Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/01/2020

rappel de bon sens

Le chef du Parti communiste d’Ukraine a noté qu’après la destruction tragique de l’URSS et la ruine du système socialiste mondial, le capital international, par la main-mise totale sur les médias et le système éducatif, par la primitivisation de la culture et l’anti-communisme effréné, poursuit une politique de débilitation de la conscience de masse, et a arraché de la mémoire des gens les réalisations sociales devenues possibles grâce à la victoire de la Grande Révolution socialiste d’octobre et l’émergence du premier état socialiste des ouvriers et des paysans au monde, fondé sur la propriété sociale et le pouvoir des travailleurs sous la forme de soviets.

04/01/2020

dans la série de mes notes "Vive l'histoire" "relire les Readers Digest" etc une révélétion de plus - le détail qui tue !

Comme quoi, comme je le dis toujours, l’étude de l’histoire et une grande libératrice ! et fouiller dans les archives permet de découvrir des choses ultra-intéressantes, qui changent complètement l’idée qu’on avait de bien des choses.

Petite chronique parue sur le numéro du 5 janvier 1907 http://archivesautonomies.org/spip.php?article3323 (oui ! À un jour près la date de naissance de mon père !) de La Voix du Peuple, journal paraissant à Lausanne. http://archivesautonomies.org/spip.php?article3323

article :

 

Le Mort qui parle

On se souvient de l’émotion qu’a récemm

ent soulevée la publication inattendue des

Mémoires du prince de Hohenlohe. Nettement

y était exposé le machiavélisme des diri-

geants et par quels sales procédés on « gou-

verne » aux dépens des citoyens. Pendant

que sur la scène les comédiens accaparent l'at-

tention, les bandits, nos maîtres, opèrent dans

les coulisses.

La Neckar Zeitung va publier de nou-

veaux extraits inédits de ces mémoires, ayant

trait à des pourparlers qui s'engagèrent en-

tre le pape et Berlin en 1893, lorsque fut dis-

cuté le projet de loi militaire allemand.

Léon XIII avait demandé 500,000 fr. à Guil-

laume II, afin d'assurer à celui-ci le concours

du Centre Catholique au Reichstag.

Toujours les marchés et les turpitudes de

la politique !

Quand au représentant de Dieu sur la

terre, il y a beau temps qu'on sait de quel

dieu il s'agit : c'est la pièce de cent sous.

Quel joli monde, le monde de la vertu et

de l'Ordre !

Jacques Bonhomme

(et maintenant souvenez-vous du rôle joué par le Centre Catholique dans le vote des Pleins Pouvoirs à Hitler en janvier 33 et par le Cardinal Paccelli nonce à Berlin)

12/12/2019

le libéralisme qu'est-ce que c'est ?

 On se casse la tête avec les « paradoxes du libéralisme », ses « ambiguïtés », comment le définir ? et tatati et ta ta ta. Mais c'est très simple, très très simple, il suffit d'un peu de méthode marxiste ! Ou tout simplement de bon sens.

Il suffit de se demander : la pensée libérale, ça a été créé par qui ? par quels sortes de gens ? appartenant à quelle classe ? À quelle époque ? Des gens qui avaient quelle mentalité ? Quelles préoccupations ? Quels intérêts ? Quel mode de vie ? Et on a compris !

Le libéralisme c'est l'idéologie de la classe des propriétaires riches, point !
(attention ! Ça exclut les propriétaires pauvres ! par exemple les marchands de chandelles - ils ont un stock, donc propriétaires - de même que pour les coiffeurs : Burke estimait absolument ridicule et impensable qu'on puisse donner des droits politiques à des gens comme ça ! Quand à la propriété des petits paysans on l'écrase sous les pieds et sous les enclosures, la propriété des gros investisseurs elle seule mérite le respect « due à toute personne humaine » ! de nos jours encore les petits commerçants s'en sont aperçu ! Et bien sûr les droits de propriété des « races inférieures » il ne vient à l'idée de personne un seul instant qu'ils puissent avoir des droits de propriétés sur leurs territoires ! Surtout pas Tocqueville).
A partir de ce résumé tout découle de source.
Avec ça inutile de s'embêter avec touts les beaux principes théoriquement théoriques et philosophiques, les valeurs, la condamnation de la « tyrannie », le respect de la « liberté individuelle », de la « conscience errante », de la « personne individuelle », et éventuellement de s'étonner des contradictions flagrantes des théoriciens qui sont censés s'en réclamer ! Non. Plus besoin de distinguer entre libéralisme économique, libéralisme politique, libéralisme des mœurs.
Tous les combats, mais aussi tous les paradoxes de la pensée libérale deviennent des évidences. Et la défense de l'esclavage, et le déni de tous droits aux domestiques, et les cris d'orfraie devant la loi qui réduisait le temps de travail des enfants de moins de 8 ans à de 12 heures par jour (si ! …) disant que c'était une atteinte à la liberté, et un acte de tyrannie de la part du vilain gouvernement, etc, etc, etc.
Pour tout ça et disposer de centaines de citations de la plume même des penseurs libéraux, qui permet de voir quelles positions ils tenaient, il suffit de lire le livre de Domenico Losurdo : http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Contre...
Et cette approche historique permet de comprendre certains changements, par exemple. Traditionnellement, au début, la défense de la liberté religieuse, les droits sacrés de « la conscience errante », le respect des croyances individuelles, était un pilier fondamental du libéralisme. En effet parmi les riches propriétaires, il y avait des catholiques, des protestants (pas encore des juifs mais c'est venu au XIXè siècle, et maintenant c'en est même une composante maitresse), des protestants de diverses chapelles. Aussi devant les persécutions et le pouvoir des théocraties et des rois qui pratiquaient le cujus regio ejus religio, la défense de la liberté de croyance leur importait. Maintenant c'est quasiment disparu ! Au contraire les libéraux sont devenus des intolérants fanatiques. Eh oui ! Maintenant il n'y a plus que des pauvres pour croire en des religions : les musulmans (un temps tolérés eux aussi, quand c'étaient des ambassadeurs ottomans ou des cheiks saoudiens !) sont essentiellement des jeunes marginaux de banlieues pauvres, ou alors ce sont des membres de mouvement que les libéraux qualifient tout de suite de « sectes ». Les gens dont la liberté de croyance consiste à être choqués à l'idée qu'on inculque la théorie du « gender » à leurs enfants, ça …. le libéralisme tout à coup ne le tolère pas ! Leur "conscience errante" on s'en fout ! leur "personne humaine" n'existe plus ! Pas plus que la vision religieuse, non plus des catholiques (en fait maintenant des catholiques qui de nos jours diffuseraient la même vision religieuse que ceux du XIXè siècle seraient diabolisés, insultés et carrément interdits par la police ! Au nom du libéralisme bien sûr !), mais ceux qui cultivent des légumes bio en suivant le cycle de la lune, ou qui critiquent les vaccins sont des ennemis pour les profits de Big Pharma, donc on les assimile « sectes » et on trouve, au nom du libéralisme, normal d'envoyer les gendarmes les arrêter, leur enlever leurs enfants (non le droit sacré et libéral de la famille ne joue pas pour eux !) leur interdire de construire des statues sur le terrain dont ils sont propriétaires (eh oui ! Je vous dis c'est ça le libéralisme), leur interdire de tenir des réunions publiques en louant avec leur argent pourtant (!) le stade de Lens, etc. Donc de nos jours les libéraux, pour qui la liberté religieuse était autrefois si centrale, sont devenus des antireligieux impitoyables et fanatiques ! Logique ! Il suffit de se rapporter à la méthode d'analyse marxiste qui définit l'origine et le conditionnement des idéologies.

La classe dominante, sans vraiment le vouloir, présente sa liberté d'expression comme étant celle de toutes les autres classes sociales. Lorsqu'elle évoque la liberté d'expression, c'est à sa liberté qu'elle pense.

5/5/2014

 le créateur de la pensée libérale en France,Claude-Jacques Herbert : 1753 essai sur la police générale des grains http://socserv2.socsci.mcmaster.ca/econ/ugcm/3ll3/herbert/essai.htm

c'est ici aussi qu'on doit rappeler les fameux spartiates, qui furent admirés par des générations de théoriciens démocrates et laudateurs de la "vertu" et qui n'étaient qu'une bande de pirates qui se faisaient nourrir par le peuple qu'ils avaient conquis et réduit en esclavage, les ilotes, et s'organisaient entre eux en véritable couvent de légionnaires austères et fanatiques.

Quand à Athènes là, elle ne s’avère que trop symbolique que comme expérience historique ou du fait d’une juste admiration de l’art qu’elle a été capable de développer, parce que c’était une société esclavagiste; Quatre pelés et trois tondus se réunissaient sur une place et affirmaient : "Voilà la démocratie! » Le reste, les "métèques" n’avait pas de droits et l’immense majorité étaient des esclaves… Même les philosophes, qui étaient des sages et se croyaient justes, de même que les penseurs du "Libéralisme" susnommés, avaient un tas d’esclaves, de même que ces mêmes penseurs "Libéraux" étatsuniens, et les autres des ouvriers dans leurs usines, ou des domestiques pour les servir, et auxquels il n'auraient jamais seulement pensé d'étendre les fameux droits et libertés de l'individu qu'ils réclamaient pour eux-mêmes

Maintenant il convient de se rendre compte (relisez à ce sujet également le livre incontournable de Sven Lindqvist "Exterminez toutes ces brutes") que la racisme n'est pas une réalité intemporelle pesant sur l’humanité comme une tare originelle ou un défaut permanent qu’il faudrait sans-cesse combattre mais qu'il est au contraire un rapport social historiquement daté, dont l'émergence date de l’apparition d’un système social précis ayant besoin pour s’étendre de justifier une hiérarchisation des groupes humains. L’esclavage et la colonisation comme modalités de l’accumulation primitive du capitalisme européen sont les bases matérielles de l’émergence des théorisations racistes. Auparavant existait bien sûr des conflits, des guerres et des agressions mais elles n’étaient pas argumentés sur une logique de hiérarchisation de l’humain.

Le libéralisme, en clair c'est la dictature des ultra-riches, écoutez la parole claire et décapante de François Boulo :


 

08/12/2019

FACE AUX LOUPS NE JAMAIS FAIRE L'AGNEAU !

Un peuple désarmé sera toujours vaincu

Un homme s'agenouille devant des membres des forces de sécurité, à La Paz (photo prise le 15 novembre 2019)

Chercheur en philosophie politique et analyste des relations internationales, Bruno Guigue revient sur les événements qui ont conduit à la démission du président bolivien Evo Morales.

La République espagnole croyait à la démocratie parlementaire, et Franco a instauré sa dictature. Salvador Allende croyait à la démocratie parlementaire, et on a eu Pinochet. Evo Morales croyait à la démocratie parlementaire, et un coup d’Etat l’a chassé du pouvoir. Illustrations parmi tant d’autres d’une loi de l’histoire : face à des loups, ne jamais faire l’agneau. Comme les expériences précédentes, celle de Morales n’était pas sans défauts, mais elle était prometteuse. Aucun gouvernement latino-américain, dans la période récente, n’avait obtenu de tels résultats : forte croissance, redistribution des richesses, recul spectaculaire de la pauvreté. La Bolivie est le pays d’Amérique latine qui a la plus faible proportion d’illettrés après Cuba et le Venezuela. Or ces avancées sociales, fondées sur la nationalisation des compagnies gazières, sont précisément ce qui a scellé le sort d’Evo Morales. Un président indigène qui travaille pour les humbles, voilà le scandale auquel il fallait mettre un terme. Assoiffée de vengeance, la bourgeoisie bolivienne a réussi à interrompre une expérience progressiste soutenue par les couches populaires.

Ce triomphe provisoire de la réaction suscite évidemment des questions redoutables. Comment le gouvernement légal de ce pays a-t-il pu subir, en toute impunité, l’incendie des maisons de ses propres ministres ? Comment le président élu de cet Etat souverain a-t-il dû quitter le pays, visiblement sous la menace ? Malheureusement, la réponse saute aux yeux : cette humiliation du pouvoir légitime par les bandes factieuses n’a été possible que parce qu’il était désarmé. Les chefs de la police et de l’armée boliviennes, dûment formés à « l’Ecole des Amériques », ont trahi le président socialiste. Ils ont cautionné le coup d’Etat perpétré par la sénatrice d’un petit parti d’extrême droite qui s’est autoproclamée présidente, brandissant une Bible de dix kilos, devant une assemblée sans quorum ! Le président légitime Evo Morales a préféré l’exil à l’effusion de sang, et ce choix est respectable. Mais il ne dispense pas d’une réflexion sur les conditions de l’exercice du pouvoir lorsqu’on entend changer la société.

Le contraste avec le Venezuela est frappant. Tenté à Caracas, le même scénario a échoué lamentablement. Malgré la crise économique qui frappe le pays, l’armée vénézuélienne a résisté aux menaces et aux tentatives de corruption inouïes en provenance de Washington. Cette fidélité de l’appareil militaire à la République bolivarienne est le mur qu’elle dresse contre les menées impérialistes. Mais elle n’est pas le fruit du hasard : militaire chevronné, Chavez a tout fait pour rallier l’armée, et Maduro a retenu la leçon. Le patriotisme anti-impérialiste est le ciment idéologique de la révolution bolivarienne. Appuyée par une milice populaire d’un million de membres, cette force armée éduquée aux valeurs progressistes protège la République. C’est pourquoi la bourgeoisie inféodée à Washington a tenté d’assassiner Maduro, après avoir voulu le renverser lors d’une tentative de putsch grand-guignolesque.

Le pacifisme dissuade rarement la bête féroce, et il n’y a pas de bête plus féroce que cette bête humaine qu’est la classe dominante ébranlée dans son assise matérielle, minée par la trouille de perdre ses avantages, et prête à tout ensevelir pour échapper au tribunal de l’histoire.

Pour parvenir à ses fins en politique, disait Machiavel, il faut être à la fois « lion et renard », faire usage de la force et de la ruse en fonction des circonstances. Mais pour faire usage de la force, encore faut-il en avoir. Aussi positive soit-elle pour la majorité de la population, une politique progressiste suscite toujours la haine recuite des possédants. Cette haine de classe, véritable passion triste des privilégiés cramponnés à leur prébendes, ne tarira jamais. Il faut le savoir, et se donner les moyens de l’empêcher de nuire. Dans les conditions effectives du combat politique, ce qui détermine l’issue finale n’est pas la pureté des intentions, mais le rapport de forces. Face à la coalition de la bourgeoisie locale et de l’impérialisme, les progressistes n’ont pas le choix des armes : il faut qu’ils les prennent, l’idéal étant évidemment de ne pas avoir à s’en servir, en comptant sur la faible propension de l’adversaire au suicide héroïque. Pour exercer cet effet dissuasif, il faut avoir des milliers de volontaires lourdement armés et prêts à défendre la révolution au péril de leur vie.  

C’est sans doute un effet collatéral de la passion de la gauche contemporaine pour les élections, mais il semble qu’on ait oublié la formule de Mao : «Le pouvoir est au bout du fusil.» La naïveté devant la cruauté du monde mène rarement au succès, et le désarmement unilatéral est une forme d’immolation volontaire. On a sa conscience pour soi puisqu’on rejette la violence, mais cette noble attitude a pour inconvénient de réduire considérablement son espérance de vie. Si l’on veut inscrire son action dans les faits, et rester en vie pour y parvenir, il vaut mieux renoncer à la « vision morale du monde », comme disait Hegel, et regarder la réalité en face. Le pacifisme dissuade rarement la bête féroce, et il n’y a pas de bête plus féroce que cette bête humaine qu’est la classe dominante ébranlée dans son assise matérielle, minée par la trouille de perdre ses avantages, et prête à tout ensevelir pour échapper au tribunal de l’histoire.

Sans armes, le peuple sera toujours vaincu, et ce n’est pas un hasard si les seules expériences révolutionnaires ayant abouti à une transformation effective de la société ont doublé l’outil politique d’un outil militaire. On peut toujours discuter de la nature et des limites de cette transformation. Mais si la Révolution française a mobilisé les soldats de l’An II, Si Toussaint Louverture, qui a conduit la première insurrection victorieuse d’esclaves noirs aux colonies, était d’abord un général de la Révolution, si la Révolution russe a créé l’Armée rouge, qui a vaincu les Blancs soutenus par quatorze nations impérialistes, puis les hordes hitlériennes à l’issue d’un combat titanesque, si la Révolution chinoise doit son succès en 1949 aux victoires militaires de Zhu De autant qu’aux idées  de Mao, si la République socialiste du Vietnam a fini par vaincre l’appareil militaire des Etats-Unis, si le socialisme cubain doit sa survie à la victoire inaugurale contre l’impérialisme remportée en 1961 à la Baie des Cochons, c’est qu’il y a une constante vérifiée par l’expérience historique : des armes, oui, ou la défaite.

et n'oubliez pas (Brecht l'avait déjà dit) :

 « En temps de crise, derrière chaque "libéral modéré" se trouve un fasciste » (Álvaro García Linera)

 

30/11/2019

le néolibéralisme EST un fascisme

en complément de mon billet (que vous avez peut-être déjà lu, sinon j'en conseille la lecture):

Question rentabilité, travail, société, n'est-on pas en train de faire tragiquement fausse route ?

il appert de plus en plus qu'il y a eu un pervertissement de notre société et de nos valeurs à partir du moment où le tout-capitalisme a réussi à imposer le règne du terme "rentabilité " (terme tout à fait nouveau dans la langue française, il fut employé pour la première fois dans les années 20 - 1920 - à la tribune de la chambre pour désigner la capacité d'une terre de rapporter à son propriétaire - pas à l'agriculteur ! détail significatif ! ...  - des rentes. Le journaliste qui rapportait ce terme était offusqué de cet étrange "barbarisme" et disait "après l'invasion des barbares voici l'invasion des barbarismes" !) et la recherche sacro-sainte de l'efficacité
(par exemple Hitler s'est distingué des autres massacreurs par un souci d'efficacité....),
considérée comme une DEVOIR, plus important que tous les devoir moraux et que tout ce dont était fait la nature humaine, ce basculement de civilisation était lourd de conséquences, comme on l'a vu, et comme on n'a pas fini de le voir.

Mantenant lisez ci-dessous une démonstration que le néolibéralisme est un fascisme :

03/03/2016 Par DANIEL ZIARKOWSKI  :
J’ai appris que le néolibéralisme est un totalitarisme car il frappe chacune des sphères de notre société. 
Si l’on considère que le fascisme est une aptitude autoritaire, arbitraire, violente et dictatoriale imposée par un groupe quelconque à son entourage, l’extrémisme néolibéraliste répond à cette définition du Larousse. En outre, le fascisme se définit aussi et surtout comme une action de toutes les composantes de l’Etat à sa seule idéologie totalitaire. Notre politique actuelle, depuis ces deux derniers quinquennats répondant à des actions politiques dénuées de tout sens, de tout but, de toute vérité compréhensible par le plus grand nombre en diminuant tout autant un maximum de valeurs qui furent et sont les fondements de toute république, la dénomination de gouvernement fascisant pourrait donc être évoquée.
 
Depuis 2007, l’Etat et donc le gouvernement, n’ont eu de cesse (tout en explosant le déficit budgétaire) de réaliser des coupes budgétaires sous le prétexte fallacieux de modernisation de leurs actions. Ces mêmes actions ne sont, donc, que l’application par l’Etat de l’action des entreprises (en particulier celles du CAC 40) dans un but évident de la diminution de la charge salariale (RGPP, Réate, réforme territoriale …) mais aussi donc, dans une supposée diminution des coûts de production, de rentabilité incontournable. En conséquence, l’Etat se désengage du public dont pourtant il se doit d’être au service avec de graves conséquences comme celles des plus démunis qui ont de plus en plus de difficultés tels l’accès aux soins, aux droits fondamentaux (programmes du FN qui a deviné la faille et s’y est engouffré d’où son score au niveau de cette part de la population).
Les discours publics récurrents depuis une décennie, ont donc créé une forme d’abstraction de l’humain au profit seul de la rentabilité en dehors de toute solidarité nationale d’où l’émergence de discours violents mettant en avant les principes de patriotisme, d’attachement à ce qui fut, du repli sur soit, à la notion de « nationalité » mise en danger. C’est donc l’émergence d’un repli identitaire qui fustige, de fait, ces personnes qualifiées d’assistées que l’ère sarkozienne a tant déclamée et continue à déclamer au travers des propos d’un Bruno Le Maire, d’un Guillaume Pelletier et tant d’autres.

Nos gouvernements successifs et, en général, les gouvernements des pays démocratiques, sont devenus sujets « lobbyant » de l’économie. L’Etat, de par cet entregent lobbyiste avec l’entreprise, n’appuie que « sa » réflexion sur ce principe économique et ce malgré l’affirmation hollandaise de « Mon ennemie c’est la finance ». Les toutes dernières lois en termes de sécurité, du travail, cet amendement ahurissant de dédouaner de toutes responsabilités financières les pollueurs … pour ne citer qu’elles, ne tendent, ouvertement qu’à la protection de l’économie au détriment et de la mise en péril du bien commun. Comme le clamait Margaret Thatcher « There is no alternative ! ».
 
Sur cette expression selon laquelle il n’y a aucune alternative, qu’il se faut donc être réaliste et rationnel, tout ce qui est proche d’une action ou d’une proposition humaniste est disqualifié par le discours gouvernemental et la menace du 49.3. L’humanisme devient donc une utopie en contradiction avec les préceptes économiques. L’histoire du pays n’a pu sa place d’enseignements qui est donc mise au rencart sous le prétexte de la nécessité. Encore une fois, l’action du néolibéralisme a créé des hydres qui se réclament de l’importance du passé dont les ZEMMOUR et FINKIELKRAUT furent les hérauts les plus retentissants ! Et pourtant, l’Etat, son gouvernement auraient du apprendre de l’Histoire !
 
A cet effacement de l’histoire, et qui pourtant dans un certain sens nous renvoie au XIXème siècle et à cette allégorie de CHAPLIN par ces « Temps Modernes », l’absence de performance dirige vers la disparition. On a induit dans l’esprit collectif, et on l’enseigne à nos enfants, que l’inefficacité est coupable, que chaque acte et action doivent être justifiés, que l’on doit démontrer ses objectifs appuyés sur une foultitude d’indicateurs qui sont « textes d’évangile » et donc que l’application d’une forme de théologie économique. Dieu est Argent ! Son enseignement fustige la créativité, l’esprit critique, l’intelligence humaine, et la morale, au seul profit de la table de la loi économique où le premier commandement est : rentabilité ! On a rompu la confiance et, par contre, on a emmené une part de la population vers cette sous-culture.

Aujourd’hui l’humanisme a été mis au rencart ! Le néolibéralisme est effectivement fasciste, l'humanité se doit être économique. Comme le clamait Eric WOERTH dans sa présentation de sa loi pour les retraites, un ouvrier s'use. L'humain est devenu un outil qui s'use et que l'on met au rebut. On se refuse à utiliser des mots qui sont pourtant la définition de ce qu'est ou ressent l'homme comme l'usure au lieu de fatigue, comme la rentabilité au lieu du professionnalisme, comme un coût au lieu de richesse, comme un frein au lieu de levier, comme une économie à la place d'une vie ou de la compétence.

 

"ce n'est pas la France dans laquelle j'ai été éduqué" (moi non plus) :

https://ru-clip.net/video/I218JLUT6RA/j%C3%A9r%C3%B4me-rodrigues-%C2%AB-les-gilets-jaunes-ce-n%E2%80%99est-que-le-d%C3%A9but-les-16-et-17-novembre-seront-%C3%A9normes-%C2%BB.html

https://ru-clip.net/video/I218JLUT6RA/j%C3%A9r%C3%B4me-rodrigues-%C2%AB-les-gilets-jaunes-ce-n%E2%80%99est-que-le-d%C3%A9but-les-16-et-17-novembre-seront-%C3%A9normes-%C2%BB.html

20/11/2019

dernières images avant la nuit fasciste ...


http://www.wikistrike.com/2019/11/bolivie-la-dictature-s-...

18/11/2019

trouvée sur le net, une pertinente analyse socio-économique - donc politique ! - du féminisme actuel

il faut qu'on s'habitue à REVENIR aux éléments matériels concrets.

"Le 10 mars, à Montreuil, s'est tenu une réunion publique des "femmes travailleuses" du Parti Ouvrier Indépendant et Démocratique.  Pendant 2 heures se sont succédé à la tribune des mères de famille, des aides-soignantes, des assistantes maternelles, des ouvrières, notamment des femmes cheminots. Elles ont prononcé le réquisitoire le plus implacable contre le gouvernement Macron-Philippe-Schiappa.
Destruction de la gynécologie médicale, fermeture des maternités, exploitation redoublée, voilà le sort des femmes !

Mais du moins elles ont rappelé cette évidence que les trois grâces qui font causer l ! -ur vagin au théâtre ne sont pas seulement des féministes, mais des affairistes, des politicardes, des chiennes de garde du capital financier.

* Bachelot ministre de Sarkozy a sinistré l'hôpital public, en imposant la tarification à l’activité.
* El Khomri fut l'associée du Valls qui a détruit le code du travail.
* Schiappa est actuellement ministre du gouvernement le plus extrême du capital financier.
* quand à  Buzyn, et le lobby de Big Pharma, n'en parlons pas !

Le féminisme, cette lèpre, a été inoculé par le capital financier américain dans les années 70 pour contrer la radicalisation de la jeunesse vers le mouvement ouvrier et le communisme. Le coup de maître des fondations de milliardaires comme la Fondation Rockefeller fut d'avoir promu ces femmes dégénérées à des places de premier plan par l'institution des Women's studies qui vont créer de toute pièce des "elites" scolastiques.
 

Son fondement idéologique est la substitution de la très réelle et quantifiable Exploitation de l'homme par l'homme par le mythe de l'Oppression de la femme par l'homme."

(ils ont utilisé le même truc avec les races)

15/11/2019

tout parti qui devient le parti du grand capital ou le parti des arrivistes aux dents longues, devient un instrument de pouvoir pourri, s'est simple et logique !

Tout pouvoir corrompt; tout pouvoir absolu corrompt absolument.

Aussi ça ne m'étonnerait pas un instant si la Chine une fois devenue super-puissance (ça commence d'ailleurs) se conduise aussi mal que celles qui l'ont précédée.

Je ne me fais aucun "cinéma" angélique. Par ailleurs ils deviennent très "modernes" c'est à dire qu'ils donnent à leur tour dans le "Libéral-fascisme" et les gadgets totalitaires : caméras à reconnaissance faciale, notation de toute le population pour veiller qu'ils sont bien dans les rails des normes édictée par les nouveaux "curés" (là je parle pour l'occident, pour la Chine on dira quoi ? les nouveau maîtres confucéens ?) auto-proclamés.

Par ailleurs, alors que je connais une communiste qui défend le PCC bec et ongles parce qu'il y a toujours le mot "communiste" dedans !
moi je me souviens de cette chinoise de l'Institut Confucius d'A****, qui à une conférence de l'Université du 3ème age disait, et ce très sérieusement ! et sans aucun ton de critique, au contraire, que le PC chinois qui était au départ défini comme le parti de la classe ouvrière est maintenant le parti des entrepreneurs ! Bon, là on a compris ....

Marx avait bien dit "l'émancipation des travailleurs ne pourra être l'oeuvre que des travailleurs eux-mêmes".

L'URSS avait déjà montré qu'un parti qui de facto devient le parti des arrivistes aux dents longues, ne peut rester réellement communiste, et est tout prêt à virer capitaliste sans vergogne, la Chine fait ça plus en souplesse et intelligence, et leur Nomenklatura est restée au pouvoir. Alliée à tous les entrepreneurs capitalistes de haut vol.
De même l'aristocratie anglaise en 1847 a évité la Révolution française et la guillotine, en faisant une fusion historique avec la haute bourgeoisie industrielle. Ce qui lui a permis d'être toujours là !

Bon il y a un facteur un peu plus optimiste, le levain de l'éducation bolchévique est resté chez pas mal de russes, et ils grognent, ils regrettent Staline, etc.

De même je me pose la question (je ne sais pas j'aimerais bien savoir, si quelqu'un a des éléments de réponse !) est-ce que les ouvriers chinois, qui ont été nourris d'idéologie lutte de classe et socialiste, ne vont pas envoyer promener l'interdiction officielle des syndicats et des grèves et se rebiffer, contre les nouveaux riches, etc ?

J'ai vu il y a pas longtemps une vidéo où un riche chinois avait garé sa voiture de grand luxe dans un endroit où c'était interdit, eh bien les ouvriers sont arrivés avec de gros marteaux et on les voit défoncer la voiture de luxe !! un tel incident ça révèle beaucoup de choses !!

Par ailleurs il y a l'histoire du peintre Hua Yong, (vous connaissez ?) qui a montré les problèmes des ex-campagnards que le gouvernement chinois oblige à déménager, malgré la censure étatique de l'internet chinois un activisme a l'air d'apparaître, et il y a donc en Chine pas seulement des investisseurs aux dents longues mais des esprits contestataires et rebelles, cela donne-t-il espoir ?

Si quelqu'un a vécu en Chine et connaît ce qui s’y passe ? on aimerait bien savoir !

05/11/2019

un phénomène typique de notre société

Un des phénomènes caractéristiques de notre époque est la création de toute une série de grasses sinécures, de branches entières d' "activité", qui permettent de créer des milliers d'entreprises, de créer des milliers d'emplois, d'engranger de gras profits, et pour les employés de salaires, pour des activités parfaitement inutiles et parasitaires - mais rendues obligatoires par l'Etat ! http://a406.idata.over-blog.com/0/07/93/58/img-sm/ii.gif - truc idéal pour créer un un "marché captif" et assuré, et stable, ce dont ne jouissent pas les autres branches d'activité. Les lobbies qui ont sans doute poussés discrètement dans les couloirs, et les hommes politiques qui se sont prêtés à ces créations, ont sans doute pensé dans le contexte actuel, créer des gisements d'emploi (et d'investissement !), histoire de réduire un petit peu les statistiques et le nombre de chômeurs (qui seraient des dizaines de milliers en plus sans ça), payés par l'argent du cochon de payant automobiliste, propriétaire de maison, etc.

En effet on a imposé que tous les ans quasiment toutes les voitures doivent être passées en revue par une entreprise spécialisée, qui ne vit que de ça, pour qu'elle leur décerne, après payement, un bout de papier, sans quoi ils se retrouveraient en grand danger devant les gendarmes. A part ça aucune utilité, de nos jours le nombre d'accidents qui seraient causés par un défaut mécanique décelable lors de ces contrôles, est à peu près de zéro ! Le prétexte de la grande hantise actuelle sur les prétextes de "sécurité", est un argument à tout faire et imparable, comme l'étaient les commandements de la religion, les "Intérêts du Ciel" et le soucis de piété autrefois ! Et tout comme pour les curés d'autrefois, c'est tout bon le bénef !

Et puis voilà des débouchés pour un tas de techniciens auto (et d'investisseurs !) qui se seraient retrouvés autrement au chômage.

Comme le chômage ne baissait pas on a trouvé autre chose, on a entre copains décidé d'interdire qu'une maison puisse être vendue ou louée si elle ne présente pas un certificat de diagnostic énergétique, et un autre sur la présence éventuelle de restes de peintures anciennes contenant du plomb (et n'en doutez pas dans les années qui viennent ils en rajouteront encore !!). Voilà des "niches" pépéres qui s'ouvrent pour des milliers d'entreprises de "diagnostic immobilier", par ici la monnaie !!

Et le tsunami de normes ("européennes" bien sûr ! ...) qui rend la simple survie un gouffre sans fond de dépenses - ah ! ça empêche une multitudes d'entreprises artisanales (ou pas ! car le but est là aussi de les faire disparaître pour donner tout ces secteurs à des conglomérats financiers !!!) de survivre malgré l'appauvrissement de plus en plus cyclonique de toute la population (forcément ! c'est obligatoire, si vous ne vous exécutez pas vous n'avez plus qu'à crever) - qui oblige à une hémorragie sans fin (et bien sûr totalement inutiles, toutes ces singeries ne sont qu'un phénomène d'emballement névrotique de technocrates totalement déconnectés du réel, et de leur histoire) de dépenses, qui font que de nos jours on a intérêt à avoir un gros capital de réserves, ou de très gros revenus, pour simplement survivre ! à ces condition on y arrive encore, un sourire narquois au lèvres devant tant d'insanités, mais les pauvres gens à revenus moyens, et à plus forte raison, les modestes, ils ne vont même plus pouvoir seulement survivre dans la jungle hautement insécure qu'est devenue la société moderne, cauchemar sans fin.
Et tout ça étant obligatoire (et inutile) il s'agit là en termes propres d'un racket. Les autorités européennes, et leurs esclaves les autorités nationales, les compagnies d'assurance, les lobbies professionnels qui en profitent, sont des gangsters qui pratiquent le vol en réunion.

Et c'est pas fini, le filon de ces "activités" est facile (le "maillon faible" : avec un peu de criminalisation "politically correcte" les gens n'oseront pas se révolter), indéfiniment multipliable, et rentable.

Ben oui ! on supprime des milliers et des milliers d'emplois utiles (pompistes, employés des services publics et des  administrations, vendeurs des magasins, hôteliers indépendants) parce que les supprimer permet d'accroître les marges bénéficiaires ou de dégager des crédits pour "rembourser" des dettes factices aux banquiers, alors il faut bien créer des emplois par ailleurs ! de préférence des emplois parasitaires et sans utilité !

 

et si vous voulez élargir la réflexion :

http://miiraslimake.over-blog.com/page/70

21/10/2019

le revirement et ses causes ....


https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/10/21/brexit-en...

"risque de nourrir l'antiparlementarisme" .....eh eh ! on a compris !
voilà que la Commission, ne cherche plus à retenir laGB ! ils en ont "fait leur deuil" et en ontmarre du feuilleton,ils ont décidé qu'il vaut mieux qu'ils partent et tout de suite sans plus de retards.
mais, voilà, ce n'est pas seulement l'UE c'est aussi (normal en fait ! puisque ce sont les mêmes propriétaires ! ....) mais aussi la presse "voix de nos maîtres" elle aussi, ce qui est vraiment nouveau !! se met à cesser d'afficher une attitude anti-Brexit, maisles encourage à ce que ça finisse, et tout de suite.
Et l'explication, je pense  se cache sous cette petite phrase ..
ce feuilleton "risque de nourrir l'antiparlementarisme"
Les stratèges qui disent aux journaputes ce qu'ils doivent dire et ne pas dire !
sont au courant de ce qui émerge (la preuve  ils ont tout fait pour faire taire Chouard), sont au courant des mouvements sociaux et de  ceque se mettent à penser le peuple, et ils voient contester le système, et le pouvoir dictatorial,des PARLEMENTAIRES, c'est à dire, Chouard nous l'a bien expliqué  les riches et ceux dont le programme plaît aux riches . et ils ont peur que ces réflexions aboutissent à une contestation radicale du système SUR LEQUEL EST basé LEUR POUVOIR (et leurs privilèges matériels, n'oublions pas les agréables pépétes !).
Ils prennent peur et veulent couper court à tout ce qui pourrait révéler davantage aux yeux de l'opinion la nature de cette mafia ..;
Comme dit Jean Ziegler dans son autobiographie (Le bonheur d'être Suisse)  "le grand capital est comme les cloportes, il a horreur de la lumière !" ils faut que les mécanismes de leur pouvoir reste dans l'ombre ! si les gens se rendraient compte ça irait mal pour eux.
 

 

soit dit en passant Une fois de plus on constate que les seules manifs efficaces sont les manifs violentes. Tant que les manifs sont paisibles, ce qu'elles devraient toujours être, les gouvernants les ignorent. Manifester 10 fois tranquillement ne sert à rien, mais 1 seule fois violemment aboutit souvent.

Une fois de plus on constate que les seules manifs efficaces sont les manifs violentes. Tant que les manifs sont paisibles, ce qu'elles devraient toujours être, les gouvernants les ignorent. Manifester 10 fois tranquillement ne sert à rien, mais 1 seule fois violemment aboutit souvent.

Une fois de plus on constate que les seules manifs efficaces sont les manifs violentes. Tant que les manifs sont paisibles, ce qu'elles devraient toujours être, les gouvernants les ignorent. Manifester 10 fois tranquillement ne sert à rien, mais 1 seule fois violemment aboutit souvent.Une fois de plus on constate que les seules manifs efficaces sont les manifs violentes. Tant que les manifs sont paisibles, ce qu'elles devraient toujours être, les gouvernants les ignorent. Manifester 10 fois tranquillement ne sert à rien, mais 1 seule fois violemment aboutit souvent.