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21/11/2024

à la sainte-Catherine tout bois prend racine

la résistance aussi

Manifestation le 25 Novembre 2017 à 14h aux Invalides

Madame, Monsieur
Nous le savons depuis quelques semaines maintenant, Madame Agnès Buzyn, Ministre des solidarités et de la santé, à placé au cœur du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale ( PLFSS) l’article 34 visant à étendre l’obligation vaccinale.
C’est avec regret et indignation que nous vous annonçons que cet article vient d’être voté à l’Assemblée Nationale le Vendredi 27 Octobre par 63 députés sur 75 votants.
Non, vous ne rêvez pas, ce sont bien 75 députés seulement qui ont choisi pour 66 000 000 de Français ! (pour rappel il y a 577 députés)
En plus de bafouer nos droits fondamentaux tels que le droit de disposer de son corps et le libre choix thérapeutique (loi Kouchner de 2002, code de Nuremberg).                                                                                      Le parlement vient de se priver d’un vrai débat démocratique, malgré la demande de plusieurs députés pour que celui-ci ait lieu.
Les amendements de retrait de l’article 34 ont tous été rejetés tout comme la proposition de Monsieur Dupont-Aignan de mettre en place une commission d’enquête ainsi qu’un moratoire d’un an sur cette mesure.
Comment peut-on voter une loi aussi importante qu’est l’extension vaccinale sans que députés et sénateurs n’aient eu le temps d’examiner en profondeur la question ? Sans qu’ils n’aient eu entre leurs mains les études, recommandations, mises en garde, avis des différents médecins et citoyens !

Seules les conclusions de la commission FISCHER ont été examinées, commission qui rappelons-le, a étouffé la parole du jury de citoyens et du jury de professionnels de santé la composant.
Nous rappelons que la Ministre veut obliger tous les nourrissons nés à partir de Janvier 2018 à se vacciner contre 11 maladies et cela sans qu’aucune épidémie ou urgence de santé publique ne le justifie . Les parents qui refuseraient de faire ne serait-ce qu’une seule valence ( la très controversée hépatite B par exemple) se verront refuser l’entrée en collectivités de leur enfant.

C’est un scandale !

Les parents sont totalement dépossédés des droits parentaux en terme de santé, les médecins se font voler leur rôle de prescripteur et pire encore, les enfants seront exclus de toutes collectivités comme s’ils étaient des parias.
De quel droit peut-on prendre une décision aussi grave à la va-vite ?

Attention ! La ministre a annoncé que cette loi ne concernerait que les enfants nés à partir du 1er Janvier 2018, mais ne nous leurrons pas, si le projet de loi de Madame Buzyn passe tel quel, attendons-nous à des amendements élargissant l’obligation aux enfants nés les années précédentes.
Sans parler des allusions à peine déguisées d’Olivier Véran, lors de la Commission des affaires sociales, sur le projet d’extensions d’obligations au vaccin HPV (papillomavirus) , y compris pour les garçons, alors qu’il est déjà hautement contesté pour les filles, retiré de la vente en Autriche et au Japon. Remis en cause auprès de l’EMA au Danemark par rapport à sa sécurité , et que plus de 1000 professionnels de santé en France demandent depuis plusieurs années un moratoire sur ce vaccin.

A l’heure actuelle, personne ne sait encore si ce vaccin a la moindre efficacité pour prévenir un cancer du col de l’utérus… ( alors ne parlons pas d’autres préventions fort improbables ).  Comme toujours, le gouvernement a fait la sourde oreille quant aux propositions et doutes affichés par les nombreux citoyens, professionnels de santé et députés.

La Ministre persiste à marteler que les vaccins sont tous  efficaces, bénéfiques, nécessaires et sûrs, que les adjuvants sont inoffensifs et que toutes les études le démontrent (ce qui est clairement faux).

Avec monsieur le rapporteur général, Olivier Véran, ils remettent même en cause les études menées par le Professeur Gherardi, en affirmant qu’il s’agit d’un débat franco-français et que la pathologie décrite par M. Gherardi n’est pas reconnue par l’Organisation mondiale de la santé, et qu’il n’existe aucun cas ailleurs dans le monde.

Pourtant plus de 12 pays ont détectés des pathologies très similaires à la Myofasciite à Macrophage de part le monde, et des chercheurs de nombreux pays pointent du doigt la sécurité toute aléatoire des adjuvants aluminiques. Si on admet que l’adjuvant aluminique peut induire des troubles cognitifs, donc une atteinte neurologique chez des adultes, qu’en est-il des vaccins pédiatriques sur des nourrissons en pleine évolution neurologique, motrice, et d’apprentissages fondamentaux ?

En réalité la polémique sur l’aluminium remet en cause complètement la sécurité des vaccins sur ces 20 dernières années au moins, et si elle est tant controversée, c’est qu’il n’y a pas que les industriels pharmaceutiques qui se sentent concernés par la toxicité neurologique de l’aluminium , il y a aussi les industriels de la cosmétique et de l’agro alimentaire .

Ce point est d’un enjeu considérable.

Rappelons que sur les 11 vaccins que la loi prévoit de rendre obligatoires, 8 sont adjuvantés sur aluminium. De plus, comme si cela ne suffisait pas, en supprimant l’article L3116-4 du Code de Santé Publique qui prévoyait une peine de 6 mois d’emprisonnement et jusqu’à 3750€ d’amende, Les parents réfractaires seront dorénavant menacés par l’article 227-17 du Code Pénal qui dit que « le fait, par le père ou la mère, de se soustraire, sans motif légitime, à ses obligations légales au point de compromettre la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de son enfant mineur est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende ».

Ce que ne nous dit pas la Ministre, c’est que les enfants ne seront pas les seuls à pouvoir se retourner contre les parents en cas de maladie suite à une non-vaccination !

En effet, toutes administrations, médecins, P.M.I., assistants sociaux etc pourront déposer plainte contre les parents qui ne feront pas vacciner leur enfant contre la totalité des 11 maladies, et cela peu importe que l’enfant soit en collectivité ou non, malade ou non !

Tout cela change la donne, nous sommes bien loin du discours de la Ministre qui se veut non punitif et en omettant sciemment de nous préciser ce “petit détail” elle a bien réussi à rouler dans la farine non seulement les citoyens et la presse mais aussi les députés !

la proposition de Monsieur Dupont-Aignan de mettre en place une commission d’enquête ainsi qu’un moratoire d’un an sur cette mesure. Pour autant, rien n’est perdu ! Le texte de loi doit passer par le sénat, qui espérons-le ne votera pas le texte en première lecture.

De plus, le conseil constitutionnel pourra également décider de censurer l’article 34 puisque nous vous rappelons que celui-ci présente toutes les caractéristiques du “cavalier législatif ” ; comme l’a rappelé madame Blandine Brocard les dispositions qui n’affectent pas significativement l’équilibre financier des régimes obligatoires et dépourvus de lien direct avec l’objet exclusivement financier du PLFSS sont systématiquement censurées.

Malgré le vote de L’Assemblée Nationale, il est totalement proscrit de se désolidariser. Nous devons rester debout, soudés unis et forts pour défendre les intérêts de nos enfants et des générations futures. Nous refusons de rester les bras croisés et continuons le combat !

Plus que jamais il est nécessaire d’élever nos voix en faveur de la liberté, en manifestant auprès du mouvement Ensemble Pour une Vaccination Libre le 25 Novembre prochain.Pour nous aider à financer l’organisation de la manifestation, vous pouvez dès à présent acheter vos t-shirts, badges et autocollants ou faire un don sur la boutique.

Les débats au sénat devrait débuter le 13 novembre, nous avons jusqu’à cette date pour convaincre un maximum de sénateurs du caractère inconstitutionnel de cette loi afin que le conseil d’état soit saisi. ( au moins 60 sénateurs ou députés)
Ainsi, nous vous demandons de continuer à les contacter en masse pour leur faire part de vos inquiétudes et demander la saisine du conseil constitutionnel.
Nous vous proposerons, très prochainement, une lettre à envoyer à vos députés et sénateurs. Par ailleurs nous vous demandons également de poursuivre la sollicitation auprès d’eux pour une demande de rendez-vous.

Nous vous invitons à venir manifester en nombre à Paris, le 25 Novembre 2017 à 14h aux Invalides, à l’angle de la rue de l’université, pour défendre nos libertés.

Il y aura au programme, des interventions de médecins et pharmaciens, des témoignages de victimes de la vaccination ainsi que de l’information. Nous vous attendons nombreux afin de faire entendre notre voix au gouvernement,
parce que
“LA LIBERTÉ EST UN DROIT, VACCINER EST UN CHOIX”.

Contrairement aux affirmations de la Ministre de la santé Agnès Buzyn, l’extension de l’obligation vaccinale s’accompagne de sanctions. Et de sanctions lourdes : 2 ans de prison au lieu de 6 mois et 30 000 € d’amendes au lieu de 3 750 €. La députée européenne, normalienne et agrégée de biologie Michèle Rivasi alerte sur cette dangereuse manipulation des députés et du public.

Le 18 octobre 2017, lors de leur examen du PLFSS 2018 et du vote de l’article 34 instaurant l’obligation des 11 vaccins, les députés en commission des affaires sociales ont aussi voté la suppression d’un article spécifique du Code de la Santé Publique (Article L3116-4). Ce faisant, en retirant cet article spécifique, c’est l’article général de « soustraction des parents à leur obligation légale » qui s’applique (Article 227-17 du Code Pénal), alourdissant les sanctions prévues en cas de non-respect de l’obligation vaccinale.

Le risque pénal est réel. Il a même été relevé par Eric Alauzet (LREM) dans son rapport sur le PLFSS 2018, où il se désolidarise de cette volonté d’obligation.

Michèle Rivasi : « Un mini-sondage préliminaire à la sortie de l’Assemblée Nationale nous a appris qu’aucun des 15 premiers députés interrogés n’ont conscience que les parents récalcitrants s’exposeront à 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende. Ils pensent à plus de 60% qu’il n’y aura pas de sanction « comme l’a dit la ministre. »

Je suis très inquiète de cette désinformation qui s’installe. La ministre de la santé par exemple, en insistant sur la possibilité d’un enfant d’attaquer ses parents pour ne pas l’avoir vacciné, ne dit pas que n’importe quelle autorité sanitaire ou administrative pourra aussi faire un signalement et mettre en œuvre le Code Pénal. Pourquoi dissimuler une information d’une telle importance ?

De deux choses l’une. Soit la ministre de la Santé Agnès Buzyn ne veut pas de sanctions, elle est cohérente avec ce qu’elle dit, et dans ce cas le texte de loi intègre explicitement cette exemption en la rendant légale. Soit le texte sera voté en l’état, en maintenant cette épée de Damoclès dans le PLFSS 2018, et cela démontre que ses affirmations ne sont que de la poudre aux yeux, destinée à endormir les braves gens.

Je trouve le double langage du gouvernement d’autant plus choquant et scandaleux, que je vois aussi comment, en parallèle, s’organise peu à peu la déresponsabilisation des acteurs de l’acte vaccinal.

Qui est responsable en cas d’accident vaccinal ? Ce ne sont plus les fabricants. Ce ne sera plus non plus les médecins traitants ou les pédiatres dont le paiement à la performance intègre depuis fin 2016 les vaccins ROR et NEISVAC contre la méningite C. Ni les pharmaciens engagés dans l’expérimentation d’injections du vaccin anti-grippe, également rémunérés à l’acte vaccinal. Tous transfèrent à l’Etat leur responsabilité en se conformant à des campagnes de vaccination nationale et des objectifs de santé publique. L’irresponsabilité devient la nouvelle norme administrative.

C’est pourquoi, en écho aux voix parlementaires qui cherchent à discuter du bien fondé de cette extension vaccinale menée au pas de charge, je demande au contraire à nos élus de prendre leurs responsabilités en votant contre cette obligation vaccinale et ses non-dits. »

Contact Presse : Sébastien Barles 06 75 00 63 31

Source : alterinfo.net

18/11/2024

fascisme le retour ! - la haine du gros est une haine de classe

en Nouvelle-Zélande, comme d'ailleurs dans tous les pays anglo-saxons, et issus du puritanisme calviniste :

http://www.lepoint.fr/monde/trop-gros-pour-rester-en-nouv...

mais aussi en Espagne maintenant : Un tribunal espagnol retire un enfant obèse à ses parents… qui le tiennent caché! Voila qui relance la polémique sur le “fascisme sanitaire“, que dénonce le psychiatre Apfeldorfer. Retour sur une interview prémonitoire

 

Le psychiatre Gérard Apfeldorfer n’y va pas avec le dos de la cuillère pour avertir d’une pression ambiante envers les « déviants de santé », toujours plus marquée à ses yeux. Obèses en tête. Bloob l’interviewait au printemps de cette année sur une tendance qu’il dénonce comme un “fascisme sanitaire“.

« Fascisme sanitaire ! » L’expression est apparue la première fois en septembre 2008, sous la plume de Gérard Apfeldorfer, dans la lettre mensuelle du GROS (Groupe de réflexion sur l’obésité et le surpoids) : « le fascisme à l’ancienne, » écrivait alors le psychiatre, « faisait la chasse aux races inférieures ainsi qu’à leurs ferments qui polluaient le corps viril de la nation. Le fascisme sanitaire veut éradiquer les corps non conformes qui coûtent trop, qui ralentissent la production, qui découragent la consommation, qui font tache dans le paysage. »

Hygiénisme à l’américaine

En ligne de mire de ce premier texte, la vague d’hygiénisme musclé dans les entreprises des Etats-Unis, selon le mode « change ou tu es licencié », « change ou paie ton surcoût » etc… Le magazine Le Point venait de publier une belle enquête (toujours en ligne)  sur le sujet, avec force exemples. L’on pouvait y lire notamment : « Le plus dur à combattre, assurent les entreprises, plus que la nicotine, c’est l’obésité. »

 

Octobre 2008 ! Rebelote. Deuxième texte, titré « Fascisme sanitaire et déficit d’amour » . Entrée en matière explosive : « La République prépare la guerre » (évidemment…à l’obésité !).

Et c’est parti pour le feu d’artifice : « grande cause nationale », « surcoût chiffré à 15 milliards d’euros qui doublerait d’ici 2015 », « taxons les mauvais aliments », « solutions hygiéno-diététiques », 

"Manger de nos jours, dans l’optique des politiquement corrects, c’est comme l’amour chez les catholiques : il faut que ça soit exclusivement utile, sinon c’est péché, uniquement pour accomplir son dévoir – le devoir d’engendrer des enfants autrefois, et ici le devoir de se garder en bonne santé jusqu’au moment où on vous euthanasiera – et surtout pas par plaisir ! Verboten !" (RP)

« embrigadement sportif », « diabolisation des aliments »…
Le tout condensé ainsi par Gérard Apfeldorfer : « bonjour ostracisme et honte, bonjour culpabilité, bonjour compulsions et boulimies, bonjour aggravation du surpoids ! »

Intolérance, rejet et punition

Ce verdict enfin : « les solutions proposées, si maladroites, si simplistes, au lieu de soulager, ne peuvent qu’aggraver la situation de ceux qui sont déjà dans la souffrance. (…/…) quel dommage, que l’État français donne ainsi dans le fascisme sanitaire ! »  

Dix de der, en novembre dernier, avec le texte « Faut-il brûler les obèses »  ; occasion d’un genre de définition :

- « Le fascisme sanitaire en matière d’obésité, c’est l’intolérance exacerbée face à la différence physique, c’est la surveillance des déviations pondérales par le corps médical, c’est la moralisation et la diététisation de l’alimentation, c’est le rejet des personnes aux corps non conformes, ce sont des brimades et des punitions pour les récalcitrants. En attendant pire… »

Chasse aux déviants

(*) NDR… à mars 2009, car en mai paraissait “Fascisme Sanitaire 3″… sur la stigmatisation des obèses comme péril écologique planétaire, cause du réchauffement climatique!
D.B.

>> Quelques petits extraits supplémentaires de l’entretien

- Au risque de nouveaux « sous-hommes » ?

« Tout le monde doit être jeune, beau et lisse. Si on n’est pas en bonne santé, on travaille moins bien, on coûte trop cher, on est fautif… on a fait des choses qui ne sont « pas bien ». On n’est pas « moral », on est une « mauvaise personne ».

Il faut savoir aussi qu’avec un IMC supérieur à 45, on n’est déjà plus considéré comme vraiment humain. On apparaît « inhumain »… Et l’on est traité tel : soit l’on vous évite, soit on vous traite en objet… Les personnes très belles connaissent d’ailleurs le même problème, attirant les pervers, et éloignant les autres.


Bien sûr, pour le moment, c’est un fascisme policé, sans violence encore, que l’enjeu soit l’école, la famille, le travail, le sport etc. Mais faut-il attendre que les gens lancent des pierres dans les devantures de pâtisseries ?
»

- Pourquoi si peu de réactions à cette pression ambiante?

« D’une part, les gros font énormément de choses pour se faire accepter. Ils sont plus que conciliants, ils sont « compliants » (note: au sens “américain“, voir la wikipedia)  : ils se plient aux volontés des autres, s’effacent, s’oublient. C’est particulièrement vrai des ados qui peuvent être prêts à tout pour se faire accepter comme une personne… même de deuxième catégorie.


D’autre part, quand on est stigmatisé, on se dévalorise. La stigmatisation est justement réalisée quand sa victime reprend à son compte le discours la désignant, et dit « c’est ma faute, j’ai honte »…

La plupart des obèses sont dans la honte. C’est pourquoi leurs regroupements sont relativement rares. Alors qu’y participer est déjà une preuve de guérison. »

- Comment en sortir?

« Désormais, il faut surveiller, punir, corriger ou exclure. Ce n’est pas propre à la France, c’est très généralisé, et cela se développe de plus en plus.  C’est l’exemple des fumeurs aux USA : on fait des prises de sang pour vérifier si les salariés fument chez eux, et si c’est le cas, on les licencie… Attention alors à la marginalisation et la stigmatisation accrues, à la distinction entre « bonnes » et « mauvaises personnes, à la criminalisation…

 

EN FAIT

LA HAINE DU GROS EST UNE HAINE DE CLASSE

LA HAINE DU GROS EST UNE HAINE DE CLASSE

depuis que les bourges politically-correct du côté du manche sont plus maigres les uns que les autres (comme dans la Grande-Bretagne de 1984 imaginée par Orwell ce sont les membres des classes universitaires et supérieures qui sont "dressés" soigneusement à suivre la norme avec une obéissance rigoureuse et intériorisée !!) et marquent par leur maigreur le niveau élevé de leurs revenus leurs permettant des cures, sports, aliments à la mode, abonnements aux revues normatives spécialisées, etc, le fait (on ne peut plus BANAL et témoignant de la DIVERSITE essentielle et NATURELLE du genre humain) d'être "gros" ne se rencontre plus que chez les pauvres (et les "sans diplômes de l'enseignement supérieur, or dans la société actuelle en-dessous de la maîtrise t'es considéré comme un sous homme par nos maîtres maintenant !), aussi la haine du "gros" est devenu la nouvelle forme du racisme de classe anti-pauvres, plus virulent, et plus dogmatique que jamais.

 

 

 


 

25/10/2024

De la nécessité de faire une analyse marxiste du petit monde des universitaires ! "an incredible perversity of logic"

(la date de publication est une "private joke")
citation de Chandra Wickramasinghe suivie de mon commentaire :

"Since this type of evidence, together with chemical data, which also exist for the Murchison meteorite, is used to establish the biologic origin of mircofossils in the Earth's sediments, a space origin of life would seem to be securely established. It would require an almost incredible perversity of logic to deny this data." Mais « an incredible perversity of logic » c'est très, très fréquent chez les scientifiques !
Le récent scandale de la chloroquine l’ a une fois de plus montré !

(en fait, bien   sûr, le  scandale de la chloroquine,  dans ses motivations, ressort typiquement de la lutte des classes, la maximisation du profit !) https://www.reinfocovid.fr/

Ce sont toutes les instances du pays qui ont collaboré qui sont à changer, du haut en bas (ne pas oublier la flicaille !), avec interdiction pour ceux qui ont exercé de pouvoir se représenter quelque soit leur domaine, politique, justice, haute administration etc..
C’est une révolution qui est devenue nécessaire.
On attend l’homme providentiel, (attentions pas un facho ! on en a plus qu'assez) le Dr Louis Fouché serait bien ! Fouché Président !
C’est la survie même du pays qui est en jeu: Tout le monde en a assez de ne plus en finir de descendre:  tout est devenu un problème, et les problèmes s’accumulent : il faut crever l’abcès une bonne fois pour toutes.
Ce n’est plus la France, c’est un camp de concentration nazi.
Elle n’est plus une république, mais la chasse gardée du grand capital et ses garde-chiourme.
La France en a vu d’autre, demain elle renaîtra, libre et civilisée, c’est çà la France.

(entre-autre grâce à ses immigrés, tels Pierre Degeyter, Idriss Aberkane, ou Mehdi Belhaj Kacem)

20/10/2024

contrairement à ce que croient les racistes, les identitaires affolés et tout ça - et avec encore une vidéo en plus découvrez la chaîne maquis cévénol !

l'assimilation ça se fait ! sI  si !  y compris avec les gens d'origine "arabe"

(le lien : https://www.youtube.com/watch?v=w1ZNKEu_nFc ) autre lien libre, où on peut télécharger https://ru-clip.net/video/w1ZNKEu_nFc/gj-musulman-attenta...

Tous ensembles avec les gilets jaunes pour chassez la mafia exploiteuse au pouvoir et pour rendre sa démocratie et son humanisme à ce pays

Et d'ailleurs relisez les vieux journaux, livres d'histoire, études sociologique anciennes et tout ça : les belges (les belges !) quand à la fin du XIXè siècle ils sont arrivés dans les usines du Nord les journalistes, ont  dit que c'était des "barbares inassimilables", en 1900 on reprochait aux italiens de Marseille de refuser l'assimilation, de vivre entre-eux, d'être des terroristes (eh oui ! on venait d'assassiner plusieurs rois, impératrice, président de la république et même lancer une bombe dans la chambre des Députés, et à chaque fois c'était un anarchiste italien !), en 1930 on reprochaient aux polonais de se pas s'assimiler, ils venaient avec leurs curés, car ils étaient "trop religieux", et les polonaises ne sortaient pas de leurs corons et ne savaient même pas parler français,  on a reproché ça aussi, très officiellement - étude d'une équipe de sociologues ! - aux arméniens, etc, etc (on a reproché ça aux juifs aussi quand ils sont arrivés de Russie au début du siècle Vladimir Jankelevitch, Serge Gainsbourg, etc, etc).

EN fait la plupart des gens d'origine musulmane etc, la plupart se considèrent comme français et  fiers d'être français, et raisonnent en français (de même  que les polonais qu'on traitait de  polaks ou les arméniens du groupe Manouchian...). Et avec la tradition frondeuse des français, https://ru-clip.net/video/Wfa6VXuEBSQ/%F0%9F%9A%A8le-plan...

et sous une des dernières vidéos de Florian Philippot, un commentaire dit :

E Kml Il y a 34 minutes

Mr Philippot, je suis français d’origine marocaine, sachez que je vous écoute depuis pas mal de temps et que nous français avons absolument besoin de vous ! J’aime mon pays,  j’aime ma patrie et notre France doit être dirigée par une personne comme vous qui n’est pas nationaliste mais qui protège l’âme de notre France. SVP ne lâchez rien face à tout ces corrompus. Je vous soutiens et encourage mon entourage à en faire autant. Vive la France

il faut faire de la pub pour la chaîne de Florian et dans votre entourage : https://ru-clip.net/video/cpw-QxnCITw/esclavage-pour-dett...

les nouvelles élites intellectuelles, les lanceurs d'alerte, les nouveaux patriotes issus de l'immigration (normal ! ça s'est toujours fait, toujours ! les juifs, les  flamands, les italiens, les polonais et maintenant les "arabes" (berbères en fait)

Dans un autre domaine :

ENERGIE ET MASSE NEGATIVES SELON L'EQUATION DE DIRAC, un livre de Hicham Zejli (2024-07-21) LIEN

 

12/10/2024

alors comme ça on se remet à décider d'apporter une solution finale aux espèces "nuisibles et invasives" ??

il va falloir ajouter un nouveau slogan : Liberté pour les perruches à collier immigrées en France !

et pour les conures veuves immigrées à Bruxelles

 

l’approche existentielle est la base de la morale, comme l'a sans doute compris Elian-J Finbert (et Brigitte Bardot)

ils (les intégristes de l'écologie et les "scientifiques, aussi impavides que il y a un siècle les savants nazis...) sont tellement dans leurs concepts d’espèces et de biodiversité, qu’ils oublient que les individus, bien vivants et bien concrets, sont des êtres sensibles.

Giuseppe Belvedere la paradigme de la résistance au nazisme ( et relisez Michel Terestchenko) :

Les perruches à collier de France.

Pour retrouver leurs premières traces, il faut remonter au milieu des années 1970, affirment les spécialistes interrogés par franceinfo. "En 1976, une centaine d’individus se sont échappés de l'aéroport d'Orly", assure Rémy Delanoue, ornithologue et juge international lors de concours de beauté de psittacidés (comprenez perroquets, perruches et autres inséparables). La piste semble vraisemblable. A cette époque, l'oiseau, à la mode dans les animaleries, était importé en nombre par avion. "Leur cage s’est ouverte lors d’une manipulation par un Fenwick [un chariot de manutention] et une centaine de perruches ont ainsi pu s'envoler", croit-il savoir.  L'autre foyer d'origine, plus récent, se situerait du côté de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle (Val-d'Oise). Pas d'erreur de manutention cette fois : les soupçons se portent sur un grossiste qui ignorait sans doute la malice de l'animal et sa capacité à s'échapper de sa cage. "Elles sont de la famille des perroquets, l'un des oiseaux les plus intelligents qui soient", explique ****** ******, de l'antenne francilienne de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). "Au début des années 1990, les contrôles des oiseaux étaient moins stricts et les fenêtres du bâtiment où elles étaient entreposées n'étaient pas grillagées. (comme Fleury-Mérogis !...) C'était facile pour elles de prendre le large", insiste R. D.. Depuis un demi-siècle on a vu arriver les tourterelles turques, les roselins cramoisi pointent leurs nez, les merles ont envahi nos villes depuis le XIX siècle (autrefois ils ne sortaient pas des forêts), Autrefois les moineau, oiseaux des rochers, ont peuplé les villes, les alouettes les campagnes. À part les intégristes ecologistonazis qui s’en plaint ? la carte de leurs dortoirs (les lieux où elles passent la nuit) le confirme : ils n'ont quasiment pas bougé depuis quarante ans et se concentrent autour de Wissous (Essonne) et Roissy-en-France (Val-d'Oise). Contacté par franceinfo, le gestionnaire Aéroports de Paris explique avoir entendu parler de ces thèses, mais n'a retrouvé aucune trace des "évasions" supposées. Le responsable du pôle Espaces verts d'Orly penche plutôt pour des remises en liberté par des propriétaires lassés de ces oiseaux trop bruyants. 

Environ 8 000 spécimens (non, êtres vivants ! Je dirais même mieux personnes vivantes, images de Dieu) en Ile-de-France

Quoi qu'il en soit, les perruches sont bien là... et se reproduisent. (comme les humains ! lisez « Un Nid » de Sully-prudhomme) ) Résultat, en Ile-de-France, la population s'est envolée : leur nombre est passé de quelques dizaines d'individus dans les années 1980, à 1 100 en 2008 puis 4 200 en 2015, selon  une étude menée par des chercheurs du Muséum d'histoire naturelle de Paris. Avec deux à trois oisillons par an et par couple, la progression est très rapide. Désormais, en 2017, "on s'approche plus des 7 000 à 8 000 individus" dans la région, estime le spécialiste de la LPO. L'Ile-de-France n'est pas la seule concernée par le phénomène : d'autres foyers ont été signalés près de Marseille (Bouches-du-Rhône),  Roubaix, Villeuneuve d'Ascq ou encore Toulouse. A l'étranger aussi, comme à Barcelone au-dessus des Ramblas ou en Grande-Bretagne, où elles seraient plus de 30 000. (+ la Rhénanie ! + Bruxelles ! )  L'invasion fait le bonheur des passionnés. Cela fait vingt-trois ans que Bruno Lebrun, agent d'accueil du parc de Sceaux (Hauts-de-Seine) et détaché à la surveillance des oiseaux nicheurs, arpente les 180 hectares pensés par Le Nôtre. Depuis 2003 et l'arrivée du premier couple de perruches, pas un nid ne lui échappe. Chaque année, il est chargé de recenser les couples qui s'installent entre février et juin dans les creux des platanes centenaires, abri idéal pour décourager les écureuils roux, friands de leurs œufs et de leurs oisillons. Aujourd'hui, il en dénombre plus de 90 qui, chaque soir, s'envolent en nuées vers leurs dortoirs de Wissous et Massy, situés de l'autre côté de l'A86.

Ici, elles trouvent de tout, toute l'année. Au printemps, elles dévorent les bourgeons, l'été elles trouvent toutes sortes de fruits et de baies et à l'automne, ce sont les glands et les pommes.Bruno Lebrun, du parc de Sceaux.

"Elles sont magnifiques", glisse un promeneur

mais  ces racistes anti-immigrés que sont les écologistes intégristes, n'es veulent pas : elles ne "sont pas d'cheu nous" !

Les perruches peuvent compter sur la générosité des promeneurs qui leur apportent des graines, malgré les panneaux d'interdiction. Au détour d'une allée longeant l'un des bassins du parc de Sceaux, Amadou témoigne. "J'adore les perruches. Elles sont magnifiques",

(LES IBIS SACRES AUSSI ETAIENT MAGNIFIQUES…...)

s'enthousiasme-t-il. Séduit, il en a même acheté plusieurs pour agrémenter son balcon... mais elles se sont échappées. Les fugueuses reviennent le voir régulièrement : "Même après les hivers les plus secs et rigoureux, elles sont toujours là."

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la rigueur de nos hivers ne leur fait pas froid aux yeux. "A l'origine, elles vivent sur les contreforts de l'Himalaya, jusqu'à 1 500 mètres d'altitude", rappelle Frédéric Malher, président du Centre ornithologique Ile-de-France. Autant dire que les quelques épisodes de neige francilienne n'ont rien d'incroyable pour elles.  "L'hiver, elles passent 50% de leur temps près des mangeoires ou des boules de graisse disposées dans les jardins par les particuliers", précise Olivier Païkine, de la LPO Ile-de-France. Même celles suspendues en hauteur et destinées aux petits oiseaux y passent. Avec leurs pattes, les perruches agrippent le fil, le remontent et se régalent. Elles se servent aussi chez les particuliers. Près du parc de la Vallée-aux-Loups, à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), un voisin n'a pas pu savourer ses cerises cette année. "Les perruches ont découpé le filet de protection qu'il avait installé pour éloigner les oiseaux et elles se sont régalées", s'amuse Bruno Lebrun.

Peu de prédateurs et très envahissante

ouais , mais comme dit Christian Lévêque :

« Les écosystèmes ont des capacités d’adaptation importantes, aussi bien lorsqu’ils perdent des espèces que lorsqu’ils acquièrent de nouvelles espèces, comme l’a montré l’écologie rétrospective. »

Leur vie est à peine troublée par quelques prédateurs : la chouette hulotte. Des plumes de perruches ont été retrouvées dans le nid d'un rapace, dans le 15e arrondissement de Paris, rapporte la LPO. Et si les écureuils et les rats peuvent occasionnellement se délecter de leurs œufs, les perruches savent se défendre d'un coup de bec. Un écureuil en a déjà fait les frais dans un parc de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).

Sans véritable prédateur et avec son chant, la perruche agace. Et inquiète aussi (les fonctionnaires du Commissariat général aux questions juives ) Car elle entre en compétition avec d’autres oiseaux, notamment pour les nids. Opportuniste, la perruche à collier ne creuse pas son propre nid. Dès février, elle élargit ceux des autres oiseaux (comme la sittelle torchepot, l'étourneau sansonnet et le pigeon colombin), bien avant que ces espèces ne s'y installent. Ce qui les oblige à trouver d'autres lieux de nidification.

Dans le parc de Sceaux, on a déjà remarqué une baisse du nombre d'étourneaux sansonnets. Bruno Lebrun à franceinfo. Pour certains spécialistes de la biodiversité, il est temps de « réguler » la population de perruches. La LPO demande d'ailleurs l'aide des Franciliens pour les "signaler" ! (ça s'est déjà fait autrefois pour localiser des personnes pourchassées) Pour le moment, "en Ile-de-France, elles ne vivent qu'en petite couronne, tempère Bruno Lebrun. Mais si elles s'attaquent aux cultures, comme elles le font en Inde par exemple, elles peuvent faire des ravages..." par exemple, jusqu'à 70% des récoltes de tournesol ont parfois été perdues. De quoi préoccuper certains maires franciliens.  à Antony (Hauts-de-Seine), des perruches ont déjà creusé des nids dans les plaques isolantes de façades d'immeubles récemment ravalés. [tant mieux ! j'ai vécu les effets de l'isolation thermique de l'IA,c'est étouffant !] 

La perruche à collier est-elle une menace pour « notre » [ça veut dire quoi ? Un écosystème par définition ça évolue constamment, ça veut dire quoi une « menace » ? Si on réfléchit bien, ça n’a pas de sens, et puis c’est quoi ce « notre » ? l’écosystème ne vous appartient pas], écosystème ? Aucun consensus ne s'est dégagé sur la question, estime l'ornithologue Philippe Clergeau, et la loi reste floue.. N'empêche, le sujet devient politique. En 2015, le sénateur des Hauts-de-Seine André Gattolin (ex-EELV, désormais LREM - tiens tiens ! je vois le genre .... ) avait interpellé le ministère de l'Ecologie pour inclure la perruche à collier parmi les espèces nuisibles et invasives. [et donc à exterminer, exactement comme Hitler avait mis les tziganes et les juifs dans la liste des espèces d’humains nuisibles et invasives…] "La législation actuelle permet à l'autorité administrative d'organiser la capture ou la destruction des immigrés. Mais, pour l'instant, aucune action de cet ordre n'a été entreprise à ma connaissance", explique-t-il à franceinfo.

Une population trop difficile à "contrôler" (en anglais ça se dit :"to control a disease" mais en français ça veut dire "se rendre maître de" voire "éradiquer",  là ils sont en train d'éradiquer la langue française !)

Au cas où, plusieurs solutions existent pour réguler leur nombre : stériliser des couples ou secouer leurs œufs pour les empêcher d'éclore. Mais avec des nids situés à plus de 10 mètres de hauteur dans les arbres, "de telles opérations semblent irréalisables" à grande échelle, aux yeux de Bruno Lebrun. "En revanche, en lançant des filets sur les dortoirs des perruches, on pourrait en capturer un grand nombre d'un seul coup. Mais cela coûte très cher à réaliser."  Aux Seychelles, dans l'océan Indien, la réponse au problème des perruches à collier (après le « problème juif » on nous bassine avec le « problème rom », et après ça va être le « problème perruches à colliers » ! mais les intéressés qu’est-ce qu’ils en pensaient ou qu’ils en pensent? Comment ils on vécu, ou vivront ça ?) a été radicale (une « solution finale » quoi ! Comme pour les Ibis Sacrés). Des opérations d'éradication ont été lancées dès 2013 et le dernier spécimen de perruche à collier aurait été tué début septembre, rapporte Seychelles News Agency. Mais pour Jean-Philippe Siblet, du Muséum d'histoire naturelle, il est déjà trop tard. "Sur une île, une espèce invasive peut être éradiquée, mais à l'échelle d'un continent comme l'Europe, c'est totalement impossible." En cage comme en liberté, les perruches à collier n'ont donc pas fini d'échapper au contrôle de l'homme. (les roms non plus)  

 

un millier de Tadorne Casarca, beau canard roux originaire des déserts d'Asie centrale, s'est installé en Suisse (outre qq millions d'humains de toutes origines). L'office Suisse de "protection" des oiseaux commente

"Cette situation est problématique, car ses effectifs ne sont pas indigènes."

Et voilà !  C'est clair, comme motivation ! (mais les celtes quand ils sont arrivés en Helvétie étaient-ils indigènes ? pas plus que les alouettes et les moineaux, bref tout ce qui n'était pas hommes de Néandertal et rhinocéros laineux ! )

alors comme ça sous prétexte qu'elles "ne sont pas d'cheu nous" et qu'elles en concurrencent d'autres il faudrait es exterminer ?

donc fallait-il au XIXè sièce exterminer les auvergnats qui ont concurrencé les bistrotiers parisiens "de souche" en ouvrant partout des commerces de "vins et Charbon" ?  Heureusement qu'on n'a pas fait ça : on n'aurait pas eu les bals musettes !!  ni cette musique qui pendant  un demi-siècle est devenue le symbole même de la culture française populaire !

donc faut-il exterminer les jaïns de l'Inde qui à Anvers sont en trains de retirer le commerce des diamants des mains des juifs ?

donc Fallait-il exterminer les polonais du Pas-de-Calais qui ont pris le charbon des mains des mineurs autochtones ?

Etc donc selon les écologistes, et les préfets à leurs ordres, il faut raisonner comme ça ? ban en voilà des génocides en perspective ! Le Pen à côté c'est un ange ! Je sais , dans les années 30 il y a eu quelqu'un qui a raisonné comme ça, envers les juifs et les roms, mais je croyait qu'il en avait gardé  une sinistre réputation ! Les écologistes vont-ils se mettre à son école ?

10/10/2024

lenteur du monde actuel

10/10/2020 les deux brochures que j’avais commandées il y a deux jours sont arrivées ce midi. C’est fou ! On croit rêver, on en reste assis ! C’était le rythme de vie dans les années 60, mais maintenant tout est devenu si férocement lent ! Et les services administratifs et les services commerciaux, et les déplacements, tout, est maintenant d’une lenteur hallucinante, on n’est plus, plus du tout habitué à cette rapidité de réaction, ni des services postaux (en gestion capitaliste maintenant, c’est à dire réduction du personnel, et mépris du client, et tout en pub racoleuses, et mensongères, sur papier glacé, informatisation à outrance, et j’men-foutisme arrogant), on est habitué à ce que plus une seule commande ne prenne moins de deux semaines (quand ce n'est pas quatre !). Alors quand un  organisme réagit au rythme des années 50 et 60, on est tout perturbé, on ne comprend pas ! On croit faire un rêve surréaliste !

 

Mon billet précédent sur ce sujet :

Il ne faut pas être pressé de nos jours ! Tout à l'époque actuelle est infiniment plus lent que dans les années 60 !

le monde moderne est d'une lenteur phénoménale !!!
constamment on ne fait qu'attendre, attendre, attendre, attendre, un temps fou pour la moindre manipulation d'un instant, le moindre geste théoriquement automatique, pour la moindre démarche qui autrefois "allait de soi", pour le moindre déplacement, maintenant on va plus vite à pied qu'avec une voiture aux pieds comme boulet, pour le moindre rendez-vous, c'est des mois ! une année parfois ! pour le moindre service public ou commercial - qui autrefois étaient infiniment plus rapides (il n'y a pas de comparaison !! c'est surréaliste!! et plus c'est informatisé plus c'est lent, il y a un problème !) - et plus fiables ! et infiniment plus conviviaux  - pour le moindre geste de la vie quotidienne.

Et sur un ordinateur j'vous dit pas : on ne fait que ça, la moindre manipulation vous bloque des heures, on n'a plus le temps de seulement voir passer la journée, tant elle est complètement bouffée par l'attente, l'attente, l'attente, et la LEE-EEN-TEEUR-IIN-FII -NIE.

 

tout ce qui est moderne se fait (quand ça se fait !!!) avec une lenteur pharamineusement phénoménale !

 

Le fonctionnement du monde moderne est devenu quelque chose d’une extrême, d’une immense lenteur. Quelle différence avec seulement il y a un demi siècle, comme c’était infiniment plus rapide (et plus fiable). Le vie est devenue immensément plus lente … qu’au XIXème siècle ! – Relisez les romans de Balzac (pour ne pas parler des autres), et pourtant ils se déplaçaient en diligence ! en une seule journée il y avait plein de choses de faites, qui de nos jours ne seraient même pas réalisées au bout d’un mois !!

c’est affolant ! 

C’est inimaginable comme tout traîne à l’infini, et comme les opérations de routines les plus élémentaires prennent carrément des semaines, et des semaines, et encore des semaines.

 

Tout est de nos jours d'une LENTEUR féroce et délirante, qui aurait été absolument inconcevable dans les années 50 et 60

 

elles ont l'allure des ecclésiastiques du XIXè siècle

Je ne sais pas si vous avez remarqué, les femmes actuelles ont la même allure que les ecclésiastiques du XIXème siècle : maigres, glacé(e)s, ignorant les autres, compassé(e)s, se regardant être, composé(e)s, imbu(e)s de leur dignité et de leur sacralité !

 

http://www.ipernity.com/doc/r.-platteau/33000593

25/09/2024

le retour de la lutte des classes

 

L’antifascisme : une rhétorique qui vise à dissimuler une guerre de classes Les bobos se donnent bonne conscience en ‘’militant’’ contre le racisme (mais pas n’importe lequel ! seulement celui qui frappe des catégories de gens qui maintenant sont susceptibles de se retrouver dans les cocktails mondains entre homme d’affaires, par contre pas de milliardaires rom ni de créateurs de mode roms, donc envers eux on peut toujours être aussi raciste qu’avant, pas de problème !) et contre le « fascisme », deux maux illusoires   ‘’Véritable arme de classe, l’antifascisme présente en effet un intérêt majeur. Il confère une supériorité morale à des élites délégitimées en réduisant toute critique des effets de la mondialisation (qui n’est rappelons-le, qu’un autre nom de l’américanisation du monde, et qui est un champ d’action idéal pour les spéculations des vautours capitalistes à la recherche de pression à la baisse des salaires !!!) à « une dérive fasciste ou raciste ». Mais, pour être durable, cette stratégie nécessite la promotion de l’ « ennemi fasciste » et donc la sur-médiatisation du Front National. ‘’La France du repli » d’un côté, des ploucs et des ruraux (sans diplômes universitaire, là est le vrai racisme, racisme social, anti-peuple, et racisme éducatif de ces « élites » auto-proclamées  : pour ces gens  en dessous de la maîtrise ou du Bacc+4 tu n’es plus qu’un sous-homme !). Mais qu’on ne s’y trompe pas, cet « antiracisme de salon » ne vise absolument pas à protéger l’ « immigré », le « musulman », les « minorités » face au fascisme qui vient, il s’agit d’abord de défendre des intérêts de classe, ceux de la bourgeoisie’’. NAIRU ! vous connaissez ?  renseignez-vous tous les cadres sup’ du secteur privé connaissent ! intérêts de classe qui sont dénoncés par la France périphérique qui, elle, ne profite pas de la mondialisation voulue par la nouvelle bourgeoisie et qu’il faut réduire au silence en la méprisant et en l’injuriant.‘’Car le problème est que ce n’est pas le Front National qui influence les classes populaires, mais l’inverse. Le FN n’est qu’un symptôme, des démagos qui surfent sur un malaise, d’un refus radical des classes populaires du modèle mondialisé. L’antifascisme de salon ne vise pas le FN, mais l’ensemble des classes populaires qu’il convient de fasciser afin de délégitimer leur diagnostic, un « diagnostic d’en bas » qu’on appelle « populisme »’’.

Le séparatisme des bobos Les bobos ont abandonné toute idée de nation (en effet les nations correspondent à des institutions qui votent ! et qui peuvent donc éventuellement voter pour la révolution anti-capitaliste ! des cadres où peuvent se développer des luttes syndicales, où le peuple peut avoir son mot à dire envers les dirigeants, donc il faut faire disparaître ces cadres, au bénéfice de structures entièrement aux mains du grand capital bancaire et spéculateur, et où le peuple n’a pas de mot à dire !!)  et l’Union européenne n’est, pour eux, qu’une étape vers un monde unifié dont les pôles seraient les métropoles à buildings et à hotels de luxe sous air conditionné et vigiles privés ! dans lesquelles seraient rassemblées les « élites » culturelles, financières et techniques. Dans ce monde des métropoles interconnectées, les zones comprises entre elles seraient des zones réservées aux « losers » (comme ils savent i bien dire avec leur  perversité morale !!) et seraient ignorées de la caste métropolitaine : ‘’Dans une tribune commune, Anne Hidalgo et Sadiq Khan font l’apologie du dynamisme des villes planétaires et ouvertes qu’ils opposent à la « léthargie » des Etats-nations, considérés comme le cadre du « repli sur soi ». Structurellement minoritaires, forcément puisqu’il s’agit d’une classe exploiteuse et milliardaire, les partisans de l’ordre mondialisé prônent donc maintenant l’indépendance de leurs citadelles et l’abandon des périphéries populaires ! Les grands contempteurs de la France ou de l’Angleterre du « repli » préconisent ainsi le repli territorial de la bourgeoisie. Cependant, en attendant la création de ces cités-Etats, les classes dominantes et supérieures devront se confronter à un problème existentiel : comment assurer l’avenir d’un modèle mondialisé rejeté par une majorité de l’opinion ?’’.

et n’oublions pas que « Le mondialisme est le stade ultime du capitalisme »

ou si vous préférez la mondialisation est la volonté de domination de l’ensemble de l’humanité par une toute petite oligarchie (capitaliste) de quelques milliers de personnes, on l’a bien vu depuis 2020 !!!

plus l’impérialisme américain, ainsi avez-vous COMPRIS que la guerre de l’OTAN contre la Russie est en fait le but de Washington de DETRUIRE L’ECONOMIE EUROPEENNE, ils ne veulent surtout pas d’un bloc économique eurasiatique, comme il était en train de se constituer ! alors c’est une sorte de plan Morgenthau 2.0

20/09/2024

le téléphone à notre époque

Le téléphone c’était une invention d’il y a un siècle. Pendant longtemps (jusque dans les années 60) il n’y avait que les riches, et les entreprises, à en avoir, puis ça s’est démocratisé.

Mais maintenant c’est fini. FI-NI! Il n’est plus du tout possible de contacter quelqu’un par téléphone !!! on tombe SYSTEMATIQUEMENT sur des répondeurs, (et les gens ou les entreprises après vous avoir pompé votre argent, ne rétéléphonent JAMAIS.

Il est devenu TOTALEMENT IMPOSSIBLE de faire un numéro et d’avoir quelqu’un au bout du fil.

14/09/2024

Nous sommes tous Vincent Lambert

 témoignage de ses parents :

"Quand il était enfant, comme tout enfant, Vincent était joyeux, vif et d’une sensibilité déjà bien marquée. Nous habitions au fin fond de la campagne et pour limiter les va-et-vient de transport vers l’école, nous avions décidé de lui faire nous-mêmes le CP. Vincent était réceptif. Sa scolarité se déroule ensuite normalement. Il se passionne pour le chant et participe avec passion à une chorale.

Une anecdote d’environ trente ans reflète sa gentillesse, sa générosité, son regard tourné vers les autres. Un jour, sa sœur de deux ans sa cadette a eu un accident de bicyclette. Vincent, du haut de ses six ans, ne voulait plus la quitter, il était aux petits soins pour elle et souhaitait la veiller jusqu’à sa guérison.

En grandissant, son attention pour les personnes vulnérables s’est accrue de façon toute particulière. Cela nous a toujours impressionné. Sa délicatesse, sa diligence l’amènent, en tant qu’élève infirmier, à faire son mémoire sur la maltraitance des personnes âgées en maison de retraite.

Avant de quitter la maison familiale pour partir faire ses études, il nous confie un clochard avec qui il avait noué des relations et qu’il nourrissait discrètement depuis un certain temps.

Derrière un premier contact d’apparence assez distant se cache chez Vincent un trésor de qualité et d’humanité. Ses confidences, ses lettres si précieuses à ce jour, n’ont rien à voir avec le tableau très déplaisant que l’on a pu faire de lui.

Hélas, un accident de voiture, survenu il y a sept ans, l’a plongé dans une situation de grave handicap. Il est en état pauci-relationnel, ne pouvant plus communiquer verbalement, mais ayant des expressions très souvent surprenantes.

Les médias le traitent comme un légume, mais c’est absolument faux. Comme tout être humain, il s’endort le soir, se réveille le matin, il reconnaît nos voix, il nous suit du regard quand on lui parle, il va manifester un contentement ou un inconfort. Quand on lui met une musique qu’il aime, il cherche d’où elle vient en tournant la tête. Comme les 1.700 patients dans sa situation en France, il va réagir à des sollicitations simples mais pas systématiquement. Vincent est certes handicapé mais il est vivant. Il n’est ni un légume, ni totalement sans conscience.

Et pourtant, au prétexte qu’il ne peut plus avoir de relations, on veut le faire mourir. Faut-il donc également provoquer la mort des personnes démentes, de tous les handicapés mentaux, de toux ceux qui ne peuvent s’exprimer ?"

(c’est ce qu’ont fait les nazis en 1939)

"Mais surtout, il entre en relation avec ses proches ! Nous qui nous nous relayons auprès de lui 6 heures par jour, nous le savons.

Qui peut avoir assez peu de cœur pour prétendre que nous nous battrions par idéologie ? C’est juste par amour et parce que notre fils est bien vivant mais sans défense que nous défendons sa vie menacée par les bien-portants et les tout-puissants.

La vérité doit être dite sur l’état de Vincent. Nous lui devons au moins cela. Il est certes très handicapé mais il n’est ni atteint de maladie, ni en fin de vie. Il ne souffre pas et ne fait l’objet d’aucun acharnement thérapeutique, ni d’obstination déraisonnable pour être maintenu en vie puisqu’il a juste besoin de recevoir des aliments et de l’hydratation comme tout être humain. Il n’a pas laissé de directives anticipées alors qu’en tant qu’infirmier, il en connaissait l’existence. Il n’a pas désigné de personne de confiance conformément à la loi mais le CHU a décrété que cette personne de confiance était son épouse. C’est elle qui réclame sa mort qu’on a écoutée. Certes, la situation n’est pas facile pour une jeune femme, toute jeune mariée, nous le comprenons. Nous n’avons jamais voulu nous imposer par discrétion mais nous lui avons toujours dit : « Rachel, si tu n’en peux plus, nous prenons le relais ».

Depuis novembre 2012, le CHU refuse à Vincent les soins de base et notamment les séances de kiné, un fauteuil adapté pour lui permettre de sortir de son lit… Vincent est enfermé à clef dans sa chambre surveillée par une caméra. Nous ses parents, nous devons pour lui rendre visite nous soumettre à une pesante et ubuesque procédure de contrôle à l’entrée du service et montrer notre carte d’identité. Le temps est comme suspendu, et Vincent traité comme un mort en sursis….

L’hôpital n’a plus aucun projet de vie pour Vincent, mais nous en revanche, nous en avons ! Nous avons déjà quitté la Drôme pour nous installer à demeure à Reims où nous nous relayons auprès de Vincent 6 heures par jour. Nous nous battons pour transférer Vincent dans une maison d’accueil pour les patients comme Vincent. Ces maisons ont été spécialement créées en 2002 et plusieurs d’entre elles nous ont dit avoir réservé une place pour lui et l’attendre pour s’en occuper. Mais aussi incroyable que cela puisse paraitre, on nous refuse ce transfert et Vincent est pris en otage par le CHU de Reims qui se comporte comme son propriétaire et qui l’a enfermé dans sa chambre comme un condamné dans le couloir de la mort. Nous avons envie parfois de crier « Si vous ne voulez plus vous en occuper, rendez-nous Vincent mais ne le tuez pas ! »

Nous restons confiants et comptons sur la Cour européenne des droits de l’homme pour arrêter cette folie. Protéger Vincent, c’est aussi protéger toutes ces personnes vulnérables contre ceux qui veulent se débarrasser d’eux car ils les encombrent en décrétant qui est digne de vivre, en les rendant ainsi otages du combat pour l’euthanasie."

Pierre et Viviane Lambert, parents de Vincent.

"PS : Nous avons été très touchés en apprenant la création d’un Comité de soutien à Vincent. Cette démarche nous fait chaud au cœur et nous en avons besoin. Elle nous semble surtout utile et porteuse de fruits. Merci aux promoteurs de ce Comité et à tous ceux qui rejoindront cette belle initiative."

maintenant :

Professeur Xavier Ducrocq

Si nous entrions dans la chambre de Vincent Lambert, qui verrions-nous ?

Un homme de 38 ans allongé sur un lit. Il a les yeux ouverts, la tête tournée d’un côté ou de l’autre. A moins qu’il ne soit endormi. Il respire seul, par le nez, sans machine. De temps en temps vous le voyez déglutir sa salive. Il est tétraplégique, mais vous le verrez, par moments, agiter sa jambe gauche. C’est le signe qu’il se passe quelque chose. Mais quoi ? On n’en est jamais certain. En effet cet homme ne parle pas, il n’essaye pas de parler. Vous ne serez jamais certain qu’il vous entende ou qu’il vous voie. Il ne réagit pas de façon explicite à ce qui se passe autour de lui. Pourtant si on l’observe bien, en différentes circonstances, en présence de différentes personnes (connues et inconnues), il est possible de percevoir des modifications infimes de son comportement : mouvement de membre, rotation de la tête, amplification de la respiration, clignements des paupières, déglutition, « intensité » du regard, … Ce qui permet de dire que Vincent perçoit ce qui l’environne et qu’il y donne une réponse, à sa façon, bien éloignée de la nôtre, mais signe que sa conscience capte et réagit à certaines présences, comme à certaines manifestations internes (douleur, colique, inconfort, …). Vincent semble réagir plus aux sons qu’à la vue. Une musique qu’il apprécie peut ainsi le « changer ». C’est ce que l’on observe très habituellement chez les personnes en état pauci-relationnel. Il n’existe pas de possibilité, avec ces personnes, d’établir un code de communication fiable, permettant de traduire ce qu’elles ressentent. D’où le risque de méconnaitre certains problèmes ou, à l’inverse, de sur-interpréter leur comportement.

En cela Vincent Lambert ne diffère pas d’autres personnes en état pauci-relationnel (EPR). Leur niveau de conscience peut varier d’un jour à l’autre, ce qui explique qu’elles pourront sembler parfois plus proches de l’état végétatif chronique (EVC) – encore appelé état d’éveil sans réponse -. Dans la réalité, l’état végétatif est plutôt une étape transitoire entre le coma et l’état pauci-relationnel. Au quotidien les patients peuvent fluctuer de l’un à l’autre état. Même les meilleurs spécialistes s’y trompent quatre fois sur dix ! D’ailleurs des études réalisées par IRM fonctionnelle chez des personnes en EVC ou en EPR ont permis d’entrer en contact avec certaines d’entre elles, plus souvent en cas d’EPR que d’EVC.

De Vincent on peut dire qu’il n’est pas en coma, qu’il n’est pas branché. Il n’est pas malade, mais dans un état de handicap très sévère, privé de communication. Il n’est pas un légume. Il n’est pas en fin de vie ; des personnes peuvent vivre de nombreuses années en EPR. Cela est dû à des lésions cérébrales sévères et les chances d’amélioration sont pratiquement inexistantes.

Si Vincent ne communique pas, pour autant une relation est-elle strictement impossible ? Un échange, silencieux, mystérieux, indicible, ne se produit-il pas avec l’entourage et l’environnement ? Il suffit de regarder quelques photos pour s’en convaincre et se laisser troubler, au-delà des apparences.

Comment ceux qui soignent Vincent ont-ils pu dire aussi bien que « Vincent n’est pas quelqu’un de compliqué », mais aussi qu’il s’opposait à certains soins, se laissait tomber de son fauteuil, fauteuil dont on l’a alors définitivement privé, depuis 2 ans et demi ? Mais n’est-ce pas le meilleur témoignage de cet état de conscience de Vincent, même s’il est impossible de dire pourquoi tantôt il est facile, et tantôt opposant.

Vincent déglutit sa salive, depuis des mois. Il peut avaler quelques gouttes d’eau, quelques miettes de gâteau, alors qu’il n’a pas bénéficié d’une rééducation de la déglutition. Il est alimenté par une gastrostomie, pour des raisons de facilité par des préparations nutritives industrielles (des plats préparés adaptés !) et par de l’eau. Parce que sa paralysie ne lui permet pas de porter les aliments à la bouche et que sa déglutition est incertaine.

Mais nous n’entrerons pas dans la chambre de Vincent. Personne de vous n’y entrera. Pas plus qu’un kinésithérapeute, un orthophoniste, ou un ergothérapeute… il y a longtemps que Vincent est privé de ces soins. Il est enfermé à clé dans cette chambre. Pour le protéger du geste de folie d’un désespéré qui en voudrait à sa vie. Protégé par ceux-là même qui s’en sont pris à deux reprises à sa vie ! Si vous insistez, il faudra laisser vos papiers d’identité au personnel. Et ses parents qui le visitent quotidiennement depuis bientôt deux ans subissent, tous les jours, ce protocole humiliant. Vincent est bien incarcéré dans sa chambre, surveillée par une caméra, sous écoute au moyen d’un baby phone. Tel un détenu, dangereux, dans l’attente de la mort à laquelle on l’a condamné.

Pas la peine d’espérer rencontrer Vincent dans les couloirs, dans le jardin, en fauteuil devant la fenêtre. Les sorties lui sont interdites, comme le fauteuil. Il y a trop longtemps que Vincent est laissé à sa solitude. Maltraité car non traité. Trop longtemps que Vincent est abandonné par la communauté des siens qu’on a trompé sur ce qu’il est. Il est Vincent, il est vivant, il échange à sa façon, avec son environnement.

Bien sûr, il faudra qu’un jour Vincent quitte ce monde. Ses parents, mieux que quiconque le savent et s’y sont préparés. Mais ce n’est pas à nous, à aucun de nous, de le faire partir, de décider de son heure, arbitrairement.

Laissons les siens aimer Vincent et Vincent recevoir et rendre cet amour, cette affection dont il a besoin, comme nous tous, pour vivre, humainement. Vincent compte sur nous. Et avec Vincent tous ceux qu’un drame, un jour, a plongé dans le même état.

Pr Xavier Ducrocq

Conseil médical des parents
Professeur de neurologie et d’éthique au CHU de Nancy

Oui au fait qu'en est-il des autres qui sont dans le même état, voici des témoignages, et ça commence très fort, l'une d'entre eux après avoir passé 10 dans cet état .... en est sortie

http://www.jesoutiensvincent.com/category/les-autres-vinc...