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23/12/2023

moi aussi ! je le comprend, et l'approuve, en tout. C'est ça la vie ...

très beau poème de Ichikawa Takuboku ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Takuboku_Ishikawa ):

 

«  Quand j’ôte le bouchon, l’odeur d’encre fraiche

descend dans mon ventre affamé

et me rend triste

J’ai fait cette prière : Tous ceux

rien qu’une fois, qui m’ont fait baisser la tête

je voudrais qu’ils meurent

On a beau travailler, et travailler encore

la vie ne s’éclaire d’aucun bonheur

Je contemple mes mains

Ce soir

j’ai envie d’écrire une longue lettre

qu’on lira en pensant à moi

La montre que brutalement j’ai jetée

contre une pierre du jardin

comme j’aime cette colère d’autrefois

Vent d’automne

Je ne parlerai plus désormais

à l’homme que je méprise »

 

Ishikawa Takuboku

L’Amour de moi

Traduit du japonais par Tomoko Takahashi et Thierry Trubert-Ouvrard

 Préface d’Alain Gouvret

 Arfuyen, 2003

21/12/2023

ma vie

« Mangeant son pain, mangeant ses larmes,
mangeant sa haine et son désir,
Sans y penser : pour se nourrir. »

 


(Jean Rousselot)

04/12/2023

j'ai relu "Le grand menu" de Corinne Hoex

un livre très intéressant en tant que portrait inimitable (ça doit être inspiré de personnages réels, autobiographique ?) de bourgeois belges, et, encore plus, en tant que contraste entre le caractère des hommes et des femmes.
Mais ce n'est pas vraiment de ça que je vais parler.

Au détour de mes réflexions en lisant ce livre, je me suis souvenu des caractères de mes parents. Ma mère,http://r.platteau.free.fr/LouiseWARGNIEZ.html , elle, avait (comme l'homme du couple décrit par Corinne Hoex !) de la personnalité et du « punch », avait des envies, de l'originalité, des rêves, de la fantaisie, même carrément de la loufoquerie; du caractère « féminin » typique elle avait surtout la propension à mentir effrontément et avec naturel, la logique passionnelle (donc la mauvaise foi), la nervosité colérique; mais elle avait du cœur et de la sensibilité, de la vraie, et beaucoup de tendresse; mais, donc, elle avait un don de création, et d'originalité, il est probable que si elle avait vécu dans une époque et un milieu qui lui aurait permis de faire des études elles serait peut-être devenue une artiste, qui sait ? Mon père http://r.platteau.free.fr/AlbertPLATTEAU.html lui était un flamand, et l'esprit lourd, bebête, distrait et pas dégourdi (ma mère n'arrêtait pas de le traiter d' « ahuri d'pomme cuite !»; et lui l'appelait « ma panthère ») raisonnable, conservateur, surtout par l'influence de son milieu, car par la suite, au fil de l'évolution des mœurs et de la société, il a changé sur certains domaines, mais dans sa jeunesse du moins lui aussi rêvait, car il s'était abonné à « Sciences et Voyages » et autres revues comme ça, lisait énormément de livres (surtout livres d'espionnages et policiers), avait étudié la musique et a même acheté le cours de composition de Vincent d'Indy et composé une fugue http://www.ipernity.com/doc/r.platteau/album/40507/docs , je l'ai retrouvée. Mais toujours les préjugés petits-bourgeois conservateurs bien sûr, dans les années 60 il s'est couvert sans s'en rendre compte de ridicule devant un couple de futur-mariés auxquels il demandait comme se fait-il que, le jazz on dit que c'est une musique de sauvages (les noirs) et pourtant on en met partout ! Et dans le fond profondément sentimental, mais ne savait pas l'exprimer (ça c'est typiquement masculin), le syndrome de la fable « l'âne et le petit chien », si vous voyez.

03/12/2023

mon père

AlbertPlatteauà73ans.jpg

Sur la photo il a 73 ans, lors d'une "sortie" de la chorale de la paroisse.

La rue de Mouscron, et le café-épicerie où il est né : le "Café du Tribunal" http://www.mouscron.be/francais/presse/decem03/pljustice....

des photos, ici: http://miiraslimake.over-blog.com/article-579476.html

et ici : http://www.ipernity.com/doc/r.platteau/7383300

http://www.ipernity.com/doc/r.-platteau/33000593

http://www.ipernity.com/doc/r.platteau/30597405

pour un fichier pdf d'une de ses compositions musicales: http://www.ipernity.com/doc/r.platteau/album/40507

signe astrologique: capricorne
ses vestes sentaient le tabac froid, odeur âpre et agréable.
Il a passé énormément de temps à se ronger les ongles (il n'avait quasiment plus d'ongles à ses doigts tellement il se les rongeait des heures durant), en lisant des romans (surtout des romans d'espionnage, bien durs et macabres) assis auprès du feu continu.....

avant, quand il était jeune il avait lu des centaines de romans d'aventure, que par la suite, en bon catholique conservateur et imbu de ses responsabilités, il ne voulait pas que je risque de les lire, alors il les a tous brûlés, il y en avait un coffre tout plein, le coffre est resté dans la cour et on y a planté des plantes.

quand il ne faisait pas des mots croisés, ou des harmonisations de chants pour l'église, il avait aussi acheté le cours de composition de Vincent D'indy, et j'ai retrouvé une fugue en ut mineur qu'il avait composé.

il était très distrait, combien de fois n'a-t-il pas perdu ses clefs de maison !

Quand (Lors de leurs cruelles disputes) il se mettait en colère il bégayait, ma mère avait l'habitude de le traiter d' "ahuri d'pomm' cuite ! " (lui l'appelait "ma panthère") je l'ai vu une fois pleurer et ça m'a beaucoup bouleversé, lui qui ne pleurait jamais (bien sûr, plus tard, à l'hospice il pleurait beaucoup - c'était même le seul, le seul des gens qui étaient là-dedans qui ne donnait pas l'impression qu'on lui ai fait l'ablation du coeur et du cerveau ! - ),  dormait beaucoup l'après-midi, (bien sûr ! en tant que sacristain les dimanches étaient son jour de travail le plus long, mais en semaine après avoir préparé la messe de 6 heure du matin il n'avait souvent plus rien à faire) et parfois riait aux éclats "à gorge déployée", tellement fort qu'il en devenait tout rouge, et que ça me faisait peur qu'il ne meure d'apoplexie.

il a commencé par être clerc chez un notaire de Mouscron, et il a toute sa vie gardé une écriture soignée de clerc de notaire, même à l'hospice il ne savait plus écrire un seul mot ayant du sens (et s'en rendait compte et en pleurait), mais ses lettres avaient toujours leur forme soignée "de clerc de notaire" de toujours.

Puis s'en entiché du Congo Belge, s'est abonné à une revue coloniale et voulait y aller comme colon - s'il l'avait fait je ne serais pas né ! - puis il s'est entiché pour l'agriculture, et a tanné ses parents jusqu'à ce qu'ils acceptent de venir en France reprendre une ferme à Millonfosse. C'est à Saint-Amand-les-Eaux, près de Millonfosse qu'il appris l'orgue. Ce qui lui a permis plus tard, alors qu'il ne savait pas comment faire vivre sa femme et son enfant, de devenir Sacristain-chantre-organiste dans une église. En complément on était correspondants des Galeries Lafayette pour la vente sur catalogue, plus une pension pour ses trois doigts coupés, plus le loyer de la maison de maman, plus les chapelles mortuaires qu'il montait chez les gens pour l'entrepreneur de pompes funèbres de la paroisse, plus quelques chapardages divers, ça faisait qu'on pouvait vivre, mais on avait si peu de revenus à déclarer, qu'un jour un inspecteur des impôts est venu lui demander comment on pouvait vivre avec si peu.

il avait des yeux gris-bleu, très beaux.

Il avait un sourire bien à lui, que plus tard j'ai retrouvé chez ..... mon chien colley Eliott !

 

vidéo hyper-censurée !!!!

https://ru-clip.net/video/DCJizhCoKsM/d-eacute-cembre-tous-en-gr-egrave-ve-illimit-eacute-e-cheminots-ratp-profs-eacute-tudiants-ils-sont-pr-ecirc-ts-au-combat.html

 

26/11/2023

la manière dont une civilisation traite les animaux préfigure de la façon dont elle traitera les humains

MONSTRUEUX !!! L’AUSTRALIE VA ÉRADIQUER PLUSIEURS MILLIONS DE CHATS ERRANTS À L’AIDE DE ROBOTS INTELLIGENTS

NDLR : mais quelle horreur !!!! Comment réussissent-ils à faire passer pour un « bien », sous couvert de vouloir « protéger la faune locale », le massacre aussi cruel et inhumain de millions de pauvres chats ? Y-a-t-il une limite à la méchanceté et à la bêtise humaine ?? Et BFM TV qui fait passer ça pour un « bien » « cruel mais nécessaire » !?!?!!! Cruel, sans aucun doute et rien que ça devrait nous interpeller !! Est-ce que, demain, on fera la même chose avec les SDF errants dans nos rues ??? On les abattra avec des drones à intelligence artificielle, peut-être !!?? On trouvera bien un moyen de faire croire qu’ils sont « un danger pour la biodiversité » (ou le climat, ou la santé, ou la sécurité, ou je ne sais quoi d’autre) ! Parce que ne soyons pas naïfs : la façon dont nos « élites décideuses » traitent les animaux trahit simplement la façon dont ils ont projet de nous traiter nous, les « inutiles », les  « non-essentiels » !!

« On reconnaît le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux »

Gandhi

« On n’a pas deux cœurs, un pour les animaux et un pour les humains. On a un cœur ou on n’en a pas. »

Alphonse de Lamartine

24/11/2023

crotte !

en voyant des crottes de chien sur le trottoir :

C’est un peu dégeu’, oui. Un peu seulement. Mais en tous cas il vaut mieux avoir un peu de merde canine sur les trottoirs que beaucoup de merde humaine en uniforme….

(pour ne pas parler des dérives totalitaires de plus en plus hallucinantes et effrayantes)  

https://la-verite-vous-rendra-libres.org/totalitarisme-a-beziers-robert-menard-met-en-place-le-fichage-adn-canin-pour-lutter-contre-les-crottes-de-chiens/

je me souviens de l'époque où je rentrais chez moi le soir depuis le centre-ville, le trottoir de la rue Abel Bergaigne était tout recouvert de crottes de chiens, je ne savais pas où mettre les pieds, maintenant  quand j'y repense à choisir je préfèrerais largement que ça soit encore comme ça plutôt que de voir des horreurs flicardes pareilles que ce qu'est devenue la société de merde où on vit maintenant !

 

 

https://animap.fr/

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02/11/2023

Lamartine peut-être le plus vrai et le plus profond de nos poètes

il n'est pas assez lu, peut-être décourage-t-il par ses longueurs et sa rhétorique, mais si on prend la peine de lire quelques phrases choisies, et de les méditer, on s'apperçoit soudain à quel point elles sont vraies, et profondes.

par exemple


Un jour, les yeux lassés de veilles et de larmes,
Comme un lutteur vaincu prêt à jeter ses armes,
Je disais à l'aurore : « En vain tu vas briller ;
La nature trahit nos yeux par ses merveilles,
Et le ciel coloré de ses teintes vermeilles
Ne sourit que pour nous railler.

« Rien n'est vrai, rien n'est faux; tout est songe et mensonge,
Illusion du cœur qu'un vain espoir prolonge.
Nos seules vérités, hommes, sont nos douleurs.
Cet éclair dans nos yeux que nous nommons la vie
Brille à peine un moment à notre âme éblouie,
Qu'il s'éteint et s'allume ailleurs.

« Plus nous ouvrons les yeux, plus la nuit est profonde ;
Dieu n'est qu'un mot rêvé pour expliquer le monde,
Un plus obscur abîme où l'esprit s'est lancé ;
Et tout flotte et tout tombe, ainsi que la poussière
Que fait en tourbillons dans l'aride carrière
Lever le pied d'un insensé. »


Je disais ; et mes yeux voyaient avec envie
Tout ce qui n'a reçu qu'une insensible vie
Et dont nul rêve au moins n'agite le sommeil ;
Au sillon, au rocher j'attachais ma paupière,
Et ce regard disait : « A la brute, à la pierre,
Au moins que ne suis-je pareil ? »


n'aurait-on pas envie de les apprendre par coeur et se les réciter chaque matin ?

31/10/2023

Je ne pense jamais, je suis bien trop intelligent pour ça

Une des scènes les plus connues, et les plus profondes du théatre français, CALIGULA et HELICON :

 

HÉLICON, d’un bout de la scène à l’autre. — Bonjour, Caïus.

CALIGULA, avec naturel. — Bonjour, Hélicon. Silence.

HÉLICON. — Tu sembles fatigué ?

CALIGULA. — J’ai beaucoup marché.

HÉLICON. — Oui, ton absence a duré longtemps.

Silence.

CALIGULA. — C’était difficile à trouver.

HÉLICON. — Quoi donc ?

CALIGULA. — Ce que je voulais.

HÉLICON. — Et que voulais-tu ?

CALIGULA, toujours naturel. — La lune.

HÉLICON. — Quoi ?

CALIGULA. — Oui, je voulais la lune.

HÉLICON. — Ah ! (Silence. Hélicon se rapproche.) Et pour quoi faire ?

CALIGULA. — Eh bien !… C’est une des choses que je n’ai pas.

HÉLICON. — Bien sûr. Et maintenant, tout est arrangé ?

CALIGULA. — Non, je n’ai pas pu l’avoir.

HÉLICON. — C’est ennuyeux.

CALIGULA. — Oui, c’est pour cela que je suis fatigué. (Un temps.) Hélicon !

HÉLICON. — Oui, Caïus.

CALIGULA. — Tu penses que je suis fou.

HÉLICON. — Tu sais bien que je ne pense jamais. Je suis bien trop intelligent pour ça.

CALIGULA. — Oui. Enfin ! Mais je ne suis pas fou et même je n’ai jamais été aussi raisonnable. Simplement, je me suis senti tout d’un coup un besoin d’impossible. (Un temps.) Les choses, telles qu’elles sont, ne me semblent pas satisfaisantes.

HÉLICON. — C’est une opinion assez répandue.

CALIGULA. — Il est vrai. Mais je ne le savais pas auparavant. Maintenant, je sais. (Toujours naturel.) Ce monde, tel qu’il est fait, n’est pas supportable. J’ai donc besoin de la lune, ou du bonheur, ou de l’immortalité, de quelque chose qui soit dément peut-être, mais qui ne soit pas de ce monde.

HÉLICON. — C’est un raisonnement qui se tient. Mais, en général, on ne peut pas le tenir jusqu’au bout.

CALIGULA, se levant, mais avec la même simplicité. — Tu n’en sais rien. C’est parce qu’on ne le tient jamais jusqu’au bout que rien n’est obtenu. Mais il suffit peut-être de rester logique jusqu’à la fin. (Il regarde Hélicon.) Je sais aussi ce que tu penses. Que d’histoires pour la mort d’une femme ! Non, ce n’est pas cela. Je crois me souvenir, il est vrai, qu’il y a quelques jours, une femme que j’aimais est morte. Mais qu’est-ce que l’amour ? Peu de chose. Cette mort n’est rien, je te le jure ; elle est seulement le signe d’une vérité qui me rend la lune nécessaire. C’est une vérité toute simple et toute claire, un peu bête, mais difficile à découvrir et lourde à porter.

HÉLICON. — Et qu’est-ce donc que cette vérité, Caïus ?

CALIGULA, détourné, sur un ton neutre. — Les hommes meurent et ils ne sont pas heureux.

HÉLICON, après un temps. — Allons, Caïus, c’est une vérité dont on s’arrange très bien. Regarde autour de toi. Ce n’est pas cela qui les empêche de déjeuner.

CALIGULA, avec un éclat soudain. — Alors, c’est que tout, autour de moi, est mensonge, et moi, je veux qu’on vive dans la vérité ! Et justement, j’ai les moyens de les faire vivre dans la vérité. Car je sais ce qui leur manque, Hélicon. Ils sont privés de la connaissance et il leur manque un professeur qui sache ce dont il parle.

HÉLICON. — Ne t’offense pas, Caïus, de ce que je vais te dire. Mais tu devrais d’abord te reposer.

CALIGULA, s’asseyant et avec douceur. — Cela n’est pas possible, Hélicon, cela ne sera plus jamais possible.

HÉLICON. — Et pourquoi donc ?

CALIGULA. — Si je dors, qui me donnera la lune ?

HÉLICON, après un silence. — Cela est vrai.

Caligula se lève avec un effort visible.

CALIGULA. — Ecoute, Hélicon. J’entends des pas et des bruits de voix. Garde le silence et oublie que tu viens de me voir.

HÉLICON. — J’ai compris.

Caligula se dirige vers la sortie. Il se retourne. 

CALIGULA. — Et s’il te plaît, aide-moi désormais.

HÉLICON. — Je n’ai pas de raison de ne pas le faire, Caïus, mais je sais peu de choses, et peu de choses m’intéressent. En quoi donc puis-je t’aider ?

CALIGULA. — A l’impossible.

HÉLICON. — Je ferai pour le mieux.

24/10/2023

j'aime beaucoup cette citation de Susan George

« c'est le contraire du stoïcisme, parce que le premier principe du manuel d'Epictète consiste à ʺdistinguer ce qui dépend de moi et ce qui ne dépend pas de moiʺ. Or moi, j'agis comme si tout dépendait de moi, ou j'essaye »

D'abords moi non plus je n'apprécie guère le stoïcisme   (qui d'ailleurs ressemble fort à la pensée « psychologiquement correcte » actuelle et au freudisme), et puis « agir comme si tout dépendait de soi » c'est fondamental à la morale. (et puis c'est en d'autre termes exactement la première loi de la raison pratique selon Kant). Par exemple la bonne façon de voter c'est d'agir comme si le résultat de l'élection dépendait de soi (sinon on ne va pas voter !  et si tout le monde fait pareil, la démocratie est foutue - et les européistes sont bien contents, et le grand capital, c'est ce qu'ils souhaitent : que les pauvres ne votent plus!), pareil pour le choix du vote, trop de gens s'abstiennent de voter pour le vrai parti de leur choix, car ils se disent « personne d'autre ne fera pareil, ça ne servira à rien", mais le résultat c'est que c'est une prophétie auto-réalisatrice ça crée un cercle vicieux, tandis que ….
pareil pour tout.

Et en fait quand on y pense bien c'est un principe universalisable : le scientifique, le rationaliste, agit comme si tout dépendait de lui dans sa méthode de raisonnement, etc. Et aussi et surtout en métaphysique. Le Pari de Pascal c'est ça aussi ! En effet celui qui parie, il sait très bien (puisque c'est un pari !) que son choix ne déterminera pas ce qui sera finalement réel, (vous pouvez croire tant que vous voulez au père Noël, ça ne le fera pas exister davantage), mais en choisissant, en pariant, il fait au fond comme si tout dépendait de lui.

tiens ! Saint-Exuoéry en a parlé :

https://ru-clip.com/video/CUUCdGmew-c/philosophie-et-litt...

dans une conférence philo (en vidéo) par une très jolie prof. sur "Pilote de guerre" de Saint-Exupéry une citation de celui-ci
"Chacun est seul responsable de tous. Je comprends enfin un des dogmes de la religion ... Chacun porte tous les péchés de tous les hommes"

(elle parle ensuite de "pourquoi pour sauver UN être humain il faut que des centaines d'autres être humains risquent leur vie" eh  oui ! et ça montre le caractère particulièrement criminel et pervers des évènements récents, car là par le seul cacul d'un ministre on a plongé volontairement dans la mort par Rivotril des milliers de vieillards. Et il y a le thème de Vincent Lambert bien sûr. Pas étonnant que certains parlent ici de satanisme, mais de toutes façons pas besoin de croire en Satan pour ça, Albert Camus dans "La Peste" parvient aux mêmes conclusions)

« Quand la nature condamne, le rôle de la médecine n’est pas d’exécuter la sentence mais d’essayer de commuer la peine ! » disait le Pr. Lejeune.

19/10/2023

Danielle Charest

voilà le lien, il faut cliquer dessus pour aller voir la vidéo en question :
http://www.dailymotion.com/video/x51w0m_haro-sur-les-fume...

 


si par un hasard extraordinaire ou une connaissance hyper-pointue des truc pour "trifouiller" l'informatique, vous arrive à télécharger cette vidéo (ou même simplement à la visionner !!!!!!), copiez-là et gardez là précieusement, dans notre époque de censure informatique hystérique et stakhanoviste la liberté d'expression ça devient une lutte à mort !http://www.amazon.fr/Haro-sur-fumeurs-Danielle-Charest/dp/2841149226

et lisez bien :  Enfin, troisième vertu, elle replace la stigmatisation sociale des fumeurs dans le cadre plus large du grignotement progressif des libertés, la réactivation de concepts datant d’un autre âge par les néo-croisés d’un ordre moral prohibitionniste et infantilisant, dont le discours tronqué est relayé au quotidien par une armée de citoyens, “gendarmes autoproclamés du tabac [qui] ont le sentiment du devoir accompli, d’une participation concrète au mieux-être collectif, d’un acte de bravoure valorisé et même d’intégration sociale“.

 

AU FAIT : On nous a fait chier avec les fumeurs passifs qui subissaient les effets néfastes des fumées de cigarettes, quand on dit que lubrizol brûle et que tout va bien moi je me pose juste une question toute bête : Combien de milliards de milliards de cigarettes parties en fumee représente l'incendie de lubrizol?

 

http://www.futurquantique.org/2010/04/07/fumer-ne-tue-pas/

la femme qui a vécu 159 ans en fumant des cigarettes parfumées au clou de girofle : https://es.wikipedia.org/wiki/Turinah 

Et un hommage à Compay Segundo un des plus vieux fumeur (n'en déplaise aux ayatollahs du sabre et du goupillon)

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Métissé noir et andalou, ce fils de cheminot a toujours baigné dans la musique. Clarinette, violon, il finit par inventer sa propre guitare, l'harmonico, comptant sept cordes au manche. A trente ans, il s'impose à Cuba comme l'ambassadeur du son . Cette musique rurale de la fin du siècle dernier; le père de tous les genres cubains, était alors détrônée par le mambo, le cha-cha-cha et surtout la salsa. Sa musique, comme pour nombre de Cubains, ne lui permet pas de vivre. Toute sa vie, l'artiste exercera le métier de  torcedor, rouleur de tabac. C'est le métier le plus noble qui soit pour un Cubain, expliquait-il alors.
Son nom
Francisco Repilado devient Compay Segundo en 1948. Il crée, avec son ami Lorenzo Hierrezuelo, le duo Los Compadres (les compères). Il interprète alors la seconde voix, dite segunda. Chaque jour, le groupe passe en direct à la radio. Les proverbes, traits d'humour et allusions gaillardes qui émaillent leurs textes les rendent très vite populaires dans les milieux pauvres et paysans de l'île et en République dominicaine. Le speaker radiophonique baptise les chanteurs; Compay Primero et Compay Segundo . En 1952, le groupe se sépare sur un contentieux de droits d'auteur et le chanteur garde son surnom.
La magie du succès
En 1987, Chan chan, son plus gros succès, détrône dans les bars de La Havane le traditionnel Guantanamera. Mais ce n'est qu'une fois octogénaire que la carrière de Compay Segundo prend une ampleur internationale. Son album Antologia, enregistré en Espagne, lui ouvre les portes des salles de concerts européennes. Et en 1997, le guitariste américain Ry Cooder a une idée de génie. Il décide d'enregistrer à Cuba des musiciens dont il possède de vieux 78-tours : Ibrahim Ferrer, Ruben Gonzalez, Eliades Ochoa et Compay Segundo. L'album reçoit un Grammy Award et en 1999, le film qui retrace l'aventure de cet enregistrement, réalisé par le cinéaste allemand Wim Wenders, finit d'accomplir le prodige. La déferlante Buena Vista Social Club s'abat sur les ondes et les écrans noirs du monde entier.
Retraité actif
Détenteur de la distinction Félix Varela, la plus haute décoration artistique cubaine, Compay Segundo se produit dans les plus belles salles au monde (Olympia, Carnegie Hall, Albert Hall...). Dans son dernier enregistrement, intitulé Duettos, il chante aux côtés d'artistes tels que Charles Aznavour, Césaria Evora, Pablo Milanes ou encore Antonio Banderas. Très attaché à son île, il ne manque pas de retourner à La Havane, dans la villa que lui a octroyée le régime.
Cure de jouvence
Le chanteur-compositeur attribuait son maintien impeccable et sa joie de vivre à ses passions : la musique, certes, mais surtout le cigare (un Cohiba doble corona), les fleurs, le rhum et les femmes. Il comptait sur la longévité de sa grand-mère, une esclave affranchie morte à 115 ans, qui lui avait appris à fumer le cigare avant même qu'il ne sache lire. L'oeil qui frise sous son panama blanc, Compay Segundo nous aura fait vibrer jusqu'à sa dernière heure.

http://www.dailymotion.com/video/x51w0m_haro-sur-les-fume...

 

(Source : Extrait du livre du Dr. Whitby, Vive le Tabac, 1983 — nous soulignons)

Les non-fumeurs : de nouveaux croisés

Il existe une nouvelle religion : la religion anti-tabac. Une nouvelle Eglise avec sa hiérarchie puritaine, son puissant bureau de « propagation de la foi » soutenu par les Etats, ses missionnaires passionnés qui parcourent le monde, ses disciples bernés mais inconditionnels, pauvres individus qui ont trouvé un exutoire à la morosité de leur vie quotidienne et qui déploient un zèle et une intolérance rares. Une religion fondée sur un dogme erroné. En vérité, c’est une religion inventée par nos gouvernements dans un but précis : rejeter la responsabilité de la radioactivité sur le tabac. 

Avec le déclin des religions traditionnelles, de nombreuses âmes égarées rejoignent des cultes aussi divers que Hare Krishna, Moon, Les Enfants de Dieu et maintenant, la nouvelle religion anti-tabac. Elle ressemble à bien d’autres par son côté bigot, fanatique et sa censure. Elle est devenue aussi puissante que celle de Pierre et Paul. Et, comme les autres, elle ne donne pas de preuves; il faut « avoir la foi ». Affublée d’atours pseudo-scientifiques, elle rivalise avec les mouvements les plus sectaires de l’histoire et, pour arriver à ses fins, ignore la vérité. La crainte est la clé, mais, au lieu du purgatoire et de l’enfer, il s’agit de la phobie de la fumée et du cancer.

Les hommes fument depuis la nuit des temps, sans danger apparent. Mais, voilà que, brusquement, une idée nouvelle surgit. Soutenus par les gouvernements et financés à coup de millions de dollars, certains affirment tout à coup que fumer est la cause certaine du cancer du poumon, sans pour autant donner d’arguments convaincants. 

Quand j’ai entendu parler pour la première fois de cette théorie, j’ai failli y souscrire puisque elle était soutenue par l’élite du corps médical. Je restai, quand même, sceptique : comment cette coutume vieille comme le monde et apparemment inoffensive pouvait-elle brusquement devenir dangereuse ?

La première chose qui me troubla fut que, parmi mes proches ou patients atteints du cancer du poumon, aucun n’était fumeur. D’autres médecins m’ont confirmé, d’ailleurs, avoir fait la même constatation parmi leurs malades.

Je fus également frappé par le fait que le cancer du poumon n’avait jamais été aussi répandu que depuis l’invention de la bombe automatique et la prolifération de produits industriels cancérigènes.

 

Quand d’éminents scientifiques se mirent à dénoncer la supercherie de la campagne anti-tabac, j’ai commencé à déceler derrière tout cela la morale puritaine de l’Amérique de l’Oncle Sam qui, comme je le montrerai plus tard, a un intérêt évident à inculquer cette crainte du tabac. Tout ceci est pour moi le grand mensonge du XXe siècle et je me sens capable de le prouver à n’importe quel lecteur intelligent et impartial.

Le seul argument des anti-fumeurs, si on peut appeler cela un argument, réside dans certaines statistiques, reconnues fausses depuis, prouvant que les malades souffrant d’un cancer du poumon fument beaucoup. Ils semblent oublier que, s’ils fument, c’est qu’ils y trouvent un grand soulagement. Non seulement il n’y a pas de preuves valables, mais certains témoignages tendraient au contraire à prouver que la fumée peut avoir un effet préventif sur les maladies du poumon et du coeur.

La campagne repose sur des « statistiques » et des expériences sur des chiens que l’on aurait fait fumer et qui auraient attrapé le cancer du poumon. Je montrerai comment ces statistiques n’ont aucune valeur; quant à ces histoires de chiens, ce sont les plus mauvaises histoires que j’ai jamais entendues.

Même si les scientifiques ont des arguments tout à fait convaincants pour réfuter les déclarations des anti-tabac, ils n’ont pas les moyens de les divulguer car ils n’ont pas le contrôle des médias que possèdent leurs adversaires.

Ce qu’il y a d’étonnant dans cette affaire, c’est le silence et l’inertie des fumeurs devant les interdits et les pièges des non-fumeurs. 

C’est aussi la ténacité des militants, surtout en ce qui concerne la nocivité de la fumée sur l’entourage. Leur refus d’abandonner cette idée, en dépit des conclusions des scientifiques, et bien compréhensible puisque elle leur apporte le support des non-fumeurs.

Je ne m’étais pas exprimé publiquement jusqu’à maintenant, pensant que la bêtise est chose courante; nous sommes tous des imbéciles à certains égards, certains plus que d’autres. Les gens croient n’importe quoi, plus le mensonge est grand, plus vite il est admis. On dit que l’homme est un animal pensant, mais comme sa pensée est illogique ! Si le cerveau des animaux les moins évolués avait les mêmes performances, ils seraient rapidement en voie de disparition.

Après m’être longuement demandé puisque les gens croyaient en de telles inepties, j’en ai conclu que la nature humaine est perverse et aime à être trompée. Néanmoins maintenant que cette croisade empiète sur les droits fondamentaux et la liberté, je pense qu’il est grand temps de prendre position et de dénoncer ce charlatanisme.

Bien sûr, les « experts », ou ceux qui se disent tels, s’offusquent du fait qu’un modeste généraliste ose remettre en question ce qui est devenu parole d’Evangile. Peu m’importe ! Les puritains ont aussi accusé l’industrie du tabac de m’avoir payé pour écrire ce livre. Quelle plaisanterie ! J’ai bien essayé de les impliquer, leur suggérant de mettre dans chaque paquet une notice dévoilant la supercherie; je voulais aussi qu’ils fassent le test de la petite annonce offrant une récompense d’un million de dollars à qui apporterait la preuve de la nocivité du tabac. J’ai vite compris à travers leurs réponses qu’ils ne feraient rien qui aille à l’encontre de leurs gouvernements respectifs, et ceci pour des raisons évidentes.

Le Docteur William T. WHITBY est né en Australie. Il a fait ses études à l’Université de Sydney et est également diplômé de la Faculté du Droit. Toute sa vie, il exercera son métier de généraliste à Sydney. Le Dr. W. T. Whitby est Président de la Sydney Eastern Society et de la British Medical Association en Australie.

J’ai donc décidé de me lancer seul et décrire ce livre, voulant à la fois combattre la bêtise humaine et montrer, en me basant sur ma propre expérience, que fumer est réellement sans danger et quelques fois même salutaire. Je veux créer un monde serein pour les fumeurs, un monde sans peurs et sans interdits tyranniques.

Sommaire de l’ouvrage

Préface / Introduction

Chapitre 1. Les non-fumeurs : de nouveaux croisés
Une preuve irréfutable

Chapitre 2. Les motivations du fumeur
Pourquoi fume-t-on ?

Chapitre 3. Les vertus de la cigarette
Un don des Dieux / Où est la vérité / Fumer peut-il nous protéger du cancer ? / Autres bienfaits du tabac / Une croyance bien ancrée / Fumer et vivre plus longtemps

Chapitre 4. Pourquoi faire la guerre aux fumeurs ?
Au-delà de la raison / L’aspect psychologique / Des maniaques

Chapitre 5. Histoires de la persécution

Chapitre 6. La persécution des temps modernes

Chapitre 7. Le spectre du cancer du poumon
Exagérations / Le bouc émissaire de la médecine / Le Moyen-Âge / On demande une preuve scientifique / La loi de Lynch / Le point de vue des scientifiques / En mettant les choses au pire

Chapitre 8. Les Etats-Unis orchestrent la lutte
Le gouvernement américaine sur la sellette  / Les scientifiques mis à l’écart

Chapitre 9. Les marchands de peur
La propagande / L’industrie anti-tabac / Cigarette et médias / L’allergie : une blague

Chapitre 10. L’échec des campagnes
Le cent tourne / La mafia anti-fumeur / Maigre réconfort / Une campagne vouée à l’échec

Chapitre 11. Mensonges et illusions statistiques
Les menteurs font mentir les chiffres / Avaient-ils vraiment un cancer du poumon ? Le jeu des courbes / Une parodie de l’utilisation des statistiques / Drôles de médias

Chapitre 12. Les experts
Divergence d’opinion / Quels sont les intérêts en jeu / Les erreurs médicales

Chapitre 13. Techniques de guérilla des anti-fumeurs
Des « rabats-joie » acharnés /  De nouveaux inquisiteurs / Jusqu’où mène la phobie

Chapitre 14. Mobilisation générale
Un mal de chien / Une revue médicale attaque / Un choix embarrassant / Mensonges, mensonges

Chapitre 15. Le fumeur passif : beaucoup de bruit pour rien
Refus en bloc / Le « C.O. » mis en accusation / La guerre dans les airs

Chapitre 16. Le spectre des maladies cardiaques
L’exemple des médecins britanniques / Le rôle du fameux stress / Plus de tabou, moins de maladies de coeur

Chapitre 17. Les femmes, une cible facile

Chapitre 18. Cancer et environnement industriel
Augmentation du cancer du poumon chez les non-fumeurs / Attention ! Amiante / Le tabac catalyseur

Chapitre 19. Les multiples causes du cancer
La pollution, un sujet trop délicat / Et les rayons X ?

Chapitre 20. La radioactivité
L’ennemi public n°1 / Des médecins cachent la vérité / Le « facteur britannique » / Les questions à poser

Conclusion
Arrêter de fumer peut être dangereux

Note :

Outre ce livre à lire absolument, vous trouverez d’autres informations sur internet.

Sur le tabac

Le scandale de la falsification des données sur les dangers du tabac
Usage chamanique du tabac
Fumer avant 35 ans est sans risque pour son espérance de vie!
Le cancer du poumon et le tabac
Fumeurs, cancer du poumon, les statistiques aux USA
Fumer ne donne pas le cancer
Fumer serait bon pour la mémoire et la concentration ! 

La nicotine renforce la mémoire
Fumer aide à prévenir le cancer du poumon
Fumer pendant la grossesse nuit à votre enfant : un mythe
Transplantation de poumons : ceux des fumeurs (50 % des greffes !) prolongent la survie ! 

Sur le tabac, les comètes et les virus

Comètes, épidémies, tabac et origine de la vie sur terre
Le tabac protège t-il de la peste et autres pestilences ?
La peste noire serait en fait le virus Ebola
Pestilence, the Great Plague and the Tobacco Cure 

Sur la pollution atmosphérique

Pollution atmosphérique, 3,2 millions de personnes tuées en 2010, 2,1 millions en Asie
Dans le monde en 2012 l’air pollué a tué 7 millions de personnes
Diesel, le scandale français
La pollution atmosphérique ramollit notre cerveau
La pollution de l’air extérieur est cancérigène, selon l’OMS
Royaume-Uni : La pollution de l’air tue prématurément des milliers de personnes par an

En anglais

« World No Tabacco Day » ? Let’s all light up !
Catégorie « Smoking » sur SOTT.net
Smoking: The black lung lie (le mensonge des poumons noirs)

Livre : The Health Benefits of Tobacco: A Smoker’s Paradox
Livre : Tobacco and Shamanism in South America
Livre : Smoke Screens: The Truth About Tobacco [site sur le livre]
Livre : Nicotine, the drug that never was
Livre : Dissecting Antismokers’ Brains [site sur le livre]
The Longevity « Paradox » – Tobacco
The truth is a lie

Topic du forum de SOTT
Groupe FB : My Tobacco, my wonderful healing herb
Groupe FB : Anti smoking exposed – Tobacco Control Out of Control » – Fighting Back
Groupe FB : FORCES International [et site de FORCES]

Mythe du tabagisme passif

Secondhand Smoke, Third-Rate Science
Study: Second-hand smoke and lung cancer not linked
Totalitarian science and second-hand smoke, where ‘facts’ fit policy