30/05/2018
Vive la liberté, la démocratie, l e bonheur, la vie !
Libertés les plus élémentaires contre une société de plus en plus punitive.
"On savait depuis longtemps que ce qu’il est convenu de nommer « l’extrême droite » a toujours eu le sens de la fête et de la convivialité. Cela se vérifie une fois de plus en Autriche, là où le FPÖ « populiste » participe à la coalition gouvernementale et vient de faire appliquer l’une de ses principales promesses de campagne : pouvoir, dans des zones prévues à cet effet, à nouveau fumer dans les bars et les restaurants.
Le vice-chancelier Heinz-Christian Strache, chef du parti en question, lui-même fumeur invétéré, affirme ainsi : « Il faut en revenir avec la liberté de choix pour tous. Les gens devraient décider eux-mêmes s’ils veulent s’asseoir dans la zone fumeurs ou non-fumeurs. » Et d’invoquer à ce propos le nécessaire « esprit de libre entreprise ». Aussitôt, le camp du bien et de la bonne santé fait bloc et part en guerre contre la « tschick » – soit la « cigarette », comme on dit en langue vernaculaire.
Le patron du FPÖ, connu pour ne pas donner dans le light et le sans-filtre, dénonce en retour les « fétichistes de la santé » et adopte, pour cri de ralliement : « Vive le Tschickistan libre ! » À entonner à pleins poumons, SVP. On notera encore que, là-bas comme ici, la délationnite se répand comme un cancer, avec une pétition déjà signée par 540.000 Autrichiens dénonçant cette mesure gouvernementale.
Si cette dernière atteignait les 900.000 signataires, Heinz-Christian Strache prévient toutefois que cette loi pourrait être « repensée », estimant que « la démocratie directe doit rester gagnante ». Non contente de prôner la jovialité, « l’extrême droite » est donc respectueuse de la voix du peuple ; cela, encore une fois, se savait un peu déjà. Ce qui n’est pas tout à fait le cas de ses opposants locaux qui, non contents de titrer leur pétition en anglais, « Don’t smoke! », utilisent de plus une forme impérative propre à dresser les uns contre les autres, pour reprendre la formule désormais consacrée.
De plus, on remarquera que la même « extrême droite » incarne ici une indéniable forme de résistance, tandis que la coalition du beau et du vrai se contente de lâchement baisser les bras, déplorant seulement que « l’Autriche s’entête à rester le dernier bastion fumeur dans une Europe presque entièrement dénicotinée », même s’agissant d’un antique fantasme hitlérien, le défunt chancelier étant aussi connu pour son anti-tabagisme militant. Comme quoi l’esprit munichois n’en finit plus de gravement nuire à la santé. À propos de santé, il va de soi que les experts en la matière se liguent en force contre les fumeux projets gouvernementaux ; logique, les experts ont toujours raison et campent immanquablement du bon côté de la barrière. Autrement, ce ne seraient pas des experts dignes de ce nom."
….
source : Nicolas Gauthier
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27/05/2018
un vrai visage, le seul, est celui que l'on a tant regardé et tant caressé qu'on connait ses plis par coeur
maman ! ......
15/05/2018
un des plus beaux poèmes de la langue anglaise !
Rudyard Kipling :
I have done mostly what most men do,
And pushed it out of my mind;
But I can't forget, if I wanted to,
Four-Feet trotting behind.
Day after day, the whole day through --
Wherever my road inclined --
Four-feet said, "I am coming with you!"
And trotted along behind.
Now I must go by some other round, --
Which I shall never find --
Somewhere that does not carry the sound
Of Four-Feet trotting behind.
02/05/2018
face à tous ces mensonges le refuge du rire
- partout sous les étoiles, face à l'univers, (comme les fumeurs... eux aussi ...)
et un moment historique :
et Jacky, l'anarchiste qui a compris, et qui sait analyser.
Si ça c'est pas d'l'émancipation, putain !
et Dieudo celui qui prend tout à la dérision, pour la première fois au bord de larmes
"surpris par la beauté des gens" oui c'est tout à fait ça.
"J'ai essayé de comprendre de quoi il s'agissait" oui, voilà ! elle a le mot de la fin ! une fois qu'on a compris de quoi il s'agit, on comprend aussi la valeur de ce mouvement historique.
22/04/2018
encore un Dieudonné ministre de la culture ! ça serait pas mal !
le grand moraliste de notre époque, et en plus il fait rigoler et nous montre une "sortie de secours".
Et il est bardé d'avocats et de preuves, ce qui ne gâte rien, face à une telle bande de connards sans scrupules aucun !!!
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17/04/2018
plej bela, kaj fundamenta rakonto
Valeur fondamentale
MIRCEA ELIADE, l’une des nombreux écrivains roumains ou d’origine roumaine à avoir écrit en français (avec Ronsard - oui ! Ronsard était issu d’une famille de soldat venu de roumanie annobli sous Charles V ils ont francisé leur nom en Ronsard et se sont fixés en Touraine ! - Anna de Noaïlles, Ionesco, Cioran), Mircea Eliade né en 1907 (et mort…) raconte dans son autobiographie ce moment inoubliable, fondamental, si beau, et tragique:
El membiografio de la rumandevena fama fakisto pri historio de religioj Mircea ELIADE:
Mi pensas, ke mi estis kvar- aŭ kvin-jara, kaj mi estis alkroĉita al la mano de la avo dum ni piediris laŭ la Granda Strato iun vesperon, kiam mi rimarkis inter la pantalonoj kaj roboj preterpasantaj nin knabineton ĉirkaŭ miaaĝan, ankaŭ ŝi tenantan la manon de sia avo. Ni profunde gapis reciproke en la okulojn de la alia, kaj post kiam ŝi preterpasis, mi turniĝis por rerigardi ŝin, kaj rimarkis ke ankaŭ si haltis kaj turnis la kapon ; Dum pluraj sekundoj ni fiksrigardis unu la alian ĝis niaj avoj tiris nin laŭ la strato. Mi ne scias kio okazis al mi ; mi nur sentis, ke okazis io eksterdinara kaj decidiga; Fakte tiun saman vesperon mi malkovris ke sufiĉis al mi bildigi la vidindaĵon sur la Granda Strato por igi min gliti en staton de feliĉego ĝis tiam nekonita, kaj kiun mi povis plilongigi senfine. Dum la sekvintaj monatoj, mi revokis tiun bildon minmume kelkfoje tage, precipe antaŭ endormiĝi. Mi sentis la tutan korpon rigidigi, kaj tuj poste la aĵoj ĉirkaŭ mi malaperis. Mi restis ŝvebi, kvazaŭ en nenatura sopiro plilongigita senfine. Dum jaroj la bildo de la knabino sur la Granda Strato estis speco de sekreta talismano por mi, ĉar ĝi permesis al mi rifuĝi tuje en tiun fragmenton de nekomparebla tempo. Neniam mi forgesis la vizaĝon de tiu knabino: ŝi havis la plej grandajn okulojn kiujn mi vidis, nigrajn, kun enormaj pupiloj. Ŝia vizaĝo estis palbruna kaj aspektis eĉ pli tia pro la nigraj bukloj falantaj gis ŝiaj ŝultroj. Ŝi estis vestita lau la tiutempa infan-modo : malhelblua bluzo kajruĝa jupo. Dum multaj jaroj poste mi estis surprizita ĉiufoje kiam mi hazarde vidis iun surporti tiujn du kolorojn.
En tiu jaro – 1911 aŭ 1912 – mi pensa, ke mi restis en Tecuci dum tuta monato. Mi serĉis tiun knabinon sur ĉiu strato laŭ kiu mi iris kun la avo, sed vane. Mi neniam revidis ŝin.
maintenant, et cet instant, et la petite fille, et le petit garçon devenu intellectuel vieux et célèbre, sont morts et disparus à jamais dans "le néant vaste et noir" ......
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23/03/2018
liste des choses à cultiver
Plaisir, ou Art, ou Culture :
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De l'artisanat.
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De la tolérance.
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De la sieste.
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De l'inutile.
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De la poésie.
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De la générosité.
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Du dialogue
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De la main.
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Du toucher.
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De la spiritualité.
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Des odeurs.
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Du tabac.
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De l'intelligence et du doute.
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De l'esthétisme.
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De l'alcool.
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Du pain.
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De l'amitié.
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Du jeu
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De la musique et du chant.
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De la curiosité.
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De la conversation et de la langue. (DES langues)
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De la gastronomie.
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De la nature
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De l'étreinte.
quelle magnifique accumulation des plus vraies valeurs ! et auxquelles souvent on oublie de penser. Chacune mériterait une longue méditation. Et une ardente et constante pratique. j'adhère !
(cette si juste et si fondamentale liste, vient du site hélas disparu noslibertés.org )
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21/03/2018
père
Le père de Simone de Beauvoir, quand elle était enfant :
« Je lui savais d’autant plus gré de ses accès de gaieté, encore assez fréquents. Il racontait de vieilles histoires se moquait du tiers comme du quart, faisait des bons mots. Quand il restait à la maison, il nous lisait Victor Hugo, Rostand ; il parlait des écrivains qu’il aimait, de théatre, de grands évènements passés, d’un tas de sujets élevés, et j’étais transportée bien loin des grisailles quotidiennes. Je n’imaginais pas qu’il existât un homme aussi intelligent que lui. »
Qu’il avait de la chance !!
Hélas ! hélas ! qu’il avait de la chance…..
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07/03/2018
Steen, Teniers
On ne voit plus jamais les tableaux de Steen ou des Teniers, qui sont si nombreux et qu’on voyait si souvent. Bien sûr de nos jours la joie, et les jeux de cartes, ça n’est plus à la mode. Fumer, boire, lutiner les filles : voilà qui est maintenant aussi tabou qu’en Afghanistan.
03/03/2018
Sinistre rouleau compresseur qui transforme la planète entière en caserne
Standardisation de l'espèce humaine !
« Le mode de production capitaliste, dans sa formulation contemporaine, arase les singularités en soumettant les peuples à la loi d’un marché transnational affranchi de toutes entraves. »
les capitalistes "n'aiment pas cette mosaïque délicieuse de peuples et de cultures; ils préfèrent nettement homogénéiser le monde. Ils ont une raison pratique pour ce faire : il est plus facile de vendre des biens standardisés à une humanité homogénéisée.
"Les dirigeants mondiaux et multinationales voient le nationalisme "irrationnel" comme inhibant "la libre circulation des capitaux, des technologies, des biens à l'échelon mondial". Les différences d'attitudes psychologiques et culturelles liées au "nationalisme" compliquent l'homogénéisation de la planète et une unité intégrée. Le nationalisme culturel est également "un grave problème, car il menace le concept de supermarché mondial."
Les différences nationales, culturelles et raciales créent des problèmes de commercialisation, bloquant l'émergence d'un marché mondial uniforme". (sic)"
Il est difficile d'être plus franc ni plus clair !
"Ils ont aussi une raison morale : ils ne veulent pas que les hommes jouissent de cette beauté (celle de cette mosaïque délicieuse de peuples et de cultures) gratuitement. C'est pourquoi il faut la détruire. La vraie place des belles choses du passé, c'est dans les musées, car, là, ils peuvent faire acquitter le prix du billet d'entrée, une fois les villes et villages ancestraux détruits."
Pasolini s’étonnait, dans ses Lettres luthériennes (sous-titrée Petit traité pédagogique), de l’absence de réactions des communistes et des antifascistes, au cours des années 1960 et 70, face à l’hégémonie marchande et à la standardisation de l’espèce humaine – mutation anthropologique qu’il tenait pour historiquement unique. Cette évolution, que l’on prenait soin de nommer « développement », le répugnait à ce point qu’il alla jusqu’à utiliser, de façon polémique et nécessairement ambiguë, le terme de « génocide » afin de mettre en évidence le caractère criminel d’un tel système économique. Le torrent ultralibéral et productiviste charrie l’éradication des cultures, des modes de vie, des particularismes et des valeurs millénaires, transformant ainsi les humains en « automates laids et stupides, adorateurs de fétiches ». Il signe la mise à mort du petit peuple cher à l’écrivain – ce peuple des faubourgs et des champs, des vêtements et des chausettes reprisées, des mains râpées, ce peuple qu’il conviait à sa table, autour d’une rime ou d’un tournage
Si rien n’arrête le Progrès, poursuivait-il d’une plume apocalyptique, la Terre risque fort de fabriquer des « sous-hommes » interchangeables à la chaîne… Des robots. « D’étranges machines qui se cognent les unes contre les autres », précisa-t-il dans l’ultime entretien qu’il donna, la veille de son assassinat.
Les dernières civilisations à être différentes (et pas comme partout dans le monde l'actuelle caserne uniforme)
- « Ni priloĝas ruinojn de forpasinta mondo, kaj funebras pri ĉiuj ties heredaĵoj ; mi skribas por deklari al la formortintaj civilizoj mian ploran dankemon. Mi skribas meze abisman melankolion la kronikon de l’nerebonigebla. » (DenisTillinac) "La malpersonigado, kiun li kredas ekvidi en la nuna moderno, profude suferigas lin, ĉar humanisto laŭdifine solidarecas kun ĉiuj la homoj intaj, antaj kaj ontaj." (Pr. Antoine Courban)
par le Pr Antoine COURBAN, de Beyrouth : : "… Nous habitons les ruines d’un monde révolu et nous portons les deuils de tous ses héritages. J’écris pour signifier aux civilisations défuntes ma gratitude éplorée…[…]. J’écris dans une mélancolie sans fond la chronique de l’irréparable ". (Denis Tillinac)
la dépersonnalisation qu’il croit percevoir dans la modernité actuelle le fait profondément souffrir, car l’humaniste est, par définition, solidaire de tous les hommes, passés présents et à venir.
Kion tio povas elvoki? Interalie la tragikan malaperon de ĉiuj malsamaj tradiciaj vestomanieroj por la UNIFORMO de la nuntempa Okcidento (kies modo pluse estas nuntempe eble la plej malbela, kiun estis iam ajn vidita en la plena historio de l'vestado!!). Kiurajte la vestomanieroj kaj normoj de certaj landoj devus trudiĝi sur la tutan mondon?!
Des pli necesas, ne nur legi sed "nutri" kaj riĉigi (estas vikia kunlaboraĵo!) la artikolaron en la Vikipedio pri la tradiciaj vestoj:
http://eo.wikipedia.org/wiki/Vestado#Tradicia_vesto
filistoj de Vikipedio detruis ĉion :
![]() |
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laisserons-nous faire cet infâme rouleau-compresseur qui transforme la terre entière en une caserne où tout le monde va bientôt porter le costume des occidentaux américanisés (et qui est actuellement peut-être le plus moche de toute l'histoire du costume en plus!) ?
et attention ! "On devient l'homme de son uniforme" (Napoléon)
la France aussi est morte
Ecoutons plutôt les conseils de Jean Domec
et ceux-ci:
"Autrefois, sur notre territoire, nos pays se différenciaient par l'originalité de leurs coutumes et de leurs cultures, de leurs paysages et de leurs sites. Chaque personne portait fièrement la coiffure et le chapeau de sa province de France ou d'outre-mer. Les animaux, eux aussi, marquaient les signes du terroir par la diversité des couleurs de leur pelage ou de leur plumage. D'ailleurs, il y a cent ans, nous parlions de préférence notre langue régionale.
Or, progressivement, nous avons suivi les normes d'une mode unificatrice. Ainsi, les variétés d'animaux ont été éliminées au profit de la race monocorde, proclamée scientifiquement la plus performante. Quant aux humains, n'ont-ils pas suivi l'attraction du jean ? Ainsi, nos vies, comme nos demeures, entourées de pelouses, et nos vêtements tendent-ils à la monotonie ? Nos lieux de rencontres et d'échanges ne se révèlent-ils pas souvent des « non-lieux » : supermarchés, gares, fast-foods, où nous nous réunissons autour d'un liquide aseptisé.
Aussi, pour exister à nouveau, dans un univers souriant et coloré, ne nous faut-il pas favoriser tout ce qui enchante, étonne et différencie ? Ports de voile, de kippas, de croix pour les croyants ; et pour tous, habits bigarrés, chamarrés qui dénotent joie de vivre, fantaisie, nouveauté.
Souvenons-nous donc que même l'uniforme militaire l'était fort peu dans la jeunesse de Georges Courteline.."
Et Alexandre Soljénitsyne: « L’action de ce rouleau compresseur menace d’éteindre toutes les couleurs de la palette de l’Humanité, toute sa compléxité spirituelle, sa vigueur. »
Enfin voici la dernière phrase du pauvre Claude Lévi-Strauss (qui nous a dit que "Les cultures sont bien différentes, mais non inégales pour autant; Ramener la différence à l'inégalité ou bien l'égalité à l'identité constituent deux formes d'ethnocentrisme"):
“Lorsque l’arc-en-ciel des cultures humaines aura fini de s’abîmer dans le vide creusé par notre fureur; tant que nous serons là et qu’il existera un monde - cette arche ténue qui nous relie à l’inaccessible demeurera, montrant la voie inverse de celle de notre esclavage et dont, à défaut de la parcourir, la contemplation procure à l’homme l’unique faveur qu’il sache mériter: suspendre la marche, retenir l’impulsion qui l’astreint à obturer l’une après l’autre les fissures ouvertes au mur de la nécessité et à parachever son oeuvre en même temps qu’il clôt sa prison; cette faveur que toute société convoite, quels que soient ses croyances, son régime politique et son niveau de civilisation; où elle place son loisir, son plaisir, son repos et sa liberté; chance vitale pour la vie, de se déprendreet qui consiste -adieu sauvages! adieu voyages!- pendant les brefs intervalles où notre espèce supporte d’interrompre son labeur de ruche, à saisir l’essence de ce qu’elle fut et continue d’être, en deçà de la pensée et au delà de la société: dans la contemplation d’un minéral plus beau que toutes nos oeuvres; dans le parfum, plus savant que nos livres, respiré au coeur d’un lis: ou dans le clin d’oeil alourdi de patience, de sérénité et de pardon réciproque, qu’une entente involontaire permet parfois d’échanger avec un chat.”
http://www.survival-international.org/
ah! et puis voilà entre beaucoup d'autres, une culture, une culture qui n'est pas US, qui n'est pas Mac-do, qui n'est pas flico-DDASS-o-Sarko, qui n'est pas déshumanisée, ni en plastic blanc placo, qui ne pue pas la caserne et le Stalinisme capitaliste contrairement à notre ex-France détruite
http://fernando-baez.blogspot.com/2008/01/bez-denuncia-at...
mondialisation ? N.O.M. :
http://www.youtube.com/watch?v=okbJYDn-IqQ
et dans le même temps le discours officiel et propagandiste de nos maîtres et de leurs larbins médiatiques n'arrête pas de nous bassiner avec le mot de code "diversité" mais qui n'a strictement rien de divers, tous juste une petite diversité d'origine raciale, mais dont on exclut les tziganes !! et pas mal d'autres, en fait tous les pauvres !! car pour appartenir à leur "diversité (sic) il faut être riche (condition sine qua non) vétus uniformément et obligatoirement de jeans américains et de maillots de corps noirs à inscription commerciales ostentatoire, savoir l'anglais, être diplomé du supérieur, boire du coca-cola "Light" à l'aspartame, chanter du rock 'n roll, être athée, être superficiel, cynique, psychologiquement correct, "dynamique", être "think positive", ne surtout pas être pour la révolution et la lutte des classes, ne contester aucuns des dogmes de la pensée unique du pouvoir édictée par ses journaputes de service, et de manière générale ne pas trop avoir d'esprit critique ! ni prendre la vie au sérieux (sauf là où le pouvoir vous somme d'être grâve et respectueux !), être "performant", ne pas avoir d'enfant (ou à la rigueur un), ne surtout pas être marié, et encore moins sentimental, être "citoyen" (ce qui de nos jours veut dire soumis et bien obéissants aux flics, flic sociaux, et tout les apparatchiks autoproclamés du régime), ne pas s'interesser à la botanique, ni à la poésie, ni à beaucoup d'autres choses pas "in", et toute une autre liste qui vous font bien alignés dans un modèle normalisé et pas du tout divers !!
la pathologisation de la diversité humaine (la vraie !) de nos jours j'te dis pas ! des exemples ? il y en a plein, on ne voit plus que ça; écoutez les discours, analysez les mesures, etc.
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http://www.slowfood.fr/france/00002321fr.html