, c'est la logique et le but)

 

 

Pour lire la déclaration adoptée à Athènes le 28 juin, cliquez ci-dessous :
http://www.m-pep.org/Declaration-d-Athenes-contre-l-Union...

Dans tous les pays de l’UE et spécialement ceux qui font partie de l’euro zone, des politiques antipopulaires perverses sont poursuivies impitoyablement par l’UE et les gouvernements qui en sont membres : des coupes massives dans les dépenses sociales et les salaires, augmentation des impôts pour les travailleurs et diminution pour les riches, des subventions sans vergogne à de grandes entreprises supposées créer des emplois qui ne se matérialise jamais ou de courte-durée, des privatisations et des démantèlements de services publics et de la sécurité sociale. Il en résulte une augmentation exponentielle de la pauvreté, de l’inégalité sociale, du chômage de masse et l’absence de la sécurité d’emploi.

Cette situation trouve son origine dans la nature même de l’UE et de la monnaie unique, comme résumé le plus récemment dans le Traité de Lisbonne. Ce dernier est basé sur tous les dogmes néolibéraux qui ont déjà démontré leur impact négatif sur les intérêts des classes populaires et des classes moyennes. Dans l’euro zone, le déséquilibre entre les pays a empiré. L’euro est une arme de destruction massive dirigée contre l’emploi. La monnaie unique est seulement utilisée pour protéger le rendement sur l’investissement des capitalistes en maintenant un haut niveau de chômage permanent et volontaire. L’introduction des pratiques de la « Gouvernance économique européenne » entraîne une condition de souveraineté limitée et des formes disciplinaires agressives de supervision économique, comme l’a montré le rôle de la Troïka (UE-FMI-BCE)  en Grèce (où elle a poussé à des réformes néolibérales perverses et une redistribution de masse de revenus vers le capital). De plus, la politique de l’UE et l’arrangement monétaire et institutionnel de l’euro zone rendent la crise actuelle même plus aigue et perpétue un cercle de récession pervers – l’austérité – le chômage.

L’essence véritable de cette construction européenne est basée sur les valeurs et les intérêts des classes dirigeantes occidentales : européanisme, atlanticisme, le capitalisme et l’autoritarisme. Un tel système ne peut pas changer de nature ; il ne peut pas s’améliorer de l’intérieur. Il doit être démantelé  afin de construire quelque chose de radicalement nouveau. L’UE est en effet le système le plus sophistiqué au monde fondée sur une tentative de construire une civilisation basée sur les forces du marché. L’UE est un système de domination et d’aliénation horrible dont les peuples doivent s’émanciper eux-mêmes.

L’UE et le processus d’intégration européen est intrinsèquement non-démocratique. En réduisant drastiquement la souveraineté populaire au niveau de l’état-nation et en transférant le pouvoir aux mécanismes non élus de l’UE, elle mine la capacité des gens à s’organiser, à lutter, à résister et à transformer la société. Détruire la souveraineté populaire est la garantie pour les classes dominantes qu’il n’y a moyen de revenir sur « les réformes » néolibérales. Ceci va de pair avec la tentative de garantir la domination des entreprises capitalistes au niveau global, poursuivie par des organisations supranationales (l’OMC, le FMI, la Banque mondiale, l’OTAN, l’UE, l’OCDE). Ceci peut expliquer le caractère de plus en plus autoritaire de l’UE et son soutien à des régimes semi-fascistes comme celui de Kiev.  

Actuellement, la politique néolibérale de l’UE adopte même une forme plus agressive. En jeu ici n’est pas la crise dans la périphérie européenne mais la préparation de nouvelles attaques dévastatrices contre les classes dominées contre les pays au cœur de l’Europe. Une nouvelle vague d’austérité, des coupes dans les dépenses sociales, des privatisations, des démantèlements des gains historiques du mouvement des travailleurs est en route. La nécessité de résister est plus nécessaire que jamais.

Au départ de cette situation la plus grande partie de la gauche non sociale-démocrate en Europe ne conteste pas l’UE. Le résultat est un « européanisme de gauche » qui refuse de lutter contre les racines du problème, notamment le cadre économique, monétaire institutionnel de l’intégration européenne, son néolibéralisme enraciné, son caractère non-démocratique. Des appels pour « une autre Europe » avec une BCE « généreuse » et des « solutions européennes pour la dette » sont simplement prendre ses rêves pour la réalité, pas des réponses politiques. Cette incapacité d’organiser une contestation à l’UE, laisse ouvert un espace politique à « l’Euroscepticisme » raciste, réactionnaire, pro-business, chauviniste, un ersatz de partis d’extrême-droite et néofascistes.

Sortir de la zone euro et de l’UE ne sera pas des actes de nationalisme ou de chauvinisme économique. Ce seront des actes d’internationalisme et de solidarité populaire, parce qu’ils conduiront à un démantèlement d’un processus d’intégration agressif capitaliste et impérialiste.

 

Pour ces raisons, il est de la plus grande urgence d’organiser une Coordination paneuropéenne  d’organisations politiques de gauche, d’organisations populaires et de mouvements sociaux qui lutte contre l’UE et l’euro zone, afin de coordonner leur travail et rouvrir collectivement les débats sur la rupture nécessaire avec l’intégration européenne. La sortie de l’euro et de l’UE doivent de nouveau être la pierre angulaire de l’aile gauche et de la politique radicale, le point de départ d’un nouvel avenir progressiste, démocratique et socialiste pour les classes de travailleurs et les peuples d’Europe.

 

Pour toutes ces raisons un comité organisateur (MARS Grèce, le Comité « Euroexit », Autriche, la Coordinamento nationale sinistra contro l’euro’ Italie, M'PEP France, Initiative .e.V. Duisburg Allemagne), prend l’initiative d’appeler à ce Forum de gauche paneuropéen et des organisations politiques et sociales de masse qui discuteront le problème en cours et établir cette Coordination. La rencontre se tient en Grèce comme un signe de solidarité envers la lutte continue du peuple grec contre la politique d’austérité et les réformes de l’UE.

Ces six dernières années, la Grèce est passée par un désastre social sans précédent. L’étendue de la crise grecque a été le résultat direct de l’architecture financière, monétaire, institutionnelle de l’euro zone et de l’UE. Les propositions de « sortir d’affaire » de l’UE, le FMI et de la BCE ont signifié une austérité extrême et des réformes néolibérales accompagnés d’un manque de respect total pour une procédure démocratique et une souveraineté populaire. C’est une preuve de plus de la nature profondément réactionnaire et non-démocratique de l’UE et du projet « d’intégration  européenne » en général. La colère et le mécontentement contre l’austérité ont porté au pouvoir le nouveau SYRIZA-ANELL. Malgré le fait que son programme, tel qu’il est exprimé dans le dit programme de Thessalonique, soit modéré et contradictoire, le nouveau gouvernement a été placé sous une pression énorme pour capituler et accepter une humiliante continuation de la politique d’austérité. Il est clair que dans le cadre de  l’euro zone, il est impossible pour tout gouvernement de sortir de l’austérité et du programme néolibéral. C’est pourquoi une stratégie de sortie est plus nécessaire que jamais. Le forum anti-UE coïncidera avec la date limite imposée par l’UE et le FMI pour de nouvelles propositions d’austérité qui vont accroitre la politique catastrophique actuelle contrairement à la volonté du peuple grec de mettre fin à l’austérité.

**

C'est criminel et ils le savent, c'est dans leur interêt :

 **il faut choisir : les travailleurs ou les financiers. Le peuple ou les oligarques. L'Union "Européenne" a été faite par et pour les financiers, ils ont choisi eux !

 

(…)

rappel de notre histoire récente :

 

=== APRÈS LE ROYAUME-UNI, L'AUTRICHE ===
261 159 citoyens autrichiens (soit 4,12% de l'électorat du pays) ont signé une PÉTITION APPELANT À LA SORTIE DE L'UNION EUROPÉENNE. Le parlement de Vienne est donc désormais contraint par la Constitution autrichienne de décider si cette pétition justifie ou non l'organisation d'un référendum.
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Cette information très importante - dont j'avais déjà parlé au futur il y a quelques mois - vient d'être révélée par Russia Today :
http://francais.rt.com/…/3890-autriche-signatures-pour-so...
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Elle est passée sous silence par les principaux médias français.
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Elle confirme à la fois le degré d'anticipation et de prescience de l'UPR - qui propose précisément aux Français, depuis déjà 8 ans, de sortir de l'UE -, et le degré de nécrose de la prétendue « construction européenne ».
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Quiconque a un tant soit peu le sens de l'Histoire et celui des grandes évolutions politiques et idéologiques ne peut désormais plus avoir de doute : la prétendue « belle idée européenne » est moribonde.
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Dans l'Europe de 2015, le dogme des « lendemains qui chantent » de la « construction européenne » est devenu aussi risible que l'était devenu le dogme des « lendemains qui chantent » de la « construction du socialisme » dans les pays du Pacte de Varsovie en 1985.
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Quant au caractère « inéluctable et irréversible » de l'UE et de l'euro, il est aussi crédible que l'était le caractère « inéluctable et irréversible » de l'URSS et du rouble soviétique.
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En réalité, la prétendue « construction européenne » apparaît chaque semaine un peu plus crûment aux peuples d'Europe comme un simple outil d'asservissement aux États-Unis d'Amérique et à l'OTAN, et comme la pseudo-justification d'un pouvoir tyrannique aux mains d'une oligarchie capitaliste euro-atlantiste en perdition.
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Alors que le débat de fond s'ouvre enfin, un peu partout à travers l'Europe, sur cette prison des peuples qu'est l'UE, il n'y aura bientôt plus qu'en France que ce débat, approfondi et serein, sera encore interdit ou diabolisé dans les grands médias nationaux.
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Il ne s'agit bien entendu que d'un combat d'arrière-garde : la précision, la justesse et l'irréfutabilité des analyses de l'UPR ont déjà fait leur chemin dans de nombreux cénacles, y compris dans la haute administration, dans le monde des affaires, et dans de nombreuses salles de rédaction de télévision, de radio ou de journaux.
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Les grands médias nationaux français ne pourront plus encore très longtemps taire l'existence de l'UPR et museler l'inéluctable résurgence de la liberté et de la vérité dont notre mouvement est le fer de lance depuis 8 ans.
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François Asselineau
2 juillet 2015

02/07/2015

lutte des classes, notion de bon sens élémentaire, moteur de base de l'histoire

"Les impérialistes voient des "extrémistes" partout. Ce n’est pas que nous soyons des extrémistes. C’est que le monde se réveille. Il se réveille partout. Et les gens se lèvent".   Hugo Chavez.

quelques exemples d'extrèmistes :
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"Par pitié qu’on revienne aux fondamentaux : la lutte des classes, la propriété privée des moyens de production et du capital financier." (Jean Bricmont)

 

28/06/2015

alerte à tous ceux qui ont ou voudraient installer Chrome sur leur ordi !!!!

http://news360x.fr/telecharger-chrome-quest-ce-que-google...

Télécharger Chrome? Qu’est ce que Google télécharge en plus sur votre ordinateur?

 

Par Alec Cope – Le 20 juin 2015 – Source: wearechange.org

 

le 17 juin, Google s’est gardé d’annoncer (mais la nouvelle est tombée) que la DARPA (Agence pour les projets de recherche avancée de Défense) enregistre en douce les émissions audio sur tous les ordinateurs équipés de Chrome, le navigateur de Google.

Dans les faits, cela signifie que Google examine insidieusement votre vie privée, ce qui n’est pas surprenant, quand on considère l’article de We Are Change (WRC) à propos de la censure de Google.

Rick Falkvinge (fondateur du Parti Pirate), à partir du forum privé WRC, a rapporté commuent il en est venu à comprendre la nouvelle politique de Google:
«Ça ressemblait simplement à un rapport d’erreur quelconque.» En démarrant Chrome, celui-ci téléchargeait des données. Suivies d’étranges informations de statuts qui comprenaient notamment des lignes Microphone: Oui et Captures audio autorisées: Oui.

chrome-voicesearchLe Chrome-Voice Search: L’Analyseur de Recherche Audio Chrome

Sans aucun consentement de la part de l’utilisateur, Google a téléchargé une boîte noire qui – selon eux – ,raccordée au microphone, est activement à l’écoute de vos faits et gestes.

Sans entrer dans les détails, Falkvinge décrit le fonctionnement du logiciel libre et comment ce fonctionnement repose sur la transparence et l’innovation de nombreux programmeurs de logiciels (dont Debian) avant d’être lancé comme un produit fini. La transparence permet à l’utilisateur de savoir que le logiciel libre d’accès (open source) fait vraiment ce qu’il prétend faire.

Chromium, la version libre accès de Google Chrome, est censé fonctionner de la même façon. Seulement Google a détourné la nature de la transparence du libre accès, et évité le processus qui aurait empêché cette manœuvre de contournement.

Google a ainsi justifié son potentiel à vous espionner via votre ordinateur personnel en argumentant que cela en valait la peine, parce que désormais Ok, Google fonctionne! A présent, quand vous prononcez certains mots clés, Chrome commence à rechercher des antécédents. Ceci doit-il pour autant se faire au prix de la confidentialité de votre vie privée? De toute évidence, ce sont les serveurs de Google qui répondent à ce qui est dit avec votre ordinateur.

Ainsi, pour résumer, une boîte noire a été installée sur votre ordinateur, raccordée au serveur d’une société privée: dès à présent, il existe une potentialité fonctionnelle pour pratiquer des écoutes (indiscrètes et irrégulières); et Google n’avait aucune intention que quiconque le sache!

En définitive, Google a répondu à l’accusation, paraphrasant Falkvinge:

1) Oui, nous installons un logiciel d’écoutes téléphoniques sur votre ordinateur. Mais nous ne l’avons finalement pas réellement activé. Nous avons également tiré avantage de notre réputation de probité en entrant des lignes de codes dans ce logiciel en libre accès, pour installer cette boîte noire sur des millions d’ordinateurs; mais jamais nous n’abuserions la confiance des utilisateurs en entrant un code actif d’écoutes téléphoniques. Nous l’avons déjà téléchargé sur votre ordinateur sans votre consentement et à votre insu.Vous pouvez vérifier ce code à l’heure actuelle, et vérifier que ce même code est inactif.

2) Oui, Chrome contourne l’ensemble du processus de vérification de code source en téléchargeant une boîte noire pré-installée sur les ordinateurs. Mais ce n’est pas notre objectif, vraiment pas. Nous sommes uniquement motivés par l’élaboration de Google Chrome, le bébé de Google. Dans cette optique, nous fournissons donc ce code dans le lot de logiciels pré-compilés, pour ceux qui veulent. Quiconque utilise notre code pour son compte personnel en prend aussi la responsabilité. Lorsque cela se produit sur un système d’exploitation type Debian, ce n’est pas du ressort de Google Chrome, mais de Debian Chromium. C’est entièrement la responsabilité de Debian.

3) Oui, nous avons délibérément caché ce module d’écoute aux usagers, mais c’est parce que nous considérons que cette démarche est comprise dans les fondements de l’expérience Google Chrome. Nous ne voulons pas montrer toutes les fonctionnalités que nous installons.

L’auteur (Falkvinge) explique que les options de configurations logicielles ne sont plus suffisantes pour se protéger contre ce type d’écoute, car ces options sont des programmes qui allument ou éteignent votre webcam / microphone, etc… Ici, l’auteur a le sentiment que la présence d’un interrupteur physique, qui couperait la connexion électrique à l’appareil, éviterait cela.

«C’est drôle pour moi de constater combien de gens étaient scandalisés quand ils ont su que la NSA allait à la pêche aux informations privées et, comparativement, de considérer le peu qui se dit lorsque Google tente d’installer discrètement encore plus de moyens de collecte de renseignements privés, voire intimes.»

En fait, beaucoup ont déjà goûté à l’aphasie avec sa rengaine répétitive. Par exemple: il n’espionne que quand vous dites: OK, Google (est-il pour autant nécessaire de tout écouter et tout savoir quand vous dites OK, Google?), et ainsi de suite. En fin de compte, il y aura toujours une bonne part des usagers qui se fiche de savoir si ils sont écoutés ou pas par les agences gouvernementales et autres nébuleuses.

Déjà, ce principe suivant lequel Google pratique effectivement les écoutes à l’insu totale de ses utilisateurs, n’ayant eux-mêmes aucune idée que leur vie privée est passée au crible, démontre tout simplement le manque de compassion et l’absence de limites de Google.

Enfin, que vous choisissiez de supprimer Chrome au profit de serveurs plus respectueux de la vie privée, ou de ne rien faire, ou de vous documenter plus sur le sujet, quelle que soit l’option, une chose est claire: nous avons aussi le devoir de veiller à ce que ce type d’usurpation ne soit pas traité avec légèreté. On en apprend un peu plus sur ce qui se passe jour après jour, c’est une question de temps avant le point de rupture. J’espère vous y voir.

Liens :

Pour rebondir sur l’actualité de la réunion du Bilderberg récente et Google, voici 2 liens à faire passer à Alain Juppé qui n’est peut être pas au courant des liens historiques entre Google et le DARPA (agence de l’armée américaine).

Traduit par Eric, relu par Hervé et Diane pour Le Saker francophone

16/05/2015

This is a war crime. Bill Clinton and Madeleine Albright should be taken to the international court over this.

 

L'uranium appauvri, ce génocide lent dont les coupables n'ont pas encore eu leur procès de Nüremberg, vous connaissez ? vous avez déjà vu l'horreur que ça entraîne en Afghanistan, en Irak, mais ça a commencé sur la Serbie, on avait censuré les rapports d'experts (pour ça aussi il faudra que les coupables payent !!!!), des gens courageux ont réussi à en faire fuiter :

http://journalnucleaire.jimdo.com/2014/03/03/l-onu-a-bomb...

 

un holocauste radiologique attend l'Irak et les régions voisines

Deux mille tonnes de poussières de munitions à l’uranium appauvri ont été répandus durant la dernière au Moyen-Orient (alors qu’on sait déjà depuis longtemps maintenant à quel point c’est nocif ; à se demander si les américains n’ont pas fait exprès …)

http://www.globalresearch.ca/index.php?context=viewArticl... Au début des années 1990 l’autorité britannique pour l’énergie nucléaire avait mis en garde qu50 tonnes de poussières d’uranium appauvri étaient capable de causer à terme la mort d’un million de personnes. Et là c’est deux mille tonnes !

Un véritable holocauste radiologique se prépare sur les population d’Irak et des pays voisins. Déjà les statistiques de naissances d’enfants malformés http://korbo.info/?p=1002 montent en flèche en Irak.

Quand on voit déjà ce que ça cause en afghanistan…

http://www.uruknet.de/?p=35353

« Après que les Américains eurent détruit notre village et tué nombre d'entre nous, nous avons aussi perdu nos maisons et n'avons rien à manger. Mais nous aurions supporté ces misères, nous les aurions même acceptées, si les Américains ne nous avaient pas tous condamnés à mort. Quand j'ai vu mon petit-fils malformé, j'ai réalisé que mes espoirs en l'avenir avaient disparu pour de bon , pire que le désespoir né de la barbarie russe, même si, à cette époque, j'ai perdu mon fils aîné, Shafiqullah. Mais, cette fois, je sais que nous faisons partie du génocide invisible que nous ont infligé les Américains, une mort silencieuse à laquelle – je le sais – nous n'échapperons pas . » ( Jooma Khan, Afghanistan, mars 2003, cité par Mohamed Miraki, Le génocide silencieux venu d'Amérique.)
D'-Hiroshima-a-Bagdad

mais les prévisions pour le Moyen-Orient (et jusqu'à l'Inde, la Russie ou Israel) sont carrèment apopcalyptiques

 http://www.aporrea.org/internacionales/n105053.html

14/05/2015

un espoir qui fout le camp

beaucoup de gens y avaient cru, attaquer les système financier au portefeuille, une assurance autonome dans le principe de l'Assurance des motards, mais ne mieux, et qui permette de s'émanciper des compagnies, de leurs arnaques, etc. De tout ça, et même de la solution de replis humanitaire, il ne reste plus rien.

dommage

chapeau Laurent Louis !

 Laurent Louis incisif :

découvrez bien en particulier de la 30è à la 38è minute jusqu'où est allé le cynisme du grand capital !

12/05/2015

l'argent comme facteur coercitif universel

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et c'est comme ça aussi que : https://histoireetsociete.wordpress.com/2015/05/08/le-mep...

04/05/2015

le formidable accroissement de cas d'autisme depuis 20 ans est du aux vaccins. L'industrie pharmaceutique essaye de censurer les études qui le montrent, et imposent aux parents l'obligation de vacciner !!!

Le 12 avril dernier, le Premier ministre australien conservateur Tony Abbott a menacé de supprimer les allocations familiales aux parents qui refuseraient de faire vacciner leurs enfants. Une proposition qui devrait être adoptée par le Parlement en 2016, d’autant plus que l’opposition travailliste y apporte pleinement son soutien.

Actuellement, les parents australiens refusant la vaccination peuvent opposer une objection de conscience tout en continuant à percevoir leurs allocations familiales. Mais dans un communiqué, signé avec Scott Morrison, ministre des Services sociaux, le Premier ministre a annoncé :

« Pas de piqûre, pas d’argent. C’est une importante mesure de santé publique. Il est très important que nos familles et nos enfants soient le plus en sécurité possible. Ce choix de ne pas immuniser ses enfants n’a aucun fondement médical et ne devrait pas être soutenu par les contribuables. »

Les parents en question craignent que la vaccination ROR (rougeole, oreillons et rubéole) ne provoque l’autisme. En effet, une étude du gastroentérologue britannique Andrew Wakefield, publiée en 1998 dans la prestigieuse revue internationale de médecine générale The Lancet, avait établi un lien entre la généralisation de la vaccination et l’explosion de l’autisme. Après une levée de bouclier de l’industrie pharmaceutique, dont 20 % du chiffre d’affaire est réalisé par la vente de vaccins, l’étude a finalement été retirée des archive de The Lancet en février 2010, un fait rarissime.

Dans un silence général, une trentaine d’études ont depuis validé les travaux d’Andrew Wakefield. Mais le sujet reste un tabou dans les milieux scientifiques. Pour avoir évoqué ne serait-ce que « l’existence d’une coïncidence temporelle entre le déclenchement d’un autisme chez l’enfant et l’injection d’un vaccin » (Libération, 8 octobre 2012), le professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine 2008, s’était vu refuser la présidence d’un laboratoire au Cameroun en 2012.