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16/03/2025

"le premier qui dit la vérité/ il doit être exécuté" - Jane Bürgermeister, elle fut la première

qu'est devenue Jane Bürgermeister ? Depuis 2012 on n'a plus de nouvelles d'elle, ça m'inquiète, quelqu'un est-il au courant ?

interview du 15 février 2010, à l'époque on la trouvait encore "parano", excessive, ben ! les évènement depuis, en particulier ce qui se passe actuellement, n'ont fait que de nous montrer, eh bien, qu'elle avait VU JUSTE ! quelle avait raison, et bien vu ce qui se passait, et qui se passe ....

Les "complotistes" ont tout compris, et le troupeau de ceux qui n'ont rien compris sont les cons tout court

et la vidéo ci-dessous montre qu'elle avait tout compris :

https://odysee.com/@la-chaine-qui-pique:f/h1n1-la-grande-...

BR : Donc, ici Bill Ryan de Project Camelot et de Project Avalon, et nous sommes le 15 février 2010.
Je me trouve ici dans une ferme très rustique au milieu de la Suisse, et c’est l’endroit où loge Jane Bürgermeister, dans un bed-and-breakfast, après avoir donné une conférence au  personnel au sol de Zurich hier. Nous sommes entourés par la neige. Il y a une énorme cloche de vache juste derrière la tête de Jane, ici à droite de la caméra. C’est un endroit tout à fait idyllique et désuet.
Il s’agit d’une brève interview pour faire le point avec vous, Jane, pour vous demander, depuis que nous avons discuté avec vous… c’était en septembre de l'année dernière (çà donne l’impression que c’était il y a longtemps)... de votre point de vue, que s’est-il passé avec vous et qu'est-il arrivé à la grippe A/H1N1 ?
JB : Et bien, la grippe A/H1N1 a heureusement disparu. Elle n’est plus dans les journaux. Elle n’est plus dans les médias. On n’invite plus ou on n’encourage plus les gens à prendre le vaccin au même degré qu'il y a quelques mois quand c'était omniprésent dans nos vies.
Très peu de personnes se sont fait vacciner en Europe... je pense 30 millions sur 450 millions, ou quelque chose comme ça… Soit une proportion bien plus faible que ce que les gouvernements avaient espéré. 
En France, ils ont voulu vacciner 100 % de la population vers la fin de janvier et je pense que seulement 6 % l'ont fait. Six ou sept pour cent l'ont fait en Allemagne et au Royaume-Uni, etc. et aussi dans des pays comme la Suisse. Je pense que 60 millions de personnes l'ont fait aux U.S.A., selon les chiffres du CDC. De nouveau… probablement une petite proportion de la population totale de… de 400 millions, est-ce bien çà ?… aux U.S.A. ?
Donc nous avons vu un éveil incroyable parmi les populations.
Les gens ont pris conscience que le vaccin était plus dangereux que le virus… qu'il contient des ingrédients toxiques – le mercure et le squalène… et ils ont transmis et partagé ces informations autour d’eux avec leurs amis et leurs collègues, et les gens ne sont pas allés se faire vacciner. Ils n'ont pas cédé à la peur. Ils n’ont pas accepté d'être manipulés dans la prise de quelque chose qui est en réalité plus dangereux que le véritable virus.
Cela a été rendu possible grâce aux technologies de l'information et des communication, par le courrier électronique, par YouTube, par des interviews comme la vôtre. Donc j’estime que nous avons vécu un événement énorme où des gens ordinaires ont décidé de penser pour eux-mêmes, de penser d'une façon critique, d’examiner les faits et non de suivre simplement des « autorités », des gouvernements ou des journaux, et de prendre un certain vaccin pour une menace inexistante.
BR : Oui. C’est agréable d'avoir une véritable victoire pour un mouvement populaire mondial, n'est-ce pas ? C'est ce qu’il en est. 
JB : Absolument ! Même le directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé, la doctoresse Chan, a dit au comité de direction réuni le 18 janvier [2010], qu'ils n'avaient pas prévu que les gens ne prendraient pas le vaccin. Ils avaient investi des milliards dans la propagande et les médias contrôlés avaient gonfler (crêve le sale programme de merde à crever!!)  [l’importance de] ce virus. 
Donc cela a vraiment été une victoire inattendue. Et cela a été rendu possible par chaque personne individuellement qui a diffusé ces informations… qui s'est donné le temps et le mal de la lire, et peut-être d’en parler à ses amis, ses collègues et les membres de sa famille. 
Donc, ce qu’à mon avis cela a révélé, c’est l'intelligence extraordinaire et la solidarité des gens là-bas – qu'ils se soucient vraiment de leurs voisins, de leurs amis. Ils ont voulu transmettre ces informations. Et bien que c’était tout à fait difficile à comprendre et tout à fait désagréable à comprendre, ils ont été enclins à se donner la peine de regarder les faits et d’aboutir à la vérité dans un très grand nombre de cas.
BR : Donc vous ne parlez pas uniquement des gens qui peuvent pendant des années avoir fait un tas de recherches sur Internet sur des projets de gouvernement secret. Vous parlez de gens ordinaires qui s’éveillent, regardent les informations qui leur sont présentées, font le point, agissent intelligemment et réalisent ce qui était en train de se passer.
JB : Je pense que c'est ce que nous voyons. Nous voyons une toute nouvelle échelle de conscience parmi… vous savez, les gens ordinaires… que nous avons un grand problème avec nos gouvernements. 
Je parlais hier encore à quelqu'un qui a dit que sa mère, qui a environ 60 ans, prenait toujours chaque vaccin et croyait que les gouvernements représentaient les intérêts des gens. Mais quand est venu le vaccin de la grippe A/H1N1, elle a regardé les faits et elle a décidé de ne pas le prendre. 
Et lentement elle prend conscience que le gouvernement qui donne ce vaccin n'a pas les intérêts de la population à cœur et elle commence à poser des questions : Pourquoi le font-ils ? Qui est derrière cela ? Vous savez… Quelle est leur motivation ?
Ainsi, je pense que nous voyons en Europe un réveil énorme au fait que nous avons un grand problème. Nous avons un gouvernement fantôme. Nous avons un syndicat du crime international d'entreprise… comme je l'appelle… qui contrôle des gouvernements, des ministères de la santé et pousse ce poison sur des populations.
BR : Et d’un autre côté les gouvernements ont un problème intéressant parce qu'ils ont maintenant une population qui désormais ne va pas nécessairement être encline à prendre les choses pour argent comptant.
JB : c'est quelque chose que la doctoresse Margaret Chan de l'Organisation Mondiale de la Santé a dit elle-même. Elle a dit : Nous ne pouvons plus supposer que lorsque nous disons qu’un médicament doit être recommandé… les gens le prendront en réalité.
Il y a eu un écroulement énorme dans la demande de vaccins parmi les populations en Allemagne et la France et je suis sûre également en Amérique… même quand les gens viennent vacciner leurs petits enfants contre les oreillons… à la suite du scepticisme qui a entouré toute cette campagne de grippe A/H1N1. 
Nous avons vu le début d'une augmentation énorme de l'intérêt pour les remèdes homéopathiques et les vitamines et l'importance d’une bonne alimentation nourrissante; et une attitude beaucoup plus critique envers le gouvernement, comme vous l’avez mentionné. 
BR : Maintenant, beaucoup de personnes vont regarder cette vidéo en Amérique. Ils peuvent ne pas être… conscients, mais qu'est-ce qui est arrivé en Pologne avec la Ministre de la Santé là-bas ? C'est un développement fascinant, n'est-ce pas ? 
JB : C'était un développement clé, parce que la Ministre de la Santé en Pologne, Ewa Kopacz, (elle n’était pas dans l’avion de Smolensk en avril 2010) est en réalité médecin… une médecin de famille… et elle a analysé ce vaccin de la grippe A/H1N1. Elle a vu qu'il n'avait pas bien été évalué et elle a décidé de ne pas commander les vaccins de la grippe A/H1N1 pour les Polonais sur base du fait que cela pourrait être… dangereux… potentiellement dangereux pour eux.
Elle a été la seule ministre de la Santé de tous les ministres de la Santé en Europe à prendre la décision – bien que, si vous avez regardé les faits sobrement, objectivement, vous pourriez penser que chaque ministre de la Santé se serait décidé à ne pas… vous savez… acheter le vaccin de la grippe A/H1N1. 
Sa décision de ne pas acheter le vaccin a été, je pense, un tournant dans la https://ruclip.com/video/yacw6CrIUck/géopolitique-argent-et-hydroxychloroquine.htmlcampagne. Cela a été très largement rendu public et cela a fait prendre conscience aux gens qu'il y a des politiciens responsables et des médecins qui reconnaissent qu'il y a un problème avec ce vaccin. 
BR : Alors qu’arrive-t-il ensuite, du point de vue du gouvernement… s'il y a vraiment un plan machiavélique ici ? Qu’arrive-il ensuite du point de vue de tous les activistes dans le monde entier qui ont travaillé si durement pendant six à neuf mois pour s'assurer que quelque chose de méchant, vraiment méchant, ne survienne pas ? Et qu'arrive-il ensuite avec le virus ? Allons-nous le voir réapparaître ? 
JB : Bien... je ne pense pas personnellement que nous allons revoir le virus. 
Nous savons parfaitement qu'il y a des scientifiques qui travaillent à essayer de rendre la grippe A plus mortelle. Il semble que quiconque ait sorti ce virus ne l'a pas tout à fait compris… n'a pas compris qu'il n'allait pas s'incruster dans les poumons des gens et se faire beaucoup plus virulent… et que des scientifiques comme Bruno Lina à l’INSERM à Lyon, qui est affilié à l’OMS, essayent de le rendre plus mortel en le combinant avec la grippe aviaire.
Cependant, beaucoup de gens disent qu'il y a de nombreux documents gouvernementaux indiquant que la seule façon d’infecter beaucoup de monde avec ce virus est de faire vacciner. Et si les gens refusent les vaccins, alors ce virus ne va simplement pas arriver à se répandre, quel que soit le bruit que l’on fait autour. Si les gens refusent de se faire vacciner, alors cela ne va pas devenir un problème majeur.
Quant aux étapes suivantes, de savoir comment nous pouvons commencer à traiter ce qui est arrivé, il y a une enquête en cours au Conseil de l’Assemblée Parlementaire. Européenne. On a donné à Paul Flynn, un député de Newport Ouest au Pays de Galles, la tâche de préparer un rapport appelé La pandémie de grippe A/H1N1 : La déclaration de niveau pandémique six... La question étant de savoir si celle-ci était justifiée, ou si les laboratoires pharmaceutiques ont influencé l'Organisation Mondiale de la Santé à faire cette déclaration, dans le but de pouvoir vendre ces quantités gigantesques de vaccins avec un bénéfice énorme… 
BR : Donc nous avons une sorte de « Flu-gate » [NDT : en référence au Watergate, ici vis-à-vis de la grippe, « flu » en anglais]. 
JB : Nous avons un Flu-gate. Et ce rapport est prévu pour le mois de juin. Paul Flynn m'a indiqué qu’il pourrait même prendre en compte l'incident de Baxter dans son rapport.(et l’accident de Smolensk ?)
BR : Pouvez-vous rappeler ce qu’était cet incident de Baxter… pour ceux qui voient ceci pour la première fois ? 
JB : Bien, en février de l'année dernière, il y a environ un an, Baxter a contaminé 72 kilos de matériel vaccinal avec le virus de la grippe aviaire vivant, dans leurs installations d’Orth an der Donau en Autriche. Et cela a failli déclencher une pandémie mondiale de grippe aviaire. 
Il y a beaucoup de raisons de penser que c'était un acte délibéré. La raison principale est que des règlements de biosécurité de niveau 3 doivent être utilisés quand quelqu'un manipule le virus de la grippe aviaire. Et cela rend pratiquement impossible une contamination accidentelle. 
J'ai déposé plainte et la police a commencé une enquête. Mais ils ont levé les accusations à la fin de septembre… juste avant la campagne de vaccination massive et juste avant que Baxter ne demande l'approbation pour son vaccin de grippe A/H1N1 Celvapan.
J'ai demandé à voir les fichiers… pour voir sur quelles bases le Procureur d'état de Korneuburg avait levé les accusations. Mais on m'a refusé l'accès aux fichiers. J'ai donc contacté Paul Flynn par courrier électronique et je lui ai demandé s'il examinerait cette question. Il… en vertu de son pouvoir en tant que membre de cet organisme PACE… pourrait probablement forcer le Procureur d'état à transmettre ces fichiers, ou même interroger des cadres pour aller jusqu'au fond de cet incident. 
Je pense qu'une enquête appropriée montrerait très probablement qu’il s’agissait d’une tentative délibérée par un laboratoire pharmaceutique en vue de déclencher la fameuse pandémie dont ils tirent profit en se donnant l’opportunité l’occasion de vendre ces vaccins pandémiques en quantités gigantesques.  (ce qu’ils ont finalement réussi en 2020… un peu comme Louis-Philippe qi a réussi en 1830 ce que son père Philippe-Egalité n’avait pas réussi en 1789 !)
BR : Etes-vous optimistes que l'enquête fera vraiment des recherches et publiera honnêtement ses découvertes ? Ou y a-t-il une possibilité d'un blanchiment ici ?
JB : Bien, je pense que si Paul Flynn documente simplement les faits... les faits concernant le niveau de toxicité du vaccin... que ce vaccin n’a été donné aux gens que parce que des règlements spéciaux d’urgence ont été mis en place et ont permis à ces vaccins non évalués d'être administrés... 
S'il documente les faits que nous pourrions avoir été forcés d'avoir pris ce vaccin conformément aux règlements de santé internationaux… qu'une gestion de type militaire de la pandémie a été planifiée... et, en effet, la France n’a pas été loin de la loi martiale en décembre 2009… Des infirmières et des médecins ont été réquisitionnés et forcés de vacciner des gens dans des centres de vaccination.
S'il documente tout cela de même que l'incident de Baxter, alors ce sera suffisant pour créer un rapport explosif qui sera ensuite envoyé à 47 parlements en Europe… mais aussi en Suisse, en Ukraine, en Russie, des pays qui n'appartiennent pas à l'Union Européenne. Ils devront alors prendre ce rapport en considération. Et je pense que s’ils l’examinent et l'analysent, alors cela pourrait bien conduire à une série d'arrestations et de scandales dans chaque pays. 
Dans le même temps, les médias… comme nous le savons… sont totalement contrôlés, au pouvoir de bien sûr, par le groupe pharmaco-bancaire… le gouvernement fantôme. 
(ça paraissait encore exagéré, parano, en 2010, ça s’est confirmé depuis !!… )
Des gens comme James Murdock, le fils de Rupert Murdock, qui… je pense… contrôle le bras européen de la news corporation, siège au conseil de GlaxoSmithKline, qui produit le vaccin Pandemrix. Thomas Glocer, le PDG de Reuters, siège au conseil de Merck. Les médias ne nous parleront donc pas de tous ces événements dramatiques, de ces enquêtes ou de quoique ce soit de la sorte.
Mais derrière l'écran médiatique, nous pourrions voir un nombre énorme d'arrestations et le renouvellement et des changements de notre gouvernement à une échelle sans précédent, parce que les faits seuls sont si choquants. Beaucoup dépendra donc de ce que Paul Flynn inclura dans son rapport. 
BR : Etes-vous en dialogue suivi avec lui ? Ou l'avez-vous simplement informé d’un ensemble de faits et maintenant vous lui laissez la main ? 
JB : Oui. Tout ce que j'ai fait, cela a été de lui envoyer un courrier électronique indiquant cet aspect de toute l’affaire de la pandémie… qu’il y avait un laboratoire pharmaceutique couvant littéralement une mauvaise pandémie de grippe qui aurait été beaucoup plus mortelle qu'une pandémie de grippe A/H1N1. Et je le lui ai transmis. 
Je veux dire… Je suis sûre qu'il va faire son travail aussi impartialement que possible. Il va se trouver sous une pression énorme pour que soient maintenus à l’écart des faits sur la toxicité du squalène et du mercure. Nous devrons donc simplement essayer de continuer à conscientiser le grand public... à mobiliser du soutien et à nous assurer qu'il n'y a pas de blanchiment. Oui. 
BR : Et quels sont maintenant vos plans personnels ? Vous appelleriez-vous toujours une activiste ? Ou prenez-vous du recul en pensant : Bien, nous l'avons gagné celle-ci et maintenant je peux continuer avec le reste de ma vie.
JB : Malheureusement, je ne pense pas que nous ayons atteint cette étape. L’OMS a dit qu'elle veut garder le niveau 6 d’urgence pandémique pendant encore deux ans. Cela signifie que tant que ce niveau 6 d’urgence pandémique est en place, elle peut diffuser des médicaments qui ne sont pas évalués sur des personnes. Nous pouvons donc maintenant avoir un plus grand nombre de médicaments qui n'ont pas été évalués de manière adéquate. Elle peut prendre le contrôle (anglicisme!) de la Sécurité Sociale et de l'armée et de la police dans nos pays et créer cette sorte de... cimenter l'infrastructure du gouvernement fantôme.
Ainsi en dehors de tout cela, ce groupe fantôme est aussi impliqué dans le scandale de Climate-gate et la crise financière. Il essaye de susciter des guerres… des famines… l'envoi de ces vaccins aux pays en voie de développement. 
Donc nous ne pouvons pas simplement dire… vous savez…: Tout cela est terminé. Ce n'est pas le cas. 
Une victoire énorme a été remportée, mais nous devons aller un peu plus loin et nous assurer que le rapport que produira de Paul Flynn soit de qualité… que les pays mènent leurs enquêtes… et que ceux qui sont en réalité responsables de cela soient incarcérés. Les Français aussi mènent une enquête parlementaire dans le courant des prochaines semaines. C'est donc une autre opportunité occasion ! en France pour vraiment aller au fond des choses et incarcérer les gens qui sont responsables. [on ne l’a pas fait, et voilà!]
Et si nous arrivons à faire comparaître ces gens devant le tribunal, alors nous devrions pouvoir démanteler une grande partie de ce gouvernement du Nouvel Ordre Mondial… vous savez. 
Ainsi je compte personnellement écrire un livre au cours des prochains mois, qui récapitulera ce qui s’est passé… les principaux domaines qui doivent être analysés : la toxicité du vaccin; le manque de vigilance pharmacologique; le suivi de des personnes qui ont reçu ce vaccin; la militarisation de la gestion de l’urgence pandémique conformément aux règlements de santé internationaux. 
J'ai déjà achevé un chapitre. Vous pouvez le télécharger sur mon site Web : www.theflucase.com. 
[le site n’existe plus ! …] 
Donc c'est ce que je vais faire au cours des prochains mois. Et ensuite, juste après en fonction de ce qui arrive avec ce rapport… vous savez… la façon dont y est traité le fait d’essayer de s'assurer que nous en mettons vraiment en cause les personnes responsables de cela.
BR : Quel genre du retour d'information avez-vous eu du monde entier ? Parce que vous avez été considérée par beaucoup comme une icône dans ce mouvement populaire. Je sais que cela n'a jamais été votre intention, mais vous êtes devenue une icône. Qu’est ce que cela vous a fait de devenir tout à coup si connue dans le monde entier ? 
JB : Bien, je dois honnêtement dire que j'ai été tout à fait occupée, parce que je faisais le site Web et que je donnais des conférences etc. Donc je n'ai pas vraiment eu de temps de réfléchir à cet aspect des choses. 
Pour moi, la chose la plus étonnante a été le nombre de personnes qui ont voulu s’impliquer. Dans chaque pays, des groupes sont apparus. Les gens ont voulu transmettre ces informations, créer des sites Web, créer des blogues [www.menschenverstandschweiz.ch]
Donc c'est vraiment un mouvement populaire. Peut-être ai-je été une des premières personnes à… vous savez… présenter ce type d'informations dans son ensemble. Mais il y a eu tant de personnes impliquées… des médecins comme le docteur Rebecca Carley aux U.S.A., le docteur Joseph Mercola, le docteur Robin Falkov… que je pense que nous pouvons vraiment dire que c'était un véritable mouvement populaire. 
Cela a été une victoire et un succès, qui a été réalisé par des gens ordinaires dans le monde entier… agissant selon leur conscience, se donnant le temps et le mal pour s’informer et en informer d'autres. C'est la chose étonnante à voir… la bonne volonté et l'intelligence de tant de personnes au travail.
BR : C'est donc un message d'optimisme et d'encouragement parce que toute cette affaire n'est pas encore terminée en termes de désir des contrôleurs de nous clouer, de nous rabaisser, de nous contrôler, de limiter notre liberté, de limiter notre souveraineté. Ce n'est probablement pas fini, si vous me permettez de le dire... [des rires] Permettez-moi de vous dire qu’il s’agit un petit peu d’une litote !
Mais quel est le message d'encouragement et d'optimisme que vous voyez pour les autres personnes qui ont été réveillées par tout cela ? Et maintenant, il peut y avoir d'autres choses qui vont venir à eux au cours des prochaines années.
JB : Bien, je suis d'accord avec vous. Les contrôleurs ont toute une série de plans en réserve… y compris, bien sûr, une guerre. Ils ont planifié une guerre majeure… la guerre nucléaire… depuis bien longtemps. Mais en fin de compte ils sont dépendants de notre état de préparation à accepter cela.
Vous savez, ils remplissent les médias, les ondes hertziennes, les écrans de TV, de catastrophes. Ils nous terrorisent, nous rendent… craintifs et ils dépendent de nous pour que nous fassions certaines choses par peur… nous faire vacciner, partir se battre dans l'armée… et tout ce genre de choses. 
Si les gens ne sont plus d’accord de se laisser conduire par la peur… s'ils sont enclins à arrêter, à rester debout, à penser pour eux-mêmes, à être critiques, à communiquer avec leurs amis et à dire : Non, nous ne prenons pas ce vaccin. Nous n'entrons pas dans cette armée. Nous ne participons pas à cette guerre. Nous ne permettons pas à cette famine de se produire. Nous ne permettons pas à cette corruption de continuer… Et s'ils commencent ensuite à démonter toute l'infrastructure avec des enquêtes, des investigations, etc. alors je pense qu'ils ne peuvent pas continuer avec leurs plans. Ils dépendent vraiment de notre peur et de notre ignorance. 
BR : Et de notre conformité, pour mettre ces plans en œuvre...
JB : Oui. 
BR :... avec un nombre énorme de personnes dans… disons les classes moyennes « professionnelles » (professions libérales), comme les médecins, les infirmières. Dans l'armée, nous parlons des soldats et des aviateurs et des marins qui obéiraient en réalité aux ordres susceptibles de provoquer une quantité énorme de dommages sur le genre humain, s'ils suivent simplement ces ordres… d’accord ? 
JB : Absolument. Et une des choses les plus intéressantes à voir avec cette campagne de grippe A/H1N1 a été que l'armée allemande a été parmi les premières à le refuser. Leurs médecins ont dit : c'est trop dangereux pour nos soldats.
Oui ! Et les gendarmes en France qui devaient censément être vaccinés à 100% selon les plans du gouvernement… ou quelque chose comme ça… ont refusé de se faire vacciner. Et ils auraient du être ceux qui auraient été obligés de le donner à d'autres. Finalement ils auraient surveillé les centres de vaccination et ils auraient eu un rôle plus grand à jouer si le gouvernement avait été dans le sens de la vaccination obligatoire… comme cela aurait été nécessaire s'ils avaient voulu réaliser leur objectif d'arriver 100 % de taux de vaccination. 
Ainsi, nous voyons que dans les armées et les polices… et aussi, évidemment, parmi les médecins et les infirmières… la grande majorité d’entre eux n'ont pas, ou n’ont pas voulu se faire vacciner… un refus, vous savez, d'aller avec toute la campagne. Et c'était crucial, en réalité. Les infirmières et les médecins ont dit très tôt: Nous n’acceptons pas cette vaccination. Et c'est déjà là où cela a commencé à vaciller. 
Il y avait de nombreux rapports critiques dans des journaux en particulier en Allemagne, je crois. Vous savez… les principaux médecins sont sortis et ont dit en première page des journaux que c'était un vaccin non évalué… également dans les médias polonais. Cela a été beaucoup moins le cas, malheureusement, au Royaume-Uni et en l'Irlande où l’emprise sur les médias est beaucoup plus forte. Et aux U.S.A., il y a à peine eu un seul rapport vraiment d’importance à être critique sur le vaccin. 
Ainsi… oui. Il y a des indications très claires que… comme vous le dite… les classes professionnelles refusent d'aller dans cette direction. 
BR : Merci beaucoup, Jane. Y a-t-il autre chose ici que vous voudriez... juste un message… juste une brève mise à jour… juste environ 20 minutes pour les gens qui ont été intrigués par votre rôle dans cet activisme depuis que nous avons publié notre vidéo en septembre [2009] ? Elle a été visionnée je crois par 300.000 personnes. Et ce nombre continue chaque jour de croître.
JB : Oui. Je veux dire… je pense qu'Internet, les nouveaux moyens de communication et les technologies de l'information… fournissent aux gens une possibilité énorme de s’informer de ce qui se passe et d’agir et de le communiquer. 
Je pense que nous nous dirigeons vers une ère nouvelle… je le crois… de souveraineté personnelle où les gens prennent la responsabilité de leur vie, sont à nouveau impliqués dans des décisions politiques et des décisions économiques et ensemble travaillent à la formation d'un monde bien meilleur. 
Et ce sera possible dès le moment où nous retirons simplement le pouvoir à ce gouvernement fantôme… quel qu’il soit. Dans un ou deux ans, nous pourrions voir le commencement d'une toute nouvelle ère où les gens peuvent à nouveau vivre dans la dignité et la liberté, dans la paix et la prospérité. On n’a pas besoin d’avoir sur notre planète des gens qui ont faim, qui sont dans le besoin, qui sont opprimés. Cette vision d'une planète vraiment paisible, prospère, libre est à notre portée… je le crois. 
BR : C'est absolument merveilleux. Merci. C'est une belle déclaration finale. Bien! Donc, Jane Bürgermeister, revoyons-nous un peu plus tard dans le courant de cette année et nous verrons comment les choses ont évolué pour vous. 
Je partage votre avis que cet optimisme est bien placé. Je pense que nous devons rester vigilants. Et il y a une occasion massive d'apprendre sur base d’une expérience très fructueuse issue d'un mouvement populaire. Et vous avez joué un rôle énorme en donnant force, en motivant et en alimentant tout cela. Et donc, je souhaite vous remercier pour cela que parce que vous avez fait ici énormément pour le genrehttps://reseauinternational.net/covid-les-complotistes-avaient-donc-raison/ humain.
JB : Et je voudrais aussi vous remercier, Bill, pour tout ce que vous avez fait pour aider à faire passer ce message. Alors… merci. 

bref, comme dit le film "crime parfait" https://dissidencetv.fr/13/12/2020/sante/covid-19/vaccina...
la crise de 2009 avec la Bachelot et le H1N1 et toute la campagne de peur et de coercition toute prête était leur premier essai, qui a foiré, mais cette fois-ci ils ont hélas réussi (de même Hitler a raté son putch de Münich en 23 mais réussi celui de l'incendie du Reichtag en 33)

(par ailleurs dans ce film https://dissidencetv.fr/13/12/2020/sante/covid-19/vaccina...  à partir de 1H 45m 45s vous avez l'origine et la véritable nature de ce terme de "complotisme" dont on nous rebats les oreilles ! écoutez-bien, il faut toujours connaître l'histoire ! on ne l'étudie pas assez.)

info de BELGIQUE : "Je confirme tout ce qui a été dit dans cette vidéo mais pour la Belgique... et j'en rajoute encore, tout ceci je le tiens directement du personnel des urgences de plusieurs hôpitaux (la problématique est la même partout) :
1) Tous les hôpitaux sont divisés en 2 sections, une COVID+ et une COVID-
2) Dès que vous êtes hospitalisés, pour n'importe quoi, vous passez un test COVID, s'il est positif vous filez en section COVID+, sinon c'est COVID-
3) TOUS LES DECES dans la section COVID+ rentrent dans les statistiques des décès COVID
4) Il appartient au médecin de déterminer si la personne est morte PAR le COVID ou AVEC le COVID (exemple : vous êtes asymptômatique COVID+ mais vous faites une crise cardiaque, vous êtes donc mort AVEC le COVID car ce n'est pas le COVID qui vous a tué, en gros les seuls morts PAR le COVID sont des gens qui décèdent en réanimation COVID).
5) Ces statistiques de la cause du décès ne remontent pas dans les médias, on a juste le total, les médecins m'ont dit qu'on était environ à 90% de décès AVEC le COVID et 10% de décès PAR le COVID... ce qui veut dire que lorsqu'on vous donne 80 décès ce jour, en réalité, c'est 8 décès réellement dû au COVID !
6) Les tests PCR utilisent beaucoup trop de cycles et la quantité de faux positifs est phénoménale
7) Certains hôpitaux font le test INFLUENZA en plus du COVID pour tenter d'y voir plus clair entre les symptômatiques grippaux et COVID... et beaucoup de COVID+ sont aussi INFLUENZA+, la question qui se pose c'est comment déterminer si la personne est symptômatique à la grippe ou au COVID quand elle a les deux virus... La réponse : y'a pas moyen ! Par contre on m'a confirmé que cette année il n'y a pour ainsi dire plus de morts de la grippe... en d'autres termes, une énorme quantité de décès dûs à la grippe sont attribués au COVID.
Pour résumer, toutes les statistiques COVID sont hautement discutables, pour ne pas dire complètement biaisées. Alors que la Belgique s'apprête à durcir les mesures déjà en place et alors que les chiffres (mêmes bidonnés) sont stables voire en baisses, un gros CHR de la périphérie  bruxelloise à royalement 4 (je dis bien 4) cas COVID hospitalisés.
On se fout vraiment de notre gueule.... et je pèse mes mots !

La liste des héros de la résistance (mis à part tous les médecins et professeurs, et les martyrs qui ont dit ce qu’ils ont vu au sein de Big pharma, avant dêtre tuées)
Pierre Barnérias
Richard Boutry
Olivier Probst
Florian Piana
Un jour il y aura des monuments érigés en leur souvenir sur le lieu où ils auront été  fusillés par les fascistes.

03/03/2025

la révolte de l'Allemagne de Detlev Rohwedder

https://datawrapper.dwcdn.net/JgdqB/6/

regardez la carte c'est net ! on dirait une carte d'un manuel d'histoire !

les citoyens de RDA, ex travailleurs licenciés de leurs usines mises en faillite pour assurer les profits de investisseurs qui les ont accaparées, qui ont été annexés, traités comme des des traitres et des parias par les arrogants capitalos aux dents longues de la RFA, ne savent comment exprimer leur rancœur. Et après on dira que l'AfD est de droite, vraiment ?
En Allemagne de l'Est, conquise et annexée sans un coup de fusil par les capitalos de la RFA en 1990 le premier responsable de la privatisation, après la chute du mur et la "réunification" (en fait une annexion pure et simple de l'Est par l'Ouest) essayait au moins de faire que les usines ne ferment pas, et encourageait les ouvriers à se mettre en coopératives et reprendre leur usine - eh oui ! comme Fralib, qui va lancer la marque "1336" - ça n'a pas plu, il a été assassiné, par paraît-il un tireur d'extrème-gauche, on ne saura jamais bien, car celui-ci a depuis été abattu par la police, hmm pratique ! (...), surtout que on voit bien mieux les motifs que pouvaient avoir le grand capital international plutôt que l'extréme gauche à le tuer (toujours se poser la question basique de tout inspecteur de police : "à qui profite le crime ?") ... (Sa remplaçante, elle, a vendu à tout va le capital industriel du peuple est-allemand à des investisseurs US, c'est ce qu'ils voulaient)

il s'appelait Detlev Rohwedder, peu de blogeurs en parlent. C'est un grand tort ! quand les dossiers secrets de son assassinat seront-ils déclassifiés ???

 

Lukatchenko, un qui a carrément   décidé d'arrêter les fameuses privatisations imposées après la chute de l'URSS, président on n'a pas pu le tuer, mais à partir de ce moment l'Occident s'est mis à le diaboliser à qui mieux mieux ! https://ru-clip.com/video/9jKVOaXYkJc/loukachenko-l%E2%80...

tiens ! "on" a supprimé ru-clip, pourquoi ?


vendre, vendre, vendre, pour toujours plus enrichir les investisseurs, et appauvrir les nations !


C'est quand la révolution ?

*De toutes façons toutes les ventes (=privatisations) d'entreprises (ou de parts) et de biens nationaux (à quand Versailles ? comme dit Jovanovic) sont une aberration (et c'est bien pourquoi la classe des vautours capitalistes mondialistes nous y pousse ! ) , et , outre les autres raisons de critiquer ces pratiques, appauvrissent l'Etat, ne l'enrichissent pas (un peu d'argent liquide passager pour pouvoir "rembourser" ces "dettes", donc fourguer cet argent aux banques, et plus rien par après !!! c'est le traitement qu'on fait aux pauvres citoyens aussi maintenant    : regardez toutes les affiches où on les presse de vendre tout ce qu'ils ont à des prix de misère, pour avoir un peu de liquide tout de suite pour rembourser les crédits ! Quel cynisme !!), mais l'appauvrissent sans cesse en le privant des bénéfices de ces entreprises, c'est une arnaque totale, et les politiciens qui font ça, si ce sont des naïfs incompétents ils sont bien manipulés, ou ce sont plutôt des traîtres. Le crime de haute-trahison on voit pourquoi ils l'ont enlevé de la Constitution  !
Article sur l'appauvrissement de l'Etat pas ces fameuse privatisations : http://o-pied-humide.over-blog.com/article-l-appauvrissem...

23 milliards d'euros de moins dans les caisses de l'Etat (NOS caisses ! normalement .... ) rien que pour 2009.




06/01/2025

Benoît XVI que le grand capital avait contraint à la démission en bloquant les distributeurs de billets du Vatican, et puis gardé enfermé au Vatican pendant dix ans est mort

et c'était lui qui était le seul vrai papepas comme cet imposteur de Bergoglio, qui a licencié les employés du Vatican qui refusaient de se faire injecter ! vachement chrétien comme attitude !

Benoît XVI savait tout ce qui le menaçait : son premier acte fut d'aller prier devant la tombe de ... Jean-Paul 1er !

Et dans son discours d'acceptation il avait dit : priez pour moi que j'ai le courage de ne pas céder devant les loups"
ah ah ! de quels loups parlait-il ?

(Et souvenez-vous du triste sort de célestin V, d'Adrien VI et de Marcel II)

https://odysee.com/@freehumansloveforall:d/DIES-IRAE---Ri...

05/01/2025

écrit à Rosario en 1906, UN TEXTE A MEDITER ! concrètement une coopérative agricole ça fonctionne comment ?

Du temps où on parlait réellement de socialisme on vantait beaucoup l'Autogestion, mais l'évoltion politique de ceux qui seréclamaient de l'autogestion, rien que ça suggère que ça devait être de la foutaise ! en tous cas tous es gens sont devenus  quelques années plus tard de fiéffés réactionnaires ! les  pires  ennemis du peuple et les meilleurs amis du grand capital (Rocard, la CFDT et tout ça !).

Reste les coopératives. Les coopératives  de  production   restent aux yeux de beaucoup le nec plus ultra du   socialisme (malheureusement vaincues et en déconfiture complète).

Mais quand on regarde les coopératives agricoles (j'ai travaillé 10 ans à l'ONIC, et j'ai appris comment ça se passe concrètement là-dedans) on s'apperçoit que ce ne sont jamais que de grosses entreprises, dont les agriculteurs "sociétaires" ne sont que les sous-traitants, totalement esclaves, soumis à leurs diktats. Et dont le personnel victime des cabinets Bossard et autres "audits internes", est chronométré, harcelé, licencié sans pitié, pareil que dans n'importe quelle multinationale capitaliste bien cynique.

En fait la différence entre les coopératives et les négociants étaient que les négociants étaient de petits entrepreneurs, et les coopératives de gros "groupes" d'entreprises ! Bref les négociants étainr plus humains que les coopératives, aussi bien envers le personnel qu'envers les agriculteurs ! (bon maintenant les petits négociants disparaissent tous, remplacés par de gros "groupes" immenses qui ont tout racheté !)

La libération des travailleurs finalement n'est pas du tout dans cete direction, c'est un miroir aux alouettes !

En fait on aurait pu s'en douter déjà a priori,  c'est comme pour l'autogestion.

Quelques socialistes en avaient pris conscience dès le début dès 1906.

(C'est comme l'élection, il a fallu attendre Eetienne Chouard pour s'appercevoir de ce que tout le monde avait sous les yeux, mais n'en tirait pas la conclusion !!! comme l'oeuf de colomb " c'est simple, mais il fallait y penser !" voilà un syndrome important, et qui revient souvent, sur dans plusieurs domaines)

Voici les conclusions de militants socialistes argentins en1906 ,document CAPITAL, trouvable uniquement par hasard dans la mise à disposition en pdf, d'un obscur journal socialiste de Lausanne paru le 5 janvier 1907 :   http://archivesautonomies.org/spip.php?article3323

(en argentine, congrès de ROSARIO aux premiers jours de décembre 1906)

A propos des coopératives, la motion suivante a été adoptée :

« Considérant : Que les coopératives, par leur accumulation même, sont contraires à l'action des ouvriers ; « Que leur meilleur succès, n'est en définitive qu'une amélioration économique des seuls sociétaires, et contraire au principe de l'émancipation intégrale des travailleurs, [puisque leur action dans les coopératives est de veiller pour la conservation des capitaux engagés, et puisque cette défense est d'un égoïsme purement bourgeois et ne peut nullement amener l'élimination du capital, mais plutôt sa conservation ; Que cela équivaut à une transformation de l'état économique au bénéfice exclusif d'un nombre déterminé d'individus, bientôt séparés du prolétariat ; Le congrès déclare : « Puisque le succès des coopératives est la déroute du prolétariat ; puisque lorsqu'elles triomphent elles ne sont que des institutions bourgeoises qui acceptent la loi et y recourent pour poursuivre les débiteurs, escomptent les virements d'argent, placent les capitaux et spéculent dans leurs entreprises, et sont en somme un véritable ennemi des ouvriers, les organisations de ces derniers doivent s'opposer par tous les moyens à l'implantation des coopératives. »

voilà un texte à méditer !

 

dans la série "la découverte de l'histoire est une grande libératrice" écoutez aussi cette vidéo, des mythes tombent !

https://www.findclip.net/video/plR-iB_ZiDM/bernard.html

28/12/2024

Amidst the evil and the filth there are good and gentle souls. -

Tous les bobos collabos et les bourgeois faux  gens « de gôôche » sont de la merde, comme Yann Moix, ou Valls (bien fait pour lui ! Il ne peut plus se présenter « nulle part en France », ni en Espagne d’ailleurs, tout ce que je lui souhaite c’est de finir clochard, le sort qu'il voulait pour Dieudonné et sa famille).
(et la clique à Macron, et leurs journaputes, d'être pendus comme les nazis à Nüremberg)

Vive Maxime Nicolle ! Etienne Chouard !  (Chouard plane à des kilomètres au-dessus des "journalistes approximatifs" !  et commence par leur rappeler qu'"il est impossible de penser à l'endroit avec des mots utilisés à l'envers" !

vive Paul Le Fèvre ! François BégaudeauHouria Bouteldja, Jean-Pierrre Petit ! Bernard Friot ! Nathalie Debergh ! Dieudonné, Claude ET Lydia Bourguignon (qui ne font pas comme Farida Belghoul ! il est où Monsieur Belghoul ?) le Pr Perronne, le Pr Fourtillan, le Dr. Louis Fouché ce héros, Frédéric Chaumont,  ERIC MONTANA, Jean-Claude Crèvecœur qui a peut-être le mieux compris de tous, il ne lui manque plus que d'être marxiste, et Olivier Probst ! son film ("vaccination Covid le crime parfait") est le meilleur et le plus profond. et LAURENT LOUIS. Vive Christian Dettinger bien évidemment ! Et vive l’Abbé Francis MICHEL Le pape a lui-meme dit : sortez de vos églises, allez à la rencontre des autres. Et il y a dans les Evangiles : allez sur les carrefours. L’histoire fera le décantage entre les nobles coeurs, les esprit intègres, et la vEluard - depuis 2020 c'est des valeurs d'actualitéaste merde des collabos ! Des « diplômés » (comme disent les journaputes), et des « putes de salon » (comme dit Dieudo) dont le comportement s’explique très bien quand on utilise l'analyse marxiste !

 

(et n'oublions pas le héros total, celui qui a préféré devenir clochard que de renoncer à nourrir les pigeons de Paris : Giuseppe Belvedere, le paradigme même de l'anti-fascisme, et de l'acte moral selon Michel Terestchenko)

et Michel Weber, et le Dr Frédéric Badel, et Olivier Probst, et Florian Piala, et Richard Boutry, et Florian Philippot notre De Gaulle de juin 1940.

Merci cher Florian pour toutes ces explications très pédagogiques. Les Patriotes c'est comme une grande famille où chacun est le bienvenu. Bienveillance, simplicité, fraternité et ouverture d'esprit sont les qualités qui y sont partagées. Prends soi de toi Florian et merci encore pour tout ce que tu nous offres.

 

Après Michael Paraire, Michel Weber, Frédéric Badel, moi-même dans ce blog (relisez mes billets sur "bilan de l'histoire" sur le salut hitlérien, sur l'ère de l'esclavage selon Marx, etc.) se multiplient les auteurs qui tour à tour aussi perçoivent dans le traitement capitalistico-médiatico, étatique, de la crise du Covid un avatar d'une  tendance lourde et historique de l'Occident au fascisme, un fascisme 2.0
lisez aussi ce penseur qui comme Michel Terestchenko, nous rappelle aux BASES de la MORALE  HUMAINE : Mohamed Tahiri  que celui qui a des notions de morale et de dignité entende ! https://changera2.blogspot.com/2021/12/le-comportement-de...  ) censuré !

"nous nous battons pour le présent mais aussi pour le futur de l'humanité : 

la cœur des hommes et des femmes qui n'ont pas renoncés à l'être
Jean-Jacques Crèvecoeur ce noble héros, courageux, intelligent, cultivé, etc :

Jean-Jacques-Crèvecœur-cet humanite courageux, modèle d'humanité et de pénétratin intellectuelle dans-le-viseur-pour-ses-propos-sur-le-Covid.png

 

 

 

 


et concernant les "bobos", ces "cools" pleins de racisme social (tout racisme se ramène en fait , il suffit de gratter un peu pour s'en apercevoir, à un racisme social, un racisme de classe, un racisme anti-pauvres, réfléchissez cas par cas et vous vous en apercevrez aussi !) ceux derrière qui "le peuple ne repousse plus"  - pas mal ! « après leur passage le peuple ne repousse pas » très bien trouvé ! et pas seulement le peuple ! Savez-vous ce que les ornithologues britanniques ont constaté ? Que le niveau de biodiversité dans les quartiers urbains était inversement proportionnel au prix des loyers ! C’est à dire que dans les quartiers chics, propre-en-ordre, « écolos » (!) tout est tellement bien rénové qu’il n’y a plus de trou pour que les moineaux puissent nicher, ni trouver de quoi manger, pas un crottin qui traîne, pas un insecte, pas une mie de pain (c’est le moment de rappeler le personnage de Giuseppe Belvedere qui nourrit les pigeons du 4ème arondissement de Paris sous les insultes des bourgeoises bon chic bon genre du quartier !! et qu’on a chassé de chez lui et amené à l’état de SDF).
Bien sûr il n’y a pas non plus d’enfants qui jouent, relisez les bandes dessinées de Boule et Bill ou celles de Mafalda (jai fait deux billets sur ces BD, cherchez après !), et vous comprendrez tout ce que nos villes ont perdu depuis 1960, c’est épouvantable !
Quand ? mais quand ! les gens s’en rendront-ils compte ?

26/12/2024

Fauci (et les autres) ont peur d'avoir le même sort que les criminels NAZIS à Nüremberg, alors ils se font protéger par des décrets présidentiels vables jusqu'à 2029 - pratique !

20/12/2024

les églises

autun-nave.jpg

Les églises autrefois, il y a vingt ans et plus déjà ! …   quand elles étaient ouvertes, constituaient, au cœur des villes, grandes et petites, un « commun » comme disent et redécouvrent en ce moment plusieurs penseurs, venus de divers horizons, un espace qui était à tout le monde, un espace de beauté, où tout le monde pouvait entrer LIBREMENT, à peu près tout le temps, où on pouvait prier bien entendu, personne n’oubliait que c’étaient des lieux chrétiens et sacrés, et il était très important, vital pour un chrétien de disposer d’un tel lieu, partout, mais aussi pour tout un chacun croyant, athée ou autre pour visiter et contempler pour son esthétique, et aussi, last but not least ! (en Esperanto « krome kaj krone ») un lieu de silence, de paix, de recueillement, où, à tout moment de la journée, tout un chacun, pour des buts religieux ou pas du tout, pouvait entrer, sans aucun problème et à tout moment, et s’y reposer loin du bruit, réfléchir, pleurer, méditer son chagrin d’amour, sa peur, ses dilemmes, ou tout ce qu’on veut, se ressourcer, une pause dans la journée.
C’était un lieu sacré, pour tous, même les athées et les indifférents, un lieu précieux et indispensable. Et disponible. Un « commun ».

et

http://fr.novopress.info/154827/eglise-aux-portes-ouverte...

Aussi c’est un drame de première gravité, un scandale inadmissible de les voir maintenant (depuis 1990 environ) presque toutes et en permanence fermées !!!                  

    
une immense et très grave perte pour la société et les êtres. Une tendance absolument inadmissible et lamentable de notre époque.

15/12/2024

l'analyse du philosophe Michel Weber ou le fascisme 2.0 - depuis 2013 il savait que ça allait arriver

Il y a eu une criminalisation de la pensée, ça ne vous a pas échappé !

 

son récent livre : https://www.t-pas-net.com/libr-critique/chronique-michel-...

en 2013 il avait déjà annoncé ce qui se passe en ce moment :

Michel WEBER

Tocqueville (1835) a indiqué que la démocratie de marché pouvait facilement donner naissance à un totalitarisme mou. Depuis Mumford (1932), on sait que la technoscience donnera volontiers un peu de rigueur au tropisme fasciste. Où en sommes-nous ?

La crise qui se propage de proche en proche depuis 2008 est une crise qui est essentiellement politique et, en tant que telle, elle demande une réponse politique.

De fait, les observateurs avertis peuvent discerner la multiplication des signes d’une dérive fasciste, à la fois au niveau de la base et à celui du sommet de la pyramide sociale. D’une part, les idées fascistes sont de plus en plus courantes dans les milieux défavorisés (qui sont eux-mêmes en croissance rapide) ; d’autre part, elles sont de plus en plus explicites chez les technocrates — mais sous une forme tellement aseptisée qu’on pourrait, il est vrai, croire à leur parfaite innocuité.

Il est donc fort piquant de remarquer que le grand public est parfaitement ignorant de ce retour de l’extrême-droite. Il pressent certes l’imminence de l’effondrement sociétal mais il n’a absolument pas conscience de la nature exacte du danger. La réouverture de camps de concentration ou même la généralisation des conflits régionaux semble passer inaperçue. De même, le sens et la portée de l’existence d’apologies hollywoodiennes (au propre comme au figuré) de la torture demeurent entièrement mystérieux. Cette double tension est paralysante et anxiogène, ce qui fait le jeu de l’oligarchie : quoi de plus manipulable en effet que des individus dans un état de coma moral et politique ?

Pire, les acteurs sociaux les plus remuants, les militants et les universitaires pensent l’effondrement de la civilisation globalisée à partir de leur expertise et sont dès lors conduits systématiquement à manipuler des statistiques, parfois très convaincantes, mais qui comprennent la transformation sociétale annoncée sur le mode de la lente désagrégation d’un pan de la société. Le long terme est ainsi mis en perspective à partir d’une facette supposée cruciale.

Or, ce qui s’annonce c’est un effondrement total et abrupt des « démocraties de marché » à la faveur de l’emballement d’une de ces crises qui constitue, en synergie, la crise globale systémique. Peu importe la nature de l’événement déclencheur — une pénurie de dix jours de l’approvisionnement de pétrole, des émeutes de la faim dans des quartiers (ou des pays) « défavorisés », des macro-mouvements de population forçant les portes de la citadelle Europe, un accident industriel majeur, une nouvelle bulle financière, une vraie-fausse pandémie, une guerre inter-régionale ou même mondiale, … — la conséquence politique sera inévitable et immédiate : l’état d’urgence, c’est-à-dire le totalitarisme, ou le chaos absolu, c’est-à-dire la guerre de tous contre tous. Une guerre civile serait comparativement plus structurante.

L’enseignant-chercheur qui n’a pas oublié la leçon de citoyenneté magistrale que nous a laissé Victor Klemperer (LTI, 1947) se doit en conséquence de mettre en évidence deux dynamiques : premièrement, il faut montrer que la réponse à la crise globale systémique est bien d’ores et déjà politique et que, si aucune force ne vient entraver l’inexorable progression du capitalisme du désastre, il ne nous restera bientôt plus qu’à émettre des regrets carcéraux ou post-mortem. Deuxièmement, il faut discerner les pistes théoriques et pratiques qui sont susceptibles d’infléchir cette trajectoire dès aujourd’hui.

Michel Weber

Une première version de ce billet a été publiée ici : http://www.pauljorion.com/blog/?p=53721
Dernier ouvrage paru : De quelle révolution avons-nous besoin ?, Paris, Éditions Sang de la Terre, 2013. (978-2-86985-297-6)

Et n'oublions pas MICHAEL PARAIRE, lisez son article Covid 19 et Fascisme 2.0 dans son blog " un quart d'heure avec le penseur " http://leblogdupenseur.canalblog.com/archives/2020/05/02/...

Dans un Etat fasciste et totalitaire on connait déjà à l'avance quels seront  les résultats  : (!)

https://ruclip.com/video/sV7MRHL_OzI/covid-l%E2%80%99incr...

Enfance et Libertés, l'association : https://enfance-libertes.fr/

La culture , le sport , les loisirs , la créativité, la joie et la confiance ont fait place au repli sur soi , à la méfiance , au rabougrissement, au mépris envers les autres .
La vie que le grand capital et son gouvernement nous laissait n’était pas terrible , mais mon Dieu nous parvenions à peu près à l’embellir .
Aujourd’hui c’est devenu de la merde et ils nous interdisent d’en sortir .
Cela va se finir en révolte armée et ils joueront les étonnés . Si on pouvait les pendre comme au tribunal de Nüremberg !

"Covid 19 le grand Reset" de Claus Schwab est leur Mein Kampf

autre philosophe : https://odysee.com/@Dieudonn%C3%A9officiel:f/episode-161:0



12/12/2024

Juan Branco tout comme Vaclav Havel

https://odysee.com/@LiBERTY_VOICE:b/L'info_2024-12-11_HD:3

s'il pouvait devenir président de la république !

08/12/2024

L’Occident n’a rien compris à la Syrie, berceau du christianisme, à son peuple et à son histoire.

C'est femme, bourgeoise, universitaire, anglophone, sans carré de chez Hermès ni fichu catholique sur la tête, elle a tout pour plaire à ceusses de la pensée unique !
(des femmes comme ça vous ne risquez pas d'en rencontrer parmi les islamistes opposés à la République Arabe syrienne   (rebaptisée par les merdias "régime de Bachar" !) ni en Arabie saoudite ! ni au Qatar, ni, en fait dans aucun des régimes alliés des USA  )

  Et elle défend Bachar el Assad, dont elle est d'ailleurs la principale conseillère politique et elle nous dit que "Les Occidentaux ont tendance à penser que les gens qui adoptent des comportements semblables aux leurs sont plus civilisés et (plus modernes que les autres." et toc !!!   "Pour moi, au contraire, les personnes civilisées sont celles qui restent fidèles à la terre qui les a vues naître. Qu’y a-t-il de rétrograde à aimer son pays ?" et schklak !!!

Madame Bouthaina Chaabane est la conseillère politique du président Assad et sans doute la femme la plus influente de Syrie. Docteur en littérature anglaise, elle a longtemps enseigné à l ’Université de Damas. Reconnue pour son ouverture, elle a incarné la modernité et la volonté de réforme de la Syrie des années 2000. En témoignent quelques récompenses comme, en 2005, le prix de « la femme politique la plus éminente du monde arabe » attribué par la Ligue arabe ou encore, la même année, sa nomination pour le prix Nobel de la paix.
Elle a commencé sa carrière dans l ’ombre du président Hafez el-Assad dont elle fut l ’interprète puis la conseillère lors des négociations de paix des années 1990 — une expérience qui lui a permis de rencontrer tous les grands dirigeants de la planète et dont elle a tiré la matière de son dernier ouvrage Damascus Diary : an inside account of Hafez al Assad peace diplomacy (New York, Lynne Rienner Publishers, 2012).
Sa très bonne connaissance du monde anglo-saxon lui a valu d’être sélectionnée, en 1990, comme boursière du programme Fulbright à l ’Université Duke de Durham puis, durant l ’automne 2000, d’être invitée comme Distinguished Professor à l ’Eastern Michigan University d’Ypsilanti.
Membre du Comité central du Baas en 2000, Bouthaina Chaabane a également été directrice du Département des médias étrangers au ministère des Affaires étrangères et porte-parole du gouvernement syrien (2000-2003), puis ministre des Expatriés (2003-2008).
En 2011, lorsque survient la crise, nombre d’observateurs s’attendent à ce qu’elle se désolidarise du président Assad et qu’elle fasse défection. Il n’en a rien été. Elle fut même choisie pour accompagner la délégation du gouvernement syrien aux deux conférences de Genève, en 2012 et 2013, afin de tenter de trouver une issue politique au conflit en cours. Depuis que les États-Unis l ’ont placée sur la « liste noire » des personnalités syriennes accusées de soutenir le régime, elle n’a accordé que de très rares interviews.
C’est la première fois qu’elle accepte de parler à un public francophone.
Cet entretien a été conduit au palais présidentiel d’al Rawdah, non loin du mont Qassioun à Damas. L’accueil a été chaleureux, la conversation franche et sans présence sécuritaire. Attachée pardessus tout à la souveraineté de son pays, Mme Chaabane veut croire en une solution politique. Elle appelle de ses voeux l ’ouverture d’un dialogue avec les acteurs extérieurs, à commencer par les grandes puissances qui doivent retrouver le chemin de la diplomatie et — explique-t-elle — se ranger aux côtés de la Syrie dans la lutte contre le terrorisme.

Entretien avec Bouthaina Chaabane*
civilisation et dignité dans l’ombre de bachar el-assad

frédéric PichonAvant le conflit, vous étiez souvent présentée comme le visage « sophistiqué » (terme anglais : "sophisticated", http://www.larousse.fr/dictionnaires/anglais-francais/sop... , aucun rapport avec le sens du mot français de même forme !) de la Syrie, la face moderne du régime : anglophone, titulaire d’un doctorat de littérature anglaise, rompue aux rencontres diplomatiques avec les grands de ce monde. Beaucoup ont espéré en 2011 que vous feriez défection pour vous désolidariser de la politique menée par Bachar el-Assad. Pourquoi ne pas l ’avoir fait et regrettez-vous votre choix ?

Bouthaina Chaabane — Si vous le voulez bien, j’aimerais d’abord revenir sur l’expression que vous avez utilisée, celle de visage « sophistiqué » de la Syrie. Les Occidentaux ont tendance à penser que les gens qui adoptent des comportements semblables aux leurs sont plus civilisés et plus modernes que les autres. Pour moi, au contraire, les personnes civilisées sont celles qui restent fidèles à la terre qui les a vues naître. Qu’y a-t-il de rétrograde à aimer son pays, à le servir, surtout dans les circonstances dramatiques que nous connaissons ? L’Occident a commis une grosse erreur en encourageant les Syriens à fuir le régime. Du reste, ces défections ont été très peu nombreuses malgré la constitution par le Qatar d’un fonds spécial destiné à aider financièrement les candidats à l’exil (1). J’ai pu mesurer combien cette démarche participait d’une sorte d’aveuglement occidental.
L’Occident n’a rien compris à la Syrie, à son peuple et à son histoire. Notre pays a son propre programme d'action guidé par ses propres intérêts. Il refuse de voir sa politique dictée de l’extérieur. Je sais que mon départ aurait fait plaisir à tout le monde en Occident ; mais, que voulez-vous, ce n’est pas dans ma nature. Et soyez sûr que je n’ai pas choisi la facilité. J’aimerais être considérée comme « moderne », tout simplement parce que je reste déterminée à défendre mon pays et ma famille.

 

F. P. Pourtant, en tant que proche conseillère de Bachar el-Assad, vous faisiez partie de ceux qui soulignaient la nécessité d’entreprendre des réformes. Ces réformes auraient-elles pu éviter la crise qui a éclaté en 2011 ?

B. C. — Vous avez raison, mais les réformes ne peuvent venir que de l’intérieur. Nous l’avons vu en Libye et en Irak : chaque fois que les médias ou les gouvernements occidentaux ont tenté de promouvoir la démocratie, cela a tourné au fiasco. Les « printemps arabes » se sont mués en « catastrophe arabe ». Quand est venu le tour de la Syrie, les mêmes ont commencé à parler de démocratie, de liberté, de droits de l’homme. Malheureusement, les gens soutenus par l’Occident pour mener à bien cette mission étaient soit des individus qui vivaient hors de Syrie depuis longtemps et qui ignoraient tout du pays, soit des extrémistes auxquels l’idée de démocratie était totalement étrangère. Dans leur esprit, le problème n’était pas politique ; il ne s’agissait pas d’encourager un changement de gouvernement ou de président. En fait, dès le départ, les Occidentaux avaient décidé de briser la Syrie. (de toutes façons ce qu'ils visaient c'étaient pour les US les champs de gaz et de pétrole, et pour Israel d'abattre tous les pays qui seraient en état de s'opposer au projet du grand Erez IIsrael du nNil à l'Euphrate, ma note) C’est pourquoi la crise actuelle met en cause la sécurité de notre pays et son existence même. Les tentatives occidentales visant à mettre des pays à terre sous prétexte de se débarrasser de personnages comme Saddam Hussein, Kadhafi ou Bachar el-Assad constituent des ingérences inacceptables, illégales au regard du droit international et teintées de colonialisme. Je ne parle même pas du résultat…

 

F. P.En 2011, la Syrie fonctionnait selon un système de parti unique. Ne devait-elle pas sortir de cette situation archaïque ?

B. C. — Je sais bien que nous ne vivons pas dans un monde parfait. Il est clair que nous n’avons pas atteint tous les objectifs que nous nous étions fixés, y compris en matière de corruption comme l’a rappelé le président Assad lui-même lors de son discours d’investiture (2). Mais, en 2012, la Constitution syrienne a été modifiée : le système de parti unique a laissé place au multipartisme  ; l’état d’urgence a été aboli ; des élections municipales et législatives ont été organisées. Ces réformes étaient nécessaires et sont absolument capitales.
Comme à leur habitude, les Occidentaux ont accueilli ces avancées avec scepticisme. C’est à se demander s’ils sont vraiment intéressés par les réformes.
Savent-ils qu’avant la crise la Syrie ne comptait aucun sans-abri (ce qui n'est pas du tout le cas en France !! ma note), que les infrastructures sanitaires et éducatives fonctionnaient ? Chaque village comptait son école gratuite. Les étudiants allaient à l’université pour à peine 20 dollars par an (ce qui n'est pas du tout le cas aux USA ! ma note)! Et, surtout, la Syrie n’avait pas de dette extérieure. C’est un point essentiel qui nous a attiré des haines tenaces. (ah ah ! en voilà une qui a bien compris !   ma note)  La crise a été un désastre pour le développement du pays…

 

F. P. L’élection présidentielle du 3 juin 2014 a, elle aussi, suscité des réactions négatives de la part des médias occidentaux…

B. C. — Le contraire eût été étonnant. Pourtant, il fallait voir les milliers de personnes qui se sont précipitées dans les isoloirs, que ce soit en Syrie ou à l’étranger. À l’exception, bien entendu, de la France et de l’Allemagne qui ont interdit que cette consultation soit organisée dans nos consulats. N’est-ce pas un drôle de paradoxe ? Ces élections ont clairement montré que le peuple syrien soutenait le président. Pour une bonne raison : les Syriens veulent la sécurité et c’est lui, n’en déplaise à l’Occident, qui l’incarne. Le président Assad est perçu comme le seul qui soit capable d’assurer l’intégrité du pays et la paix. Les médias occidentaux et leurs gouvernements nous ont sous-estimés. Vous savez, nous sommes un peuple millénaire. Parlez avec les gens dans la rue, discutez avec les chauffeurs de taxi : s’il y a bien une chose qui ressort, c’est cette fierté. Nous appartenons, je le répète, à l’une des plus vieilles civilisations au monde. Damas fut l’une des premières villes habitées de l’histoire de l’humanité. Les Syriens ne sont pas naïfs, ils n’ont pas besoin des conseils de l’Occident. Ils n’acceptent pas qu’on leur dise pour qui voter, comme à l’époque des colonies…

 

F. P.Vous avez participé aux négociations de Genève avec l ’opposition. N’envisagez-vous pas de dialoguer un jour avec ces opposants ?

B. C. — Depuis trois ans, nous avons perdu tant d’hommes et de ressources que notre situation peut sembler désespérée. Mais un élément a été préservé : notre indépendance. Et c’est là l’essentiel.
J’ai passé le tiers de ma vie dans les coulisses du pouvoir, j’ai participé à des conférences internationales, à des négociations pour le processus de paix, à l’Assemblée générale de l’ON U… L’impression que j’en ai retirée, c’est que l’Occident n’a cessé de sous-estimer notre indépendance politique. Or nous avons toujours préservé notre souveraineté, sans dépendre de quiconque. J’ai vécu six ans en Grande-Bretagne, j’y ai passé mon doctorat, j’y ai enseigné. Jamais je n’ai eu la prétention de savoir mieux que les Anglais ce qui était bon pour eux. (et schklak !   ) Les gouvernements français et anglais sont allés chercher des émigrés de longue date installés à Paris ou à Londres et ont décrété qu’ils étaient les représentants du peuple syrien. Franchement, cela ferait rire si ce n’était pas tragique. Même les terroristes armés leur dénient toute représentativité  !
Quand je les ai rencontrés à Genève, je n’ai pu m’empêcher de penser : « Mais qui sont ces gens ? Qui représentent-ils sinon les fantasmes de leurs commanditaires occidentaux ? » Lors des pourparlers auxquels j’ai participé, ces opposants ont clairement montré qu’ils ne connaissaient rien à la Syrie et qu’ils étaient sous influence.  (des gens largement pires que Laval ! ma note) Un journaliste français a révélé qu’avant de partir à la conférence de Genève ils ont été briefés par Ahmet Davutoglu, le ministre turc des Affaires étrangères de l’époque. Les instructions étaient claires : ne surtout pas parler de la lutte contre le terrorisme (dont on sait aujourd’hui qu’il a été encouragé par les autorités turques) et demander le départ du président ainsi que la formation d’un gouvernement de transition. Le départ du président Assad, c’est décidément une véritable obsession ! Comment dialoguer avec des gens qui se font dicter leur programme d'action par des pays comme la France ou la Turquie ? Auriez-vous de l’estime pour un politicien français dont les positions seraient soufflées par John Kerry ? Robert Ford, l’ambassadeur américain, a joué ce rôle au début de la crise en manipulant l’opposition. La Turquie également, ainsi que le Qatar qui a torpillé le processus en achetant tout le monde. Ce sont les interférences extérieures qui ont aggravé la situation. Même le vice-président américain Joe Biden l’a admis récemment (3).

F. P. — Seriez-vous prête, néanmoins, à leur tendre la main ?

B. C. — Malgré tout ce qui s’est passé, je peux vous dire que le gouvernement syrien veut sincèrement mettre fin à cette crise.
Nous tendons la main à tous ceux qui aiment la Syrie et qui disposent d’une véritable capacité de décision. Même si le résultat n’est pas au rendez-vous, nous devons essayer : quiconque place l’intérêt de la Syrie en tête de ses priorités est le bienvenu, pour l’avenir de la Syrie. Sur le plan intérieur, nous avons grandement progressé sur le chemin de la réconciliation nationale : des groupes rebelles ont accepté de déposer les armes et de conclure des trêves, comme à Homs au printemps 2014. Discuter avec des gens qui veulent réellement le bien du pays et qui ne prennent pas leurs ordres auprès des chancelleries ou des banquiers du Golfe me semble, somme toute, assez normal.

 

F. P.Sous l ’effet de l ’afflux des réfugiés, la population de Damas a triplé. Mais, malgré le canon qui retentit au loin, la vie continue à suivre son cours, les gens sortent, les étals des marchés sont pleins. Cette situation peut-elle encore durer longtemps ?

B. C. — Cette guerre a affecté chaque citoyen syrien : il suffit de voir tous ces immeubles, ces usines, ces écoles et ces hôpitaux détruits. C’est un véritable désastre. La responsabilité en incombe d’abord et avant tout à ceux — Turquie et Qatar en tête — qui ont permis que déferlent en Syrie des terroristes se réclamant de l’islam. Ce ne sont pas des musulmans, je refuse de leur appliquer ce terme : ce sont des terroristes, des criminels qui sont venus ici pour tuer et ramener notre pays plusieurs siècles en arrière. Les gouvernements et les médias occidentaux ont fait, dès le début, une erreur d’analyse. Ils n’ont eu de cesse de réclamer le départ du président Bachar el-Assad. On a eu droit à toutes sortes de prophéties qui ne se sont pas réalisées : il va tomber dans deux semaines, dans un mois, dans un an… Rien, dans la couverture médiatique et dans la présentation des enjeux de la crise syrienne, n’était vrai. Les médias ont relayé les mensonges et les approximations que colportaient des télévisions arabes comme al Jazeera ou al Arabyia. Ils ont fait preuve d’une paresse intellectuelle qui n’est pas à leur honneur. Bien qu’ils soient habituellement très prompts à dénoncer l’arbitraire, la manipulation et la propagande, ils ont renoncé à toute déontologie dans le traitement de la crise syrienne.
Je vais vous dire une chose : la Syrie a beaucoup perdu dans ce conflit. Elle a perdu ses meilleurs hommes, elle a perdu ses enfants, ses infrastructures, mais l’Occident, aussi, a beaucoup perdu. L’Occident a perdu sa crédibilité. Franchement, comment prendre au sérieux des gens comme Obama, Cameron ou Hollande ? Tant de mensonges ont circulé : on a vendu à vos opinions publiques une opposition dite « modérée » qui s’est avérée collaborer avec l’État islamique ! On a fait taire certains journalistes occidentaux parce qu’ils disaient la vérité. Ces pratiques vont à l’encontre de tous les principes du journalisme. En disant cela, je ne me livre pas à une attaque en règle ; mais, puisque vous me donnez l’occasion de m’exprimer, j’essaie juste d’expliquer à vos lecteurs que la situation est bien plus complexe qu’il n’y paraît et qu’ils ont été floués par les médias.

F. P. — La révolte qui a éclaté en mars 2011 a été fermement combattue. Comprenez-vous que les opinions publiques en Occident puissent être choquées par la violence de la répression ? L’armée syrienne n’a-t-elle pas fait un usage exagéré de la force, comme disent les spécialistes du maintien de l ’ordre ?

B. C. — Vous savez, dès les premières semaines du conflit, le plus lourd tribut a été payé par les forces de sécurité. L’existence de manifestations pacifiques, sans être tout à fait fausse, doit être largement relativisée. Dès le début, certains groupes infiltrés dans les cortèges étaient bien décidés à provoquer une escalade en s’en prenant frontalement aux policiers et aux militaires. Vous parlez d’un usage exagéré de la force. Lorsqu’un kamikaze s’est fait exploser à Homs devant une école, tuant cinquante enfants de moins de 12 ans, il n’y a pas eu la moindre protestation ni condamnation de la part d’un gouvernement occidental. (ils ont pas été Charlie là ?) Quand les terroristes ont investi la ville d’Adra, égorgeant les femmes et les enfants dont le seul tort était d’être loyalistes, comment voulez- vous que l’armée, qui a en charge la sécurité du pays, réagisse autrement que par la force ?
C’est la responsabilité d’un gouvernement et de ses soldats de protéger les citoyens. Moi-même, je ne peux pas me rendre dans mon village d’origine car il est entouré de zones tenues par des terroristes. En France, en 2012, lorsqu’il s’est agi de neutraliser Mohammed Merah, la police française a fait quasiment sauter son appartement. Il a fini avec plusieurs dizaines de balles dans le corps. Quelqu’un a-t-il osé prétendre que les forces de l’ordre avaient fait un usage exagéré de la force ? Une opposition armée, cela n’existe pas. Je ne pense pas que la France tolérerait une opposition armée. C’est une expression qui n’a aucun sens, forgée par les médias occidentaux. Il serait plus juste de parler de criminels armés ou de terroristes armés. La seule opposition qui importe, c’est une opposition politique. Or, mis à part le départ du président Assad, on ne connaît à celle-ci aucun programme.
Comment voulez-vous que les Syriens fassent un autre choix que celui du gouvernement ? L’Occident veut nous enfermer dans un piège sémantique en faisant croire que la violence vient uniquement de notre côté. Oui, la violence existe, mais elle est légitime. Elle est celle que tout État souverain peut et doit exercer sur son sol si la sécurité et la stabilité du pays sont menacées. Qui peut nier que ce soit le cas en Syrie en ce moment ?

 

F. P.La soudaine émergence de l ’État islamique, en juin dernier, a redistribué les cartes. Les mises en scène macabres d’exécutions d’otages occidentaux ont bouleversé le monde. À présent, les États-Unis semblent avoir changé de stratégie et font désormais des groupes terroristes en Irak et en Syrie leur cible principale. Que pensez-vous de cette nouvelle configuration ?

B. C. — Nous avons condamné — et je condamne — les meurtres du journaliste américain James Foley et de son confrère Steven Sotloff. Nous condamnons tous les meurtres perpétrés par des terroristes, où qu’ils aient lieu et quelles que soient les personnes visées. Cette affaire montre, en tout cas, la persistance d’une vision ethnocentrée de l’Occident sur les affaires du monde. Tout à coup, les États-Unis se sont réveillés et ont enfin compris le problème du terrorisme en Syrie parce que l’un des leurs a été exécuté de façon barbare. Pourtant, depuis 2011, des dizaines de milliers de civils loyalistes et de soldats syriens ont été abattus et atrocement mutilés sans que cela n’émeuve personne (4). Aussi précieuse fût-elle, la vie de James Foley ne doit pas vous empêcher de vous intéresser à tous ces morts anonymes. Alors, et alors seulement, l’Occident sera reconnu à l’aune des valeurs qu’il proclame et prouvera qu’il ne s’agit pas seulement de slogans.
La montée en puissance de l’État islamique a fait bouger les lignes et obligé les pays occidentaux à reconsidérer la situation. Mais je ne crois pas que la lutte contre le terrorisme soit vraiment prise au sérieux. Prenez la résolution 2170 du Conseil de sécurité (5). Elle a été approuvée à l’unanimité. Pourquoi, dans ces conditions, les États-Unis n’ont-ils pas autorisé d’autres membres du Conseil de sécurité comme la Russie ou la Chine à se joindre à la coalition ? Au lieu de cela, on retrouve dans ses rangs des bailleurs de fonds de l’État islamique ! Sans compter que ladite coalition est loin d’avoir fait ses preuves : à Ayn el Arab (Kobané), par exemple, des habitants modestement armés ont infligé plus de pertes à l’EI que ce regroupement de 70 pays aux moyens bien supérieurs. À Genève, en février 2014, le gouvernement de Damas avait prévenu : l’urgence n’est pas une hypothétique transition politique en Syrie ; l’urgence est la lutte contre le terrorisme qui menace la région. Il a fallu attendre septembre 2014 pour que les États-Unis en fassent leur priorité. Pourquoi ne nous ont-ils pas écoutés ? Pourquoi ne pas nous avoir crus ? De toute façon, il y a tant d’intérêts financiers et pétroliers en jeu que je doute de la capacité de la Maison-Blanche à peser sur ses alliés traditionnels, à commencer par l’Arabie saoudite. Quant aux gouvernements européens, ils doivent prendre très au sérieux ces réseaux qui expédient des milliers de jeunes endoctrinés en Syrie, car ces terroristes reviendront chez eux un jour ou l’autre. Mais les plus dangereux sont sans doute ceux qui ne sont pas partis parce qu’ils passeront directement à l’action chez vous…

 

F. P.Diriez-vous que, entre la France et la Syrie, le dialogue est définitivement rompu ?

B. C. — Nous n’avons pas compris pourquoi la France a adopté une position si extrême. Ce faisant, elle a sciemment encouragé le terrorisme en Syrie. Pour être franche, je n’y vois qu’une seule explication : le Qatar a acheté une partie du patrimoine français et il exige un retour sur investissement. Cette attitude arrogante s’appuie sur des considérations, hélas, bien éloignées de la démocratie ou des droits de l’homme. Je ne pense pas qu’elle reflète l’opinion des Français et, d’ailleurs, nous nous gardons bien de tout amalgame.
Les Français sont toujours les bienvenus en Syrie. Personne ne vous dira : « Je vous hais parce que vous êtes français ! »
Nous faisons la différence entre le peuple français et le gouvernement français. Mais nous sommes déçus. Vous avez devant vous quelqu’un qui a un doctorat d’une université britannique, qui a enseigné et publié de nombreux livres aux États-Unis (6), qui a été nominé pour le prix Nobel de la paix en 2005 et que le gouvernement américain, à la demande de la France, voudrait sanctionner en inscrivant son nom sur une liste noire ! C’est aberrant… Pourquoi un tel acharnement ? Parce que je dis la vérité et que je ne suis pas achetable ? Parce que je n’ai pas fait défection ?

 

F. P.La France a été l ’un des premiers pays à fermer son ambassade à Damas en mars 2012…

B. C. — Cette décision a été une erreur colossale. Dans son intérêt, la France aurait dû conserver son ambassade en Syrie ne serait-ce que pour se tenir au courant des événements sur le terrain. Cela dit, quand l’ambassadeur de France Éric Chevallier a tenté de convaincre son ministre de tutelle que le rapport des forces était différent de celui qu’on décrivait dans les journaux et que le président Assad n’était pas près de tomber, il n’a pas été écouté (7) ! Tout simplement parce que ce n’était pas le discours qu’on attendait de lui. Ce qui montre bien qu’il y avait un plan et que, selon ce plan, il fallait renverser le président Assad par tous les moyens, sans tenir compte de la réalité. Vous mesurez sans doute le caractère inédit de la situation : un gouvernement qui désavoue son ambassadeur sous prétexte qu’il fait le métier pour lequel il est payé ! Je me souviens très bien qu’en 1996, à l’époque où je travaillais aux côtés du président Hafez el-Assad, celui-ci avait imposé aux États-Unis la présence de la France lors des pourparlers sur le Liban. Washington avait dû accepter à contrecoeur.
C’est vous dire combien l’attitude de la France depuis 2011 est totalement en décalage par rapport à ce que nous pouvions attendre d’un pays qui connaît aussi bien la région.
Je l’affirme en toute sincérité : nous sommes prêts à reprendre des relations normales avec tout le monde, y compris avec la France. Mais ces pays devront reconnaître la pleine souveraineté de la Syrie et son droit inaliénable à décider de façon autonome.
Il faut que ces relations soient fondées sur le respect mutuel et non sur des diktats.

 

F. P.Comment voyez-vous l ’avenir de la Syrie ?

B. C. — C’est une bonne question, la seule qui vaille. La crise actuelle n’est pas seulement syrienne. Elle est aussi régionale et internationale. Le monde se trouve à un moment charnière où le système unipolaire est en train d’agoniser tandis que le système multipolaire tarde à se mettre en place. Le centre de gravité se déplace vers l’Asie. L’émergence de la Russie, de l’Inde et de la Chine est le phénomène majeur de ces dernières années. Quant aux printemps arabes, aussi bien en Syrie qu’ailleurs, ils constituent aussi une nouvelle étape pour la région. C’est un processus lent mais qui aboutira à la marginalisation des idéologies extrémistes et à l’épuisement de l’islamisme politique. Regardez la Tunisie, d’où est parti le mouvement. Les élections de la fin octobre 2014 y ont marqué la défaite du Front islamique et la victoire des forces laïques. Voilà la vraie nature des Arabes ! Les Arabes ne sont pas des extrémistes. Il y a parmi eux des nationalistes qui croient dans le véritable islam — l’islam modéré — et qui, comme en Syrie, sont persuadés que chrétiens et musulmans forment une seule nation. Ce sont ces forces qui écriront l’avenir du monde arabe. Il faudra sans doute dix ans pour qu’un nouveau Moyen-Orient voie le jour mais, quel qu’il soit, ce ne sera pas celui que l’Occident avait imaginé. Le monde arabe est en train de bâtir un nouveau modèle politique séculier où la souveraineté tiendra une place centrale.

 

F. P.Quelle place la Syrie occupe-t-elle dans cette recomposition régionale ?

B. C. — La Syrie est le laboratoire de ce nouveau monde arabe.
Aux yeux d’un Marocain ou d’un Irakien, notre pays est le Bilad el Cham, le coeur du monde arabe. En ce moment, des pays comme la Tunisie, l’Algérie ou l’Égypte sont en train de normaliser leurs relations avec Damas. Le problème demeure celui des monarchies du Golfe qui s’opposent à un tel rapprochement et qui tiennent dans leur dépendance de nombreux États de la Ligue arabe.

 

F. P.Vous êtes l ’une des plus proches collaboratrices du président Assad. En tant que conseiller politique, vous le côtoyez tous les jours. Avec le recul, comment expliquez-vous qu’il ait réussi à se maintenir au pouvoir depuis bientôt quatre ans ?

B. C. — La résilience du président Assad a étonné le monde entier, tout simplement parce que — je le répète — l’évaluation de départ était faussée. Les plus clairvoyants ont été soigneusement empêchés de décrire la réalité — votre ambassadeur en sait quelque chose. Mais ici nous savions très bien que le président Assad ne quitterait jamais la Syrie. Lorsqu’il est venu à Damas, l’émissaire de l’ON U Lakhdar Brahimi lui a proposé l’asile politique en Égypte ou en Algérie. Cette initiative ridicule trahit une profonde méconnaissance du pays et de la personnalité du président.
Je vais vous raconter une histoire que peu de gens connaissent.
Pendant la Première Guerre mondiale, le grand-père du président Bachar el-Assad, Ali, vivait à Qardaha, le berceau de la famille Assad. Des réfugiés chrétiens, qui fuyaient le génocide perpétré par les Turcs, se sont présentés aux portes du village. Eh bien, contre l’avis de tous, Ali a obligé les villageois à les accueillir. C’est la raison pour laquelle il y a encore de nos jours des chrétiens à Qardaha. Un Assad ne cède jamais aux pressions.
Le président n’abandonnera jamais sa charge, car sa responsabilité est celle que lui ont confiée les Syriens. Comme il l’a rappelé, il vivra et mourra dans son pays. C’est aussi simple que cela.
Sur le plan personnel, tous ceux qui l’ont approché, y compris des journalistes occidentaux, vous diront qu’il s’agit d’un homme modeste, très accessible, qui ne rechigne pas à aller au contact de la population. En un mot, un homme bien éloigné des caricatures dont on l’affuble à l’extérieur.

 

* Conseillère politique du président Bachar el-Assad.

** Chercheur associé à l’équipe « Monde arabe Méditerranée » de l’université François Rabelais (Tours). Auteur, entre autres publications, de : Syrie. Pourquoi l’Occident s’est trompé, Éditions du Rocher, 2014.

Notes
(1) Il existe un fonds spécial, abondé par le Qatar à hauteur de 300 millions de dollars,

(2) Le terme revient à quinze reprises dans le discours prononcé le 16 juillet 2014 par le président syrien. « Faisons donc en sorte que la lutte contre la corruption devienne notre priorité, non seulement pour les autorités concernées, mais pour chacun d’entre nous. Ne nous contentons pas d’en parler, attaquons-nous à ses racines, et cessons de nous accrocher à ses branches ! »

(3) Le 1er octobre 2014, le vice-président américain déclare devant des étudiants de Harvard : « Notre plus gros problème, ce sont nos alliés dans la région. Les Turcs sont de grands amis, ainsi que les Saoudiens et les résidents des Émirats arabes unis. Mais leur seul intérêt était de renverser le président syrien Bachar el-Assad et, pour cela, ils ont mené une guerre par procuration entre les sunnites et les chiites et ont fourni des centaines de millions de dollars et des dizaines de milliers de tonnes d’armes à tous ceux qui acceptent de lutter contre Bachar el-Assad. »

(4) Il est très difficile d’évaluer le nombre des victimes du conflit syrien, mais les estimations courantes tournent autour de 220 000 morts. Certains experts pensent qu’en l’absence de tout décompte officiel ces chiffres pourraient être sous-estimés.

(5) Adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU le 15 août 2014, cette résolution est intitulée : « Menaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme. » Elle condamne les exactions de l’État islamique et appelle à une intervention contre l’organisation terroriste.

(6) Both right and left hand. Arab women talk about their lives, First Midland Book Edition, New York, 1988 ; Voices revealed, Arab women novelists 1898-2000, Lynne Rienner Publisher, New York, 2009.

(7) Voir : Frédéric Pichon, Syrie. Pourquoi l’Occident s’est trompé, Éditions du Rocher, 2014 ; Christian Chesnot et Georges Malbrunot, Les Chemins de Damas, Robert Laffont, 2014.* Conseillère politique du président Bachar el-Assad.

** Chercheur associé à l’équipe « Monde arabe Méditerranée » de l’université François Rabelais (Tours). Auteur, entre autres publications, de : Syrie. Pourquoi l’Occident s’est trompé, Éditions du Rocher, 2014.

Source :
https://groupegaullistesceaux.wordpress.com/2015/02/07/en...

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