12/11/2015
tout le bonheur qu'on puisse avoir
« Lumîr, passionnément :
- C’est vrai que tu ne peux te passer de moi ? Dis–le encore ! C’est vrai que tu ne peux te passer de moi ? Pour de bon, Ah ce n’était pas long à dire ! C’est une chose courte mais elle tient tout le bonheur que l’on puisse avoir. »
(Paul Claudel)
Publié dans la vraie vie, mi iras limake, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
30/10/2015
la souffrance
"Dans la souffrance (morale), la tristesse, la nostalgie, on atteint plus la vérité, en général, que dans le bonheur ; dans le bonheur on est souvent futile, et souvent dans un monde de carton-pâte, le monde de la douleur creuse plus profondément et se nourrit de choses essentielles, et est plus conscient, et plus sensible que le bonheur. C’est la source inépuisable de la vérité, et des valeurs. Et aussi du respect d ‘autrui ; le bonheur piétine autrui. La douleur est plus sérieuse et plus authentique. Les moments de tristesse, les vagues de nostalgie, les éclairs d’horreur, sont souvent les seuls moments de valeur humaine."
(R. P.)
Publié dans la vraie vie, mes aphorismes, mi iras limake, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
14/10/2015
Ce temps est si sévère
En 1855 Théodore de Banville (un homme beaucoup plus sensible que le prétendent les manuels de littérature) semblait avoir déjà prévu quelle serait l'ambiance de notre sinistre époque !
Ce temps est si sévère
Qu’on n’ose pas
Remplir deux fois son verre
Dans un repas,
Ni céder à l’ivresse
De son désir,
Ni chanter sa maîtresse
Et le plaisir !
On croit que, pour paraître
Rempli d’orgueil,
Il est distingué d’être
Toujours en deuil !
Les topazes, la soie,
La pourpre et tout,
Ne font pas une joie
D’assez bon goût,
Et les bourgeois que flatte
Un speech verbeux,
Ont peur de l’écarlate
Comme les bœufs !
O pauvres gens sans flamme,
Qui, par devoir,
Mettent, même à leur âme,
Un habit noir !
Qu’ils ne puissent plus boire
Sans déroger,
C’est bien fait pour leur gloire !
Mais, cher Roger,
Nous de qui le cœur aime
Un doux regard,
Admirons ce carême
Comme objet d’art,
Et restons à notre aise
Dans le soleil
Qu’a fait Paul Véronèse
Aux Dieux pareil !
Sa lèvre nous embrase !
Que ces marchands
Gardent pour eux l’emphase,
Et nous les chants !
Tant que des gens moroses
Le ciel épris
Ne mettra pas aux roses
Un habit gris,
Tant qu’au dôme où scintillent
Les firmaments,
Parmi les saphirs brillent
Des diamants,
Tant qu’au bois, où m’accueille
Un vert sentier,
Naîtront le chèvrefeuille
Et l’églantier,
Tant que sous les dentelles
Daignent encor
Nous sourire les belles
Aux cheveux d’or,
Tant que le vin de France
Et les raisins
Porteront l’espérance
A nos voisins,
Gardons la jeune Grâce
Pour échanson,
Que jamais rien ne lasse
Notre chanson
Et vous que j’accompagne
Jusqu’au mourir,
Versez-nous le champagne !
Laissons courir,
Avec l’or et la lie
De sa liqueur,
L’inconstante folie
Dans notre cœur.
Buvons ce flot suave
Et sans rival,
Et nous prendrons l’air grave
Au carnaval !
(confirmation de l'évolution de notre sinistre époque : les études ont montré que les gens de nos jours rien dte 10 à 20 fois moins souvent qu'en 1930 https://sharknews.fr/2012/09/19/internet-le-refuge-du-rire/3705/
01/10/2015
7-7-2011
Mon petit chat qui se jette sur mon gros chat blanc et l'enlace avec ses deux pattes. Tu as envie d'un papa, hein ! je comprends.
C'est humain . . .
(2) suite : maintenant il ne joue même plus à se battre avec lui, il l'enlace avec ses deux pattes et le lèche sur le crâne. Comme c'est mignon ! (ça montre bien la nature de ce besoin)
Publié dans la vraie vie, mi iras limake, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
21/09/2015
C’est le libre bonheur
je regrette le temps quand il y avait des familles, quand les gens s'aimaient, quand les gens pouvaient avoir confiance, quand les femmes faisaient à manger pour leurs maris et leurs enfants et les hommes travaillaient et gagnaient de l'argent qu'ils ne dépensaient pas, sans penser à se demander des comptes l'un à l'autre, et trouvaient ça normal, sans se quitter, sans être égoïstes ni être hargneux comme les gens de maintenant.
Un nid c’est la chaleur intime et le murmure,
La tendresse et l’espoir dans l’ombre palpitants,
C'est le libre bonheur bercé par la ramure
Bonheur bien enfoui, voisin du ciel pourtant.
06/09/2015
la lecture
deux citations que je rappelle souvent :
Jules Renard : "Je lis comme les poules boivent, en renversant de temps en temps la tête en arrière, pour faire passer"
et Gabriel Matznev :" un livre qu'on n'a pas lu la plume à la main est un livre qu'on n'a pas lu."
Qu'on se le dise !
et voici
Publié dans la vraie vie, Philosophie | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
01/09/2015
la grande aventure
LA GRANDE AVENTURE
( En français: "Pourquoi étudier l'Espéranto ? Est-ce que ça peut faire gagner de l'argent ? En général non!
Pourquoi passer notre temps à travailler à sa diffusion ? Eh bien, tous ceŭ qui ne s'interessent qu'à des choses qui apportent un avantage financier, ne s'occuppent pas du tout d'Espéranto.Mais les personnes qui ont déjà évolué suffisamment pour comprendre que la vie ce n'est pas que l'argent perçoivent aisèment la valeur incommensurable de l'Espéranto. L'home ne vit pas que de pain. Et pas seulement d'argent ... En fait on vit aussi de la beauté et d'émotion. On vit aussi d'aventure ... Et c'est précisément ce que l'Espéranto peut être pour nous.
"La Grande Aventure", l'Espéranto est la grande aventure de l'esprit, de l'intellect, de l'âme. Quand on commence à parler Espéranto avec d'autres personnes - principalement quand il s'agit d'étrangers - et qu'on s'apperçois que ça marche, pleinement, on ne peut pas ne pas se sentir inondé par une véritable vague de plaisir, par une émotion profonde, en un mot le bonheur. Nous avons la même impression quand nous lisons des livres ou des revues, ou quand nous correspondons avec des amis lointains. Seuls ceux qui ont déjà éprouvé ces sortes d'émotions espérantistes peuvent comprendre combien elles ont de valeur.
De temps en temps je relis ce texte, et à chaque fois après l'avoir lu je suis convaincue de son vrai sens et de la profonde sagesse qu'il contient, je peux même respirer l'air frais qui en émane et rempli mon âme. Il est difficile de trouver par des mots simples la profondeur de la vérité. Vraisemblablement la "Grande Aventure", que l'Espéranto fait connaître à des milliers et des milliers de gens, qui ont ainsi le bonheur de vivre les plus belles émotions humaines.
Félicitations à cet espérantiste cultivé, qui exprime si simplement ses pensées extraordinaires sur la langue que nous aimons.")
Si vous ne me croyez pas, rien que cette expérience de Claude Piron dit beaucoup !
http://esperantofre.com/book/booke.htm#piron
La GRANDA AVENTURO
"Kial studi Esperanton? Ĉu oni povas gajni monon per ĝi? Ĝenerale, ne ! Kial uzi nian tempon por labori por ĝia disvastigado? Bone... ĉiuj, kiuj interesiĝas nur pri aferoj, kiuj donas mono-profiton, tute ne okupiĝas pri Esperanto. Sed la personoj, kiuj jam evoluis sufiĉe multe por kompreni, ke la vivo ne estas nur mono, facile perceptas la nemezureblan valoron de Esperanto. Ne nur per pano vivas la homo. Ankaŭ ne nur per mono... fakte , oni vivas ankaŭ de la belo, de la emocio. Oni vivas ankaŭ de la aventuro... kaj ĝuste tio, Esperanto povas esti por ni... " La Granda Aventuro". Ĝi estas la " Granda Aventuro" de la menso, de la intelekto, de la animo. Kiam ni komencas paroli Esperanton kun aliaj personoj -precipe alilandanoj - kaj vidas, ke la lingvo plene funkcias, ni povas nur senti veran inundon de plezuro, de profunda emocio, unu-vorte " feliĉon". La samon ni sentas, kiam ni legas librojn kaj revuojn aŭ korespondas kun foraj geamikoj. Nur personoj, kiuj jam spertis tiajn esperantistajn emociojn povas kompreni –kiom multe ili valoras. De tempo al tempo mi relegas tiun ĉi tekston kaj ĉiam post-legi mi estas konvinkita pri gia vera senco kaj profunda enhava-saĝeco. Mi eĉ povas spiri el tiuj vortoj la freŝan aeron , kiu blovas en mia animo.Malfacile estas trovi el simplaj vortoj la profundecon de la vero. Verŝajne " La Granda Aventuro" , kiun Esperanto okazigas al miloj kaj miloj da homoj , kiuj feliĉe spertas la plej belajn emociojn homajn.
Gratulon al tiu klera esperantisto, kiu simple elvortigis siajn ekstraordinarajn
pensojn pri nia amata lingvo. »
Karesema! (Espérantiste brésilienne, habite Porto-Allegre)
Publié dans Esperanto, la vraie vie, mi iras limake | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
21/08/2015
au détour d'un poème de Wisława Szymborska une question me taraude
la knabeto emis meti la kapeton sur la genuoj de onjo
kie estas la genuoj ?
Kie estas la knabeto ?
Publié dans Esperanto, la vraie vie, mort | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
14/08/2015
les services normaux ou - ne soyons pas innocents - le rapport entre les emplois et les services pour LES GENS et les profits du grand capital privatisé ou à privatiser !!
La SNCB (les chemins de fers) a subit une attaque informatique, alors les usagers, les citoyens belges ils ne pourraient plus acheter leurs billets ! Ah bon ? Et les agents ils ne sont pas derrières leurs guichets ? Ou bien auraient-ils supprimés tous les guichets, ces capitalistes ? …..
11/08/2015
très très beau poème
Ultima
Il pleut. Je rêve. Et je crois voir, entre les arbres
De la place vide qui luit, Un buste en pierre et le socle de marbre. Mon frère passe et dit : C’est lui. Mon frère, vous aurez aimé les ports, les îles Surtout le ciel, surtout la mer; Moi les livres, les vers parfaits, les jours tranquilles. Et nous aurons beaucoup souffert. |
||
Emile Despax. (1881-1915), La Maison des Glycines. (1905).
|