23/03/2018
liste des choses à cultiver
Plaisir, ou Art, ou Culture :
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De l'artisanat.
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De la tolérance.
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De la sieste.
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De l'inutile.
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De la poésie.
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De la générosité.
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Du dialogue
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De la main.
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Du toucher.
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De la spiritualité.
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Des odeurs.
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Du tabac.
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De l'intelligence et du doute.
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De l'esthétisme.
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De l'alcool.
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Du pain.
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De l'amitié.
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Du jeu
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De la musique et du chant.
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De la curiosité.
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De la conversation et de la langue. (DES langues)
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De la gastronomie.
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De la nature
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De l'étreinte.
quelle magnifique accumulation des plus vraies valeurs ! et auxquelles souvent on oublie de penser. Chacune mériterait une longue méditation. Et une ardente et constante pratique. j'adhère !
(cette si juste et si fondamentale liste, vient du site hélas disparu noslibertés.org )
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21/03/2018
père
Le père de Simone de Beauvoir, quand elle était enfant :
« Je lui savais d’autant plus gré de ses accès de gaieté, encore assez fréquents. Il racontait de vieilles histoires se moquait du tiers comme du quart, faisait des bons mots. Quand il restait à la maison, il nous lisait Victor Hugo, Rostand ; il parlait des écrivains qu’il aimait, de théatre, de grands évènements passés, d’un tas de sujets élevés, et j’étais transportée bien loin des grisailles quotidiennes. Je n’imaginais pas qu’il existât un homme aussi intelligent que lui. »
Qu’il avait de la chance !!
Hélas ! hélas ! qu’il avait de la chance…..
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07/03/2018
Steen, Teniers
On ne voit plus jamais les tableaux de Steen ou des Teniers, qui sont si nombreux et qu’on voyait si souvent. Bien sûr de nos jours la joie, et les jeux de cartes, ça n’est plus à la mode. Fumer, boire, lutiner les filles : voilà qui est maintenant aussi tabou qu’en Afghanistan.
03/03/2018
Sinistre rouleau compresseur qui transforme la planète entière en caserne
Standardisation de l'espèce humaine !
« Le mode de production capitaliste, dans sa formulation contemporaine, arase les singularités en soumettant les peuples à la loi d’un marché transnational affranchi de toutes entraves. »
les capitalistes "n'aiment pas cette mosaïque délicieuse de peuples et de cultures; ils préfèrent nettement homogénéiser le monde. Ils ont une raison pratique pour ce faire : il est plus facile de vendre des biens standardisés à une humanité homogénéisée.
"Les dirigeants mondiaux et multinationales voient le nationalisme "irrationnel" comme inhibant "la libre circulation des capitaux, des technologies, des biens à l'échelon mondial". Les différences d'attitudes psychologiques et culturelles liées au "nationalisme" compliquent l'homogénéisation de la planète et une unité intégrée. Le nationalisme culturel est également "un grave problème, car il menace le concept de supermarché mondial."
Les différences nationales, culturelles et raciales créent des problèmes de commercialisation, bloquant l'émergence d'un marché mondial uniforme". (sic)"
Il est difficile d'être plus franc ni plus clair !
"Ils ont aussi une raison morale : ils ne veulent pas que les hommes jouissent de cette beauté (celle de cette mosaïque délicieuse de peuples et de cultures) gratuitement. C'est pourquoi il faut la détruire. La vraie place des belles choses du passé, c'est dans les musées, car, là, ils peuvent faire acquitter le prix du billet d'entrée, une fois les villes et villages ancestraux détruits."
Pasolini s’étonnait, dans ses Lettres luthériennes (sous-titrée Petit traité pédagogique), de l’absence de réactions des communistes et des antifascistes, au cours des années 1960 et 70, face à l’hégémonie marchande et à la standardisation de l’espèce humaine – mutation anthropologique qu’il tenait pour historiquement unique. Cette évolution, que l’on prenait soin de nommer « développement », le répugnait à ce point qu’il alla jusqu’à utiliser, de façon polémique et nécessairement ambiguë, le terme de « génocide » afin de mettre en évidence le caractère criminel d’un tel système économique. Le torrent ultralibéral et productiviste charrie l’éradication des cultures, des modes de vie, des particularismes et des valeurs millénaires, transformant ainsi les humains en « automates laids et stupides, adorateurs de fétiches ». Il signe la mise à mort du petit peuple cher à l’écrivain – ce peuple des faubourgs et des champs, des vêtements et des chausettes reprisées, des mains râpées, ce peuple qu’il conviait à sa table, autour d’une rime ou d’un tournage
Si rien n’arrête le Progrès, poursuivait-il d’une plume apocalyptique, la Terre risque fort de fabriquer des « sous-hommes » interchangeables à la chaîne… Des robots. « D’étranges machines qui se cognent les unes contre les autres », précisa-t-il dans l’ultime entretien qu’il donna, la veille de son assassinat.
Les dernières civilisations à être différentes (et pas comme partout dans le monde l'actuelle caserne uniforme)
- « Ni priloĝas ruinojn de forpasinta mondo, kaj funebras pri ĉiuj ties heredaĵoj ; mi skribas por deklari al la formortintaj civilizoj mian ploran dankemon. Mi skribas meze abisman melankolion la kronikon de l’nerebonigebla. » (DenisTillinac) "La malpersonigado, kiun li kredas ekvidi en la nuna moderno, profude suferigas lin, ĉar humanisto laŭdifine solidarecas kun ĉiuj la homoj intaj, antaj kaj ontaj." (Pr. Antoine Courban)
par le Pr Antoine COURBAN, de Beyrouth : : "… Nous habitons les ruines d’un monde révolu et nous portons les deuils de tous ses héritages. J’écris pour signifier aux civilisations défuntes ma gratitude éplorée…[…]. J’écris dans une mélancolie sans fond la chronique de l’irréparable ". (Denis Tillinac)
la dépersonnalisation qu’il croit percevoir dans la modernité actuelle le fait profondément souffrir, car l’humaniste est, par définition, solidaire de tous les hommes, passés présents et à venir.
Kion tio povas elvoki? Interalie la tragikan malaperon de ĉiuj malsamaj tradiciaj vestomanieroj por la UNIFORMO de la nuntempa Okcidento (kies modo pluse estas nuntempe eble la plej malbela, kiun estis iam ajn vidita en la plena historio de l'vestado!!). Kiurajte la vestomanieroj kaj normoj de certaj landoj devus trudiĝi sur la tutan mondon?!
Des pli necesas, ne nur legi sed "nutri" kaj riĉigi (estas vikia kunlaboraĵo!) la artikolaron en la Vikipedio pri la tradiciaj vestoj:
http://eo.wikipedia.org/wiki/Vestado#Tradicia_vesto
filistoj de Vikipedio detruis ĉion :
laisserons-nous faire cet infâme rouleau-compresseur qui transforme la terre entière en une caserne où tout le monde va bientôt porter le costume des occidentaux américanisés (et qui est actuellement peut-être le plus moche de toute l'histoire du costume en plus!) ?
et attention ! "On devient l'homme de son uniforme" (Napoléon)
la France aussi est morte
Ecoutons plutôt les conseils de Jean Domec
et ceux-ci:
"Autrefois, sur notre territoire, nos pays se différenciaient par l'originalité de leurs coutumes et de leurs cultures, de leurs paysages et de leurs sites. Chaque personne portait fièrement la coiffure et le chapeau de sa province de France ou d'outre-mer. Les animaux, eux aussi, marquaient les signes du terroir par la diversité des couleurs de leur pelage ou de leur plumage. D'ailleurs, il y a cent ans, nous parlions de préférence notre langue régionale.
Or, progressivement, nous avons suivi les normes d'une mode unificatrice. Ainsi, les variétés d'animaux ont été éliminées au profit de la race monocorde, proclamée scientifiquement la plus performante. Quant aux humains, n'ont-ils pas suivi l'attraction du jean ? Ainsi, nos vies, comme nos demeures, entourées de pelouses, et nos vêtements tendent-ils à la monotonie ? Nos lieux de rencontres et d'échanges ne se révèlent-ils pas souvent des « non-lieux » : supermarchés, gares, fast-foods, où nous nous réunissons autour d'un liquide aseptisé.
Aussi, pour exister à nouveau, dans un univers souriant et coloré, ne nous faut-il pas favoriser tout ce qui enchante, étonne et différencie ? Ports de voile, de kippas, de croix pour les croyants ; et pour tous, habits bigarrés, chamarrés qui dénotent joie de vivre, fantaisie, nouveauté.
Souvenons-nous donc que même l'uniforme militaire l'était fort peu dans la jeunesse de Georges Courteline.."
Et Alexandre Soljénitsyne: « L’action de ce rouleau compresseur menace d’éteindre toutes les couleurs de la palette de l’Humanité, toute sa compléxité spirituelle, sa vigueur. »
Enfin voici la dernière phrase du pauvre Claude Lévi-Strauss (qui nous a dit que "Les cultures sont bien différentes, mais non inégales pour autant; Ramener la différence à l'inégalité ou bien l'égalité à l'identité constituent deux formes d'ethnocentrisme"):
“Lorsque l’arc-en-ciel des cultures humaines aura fini de s’abîmer dans le vide creusé par notre fureur; tant que nous serons là et qu’il existera un monde - cette arche ténue qui nous relie à l’inaccessible demeurera, montrant la voie inverse de celle de notre esclavage et dont, à défaut de la parcourir, la contemplation procure à l’homme l’unique faveur qu’il sache mériter: suspendre la marche, retenir l’impulsion qui l’astreint à obturer l’une après l’autre les fissures ouvertes au mur de la nécessité et à parachever son oeuvre en même temps qu’il clôt sa prison; cette faveur que toute société convoite, quels que soient ses croyances, son régime politique et son niveau de civilisation; où elle place son loisir, son plaisir, son repos et sa liberté; chance vitale pour la vie, de se déprendreet qui consiste -adieu sauvages! adieu voyages!- pendant les brefs intervalles où notre espèce supporte d’interrompre son labeur de ruche, à saisir l’essence de ce qu’elle fut et continue d’être, en deçà de la pensée et au delà de la société: dans la contemplation d’un minéral plus beau que toutes nos oeuvres; dans le parfum, plus savant que nos livres, respiré au coeur d’un lis: ou dans le clin d’oeil alourdi de patience, de sérénité et de pardon réciproque, qu’une entente involontaire permet parfois d’échanger avec un chat.”
http://www.survival-international.org/
ah! et puis voilà entre beaucoup d'autres, une culture, une culture qui n'est pas US, qui n'est pas Mac-do, qui n'est pas flico-DDASS-o-Sarko, qui n'est pas déshumanisée, ni en plastic blanc placo, qui ne pue pas la caserne et le Stalinisme capitaliste contrairement à notre ex-France détruite
http://fernando-baez.blogspot.com/2008/01/bez-denuncia-at...
mondialisation ? N.O.M. :
http://www.youtube.com/watch?v=okbJYDn-IqQ
et dans le même temps le discours officiel et propagandiste de nos maîtres et de leurs larbins médiatiques n'arrête pas de nous bassiner avec le mot de code "diversité" mais qui n'a strictement rien de divers, tous juste une petite diversité d'origine raciale, mais dont on exclut les tziganes !! et pas mal d'autres, en fait tous les pauvres !! car pour appartenir à leur "diversité (sic) il faut être riche (condition sine qua non) vétus uniformément et obligatoirement de jeans américains et de maillots de corps noirs à inscription commerciales ostentatoire, savoir l'anglais, être diplomé du supérieur, boire du coca-cola "Light" à l'aspartame, chanter du rock 'n roll, être athée, être superficiel, cynique, psychologiquement correct, "dynamique", être "think positive", ne surtout pas être pour la révolution et la lutte des classes, ne contester aucuns des dogmes de la pensée unique du pouvoir édictée par ses journaputes de service, et de manière générale ne pas trop avoir d'esprit critique ! ni prendre la vie au sérieux (sauf là où le pouvoir vous somme d'être grâve et respectueux !), être "performant", ne pas avoir d'enfant (ou à la rigueur un), ne surtout pas être marié, et encore moins sentimental, être "citoyen" (ce qui de nos jours veut dire soumis et bien obéissants aux flics, flic sociaux, et tout les apparatchiks autoproclamés du régime), ne pas s'interesser à la botanique, ni à la poésie, ni à beaucoup d'autres choses pas "in", et toute une autre liste qui vous font bien alignés dans un modèle normalisé et pas du tout divers !!
la pathologisation de la diversité humaine (la vraie !) de nos jours j'te dis pas ! des exemples ? il y en a plein, on ne voit plus que ça; écoutez les discours, analysez les mesures, etc.
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22/02/2018
ça c'est vivre
) 25/7/2011 mon petit chat se fourre le nez dans la fourrure du gros. Je comprends, ça c'est vivre.
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15/02/2018
Les gens qui aiment les chats
Les gens qui aiment les chats évitent les rapports de force.
Ils répugnent à donner des ordres et craignent ceux qui
élèvent la voix, qui osent faire des scandales. Ils rêvent
d'un monde tranquille et doux où tous vivraient
harmonieusement ensemble. Ils voudraient être ce qu'ils sont
sans que personne ne leur reproche rien.
Les gens qui aiment les chats sont habiles à fuir les
conflits et se défendent fort mal quand on les agresse. Ils
préfèrent se taire, quitte à paraître lâches. Ils ont
tendance au repli sur soi, à la dévotion. Ils sont fidèles à
des rêves d'enfant qu'ils n'osent dire à personne. Ils n'ont
pas du tout peur du silence.
Les gens qui aiment les chats adorent cette indépendance
qu'ils ont, car cela garantit leur propre liberté. Ils ne
supportent pas les entraves ni pour eux-mêmes ni pour les
autres.
Et rêvent bien sûr que l'amour aille de soi, sans effort, et
qu'on ne les quitte jamais. Ils ne veulent pas obtenir les
choses par force et voudraient que tout soit donné.
Les gens qui aiment les chats, avec infiniment de respect et
de tendresse, auraient envie d'être aimés de la même manière
– qu'on les trouve beaux et doux, toujours, qu'on les
caresse souvent, qu'on les prenne tels qu'ils sont
Les gens qui aiment les chats font une confiance parfois
excessive à l'intuition. L'instinct prime la réflexion. Ils
sont portés vers l'irrationnel, les sciences occultes. Ils
mettent au-dessus de tout l'individu et ses dons personnels
si leur conviction les pousse à s'engager, une part d'eux-mêmes
reste toujours observatrice, prêt au repli dans son
territoire intime et idéaliste, toujours à la frange, comme
leur compagnons, d'un pacte avec la société et d'un retour
vers une vie sauvage dans l'imaginaire.
Les gens qui aiment les chats sont souvent frileux. Ils ont
grand besoin d'être consolés. De tout. Ils font semblant
d'être adultes et gardent secrètement une envie de ne pas
grandir. Ils préservent jalousement leur enfance et s'y
réfugient en secret derrière leurs paupières mi-closes, un chat sur les genoux.
Anny Duperey, Les chats de hasard,
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04/02/2018
pour ne pas oublier Frida Boccara
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11/01/2018
la prière de la Charlotte - Jacques chancel
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10/01/2018
"Je suis désolée"
« Je suis désolée » Non ! Elle n’a pas bien l’air désolée ! D’ailleurs si elle était vraiment désolée, on n’aurait pas le droit de le dire, maintenant on appelle ça « faire une dépression nerveuse ». Et si elle l’était il y aurait aussitôt toute une brassée d’apparatchiks qui se jetteraient sur elle pour la sommer d’aller se faire soigner, comme si c’était une maladie
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06/01/2018
moi en 2002
écrit sur mon journal intime en 2002 :
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Je n’ai pas la fécondité littéraire d’un Cioran pour être capable d’exprimer cette souffrance, ce regret vain de ne pouvoir embrasser toutes les vies des hommes du passé (de l’époque 1800 par exemple) dans mes bras vains, de ne pouvoir les assimiler à ma chair vaine, ni d’avoir les vains sentiments à la mesure de cette vaine tâche. Et puis d’être trop petit pour toute la quantité de vie possible. Que tous les autres laissent de côté sans la voir.
-
Voici venir la belle saison, i. e. le temps des brouillards, si beaux brouillards, la saison où je me retrouve seul au milieu des français-moyens à la con, larves sans vie annexées à leurs voitures. Le temps où il faut se taire. (4/11/92)
-
Eliot, tu es une pauvre petite bébête. Et le pire c’est que c’est vrai. Pauvre petit rond de chair vivante ; mystère de l’être, du destin, de la conscience, du temps, de la création ; pauvres petits ronds de chairs vivantes de par l’espace.
4)S Les bonnes-femmes comme C. ça n’est pas étonnant qu’elles n’aiment pas les études et que la culture elles n’en aient rien à fiche. Les études c’est ce que font les enfants, donc c’est indigne d’un adulte ; la culture c’est ce à quoi sont initiés les enfants donc un adulte laisse ça de côté ( y compris la poésie, que notre époque a ravalé au rang de gadget pédagogique, et à part ça on s’en détourne complètement ; idem la philosophie, ce qui est sinistrement révélateur). Les ragots de couloirs et les papotages vides et oiseux : voilà qui est bien plus intéressant ! et les mesquineries irrationnelles, voilà la seule chose digne des adultes !
La joie, la curiosité, l’intérêt sérieux, la fantaisie imaginative, ce sont des trucs d’enfants ; aux adultes seuls siéent le rire gras ou raciste, les plaisanteries niaises de rigueur et la langue de bois et la négociation des magouilles.
http://www.slowfood.fr/france/00002321fr.html