Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/01/2020

un historique très interessant

1940
- Création de l’Ordre des Médecins.
Philippe Pétain (président)

1941
- Suppression du diplôme d’herboriste.
Philippe Pétain (président)

1941
- Loi pour accélérer les remembrements agricoles afin d’industrialiser l’agriculture.
Philippe Pétain (président)

1941
- Création du Groupement National Interprofessionnel des Semences (catalogue des semences autorisées).
- Création du Service de Protection des Plantes (police des plantes).
Philippe Pétain (président)

1942
- Création du Comité Technique Permanent de la Sélection (catalogue des semences autorisées).
Philippe Pétain (président)

1942
- Création des Préfets Régionaux et des Intendants Régionaux de Police.
Philippe Pétain (président)

1945
- Création de l’Ordre des pharmaciens.
Charles de Gaulle (gouvernement provisoire)

1945
- Création de l’ONU (Organisation des Nations Unies) : New York

1945
- Création du FMI (Fond Monétaire International) : Washington.
ONU

1945
- Création de la BM (Banque Mondiale) : Washington.
ONU

1946
- Marthe Richard fait voter la loi de fermeture des maisons closes.
Félix Gouin (gouvernement provisoire).

1947 :
- Création du Gatt (Devenu ensuite OMC, Organisation Mondiale du Commerce) : Genève

1954
- Création du Groupe Bilderberg.

1954
- Loi de limitation de la vitesse en ville à 60 km/h (décret du 10 juillet).
René Coty (président).

1955
- Création des péages.
René Coty (président).

1959
- Obligation d’avoir une assurance pour pouvoir rouler en voiture.
Charles de Gaulle (président).

1961
- Convention unique sur les stupéfiants : interdiction de cultiver et de vendre.
ONU

1963
- Création du Codex Alimentarius : Rome.
ONU

1970
- Seuil d’alcool autorisé au volant fixé à 1,2 g/l.
Georges Pompidou (président).

1970
- Loi anticasseurs. (sauf pour les policiers visiblement !! eux ils peuvent vous casser arbitrairement et à volonté votre porte ,votre maison, vos meubles, votre corps sans avoir à verser la moindre indemnité)
Georges Pompidou (président).

1970
- Loi française sur les stupéfiants : opium, morphine, héroïne, méthadone, codéine, cocaïne, cannabis, etc.
Georges Pompidou (président).

1973 :
- Fin de l’indépendance financière de la France, qui doit désormais emprunter aux banques privées au lieu de la Banque de France. Somme totale pour les bénéficiaires de cette loi : 1 500 milliards d’euros.
Georges Pompidou (président) et Valery Giscard d’Estaing (ministre des Finances)

1973
- Obligation du port du casque de moto.
- Obligation du port de la ceinture de sécurité la nuit.
Georges Pompidou (président).

1975
- Limitation à 45 km/h de la vitesse des cyclomoteurs.
Valery Giscard d’Estaing (président).

1975
- Obligation du port de la ceinture de sécurité jour et nuit.
Valery Giscard d’Estaing (président).

1982
- Suppression de l'échelle mobile des salaires
François Mitterrand (président).

1983
- Passage à 0,8 g/l autorisé au volant.
François Mitterrand (président).

1986
- Signature de l’acte unique (
suppression des frontières pour les capitaux, les marchandises et les travailleurs précaires au sein de l’Europe).
François Mitterrand (président).

1986
- Création du contrôle technique.
- Retrait de permis immédiat en cas d’alcoolémie trop élevée au volant.
Jacques Chirac (premier ministre)

1986
- Renforcement de la loi de 1970 sur la toxicomanie.
Jacques Chirac (premier ministre)

1987
- Privatisation de plusieurs entreprises publiques : CCF, Saint-Gobain, TF1, Havas, Matra, CGE, Société Générale, Paribas, Mutuelle Générale française, Banque du bâtiment et des travaux publics, Suez.
Jacques Chirac (premier ministre)

1987
- Lois sur l’incitation fiscale au développement des stock-options.
Jacques Chirac (premier ministre)

1987
- Installation d’Eurodisney à Marne-la-Vallée
Jacques Chirac (premier ministre).

1988
- Contrôle technique obligatoire tous les trois ans pour les véhicules de plus de cinq ans.
Jacques Chirac (premier ministre).

1989
- Limitation de la vitesse en ville à 50 km/h.
François Mitterrand (président).

1990
- Obligation du port de la ceinture à l’arrière.
- Création de zones à 30 km/h.
François Mitterrand (président).

1991
- Loi Évin contre le tabagisme et l’alcoolisme.
François Mitterrand (président) et l’OMS.



1991
- Privatisation du Crédit local de France.
Michel Rocard (premier ministre) et Bruxelles.

1992
- Mise en service du permis à points.

1992
- Signature du traité de Maastricht.
François Mitterrand (président) et Bruxelles.

1993
- Libéralisation totale des transports de marchandise.
François Mitterrand (président) et Bruxelles.

1993
- Abaissement à 0,7 g/l du taux d’alcool autorisé au volant.
François Mitterrand (président) et l’OMS.

1993
- Privatisation de Rhône-Poulenc.
Édouard Balladur (premier ministre) et Bruxelles.

1993
- Allongement de la durée de cotisation retraite à 40 ans.
Édouard Balladur (premier ministre).

1994
- Privatisation de Elf-Aquitaine, UAP.
Édouard Balladur (premier ministre) et Bruxelles.

1995
- Privatisation de la Seita.
Édouard Balladur (premier ministre) et Bruxelles.

1995
- Passage à 0,5 g/l du taux d’alcool autorisé au volant.
Édouard Balladur (premier ministre) et l’OMS.

1995
- Privatisation de Péchiney, Usinor Sacilor
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.

1996
- Privatisation de AGF, CGM.
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.

1997
- Privatisation de Bull.
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.

1997
- Loi sur les trente-cinq heures
Martine Aubry (ministre de l’Emploi) Lionel Jospin (premier ministre).

1997
- Brevet de sécurité routière pour les conducteurs de 14 ans.
Jacques Chirac (président) et l’OMS.

1997
- Privatisation de France Télécom.
Lionel Jospin (premier ministre) et Bruxelles.

1997
- Signature du traité d'Amsterdam.
Lionel Jospin (premier ministre).

1998
- Création du fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).
Lionel Jospin (premier ministre).

1998
- Privatisation du CIC, du GAN, du CNP, de Thomson Multimédia.
Lionel Jospin (premier ministre) et Bruxelles.

1999
- Privatisation d’Air France, du Crédit Lyonnais.
Lionel Jospin (premier ministre) et Bruxelles.

2000
- Privatisation d’Aérospatiale.
Lionel Jospin (premier ministre) et Bruxelles.


2001
- Obligation des fournisseurs d’accès Internet de conserver les communications de leurs clients.
- Droit de fouille élargi.
- Contrôle policier possible dans les cages d’escaliers
Lionel Jospin (premier ministre).

2002
- Privatisation d’Autoroutes du Sud de la France.
Lionel Jospin (premier ministre) et Bruxelles.

2003
- Premiers radars automatiques.
Nicolas Sarkozy (ministre de l’Intérieur) et l’OMS.

 l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) : Genève.
2003
- Création du délit de conduite sous l’influence de stupéfiants.
Nicolas Sarkozy (ministre de l’Intérieur) et l’OMS.


2003
- Allongement de la durée de cotisation retraite à 42,5 ans.
Jacques Chirac (président).

2003
- Extension du fichage ADN étendu à toute personne soupçonnée d’un quelconque délit (sauf délit d’initié ou financier).
Nicolas Sarkozy (ministre de l’Intérieur).

2003
- Création de l’infraction pour téléphone en voiture.
Nicolas Sarkozy (ministre de l’Intérieur).

2003
- Création du délit de racolage passif.
- Création de délit du squatter.
- Confiscation possible du véhicule des gens des voyages.
- Obligation d’un certificat médical pour l’achat d’une arme à feu.
- Création du délit de mendicité agressive.
Nicolas Sarkozy (ministre de l’Intérieur).

2003
- Hausse de 42 % du prix du tabac sur deux ans
Jacques Chirac (président) et l’OMS.

2004
- Vente de 10 % de France Télécom
- Privatisation d’Aréva
- Fusion Sanofi/Aventis
Nicolas Sarkozy (ministre des Finances) et Bruxelles.

2004
- Passage à 6 points au lieu de 12 des nouveaux accédants au permis de conduire
Jacques Chirac (président) et l’OMS.

2004
- Journée mondiale de la santé organisée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), sur le thème : "L’accident de la route n’est pas une fatalité"
Jacques Chirac (président) et l’OMS.


2004
- Privatisation de la Snecma.
Nicolas Sarkozy (ministre des Finances) et Bruxelles.

2004
- Vente d’une partie des réserves d’or de la banque de France.
Nicolas Sarkozy (ministre des Finances).

2005
- Privatisation de la Société des Autoroutes du Nord et de l’Est de la France (Sanef)
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.

2005
- Privatisation de EDF.
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.

2006
- Privatisation des Autoroutes Paris Rhin Rhône (APRR) et d’Aéroports de Paris.
Jacques Chirac (président) et Bruxelles.

2007
- Instauration de peines minimales en cas de récidive, dites « peines plancher ».
Nicolas Sarkozy (président).

2007
- Hausse du prix du tabac de 6 %
Nicolas Sarkozy (président) et l'OMS.

2008
- Mise en place de la loi interdisant le tabac dans tous les espaces privés, hormis les domiciles.
Dominique de Villepin (2007) et Nicolas Sarkozy (2008) et l’OMS.

2008
- Ratification du traité de Lisbonne par 336 députés sur 410, malgré le référendum de 2005.
UMP, PS

2009
- Passage du déficit français de 50 à 140 milliards d’euros.
Nicolas Sarkozy (président).

2009
- Hausse du prix du tabac de 6 %
Nicolas Sarkozy (président) et l'OMS.

2009
- Création du fichier de prévention des atteintes à la sécurité publique, qui remplace le fichier Edvige.
Nicolas Sarkozy (président).

2009
- Entrée en vigueur du traité de Lisbonne.
Nicolas Sarkozy (président).

2009
- Pandémie de grippe mortelle.
Roselyne Bachelot (ministre de la santé) et l'OMS.


2010
- Projet de loi LOPPSI 2.
• Confiscation automatique du véhicule des chauffards.
• Liste noire de sites Internet.
• Possibilité pour la police de s’introduire à distance sur un ordinateur.
Nicolas Sarkozy (Président).

 

2010
On continue ?

(ben ça par exemple ........ http://miiraslimake.over-blog.com/article-5381987.html  )

Par Marie, pour le collectif "Nos Libertés", le 2 février 2010

 

à l'inverse le seul espoir actuellement : l'UPR


et n'oubliez pas que maintenant il y a un site où on peut de nouveau télécharger sans censure les vidéos de youtube : https://www.y2meta.com/fr2/youtube/54nDztvaYmk

19/12/2019

Origines du Compagnonnage

quelques document anciens montrent

1° on n'a presque aucun document sur la culture du peuple avant le milieu du XIXe siècle, car les riches se foutent du peuple ! Aussi ce n'est qu'à partir du moment où des gens issus de leurs rangs commencent à savoir lire et écrire et rédiger des livres qu'on commence seulement à entendre parler des "goguettes", du Flamenco, du Compagnonnage, etc, etc.

2° donc si on ne connaît bien le Compagnonnage qu'à partir du livre d'Agricol Perdigueur, en fait cette structure de RESISTANCE des compagnons vis à vis de l'organisation officielle des corporations, existait depuis très longtemps. Des traces indirecte permettent de reconnaître son existence et ses pratiques dès l'époque de Charles VI !

3° c'est une forme de "lutte des classes", et le ROI prend le parti de l'ORDRE, et de ceux qui en sont les profiteurs : les exploiteurs et les possédants ! Et l'EGLISE AUSSI ! Ce qui met à mal certaines tentatives actuelles .... Et rappelle que le bon sens se trouve chez MARX !

premières traces du Compagnonnage :
le « livre des métiers », rédigé en 1268 à la demande de Louis IX, interdisait à tout ouvrier de quitter son maître sans son accord. C'est par réaction à ces mesures que seraient nées les premières sociétés de compagnons indépendantes des corporations. Elles ne prirent le nom de « compagnonnages » qu'au xixe siècle et se nommaient jusque là des « devoirs ». La première mention indiscutable des pratiques compagnonniques remonte à l'année 1420, lorsque le roi Charles VI rédige une ordonnance pour les cordonniers de Troyes dans laquelle il est dit que : « Plusieurs compaignons et ouvriers du dit mestier, de plusieurs langues et nations, alloient et venoient de ville en ville ouvrer pour apprendre, congnoistre, veoir et savoir les uns des autres. » Au xvie siècle, les condamnations royales à l'encontre des devoirs se multiplient, sans parvenir à les faire disparaître. En 1539, par l'Ordonnance de Villers-Cotterêts, François Ier reprend les interdictions de plusieurs de ses prédécesseurs : « Suivant nos anciennes ordonnances et arrêts de nos cours souverains, seront abattues, interdites et défendues toutes confréries de gens de métier et artisans par tout le royaume8. [...] défense à tous compagnons et ouvriers de s'assembler en corps sous prétexte de confréries ou autrement, de cabaler entre eux pour se placer les uns les autres chez les maistres ou pour en sortir, ni d'empêcher de quelque manière que ce soit lesdits maistres de choisir eux-mêmes leurs ouvriers soit français soit étrangers. » Un procès verbal judiciaire daté de 1540 recueille le témoignage d'un compagnon cordonnier natif de Tours qui reconnaît avoir mangé chez une femme nommée « la mère » à Dijon, et avoir voyagé pendant quatre ans à travers la France.

À partir du xviie siècle, l'Église ajoute sa condamnation à celle du roi , En 1655, une résolution des docteurs de la faculté de Paris atteste en les condamnant l'existence dans les devoirs de pratiques rituelles non contrôlées par les autorités religieuses. :

Ce qui confirme bien la lutte des classes et

1 que le roi était du côté des exploiteurs (contrairement à ce que veut nous faire croire Marion Sigaut !!) et

2 l’église est toujours du côté des possédants !

10/12/2019

une voix de la liberté de l'humanisme

vive la cigarette, la liberté, l'esprit critique ! vive Chavez ! Chouard (intègre et courageux, lui !) ! et Bernard Friot (mais pas l'asso "Réseau Salariat" qui n'est composé que de bourgeois collabobos Elle témoigne jusqu’à la caricature de l’atmosphère de terreur médiatique dans laquelle évoluent les intellectuels français), et la dignité ne pas oublier !


 

et Vive le Nouveau Maquis Cevenol !


 

La france pinochettiste :


il est temps d'appeler les choses par leurs noms, trop de dérives illégales, immorales, et de natures dictatoriales et immondes


08/12/2019

FACE AUX LOUPS NE JAMAIS FAIRE L'AGNEAU !

Un peuple désarmé sera toujours vaincu

Un homme s'agenouille devant des membres des forces de sécurité, à La Paz (photo prise le 15 novembre 2019)

Chercheur en philosophie politique et analyste des relations internationales, Bruno Guigue revient sur les événements qui ont conduit à la démission du président bolivien Evo Morales.

La République espagnole croyait à la démocratie parlementaire, et Franco a instauré sa dictature. Salvador Allende croyait à la démocratie parlementaire, et on a eu Pinochet. Evo Morales croyait à la démocratie parlementaire, et un coup d’Etat l’a chassé du pouvoir. Illustrations parmi tant d’autres d’une loi de l’histoire : face à des loups, ne jamais faire l’agneau. Comme les expériences précédentes, celle de Morales n’était pas sans défauts, mais elle était prometteuse. Aucun gouvernement latino-américain, dans la période récente, n’avait obtenu de tels résultats : forte croissance, redistribution des richesses, recul spectaculaire de la pauvreté. La Bolivie est le pays d’Amérique latine qui a la plus faible proportion d’illettrés après Cuba et le Venezuela. Or ces avancées sociales, fondées sur la nationalisation des compagnies gazières, sont précisément ce qui a scellé le sort d’Evo Morales. Un président indigène qui travaille pour les humbles, voilà le scandale auquel il fallait mettre un terme. Assoiffée de vengeance, la bourgeoisie bolivienne a réussi à interrompre une expérience progressiste soutenue par les couches populaires.

Ce triomphe provisoire de la réaction suscite évidemment des questions redoutables. Comment le gouvernement légal de ce pays a-t-il pu subir, en toute impunité, l’incendie des maisons de ses propres ministres ? Comment le président élu de cet Etat souverain a-t-il dû quitter le pays, visiblement sous la menace ? Malheureusement, la réponse saute aux yeux : cette humiliation du pouvoir légitime par les bandes factieuses n’a été possible que parce qu’il était désarmé. Les chefs de la police et de l’armée boliviennes, dûment formés à « l’Ecole des Amériques », ont trahi le président socialiste. Ils ont cautionné le coup d’Etat perpétré par la sénatrice d’un petit parti d’extrême droite qui s’est autoproclamée présidente, brandissant une Bible de dix kilos, devant une assemblée sans quorum ! Le président légitime Evo Morales a préféré l’exil à l’effusion de sang, et ce choix est respectable. Mais il ne dispense pas d’une réflexion sur les conditions de l’exercice du pouvoir lorsqu’on entend changer la société.

Le contraste avec le Venezuela est frappant. Tenté à Caracas, le même scénario a échoué lamentablement. Malgré la crise économique qui frappe le pays, l’armée vénézuélienne a résisté aux menaces et aux tentatives de corruption inouïes en provenance de Washington. Cette fidélité de l’appareil militaire à la République bolivarienne est le mur qu’elle dresse contre les menées impérialistes. Mais elle n’est pas le fruit du hasard : militaire chevronné, Chavez a tout fait pour rallier l’armée, et Maduro a retenu la leçon. Le patriotisme anti-impérialiste est le ciment idéologique de la révolution bolivarienne. Appuyée par une milice populaire d’un million de membres, cette force armée éduquée aux valeurs progressistes protège la République. C’est pourquoi la bourgeoisie inféodée à Washington a tenté d’assassiner Maduro, après avoir voulu le renverser lors d’une tentative de putsch grand-guignolesque.

Le pacifisme dissuade rarement la bête féroce, et il n’y a pas de bête plus féroce que cette bête humaine qu’est la classe dominante ébranlée dans son assise matérielle, minée par la trouille de perdre ses avantages, et prête à tout ensevelir pour échapper au tribunal de l’histoire.

Pour parvenir à ses fins en politique, disait Machiavel, il faut être à la fois « lion et renard », faire usage de la force et de la ruse en fonction des circonstances. Mais pour faire usage de la force, encore faut-il en avoir. Aussi positive soit-elle pour la majorité de la population, une politique progressiste suscite toujours la haine recuite des possédants. Cette haine de classe, véritable passion triste des privilégiés cramponnés à leur prébendes, ne tarira jamais. Il faut le savoir, et se donner les moyens de l’empêcher de nuire. Dans les conditions effectives du combat politique, ce qui détermine l’issue finale n’est pas la pureté des intentions, mais le rapport de forces. Face à la coalition de la bourgeoisie locale et de l’impérialisme, les progressistes n’ont pas le choix des armes : il faut qu’ils les prennent, l’idéal étant évidemment de ne pas avoir à s’en servir, en comptant sur la faible propension de l’adversaire au suicide héroïque. Pour exercer cet effet dissuasif, il faut avoir des milliers de volontaires lourdement armés et prêts à défendre la révolution au péril de leur vie.  

C’est sans doute un effet collatéral de la passion de la gauche contemporaine pour les élections, mais il semble qu’on ait oublié la formule de Mao : «Le pouvoir est au bout du fusil.» La naïveté devant la cruauté du monde mène rarement au succès, et le désarmement unilatéral est une forme d’immolation volontaire. On a sa conscience pour soi puisqu’on rejette la violence, mais cette noble attitude a pour inconvénient de réduire considérablement son espérance de vie. Si l’on veut inscrire son action dans les faits, et rester en vie pour y parvenir, il vaut mieux renoncer à la « vision morale du monde », comme disait Hegel, et regarder la réalité en face. Le pacifisme dissuade rarement la bête féroce, et il n’y a pas de bête plus féroce que cette bête humaine qu’est la classe dominante ébranlée dans son assise matérielle, minée par la trouille de perdre ses avantages, et prête à tout ensevelir pour échapper au tribunal de l’histoire.

Sans armes, le peuple sera toujours vaincu, et ce n’est pas un hasard si les seules expériences révolutionnaires ayant abouti à une transformation effective de la société ont doublé l’outil politique d’un outil militaire. On peut toujours discuter de la nature et des limites de cette transformation. Mais si la Révolution française a mobilisé les soldats de l’An II, Si Toussaint Louverture, qui a conduit la première insurrection victorieuse d’esclaves noirs aux colonies, était d’abord un général de la Révolution, si la Révolution russe a créé l’Armée rouge, qui a vaincu les Blancs soutenus par quatorze nations impérialistes, puis les hordes hitlériennes à l’issue d’un combat titanesque, si la Révolution chinoise doit son succès en 1949 aux victoires militaires de Zhu De autant qu’aux idées  de Mao, si la République socialiste du Vietnam a fini par vaincre l’appareil militaire des Etats-Unis, si le socialisme cubain doit sa survie à la victoire inaugurale contre l’impérialisme remportée en 1961 à la Baie des Cochons, c’est qu’il y a une constante vérifiée par l’expérience historique : des armes, oui, ou la défaite.

et n'oubliez pas (Brecht l'avait déjà dit) :

 « En temps de crise, derrière chaque "libéral modéré" se trouve un fasciste » (Álvaro García Linera)

 

18/11/2019

trouvée sur le net, une pertinente analyse socio-économique - donc politique ! - du féminisme actuel

il faut qu'on s'habitue à REVENIR aux éléments matériels concrets.

"Le 10 mars, à Montreuil, s'est tenu une réunion publique des "femmes travailleuses" du Parti Ouvrier Indépendant et Démocratique.  Pendant 2 heures se sont succédé à la tribune des mères de famille, des aides-soignantes, des assistantes maternelles, des ouvrières, notamment des femmes cheminots. Elles ont prononcé le réquisitoire le plus implacable contre le gouvernement Macron-Philippe-Schiappa.
Destruction de la gynécologie médicale, fermeture des maternités, exploitation redoublée, voilà le sort des femmes !

Mais du moins elles ont rappelé cette évidence que les trois grâces qui font causer l ! -ur vagin au théâtre ne sont pas seulement des féministes, mais des affairistes, des politicardes, des chiennes de garde du capital financier.

* Bachelot ministre de Sarkozy a sinistré l'hôpital public, en imposant la tarification à l’activité.
* El Khomri fut l'associée du Valls qui a détruit le code du travail.
* Schiappa est actuellement ministre du gouvernement le plus extrême du capital financier.
* quand à  Buzyn, et le lobby de Big Pharma, n'en parlons pas !

Le féminisme, cette lèpre, a été inoculé par le capital financier américain dans les années 70 pour contrer la radicalisation de la jeunesse vers le mouvement ouvrier et le communisme. Le coup de maître des fondations de milliardaires comme la Fondation Rockefeller fut d'avoir promu ces femmes dégénérées à des places de premier plan par l'institution des Women's studies qui vont créer de toute pièce des "elites" scolastiques.
 

Son fondement idéologique est la substitution de la très réelle et quantifiable Exploitation de l'homme par l'homme par le mythe de l'Oppression de la femme par l'homme."

(ils ont utilisé le même truc avec les races)

15/11/2019

tout parti qui devient le parti du grand capital ou le parti des arrivistes aux dents longues, devient un instrument de pouvoir pourri, s'est simple et logique !

Tout pouvoir corrompt; tout pouvoir absolu corrompt absolument.

Aussi ça ne m'étonnerait pas un instant si la Chine une fois devenue super-puissance (ça commence d'ailleurs) se conduise aussi mal que celles qui l'ont précédée.

Je ne me fais aucun "cinéma" angélique. Par ailleurs ils deviennent très "modernes" c'est à dire qu'ils donnent à leur tour dans le "Libéral-fascisme" et les gadgets totalitaires : caméras à reconnaissance faciale, notation de toute le population pour veiller qu'ils sont bien dans les rails des normes édictée par les nouveaux "curés" (là je parle pour l'occident, pour la Chine on dira quoi ? les nouveau maîtres confucéens ?) auto-proclamés.

Par ailleurs, alors que je connais une communiste qui défend le PCC bec et ongles parce qu'il y a toujours le mot "communiste" dedans !
moi je me souviens de cette chinoise de l'Institut Confucius d'A****, qui à une conférence de l'Université du 3ème age disait, et ce très sérieusement ! et sans aucun ton de critique, au contraire, que le PC chinois qui était au départ défini comme le parti de la classe ouvrière est maintenant le parti des entrepreneurs ! Bon, là on a compris ....

Marx avait bien dit "l'émancipation des travailleurs ne pourra être l'oeuvre que des travailleurs eux-mêmes".

L'URSS avait déjà montré qu'un parti qui de facto devient le parti des arrivistes aux dents longues, ne peut rester réellement communiste, et est tout prêt à virer capitaliste sans vergogne, la Chine fait ça plus en souplesse et intelligence, et leur Nomenklatura est restée au pouvoir. Alliée à tous les entrepreneurs capitalistes de haut vol.
De même l'aristocratie anglaise en 1847 a évité la Révolution française et la guillotine, en faisant une fusion historique avec la haute bourgeoisie industrielle. Ce qui lui a permis d'être toujours là !

Bon il y a un facteur un peu plus optimiste, le levain de l'éducation bolchévique est resté chez pas mal de russes, et ils grognent, ils regrettent Staline, etc.

De même je me pose la question (je ne sais pas j'aimerais bien savoir, si quelqu'un a des éléments de réponse !) est-ce que les ouvriers chinois, qui ont été nourris d'idéologie lutte de classe et socialiste, ne vont pas envoyer promener l'interdiction officielle des syndicats et des grèves et se rebiffer, contre les nouveaux riches, etc ?

J'ai vu il y a pas longtemps une vidéo où un riche chinois avait garé sa voiture de grand luxe dans un endroit où c'était interdit, eh bien les ouvriers sont arrivés avec de gros marteaux et on les voit défoncer la voiture de luxe !! un tel incident ça révèle beaucoup de choses !!

Par ailleurs il y a l'histoire du peintre Hua Yong, (vous connaissez ?) qui a montré les problèmes des ex-campagnards que le gouvernement chinois oblige à déménager, malgré la censure étatique de l'internet chinois un activisme a l'air d'apparaître, et il y a donc en Chine pas seulement des investisseurs aux dents longues mais des esprits contestataires et rebelles, cela donne-t-il espoir ?

Si quelqu'un a vécu en Chine et connaît ce qui s’y passe ? on aimerait bien savoir !

11/11/2019

Vive les gilets jaunes ! vous devez aller jusqu'au bout - la fin du capitalisme

Chers (chères) Gilets Jaunes, éveillés de France,

Cela fait désormais bientôt un an que vous êtes dans la rue. Cela fait un an que vous manifestez dans les rues de France, pour espérer changer le destin de notre pays et du monde.

Pendant que bon nombre de français en sont encore à se nourrir de mensonges télévisés, vous, éveillés de France, avez ouverts les yeux, et essayez de diffuser la vérité sur vos banderoles, sur les pages Facebook via les articles que vous relayez, via vos médias indépendants, via des rencontres, des discussions, des convergences…

Vous, éveillés de France, vous agissez. Vous agissez pour l’avenir de nos enfants, de nos petits-petits enfants, pour l’avenir de la France et du monde. Vous vous soulevez contre le capitalisme. Contre le monde tout puissant de l’argent. Contre le mensonge, l’injustice, l’indifférence.
Vous osez crier les vérités que tout le monde pense, mais que personne n’ose dire. Que tout le monde pense, mais que personne ne crie dans les rues le samedi, préférant vous observer de loin. Prendre les risques à leur place. Faire l’histoire pour eux-mêmes.

Oubliant que tout serait plus facile s’ils étaient avec vous.

Gilets Jaunes, votre mouvement est historique. Personne ne vous voyait venir. Vous êtes un mouvement spontané. Issu du peuple.

Un mouvement sans chefs ni leaders. Guidés seulement par votre désir commun : celui de vivre vraiment.

Jamais la France n’a été si proche de la Liberté qu’aujourd’hui. Et pourtant, la France va mal.

Mais vos idées sont une merveille. Vous devez aller au bout. Car ici je parle de la vraie Liberté possible.

Certaines de vos idées des temps nouveaux, comme celles du Référendum d’Initiative Citoyenne, sont extrêmement louables. Cela montre que les hommes ne veulent plus de chefs, ni être eux-mêmes des chefs. Vous avez compris l’importance réelle de l’égalité, de la solidarité, de l’amour.

Vous avez compris l’importance du libre-arbitre, de pouvoir décider pour votre vie. L’importance de faire confiance à votre maturité pour décider de vos lois.
Vous êtres réellement combattus. Certains êtres ne veulent pas perdre leur suprématie.

N’ayez pas peur. La vie vous soutient. La vie sera toujours avec ceux qui la défendent.

Cette période de transition semble nécessaire. Mais il va falloir réussir. Si vous réussissez, alors le monde sera réellement ce que nous voulons tous.
Car aujourd’hui c’est le monde entier qui se soulève. Et personne ne pourra l’en empêcher.

Soyez optimistes Gilets Jaunes. Ne vous laissez pas influencer par ceux qui veulent vous diviser, vous faire croire que vous n’existez plus. Votre cœur bat, vous le savez, non ? Alors vous êtes toujours là. Toujours prêts à crier les vérités universelles à défendre.

Aujourd’hui bon nombre de personnes se font passés pour des Gilets Jaunes sur vos réseaux. Ils sèment la confusion. Ridiculisent votre mouvement. Disent qu’il est fini. Se moquent de vos actions en les disant inutiles. Ne les croyez pas ! Ils cherchent seulement à vous déstabiliser, à vous faire douter. Restez confiants en vos idées. Croyez en votre réussite. Avancez sans vous retourner.

Il est clair cependant que vous perdez un peu de motivation car vous semblez vous habituer aux manifestations. Pour cela, vous ne devez pas prendre les manifestations comme une routine. Mais vous devez prendre réellement chaque manifestation comme une victoire possible. Comme une pierre de l’édifice de votre nouveau royaume. Celui que vous construisez avec tous ceux qui croient en sa possibilité. Ainsi, chaque pierre compte.

Gilets Jaunes, ne vous éparpillez pas. Restez fixés sur les objectifs. Vos actions doivent permettre une victoire
possible pour l’obtention de votre RIC, ou de tout ce qui pourrait offrir une société plus juste.

Aussi, par exemple, lorsque vous êtes des milliers de personnes sur Paris. Restez-y. Investissez une place. Une rue. Restez-y réellement ! Ne partez plus. Jusqu’à la révolution que vous souhaitez.

Faites les choses réellement, à 200%. Avec tout votre cœur et votre détermination. Ne reportez pas à plus tard. Faites aujourd’hui. Si vous le faites, tous les Gilets Jaunes de France vous rejoindront.

Aujourd’hui vous n’avez que peu de temps. La reconnaissance faciale arrive. La 5G. Et bien d’autres armes bizarres, de contrôles. Ce que vous pouvez aujourd’hui sera plus difficile demain.
Croyez que c’est possible.

Vous êtes l’avant-garde des français. Ceux qui œuvrent pour leur liberté.
Ne jugez pas ceux qui dorment encore. Ils sont simplement manipulés. Tellement manipulés qu’ils croient être dans le vrai. Ils pensent qu’il est normal de recevoir des dizaines de vaccins, de se nourrir de chimie, de respirer de la chimie. Ils pensent qu’il est normal d’être filmés, pistés, écoutés.

Ils croient qu’il est normal de vivre dans des boîtes, isolés de la nature. Isolé du monde réel. Au milieu du béton. Qu’il est normal d’avoir un chef. Qu’il est normal d’être mutilé pour le droit de manifester. Ils pensent qu’il est normal de vivre au milieu des ondes électromagnétiques. De chauffer leur nourriture par des micro-ondes. De puiser les ressources de la Terre pour se chauffer, se déplacer, s’habiller. Ils pensent qu’il est normal de tuer par milliards nos petits frères, les animaux.

Ils ont oubliés ce qu’était la vie. Ils ont oublié qu’il était possible de vivre autrement. l;Simplement. Sans tout ça. Sans se détruire et sans détruire son environnement. Ce peuple se nourrit de films aux images terribles, de musiques dysharmonieuses et de mensonges. De pensées dysharmoniseuses, et vivent totalement en dehors de l’harmonie.
Hors l’harmonie c’est simplement être en accord avec le vivant. Et le vivant est sain, libre. Il est joie. Il est beauté. N’ayez pas peurs de ces mots, Gilets Jaunes. Ils ne sont pas ridicules, enfantins, ou encore le discours d’illuminés. C’est pour ces mots que vous vous battez. Inconsciemment. C’est pour l’amour que vous marchez. L’égalité entre tous. L’amour du vivant. L’amour qui ne détruit pas.
La santé c’est simplement ne pas se détruire par tout ce qu’a créé l’homme et le capitalisme fou.
Il est temps de récupérer vos droits. De rendre ses droits à la Terre. Et vous êtes la Terre. Vous méritez de respirer un air pur, de boire une eau saine, de manger des fruits sains.
Vous méritez de travailler avec respect pour ce que vous faites. Vous méritez d’être écoutés.
Car un homme est égal à un homme. Vous méritez de décider pour ce que vous croyez juste.

Gilets Jaunes, soyez optimistes. Soyez confiants. Croyez. Croyez vraiment.
Ceux qui gagnent ont toujours cru.

Voici le programme des gilets jaunes chiliens, qui par leurs manifestations violentes ont commencé à faire reculer leur gouvernement macronien, français prenez-en de la graine

chili revendications des gilets jaunes chiliens oct 2019.jpg

21/10/2019

le revirement et ses causes ....


https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/10/21/brexit-en...

"risque de nourrir l'antiparlementarisme" .....eh eh ! on a compris !
voilà que la Commission, ne cherche plus à retenir laGB ! ils en ont "fait leur deuil" et en ontmarre du feuilleton,ils ont décidé qu'il vaut mieux qu'ils partent et tout de suite sans plus de retards.
mais, voilà, ce n'est pas seulement l'UE c'est aussi (normal en fait ! puisque ce sont les mêmes propriétaires ! ....) mais aussi la presse "voix de nos maîtres" elle aussi, ce qui est vraiment nouveau !! se met à cesser d'afficher une attitude anti-Brexit, maisles encourage à ce que ça finisse, et tout de suite.
Et l'explication, je pense  se cache sous cette petite phrase ..
ce feuilleton "risque de nourrir l'antiparlementarisme"
Les stratèges qui disent aux journaputes ce qu'ils doivent dire et ne pas dire !
sont au courant de ce qui émerge (la preuve  ils ont tout fait pour faire taire Chouard), sont au courant des mouvements sociaux et de  ceque se mettent à penser le peuple, et ils voient contester le système, et le pouvoir dictatorial,des PARLEMENTAIRES, c'est à dire, Chouard nous l'a bien expliqué  les riches et ceux dont le programme plaît aux riches . et ils ont peur que ces réflexions aboutissent à une contestation radicale du système SUR LEQUEL EST basé LEUR POUVOIR (et leurs privilèges matériels, n'oublions pas les agréables pépétes !).
Ils prennent peur et veulent couper court à tout ce qui pourrait révéler davantage aux yeux de l'opinion la nature de cette mafia ..;
Comme dit Jean Ziegler dans son autobiographie (Le bonheur d'être Suisse)  "le grand capital est comme les cloportes, il a horreur de la lumière !" ils faut que les mécanismes de leur pouvoir reste dans l'ombre ! si les gens se rendraient compte ça irait mal pour eux.
 

 

soit dit en passant Une fois de plus on constate que les seules manifs efficaces sont les manifs violentes. Tant que les manifs sont paisibles, ce qu'elles devraient toujours être, les gouvernants les ignorent. Manifester 10 fois tranquillement ne sert à rien, mais 1 seule fois violemment aboutit souvent.

Une fois de plus on constate que les seules manifs efficaces sont les manifs violentes. Tant que les manifs sont paisibles, ce qu'elles devraient toujours être, les gouvernants les ignorent. Manifester 10 fois tranquillement ne sert à rien, mais 1 seule fois violemment aboutit souvent.

Une fois de plus on constate que les seules manifs efficaces sont les manifs violentes. Tant que les manifs sont paisibles, ce qu'elles devraient toujours être, les gouvernants les ignorent. Manifester 10 fois tranquillement ne sert à rien, mais 1 seule fois violemment aboutit souvent.Une fois de plus on constate que les seules manifs efficaces sont les manifs violentes. Tant que les manifs sont paisibles, ce qu'elles devraient toujours être, les gouvernants les ignorent. Manifester 10 fois tranquillement ne sert à rien, mais 1 seule fois violemment aboutit souvent.

20/10/2019

enfin ! il fallait que ces choses soient dites (et mises en place maintenant ! il va falloir lutter pour !)

pour l'instant malheureusement je n'en trouve aucun lien sur internet à par sur un seul site, qui n'en est pas initiateur, regrettable ! il faudrait que ce texte soit accessible partout ! il paraît qu'il se propage "dans les réseaux sociaux" mais par google je ne trouve pas  !

LISEZ ATTENTIVEMENT CHACUNE DE CES 25 REVENDICATIONS (et tapez-les en format texte pour pouvoir mieux les diffuser et les commenter) qui sont chacune le fruit du tragique constat de la dégradation de notre époque, de la réflexion saine sur ce que doit être une vrai société, et une vraie république, et une saine économie,
Enfin un programme de gauche ! aucun des partis "de gôche" actuels n'a le dixième de tout ça dans son programme ! au contraire ! ils ont que des mesures diamétralement opposées à ça ! un pENFINrogramme qui fera hurler les gens de droite ! mais après 30 ans de démantèlement de la société normale qu'on avait avant, il faut pas moins que ça !

ils b'ontpas beau coup de chances de le faire passer hélas ! mais au moins déjà une bonne chose que ces choses-là soient dites ! et publiées ! (comme je dit toujours maintenant, et que j'ai fini par constater durant la fin du XXè siècle,à force de comparer les colonnes du "Monde" avec les réactions du peuple et des grévistes, j'ai fini par constater qu'il y avait plus de liberté de pensée, de bon sens et de richesse d'analyse dans les gens du peuple que chez les universitaires, "payés pour penser" !!) que le débat s'ouvre enfin ! assez de terrorisme intellectuel des nantis et de la finance !! enfin du bon sens républicain, enfin la voix des gens qui VIVENT (ou essayent !)


  Il est excellent ce programme, car il va plus loin que celui de l'UPR, il l'inclut, puisqu'il réclame le Frexit, mais après le Frexit qu'est-ce qu'on fait ? c'est la condition préalable sine qua non, d'accord, mais après il faut commencer à penser à la société qu'on veut, au vu de TOUTES LES DEGRADATIONS qu'on nous a fait avaler, tous ce qu'on a découvert, il faudrait penser à ENFIN à y remédier, et à les rendre impossible ! et à revenir à une VRAIE société, et une VRAIE république !

19/10/2019

la démocratie ils en veulent bien mais à condition que le peuple ne vote pas - et la SOLUTION EST ...

"Dans un système de démocratie représentative il est difficile d’identifier le responsable ; il s’opère une sorte de dilution des responsabilités dans le marais oligarchique. L’oligarchie peut aisément se distancier du prince élu et offrir au peuple une tête temporairement couronnée sans perdre son pouvoir ni ses privilèges. La colère du peuple trouve ainsi un exutoire non violent ; on passe d’un représentant de l’oligarchie à un autre sans révolution et sans violence populaire. Le pouvoir absolu est toujours entre les mêmes mains, mais le visage de son représentant change, pour que rien ne change."

http://french.ruvr.ru/2014_10_08/La-crise-du-bipartisme-a...

La stratégie générale et universelle des riches et des exploiteurs face à la démocratie c’est de faire
en sorte que les pauvres ne votent pas (car forcément, c’est leur hantise, si ceux-ci votaient pour
un parti un programme ou un dirigeant qui représente leurs intérêts, la démocratie invariablement ou
 presque conduirait à un régime visant à mettre fin aux privilèges et à la main-mise des classes
 exploiteuses, puisque le peuple est plus nombreux).

Pour cela ils ont utilisé successivement 3 méthodes :

        1- Le suffrage censitaire: on décrétait que seuls étaient des "Citoyens actifs" (1)  ceux qui ne travaillaient pas, les propriétaires, et donc ceux qui disposaient d'un revenu supérieur à une certaine somme. Ceux qui travaillent et créent la fortune des précédents, ayant un faible revenu sont classés parmi les "citoyens inactifs" et n'ont pas le droit de vote.

       2 - la répression, la persécution des candidats autres que les "candidats officiels", les coup d'états à répétition, comme on a fait en 73 au Chili et aurait bien voulu remettre ça au vénezuela en 2002, etc, etc dès que le verdict des urnes donne un résultat qui ne plait pas à la classe privilégiée, on fait un coup d'état et on met tous les vainqueurs en prison (ou on les tue). Un peu plus tard on réinstalle la "démocratie" et on remet ça. 

        3 -   dénaturer tellement la démocratie (par un système bipartite contrôlé par l’argent aux USA,(1)par
 le traité de Maastricht et les diktats de Bruxelles concoctés en douce en Europe, par la dictature
 externe du FMI, le contrôle et le noyautage de la classe politique, le contrôle des médias, le lavage de
 cerveau type  TINA  ("there is no alternative"), le terrorisme intellectuel et la manipulation des mots,
 etc., etc., de telle sorte
que les pauvres d’eux-mêmes dégoutés ne votent plus ! Idéal non !?

(1)"Les Pères fondateurs des États-Unis voulaient à la fois que leurs institutions soient légitimées par le peuple, et que celui-ci soit tenu à l’écart des choix politiques. Non seulement le pays n’a jamais été une démocratie, mais avec le temps la classe dirigeante a sophistiqué un système où l’élection présidentielle ne vise pas à exprimer l’opinion populaire, mais à manifester l’adhésion populaire aux institutions et à les re-légitimer"
72% des électeurs US ne se sentent pas représentés


En fait maintenant il y a encore une autre méthode plus sophistiquée, pourtant déjà entrevue par Aldous Huxley en 1957 
Retour au meilleur des mondes (1957) :

« (...) par le moyen de méthodes toujours plus efficaces de manipulation mentale, les démocraties changeront de nature. Les vieilles formes pittoresques - élections, parlements, hautes cours de justice – demeureront mais la substance sous-jacente sera une nouvelle forme de totalitarisme non violent. Toutes les appellations traditionnelles, tous les slogans consacrés resteront exactement ce qu'ils étaient aux bon vieux temps, la démocratie et la liberté seront les thèmes de toutes les émissions radiodiffusées et de tous les éditoriaux mais (...) l'oligarchie au pouvoir et son élite hautement qualifiée de soldats, de policiers, de fabricants de pensée, de manipulateurs mentaux mènera tout et tout le monde comme bon lui semblera. »

ce que les Grecs appelaient la "constitution mixte" - un régime qui permet au peuple de s'exprimer, mais où seul l'avis des classes possédantes compte.


Et ces derniers temps on voit bien comme le mot "démocratie" ne veut plus rien dire, si ce n'est les multiple manières dont la "sphère financière" et les "partisants du statut-quo" s'arrangent pour la manipuler,


En annexe , quelques "définitions" qui viennent de chez ACRIMED et "Le Plan B":
Démocratie:
Anciennement, pouvoir du peuple. Dans sa version "modernisée" : pouvoir des élites d'éclairer le peuple pour qu'il laisse librement la bourse voter chaque jour à la corbeille.
Réferendum: Survivance du suffrage universel que les élites envisagent de ranger au musée des horreurs populistes (voir ce mot)
Pluralisme: Se dit désormais presque exclusivement de la pluralité des egos qui s'affrontent au sein du microcosme médiatique.
Démagogie: Vocable réservé par les "elites" à quiconque tient compte des passions (forcéméent basse) et des opinions (focément fausses) d'un peuple récalcitrant.
Egoïsme: Passion qui se rencontre chez les  chômeurs, les travailleurs précaires, les classes populaires en général. Exemple: le refus du dumping social est un symptôme évident d'égoïsme. Vice dont sont dépourvus les bénéficiaires de stock-options.
Populisme: Ne désigne plus seulement les tentatives de flatter les pasions du peuple, mais toute tentative de reconnaître la dignité des peuples, de faire droit à leurs légitimes résistances et de défendre, avec eux leurs interêts.


eh oui, comme Heumpty Deumpty le dit à Alice (celle de Lewis Caroll), il ne suffit pas de se demander qui peut déterminer le sens des mots, la vraie question est :  « Qui sera le maître ? 


http://www.fedetlib.net/actuendessins/main.php?g2_view=co...

(1) " Seuls les propriétaires, déclare le Constituante de 1789, peuvent être vraiment citoyens. Les assemblées électorales, au second degré, seront composées uniquement de propriétaires, ou de locataires d'un bien dont le revenu égalerait 150 à 200 journées de travail. C'est la substitution, dira Robert Boudet, aux anciens privilèges, du seul privilège de la fortune, du capital évalué en argent. La propriété est sacrée à partir du moment où les propriétés des nobles émigrés et des ordres religieux ont été confisquées." (Gilbert Ganne)

Bon, maintenant la question est QUE FAIRE ?

En fait c'est simple, mais comme l'oeuf de Colomb "il fallait y penser". Etienne Chouard y a pensé.
Si les partis politiques sont devenus comme maintenant tous avec un programme qui favorise les riches et leur recherche de la maximisation du profit au dépend des travailleurs, via l'adhésion à l'Union européenne, la "dette", artificieusement crée par la moi de 1973, etc, etc, vous connaissez je suppose la situation, c'est à cause du système de l'ELECTION (à opposer au tirage au sort !), l'élection, outre que c'est un "pousse au crime" qui favorise les comportements vicieux, fait que pour gagner il faut être préalablement "élu" par les media, propriétés de 9 milliardaires - c'est pas pour rien qu'ils ont investi dans ce secteur pas rentable - qui vous aide en vous faisant connaître, et reconnaître comme "grand candidat". Donc les riches (pour simplifier) aident les candidats qui leur plaisent, donc forcément ceux dont le programme est le plus nocif pour le peuple ! Et toujours dictés la même "pensée unique" qui représente les intérêts de ceux qui ont les moyens et les réseaux de matraquer cette pensée, et diaboliser et censurer et faire taire toute autre pensée.

Donc sous une pseudo opposition on a le choix entre bonnet blanc et blanc bonnet.

Donc la PREMIERE CHOSE à faire c'est de changer les institutions. C'est d'instaurer le tirage au sort, c'est de rédiger soi-même la Constitution. Bref ce que dit Etienne Chouard


(autres théoriciens du tirage au sort : David van Reybrouck, Paul Le Fèvre, Dupuis-Déri)

https://www.pressenza.com/fr/2019/10/entretien-avec-etienne-chouard-notre-impuissance-politique-1-3/

La dévastation du bien commun Etienne CHOUARD : « Le constat que je fais, il est celui d’une dévastation du bien commun par les représentants politiques, qui au lieu de servir l’intérêt général, servent les intérêts d’une toute petite poignée d’humains qui sont ultra riches, et qui se servent de l’état, c’est à dire de la puissance publique qui a été instituée, pour protéger la multitude contre la loi du plus fort.

Ils se servent de cette puissance publique à leur profit eux, qui sont déjà les plus forts économiquement, et qui deviennent les plus fort politiquement et militairement grâce à l’état dont ils ont volé le contrôle.

Et donc, j’observe en toutes sortes de dysfonctionnements, c’est plus grave que des dysfonctionnements : j’observe des rapines, un pillage de la société, une dégradation inédite, jamais vue, des conditions de vie de la plus grande partie des travailleurs, les mises aux travaux forcés de la société, un rançonnage, un pillage. »

Notre impuissance politique Etienne CHOUARD : « Je rattache chacun de ces crimes, économique et sociaux, je rattache chacun de ces crimes à l’impuissance politique des citoyens à y résister.

C’est à dire que chacun de ces mauvais gestes, ces mauvaises lois, de ces lois scélérates est dénoncé par la société civile. Il y a des militants qui se spécialisent sur chacune de ces lois, chacun de ces forfaits, et ces militants dénoncent le forfait, décrivent ce qu’il faudrait faire à la place, tout ça dans un contexte d’impuissance politique total. »

Quelle cause ?

Etienne CHOUARD : « La cause commune de mon point de vue, de l’humanité, c’est d’enfin se préoccuper de son impuissance politique, de l’impuissance politique populaire.

Et donc, prenant conscience de cette impuissance et du fait que c’est notre faute, c’est parce que nous le laissons faire que ça a lieu, l’humanité s’empare du processus constituant deviennent constituant, que les humains arrêtent de démissionner du processus constituant, et enfin se mettent à écrire les règles du pouvoir, c’est-à-dire :

  • comment sont désignés les acteurs,

  • comment ils sont contrôlés,

  • comment ils sont punis quand on n’est pas content,

  • comment les citoyens peut contrôler eux-mêmes les représentants avec des citoyens tirés au sort.

Donc le constat est accablant, mais en même temps que je constate, dans le constat je met l’observation de notre impuissance à résister aux méfaits.

Et cette impuissance politique, dans le même geste ou je l’observe, je la constate, je cherche à la régler, en essayant de réveiller mes congénères humains, pour qu’ils s’entrainent à écrire eux-mêmes la puissance politique qui nous manque, pour résister aux injustices sociales. »

Articles connexes:
Etienne CHOUARD : https://www.pressenza.com/search_gcse/?q=etienne%20chouard
https://www.facebook.com/etienne.chouard

Philippe PASCOT : https://www.pressenza.com/search_gcse/?q=Philippe%20PASCOT
https://www.facebook.com/philipe.pascot

 

https://www.pressenza.com/fr/2019/10/entretien-avec-etien...

Nos institutions Etienne CHOUARD  : « Nos institutions soi-disant démocratiques, sont anti-démocratiques depuis le début. Les penseurs politiques du gouvernement représentatif, c’est ça le nom officiel depuis le début, depuis 1789 du régime dans lequel on vit, c’est gouvernement représentatif.

On n’est pas démocratie. Et quelqu’un comme Sieyès en France, et Madison aux États-Unis, les penseurs, les plus grands penseurs du gouvernement représentatif savaient très bien ce qu’était la démocratie et ils n’en voulaient pas, et ils l’ont dit explicitement.

Il n’est pas question que la France ait une démocratie. Ils ont mis en place un système dans lequel, un régime dans lequel, le Peuple, Nous, sommes méthodiquement et systématiquement, tenus à l’écart de toute décision politique.

Donc l’état dans lequel nous vivons est celui de l’impuissance politique, qui a été programmé depuis le début.

Ce sont nos représentants qui sont les souverains et pas nous !

On nous dit, que nous sommes les souverains pour nous calmer, pour que nous restions chez nous. Mais à l’évidence quand on regarde la situation, on voit bien que le souverain, c’est celui qui décide et nous voyons bien que nous ne décidons de rien.

Donc nous sommes dans un régime d’impuissance politique. »

Des représentants hors contrôle

Etienne CHOUARD  : «Pourquoi ? Parce que ce sont les représentants qui ont tous les pouvoirs et qui se sont mis progressivement hors contrôle, complètement.

Je ne remets pas forcément en cause l’existence de représentants.

Nous avons probablement, vu notre nombre, nous avons probablement besoin de représentants. Mais notre problème c’est que ce sont les représentants qui ont écrit eux-même les règles de la représentation.

Or, je prétends, que seuls les représentés sont aptes, capables et légitimes à écrire les règles de la représentation. Notre problème, c’est que nous n’écrivons pas nous mêmes les règles de la représentation. »

Le Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC) et la démocratie directe

Etienne CHOUARD  : «Si nous écrivions nous mêmes les règles de la représentation, et je le vois dans les ateliers que je fais depuis 15 ans, tous les humains pensent au Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC) qui est la procédure type, la procédure emblématique, la procédure décisive de souveraineté populaire dans un contexte représentatif.

Le RIC ce n’est pas la démocratie directe. En démocratie directe, les citoyens voteraient eux-mêmes toute leurs lois, toutes les lois seraient votées par les citoyens.

Ça ce serait la démocratie directe

Le RIC ce n’est pas ça. »

A quoi sert le RIC ? Etienne CHOUARD  :

«Le RIC c’est, dans un jeu d’institutions représentatives, dans lequel nous élisons, nous tirerons au sort, nous désignons par concours, peu importe la procédure, nous désignons des représentants parce que nous ne voulons pas faire de la politique tout le temps.

Nous voulons être représentés, et dans ce contexte là, nous voulons malgré cet accord à être représentés, nous tenons à garder la main sur les sujets que nous considérons comme essentiels, donc nous voulons garder l’initiative, sans que les représentants s’en mêlent.

Nous voulons être à l’initiative, pouvoir être à l’initiative :

  • de nouvelles lois,

  • d’abrogation de lois,

  • de révocation d’élus dont nous voulons plus,

  • et de modification de la constitution.

Et dans un contexte représentatif, le RIC est un correctif démocratique.

Ça n’est pas la démocratie directe. C’est une capsule de démocratie dans un régime représentatif.

Et un vrai RIC ne pourra être écrit que par les citoyens, que par les représentés.

A chaque fois que ce sont les représentants qui écrivent les règles du RIC, ça donne des fake, des faux RIC, des RIC qui n’en sont pas.

Les Gilets Jaunes dans le mouvement de 2018 – 2019 ont incroyablement aidé l’idée du RIC à progresser. C’est devenu dans l’esprit des gens, beaucoup plus de gens, grâce à une médiatisation et à une focalisation remarquable. La population en France en tout cas cette habituée à l’idée d’un RIC Écrit Par Nous Mêmes (EPNM) : ça c’est décisif !

On ne va jamais le risque on demandera aux élus, c’est pas la peine. C’est pas la peine de rêver à ça. Écrit par nous mêmes, et En Toute Matière (ETM), c’est à dire qu’il s’agit d’instituer une véritable souveraineté.

Ce qu’ont fait les gilets jaunes aussi, j’en terminerai avec ça parce que c’est absolument décisif, c’est que dans les ateliers constituants où ils ont se sont entraînés a écrire, et ils s’entraînent en ce moment à écrire eux-mêmes le RIC qu’ils veulent, localement et nationalement, les gilets jaunes et les citoyens constituants, ne manquent pas de penser à instituer l’indépendance des médias.

Parce que dans tous les pays du monde où existe le RIC, une trentaine à 35 pays à peu près, dans lesquels existe le RIC, ça change pas de façon sensible les choses sur le plan de l’oppression des travailleurs par les oisifs, les plus riches, mais c’est parce que les oisifs, les plus riches, ont pris le contrôle dans tous ces pays, comme chez nous, les médias.

Les médias sont achetés par les plus riches.

Or les médias permettent de façonner l’opinion, d’intoxiquer les citoyens, de les désinformer, et de proche en proche, de les faire voter contre leurs intérêts.

Donc un RIC bien pensé, et c’est ce que font les chez les Gilets Jaunes et c’est ce que feront les citoyens constituants, c’est ce que nous ferons quand nous serons tous devenus Gilets Jaunes Constituants, ou citoyens constituants si le mouvement des Gilets Jaunes finit par s’éteindre, un vrai RIC intégrera une, j’hésite avant de dire nationalisation ou une fonctionnarisation des journalistes.

Il faut que nous mettions les journalistes à l’abri des pouvoirs politiques, évidemment donc du gouvernement, des juges, du parlement, de tous les pouvoirs. Il faut que nous mettions les journalistes à l’abri des pouvoirs politiques, des pouvoirs institués, et des riches. Il faut que les journalistes n’aient pas besoin de l’argent des riches.

Donc il faut que ce soit nous qui les payons, que ce soit les citoyens qui payent les journalistes, comme nous payons les juges, et qui les protégions contre toutes les pressions.

Ainsi institué, le RIC français ou algérien, parce qu’il est possible qu’on se fasse doubler par les algériens qui font la révolution plus vite que nous, là nous on traîne un peu je trouve en ce moment, ça se passera je sais pas dans quel pays ça se passera en premier mais, un RIC écrit par les citoyens eux-mêmes, sera une vraie révolution.

Enfin les choses vont changer pour les pauvres gens, c’est à dire le plus grand nombre. » 

Références
L’Abbé Séyès : https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel-Joseph_Siey%C3%A8s

Articles connexes:
Etienne CHOUARD : https://www.pressenza.com/search_gcse/?q=etienne%20chouard
https://www.facebook.com/etienne.chouard

Philippe PASCOT : https://www.pressenza.com/search_gcse/?q=Philippe%20PASCOT
https://www.facebook.com/philipe.pascot

 

 

(*) Voir l’ensemble des entretiens avec Etienne Chouard :

1 – Notre impuissance politique (1/3)

2- Le Référendum d’Initiative Citoyenne RIC, correcteur Démocratique ? (2/3)

3- 3- Les Ateliers constituants (3/3)