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28/08/2022

il faut mettre le problème à plat et voir quels sont les mécanismes qui ont créé ça !

 

 

17/08/2022

ne pas oublier : ne laissez pas disparaître l'argent liquide, c'est une condition de vie ou de mort, défendez -vous ! défendez la civilisation !

La suppression de l’argent liquide : un pas vers le totalitarisme

Nous avons vu que le système monétaire de l’Inde a  été quasiment anéanti par décision unilatérale de son premier ministre et que les interdictions peuvent également frapper l’or et l’argent. Selon l’analyste économique Liliane Held-Khawam, les ordres viennent directement des grandes multinationales qui veulent imposer leur économie mondialisée totalitaire.

Même analyse du côté de Dan Popescu à propos de la prétendue lutte contre la corruption :

« Leur motivation est bien plus sordide : avoir le pouvoir absolu sur la monnaie afin qu’elle puisse être plus efficacement dévaluée, taxée ou purement confisquée. Les pièces d’or et d’argent ont déjà été confisquées, mais cela a été très peu efficace Les pièces d’or et d’argent ont déjà été confisquées, mais cela a été très peu efficace, dispendieux et compliqué. Pour générer de l’inflation, il a fallu que l’Empire Paradoxalement, l’Inde a été choisie en premier (la Somalie, sans injurier le premier cheptel mondial de camélidés, est un nain économique. Si la Chine était le A, la Somalie serait une lettre qui n’existe pas et loin, mais alors très loin, du Z…) car il s’agit plus gros morceau à avaler, ayant des retards structurels extrêmes en économie… ce qui devient un avantage. Elle précise notamment : « Le gouvernement n’a pas le choix. Ou il est apte à mettre en place une société sans cash piloté par les incontournables entreprises globalisées américaines – et assimilées – de trafic de paiement pour qu’elles « monitorent » le pays, ou l’Inde doit renoncer à son statut de pays global avec la menace/chantage de voir migrer ces mêmes entreprises avec leurs flux financiers et leurs places de travail… ».romain se réapproprie les pièces et les refrappent avec moins d’or ou d’argent. Avec la monnaie papier, cela a été plus facile, vu que l’État pouvait en imprimer autant qu’il le voulait, mais ce n’était pas encore parfait. Ce qui est parfait pour les pays souverains, avec la monnaie électronique, est qu’elle n’est plus en votre possession physique et qu’ils peuvent, avec un simple clic, limiter l’accès à cette monnaie. Il y a déjà des limites en place sur les retraits en cash aux guichets automatiques. »

La destruction de l’argent liquide est notamment recommandée par l’économiste allemand Peter Bofiner et les marges des gouvernements sont restreintes, comme nous l’avons vu dans le précédent article. Cependant, comme le dit Dan Popescu : « Il ne tient pas compte de l’ingénuité humaine. La crise indienne démontre à quelle vitesse les gens peuvent réagir et trouver des alternatives », l’or pour les riches et l’argent-métal pour les pauvres. C’est exactement ce qui se passe en Inde.

Cependant, tenu par la haute finance internationale, le gouvernement indien tente d’escroquer les épargnants indiens en leurs faisait déposer leur or dans les banques et dans les temples pour leur faire acquérir en échange un soi-disant « or-papier » qui n’existe pas, qui est « garanti par le gouvernement » (« Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent » disait Charles Pasqua, expert en filouterie) et qui est censé rapporter un intérêt annuel de 2,75 % (c’est-à-dire que récupérez l’équivalent de votre capital en 24 ans…). Expropriation générale : les capitalistes en ont été accusés, les communistes en ont rêvé, les spéculatistes le feront. Tout ce qui est virtuel peut disparaître du jour au lendemain. « Les sots se ruent là où les anges n’osent pas s’aventurer » dit le proverbe. La contrebande d’or, qui représente environ 220 tonnes par an, soit environ un tiers du marché officiel.

En ce qui concerne l’Inde, précisons que les chiffres sur la part des paiements en liquide est en fait une simple estimation. Après croisement des sources, les chiffres oscillent en fait entre 87 et 96 %, dans un pays où 1 % seulement de la population paie un impôt sur le revenu. « Comment ruiner un payline-height: 100%;s en quelques jours » titrait un site internet économique suisse.  L’économiste Charles Sannat donne cette analyse qui n’est pas valable que pour l’Inde :

« Vous êtes Indien, que préférez-vous ? Des mauvaises roupies avec un gouvernement qui, du jour au lendemain, est dans un autoritarisme monétaire total et qui peut vous ruiner en une seconde par un simple décret ou vous préférez avoir des dollars et accessoirement de l’or qui sont « hors » roupie indienne ? Si les billets indiens ne valent rien, les dollars, eux, vaudront toujours quelque chose. Le gouvernement indien peut interdire les dollars, les euros ou l’or, d’abord ce sera compliqué, mais surtout, il y aura un marché noir !! Même en URSS, même avec les goulags et le KGB, il y avait le marché noir des dollars américains, et de plus les frontières étaient fermées et très surveillées. Vous imaginez aujourd’hui !! Cela nous amène donc à dire que la prudence et l’indépendance vis-à-vis des États nous amènent à considérer qu’avoir une partie de ses actifs dans une monnaie que votre État ne dirige pas est évidemment une bonne idée de diversification prudentielle. Le dollar est bien plus solide que l’euro qui peut exploser à tout moment. Le dollar est la monnaie d’un pays unique et homogène, l’euro une monnaie commune à une Europe à bout de souffle et en pleine déliquescence… Avoir des dollars est-il une bonne idée ? En tous cas, ce n’est pas une mauvaise idée que d’avoir des monnaies autres que la sienne, et aussi des métaux précieux qui, évidemment, vous garantissent d’être épargné un peu plus que les autres en cas de décision brutale et absurde de nos autorités monétaires. »

La Corée du Sud est l’étape suivante dans les pays démonétisés, la Somalie y est déjà ralliée.  En 2020, il n’y aura plus de pièces de monnaies en Corée du Sud, qui a terminé sa « normalisation bancaire », avec 95 % des paiements faits par carte de crédit. La dernière en date, la T Money, est destinée à remplacer les portemonnaies. Le prétexte cette fois est de réaliser une économie de 40 millions $ (coût de la fabrication des pièces de monnaies). Ensuite, viendront le tour de la Norvège et de la Suède (98 % de paiement non-numéraire) dont les banques commencent même à interdire les dépôts en liquide…

(ils choisissent les pays dont les habitants ont la plus grande tradition d’obéissance et d’auto-discipline exacerbée ! )

Comme le dit l’économiste Charles Sannat dans sa phrase-choc que j’apprécie particulièrement : « Préparez-vous, il est déjà trop tard… »

Hristo XIEP - 9 décembre 2016

 

L’interdiction de l’argent liquide va permettre aux Banques et au Système d’avoir un pouvoir absolu sur vos vies ! ........ un pouvoir de vie ou de mort dans le vrai sens du terme !.


Dans une société sans argent liquide , un seul interdit bancaire sans entourage familiale ou amical pour vous aider et c’est la MORT assurée ! ....... même faire la manche sera impossible !.


Le Nouvel Ordre Mondial nous conduit petit à petit , étape par étape vers le système totalitaire le plus impitoyable qui aie jamais existé !

Les commerçants devraient s’unir pour prendre une décision : déclarer leur intention de ne plus accepter les paiements par carte bancaire à partir d’une certaine date et procéder à la destruction du terminal de paiement en place publique. Puis ils inciteront vivement la clientèle à se ravitailler en espèces.

11/08/2022

UN MONDE DE DEPOSSESSION

COMME TOUJOURS pour le plus grand profit des firmes du GRAND CAPITAL

l'accumulation du capital ça s'appelle, lisez par exemple comment ça s'est passé en Angleterre au XVIe siècle (si vous avez le coeur bien acroché, le cynisme puant et la cruauté de ces gens est hallucinant ! que ça serve d'avertissement il n'y a aucune raison qu'ils ne soient =pas capables de choses pareilles maintenant, ils le sont déjà!) : https://histoireetsociete.wordpress.com/2018/06/13/karl-m...

et un article d'actualité :

COMME TOUJOURS pour le plus grand profit des firmes du GRAND CAPITAL

NOTES À PROPOS DE L’AFFAIRE DU PROFESSEUR FOURTILLAN ET DE CE QU’ELLE MONTRE DE NOTRE SOCIÉTÉ DÉCADENTE DE PLUS EN PLUS INHUMAINE ET DÉNUÉE DE SENS

11 mai 2021

La pitoyable histoire présente du Professeur Fourtillan embastillé en préventive est symptomatique de notre société qui vit la tête en bas. Préventive pour un procès dont l’aspect répréhensible médicalement parlant ne sera sans doute pas facile à établir. Préventive, ce que souvent on n’applique même pas à la racaille notoirement délinquante tant du bas que du haut de la société.

On en a des exemples en masse. Et ceci tous les jours, qui montrent que le monde de la Justice est lui aussi totalement contaminé par le maboulisme ambiant imbécile et/ou malfaisant. Bien évidemment fort révélateur de la déliquescence des mœurs et des dites élites de la bourgeoisie totalitaire, uniformisante, atomisante, dictatoriale et délétère. *

Que reproche-t-on à ce Docteur en Pharmacie ? D’avoir distribué des patches d’une substance naturelle non toxique à des personnes âgées, non pas en vue de leur ramener la jeunesse mais simplement d’améliorer leur mémoire, ou leur sommeil.

Il ne serait pas le premier ni le dernier (fort heureusement) à le faire. J’ignore si ce produit est efficace mais il ne semble pas être plus dangereux (sic) ou néfaste que les herbes médicinales de nos herboristes qui ont été voués à la disparition, pour les remplacer par l’industrie des tisanes des rayons « plantes et produits naturels » (sic, c’est fait comment une industrie naturelle?) des pharmacies et plus encore des supermarchés à vigiles privés.

Le péché du professeur (qui a fait toute sa carrière dans la recherche pharmaceutique) a été de dire ou laisser dire qu’il soignait ! Or en France comme partout ailleurs, sauf dans certains pays dits « sous-développés », la santé est un secteur réglementé par la loi, l’obtention de diplômes et comme on le voit présentement par une vraie police sanitaire qui impose de plus en plus de protocoles dans le domaine de la recherche et même dans celui du traitement des maladies. Avec les directives des ARS entre autres ou le médecin a de moins en moins son mot à dire et n’a plus qu’à appliquer ce qui est écrit sur des fiches de protocoles sanitaires !

Tenant en laisse principalement les soignants donc, y compris même en parfaite contradiction avec les buts premiers de la médecine (et du serment d’Hippocrate) qui est de soigner, de traiter les malades, de secourir, sans discrimination ni distinction aucunes et au mieux des connaissances scientifiques et des savoir-faire de chaque soignant. Avec l’aide de diverses techniques et technologies médicales. La médecine a la particularité d’être à la fois une science et un art où chaque cas est particulier.

Qui n’a pas encore remarqué que dans cette présente corona-folie (montée de toute pièce) le but n’est plus de soigner mais de « vacciner ». Ce qui veut dire que très officiellement (et sous la conduite des monopoles pharmaceutiques) des États ont pu décréter qu’il ne fallait plus soigner (et surtout pas avec de vieilles molécules efficaces et peu coûteuses) mais attendre d’hypothétiques vrais ou faux « vaccins » (ces derniers, totalement expérimentaux et jusqu’à ce jour réservés à des cas désespérés ou à des maladies génétiques ; et connus depuis au moins une décennie ou deux pour ne pas être efficaces, voire dangereux, voire mortels).

Je ne développe pas sur les raisons d’un tel choix : recherche de profits faramineux (cf analyse marxiste), réduction au passage d’une partie de la population, assujettissement des masses humaines à de nouvelles formes d’esclavage (cf Marx : l’Esclavage antique, puis le servage, puis le prolétariat, bien sûr il n’a pas pu prsager ce qui est venu un siècle après sa mort : le nouvel esclavage ) (techno-sanitaire, avant d’être bientôt techno-financier et techno-sécuritaire à l’image de cette grande démocratie qui se trouve en Chine), etc. Chacun choisira, dans cette courte liste, ce qu’il préfère en penser.

Pour ceux qui ne croiraient pas à une volonté délibérée de réduire le nombre d’humains d’une manière radicale et infecte, repensez à ce qui est arrivé l’an passé dans plus d’un EHPAD où plus d’un cas d’euthanasie a été officiellement prôné par le gouvernement et les ARS. Avec la préconisation de l’usage d’un médicament de fin de vie ! Et ce refus de soigner et d’accueillir les plus vieux dans les hôpitaux démunis par l’incurie gouvernementale et des années de diminution des budgets (ceci à la demande de ladite Union Européenne).
(Et après on refusera de voir les rapport antre le fascisme actuel et le nazisme eugéniste dont le premier génocide fut celui des fous et des handicapés Aktion T4 !) Demandez-vous pourquoi on s’est empressé de vacciner les personnes des EHPAD avec des produits qui n’ont pas réuni les conditions sanitaires pourtant assez draconiennes (du moins en théorie) de diffusion dans le public. Des produits expérimentaux dont les premiers cobayes sont aussi les plus fragiles (dont un certain nombre « vaccinés » de force, sous la contrainte y compris physique). Dans le non-respect des Conventions de Nuremberg mis en place juste après guerre pour éviter les dérives « médicales ». Précisément pour éviter celles du genre qui avaient sévi dans les camps de concentration allemands.** (rappelez-vous ce que disait Zygmunt Bauman : que le nazisme était ce que donne l’esprit e la modernité « quand il n’y a rien pour l’arrêter »)

Le professeur Fourtillan n’a tué personne. Il est importuné par la Justice et un procureur femelle particulièrement à crans contre lui, en bonne alliée des instances médicales officielles totalement noyautées par les plus bornés ou filous et percluses de « conflits d’intérêts » (comme on dit pudiquement) avec BigPharma. On voit ce que ça donne au niveau de la « gestion » quotidienne de la corona-folie.

Par contre, tous les jours depuis plus d’un an, combien de personnes sont mortes à cause de cette gestion catastrophique ou de la « vaccination » ? À cause, ou par volonté, de BigPharma et alliés genre Gates. ***

Comment en droit on nomme les responsables de morts pour des raisons crapuleuses ?

En fait, Fourtillan est à ranger en compagnie des herboristes d’autrefois. L’artisan doit disparaître comme le petit commerce, comme on le voit également en ce moment. On tolère encore les tireuses de cartes, tout juste les rebouteux et les conjureurs. Attendons-nous à ce qu’ils soient interdits d’exercer en des temps futurs et proches, vu comme on est parti. Les marabouts, tireuses de cartes, ou derniers prêtres font de la concurrence aux psys officiels et (plus ou moins) diplômés. Mais les Impôts s’en satisfont tant que ces anachroniques déclarent leurs revenus.

Dois-je ajouter que pour aggraver son cas Jean-Bernard Fourtillan a établi des correspondances entre le virus de la covid et le dépôt (sauf erreur, en 2015) d’un brevet vaccinal de l’Institut Pasteur. À ce jour, c’est-à-dire plusieurs mois après ses propos publics, l’Institut Pasteur n’a pas encore démenti quoi que ce soit. Ni porté plainte pour diffamation ou propos mensongers.

Cette histoire me fait penser à ce qui s’est passé dans les années d’après-guerre en France où sous couvert de lutter contre l’alcoolisme, les petits producteurs de vin pour leur usage familial ont été incités financièrement à arracher leurs ceps de vigne. Ce fut le cas dans ma famille. Le grand commerce allait bientôt faire son émergence en force partout.

Je me souviens d’une histoire ancienne, peut-être dans les années soixante-dix / quatre-vingt, dans ma région, quand une personne a eu des ennuis pour avoir bouilli quelques litres d’alcool qu’il avait dû vendre illégalement. Il avait confectionné un alambic à partir d’une cocotte-minute. Je ne sais qui l’avait dénoncé et ce qui lui est arrivé au final.

Il faut savoir qu’il faut posséder une patente ou une licence, je ne sais trop, pour pouvoir être bouilleur de cru. Enfin une autorisation officielle. Exercice en voie de disparition puisque que ça fait quelques dizaines d’années maintenant que ce droit n’est plus transmissible. Pour l’unique profit ici aussi de l’industrie des alcools.

On peut prendre n’importe quel domaine de la société et l’on arrive toujours au même type d’exemples qui montrent que tout devient réglementé mais surtout que tout ou presque tout est passé entre les mains de l’industrie, de la grosse industrie, et derrière tout ça dans les mains de la finance ; ou de l’État quand le privé ne peut pas ou ne veut pas se substituer à lui. Il ne reste plus au simple particulier que le droit de vendre du muguet au premier Mai (simple tolérance ! l’administration, la police, les impôts ferment les yeux); ou aux gamins de ma région, sur les bords des grandes routes, à vendre des jonquilles au début du Printemps, et encore j’ai l’impression que cette activité soit en voie de disparition.

Un autre exemple est également remarquable : celui des plants normés et souvent « OGM-isés » que les coopératives agricoles vendent aux agriculteurs, maraîchers, jardiniers, ce qui met au rancart un tas d’espèces agricoles et horticoles. Autrement dit la diversité, qui est la vie même. Pendant qu’on crée à tour de bras des plantes résistantes à ceci ou cela, ou des fleurs hybrides plus vraiment naturelles. Ou qu’on choisit d’engraisser la terre avec des produits qui tuent les abeilles, autre vecteur essentiel de la vie de la flore sur Terre. Fort heureusement des bourses d’échange existent et des espèces renaissent (il existe de véritables archives des graines et des plantes). Il ne faut pas le dire trop fort car je crois bien qu’il est interdit d’en faire commerce. Jusqu’au jour où un produit ou une espèce sera reprise par l’industrie agricole. Là l’interdiction sera levée, comme par enchantement. Plus encore quand le produit sera déclaré bio, à bon ou à mauvais escient. ****

Notre monde est devenu un monde de dépossession de tout ce qui a un aspect productif et créatif, ou de bien commun naturel ou humain, de patrimoine, pour la masse humaine. L’homme du commun qui autrefois était celui d’une communauté naturelle, d’une langue, d’une église, ou même d’un parti ou syndicat de masse, n’est plus que l’homme dépossédé, simple rouage de la production ou de la consommation (consommation au sens le plus large, de la consommation alimentaire à la consommation sanitaire en passant par la consommation dite culturelle, plus précisément sous-culturelle et audio-visuelle ; ou encore consommation élective politicienne, bien que la concurrence ne semble plus y exister, réduite à de simples étiquettes publicitaires de produits politicards et autres ersatz de grande consommation, interchangeables comme les lessives). Un simple spectateur d’un changement vers l’inhumanité.

Et de nos jours ce qui tient les hommes atomisés (et présentement masqués comme des "Rhinocéros", du moins dans les espaces clos publics) entre eux relève d’une médiatisation inouïe : automatisation, robotisation d’une bonne part de la production industrielle, même les BTP sont sur-équipés en machines diverses ; médiatisation audio-visuelle de l’information (communication à sens unique, propagandiste pour l’essentiel), médiatisation électronique des moyens de paiement, médiatisation des communications interpersonnelles par sa généralisation à distance et dans l’instant même…

J’ai écrit plus haut « élites de la bourgeoisie totalitaire, uniformisante, atomisante, dictatoriale et délétère ». Ce ne sont pas des mots mais bien une réalité concrète. Des maux sociaux. Que l’on prenne le milieu de la finance, de l’industrie, du commerce, ou … de la santé, de l’agriculture, des media et de la « culture ».

Notes :

* Pour donner un exemple : Cela faisait dix ans que le Tunisien (« bien connu des services de police ») qui a égorgé une policière il y a quelques jours vivait en toute illégalité en France. À Nantes, un jeune Guinéen arrivé en France en 2017, et depuis parfaitement intégré, qui fait des études tout en travaillant en alternance, et dont le temps libre consiste à écrire de la poésie (dangereux terroriste!) … est en instance d’expulsion parce que la Préfecture juge sans preuve que ses papiers d’identité guinéens ne seraient pas bons, bien que produits par l’administration consulaire guinéenne ! Heureusement pour ce dernier, il a du soutien, mais en aura-t-il suffisamment et du « bon » si on peut dire ?

** Mais, j’ajouterai que les « méchants nazis » n’ont pas eu le monopole d’une recherche criminelle, pour ne citer que deux pays — sans développer sur les deux bombes atomiques balancées sur les « sous-hommes » jaunes — il est bien connu (ou plutôt pas assez connu) que les « démocratiques » États-Unis (et en particulier le département de la CIA) se sont faits une spécialité bien avant la seconde guerre mondiale, ou après, d’expérimenter sur diverses populations dont les amérindiens mais aussi sur celles de divers pays du monde, des produits « médicaux » ou autres. Pensez-y : Quand on est capable de balancer du napalm et des défoliants sur une population entière et une végétation comme au Vietnam on est prêt à tout, y compris aujourd’hui à expérimenter n’importe quoi sur une partie de l’humanité sous le couvert de la soigner, non pardon, de la « vacciner » avec des produits qui ne sont d’ailleurs pas des vaccins. Mais qui relèvent, répétons-le encore, au moins en partie, d’une thérapie génique criminelle. Le deuxième exemple est celui des milliers de Juifs séfarades qui ont subi, bien évidement à leur insu, des expérimentations criminelles dans les années cinquante en Palestine occupée, de la part de Juifs européens ashkénazes. Qui a dit ashkénazis ? Qu’en pensent les anti-fascistes et anti-nazis ?

*** Rigolo au moins à ce niveau, la femme de Gates semble avoir demandé le divorce depuis que Melina a pris conscience que Bill avait fréquenté Epstein et plus précisément ses soirées … Du moins, c’est ce qui se dit dans la presse nord-américaine (mais pas trop fort, quand-même).

**** Autrefois on se limitait à dire que l’enseignement était obligatoire de 6 ans à 14 ans. Puis on est passé à l’éducation nationale (alors même que les premiers éducateurs sont les parents, normalement), où il fallait moins instruire les jeunes que les bien former et formater, mais à quoi donc ? Vu les résultats depuis l’après-guerre, on dira que le but a été — par des théories absurdes (lecture globale, usage de la théorie des groupes en mathématiques tout en généralisant l’usage des calculettes), restriction drastique de l’apprentissage par cœur, de l’usage des livres, refus de la rigueur et du développement de la notion de travail, et cerise sur le gâteau : histoire devenue simple propagande politique — de transformer des générations en analphabètes et consommateurs/électeurs béats. Mais ce n’était pas encore assez, ces dernières années on a fait rentrer le sociétal et le polémique dans les écoles. Y compris une « liberté d’expression » fausse et biaisée pouvant aller jusqu’à la propagande pornographique au collège, ou la théorie délirante du genre à la maternelle. Et ce n’est toujours pas assez, car en ces temps présents l’apprentissage scolaire à la maison a été notablement restreint (autorisé). Toujours pour de bonn2,00es raisons. Les atteintes à la liberté, aux libertés essentielles sont toujours initiées par les dominants pour  restreindre ou interdire de « mauvais usages » de ces mêmes libertés. Présentement ce serait celui (fantasmé) d’un apprentissage islamiste et « séparatiste », « non républicain ». Pour avoir été l’un des anonymes qui participèrent aux débuts difficiles des écoles Diwan en langue bretonne (ou plus exactement bilingues françaises et bretonnes), je sais ce que veux dire « séparatisme » et ce qu’il recouvre dans les hautes sphères jacobines — depuis d’ailleurs la révolution bourgeoise et centraliste de 1789… On en est, aux temps présents, non plus à un enseignement obligatoire de six à quatorze ans, mais à une école obligatoire de trois ans à seize ans, pour un résultat global peut être pire qu’il y a un siècle. Combien de bacheliers d’aujourd’hui ne seraient même pas capables d’obtenir l’ancien, abandonné il y a un demi-siècle par là, certificat d’études primaires ? !! Tout est dans les mots, devenus vides de sens. Analphabète, certes, mais bachelier et chômeur (pardon, « demandeur d’emploi ») déqualifié à venir et … bien souvent à vie. Que demander de plus pour les capitalistes et autres exploiteurs ?! Bien évidemment, certains s’en tirent (tout relativement) mieux que d’autres puisqu’il existe deux écoles en France : celle des riches (ou des pauvres qui pensent mieux s’en sortir de cette manière, mais ils ne savent pas que tout se joue ailleurs, dans des réseaux auxquels ils n’ont pas accès), l’école privée confessionnelle ou non, et celle de la masse des pauvres et moins pauvres, publique (dans un aussi bon état que les hôpitaux publics). Tandis que ceux qui prenaient le problème à bras le corps en se passant de l’instruction publique comme on disait « dans le temps », doivent remettre contraints et forcés (et pourtant archi-minoritaires) leurs enfants à la société, ou plus exactement à l’État (quel qu’il soit). On peut alors se demander s’il existe une différence entre une école dite laïque, républicaine et démocratique et une école d’une société stalinienne ou maoïste, ou mieux encore chinoise de 2021.

voltaire_absurdites_atrocites.jpgordonnance du 8 juillet 1942.jpg

je regrette mais pour moi ce sera "ni oubli ni pardon" ! je refuserai désormais de remettre jamais les pieds chez des gens et dans des lieux qui auront à un moment donné appliqué l'ordonnance du 8 juillet 1942 (que celui qui a  des oreilles entende !!!) Je n'arrive absolument pas à  comprendre comment des gens puissent se retrouver face à des gens pareil sas avoir envie de leur cracher à la gueule et de tourner le dos en "secouant la poussière de ses chaussures"

la France envahie de rhinocéros nazis : 

Avec ceux qui ont du rester chez eux en prenant de l'Aspirine avant d'appeler le 15, le chiffre de 20.000 morts est évoqué ça et là.

c'est une honte de vivre cette dictature en France alors que des anciens ce sont battues et sont mort pour devenir un pays libre.

03/08/2022

serĉi en la vagonaro konvenan kupeon

 Iam ie en Esperanta vortaro mi legis tiun ekzemplofrazon:

"serĉi en la vagonaro konvenan kupeon"

Jes ja estis bela kaj bona la vivo. Sed tio estas afero, kion oni ne plu povas fari, neniam, nun.
Jes estis tuta vivarto, kaj tuta libereco,
malaperintaj....

Une phrase-type quelque part en un dictionnaire d'Espéranto, "chercher dans le train un compartiment qui convienne" - chose qu'il n'est plus possible de faire, - que de fois ! que pendant d'heures accumulées a-t-on fait ça ! je me souviens. C'était vivre ! comme des êtres humains, eh oui, c'était tout un art de vivre, et toute une liberté,
disparus
 
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22/07/2022

qui se sent morveux il se mouche - dit la sagesse des nations

pourquoi un tel matraquage, qui tourne à l'obsession, de la part des médias des 9 milliardaires (un autre proverbe de bon sens dit "qui paye commande", tous ces médias ne sont en rien libres, ni honnêtes, leurs "collaborateurs" - terme NOVLANGUE pour désigner leurs salariés, bref ou bien putes ou bien chômeurs ! -

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Pour conclure, on aurait envie de dire à la classe dirigeante : “laissez-les prescrire, laissez-les filmer, laissez-nous écrire, laissez-nous travailler, laissez-nous penser, laissez-nous ... tranquilles.”

"Il ne faut pas se rassurer en pensant que les barbares sont encore loin de nous ; car s'il y a des peuples qui se laissent arracher des mains la lumière, il y en a d'autres qui l'étouffent eux-mêmes sous leurs pieds." Alexis de Tocqueville

 

 

06/07/2022

Hitler a gagné la guerre

Jean Fourastié dans son ouvrage, dans  la  célèbre collection  que sais-je : "La civilisation de 1960" (qui date de 1950) qui est un hymne à la Croissance, dans l'introduction mentionne cependant l'idée suivante, il dit que des pessimistes se rallient à "des slogans comme "Hitler a gagné la guerre" (en ce sens qu'il aurait imposé au monde sa conception de l'Etat et de la vie économique)

BEN ! VOYEZ ! ces "pessimistes" (Jean Fourastier, qui fut le créateur de la pensée  des "technocrates" était sans doute aussi celui des bobos "anti-complotistes") avaient bien raison. Ce qui se passe depuis 2020 (et EN FAIT DEPUIS BIEN AVANT ! POUR QUI SAIT OBSERVER !) l'a bien montré!!   il y a d'ailleurs une continuité entre sa pensée et Klaus Schwab


tiens ! c’est un peu ce que j’ai dit une fois dans ce journal, ça s’accorde aussi sans doute avec la pensée de Bernard Charbonneau.
et avec les dénonciations de Jean-Marie Le Mené

 

oui, ce texte je l'avais écrit un an avant la crise politique et idéologique  (car ce n'EST PAS UNE CRISE SANITAIRE !) actuelle, et même si j'étais largement plus pessimiste de le commun des naïfs, je ne savais pas à quel point j'avais raison !!!

Quant à la "crise climatique" (écoutez dans la vidéo ci-dessous comme elle est de nouveau instrumentalisée par la mafia de Davos !) c'était de même que le Covidisme (et que l'hystérique campagne anti-tabac qu'on nous martèle depuis trente ans, qui était un test pour voir si on pouvait culpabiliser soumettre et décérébrer toute une population par la Peûeûeûrrrr !) un plan pour soumettre la totalité de l'humanité en un nouvel "esclavage antique" l'esclavage deux point zéro où les téléphones portables et les QRcodes remplacent les colliers de fer

(bon, le gars est un peu "approximatif" Poutine et Trump "sauveurs de l'humanité" ! ils Poutine, objectivement, comme dirait un marxiste, je veux bien comme le fut l'URSS en 44, mais Trump plus typiquement américain tu meurs ! demandez à Maduro et aux vénezueliens pour voir si il est un "sauveur" ! )

 

par contre ce n'est pas pour rien que NOS MAÎTRES du grand capital, et donc une de leurs bras armés l'UE, veulent INTERDIRE tout ce qui ne leur rapporte pas des PROFITS (et tout ce qui pourrait ressortir de la libre vie des personnes)  - élémentaire mon cher Watson !  - tout se tient ! on revient vous le voyez TOUJOURS aux principes d'analyse marxiste !  le marxisme c'est le bon sens même, (pour ceux à qui le seul nom de MARX donne "des cloques sur la poitrine" lisez La Fontaine, ça peut suffire !)

et ici un lien à une vidéo censurée qu'on n'a pas le droit ni de télécharger ! ni d'intégrer dans un blog !!

https://rumble.com/v1azc8b-pre-michel-viot-le-prtre-catho...

26/06/2022

ils ont tous plus pourris les uns que les autres, mais la question est "POURQUOI ?" de là dépend la solution

encore une preuve : cette vidéo de l'UPR : https://ru-clip.net/video/xzqfNi7cDzk/pire-que-sylvie-gou...

Si les politiciens sont tous des pourris et des corrompus, c'est à cause du système de l'élection reécoutez les vidéos de Chouard, ou mon article là dessus "l'oeuf de Colomb",  d'élire les dirigeants crée automatiquement un phénomène de sélection naturelle, comme dans le darwinisme, ce sont les meilleurs menteurs qui gagnent ! et pourquoi ? parce que dans le système de l'élection ce sont ceux "qu'on peut aider" comme dit Chouard, c'est à dire ceux que les riches, propriétaires des médias, de l'argent, des réseaux, aident, et bien sûr ils aident ceux qui leur profitent, quelle question ! (ils n'aideront jamais un révolutionnaire, sauf si c'est un faux ! un social-traitre, une "opposition contrôlée"), et ça crée une CLASSE politique de cyniques aux dents longues avides et sans honneur. Voilà pourquoi votre fille est muette, ou plus exactement voilà pourquoi on a des politiciens plus pourris les uns que les autres. Conclusion ?c'est le système qu'il faut changer ! écrire nous-même notre constitution, et remplacer l'élection par le tirage au sort.

E,bien entendu, des politiciens qui roulent pour le grand capital seront forcément des pourris, c'est dans les gênes de cette classe, c'est la base de leur idéologie.

29/05/2022

Derrière toutes les propagandes, la vie dans la Russie actuelle

Deux vielles dames on voyagé en Russie, et font ce que les journalistes devraient faire (si ils étaient libres ....; et si ils faisaient leur boulot !...) 

"Pour vous mettre dans l’ambiance, il n’arrête pas de pleuvoir à Kazan, ce qui rafraîchit l’atmosphère et empêche la chaleur de s’installer, mais enfin nous pouvons quitter les vêtements d’hiver que nous avons dû porter jusqu’ici et mettre des sandales. Nous les récupérerons  en arrivant à Moscou, parce que dans la capitale moscovite, il fait la température de 16 degrés, celle d’un beau mois de novembre à Marseille, avec un pull à col roulé, je suis tout juste en train d’éviter le coup de froid. Nous suivons votre canicule, nous recevons vos messages sur l’impossibilité de dormir, les classes suspendues parce qu’il est impossible d’étudier dans pareille fournaise, avec étonnement : tout cela nous paraît très exotique. Il y a aussi l’histoire des groupes à l’assemblée nationale, les esprits qui s’échauffent, les insultes échangées sur les réseaux sociaux. Pour nous deux l’affaire est claire: il faut deux groupes avec coopération et passer à autre chose rapidement. Parce qu’entre nous Macron et ce qui se met en place ce n’est pas rien, d’ici nous mesurons les dangers de guerre, mais aussi un espèce de fascisme planétaire visant à éliminer les canards boiteux, les inadaptés à la concurrence farouche entre êtres humains. Ce qui règne ici, un capitalisme sans entrave. Mais c’est comme la canicule, difficile à comprendre tant qu’on y est pas.

Ziouganov a dit: 80% des terres russes sont en friche

Nous ne savons que peu de choses en définitive de ce qu’est le Tatarstan et encore moins l’ex-URSS. Marianne en allant à Samara a entrevu une autre réalité et m’en fait part. C’est ce que nous avions déjà découvert en Crimée. Le désastre laissé dans les campagnes par la disparition de l’agriculture collectiviste. Sur des terres jadis fertiles et cultivées tout est désormais à l’abandon. Il suffit, comme elle l’a fait de prendre le car pour 8 heures de trajet vers une autre république pour à quarante kilomètre de Kazan voir surgir un autre monde, des routes plutôt mal entretenues et des publications locales qui proposent des prêts à des taux usuriers, on achète aux femmes leurs cheveux et à Kazan la pimpante succède un monde qui glisse vers le sous-développement. Plus d’école, plus de services sanitaires. Les jeunes quittent ce monde et la vieillesse de la population redouble le sous-développement. Il y a encore de la tendresse, de l’attention aux autres, plus que chez nous. Marianne me décrit cette vieille tatare qui s’est fait arrêter au bord du chemin dans une sorte de no man’s land, on devait venir la chercher et il n’y a personne. Une femme russe s’en inquiète, elle ne parle pas tatar, une autre sert d’interprète, elles empêchent le car de repartir tant que le sort de cette pauvre vieille n’est pas résolu, tout le monde d’ailleurs est d’accord, on ne peut pas l’abandonner. On multiplie les coups de téléphone jusque ce que l’affaire soit résolue et que les enfants enfin arrivés récupèrent la babouchka. Pour le moment les solidarités traditionnelles et déjà confessionnelles suppléent à cette désertification. C’est ce qu’a très bien décrit Kochanlovski dans les nuits blanches du facteur, ce groupe humain perdu dans l’espace immense de lacs et de forêts de bouleaux qui survit et dans lequel le facteur sert de lien, et poursuit à sa manière un monde soviétique disparu. Un service public défunt, des écoles vides où il croit entendre les chants joyeux des écoliers de jadis. Mais ce qu’on perçoit peut être encore plus terrible, une partie des plus pauvres glisse dans le retour à une sorte d’état sauvage, se nourrit de baies et élève poules et lapins, quelques tentatives de vente à la ville voisine. A Samara, les communistes ont tenté de recréer des formes d’élevage collectif, du poulet, de qualité aux normes biologiques comme dans l’ancienne URSS. Mais vu le niveau des salaires de la population des villes, ils n’ont pas pu faire face à la concurrence des produits exportés du monde entier et ils viennent de fermer. Face aux sanctions des occidentaux le gouvernement a lancé une politique de distribution des terres en particulier en Sibérie, mais si les communistes approuvent l’idée, ils jugent à juste raison que cette initiative supposerait une politique planificatrice globale de leur installation qui fait cruellement défaut. Seuls les Chinois pourraient répondre aujourd’hui à un tel défi. Les oligarques qui gouvernent le pays et continuent à le dépecer ne veulent pas de cette surveillance de l’Etat à la mode chinoise, la volonté d’indépendance de Poutine trouve ici ses limites et la corruption qui gangrène tous ceux qui peuvent monnayer une petite part de leur autorité prend des allures folles. A Moscou, le secrétaire du parti avec qui nous discutons nous cite à titre d’anecdote le fait que pour avoir une plaque d’immatriculation de sa voiture à trois chiffres identiques il faut verser un pot de vin équivalent au prix d’une voiture de luxe étrangère, mais cela vous garantit la bienveillance à tous les contrôles de police. Alors que la loi est sensée rester égalitaire par mille et une initiative de ce type des mafias se sont créées autour du pactole et les inégalités sont chaque jour plus profondes.

Pym que nous interrogeons sur la question des campagnes, nous dit que c’est peut-être pire que cette désertification évidente. Il nous décrit une scène qui l’a profondément marqué, c’était le jour de la fête des morts dans laquelle les familles ont coutume de porter de la nourriture sur les tombes. Il a vu le soir tombant des hordes misérables de vieillards, femmes et enfants venir récupérer la nourriture…

Ziouganov, le secrétaire du KPRF  me dit Marianne, a des idées qui sont comme des leitmotivs sur lesquelles il brode d’une manière différente dans ses discours, mais qui sont récurrentes, l’une d’entre elle est que 80% des terres russes sont désormais en friche, en allant à Samara je me suis aperçue qu’il disait vrai.

De la popularité de Staline et de la lutte contre la corruption

L’ère Poutine a un peu amélioré ce drame des années Elstine que tout le monde hait comme Gorbatchev. On voit plus de jeunes enfants, moins d’ivrognes. Poutine est le moins pire et soit on vote pour lui, soit l’abstention s’étend dans un monde qui perd l’espoir de retrouver la douceur des années disparues. Dans une telle vision, la popularité de Staline s’étend parce que lui seul aurait été capable d’en finir avec ce qui se passe aujourd’hui. Marianne explique  encore à un chauffeur de taxi qu’en occident on compare Staline à Hitler et Poutine serait sa réincarnation. Il ne relève même pas la comparaison Hitler Staline tant elle lui parait absurde mais il proteste: « Non Poutine n’est pas Staline. Staline aurait fusillé tous ces pillards impitoyablement, Poutine les laisse faire ».

Le parti communiste est-il encore communiste puisqu’il n’est pas capable de faire comme Staline? on peut en douter. Mais nous y reviendrons. En tous les cas sa popularité et celle de Lénine reste incontestable. A Samara, le pouvoir soviétique avait fait construire un bunker sous terre si jamais Moscou était prise par les armées allemandes. Marianne est allée le visiter avec des camarades du KRPF, beaucoup mieux implantés ici que dans le Tartastan voisin où ils ont subi la défaite électorale que nous avons décrite par suite de la colère du monde ouvrier de cette république. Non seulement ils nous attendaient toutes les deux mais ils avaient préparé un programme de visites et discussion. C’est une joie pour eux de voir venir des camarades de France, ce pays qu’ils admirent et dont ils rêvent. Donc Marianne a été conduite dans le bunker où un guide enthousiaste a expliqué non seulement toute l’épopée de la deuxième guerre mondiale mais aussi les raisons pour lesquelles, selon lui, Khrouchtchev haïssait Staline. Le fils de Khrouchtchev faisait partie de la jeunesse dorée et s’amusait à des jeux stupides en l’occurrence, il se prenait pour Guillaume Tell. Malheureusement en visant la pomme, il avait tué un officier. Arrêté et jugé, il devait être envoyé au point le plus périlleux du front celui dont on ne revenait pas. Khrouchtchev avait supplié, il s’était mis à genoux. Staline qui on le sait avait refusé de sauver son propre fils, l’avait repoussé et Khrouchtchev n’avait jamais revu son enfant. Marianne a demandé d’où le guide tenait l’anecdote, de quels écrits, quel historien et le guide de répondre « C’est ce que l’on s’est passé de bouche à oreille quand on a voulu nous inventer un Staline dictateur et massacreur du peuple ». Il est vrai qu’il y a eu une sorte de résistance secrète. Les statues de Lénine sont encore en place, mais celles de Staline ont disparu en 1956. Dans les années soixante et dix, Marianne jeune étudiante en Russe se souvient de cet étudiant qui avait ouvert un tiroir et montré furtivement un portrait de Staline caché là. Le culte secret connait désormais un regain de popularité. Sans parler des masses de touristes chinois qui font des circuits à thèmes et se ruent dans les magasins de souvenirs sur les portraits de Lénine et de Staline. D’ailleurs partout, des pancartes indiquent en chinois que les souvenirs sont « soviétiques ».

A Kazan, les chauffeurs de taxis restent une mine d’information. Certains sont des ingénieurs qualifiés, l’un d’eux excédé vient de quitter l’administration, il explique que le nouveau pouvoir a mis en place son propre système administratif. Il double tous les agents compétents de l’ancien système soviétique vieillissant par ses propres créatures, ces gens-là sont payés le double, ils ne savent rien faire d’autre qu’organiser un système de perception d’avantages autour du pouvoir et son clan de pillards. Si quelqu’un est trop honnête et ne veut pas participer aux affaires, il est viré, à tous les niveaux. Les anciens hérités du système soviétique continuent à faire le travail à la manière du facteur des nuits blanches tout en étant sous-payés et ils doivent avoir plusieurs boulots, dépasser l’âge de la retraite en restant là. Les communistes incarnent trop souvent la nostalgie impuissante de ce monde en train de disparaître et que la jeunesse n’a même plus le temps d’évoquer, tant elle est occupée à tenter de faire sa place dans la dureté des temps nouveaux où tout s’achète et tout se vend.

Et la question de la propriété collective des moyens de production dans tout ça?

Ce qui est extraordinaire c’est à quel point la question de la corruption est posée en termes moraux, comme d’ailleurs l’image de l’Union soviétique, en termes culturels aussi, un monde digne, sans vulgarité et de fraternité entre les individus, les peuples, les âges et les casses sociales, paysans, ouvriers intellectuels, mais jamais il n’est question des privatisations, ni de la propriété collective des moyens de production, du fait que la privatisation a peut-être été le grand facteur de cette corruption. Non ce sont au contraire « les fonctionnaires » qui sont les coupables. Parfois comme dans le conflit des chauffeurs routiers à qui l’on impose une taxe collectée par un oligarque apparaît la responsabilité des ces oligarques, du capitalisme.

Enfin pour clore notre séjour au Tatarstan, nous avons revu notre jeune journaliste tatar, il fait un article sur nous. Il était déçu que nous n’ayions pas pu rencontrer le groupe de jeunes qui ont choisi de contester le système par l’écologie, qui parlent toutes les langues et s’intéressent à l’histoire de leur pays, à l’Union soviétique comme à bien d’autres choses. Nous avons décidé de continuer le dialogue et de publier sur notre blog la traduction de ses propres réflexions. C’est si dur de se comprendre entre gens qui parlent la même langue, sont dans le même pays, alors entre nous il faut beaucoup de patience, rectifier les incompréhensions, nous dit-il. Il nous a donné rendez-vous dans un parc et il repart en vélo. Cela dit quand je lui demande pourquoi poser toujours la question du positif de l’Union soviétique en terme moraux et culturels et jamais à partir des privatisations, de la fin de la propriété collective des moyens de production,il me regarde étonné et me dit « je vais y réfléchir »… j’attends le résultat de ses réflexions.

Enfin, la veille et le jour du départ nous rencontrerons les deux seules personnes qui affirment que c’est mieux maintenant et que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Deux adeptes du capitalisme ?

Le premier est un notre dernier chauffeur de taxi. Il a la soixantaine. A notre question sur ce qu’il préfère aujourd’hui ou l’Union soviétique, il nous répond que la vie a passé si vite qu’il n’y a rien compris. Il a travaillé d’abord comme chauffeur de bus pour nourrir sa famille, puis maintenant comme chauffeur de taxi. Il avait été élevé dans un kolkhoze proche. Tout va bien, il gagne bien sa vie et il y a de tout dans les magasins. Il ne se plaint pas. Mais quelque chose me pousse à poursuivre l’interrogatoire et je lui demande s’il a des enfants. Et là le masque tombe, la souffrance est là. Son fils vit chez lui, il n’a pas de travail, il vit de petits trafics, c’est lui qui l’entretient. Il a fait une école d’art, mais il ne trouve rien en accord avec sa formation. Du temps de l’Union soviétique, on faisait des études et après on vous envoyait dans un poste parfois loin de chez vous, mais il y avait pratiquement immédiatement les moyens de fonder une famille. Aujourd’hui c’est l’insécurité et les jeunes ne veulent plus les travaux pénibles, comme chauffeur de bus, ce sont les gens venus des anciennes républiques qui font le travail. Russes et Tatars n’en veulent plus. Et de là toute l’incompréhension, la douleur même remonte à la surface: pourquoi ont-ils détruit l’Union soviétique, cela ne marchait pas si mal… est-ce que Gorbatchov l’a fait exprès ou est-ce que c’était un imbécile? Elstine tout le monde le sait était un alcoolique… Pourquoi? Je lui demande pourquoi alors il nous avait dit que tout allait bien. Il se tait un instant puis il avoue: « je suis un patriote… J’aime mon pays… est-ce que je vais en dire du mal  à des étrangères?  » et il ajoute » Poutine est un homme bien. Il reconquiert l’Union soviétique morceau par morceau, il a recréé l’ordre. Il y en a qui disent du mal de lui ». J’avais senti dans cet homme simple qui n’avait pas vu le temps passer ce que je connais du monde ouvrier et de ce que je ressentais face au soviétique jadis. Cette soif de dignité qui passe aussi par le patriotisme, le refus de dire du mal de ce qui a coûté dans l’effort. Pas la peur de dire la vérité, non, la volonté de vous faire respecter leur pays, eux-mêmes.

Mais le dernier personnage que nous avons rencontré était un jeune homme lui sincèrement convaincu des bienfaits du capitalisme. Il s’agissait du jeune couple auquel nous avions loué leur appartement et qui le loue aux touristes de passage, par ailleurs il vend du matériel électronique qu’il va acheter au Vietnam et en Azerbaïdjian. En apprenant que nous allions commander un taxi pour l’aéroport, il s’est proposé si nous lui donnions le prix de la course, 500 roubles. La professeur de tatar de Marianne qui elle était musulmane très pratiquante et faisait le ramadan, l’avait mise en garde : « ne lui faites pas confiance, il ne viendra pas! » Elle s’était trompée, il était là à l’heure dite. Sur le trajet il avait mis à tue tête la musique américaine et pas de meilleure qualité. Marianne pour ne pas le vexer lui avait demandé s’il ne pouvait mettre de la musique tatare. Il avait obtempéré mais dénoncé le fait que cette musique était restée figée, incapable d’évoluer… Et bien que tatar lui-même s’était mis à chantonner en se moquant « Tout le monde peut faire ça! » Quant à l’Union soviétique, il y était né. Il avait même été octobriste en rentrant à l’école maternelle, c’était juste avant les pionniers. Dans sa belle-famille, il y avait les tantes de sa femme plus âgées qui avec la perestroïka, la désorganisation générale n’avaient jamais pu trouver un travail en accord avec leurs compétences y compris aujourd’hui. Mais lui heureusement il avait pu profiter des occasions. Par exemple l’appartement, jadis en Union soviétique on ne pouvait pas vendre mais échanger. Avec la fin du socialisme, tout a été possible. Il a hérité de son grand-père un studio qu’il a vendu. Il s’est marié, ils avaient deux voitures, il en a vendu une et avec la somme totale plus des prêts de leurs parents il a acquis cet appartement. Il le met en location, va vivre chez ses parents et agrandit son pécule, développe son commerce. Il est très content et ne voudrait pour rien au monde revenir au système antérieur. Je l’interroge sur la situation dans les campagnes. Il reconnaît que peut-être ça s’est un peu dégradé, mais c’est plus authentique qu’avant, on recrée le folklore tatare, d’ailleurs c’est dommage que vous ne restiez pas jusqu’au premier juillet, il y a la fête du repos entre deux périodes de travaux agricoles, on mange, on danse, les hommes luttent et celui qui gagne reçoit un mouton.puis comme il est profondément honnête et qu’à cete manière des russes, il réflchit pour essayer de vraient vous satisfaire, il ajoute « oui c’est vrai que ce n’est pas très bien, mais c’est pire chez les voisins Chouvases ».

En le quittant Marianne me dit: en voilà un au moins qui nage dans le bonheur. Et elle ajoute: « Est-ce que le fait d’avoir vécu sous une période ou une autre de l’Union soviétique n’a pas joué un rôle? Lui et ses belles-soeurs, visiblement n’ont connu que le désastre de la perestroïka, alors que notre chauffeur de la veille lui avait 60 ans et avait connu tout autre chose. Cette remarque est très importante. Je pense toujours que si l’on devait faire une étude de l’Union soviétique il faudrait faire une analyse des statistiques de mobilité sociale. La formidable transformation d’un peuple durant la marche forcée stalinienne, les opportunités offertes à un peuple de moujiks arriérés. La formation d’une grande classe moyenne, quel rôle joue-t-elle dans la chute de l’Union soviétique? Aujourd’hui une partie, la plus importante de celle-ci est menacée de déclassement. Non seulement la paysannerie, la classe ouvrière mais aussi une bonne partie des enseignants, personnels de santé et autres. Non seulement leurs conditions se dégradent et le fossé se creuse entre le recteur et les professeurs d’université, mais c’est leurs enfants qui sont les plus menacés dans leur avenir. Il faut qu’ils jouissent d’un important capital pour ne pas déchoir, capital argent, patrimoine acquis dans la vente des biens d’Etat, mais aussi capital culture dirait Bourdieu et également capital relationnel, participation à des mafias. Il faudrait voir tout cela, un peu à la manière des travaux de Louis Chauvel sur la crise des couches moyennes en occident. Il faudrait également tenir compte comme le suggère Marianne de la période de l’Union soviétique vécue par chacun. Je me prends à rêver d’une enquête pour laquelle je n’ai ni le temps, ni les moyens.

Marianne me dit, en fait les médias, le pouvoir ne cessent de répéter à la jeunesse qu’il faut se bouger et que ce sont les meilleurs, les plus travailleurs, les plus intelligents qui réussissent. Comment résister, quand on a la moindre petite réussite, à ne pas se sentir heureux de faire partie de l’élite des capacités? Tiens ça me rappelle quelque chose du côté de Macron?

L’Allemagne nous réserverait-elle des surprises? Et les hommes d’affaire chinois?

En  attendant l’avion, Marianne se repose, mais je commence une conversation en anglais avec un allemand venu de Stuttgart en famille. C’est fou ce qu’il y a comme Allemands ici, des Allemands et des Chinois. Si ceux-ci sont venus revivre en groupe les grandes heures de l’Union soviétique (il y a aussi des Vietnamiens), les Allemands sont là en famille pour faire des affaires probablement.

Celui-ci parle aussi mal l’anglais que moi, mais nous nous comprenons en mélangeant allemand et anglais. Il me dit que Merkel et Macron sont deux fous ensemble. Il en a après leur politique migratoire et il explique qu’en Allemagne il entre 6000 migrants par jour et que ces gens veulent nous tuer. Que l’Allemagne va se réveiller quand il sera trop tard et qu’ils seront tous égorgés. Il faut les refouler et tuer les terroristes. J’ai un haut le coeur. Je lui explique que je suis juive et que son discours prononcé en d’autres temps a conduit 18 membres de ma famille dans les camps de la mort. Il hausse les épaules et me dit ! « Mais bien sûr personne ne veut des nazis, il y a 1% de ces dégénérés en Allemagne »… En fait ce qu’il veut c’est qu’on limite l’Europe à l’Allemagne, la France, l’Italie, les pays fondateurs » Comme je proteste que tout cela et bel et bon mais que ce qui nous tue est l’euro, parce que notre économie est alignée sur l’Allemagne, alors que celle-ci à une industrialisation beaucoup plus performante, il est d’accord pour supprimer l’euro et pour retrouver une monnaie commune virtuelle comparable à l’écu… On croirait le programme de la section économique du PCF. Cette discussion avec un homme dont je ne sais toujours pas si c’est un  fasciste, un disciple de Jacques Sapir mâtiné de quelques  traits empruntés à Boccara ou Dimicoli, l’unté de tous les contraires, achève de contribuer à l’impression de confusion généralisée. La seule constante entre tout ce kaléidoscope est qu’il n’est toujours pas question d’expropriation du capital, de planification et de collectivisation des moyens de production, le tout sous la référence enthousiaste à Staline qui tout de même était un adepte forcené de la chose.

Marianne corrige: non à Samara, il y avait un député du KPRF qui intervenait tout le temps dans la discussion et empêchait les autres de parler. Comme nous étions nombreux, il bloquait les autres et il ne cessait de répéter: à un moment il y a eu la collectivisation des moyens de propriété, et il y a la fin de la propriété collective des moyens de production à un autre moment c’est aussi simple que ça. Comme quoi on peut être parfaitement envahissant, sentencieux, excéder les autres et avoir raison. Oui c’est vrai il y en avait beaucoup jadis au PCF et souvent il m’arrive vraiment de les regretter.

Et elle ajoute pour finir de nous achever dans nos illusions : et il n’y a pas que les hommes d’affaire allemands… Ne crois pas que les Chinois soient simplement ces gentils touristes naïfs partis à l’assaut des souvenirs de la grande guerre patriotiques, qui raflent tous les bustes de Lénine et Staline qui leur tombent sous la main, il y a des franches fripouilles. L’autre jour elle allait à la rencontre des collègues du centre de relations internationales et elle a vu sur un banc, un gros chinois dans un jogging vert olive et bleu particulièrement peu élégant et aussi avachi que son propriétaire; il parlait très fort et en chinois sur son portable croyant que personne ne comprenait et il expliquait les occasions de faire du business ici ou à Moscou. Il avait un fort accent du nord, de la Mandchourie et truffait son discours de paroles vulgaires. Tout y passait les conditions climatiques, le logement, les transports et là il y a eu l’occasion de l’état de la population:   «Les Russes sont naïfs, ils n’ont pas l’habitude, comme les occidentaux les méprisent et les traitent mal et qu’il n’y a plus que nous de gentils avec eux, ils espèrent en nous… »

Marianne qui a vécu en Chine, a une famille chinoise et déteste que l’on méprise les Chinois, me dit celui-là était de la catégorie puante, immonde comme le choix disons de la « NEP » en a produit, « l’homme d’affaire » et il ne ferait qu’une bouchée de notre petit logeur prêt à faire le taxi, à aller habiter chez ses parents en pensant « le capitalisme c’est formidable ». Le communisme chinois a jeté ses petits tigres avides sur le capitalisme occidental, ce grand tigre de papier monnaie, mais aussi sur ces pauvres Russes qui n’en finissent pas de se demander comment tout cela leur est arrivé.

Quel foutu bordel… j’aime de plus en plus les Russes y compris ceux qui se prennent pour des petits gagneurs et qui sont prêts à perdre une heure pour empêcher une vieille Tatare de se retrouver seule dans un no mans’s land… Mais je me demande si nous sommes eux et moi bien adaptés, peut-être un Josph Staline… tiens ça me gagne moi aussi.

 

Danielle Bleitrach

02/05/2022

On découvre tant de générosité, tant de désir d'échapper à cette torpeur

01/05/2022

un "Testament" admirable et incontournable !

La conclusion de l’autobiographie de Ginette Skandrani, c’est un manifeste, incontournable, et dont l’application se voit en ce moment à tout moment.  Texte écrit en 2015 Des phrases paraissent maintenant hélas excessivement optimistes, mais d’autre propos, on en prend de plus en lus conscience, auraient du être beaucoup plus radicaux, des rapports structurels et des vérités cachées dites. Elle est admirable et très sympathique cette Ginette Skandrani (née en Alsace, d'un père communiste, une mère anarchiste mi-juive mi-tzigane, en 1938).


« C’est cette agression si violente des sionistes organisés en bande qui est responsable de mon cancer. Ils ont voulu me tuer. Je ne me suis pas tue. Cette agression n’a fait que renforcer ma détermination à combattre toutes les injustices dont le colonialisme quel qu’il soit. Le combat continue. Le combat de mes parents, résistants, anti-colonialistes, luttant contre le racisme m’a suivi toute ma vie. Ils étaient critiqués, vilipendés, souvent isolés dans cette Alsace si propre et si blanche parce qu’ils recevaient des noirs et des bronzés chez eux. Mais ils n’ont jamais au grand jamais, connu ce genre d’agression physique si haineuse à laquelle j’ai été confrontée à mon âge. L’époque change, la haine envers ceux qui osent penser autrement se renforce.
Je termine ce livre avec moins d’énergie que lorsque je l’ai commencé, mais avec toujours la même rage au cœur contre tous ceux qui dirigent ce monde en laissant les trois-quart de l’humanité sur le carreau. Ces dirigeants qu’ils soient politiques,financiers, culturels ou stratégiques, d’ici ou d’ailleurs, veulent posséder, consommer, entasser tous les biens terrestres, détruire tout ce qui ne leur convient pas, polluer, coloniser, les terres et les esprits.
Mais plusieurs résistances restent tenaces, tout d’abords individuelles, comme la résistance verte en Lybie, puis plus organisées, en dehors des partis politiques et organisations de pouvoir. À travers Internet, les réseaux sociaux, nous savons que des gens se battent aux quatre coins de la planète : de l’Afrique à l’Asie, du monde arabe à l’Amérique latine, de l’Europe à la Russie. Nous sommes beaucoup de damnés de la terre, de l’impérialisme et du sionisme, à vouloir que ça change.
Ce qui me donne de l’espoir,c’est l’indépendance de l’Amérique latine qui commence à s’affirmer face aux USA. C’est d’une importance historique. Nous le voyons avec l’organisation du Sommet des Amériques à Panama. Dans les dernières réunions continentales les Etats-Unis ont été complètement isolés. C’est un changement radical par rapport à 10 ou 2à ans, lorsque les Etats-Unis trempaient dans les affaires latino-américaines. En fait, si Obama a fait ses gestes de « réconciliation » envers Cuba c’était pour essayer de surmonter l’isolement des Etats-Unis. Ce sont les Etats-Unis qui sont isolés aujourd’hui, et non pas Cuba, qui l’a été pendant des décennies. Cette attitude des pays latinos, c’est le combat qu’avait commencé à mener Chavez, le président du Vénézuela, si tôt disparu. Il n’a malheureusement pas pu le continuer,mais je vois que la relève est assurée.
Un dernier mot sur le combat de Kadhafi : l’assassiné est de plus en plus vivant, les leçons qui se dégagent de son parcours sont de plus en plus claires !
Je viens de voir le film sur Sarkozy/Kadhafi : « Le Président et le Dictateur » qui ‘a choquée et dont la présentation biaisée m’a mis mal à l’aise.
On se demande au vu et au su des événements passés, lequel des deux a été un Président ? Lequel des deux a une stature de Président ? Lequel des deux est le dictateur qui manipule tout le monde et veut se donner des airs de démocrate ?
Kadhafi était nettement plus intéressant que Sarkozy sur bien des points.
Sarköszy a perdu. Son Union Pour la Méditerranée, qui était son obsession, est aux oubliettes. Nous devons en féliciter Kadhafi qui ne voulait pas décapiter l’Afrique en lui enlevant le Maghreb. Kadhafi ne voulait pas d’une association où était intégré Israël, un pays colonisateur. Bravo Kadhafi, tu nous a évité le pire. L’Union Pour la Méditerranée ne pouvait se construire sans la Lybie.
Kadhafi a humilié celui qui voulait dominer l’Occident. Il a planté sa tente, amené ses chameaux près de l’Elysée pour bien montrer et démontrer au monde entier qu’il était africain et qu’il était invité en tant qu’africain. Quel est l’africain qui aurait faire cela ? Lequel des deux était le bouffon au final ?
J’étais à l’UNESCO lorsqu’il s’est adressé aux immigrés français et a dénoncé leur condition en France. Là aussi il a humilié le faux démocrate.
Les médias nous prennent toujours pour des assistés et nous présentent leur vision des faits. C’est à nous d’aller chercher, de comparer, de décortiquer, de critiquer tous les articles de tous les médias, car ils ont tendance à se copier les uns les autres pour nous présenter la même salade concoctée à Washington, Paris, Londres ou Tel-Aviv
Nous avons encore la chance de pouvoir utiliser internet et les réseaux sociaux pour essayer de pomper l’information là où elle se trouve, la débattre, la diffuser, au-delà de cette presse dont beaucoup de gens commencent à se méfier. Profitons-en !
Paris, le 1er mai 2015

kadhafi l'anticapitaliste antiimpérialiste avait compris :