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03/03/2020

'l'imposture et la superstition"

ah oui ce fameux « climat » ! (une imposture et une superstition propagées par des fanatiques et des coquins, on est en plein dans la ligne du XVIIIè siècle, ça continue !) la nouvelle religion de la France « catholique toujours »! euh maintenant c’est « écologique toujours ». Bien sûr c’est faux (autre imposture) :

la France n’a jamais été aussi peu écologique ! Alors qu’elle fait mourir ses sols (écoutez les conférences de Claude Bourguignon !), fait disparaître ses insectes et ses oiseaux, et que tout le monde s'en fout, que les bourges merdeux qui la gouvernent interdisent les moineaux et les hirondelles sur leurs maisons propre-en-ordre, et portent plainte dès qu'ils entendent un coq chanter, la France n’a jamais été plus anti-écologique de toute son histoire !

12/01/2020

rappel de bon sens

Le chef du Parti communiste d’Ukraine a noté qu’après la destruction tragique de l’URSS et la ruine du système socialiste mondial, le capital international, par la main-mise totale sur les médias et le système éducatif, par la primitivisation de la culture et l’anti-communisme effréné, poursuit une politique de débilitation de la conscience de masse, et a arraché de la mémoire des gens les réalisations sociales devenues possibles grâce à la victoire de la Grande Révolution socialiste d’octobre et l’émergence du premier état socialiste des ouvriers et des paysans au monde, fondé sur la propriété sociale et le pouvoir des travailleurs sous la forme de soviets.

10/01/2020

un mot d'ordre de grève générale balancé par le plus de gens possible, c'est ça qu'il faut

*

*** (soit dit en passant : elle est belle !)

Capture du 2018-12-10 21-02-31.png

* (et puis elle a " faim et soif de la justice " , ça se sent)

 

 

 

 

 

 


et en plus c'est mondial (de toutes façons l'offenssive capitaliste réactionnaire actuelle elle aussi est mondiale, depuis 35 ans) en Equateur, au Chili, en inde : https://histoireetsociete.wordpress.com/2020/01/10/la-plu...

 

le 8 janvier 2020 la plus grande grève de l'histoire !  lancée par le CITU, la CGT indienne , les communistes :

 


après le Vénézuéla de l'inde après Chavez les communistes indiens, l'histoire se fait,

gilets jaunes ne perdez pas courage et faites comme les chiliens !

04/01/2020

dans la série de mes notes "Vive l'histoire" "relire les Readers Digest" etc une révélétion de plus - le détail qui tue !

Comme quoi, comme je le dis toujours, l’étude de l’histoire et une grande libératrice ! et fouiller dans les archives permet de découvrir des choses ultra-intéressantes, qui changent complètement l’idée qu’on avait de bien des choses.

Petite chronique parue sur le numéro du 5 janvier 1907 http://archivesautonomies.org/spip.php?article3323 (oui ! À un jour près la date de naissance de mon père !) de La Voix du Peuple, journal paraissant à Lausanne. http://archivesautonomies.org/spip.php?article3323

article :

 

Le Mort qui parle

On se souvient de l’émotion qu’a récemm

ent soulevée la publication inattendue des

Mémoires du prince de Hohenlohe. Nettement

y était exposé le machiavélisme des diri-

geants et par quels sales procédés on « gou-

verne » aux dépens des citoyens. Pendant

que sur la scène les comédiens accaparent l'at-

tention, les bandits, nos maîtres, opèrent dans

les coulisses.

La Neckar Zeitung va publier de nou-

veaux extraits inédits de ces mémoires, ayant

trait à des pourparlers qui s'engagèrent en-

tre le pape et Berlin en 1893, lorsque fut dis-

cuté le projet de loi militaire allemand.

Léon XIII avait demandé 500,000 fr. à Guil-

laume II, afin d'assurer à celui-ci le concours

du Centre Catholique au Reichstag.

Toujours les marchés et les turpitudes de

la politique !

Quand au représentant de Dieu sur la

terre, il y a beau temps qu'on sait de quel

dieu il s'agit : c'est la pièce de cent sous.

Quel joli monde, le monde de la vertu et

de l'Ordre !

Jacques Bonhomme

(et maintenant souvenez-vous du rôle joué par le Centre Catholique dans le vote des Pleins Pouvoirs à Hitler en janvier 33 et par le Cardinal Paccelli nonce à Berlin)

02/01/2020

un historique très interessant

1940
- Création de l’Ordre des Médecins.
Philippe Pétain (président)

1941
- Suppression du diplôme d’herboriste.
Philippe Pétain (président)

1941
- Loi pour accélérer les remembrements agricoles afin d’industrialiser l’agriculture.
Philippe Pétain (président)

1941
- Création du Groupement National Interprofessionnel des Semences (catalogue des semences autorisées).
- Création du Service de Protection des Plantes (police des plantes).
Philippe Pétain (président)

1942
- Création du Comité Technique Permanent de la Sélection (catalogue des semences autorisées).
Philippe Pétain (président)

1942
- Création des Préfets Régionaux et des Intendants Régionaux de Police.
Philippe Pétain (président)

1945
- Création de l’Ordre des pharmaciens.
Charles de Gaulle (gouvernement provisoire)

1945
- Création de l’ONU (Organisation des Nations Unies) : New York

1945
- Création du FMI (Fond Monétaire International) : Washington.
ONU

1945
- Création de la BM (Banque Mondiale) : Washington.
ONU

1946
- Marthe Richard fait voter la loi de fermeture des maisons closes.
Félix Gouin (gouvernement provisoire).

1947 :
- Création du Gatt (Devenu ensuite OMC, Organisation Mondiale du Commerce) : Genève

1954
- Création du Groupe Bilderberg.

1954
- Loi de limitation de la vitesse en ville à 60 km/h (décret du 10 juillet).
René Coty (président).

1955
- Création des péages.
René Coty (président).

1959
- Obligation d’avoir une assurance pour pouvoir rouler en voiture.
Charles de Gaulle (président).

1961
- Convention unique sur les stupéfiants : interdiction de cultiver et de vendre.
ONU

1963
- Création du Codex Alimentarius : Rome.
ONU

1970
- Seuil d’alcool autorisé au volant fixé à 1,2 g/l.
Georges Pompidou (président).

1970
- Loi anticasseurs. (sauf pour les policiers visiblement !! eux ils peuvent vous casser arbitrairement et à volonté votre porte ,votre maison, vos meubles, votre corps sans avoir à verser la moindre indemnité)
Georges Pompidou (président).

1970
- Loi française sur les stupéfiants : opium, morphine, héroïne, méthadone, codéine, cocaïne, cannabis, etc.
Georges Pompidou (président).

1973 :
- Fin de l’indépendance financière de la France, qui doit désormais emprunter aux banques privées au lieu de la Banque de France. Somme totale pour les bénéficiaires de cette loi : 1 500 milliards d’euros.
Georges Pompidou (président) et Valery Giscard d’Estaing (ministre des Finances)

1973
- Obligation du port du casque de moto.
- Obligation du port de la ceinture de sécurité la nuit.
Georges Pompidou (président).

1975
- Limitation à 45 km/h de la vitesse des cyclomoteurs.
Valery Giscard d’Estaing (président).

1975
- Obligation du port de la ceinture de sécurité jour et nuit.
Valery Giscard d’Estaing (président).

1982
- Suppression de l'échelle mobile des salaires
François Mitterrand (président).

1983
- Passage à 0,8 g/l autorisé au volant.
François Mitterrand (président).

1986
- Signature de l’acte unique (
suppression des frontières pour les capitaux, les marchandises et les travailleurs précaires au sein de l’Europe).
François Mitterrand (président).

1986
- Création du contrôle technique.
- Retrait de permis immédiat en cas d’alcoolémie trop élevée au volant.
Jacques Chirac (premier ministre)

1986
- Renforcement de la loi de 1970 sur la toxicomanie.
Jacques Chirac (premier ministre)

1987
- Privatisation de plusieurs entreprises publiques : CCF, Saint-Gobain, TF1, Havas, Matra, CGE, Société Générale, Paribas, Mutuelle Générale française, Banque du bâtiment et des travaux publics, Suez.
Jacques Chirac (premier ministre)

1987
- Lois sur l’incitation fiscale au développement des stock-options.
Jacques Chirac (premier ministre)

1987
- Installation d’Eurodisney à Marne-la-Vallée
Jacques Chirac (premier ministre).

1988
- Contrôle technique obligatoire tous les trois ans pour les véhicules de plus de cinq ans.
Jacques Chirac (premier ministre).

1989
- Limitation de la vitesse en ville à 50 km/h.
François Mitterrand (président).

1990
- Obligation du port de la ceinture à l’arrière.
- Création de zones à 30 km/h.
François Mitterrand (président).

1991
- Loi Évin contre le tabagisme et l’alcoolisme.
François Mitterrand (président) et l’OMS.



1991
- Privatisation du Crédit local de France.
Michel Rocard (premier ministre) et Bruxelles.

1992
- Mise en service du permis à points.

1992
- Signature du traité de Maastricht.
François Mitterrand (président) et Bruxelles.

1993
- Libéralisation totale des transports de marchandise.
François Mitterrand (président) et Bruxelles.

1993
- Abaissement à 0,7 g/l du taux d’alcool autorisé au volant.
François Mitterrand (président) et l’OMS.

1993
- Privatisation de Rhône-Poulenc.
Édouard Balladur (premier ministre) et Bruxelles.

1993
- Allongement de la durée de cotisation retraite à 40 ans.
Édouard Balladur (premier ministre).

1994
- Privatisation de Elf-Aquitaine, UAP.
Édouard Balladur (premier ministre) et Bruxelles.

1995
- Privatisation de la Seita.
Édouard Balladur (premier ministre) et Bruxelles.

1995
- Passage à 0,5 g/l du taux d’alcool autorisé au volant.
Édouard Balladur (premier ministre) et l’OMS.

1995
- Privatisation de Péchiney, Usinor Sacilor
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.

1996
- Privatisation de AGF, CGM.
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.

1997
- Privatisation de Bull.
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.

1997
- Loi sur les trente-cinq heures
Martine Aubry (ministre de l’Emploi) Lionel Jospin (premier ministre).

1997
- Brevet de sécurité routière pour les conducteurs de 14 ans.
Jacques Chirac (président) et l’OMS.

1997
- Privatisation de France Télécom.
Lionel Jospin (premier ministre) et Bruxelles.

1997
- Signature du traité d'Amsterdam.
Lionel Jospin (premier ministre).

1998
- Création du fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).
Lionel Jospin (premier ministre).

1998
- Privatisation du CIC, du GAN, du CNP, de Thomson Multimédia.
Lionel Jospin (premier ministre) et Bruxelles.

1999
- Privatisation d’Air France, du Crédit Lyonnais.
Lionel Jospin (premier ministre) et Bruxelles.

2000
- Privatisation d’Aérospatiale.
Lionel Jospin (premier ministre) et Bruxelles.


2001
- Obligation des fournisseurs d’accès Internet de conserver les communications de leurs clients.
- Droit de fouille élargi.
- Contrôle policier possible dans les cages d’escaliers
Lionel Jospin (premier ministre).

2002
- Privatisation d’Autoroutes du Sud de la France.
Lionel Jospin (premier ministre) et Bruxelles.

2003
- Premiers radars automatiques.
Nicolas Sarkozy (ministre de l’Intérieur) et l’OMS.

 l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) : Genève.
2003
- Création du délit de conduite sous l’influence de stupéfiants.
Nicolas Sarkozy (ministre de l’Intérieur) et l’OMS.


2003
- Allongement de la durée de cotisation retraite à 42,5 ans.
Jacques Chirac (président).

2003
- Extension du fichage ADN étendu à toute personne soupçonnée d’un quelconque délit (sauf délit d’initié ou financier).
Nicolas Sarkozy (ministre de l’Intérieur).

2003
- Création de l’infraction pour téléphone en voiture.
Nicolas Sarkozy (ministre de l’Intérieur).

2003
- Création du délit de racolage passif.
- Création de délit du squatter.
- Confiscation possible du véhicule des gens des voyages.
- Obligation d’un certificat médical pour l’achat d’une arme à feu.
- Création du délit de mendicité agressive.
Nicolas Sarkozy (ministre de l’Intérieur).

2003
- Hausse de 42 % du prix du tabac sur deux ans
Jacques Chirac (président) et l’OMS.

2004
- Vente de 10 % de France Télécom
- Privatisation d’Aréva
- Fusion Sanofi/Aventis
Nicolas Sarkozy (ministre des Finances) et Bruxelles.

2004
- Passage à 6 points au lieu de 12 des nouveaux accédants au permis de conduire
Jacques Chirac (président) et l’OMS.

2004
- Journée mondiale de la santé organisée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), sur le thème : "L’accident de la route n’est pas une fatalité"
Jacques Chirac (président) et l’OMS.


2004
- Privatisation de la Snecma.
Nicolas Sarkozy (ministre des Finances) et Bruxelles.

2004
- Vente d’une partie des réserves d’or de la banque de France.
Nicolas Sarkozy (ministre des Finances).

2005
- Privatisation de la Société des Autoroutes du Nord et de l’Est de la France (Sanef)
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.

2005
- Privatisation de EDF.
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.

2006
- Privatisation des Autoroutes Paris Rhin Rhône (APRR) et d’Aéroports de Paris.
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.

2007
- Instauration de peines minimales en cas de récidive, dites « peines plancher ».
Nicolas Sarkozy (président).

2007
- Hausse du prix du tabac de 6 %
Nicolas Sarkozy (président) et l'OMS.

2008
- Mise en place de la loi interdisant le tabac dans tous les espaces privés, hormis les domiciles.
Dominique de Villepin (2007) et Nicolas Sarkozy (2008) et l’OMS.

2008
- Ratification du traité de Lisbonne par 336 députés sur 410, malgré le référendum de 2005.
UMP, PS

2009
- Passage du déficit français de 50 à 140 milliards d’euros.
Nicolas Sarkozy (président).

2009
- Hausse du prix du tabac de 6 %
Nicolas Sarkozy (président) et l'OMS.

2009
- Création du fichier de prévention des atteintes à la sécurité publique, qui remplace le fichier Edvige.
Nicolas Sarkozy (président).

2009
- Entrée en vigueur du traité de Lisbonne.
Nicolas Sarkozy (président).

2009
- Pandémie de grippe mortelle.
Roselyne Bachelot (ministre de la santé) et l'OMS.


2010
- Projet de loi LOPPSI 2.
• Confiscation automatique du véhicule des chauffards.
• Liste noire de sites Internet.
• Possibilité pour la police de s’introduire à distance sur un ordinateur.
Nicolas Sarkozy (Président).

 

2010
On continue ?

(ben ça par exemple ........ http://miiraslimake.over-blog.com/article-5381987.html  )

Par Marie, pour le collectif "Nos Libertés", le 2 février 2010

 

à l'inverse le seul espoir actuellement : l'UPR


et n'oubliez pas que maintenant il y a un site où on peut de nouveau télécharger sans censure les vidéos de youtube : https://www.y2meta.com/fr2/youtube/54nDztvaYmk

19/12/2019

Origines du Compagnonnage

quelques document anciens montrent

1° on n'a presque aucun document sur la culture du peuple avant le milieu du XIXe siècle, car les riches se foutent du peuple ! Aussi ce n'est qu'à partir du moment où des gens issus de leurs rangs commencent à savoir lire et écrire et rédiger des livres qu'on commence seulement à entendre parler des "goguettes", du Flamenco, du Compagnonnage, etc, etc.

2° donc si on ne connaît bien le Compagnonnage qu'à partir du livre d'Agricol Perdigueur, en fait cette structure de RESISTANCE des compagnons vis à vis de l'organisation officielle des corporations, existait depuis très longtemps. Des traces indirecte permettent de reconnaître son existence et ses pratiques dès l'époque de Charles VI !

3° c'est une forme de "lutte des classes", et le ROI prend le parti de l'ORDRE, et de ceux qui en sont les profiteurs : les exploiteurs et les possédants ! Et l'EGLISE AUSSI ! Ce qui met à mal certaines tentatives actuelles .... Et rappelle que le bon sens se trouve chez MARX !

premières traces du Compagnonnage :
le « livre des métiers », rédigé en 1268 à la demande de Louis IX, interdisait à tout ouvrier de quitter son maître sans son accord. C'est par réaction à ces mesures que seraient nées les premières sociétés de compagnons indépendantes des corporations. Elles ne prirent le nom de « compagnonnages » qu'au xixe siècle et se nommaient jusque là des « devoirs ». La première mention indiscutable des pratiques compagnonniques remonte à l'année 1420, lorsque le roi Charles VI rédige une ordonnance pour les cordonniers de Troyes dans laquelle il est dit que : « Plusieurs compaignons et ouvriers du dit mestier, de plusieurs langues et nations, alloient et venoient de ville en ville ouvrer pour apprendre, congnoistre, veoir et savoir les uns des autres. » Au xvie siècle, les condamnations royales à l'encontre des devoirs se multiplient, sans parvenir à les faire disparaître. En 1539, par l'Ordonnance de Villers-Cotterêts, François Ier reprend les interdictions de plusieurs de ses prédécesseurs : « Suivant nos anciennes ordonnances et arrêts de nos cours souverains, seront abattues, interdites et défendues toutes confréries de gens de métier et artisans par tout le royaume8. [...] défense à tous compagnons et ouvriers de s'assembler en corps sous prétexte de confréries ou autrement, de cabaler entre eux pour se placer les uns les autres chez les maistres ou pour en sortir, ni d'empêcher de quelque manière que ce soit lesdits maistres de choisir eux-mêmes leurs ouvriers soit français soit étrangers. » Un procès verbal judiciaire daté de 1540 recueille le témoignage d'un compagnon cordonnier natif de Tours qui reconnaît avoir mangé chez une femme nommée « la mère » à Dijon, et avoir voyagé pendant quatre ans à travers la France.

À partir du xviie siècle, l'Église ajoute sa condamnation à celle du roi , En 1655, une résolution des docteurs de la faculté de Paris atteste en les condamnant l'existence dans les devoirs de pratiques rituelles non contrôlées par les autorités religieuses. :

Ce qui confirme bien la lutte des classes et

1 que le roi était du côté des exploiteurs (contrairement à ce que veut nous faire croire Marion Sigaut !!) et

2 l’église est toujours du côté des possédants !

10/12/2019

une voix de la liberté de l'humanisme

vive la cigarette, la liberté, l'esprit critique ! vive Chavez ! Chouard (intègre et courageux, lui !) ! et Bernard Friot (mais pas l'asso "Réseau Salariat" qui n'est composé que de bourgeois collabobos Elle témoigne jusqu’à la caricature de l’atmosphère de terreur médiatique dans laquelle évoluent les intellectuels français), et la dignité ne pas oublier !


 

et Vive le Nouveau Maquis Cevenol !


 

La france pinochettiste :


il est temps d'appeler les choses par leurs noms, trop de dérives illégales, immorales, et de natures dictatoriales et immondes


08/12/2019

FACE AUX LOUPS NE JAMAIS FAIRE L'AGNEAU !

Un peuple désarmé sera toujours vaincu

Un homme s'agenouille devant des membres des forces de sécurité, à La Paz (photo prise le 15 novembre 2019)

Chercheur en philosophie politique et analyste des relations internationales, Bruno Guigue revient sur les événements qui ont conduit à la démission du président bolivien Evo Morales.

La République espagnole croyait à la démocratie parlementaire, et Franco a instauré sa dictature. Salvador Allende croyait à la démocratie parlementaire, et on a eu Pinochet. Evo Morales croyait à la démocratie parlementaire, et un coup d’Etat l’a chassé du pouvoir. Illustrations parmi tant d’autres d’une loi de l’histoire : face à des loups, ne jamais faire l’agneau. Comme les expériences précédentes, celle de Morales n’était pas sans défauts, mais elle était prometteuse. Aucun gouvernement latino-américain, dans la période récente, n’avait obtenu de tels résultats : forte croissance, redistribution des richesses, recul spectaculaire de la pauvreté. La Bolivie est le pays d’Amérique latine qui a la plus faible proportion d’illettrés après Cuba et le Venezuela. Or ces avancées sociales, fondées sur la nationalisation des compagnies gazières, sont précisément ce qui a scellé le sort d’Evo Morales. Un président indigène qui travaille pour les humbles, voilà le scandale auquel il fallait mettre un terme. Assoiffée de vengeance, la bourgeoisie bolivienne a réussi à interrompre une expérience progressiste soutenue par les couches populaires.

Ce triomphe provisoire de la réaction suscite évidemment des questions redoutables. Comment le gouvernement légal de ce pays a-t-il pu subir, en toute impunité, l’incendie des maisons de ses propres ministres ? Comment le président élu de cet Etat souverain a-t-il dû quitter le pays, visiblement sous la menace ? Malheureusement, la réponse saute aux yeux : cette humiliation du pouvoir légitime par les bandes factieuses n’a été possible que parce qu’il était désarmé. Les chefs de la police et de l’armée boliviennes, dûment formés à « l’Ecole des Amériques », ont trahi le président socialiste. Ils ont cautionné le coup d’Etat perpétré par la sénatrice d’un petit parti d’extrême droite qui s’est autoproclamée présidente, brandissant une Bible de dix kilos, devant une assemblée sans quorum ! Le président légitime Evo Morales a préféré l’exil à l’effusion de sang, et ce choix est respectable. Mais il ne dispense pas d’une réflexion sur les conditions de l’exercice du pouvoir lorsqu’on entend changer la société.

Le contraste avec le Venezuela est frappant. Tenté à Caracas, le même scénario a échoué lamentablement. Malgré la crise économique qui frappe le pays, l’armée vénézuélienne a résisté aux menaces et aux tentatives de corruption inouïes en provenance de Washington. Cette fidélité de l’appareil militaire à la République bolivarienne est le mur qu’elle dresse contre les menées impérialistes. Mais elle n’est pas le fruit du hasard : militaire chevronné, Chavez a tout fait pour rallier l’armée, et Maduro a retenu la leçon. Le patriotisme anti-impérialiste est le ciment idéologique de la révolution bolivarienne. Appuyée par une milice populaire d’un million de membres, cette force armée éduquée aux valeurs progressistes protège la République. C’est pourquoi la bourgeoisie inféodée à Washington a tenté d’assassiner Maduro, après avoir voulu le renverser lors d’une tentative de putsch grand-guignolesque.

Le pacifisme dissuade rarement la bête féroce, et il n’y a pas de bête plus féroce que cette bête humaine qu’est la classe dominante ébranlée dans son assise matérielle, minée par la trouille de perdre ses avantages, et prête à tout ensevelir pour échapper au tribunal de l’histoire.

Pour parvenir à ses fins en politique, disait Machiavel, il faut être à la fois « lion et renard », faire usage de la force et de la ruse en fonction des circonstances. Mais pour faire usage de la force, encore faut-il en avoir. Aussi positive soit-elle pour la majorité de la population, une politique progressiste suscite toujours la haine recuite des possédants. Cette haine de classe, véritable passion triste des privilégiés cramponnés à leur prébendes, ne tarira jamais. Il faut le savoir, et se donner les moyens de l’empêcher de nuire. Dans les conditions effectives du combat politique, ce qui détermine l’issue finale n’est pas la pureté des intentions, mais le rapport de forces. Face à la coalition de la bourgeoisie locale et de l’impérialisme, les progressistes n’ont pas le choix des armes : il faut qu’ils les prennent, l’idéal étant évidemment de ne pas avoir à s’en servir, en comptant sur la faible propension de l’adversaire au suicide héroïque. Pour exercer cet effet dissuasif, il faut avoir des milliers de volontaires lourdement armés et prêts à défendre la révolution au péril de leur vie.  

C’est sans doute un effet collatéral de la passion de la gauche contemporaine pour les élections, mais il semble qu’on ait oublié la formule de Mao : «Le pouvoir est au bout du fusil.» La naïveté devant la cruauté du monde mène rarement au succès, et le désarmement unilatéral est une forme d’immolation volontaire. On a sa conscience pour soi puisqu’on rejette la violence, mais cette noble attitude a pour inconvénient de réduire considérablement son espérance de vie. Si l’on veut inscrire son action dans les faits, et rester en vie pour y parvenir, il vaut mieux renoncer à la « vision morale du monde », comme disait Hegel, et regarder la réalité en face. Le pacifisme dissuade rarement la bête féroce, et il n’y a pas de bête plus féroce que cette bête humaine qu’est la classe dominante ébranlée dans son assise matérielle, minée par la trouille de perdre ses avantages, et prête à tout ensevelir pour échapper au tribunal de l’histoire.

Sans armes, le peuple sera toujours vaincu, et ce n’est pas un hasard si les seules expériences révolutionnaires ayant abouti à une transformation effective de la société ont doublé l’outil politique d’un outil militaire. On peut toujours discuter de la nature et des limites de cette transformation. Mais si la Révolution française a mobilisé les soldats de l’An II, Si Toussaint Louverture, qui a conduit la première insurrection victorieuse d’esclaves noirs aux colonies, était d’abord un général de la Révolution, si la Révolution russe a créé l’Armée rouge, qui a vaincu les Blancs soutenus par quatorze nations impérialistes, puis les hordes hitlériennes à l’issue d’un combat titanesque, si la Révolution chinoise doit son succès en 1949 aux victoires militaires de Zhu De autant qu’aux idées  de Mao, si la République socialiste du Vietnam a fini par vaincre l’appareil militaire des Etats-Unis, si le socialisme cubain doit sa survie à la victoire inaugurale contre l’impérialisme remportée en 1961 à la Baie des Cochons, c’est qu’il y a une constante vérifiée par l’expérience historique : des armes, oui, ou la défaite.

et n'oubliez pas (Brecht l'avait déjà dit) :

 « En temps de crise, derrière chaque "libéral modéré" se trouve un fasciste » (Álvaro García Linera)

 

18/11/2019

trouvée sur le net, une pertinente analyse socio-économique - donc politique ! - du féminisme actuel

il faut qu'on s'habitue à REVENIR aux éléments matériels concrets.

"Le 10 mars, à Montreuil, s'est tenu une réunion publique des "femmes travailleuses" du Parti Ouvrier Indépendant et Démocratique.  Pendant 2 heures se sont succédé à la tribune des mères de famille, des aides-soignantes, des assistantes maternelles, des ouvrières, notamment des femmes cheminots. Elles ont prononcé le réquisitoire le plus implacable contre le gouvernement Macron-Philippe-Schiappa.
Destruction de la gynécologie médicale, fermeture des maternités, exploitation redoublée, voilà le sort des femmes !

Mais du moins elles ont rappelé cette évidence que les trois grâces qui font causer l ! -ur vagin au théâtre ne sont pas seulement des féministes, mais des affairistes, des politicardes, des chiennes de garde du capital financier.

* Bachelot ministre de Sarkozy a sinistré l'hôpital public, en imposant la tarification à l’activité.
* El Khomri fut l'associée du Valls qui a détruit le code du travail.
* Schiappa est actuellement ministre du gouvernement le plus extrême du capital financier.
* quand à  Buzyn, et le lobby de Big Pharma, n'en parlons pas !

Le féminisme, cette lèpre, a été inoculé par le capital financier américain dans les années 70 pour contrer la radicalisation de la jeunesse vers le mouvement ouvrier et le communisme. Le coup de maître des fondations de milliardaires comme la Fondation Rockefeller fut d'avoir promu ces femmes dégénérées à des places de premier plan par l'institution des Women's studies qui vont créer de toute pièce des "elites" scolastiques.
 

Son fondement idéologique est la substitution de la très réelle et quantifiable Exploitation de l'homme par l'homme par le mythe de l'Oppression de la femme par l'homme."

(ils ont utilisé le même truc avec les races)

15/11/2019

tout parti qui devient le parti du grand capital ou le parti des arrivistes aux dents longues, devient un instrument de pouvoir pourri, s'est simple et logique !

Tout pouvoir corrompt; tout pouvoir absolu corrompt absolument.

Aussi ça ne m'étonnerait pas un instant si la Chine une fois devenue super-puissance (ça commence d'ailleurs) se conduise aussi mal que celles qui l'ont précédée.

Je ne me fais aucun "cinéma" angélique. Par ailleurs ils deviennent très "modernes" c'est à dire qu'ils donnent à leur tour dans le "Libéral-fascisme" et les gadgets totalitaires : caméras à reconnaissance faciale, notation de toute le population pour veiller qu'ils sont bien dans les rails des normes édictée par les nouveaux "curés" (là je parle pour l'occident, pour la Chine on dira quoi ? les nouveau maîtres confucéens ?) auto-proclamés.

Par ailleurs, alors que je connais une communiste qui défend le PCC bec et ongles parce qu'il y a toujours le mot "communiste" dedans !
moi je me souviens de cette chinoise de l'Institut Confucius d'A****, qui à une conférence de l'Université du 3ème age disait, et ce très sérieusement ! et sans aucun ton de critique, au contraire, que le PC chinois qui était au départ défini comme le parti de la classe ouvrière est maintenant le parti des entrepreneurs ! Bon, là on a compris ....

Marx avait bien dit "l'émancipation des travailleurs ne pourra être l'oeuvre que des travailleurs eux-mêmes".

L'URSS avait déjà montré qu'un parti qui de facto devient le parti des arrivistes aux dents longues, ne peut rester réellement communiste, et est tout prêt à virer capitaliste sans vergogne, la Chine fait ça plus en souplesse et intelligence, et leur Nomenklatura est restée au pouvoir. Alliée à tous les entrepreneurs capitalistes de haut vol.
De même l'aristocratie anglaise en 1847 a évité la Révolution française et la guillotine, en faisant une fusion historique avec la haute bourgeoisie industrielle. Ce qui lui a permis d'être toujours là !

Bon il y a un facteur un peu plus optimiste, le levain de l'éducation bolchévique est resté chez pas mal de russes, et ils grognent, ils regrettent Staline, etc.

De même je me pose la question (je ne sais pas j'aimerais bien savoir, si quelqu'un a des éléments de réponse !) est-ce que les ouvriers chinois, qui ont été nourris d'idéologie lutte de classe et socialiste, ne vont pas envoyer promener l'interdiction officielle des syndicats et des grèves et se rebiffer, contre les nouveaux riches, etc ?

J'ai vu il y a pas longtemps une vidéo où un riche chinois avait garé sa voiture de grand luxe dans un endroit où c'était interdit, eh bien les ouvriers sont arrivés avec de gros marteaux et on les voit défoncer la voiture de luxe !! un tel incident ça révèle beaucoup de choses !!

Par ailleurs il y a l'histoire du peintre Hua Yong, (vous connaissez ?) qui a montré les problèmes des ex-campagnards que le gouvernement chinois oblige à déménager, malgré la censure étatique de l'internet chinois un activisme a l'air d'apparaître, et il y a donc en Chine pas seulement des investisseurs aux dents longues mais des esprits contestataires et rebelles, cela donne-t-il espoir ?

Si quelqu'un a vécu en Chine et connaît ce qui s’y passe ? on aimerait bien savoir !