13/06/2018
tiens ! cette maison
Tiens ! cette maison appartient certainement à quelqu’un de la génération des années 70-80. À cette époque, post 68, et post-hippies, les ex-révolutionnaires, ou les ex-hippies, bourgeois enrichis , avaient au moins conservé le goût du beau ! Et ils décoraient leurs maisons (dont les murs n’étaient pas blancs et vides ni les meubles disparus par manque de place et tout en gris anthracite ! et dont les fenêtres étaient encore en bois, et à vitrage normal) avec des bibelots originaux raffinés et de bon goût (et ils s’habillaient pareil, maintenant c’est fini les gens n’ont jamais été aussi uniformes, moches, noirs, et mal-fagotés que maintenant et la mode jamais aussi laide de toute l’histoire de France, y compris les gaulois et les paysans du temps de Louis XIV).
C'était le bon temps, libre et aimant la vie, de ce qu'on appelait la « post-modernité ».
30/05/2018
Vive la liberté, la démocratie, l e bonheur, la vie !
Libertés les plus élémentaires contre une société de plus en plus punitive.
"On savait depuis longtemps que ce qu’il est convenu de nommer « l’extrême droite » a toujours eu le sens de la fête et de la convivialité. Cela se vérifie une fois de plus en Autriche, là où le FPÖ « populiste » participe à la coalition gouvernementale et vient de faire appliquer l’une de ses principales promesses de campagne : pouvoir, dans des zones prévues à cet effet, à nouveau fumer dans les bars et les restaurants.
Le vice-chancelier Heinz-Christian Strache, chef du parti en question, lui-même fumeur invétéré, affirme ainsi : « Il faut en revenir avec la liberté de choix pour tous. Les gens devraient décider eux-mêmes s’ils veulent s’asseoir dans la zone fumeurs ou non-fumeurs. » Et d’invoquer à ce propos le nécessaire « esprit de libre entreprise ». Aussitôt, le camp du bien et de la bonne santé fait bloc et part en guerre contre la « tschick » – soit la « cigarette », comme on dit en langue vernaculaire.
Le patron du FPÖ, connu pour ne pas donner dans le light et le sans-filtre, dénonce en retour les « fétichistes de la santé » et adopte, pour cri de ralliement : « Vive le Tschickistan libre ! » À entonner à pleins poumons, SVP. On notera encore que, là-bas comme ici, la délationnite se répand comme un cancer, avec une pétition déjà signée par 540.000 Autrichiens dénonçant cette mesure gouvernementale.
Si cette dernière atteignait les 900.000 signataires, Heinz-Christian Strache prévient toutefois que cette loi pourrait être « repensée », estimant que « la démocratie directe doit rester gagnante ». Non contente de prôner la jovialité, « l’extrême droite » est donc respectueuse de la voix du peuple ; cela, encore une fois, se savait un peu déjà. Ce qui n’est pas tout à fait le cas de ses opposants locaux qui, non contents de titrer leur pétition en anglais, « Don’t smoke! », utilisent de plus une forme impérative propre à dresser les uns contre les autres, pour reprendre la formule désormais consacrée.
De plus, on remarquera que la même « extrême droite » incarne ici une indéniable forme de résistance, tandis que la coalition du beau et du vrai se contente de lâchement baisser les bras, déplorant seulement que « l’Autriche s’entête à rester le dernier bastion fumeur dans une Europe presque entièrement dénicotinée », même s’agissant d’un antique fantasme hitlérien, le défunt chancelier étant aussi connu pour son anti-tabagisme militant. Comme quoi l’esprit munichois n’en finit plus de gravement nuire à la santé. À propos de santé, il va de soi que les experts en la matière se liguent en force contre les fumeux projets gouvernementaux ; logique, les experts ont toujours raison et campent immanquablement du bon côté de la barrière. Autrement, ce ne seraient pas des experts dignes de ce nom."
….
source : Nicolas Gauthier
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27/05/2018
un vrai visage, le seul, est celui que l'on a tant regardé et tant caressé qu'on connait ses plis par coeur
maman ! ......
15/05/2018
un des plus beaux poèmes de la langue anglaise !
Rudyard Kipling :
I have done mostly what most men do,
And pushed it out of my mind;
But I can't forget, if I wanted to,
Four-Feet trotting behind.
Day after day, the whole day through --
Wherever my road inclined --
Four-feet said, "I am coming with you!"
And trotted along behind.
Now I must go by some other round, --
Which I shall never find --
Somewhere that does not carry the sound
Of Four-Feet trotting behind.
02/05/2018
face à tous ces mensonges le refuge du rire
- partout sous les étoiles, face à l'univers, (comme les fumeurs... eux aussi ...)
et un moment historique :
et Jacky, l'anarchiste qui a compris, et qui sait analyser.
Si ça c'est pas d'l'émancipation, putain !
et Dieudo celui qui prend tout à la dérision, pour la première fois au bord de larmes
"surpris par la beauté des gens" oui c'est tout à fait ça.
"J'ai essayé de comprendre de quoi il s'agissait" oui, voilà ! elle a le mot de la fin ! une fois qu'on a compris de quoi il s'agit, on comprend aussi la valeur de ce mouvement historique.
22/04/2018
encore un Dieudonné ministre de la culture ! ça serait pas mal !
le grand moraliste de notre époque, et en plus il fait rigoler et nous montre une "sortie de secours".
Et il est bardé d'avocats et de preuves, ce qui ne gâte rien, face à une telle bande de connards sans scrupules aucun !!!
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17/04/2018
plej bela, kaj fundamenta rakonto
Valeur fondamentale
MIRCEA ELIADE, l’une des nombreux écrivains roumains ou d’origine roumaine à avoir écrit en français (avec Ronsard - oui ! Ronsard était issu d’une famille de soldat venu de roumanie annobli sous Charles V ils ont francisé leur nom en Ronsard et se sont fixés en Touraine ! - Anna de Noaïlles, Ionesco, Cioran), Mircea Eliade né en 1907 (et mort…) raconte dans son autobiographie ce moment inoubliable, fondamental, si beau, et tragique:
El membiografio de la rumandevena fama fakisto pri historio de religioj Mircea ELIADE:
Mi pensas, ke mi estis kvar- aŭ kvin-jara, kaj mi estis alkroĉita al la mano de la avo dum ni piediris laŭ la Granda Strato iun vesperon, kiam mi rimarkis inter la pantalonoj kaj roboj preterpasantaj nin knabineton ĉirkaŭ miaaĝan, ankaŭ ŝi tenantan la manon de sia avo. Ni profunde gapis reciproke en la okulojn de la alia, kaj post kiam ŝi preterpasis, mi turniĝis por rerigardi ŝin, kaj rimarkis ke ankaŭ si haltis kaj turnis la kapon ; Dum pluraj sekundoj ni fiksrigardis unu la alian ĝis niaj avoj tiris nin laŭ la strato. Mi ne scias kio okazis al mi ; mi nur sentis, ke okazis io eksterdinara kaj decidiga; Fakte tiun saman vesperon mi malkovris ke sufiĉis al mi bildigi la vidindaĵon sur la Granda Strato por igi min gliti en staton de feliĉego ĝis tiam nekonita, kaj kiun mi povis plilongigi senfine. Dum la sekvintaj monatoj, mi revokis tiun bildon minmume kelkfoje tage, precipe antaŭ endormiĝi. Mi sentis la tutan korpon rigidigi, kaj tuj poste la aĵoj ĉirkaŭ mi malaperis. Mi restis ŝvebi, kvazaŭ en nenatura sopiro plilongigita senfine. Dum jaroj la bildo de la knabino sur la Granda Strato estis speco de sekreta talismano por mi, ĉar ĝi permesis al mi rifuĝi tuje en tiun fragmenton de nekomparebla tempo. Neniam mi forgesis la vizaĝon de tiu knabino: ŝi havis la plej grandajn okulojn kiujn mi vidis, nigrajn, kun enormaj pupiloj. Ŝia vizaĝo estis palbruna kaj aspektis eĉ pli tia pro la nigraj bukloj falantaj gis ŝiaj ŝultroj. Ŝi estis vestita lau la tiutempa infan-modo : malhelblua bluzo kajruĝa jupo. Dum multaj jaroj poste mi estis surprizita ĉiufoje kiam mi hazarde vidis iun surporti tiujn du kolorojn.
En tiu jaro – 1911 aŭ 1912 – mi pensa, ke mi restis en Tecuci dum tuta monato. Mi serĉis tiun knabinon sur ĉiu strato laŭ kiu mi iris kun la avo, sed vane. Mi neniam revidis ŝin.
maintenant, et cet instant, et la petite fille, et le petit garçon devenu intellectuel vieux et célèbre, sont morts et disparus à jamais dans "le néant vaste et noir" ......
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23/03/2018
liste des choses à cultiver
Plaisir, ou Art, ou Culture :
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De l'artisanat.
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De la tolérance.
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De la sieste.
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De l'inutile.
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De la poésie.
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De la générosité.
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Du dialogue
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De la main.
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Du toucher.
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De la spiritualité.
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Des odeurs.
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Du tabac.
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De l'intelligence et du doute.
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De l'esthétisme.
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De l'alcool.
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Du pain.
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De l'amitié.
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Du jeu
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De la musique et du chant.
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De la curiosité.
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De la conversation et de la langue. (DES langues)
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De la gastronomie.
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De la nature
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De l'étreinte.
quelle magnifique accumulation des plus vraies valeurs ! et auxquelles souvent on oublie de penser. Chacune mériterait une longue méditation. Et une ardente et constante pratique. j'adhère !
(cette si juste et si fondamentale liste, vient du site hélas disparu noslibertés.org )
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21/03/2018
père
Le père de Simone de Beauvoir, quand elle était enfant :
« Je lui savais d’autant plus gré de ses accès de gaieté, encore assez fréquents. Il racontait de vieilles histoires se moquait du tiers comme du quart, faisait des bons mots. Quand il restait à la maison, il nous lisait Victor Hugo, Rostand ; il parlait des écrivains qu’il aimait, de théatre, de grands évènements passés, d’un tas de sujets élevés, et j’étais transportée bien loin des grisailles quotidiennes. Je n’imaginais pas qu’il existât un homme aussi intelligent que lui. »
Qu’il avait de la chance !!
Hélas ! hélas ! qu’il avait de la chance…..
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07/03/2018
Steen, Teniers
On ne voit plus jamais les tableaux de Steen ou des Teniers, qui sont si nombreux et qu’on voyait si souvent. Bien sûr de nos jours la joie, et les jeux de cartes, ça n’est plus à la mode. Fumer, boire, lutiner les filles : voilà qui est maintenant aussi tabou qu’en Afghanistan.