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08/06/2020

LE GOUV

Que veut dire démondialiser ?

par le Parti de la démondialisation - le 2 juin 2020
La Série Démondialisons ! est lancée. Vous pouvez dès maintenant accéder à l’épisode n°1. Puis, chaque semaine vous recevrez un épisode de la saison 1 qui en compte 10.

Pourquoi cette série ? Il s’agit de mettre un contenu à ce que devrait être un processus de démondialisation en rupture avec la mondialisation. L’acte I est donc de comprendre l’ensemble des mécanismes de la mondialisation, ses conséquences sur les peuples en termes économique, social, environnemental. De prendre la mesure de la remise en cause des droits sociaux, des services publics, de la pression sur l’emploi et sur les salaires.

Rompre avec la mondialisation néolibérale, celle qui a pris le pouvoir partout, qui a supprimé la souveraineté des peuples et a inféodé l’État, a réduit la démocratie à peau de chagrin, c’est s’engager sur un chemin de révolution au sens propre du terme.

Il ne s’agit pas de jouer avec des mots ou d’étaler des concepts. Les faits sont là. Sous notre nez, entravé par un masque. Ils démontrent, cruellement, l’urgence d’une rupture franche et sans bavure avec un système qui n’a aucune considération des êtres vivants. La pandémie de Covid-9 a, en effet,
révélé massivement la férocité d’un système entièrement dévolu à la finance, au capital, au libre-échange, à son insatiable appétit de profits,  tout autant que la servitude des classes dirigeantes et de l’Union européenne.

Épisode 1 : Que veut dire démondialiser ?
La pandémie de Covid-19 a mis en lumière les conséquences du choix idéologique et économique de la mondialisation néolibérale. Quel citoyen ne s’est pas interrogé sur les raisons de la pénurie de masques, de respirateurs, de médicaments, de tests, indispensables pour protéger et traiter les populations ? Qui ne s’est pas offusqué de l’insuffisance des moyens de l’hôpital public ? Des conditions de travail des effectifs et du manque de matériel ?
La menace brutale qui a fondu sur les peuples, les carences de l’État, incapable de pallier la dépendance à la production étrangère, a ouvert les yeux de millions de personnes et conforté celles qui prônaient déjà la démondialisation. Inutile d’être devin pour comprendre que les classes dirigeantes sont aux abois quitte à ce que les pires défenseurs du néolibéralisme, du « marché mondial », du libre-échange, avec, en tête, le président de la République et son gouvernement, ont tenu des discours inattendus : ils ont promis, la main sur le cœur, qu’il fallait rectifier le tir. Évidemment leurs paroles s’envoleront dans le vent aussi vite que la vitesse de la lumière. Veulent-ils démondialiser ? Non, à coup sûr, ils cherchent seulement les moyens de nous faire croire que le « monde d’après » sera moins cruel pour tenter d’atténuer la colère qui gronde dans le pays… Mais ils ne sont pas crédibles. Car démondialiser ne peut se limiter à promettre de réorganiser quelques chaînes de production et de relocaliser la production de masques, de tests, de respirateurs, voire de quelques médicaments, etc.

Alors qu’est-ce vraiment démondialiser ?


C’est remettre en cause quarante années de révolution néolibérale.
C’est organiser le retour de l’État dans l’économie, sous le contrôle de la population et des élus. L’État doit être l’instrument de l’intérêt général, de protection chacun contre le chômage, la pauvreté, la précarité, l’insécurité (toutes les formes d'insécurité).

Démondialiser c’est changer l’ordre mondial, en solidarité avec les autres pays. C’est ne pas aller « conquérir » des marchés extérieurs qui provoquent dégâts environnementaux et sociaux. C’est développer, sur son territoire, une activité économique harmonieuse dans le cadre du plein-emploi. 
Démondialiser, c’est supprimer les quatre libertés du capitalisme : liberté de circulation des marchandises, des capitaux, des personnes et des services, c’est sortir des instances supranationales et des traités qui les régissent.
Mais attention. Démondialiser ce n’est pas remettre en cause les échanges commerciaux et culturels, la circulation des idées et des personnes. Au contraire, c’est permettre l’existence de la diversité des cultures et des langues contre l’uniformisation culturelle et idéologique imposée par la logique du capitalisme néolibéral.


Pour lire l'épisode 1 cliquez ci-dessous :
https://pardem.org/analyses/demondialisation/323-que-veut...

A lire prochainement le 2e épisode : Les quatre piliers de la mondialisation néolibérale.

Nikonoff, présidant du PARDEM, fait partie de cette initiative pleine d'avenir :

https://francais.rt.com/france/75515-le-gouv-lancement-gouvernement-but-non-lucratif-visant-alternative-politique

où se retrouvent outre Nikonoff, Priscylla Ludowski 1ère initiatrice des gilets jaunes, Etienne Chouard, le colonel Chamagne (ex- de l'UPR). Leur site :

https://legouv.fr/idees-actions/

 

02/06/2020

les luddites avaient bien compris

« Les Luddites avaient compris la réalité du développement technologique »

"… mais ce sont les « Luddites », c’est à dire qu’effectivement, ils avaient bien perçu que celui qui est remplacé par la machine n’en bénéficie pas.

Et, par conséquent, il y a eu ces réactions contre le développement technologique. C’est-à-dire que lorsque les nouvelles machines apparaissaient, les ouvriers allaient les casser. Et la réflexion de Sismondi en disant : « il faut percevoir une rente, non pas pour les propriétaires de la machine, mais pour ceux qui sont remplacés par la machine », c’était dans un commentaire, justement, sur le luddisme.

C’était proposer une solution à ce problème parce qu’on avait tendance – parmi les industriels – on avait tendance à représenter les luddites comme des gens qui ne comprenaient pas ce qu’était le progrès. En fait, disait Sismondi, ce sont des gens qui comprennent très bien ce qui se passe : ils savent très bien que ce ne seront pas eux les bénéficiaires. La solution, c’est d’en faire les bénéficiaires.

Ou alors, si on est dans une logique de partage entre tout le monde, qu’on partage la nouvelle richesse entre tout le monde mais de manière égalitaire et pas simplement en excluant le travailleur qui, lui, est remplacé et à qui, dans un discours culpabilisant, on dit simplement : « Allez retrouver autre chose ! »."

(Paul Jorion)

bref : non, ce ne sont pas les ordinateurs qu'il faut détruire, c'est le capitalisme !
Sismondi l'économiste avait déjà réfléchi sur les Luddites, et il avait compris que c'étaient des gens qui avaient compris ! compris que la machine apportait un plus en matière de profit, un progrès, mais que de ce progrès ils n'en profiteraient pas, meme pas d'une miette, au contraire ! qu'ils en pâtiraient ! or si on raisonne globalement en termes économiques, il y a profît, pourquoi, oui pourquoi ??? ce n'est pas eux qui l'empochent , hein !? Pourquoi ce sont des gens qui ne contribuent pas du tout à la production ? Voilà des questions qu'on ne pose pas et qu'il faut savoir poser !il faut savoir REMETTRE LES PROBLEMES SUR LA TABLE
écoutez Paul Jorion. Ecoutez SISMONDI !!

 

30/05/2020

vous voulez revenir à avant 44 ?

en effet ! relisez Bernard Charbonneau et Zygmunt Bauman vous comprendrez

il fut en temps (qui a quand -même duré un siècle et demi !) où le terme "réforme" voulait dire changement pour un mieux, plus de droits, plus de libertés, une vie meilleure, etc; mais les fameuses réformes que le patronat, ses journaputes et ses politique larbins ça veut dire toujours une accentuation de l'exploitation de l'homme par l'homme, moins de salaire, oins de retraite, moins d'indemnisation chômage ou autre, moins de Sécu, moins de liberté, plus de flicaillerie, plus de contrôles, plus de précarité, plus de mépris de la part de nos maîtres. Alors que la productivité du travail augmente sas cesse, y'a un truc ! il passe où le profit ?
Elle est passée où la démocratie ?
et la Civilisation ?
C'est quoi ce "toujours plus dans la barbarie, le mépris, le cynisme, le mensonge et le totalitarisme ?

les révolutionnaires de 1776/1789 étaient des propriétaires bourgeois, et avaient peur du peuple, de la lutte des classes, donc ils ne voulaient pas la démocratie; c'est plus tard, à partir de 1830, que les politiciens pour se faire élire se sont drapés réthoriquement dans le mot "démocrate" pour se faire valoir, faire de la démagogie, et comme ça on a pris l'habitude de considérer, de croire, que leur régime, instauré pour assurer le pouvoir de la bourgeoisie, c'était ça la "démocratie".
Mais en fait, comme l'avaient bien sentis chacun de son côté Bernard Charbonneau et Zygmunt Bauman, "l'esprit de la modernité" n'est pas démocratique, au contraire, il est de plus en plus organisé, totalitaire, technocratique, confisqué.
La vie au Moyen-Age était en fait plus démocratique que celle de maintenant.

et comme tout est le fruit de la lutte des classes, et que depuis 30 ans maintenant la classe patronale et financière a tous les pouvoirs, elle fonce :
chaque jour un pas de plus dans le cadre de la stratégie de démantèlement des conquêtes sociales du C.N.R. Organisé par le patronat. Le chantre du Medef Denis Kessler avait au moins le mérite de la franchise lorsqu'il disait : « …/... La liste des réformes ? C'est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !  »

eh oui ! c'est ça qu'ils sont en train de faire. alors vous voulez revenir à avant 44 ? .... vous allez les laisser faire ?

"quand tout sera privé on sera privé de tout ! "

"un mouvement qui a fortement marqué les esprits :


alors ? Un bon constat de l'échec des gilets jaunes, et du possible soulèvement populaire victorieux demain :

https://ru-clip.net/video/RcoL8SEi9ng/%C3%A9chec-des-gilets-jaunes-hier-soul%C3%A8vement-populaire-victorieux-demain.html

Sauf qu'il y manque n'analyse des causes de la pourriture des politique, et les conséquences à en tirer, Etienne Chouard l'explique très bien :

https://ru-clip.net/video/bGzoAkmbxo4/entretien-avec-etienne-chouard.html (de la minute 14 à 20 min Etienne démonte le MYTHE de la non-violence, passage très important !)

"l'élection c'est très corrupteur" là est le noeud de nos problèmes : https://ru-clip.net/video/9RlzyDMSBk4/politique-eco-%C2%A...

24/05/2020

rappel : La cathédrale N-D de Paris sera reconstruite mais Zineb Redouane ne reviendra jamais à la vie

 

Ceux qui se sont retrouvés mutilés pour s'être trouvés sur des lieux de manifestation d'un pays qu'ils croyaient une démocratie ne retrouveront jamais leur oeil, et  les personnes traumatisés à vie par ce qu'ils ont vécus le resteront.

Ceux qui ont mis le feu à Notre-Dame seront poursuivis (sauf si il s'agit d'agents secrets....), mais ceux qui ont sciemment et soigneusement visé les yeux de  manifestants resteront impunis.

 

"Des joyaux de notre patrimoine sont en danger" ? oui, beaucoup, mais les premiers joyaux du patrimoine de la France ce sont les français ! avec ou sans "diplômes du supérieur" ! et en y incluant le 4% de trisomiques qui ont échappés à la Solution Finale instaurée à coup de "tests non-invasifs" mais très rentables ...., Et ce patrimoine-là il  est très  très menacé, les  gilets jaunes en savent quelque chose, si le ramassis de mafiosi qui s'est emparé du pouvoir les avaient écoutés, ou lieu de les massacrer et de les mépriser, ils le sauraient, et d'ailleurs ils s'en foutent éperdument ! Et ce patrimoine de la France que sont la République, et ses valeurs, la démocratie, et ses valeurs, les  SERVICES PUBLICS, les fonctionnaires, et leurs valeurs, l'Etat de Droit, tout ça est foulé aux pieds par la racaille criminelle et puante d'arrogance, de malhonnêteté et de privilèges qui s'est emparé des manettes de notre malheureux pays ! Sur ordre du Grand Capital européïste et de l'impérialisme US (via Jean Monnet et avec l'aide juridique de Walter Hallstein).

Quand à la mort de la pauvre vieille Zineb elle était même pas sur le trottoir, et elle avait pas de gilet jaune, donc ce n'est pas une affaire de racisme social anti-pauvre qui ne s'est que trop manifesté envers les gilets jaunes ! mais ça doit être une affaire de racisme ethnique ordinaire au sein de la police. Plus le mensonge -. lui aussi ordinaire parmi les homme! du pouvoir et leurs larbins.
Plus c'est haut placé plus c'est lâche.

ilest plus que temps de réclamer :

 

1° Asselineau et Vincent Brouseau au Parlement Européen, en attendant l'Elysée (pour Asselineau) et la Banque de France (pour Brousseau).

2° Chouard et Maxime Nicolle (et Bernard Friot) ministres !

3° un certains nombre de gens en prison ! (suivez mon regard)

 

maintenant si on se pose la question BASIQUE de du moindre enquêteur et qu'il faut garder constamment à l'esprit :"à qui profite le crime ?" Et connaissant à quel point les moteurs de recherche sont fliqués et dirigés par "les puissances". Remarquez à quel point tout discours sceptique sur le départ du feu de Notre-Dame de Paris est CENSURE, BLOQUE, CACHE,, et comme il est difficile de tomber sur une vidéo comme celle ci :


et , encore plus dure à trouver, celle-ci :


faites passer ! diffusez ! ne fusse que au nom de la Liberté de la presse, de la liberté d'information, sans laquelle il n'y a pas de débat serein possible !!!

 

Quelle hystérie ces "journalistes" chiens de garde ! Poser des questions en vue de chercher la vérité semble devenir une hérésie...

https://ru-clip.net/video/ZgdX7H83SPo/notre-dame-on-nous-prend-pour-des-imb%C3%A9ciles-n-dupont-aignan.html

 

ces "journalistes" chiens de garde

05/05/2020

les techiques des gouvernements ce snt les mêmes que celles des mafias

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04/05/2020

et si on allait voir comment on vit en Bielorussie ?

un article très interessant (il faut toujours aller voir !) :

http://www.librairie-tropiques.fr/2019/05/viens-et-vois-bienvenu-en-bielarus.html

" 80% de l’industrie y est la propriété de l’État et ses bénéfices sont reversés dans des caisses publiques et redistribués pour l’investissement et pour un système de protection social intégral (enseignement et santé gratuits, transports et logements subventionnés, retraite à 60 ans pour les hommes et 55 pour les femmes, etc.)"

tiens ! la Bielorussie n'est pas loin du modèle de Bernard Friot !

Pas étonnant donc que nos merdias propriétés de 9 milliardaires en disent du mal !   

"Ce paradigme représente donc un défi sérieux et une menace pour l’ordre néolibéral occidental hégémonique. Ce dernier s’emploie donc à rendre suspect le processus électoral."

27/04/2020

quelle différence ça fait pour un pays d'avoir un gouvernement communiste ou pas ?

Eh bien l'exemple du Kérala va vous le montrer !

Le Kérala depuis un demi-siècle fut la plupart du temps gouverné par des ministres communistes. Les 2 partis communistes indiens y sont puissant, militants et actifs.

Ce qui fait qu'au Kerala, petit Etat tout au bout sud-OUEST de l'Inde, coincé entre les Ghats et la mer d'Oman, c'est à peine si on on le voit sur les cartes, dénombre près de 3 000 établissements médicaux, soit près de 20% de tous les établissements que compte l’Inde entière ! Le Kerala offre à ses habitants 330 lits pour 1 000 habitants, contre 0,7 lit pour 1 000 dans le reste de l’Inde. Grâce à son système de santé publique universel et gratuit, ce qui n'est pas le cas dans le reste de l'Inde, l’espérance de vie au Kérala atteint 77 ans, la moyenne en Inde étant de 67 ans. 95% des accouchements se font à l’hôpital, ce qui a permis d’abaisser la mortalité infantile à 12/1000, contre 55/1000 dans le reste de l'Inde. Des magasins d’Etat permettent à la population pauvre d’avoir accès aux produits de première nécessité.

L’éducation y est gratuite et obligatoire, jusqu’à la fin du collège (inutile de dire que dans le reste de l'Inde ce n'est pas le cas, moi-même j'ai vu à Dieu des enfants balayer les res en regardant passer les fils de familles assez riches pour aller à l'école dans leur bel uniforme .... , et 98 % des enfants ont une école à moins de 2 km. La gratuité est totale et inclut les livres scolaires, les uniformes, le déjeuner et les transports. Les résultats de cette politique sont spectaculaires : le taux d’alphabétisation atteint 92% pour les femmes et 96% pour les hommes, contre 48% pour les femmes et 60% pour les hommes pour toute l’Inde.

Certes ce n’est pas un pays riche, mais comme à Cuba (et contrairement à la France actuelle depuis les années 90)  il n’y a pas de mendiants, pas de gens en état d’errance, en revanche, toujours comme à Cuba, les signes du communisme à la keralaise sont partout. Non seulement les portraits du Che Guevara, mais aussi des arrêts de bus en forme de faucille et marteau.

 

autre pays : La Bielorussie http://www.librairie-tropiques.fr/2019/05/viens-et-vois-bienvenu-en-bielarus.html

 

 

25/04/2020

rendre à la banque de France et à elle seule son pouvoir régalien de création monétaire

La création monétaire, le coeur du problème : https://ru-clip.net/video/9ECMRzDt338/dieudonn%C3%A9-la-c...

(c'est le moment de vous interesser à Bernard Friot et à son projet de supprimer les banques (si !) et les prêts (si  !) remplacés par des caisses d'investissements accordant des subventions non  remboursables, cherchez sur Internet il y a toute une série de vidéos de ses conférences où il explique tout ça !)

Etienne Chouard a aussi des choses à nous apprendre sur ce sujet https://ru-clip.net/video/4nTNwe0EicM/crise-%C3%A9conomiq...

 

Si aujourd’hui les Etats avaient conservé le pouvoir de création monétaire, nous pourrions financer, sans augmenter la fiscalité, et sans emprunter, tout ce qui serait possible de réaliser pour répondre à la situation : nous pourrions envisager une mutation rapide de nos modes de transport, en particulier en développant le rail des transports collectifs, qu’il serait possible de rendre gratuits ; nous pourrions nous engager plus massivement dans une politique de réduction de consommation d’énergie ainsi que dans le développement et la mise en service d’énergies renouvelables. Nous pourrions orienter rapidement notre production agricole vers des méthodes qui restaurent les terres et ne polluent plus les rivières et les sous-sols ; nous pourrions améliorer les services de santé, la justice, l’éducation… Au lieu de penser le monde au travers des moyens financiers que l’on estime possible de mobiliser, on pourrait enfin le penser en fonction des seules vraies questions qui se posent à nous aujourd’hui et nous focaliser sur les solutions dont les limites seraient uniquement fixées par :

-les ressources humaines d’une part :

-en qualité  et en quantité : car on peut imaginer qu’alors le plein emploi serait vite retrouvé et que l’on pourrait même manquer rapidement de personnels,

-les ressources naturelles d’autre part : 

Au lieu de cela et à cause de la privatisation de la monnaie :

- l’intérêt produit l’effet d’une pompe qui ramène l’argent, où qu’il soit déversé au départ, dans la poche des possédants. Il a pour effet de désertifier des espaces pourtant riches de potentiels.

- Des centaines de millions de personnes sont au chômage.

- Le montant des intérêts, qui n’est jamais créé avec le capital, place la population mondiale dans la situation où le montant global de sa dette est supérieur à la masse monétaire disponible. … Les termes de démocratie, de solidarité, d’entraide, de coopération, de paix, ne sont que déguisements verbaux et effets de manche impuissants à cacher la réalité qu’impose la dynamique guerrière de l’argent privatisé. »

   André-jacques Holbecq & Philippe Derudder ( La dette publique, une affaire rentable )

 

22/04/2020

"c'est pour ton bien" ah oui, vaiment ? ....

ALERTE : regardez, le fameux google (propriété de qui ? rappelez-moi)
https://www.google.com/search?q=asselineau&ie=utf-8&a...
en fait tout un placrage, comme les placrages qu'ils font sur Maduro !

moi je me pose toujours la question : à qui profite  le crime ?
Le grand capital européiste bien entendu a de plus en plus peur de l'UPR, surtout depuis ce que révèle la crise du coronavirus, et le sondage qui montre que maintenant une majorité d'italiens sont pour la sortie de l'UE !
 leur beau "cheval" dictatorial, leur URSS capitaliste, l'UE risque de s'effondrer, et les grasses sinécures avec, et leur beau projet capitalo-mondialiste, NWO, le projet de Jean Monnet (relisez le livre de Phillippe deVilliers)  est alors compromis.
Alors leurs rêve est de faire comme avec l'autre danger mortel qui les menace,  Etienne Chouard (vu la réflection que ça crée dans le peuple relativement à l'élection et les politiciens professionnels aidés par les médias dans l'intêret du gand capital), essayer de le briser,

il y a une attaque en règle, orchestrée, (par qui ?) une volonté de nuire, ils ont envoyé tous leurs limiers pour trouver de quoi abattre FA,ils savent bien que sans FA l'UPR est mort, et sans l'UPR, ils espèrent contrer la destruction de l'UE, son projet de camp de concentration néo-libéral, et les grasses sources de corruptions et de prébendes, ils ne faut pas oublier la psychologie individuelle ! il n'y a pas que les interêts de clase ! pour avoir des Séides il faut aussi appater les interêts individuels).

 

L'oeil du cyclone
Il Souffle un Vent Terrible # 06
La guerre des riches contre les pauvres

"Il y a une guerre des classes, c'est un fait, mais c'est ma classe, la classe des riches qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner."
Warren Buffet, milliardaire américain, 1ère fortune des Etats-Unis

Une nouvelle guerre mondiale a commencé. C'est une guerre sociale et intérieure, une guerre d'élimination menée par les élites dirigeantes contre une population devenue trop nombreuse et inutilement coûteuse. 
Cette guerre se caractérise par l'instauration d'un nouvel esclavage appelé "néo-libéralisme", et simultanément, par l'accroissement de la répression contre le citoyen ordinaire afin d'obtenir sa soumission.
Pour commencer on nous bassine non stop avec ce crédo:
C’est pour ton bien !
Gamin, c’est pour ton bien que tu dois te lever à 7h du mat’ et passer ta journée entre quatre murs à l’école à écouter tes professeur, te taire et obéir, à apprendre par cœur tes leçons sans sourciller ;
[c’est pour ça que l’enseignement par correspondance et l’école à la maison c’est beaucoup mieux, et à favoriser au maximum] prendre tes récréations quand on te le dit, rentrer chez toi pour faire tes devoirs avec discipline ; c’est pour ton bien qu’il faut respecter tes parents quoi qu’ils fassent ou qu’ils disent, qu’il faut te lever quand le directeur entre dans la classe même si c’est une grosse crapule, qu’il faut savoir les paroles de la Marseillaise et les tables de 9. C’est pour ton bien qu’on te sert une bouffe de merde équilibrée à la cantine, pour que tu ne sois pas trop perturbé quand tu seras grand.
Prolétaire, c’est pour ton bien que le travail est rendu obligatoire, que les usines ont été inventées, que le patron te donne des ordres au boulot en te gueulant dessus, que les trains de banlieues avec leurs contrôleurs ont été mis en place ; c’est pour ton bien que les heures supplémentaires existent, et que les syndicats parlent en ton nom pour négocier dans ton dos ; c’est pour ton bien que l’argent liquide a été supprimé pour être remplacé par un totalitaire argent électronique sous le contrôle totalitaire des banques ! C’est pour ton bien qu’il faut te sacrifier corps et âme à l’économie du pays, au Dieu Capital.
Citoyen, c’est pour ton bien qu’il faut voter et élire tes maîtres, qui organisent ce meilleur des mondes possibles ; c’est pour ton bien qu’on te sonde et te questionne, et c’est pour ta protection que les flics patrouillent jour et nuit, pour ta sécurité, et ainsi compléter le bien que te font vidéosurveillance, puces RFID et fichiers.
Jeune, c’est pour ton bien qu’il ne faut pas traîner dans les rues la journée, qu’il ne faut pas traîner dans les rues le soir ni la nuit, même quand il y a de magnifiques étoiles dans le ciel, qu’il ne faut pas que tu fumes, qu’il ne faut pas que tu boives, qu’il ne faut pas que tu baises ni que tu penses ; c’est pour ton bien qu’il faut renoncer enfin à tes utopies stupides et « populistes », et apprendre ce qu’est la Pensée Unique des « diplômés » ; que l’on construit des terrains de foot au pieds de tes tours HLM, car le sport ça éduque. C’est pour ton bien que l’on place vigiles et anti-vols devant les magasins, car il vaut mieux que tu crèves la dalle avec ton SMIC plutôt que tu deviennes malhonnête. C’est pour ton bien qu’on te formate, te conseille, qu’on te réprime et qu’on t’oriente, qu’on t’insère et te réinsère à vil prix, qu’on t’apprivoise.
Vieillard, c’est pour ton bien qu’on recule l’âge de la retraite, sans quoi tu t’ennuierais à attendre la mort en prenant le temps de vivre ; c’est pour ton bien que les médicaments ne sont plus remboursés, car sinon tu prendrais l’habitude de tomber malade, et puis il faut bien dépenser les fruits de ton travail d’octogénaire. Et comme tu seras ensuite bien fatigué, c’est pour ton bien que les maisons de retraite t’accueilleront et te garderont à l’écart, bien à l’écart.
Migrant clandestin, c’est pour ton bien qu’on te rafle, qu’on te maintient en garde-à-vue, puis dans de jolis centres fermés ; comme le capitalisme ne peut pas accueillir toute la misère du monde qu’il a créée, c’est pour ton bien qu’il t’expulse comme il t’exploite et te « rapatrie » ; c’est pour ton bien que les centres de rétention où l’en t’enferme sont entourés de fils de barbelés car l’évasion est dangereuse, tout comme la liberté en général. C’est pour ton bien que ces centres sont construits par tes compères sans-papiers, car qui mieux qu’un de tes camarades peut savoir comment les fabriquer pour ton confort ? C’est pour ton bien que l’on te tabasse et te tire dessus des deux côtés des frontières, pour te rappeler qu’il y a encore pire : les passeurs. C’est pour rendre ta prison plus douce et plus agréable que la Cimade et la Croix Rouge la co-gèrent, c’est pour ton bien.
Populations bombardées, foutues dans des camps, otages des guerres étatiques, c’est pour votre bien qu’on rase vos maisons, que le Pouvoir vous prend comme chair à canon, que vous êtes les « pertes collatérales » ; comme c’est par la trique qu’on apprend le bien-être, c’est par les bombes, le napalm, les mines et la mort qu’on apprend ce que sont la Démocratie et le Progrès. 
Et puis c’est bien connu, il y aura de juteux marché pour les « groupes » d’investisseurs qui vont reconstruire tut ça.
Prisonnier, c’est pour ton bien que les syndicats de mâtons demandent un renforcement des effectifs et des murs plus épais, la construction de nouvelles taules, car il n’y en a pas assez comme ça, c’est évident. C’est pour ton bien que les ERIS interviennent, car la prison c’est si violent, il faut bien faire cesser les bagarres entre détenus… C’est pour ton bien qu’on te colle la perpétuité car dehors tu serais dangereux pour toi-même, et qu’on te colle aux chevilles un bracelet électronique car, n’est-ce pas, pour mieux reprendre goût à la liberté, rien ne vaut une bonne vieille laisse, comme celles des badges plastiques des puissants et de leurs serviteurs.

Pauvres, c’est pour votre bien qu’on vous apporte la Kulture sur un plateau et l’Art près de chez vous, comme avant-garde de la pacification sociale, comme preuve d’une entente possible autour de la soi-disant création, pour vous prouver que l’ascension sociale est possible, avec un peu de bonne volonté et d’imagination. Et puisque avec un peu de peinture on s’en met plein les poches, si vous ne vous sortez pas de votre misère, c’est bien votre faute.

°°°_°°
Il paraît que c’est pour notre bien que ce monde de merde doit continuer comme il est, que c’est pour notre bien qu’il faut laisser la liberté dans un tiroir comme on oublie une mauvaise plaisanterie.
Il paraît que c’est pour notre bien que tout doit rester en place : l’argent qu’on a ou qui nous manque, les patrons qui ont la bonté de nous « offrir du travail », les flics, les chefs d’Etat et ceux qui rêvent de prendre leur place, les banques, les centrales nucléaires et leurs déchets dans chaque parcelle de terre, les lignes haute et très- haute tension, les autoroutes (privatisées) et la bagnole pour aller plus vite des vacances au taff, les caméras à chaque putain de coin de rue, les tranquillisants absorbés en masse pour tenir, les militaires et leurs armes si évoluées, l’industrie même si c’est une fabrique à esclaves, à cancers et à mutilations, la marchandise même si elle nous écrase et nous bouffe la vie ; la famille, et les nouvelles religions hygiénistes, séuritaires ou « climatiques », qui nous dressent comme du bétail humain à bien nous conformer et nous priver, la biométrie et le contrôle oppressant, la médecine et la dépendance qu’elle implique, la prison et sa soumission, les écoles et leur domestication, les élections et leurs illusions proférés par les candidats que les riches aident, les machines qui font des machines et qui nous façonnent à leur image, les usines qui sont une des prisons du dehors, cette société et sa fausse joie, la politique et ses vrais mensnges, l’autorité comme référence rassurante quand tout tend vers un approfondissement du nihilisme ambiant.

Nous refusons ce faux paternalisme qui sera toujours plus puant que réellement bienveillant, qui nous offre de moins en moins de confort matériel et de plus en plus de coups de matraque dans les côtes. Il n’y a qu’un vaste mensonge déconcertant pour nous faire croire que la servitude c’est le bonheur, que l’autorité permet la liberté, que la peur est source de création, que la domestication et l’exploitation généralisées ouvrent la voie à l’émancipation.

Quand nous renvoyons à la gueule du Pouvoir une partie de la violence qu’il n’est pas parvenu à nous enlever, il se souvient que ce n’est pas pour son bien que nous nous révoltons, mais pour sa disparition totale et définitive.

La "lutte des classes" prônée par Karl Marx était celle des pauvres contre les riches, des exploités contre les exploiteurs. Depuis 1980, la lutte des classes s'est inversée. C'est désormais une guerre des riches contre les pauvres. Son but est d'effacer un siècle de progrès social en occident, de décupler les profits des entreprises, et de permettre un enrichissement sans précédent des élites dirigeantes au détriment de la population ordinaire devenue une simple ressource à exploiter.

Mais cette guerre sociale vise également des objectifs plus vastes et à plus long-terme...

Le constat des Maîtres du Monde
Ceux qui dirigent actuellement le monde considèrent que la planète est surpeuplée. Or cette surpopulation menace leur pouvoir. Ils le théorisent depuis le fameux rapport à la Trilatérale pare M. Crozier, S. Huntington, J. Watanuki, The Crisis of Democracy, Report on the Governabiliy of Democraties to the Trilateral Commmission, New York Université, N.Y. 1975. Plus la population est nombreuse, plus elle risque d'échapper un jour au contrôle de la minorité qui gouverne contre l'intérêt de la majorité. Et encore plus si elle instaure le tirage au sort au lieu de candidats « qu’on peut aider », comme le préconise Etienne Chouard.

De plus, les Maîtres du Monde considèrent qu'une majorité de la population est inutile ou non-rentable. La plupart des "citoyens ordinaires" ont une valeur négative pour le système économique.

Par ailleurs, du point de vue des Maîtres du Monde, la principale cause de la pollution est la surpopulation. Si les humains étaient 5 fois moins nombreux sur la planète, il y aurait 5 fois moins de pollution. Par ailleurs, plus il y a d'humains sur la planète, et plus se réduit la part de ressources naturelles (eau, nourriture, énergie, matières premières, espace) disponibles pour chaque humain.

Une alternative serait que l'humanité renonce à la société de surconsommation et aux profits qu'elle permet de générer. Pour les Maîtres du Monde, cette solution n'est pas envisageable. Une seconde alternative serait que l'humanité investisse massivement dans des nouvelles énergies et des nouvelles technologies qui dégraderaient moins l'environnement. Mais les énergies alternatives ne parviendront pas à satisfaire entièrement les niveaux de consommation actuels. Enfin cela coûtera cher, et sans réduire le danger d'instabilité sociale.

Les Maîtres du Monde ont donc choisi une autre solution: permettre aux plus favorisés de conserver les avantages d'une société industrielle hautement polluante, mais réduire la pression globale sur l'environnement et les risques d'instabilité sociale en ramenant la population mondiale à 1 milliard d'habitants d'ici le milieu du 21è siècle.

La "solution finale"
Une guerre d'élimination contre la population mondiale a donc commencé. Attali ou la mise à mort de Vincent Lambert nous préparent les esprits, pour qu’on soit d’accord !
Et puis les humains devenus inutiles ne sont pas éliminés dans des camps de concentration, mais en leur supprimant progressivement l'accès à l'espace vital, à la nourriture, à la santé, à l'éducation, à l'information, et à l'énergie. L'envolée des prix alimentaires, la suppression ou la réduction des allocations-chômage, la baisse des retraites, le démantèlement des systèmes d'éducation et de santé publique, et la privatisation du marché de l'électricité sont autant de mesures récentes qui vont dans ce sens.

Les pauvres, les précaires et les exclus sont condamnés à une mort lente et discrète, par la misère, la malnutrition, la maladie, ou le suicide.

Les Mensonges du Libéralisme
"La mondialisation profite à tous", "La croissance crée des emplois", "Le libéralisme est le seul choix possible, sous peine de s'isoler du Monde"

FAUX: La croissance crée des emplois dans un premier temps, mais elle sert surtout à financer les "restructurations" et les délocalisations. Au bout du compte, elle détruit davantage d'emplois qu'elle n'en crée. Un pays cours le risque d'une délocalisation accrue des entreprises si il ne va pas dans le sens de leurs désirs. Du fait de la mondialisation, les salariés occidentaux sont désormais en concurrence avec les salariés de l’Ukraine ou du Cambodge, y compris pour des emplois qualifiés dans le tertiaire ou les secteurs technologiques. Tant qu'il y aura le moindre profit à réaliser en délocalisant, les entreprises iront au plus offrant, dans le pays où elles trouvent les lois sociales et environnementales les moins contraignantes. 

Mais si il en est ainsi, c'est parce que nos gouvernements se sont entendus pour créer ces conditions, en appliquant simultanément dans tous les pays les déréglementations prônées par l'idéologie libérale. Ils ont réalisé la mondialisation uniquement dans un sens favorable aux entreprises, sans la contrepartie d'une mondialisation au niveau des lois de protection sociale et environnementale. La mondialisation néo-libérale est résolument dissymétrique.

D'autre part, cette absence apparente de choix revient de fait à une dictature des entreprises, via l’UE, le CETA ou le TAFTA. Accepter cette dictature, c'est renoncer au pouvoir souverain des Etats et des représentants élus du Peuple. C'est donc renoncer à la démocratie, et accepter à terme un esclavage généralisé.

"L'entreprise crée des richesses. Elle est la source de la prospérité des pays et de leurs habitants"

FAUX: le plus souvent, les entreprises ne créent pas de richesses, car la valeur créée est inférieure aux coût réel des ressources utilisées ou détruites, si on prend en compte le coût environnemental et humain, ainsi que le coût réel des matières premières non-renouvelables.

Le "profit" des grandes entreprises est en réalité prélevé sur la nature, saccagée par l'exploitation, l'urbanisation et la pollution, ou "vampirisé" sur d'autres acteurs économiques:

- sur les salariés qu'on aura licencié pour économiser des coûts ou "augmenter la productivité", ou dont on aura réduit la rémunération ou la protection sociale.

- sur les consommateurs qui doivent payer plus pour une qualité ou une quantité moindre.

- sur les fournisseurs (en particulier sur les producteurs de matières premières minières ou agricoles)

- sur d'autres entreprises dont on aura provoqué la faillite par des pratiques déloyales, ou qui sont rachetées pour être ensuite dépecées, vendues par morceaux, et dont les salariés sont transformés en chômeurs.

- sur les populations du Tiers-Monde qui ont été spoliées de leurs terres et de leurs ressources, et qui ont été réduites en esclavage, obligées de travailler dans les mines ou les "ateliers de la sueur" des entreprises transnationales, ou pire encore, obligées de servir de cobayes à l'industrie pharmaceutique, ou de vendre leurs organes (le plus souvent un rein ou un oeil) qui seront ensuite greffés à des malades fortunés. (le prix payé pour le prélèvement d'un rein va de 20.000 euros en Turquie, à seulement 800 euros en Inde)

A quoi sert le mensonge libéral dans la période actuelle ? 

A obtenir le consentement des travailleurs pour casser des éléments du système qui sont devenus obsolètes du point de vue de la bourgeoisie et de la haute finance néo libérale.

Il est important de ne pas sous-estimer ce point : pour toute classe dominante il est indispensable de conserver le consentement des dominés. Même Hitler y veillait. Ainsi on se servira de l'idéologie libérale pour transformer des entreprises publiques en entreprises privées – en prétendant que les prix des services fournis par ces entreprises vont baisser, ou que le service sera meilleur. L'idéologie libérale a servi aussi pour faire accepter la baisse du coût de la force de travail. Elle l’a fait de façon directe en favorisant la compétition entre travailleurs, en cherchant au maximum à remplacer la négociation collective par le contrat individuel. Elle l’a fait aussi en faisant accepter la baisse du salaire indirect (retraites, assurance chômage, prestations de santé...). Tout ceci peut être accepté d'autant plus facilement que les travailleurs y voient l'expression d'une plus grande liberté individuelle, ou d'une meilleure responsabilisation de chacun envers la collectivité.

Les plans de " sauvetage " coordonnés par la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds Monétaire International) auquel participe la Belgique ne bénéficient pas aux États mais aux banques. Ces " aides " sont en réalité des prêts empoisonnés assortis de mesures d'austérité anti-sociales qui servent principalement à renflouer les banques privées alors que ces dernières sont largement responsables de la crise. Bien loin d'être solidaire avec ses citoyens, la Belgique participe donc à des prêts illégitimes qui profitent encore aux banques, violent les droits des peuples et la souveraineté des États.

Par Belgique je parle de nos représentants, de ceux qui se sentent responsables de nous, et se présentent comme tels, alors même qu’ils sont en état de panique froide.

En revanche, ce que Marx a appelé le capitalisme ne connaît pas de panique de ce genre. Et il ne connaît ni panique ni même hésitation parce que, assez simplement, il n’est pas équipé pour cela. C’est d’ailleurs pourquoi on peut s’inscrire aujourd’hui dans l’héritage de Marx sans pour autant être « marxiste ». Ceux qui nous disent « Marx est dépassé », avec un petit sourire satisfait et obscène, se gardent bien, en général, de nous dire pourquoi le capitalisme tel que Marx l’a nommé ne serait plus un problème. Ils sous-entendent seulement qu’il est invincible. Aujourd’hui, ceux qui disent la vanité de la lutte contre le capitalisme disent : « La barbarie est notre destin. »

Si nous avons besoin, maintenant plus que jamais peut-être, de la manière dont Marx a campé le capitalisme, c’est d’abord pour ne pas entretenir l’espoir que, nécessité faisant loi, « ils » vont finir par se poser des questions, par comprendre qu’il y va de l’avenir, celui de leurs enfants comme celui des nôtres. C’est-à-dire aussi pour ne pas perdre son temps à s’indigner, à dénoncer, quitte à tirer de noires conclusions sur les tares de l’espèce humaine, qui n’aurait finalement que ce qu’elle mérite. (Et c’est pourquoi nous avons aussi besoin de la manière dont Etienne Chouard a campé la démocratie.

Le temps est venu 

Quelques mesures économiques à prendre d'urgence:

-Sortir de l’UE, de l’Euro et de l’OTAN, sans ça ni changement ni même arre de la régression actuelle n’est possible.
- Restaurer les protections douanières, seul moyen efficace pour lutter contre les délocalisations, en instaurant des droits de douane proportionnels aux différences de conditions sociales et environnementales.
- restaurer le contrôle des mouvements de capitaux.
- Supprimer les subventions aux entreprises sans contreparties en faveur de l'emploi.
- Loi pour limiter les écarts de salaires (pour restaurer le sentiment de justice, la confiance, et la motivation des salariés). Un écart de 1 à 20 entre le salaire le plus bas et le plus élevé est un maximum. Actuellement, cet écart est de 1 à 200. (voir la liste des salaires des PDG).
Un écart de 1 à 10 serait optimal pour un bon équilibre social et pour limiter l'inflation alimentée par l'excès de richesse des riches.
- Nationalisation ou mise sous tutelle par l'état des grandes entreprises dans les secteurs de la pharmacie et de l'énergie (ces secteurs étant trop importants pour être laissés sans contrôle à des sociétés privées dont les intérêts sont à l'opposé de l'intérêt général)
- Mise sous tutelle des entreprises de grande distribution, et privilégier les circuits courts.

Mais il ne faudra pas s’arrêter là et il faudra :

- Ecouter Bernard Friot.

a suivre

Nous sommes dans l'oeil du cyclone, et bientôt le vent va se lever.

Une chose est certaine.
Il n'y a d'impuissance que quand on délaisse ses responsabilités pour laisser à d'autres le soin de diriger nos vies.

20/04/2020

Il y a seulement quelques semaines, ceux qui parlaient de la démondialisation passaient pour des farfelus

Par le Parti de la démondialisation
le 11 avril 2020

Il y a seulement quelques semaines, ceux qui parlaient de la démondialisation passaient pour des farfelus, des zozos incapables de s’adapter à un monde de plus en plus ouvert etc.
Au pire, nous passions pour des populistes, des ‘’rouges-bruns’’ dominés par la peur de l’autre, par la xénophobie et rêvant de repli sur soi.
Apparemment, le vrai monde, celui des altermondialistes de tous poils, des internationalistes de pacotille, de la ‘’gôche’’ de salon (insoumise ou pas…) et de Macron, avait le vent en poupe et n’avait rien à voir avec les analyses des ‘’illuminés’’ démondialisateurs.…

Et la pandémie est arrivée…bousculant les discours de tous ces ‘’bien-pensants’’.

Ce qui était présenté comme une évidence par les tenants du système néolibéral s’est révélé aux yeux de tous une absurdité.
Ce qui était qualifié d’absurdité par la coagulation néolibérale-verts-alter, anti-nation sonne désormais comme le bon sens !
Les démondialisateurs auraient donc raison ?
Impensable avant la « crise » sanitaire. Evidence aujourd’hui !

Par exemple, il allait de soi qu’il fallait confier les capacités industrielles du monde occidental à la Chine et se placer ainsi dans une situation de dépendance totale. C’était, paraît-il la seule réalité économique possible, le seul développement harmonieux du monde et des peuples, bref, la seule voie de progrès pour l’Humanité boboïsée et néolibéralisée… Il allait de soi que ceux qui voulaient réindustrialiser la France, lui rendre sa souveraineté économique, politique (démocratique), monétaire et financière, militaire, diplomatique, restaurer et élargir la sécurité sociale pour garantir la justice sociale, préserver la biodiversité, refonder l’instruction publique etc. n’étaient que de dangereux (et idiots) souverainistes (voire nationalistes) dégénérés.
Aujourd’hui, renversement de situation. Tout le monde se rend compte (ou feint de se rendre compte…) qu’une nation ne maîtrisant pas les leviers de sa souveraineté et son autonomie industrielle dans les domaines stratégiques est à la merci de ses ‘’fournisseurs’’ et que la mondialisation que nous vivons depuis des années, impulsée par l’Union européenne et ses affidés, est un véritable cauchemar.

Quand nous disons que l’avenir des peuples sera celui de la « démondialisation », nous ne sommes pas des idéologues éthérés. Nous analysons simplement la réalité telle qu’elle est : la mondialisation néolibérale fait peser tous les dangers sur les peuples et voulons l’éradiquer.

Dit autrement, les souverainetés énumérées plus haut redeviennent le fondement des Nations et un espoir pour les peuples du monde.

Du mondialisme, il faudra passer à la relocalisation, construire une planification étatique pour satisfaire les besoins de la population, utiliser prioritairement les circuits courts et l’achat local et national, faire preuve de patriotisme économique. Il faut cesser de s’imaginer que la planète est un village et que la soumission aux marchés est un idéal indépassable.

Un État souverain favorisera la coopération entre les peuples car nul ne rêve d’un monde constitué de pays repliés sur eux-mêmes et hostiles les uns aux autres.

Mais chaque peuple, de chaque pays, devra, dans la mesure du possible, chercher à renouer avec ce vieux principe qui redevient une évidence : l’indépendance nationale.voulaient réindustrialiser

Le programme de démondialisation que le Pardem présente, pour résoudre les crises sociale, économique, environnementale, sécuritaire, politique, morale, afin de remettre notre pays debout, vise à sortir de la mondialisation néolibérale. Comme cette notion fait l’objet d’un flou savamment entretenu par les classes dirigeantes, les grands médias et tous ceux qui détestent la France ou qui se sentent impuissants et veulent communiquer leur inertie aux autres, nous voulons ici mettre les points sur les i.

Car pour mieux comprendre le processus de démondialisation à construire, il faut savoir comment s’est bâtie la mondialisation :

https://www.pardem.org/le-parti/le-programme-du-pardem/735-fiche-3-elements-de-comprehension-historique

Le déconfinement devrait sonner la débandade dans les rangs de ces gens-là   https://ru-clip.net/video/RhjLRmhr3zE/dieudonn%C3%A9-hanouna-la-chute.html