Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/12/2015

les réfugiés manipulés pour venir en Europe, c'est une opération de déstabilisation ils sont instrumentalisés "ils sont manipulés"

*

*

10/12/2015

résistance

ATT00001.jpg

03/12/2015

quels projecteurs vont tomber à vos pieds ?

*

*

C'est une régression phénoménale !

11/11/2015

le programme du Saker

 

2. Boycott des médias dominants : mettre fin à la persuasion clandestine

Essentiellement la TV dont la propagande et la pub bourrent les crânes. Les médias sont pratiquement tous privés, il faut les mettre en faillite. Ne pas les regarder fera baisser l’audience et donc les recettes publicitaires entraînant ipso-facto leur disparition, selon leurs propres règles de profitabilité.

 

3. Boycott du crédit à la consommation : mettre fin au racket des banques, qui n'a pour but que nous rendre tous ESCLAVES (comme les péons du Méxique décrit dans sas romans par Traven)

C’est le crédit à la consommation [crédit renouvelable] qui enrichit le plus les banques avec ses taux usuraires. Comme la "dette" publique imposée depuis 1973 a rendu les Etats et les peuples esclaves de la finance (voyez la Grèce)
Attendez un peu et épargnez avant d’acheter compulsivement ce qui vous fait envie. Si votre désir pour l’objet persiste cela signifie qu’il ne s’agira pas d’une impulsion et vous aurez entretemps épargné pour l’acheter, ce qui aura augmenté votre désir, sans enrichir les banques avec des agios.

http://miiraslimake.over-blog.com/article-1660562.html
Et en ce moment il y a une autre solution : voter UPR !
la Grande guerre d'aujourd'hui c'est celle-ci, la lutte des classes : la lutte ou la misère et le TOTALITARISME du NWO

 

 

04/10/2015

effarant la presse actuelle !

) décembre 2011
Ce matin on parle encore de réduire encore le droit de grève à RIEN, à n'être qu'une amusette purement symbolique (que Sarko pourra se rigoler de dire après que "quand il y a une grève en France personne ne s'en aperçoit", et pour cause : on fait tout pour qu'il en soit ainsi, et après ils s'en vantent sans se rendre compte que ça les accuse !). Les rares grèves (pas les grèves des fonctionnaires, qui « les » arrangent bien, puisque là les seuls pénalisés sont les grévistes eux-même, qui perdent leur salaire, tandis que le travail est tout aussi bien fait  : s'il ne l'est pas ce jour là il l'est le lendemain !) qui entrainent un désagrément (et donc qui sont de VRAIES grèves, parce que par définition, je le rappelle, une grève c'est une épreuve de force, c'est quelque chose qui doit faire pression sur l'employeur, donc qui DOIT, NORMALEMENT, causer du désagrément) ont été, l'une après l'autre interdites (dernier en date l'obligation de recevoir les enfants dans les écoles même en cas de grève des enseignants), maintenant ils s'attaquent aux grèves dans l'aviation. Et comme c'est encore une des rares grèves qui causent du désagrément (dont dont on s'aperçoit ! Encore, elles), le gouvernement des patrons tout de suite monte au créneau pour les interdire, ou imposer un « service minimum », ce qui est la même chose – c'est évident, un peu de bon sens que diable ! -
Donc, pour annoncer ça que dit le journaliste de la radio ?
« Faut-il faire évoluer le droit de grève »
En fait bien-entendu il ne s'agit pas de le « faire évoluer » mais tout simplement de tailler dedans, de le réduire !
C'est vraiment la Pravda ! Les mass-médias actuels ! (et dire que nos pays ont en plus le toupet de donner des leçons de liberté de la presse aux autres pays !!!). Un vocabulaire aussi faux et spécieux je ne vois que les soviétiques pour trouver pareil !
Et quelle bassesse ça dénote chez les « journalistes ».
Comme disait l'autre : «  Jamais je n'oserais insinuer que les journalistes sont des putes. Ce serait faire injure à ces braves filles qui gagnent si durement leur vie. »

10/09/2015

tranquillement, sereinement, avec les détails, Thierry Meyssan explique le 11 septembre et la part qu'y a prise le Mossad

*

 

* il y a aussi ça : l'histoire c'est instructif

les auteurs de séries télévisées , sous le couvert de la "fiction" ont le droit de dire des vérités que les journalistes ne peuvent se permettre, aussi dès 1996 :

et début 2001 6 mois avant : http://www.dailymotion.com/video/xjn6ng_quand-une-serie-t...

08/09/2015

les partis institutionnels actuels sont non seulement déconnectés du peuple qu'ils sont censés représenter, mais des ennemis de classe caractérisés

les partis politiques actuels ne représentent en rien leurs électeurs (ni le peuple donc), c'est là qu'on voit le fossé immense et tout à fait fondamental qu'il y a entre la classe politique et le peuple. la "démocratie"" montre son vrai visage .....
Jérémy Corbyn est de loin le candidat favori pour les électeurs du Labour (et même les autres, le peuple britannique dans son ensemble), or dans son parti Il y a peut-être cinq, maximum dix députés (sur 232) qui le soutiennent. Tous les autres détestent ses idées politiques. si on n'avait pas instauré un système démocratique d'élection du leader du parti par sa base il n'aurait jamais parvenu à sa tête. Ce qui veut dire ! ....

"La réforme du système de vote a pu apparaître comme une idée merveilleuse. En réalité, c'est un piège qui met le parti en porte-à-faux", estime Charlie Beckett, expert politique à la London School of Economics.
Car autant Jeremy Corbyn fait fureur chez les sympathisants, autant il apparaît isolé au sein de son parti. (des structutres, et des cadres de son parti) "C'est même du jamais-vu. Il y a peut-être cinq, maximum dix députés (sur 232) qui le soutiennent. Tous les autres détestent ses idées politiques. Il n'a pas de courant, pas de réseaux. Jamais on n'aura eu un leader aussi peu représentatif de son parti parlementaire", ajoute-t-il.
En fait, Jeremy Corbyn n'aurait même pas dû être candidat. S'il a réuni les 35 parrainages requis, c'est seulement (pour la forme), parce que certains députés travaillistes estimaient qu'il fallait un représentant de l'aile gauche.

Royaume-Uni: le Labour se prépare à l'avènement de Jeremy Corbyn, bien malgré lui

 

Commentaire du 8 mai 2015 sur la politique internationale : "il dresse un tableau sans complaisance de l'opposition grandissante entre les populations et les dirigeants européens. Il ne s'agit pas que d'un phénomène allemand. La France peut être considérée comme la toute première puissance européenne à être au bord de l'insurrection. Le peuple français n'a plus confiance dans ses dirigeants du PS ou de l'UMP, c'est ce qui explique la montée forte du FN. L'Ukraine est un fardeau pour l'UE. En laissant l'Allemagne prendre le leader-ship de l'UE, en réponse aux pressions américaines, l'UE s'est fourvoyée et a pris le risque d'une guerre à ses portes. Grave décision qui méritera peut-être un jour un nouveau Nuremberg pour rappeler que les peuples ne doivent pas être opprimés par une caste dirigeante sans légitimité comme le sont les dirigeants de l'UE."

19/08/2015

loin des "médias" propagandistes des politiciens larbins des diplomates dans leurs salons, la vie des GENS !

https://www.youtube.com/watch?v=pc5IcAJrii4

 

dans cet article , ici : http://lesakerfrancophone.net/alerte-risque-doffensive-uk...

cete vidéo est après la phrase : Prise à partie des agents de l’OSCE par la population de Gotrlovka

 

le 6 août à Donetsk des gens ont manifesté contre ces "tranquillos" vendus : http://novorossia.today/osce-prise-a-partie-a-donetsk/

10/08/2015

La Charte de Munich vous connaissez ?

*

*alors ? le service public de l'information ?

(on voit bien le gars qui intérieurement se sent tout péteux mais veut sauver la face)

29/06/2015

iranophobie

The Hoax of Hollywood

The Hoax of Hollywood In recent years, Iranophobia has come to encompass a wider scope of media including cinema which is incontestably capable of exercising a more powerful effect on manipulating the audience.
Along the recent Iranophobic attempts comes Argo (2012), a ‘nail-biting thriller’ which according to David Haglund, takes a few liberties with the history. A few liberties, indeed! The false façade of the movie and the glorification of CIA agent Antonio Mendez (the hero, played by Ben Affleck) in particular and the intelligence apparat in general in smuggling the escapees out of Tehran gives a flimsily larger-than-life flair to the movie on the one hand and a too-good-to-be-true feeling to the multitude of audience whose minds have already been hijacked by Western media about Iran.
In its idiotically crude manner, the movie attempts to describe Iranians as overemotional, irrational, insane, and diabolical while at the same, the CIA agents are represented as heroically patriotic. Argo is replete with historical inaccuracies and distortions. One might say that the titling of the film mentions it is loosely based on Antonio Mendez’s account of the incidents. However, the audience barely finds any slim chance to realize this and all he believes is all he sees. Aye, there’s the rub for in doing so, the moviemaker craftily sees an audience too engrossed in the movie to pay any attention to the titling.
Even if he does, the audience’s mind has already imbibed all the lies secretly and savagely dictated by the movie. This is done with incredible ingenuity. For instance, in one shot, morosely veiled Iranian women are shown to be in military uniforms, a falsity also depicted in an earlier anti-Iran movie titled “Not Without My Daughter (1991)”. After the elapse of thirty-odd years, you may find Iranian women in uniforms but only in female garrisons let alone on the streets. So, the depiction of Iranian women in military uniforms is but a figment of the writer’s imagination.
It appears that Argo owes enormously to Brian Gilbert’s Not Without My Daughter (1991) though the former is technically a step forward. Not Without My Daughter (1991) details the story of an American woman who is married to an Iranian doctor. They live happily in America but once they travel to Iran, the man (Alfred Molina) changes from a well-bred and highly educated man to a rustic boar who decides to force his wife Betty (Sally Field) to stay in Iran. No one knows the reason for such a drastic change in the man, and interestingly, no hiatus apparently takes place in the storyline.
Apart from the stereotyped and caricatured view of Iranians the filmmaker delivers, he consciously pokes fun at the very customs and traditions within the Iranian community. In one scene, when Betty arrives in Iran (the movie has been ironically filmed in Israel), they slaughter a sheep as a votive offering at the sight of which Betty falls into a swoon. This incident which is part of the Iranian tradition becomes a matter of scorn for the filmmaker.
Film critic Roger Ebert describes the film as vitriolic and spiteful and says, “If a movie of such a vitriolic and spiteful nature were to be made in America about any other ethnic group, it would be denounced as racist and prejudiced.”
Likewise, Argo is another dastardly attempt at fanning Iranophobia by continuing Brian Gilbert’s Not Without My Daughter (1991).
Though Argo achieves some degree of success in stereotyping and demonizing Iranians, the movie is at its best a propaganda flick barely worthy of the kudos it receives, not because it is nothing more than one big yawn but because it is poorly structured and frivolously written.
Strange as it might be, the film ingeniously seeks to sound balanced by inserting a voice-over at the beginning of the film describing how the popular government of Mossadeq was overthrown through a coup engineered by the CIA and how Mohammad Reza Pahlavi (who is erroneously referred to as Reza Pahlavi) tyrannized over people. However, the mere mention of a CIA-engineered coup is not enough to make the film sound balanced.
In fact, Argo is a far cry from a balanced narration. Everything is narrated one-sidedly. Everything is depicted in black and white. The escapees are good and have to be saved with the help of the CIA agent who ridiculously functions to bring about catharsis in the audience and the Iranians are depicted as demonic and hysteric. Thus, sympathy is easily wrung from the audience in favor of the CIA agent and the entire Iranian population is tragically plunged in a negative light.
In fact, authoring a coup in Iran is not CIA’s magnum opus. The intelligence apparatus has been notoriously instrumental in fomenting a war against Iran at the hands of the Iraqi dictator Saddam Hussein and bringing about over one million casualties.
According to Said K. Aburish, author of Saddam Hussein: the Politics of Revenge, Saddam made a visit to Amman in 1979 before Iran-Iraq War. There, he met King Hussein and three CIA agents. Aburish says there is considerable evidence that he discussed his plans to invade Iran with the CIA agents. As a political product of Washington’s mind, Saddam was on intimate terms with the US. Aburish says that it was “a relationship of cooperation, but never trust. Neither side ever trusted the other. And they helped him stay in power by providing him with electronic systems to guard against a coup d’état. They helped him stay in power by providing him with armament that he needed badly. They helped him stay in power by refusing to raise the issue of human rights. And they helped him to stay in power by supporting him during the war with Iran. So they really helped him, practically politically, practically financially, any way you can look at it.”
It is very probable that Ben Affleck and the screenwriter Chris Terrio are sorely ignorant of these facts or else they would have incorporated some of these facts in Argo to sound balanced.
Or would they?
Overal, Argo is an arrant instance of Hollywoodism. In point of fact, it is yet another attempt to foment Iranophobia not only in the USA but across the world as well.
LIENS :
Argo: From Hollywoodism to Iranophobia

Oscar for Argo: A crime against humanity

Iran to prepare lawsuit against ‘Argo’ filmmakers

'Hoax of Hollywood ': Iran vows lawsuit over 'lies' in Argo film

Survey of Iranian Americans: 84% Support Establishing U.S. Interest Section in Iran

Warmongers colluding to launch illegal war on Iran: Gordon Duff

Shadows in Motion - full documentary 

http://www.ipernity.com/doc/kombizz/33481417

remarquez en France aussi, un récent reportage l'a bien montré, commentaires :

Le 17 juin 2015, Le Petit Journal de Canal+ a diffusé un reportage « spécial Iran ». La raison ? L’approche de l’éventuel accord sur le nucléaire iranien entre Téhéran et Washington… Un grand moment de journalisme ! MDR

Certains cerveaux malades diront que le « petit merdeux », la « tête à claque pistonnée » qui a réalisé ce reportage l’a mené en suivant de A à Z un fil rouge destiné à renforcer ses idées préconçues, et ce malgré quelques surprises anecdotiques. D’autres, encore plus malades, diront que Canal+ a envoyé ce « stagiaire » en Iran pour décrédibiliser l’influence croissante des médias résistants français et internationaux qui relaient, entre autres, « la propagande iranienne ». Au nom de quoi le point de vue d’une nation relèverait-il de la vérité absolue ou de la propagande ? Quel est l’instrument qui permet de mesurer la véracité des propos rapportés de telle ou telle contrée ?

Vous pouvez, si vous le désirez, prendre connaissance de ce document audiovisuel appelé avec un brin de hâte « reportage »… bien entendu, comme toutes les vidéos MAINTENANT cette vidéo ne peut être visionnée nulle part, totalement impossible ! (ni téléchargée, ni intégrée, rien)

De toute façon, l’essentiel est repris ci-dessous.

Très bien. Désormais, vous avez pu vous faire une idée du niveau d’honnêteté, de pertinence et d’indépendance qui caractérise ledit « reportage ».

Cet ovni journalistique débute par un micro-trottoir en pleine rue parisienne ; il révèle sans surprise l’étendue du pouvoir de manipulation des esprits dont disposent encore les médias de l’ancien monde. « Nucléaire, tchador, dictature, pays fermé, État religieux, Persépolis ». Alors Martin, tout est vrai ?

S’ensuit une brève intervention de Mahmoud Ahmadinejad. Le reportage face à Pujadas ? Non, une déclaration selon laquelle « en Iran, il n’y a pas d’homosexuels comme dans votre pays ».

Est-ce facile d’aller tourner en Iran ? Pas spécialement, puisqu’il faut deux mois pour obtenir un visa et qu’il faut expliquer la raison de cette demande, le tout « sans être trop critique ». Mais est-ce le seul pays au monde où il ne faut pas être trop critique ? Il est sans doute plus facile de filmer le Conseil représentatif des institutions jeans de France (Crijf)… Nous y reviendrons.

Ensuite, le taxi et le traducteur imposés par le gouvernement iranien. Dans un pays où nombre d’assassinats ont été commis par des agents du Mossad et qui fait sans cesse l’objet de tentatives de déstabilisation en raison de son comportement insoumis à l’Empire, est-ce un luxe de tenir à l’œil le premier « journaliste » qui passe la frontière ?

S’ensuit alors une visite dans une mosquée iranienne. Question du stagiaire :

Qu’est-ce que ça veut dire « République islamique » ?

Réponse : en Iran, toutes les lois qui gouvernent le quotidien sont régies par la religion musulmane.

Explication de Martin pour les crétins que nous sommes tous :

« Concrètement, en Iran, il y a un président, Hassan Rohani, et au-dessus de lui, il y a lui : le guide suprême, l’ayatollah Khamenei ».

Grand Dieu ! Un pays ou le président est soumis à une autorité supérieure ? Heureusement que la France n’est pas gouvernée par un président soumis à un dirigeant religieux ou pseudo-religieux qui lui dicte sa politique et l’invite à un dîner rituel obligatoire…

Direction le centre-ville, où les jeunes peuvent s’adonner à des activités sportives ludiques. Cependant, les femmes ont une règle à respecter obligatoirement : la tenue vestimentaire.

Grand Dieu ! Un pays où l’on pose des problèmes à des femmes en raison de la longueur de leurs vêtements ! Heureusement que la France ne renvoie pas des lycéennes pour une robe trop longue… ni n’interdit le port de tel ou tel signe religieux à l’école. On ne vit pas dans une dictature laïciste gouvernée par l’une ou l’autre caste sectaire foncièrement antireligieuse, nous ! Vive la liberté !

Yann Barthès — Donc premier interdit, les habits.

Martin — Ouais, et tu vas voir, c’est le début d’une longue liste d’interdits !

[Générique de merde et publicité]

Un interdit théorique qui n’est pas respecté scrupuleusement par toutes les femmes, ce qui semble surprendre Martin, venu en Iran confirmer ses idées préconçues. Nous aurions apprécié que Canal+ envoie un journaliste plus expérimenté et moins bobo pour que ce dernier, plus professionnel, évite d’appliquer ses propres codes sociaux inculqués de façon quasi-dictatoriale par la sphère d’influence médiatico-publicitaire occidentale, dans un pays qui lui fait l’honneur de l’accueillir pour un « reportage ». Une tendance paternaliste, condescendante et digne d’un néocolonialiste. Pas joli joli, Martin…

Outre le fait que le petit Martin ait oublié l’adage pourtant célèbre « À Rome, fais comme les Romains », il semble qu’il ignore également la culture musulmane et la culture perse, toutes en couleur. http://www.ipernity.com/doc/reza.torabi/1604843 http://www.ipernity.com/doc/reza.torabi/5051152 Mais instruit à l’école « Je suis Charliste » made in Canal+ et sans doute désireux d’évoluer dans la sphère de la médiocrité intégrale des médias de l’ancien monde, Martin a sans doute reçu l’ordre oublié de ne pas mentionner le fait qu’en Iran, les femmes sont très certainement plus libres qu’en Arabie saoudite ou au Qatar, et même qu’en France sous certains aspects. Nul doute qu’il le fera lors de son prochain reportage chez les sponsors de ses employeurs. Pas vrai, Martin ?

La censure et la propagande dans la culture, une exception iranienne ? 

Le stagiaire est ensuite interpellé par la censure partielle dont font l’objet les supports audiovisuels en provenance de l’Occident. Voir les daubes hollywoodiennes et écouter le dernier tube de Rihanna ou Beyoncé, peut-on sincèrement vivre sans cela ? Au 21e siècle ? Horreur ! Halte à cette censure nauséabonde…

Côté propagande, bien entendu, l’Iran est le seul pays où des kiosques vendent des manuels de propagande. En France, aucun buraliste ne vous vendra l’un des centaines de torche-culs estampillés « Le Point », « L’Express », « Libération » ou « Le Parisien », qui se trouvent être tous possédés par une poignée de banquiers, de grands industriels ou de marchands d’armes. La France n’est pas une terre fertile pour la propagande atlanto-sioniste. Qu’on se le dise. D’ailleurs, BHL et Caroline Fourest, du haut de leur interminable mythomanie stratosphérique, ne sont plus invités sur les plateaux depuis des dizaines d’années.

Grand moment de perplexité d’ailleurs, lorsque Martin tombe nez à nez avec des documents de propagande anti-américaine, anti-israélienne ET anti-Daesh.

Dans l’esprit du petit Martin et de Yann Barthès, si on est contre le gouvernement américain, être contre Daesh, c’est paradoxal. Tellement paradoxal qu’ils se sentent obligés de l’affirmer de concert ! Et le très sérieux duo d’omniscients de présenter la vérité comme une ineptie sortie tout droit de l’esprit du gouvernement iranien, et non d’une réalité factuelle démontrée à maintes reprises. Pour Canal+, Daesh n’a pas été créé ni financé par le gouvernement des États-Unis, Israël ou d’autres puissances régionales hostiles à l’Iran.

Et le petit Martin de commettre une énième inexactitude :

Daesh, un groupe de fondamentalistes sunnites. Il n’y a que dans les médias de masse que l’on entend encore des journalistes parler de Daesh comme d’un groupe islamiste sunnite. Chacun sait que Daesh a massacré les populations sunnites, chiites, yézidies, chrétiennes, et bien d’autres encore, sans faire de différence. Aucun musulman digne de ce nom et sain d’esprit ne considère Daesh comme un groupe sunnite. C’est tout au plus un groupe takfiriste d’extraction wahhabite. Mais l’occasion est trop belle pour Canal+ de verser encore de l’huile sur le feu en présentant Daesh comme un groupe sunnite à tous les effets, et en rappelant les différends qui nourrissent ce conflit fratricide entre sunnites et chiites. D’une pierre deux coups : de la pub pour Daesh et pour ce conflit qui ne sert les intérêts que de l’entité sioniste.

« La propagande en Iran peut faire des miracles », s’esclaffe le petit Martin… Tandis qu’en France, le gouvernement diabolise la Quenelle, poursuit ses auteurs et interdit à un humoriste de se produire sur scène, mais laisse des entartés psychopathes toxicomanes s’exprimer à tort et à travers sur tous les plateaux.

Le concours de caricatures http://www.irancartoon.com/

eh oui c'est un site iranien qui publie tous ces dessins; le plus émouvant http://www.irancartoon.com/gallery-of-10th-tehran-interna...

 soudain, Canal+ n’est plus Charlie

« En France, ces caricatures feraient scandale ! ». En France, cher Martin, des dessinateurs sont poursuivis en justice pour des caricatures. Les idées peuvent vous y emmener en prison ou vous coûter une amende très salée… Des sketchs ou des dessins aussi. Zéon en sait quelque chose.

Les lignes rouges dénoncées dans ce reportage sont les mêmes qui, en France, sont imposées par une caste spécifique. L’Iran n’est certainement pas un pays parfait. L’Homme est par nature imparfait, mais tend vers l’amélioration personnelle. Quoiqu’il en soit, petit Martin, il serait bon que tu appliques à ton propre pays et à ses dirigeants les mêmes standards que ceux que tu appliques de façon assez minable à un pays qui t’a accueilli et respecté.

Il ne s’agit bien évidemment pas d’une remontrance, car qui sommes-nous pour te juger ? Une bande de « cerveaux malades » indépendants et bénévoles. Nous n’avons pas ta longue expérience journalistique, ta déontologie, ton charisme, ni même ta belle gueule. Mais un conseil est toujours le bienvenu lorsqu’il permet de tendre vers une amélioration, même minime.

Pense donc à montrer davantage de respect, de discipline, d’ouverture d’esprit et globalement d’amour de ton prochain, quelles que soient ses coutumes, lorsque d’aventure tu iras, comme nous en sommes absolument certains, te payer le régime saoudien, le régime qatari, ou plus « théocratique et dictatorial » encore, l’entité d’Avant-gardie.

Bisous, Martin !

(source Quenelplus)



Soit dit en passant sur ce sujet et beaucoup d'autres ! un grand banquier allemand déclare :

Les conflits géopolitiques actuels sont utilisés à l’échelle nationale pour démolir les libertés démocratiques, et la cadence s’accélère. Je suis plus préoccupé que jamais. Actuellement, je suis occupé à développer l’idée du terrorisme de la pensée dominante. Nous faisons semblant d’être tolérants et pluralistes. Mais celui qui défend sur des sujets politiquement sensibles une opinion qui s’éloigne de la pensée dominante court le risque d’être isolé et diffamé. Ces évolutions sont totalement antagoniques avec l’exigence de démocratie et de liberté. Oui, les conflits actuels nous coûtent notre démocratie

http://lesakerfrancophone.net/la-russie-et-la-chine-vont-...