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21/12/2024

la fin de l'amour

http://zamenhof.blogg.org/la-fin-de-l-amour-a115557942

« Le soleil a rendez-vous avec la lune »

…….   
« ici bas souvent chacun pour sa chacune

chacun doit en faire autan » 

Eh oui ! il fut un temps où on trouvait normal que « chacun ait sa chacune », et réciproquement.

c'est loin tout ça
le temps où
on vivait en famille chaque jour par amour ou par nécessité en vue de rendre l'existence vivable tout simplement.

Mais maintenant, d’abord il n’y a plus que l’idée de deux chacuns ensemble ou de deux chacunes ensemble qui soit valorisée !
Et puis c’est l’époque où les femmes considèrent que "une femme sans homme c’est comme un poisson rouge sans patin à roulette".  Il n’y a plus que des hommes, à ne pas penser pareil, mais ils ne le disent pas ! ils sont bien trop complexés par le terrorisme intellectuel du temps, et crèvent en silence tout en disant « amen ».

Alors chacun (ici « chacun » = chacun et chacune) dérive tout seul avec « chacun son corps », réservé seulement pour les infirmières du pouvoir médical et le thanathopracteur du funérarium ; chacun s’agite tout seul entre deux métros et trois boites de conserves, entre son appartement de banlieue  et le crématorium. Maintenant le désir est invariablement décrit comme celui d’un chien pour un bifteck, la tendresse comme une violence, la beauté comme attentatoire à la dignité de LA femme, faire l’amour comme une perversion, la complicité comme une aliénation, l’attachement comme une maladie mentale !

Quand à l’amitié n’en parlons pas ! on a trop peur que ça puisse être accusé d’être sexuel, donc pervers, à une époque où même les enfants ne se tiennent plus par la main, pensez donc, les adultes !

En définitive la fameuse « libération sexuelle » qu’on nous a tant vantée n’a pas du tout libéré les relations entre les sexes, au contraire. Elle n’a servi qu’à renforcer le puritanisme, et à rendre les gens plus paranoïaques et plus constipés. Soit dit en passant, la pudeur du temps passé était finalement beaucoup plus saine que celle de maintenant. On cachait, que ce soit les choses, les mots, les désirs, mais on suggérait : çe qui donnait à la fois plus de confiance et de sécurité, et de liberté, et de convivialité. Maintenant on montre, on dit,  on enseigne, le tout le plus crûment possible, mais on interdit ! et, comme on est quand–même gêné, on se réfugie dans une sexophobie (qui ne s’avoue pas) crispée et paranoïaque, et on criminalise le désir ! Ce qui fait qu’au lieu d’être plus libérés on est plus complexés, et la société s’éteint sous une chape de peur et d’autocensure, et de perte du lien social (tandis que la suggestion permettait de faire cohabiter le désir et la  décence, et les contacts humains au niveau qu’on voulait bien). Ce qui suscite, ou le cynisme, ou l’hystérie criminalisatrice, et le fossé entre les êtres.
http://www.youtube.com/watch?v=k0ccz207jDs


Et en plus : http://www.bastamag.net/article2827.html

   

Bientôt la sexualité sera aussi interdite que le tabac, on commence à nous y préparer, le climat monte.
On parie?

   

on est bien dans cette société dénoncée par Marc-Edouard Nabe :

"Les asexués obsédés de sexe et qui ne baisent plus, ces filles qui portent des mini-jupes mais ont une burqa dans la tête " 

et par Israel Shamir :

" Enfants de la révolution vaincue de 68, nous étions libres d'aimer, de fumer, de penser et d'agir. Nous pouvions voyager et prendre l'avion sans être déshabillés à l'aéroport, et on ne nous confisquait pas nos gaudrioles.
Nous pouvions faire l'amour et fumer dans les cafés. Depuis, c'est la dégringolade; toute fumée est bannie, et la pensée libre a été incarcérée entre les barreaux du Politiquement Correct, et l'action politique réduite à l'inscription à des groupes sur facebook. L'amour est devenu un véritable champ de mines sous des lois victoriennes."

commentaire trouvé sur le net : "on prépare une génération entière de femmes qui crèveront toutes seules à 70 ans dans leur appartement, absolument toutes seules avec leur chat et leur sac Vuitton.
Et pour les hommes, ça sera pas mieux (solitudes, maladies insoignables pour cause de fin de la sécurité sociale programmée, suicides, conséquences de la consommation de drogues et d’alcool). Ma génération s’est tracée un avenir tout simplement sensationnel.
Là, je m’adresse aux hommes qui ont entre 20 et 35 ans, comme moi : si vous voulez vous faire une bonne idée de comment vivront les hommes de notre génération dans les années à venir, allez voir comment ça se passait pour la majorité des hommes en Russie dans les années 90 (longévité merdique, maladies dues à l’alcool, chômage de masse, misère, solitude généralisée...génération sacrifiée). Ça nous pend au nez ! Mais il ne faut pas que vouv vous en plaigniez, vous vous feriez traiter de fasciste !"

Souvenez-vous de Jean XXIII quand il était séminariste et qu’il faisait bien attention pour ne pas lever les yeux sur les filles, on lui avait apprit à « éduquer son regard » et à « maîtriser ses pulsions » comme on appelle ça maintenant !...
bref L’Eglise sortie par la porte est rentrée par la fenêtre. Les Talibans ont gagnés la guerre ! Regardez les images d’autrefois, les films, etc et vous verrez : la France en fait n’a jamais été aussi puritaine depuis 1 siècle et demi ! Maintenant tout ce qui est désir est tabou. A la rigueur on admet encore que des gens copulent (n’utilisons plus l’expression « faire l’amour », ce n’est plus du tout ça !...) mais à condition que ce soit purement mécanique (partenarial !) sans désir (surtout !) sinon c’est pervers ! Ils ne se rendent pas compte que c’est leur puritanisme qui est pervers, et qui est un refus de l’humanité et de la communication, et la peur devant les sentiments.

autre commentaire, fin novembre 2017 :

Maintenant que les femmes nous traitent de porc, il est évident que la poupée sexuelle est notre avenir à tous. Une amie me demandait comment nous les hommes ne devenions pas tous pédés avec la haine masculinophobe qui sévit. Sa question devient légitime.

20/12/2024

les églises

autun-nave.jpg

Les églises autrefois, il y a vingt ans et plus déjà ! …   quand elles étaient ouvertes, constituaient, au cœur des villes, grandes et petites, un « commun » comme disent et redécouvrent en ce moment plusieurs penseurs, venus de divers horizons, un espace qui était à tout le monde, un espace de beauté, où tout le monde pouvait entrer LIBREMENT, à peu près tout le temps, où on pouvait prier bien entendu, personne n’oubliait que c’étaient des lieux chrétiens et sacrés, et il était très important, vital pour un chrétien de disposer d’un tel lieu, partout, mais aussi pour tout un chacun croyant, athée ou autre pour visiter et contempler pour son esthétique, et aussi, last but not least ! (en Esperanto « krome kaj krone ») un lieu de silence, de paix, de recueillement, où, à tout moment de la journée, tout un chacun, pour des buts religieux ou pas du tout, pouvait entrer, sans aucun problème et à tout moment, et s’y reposer loin du bruit, réfléchir, pleurer, méditer son chagrin d’amour, sa peur, ses dilemmes, ou tout ce qu’on veut, se ressourcer, une pause dans la journée.
C’était un lieu sacré, pour tous, même les athées et les indifférents, un lieu précieux et indispensable. Et disponible. Un « commun ».

et

http://fr.novopress.info/154827/eglise-aux-portes-ouverte...

Aussi c’est un drame de première gravité, un scandale inadmissible de les voir maintenant (depuis 1990 environ) presque toutes et en permanence fermées !!!                  

    
une immense et très grave perte pour la société et les êtres. Une tendance absolument inadmissible et lamentable de notre époque.

15/12/2024

l'analyse du philosophe Michel Weber ou le fascisme 2.0 - depuis 2013 il savait que ça allait arriver

Il y a eu une criminalisation de la pensée, ça ne vous a pas échappé !

 

son récent livre : https://www.t-pas-net.com/libr-critique/chronique-michel-...

en 2013 il avait déjà annoncé ce qui se passe en ce moment :

Michel WEBER

Tocqueville (1835) a indiqué que la démocratie de marché pouvait facilement donner naissance à un totalitarisme mou. Depuis Mumford (1932), on sait que la technoscience donnera volontiers un peu de rigueur au tropisme fasciste. Où en sommes-nous ?

La crise qui se propage de proche en proche depuis 2008 est une crise qui est essentiellement politique et, en tant que telle, elle demande une réponse politique.

De fait, les observateurs avertis peuvent discerner la multiplication des signes d’une dérive fasciste, à la fois au niveau de la base et à celui du sommet de la pyramide sociale. D’une part, les idées fascistes sont de plus en plus courantes dans les milieux défavorisés (qui sont eux-mêmes en croissance rapide) ; d’autre part, elles sont de plus en plus explicites chez les technocrates — mais sous une forme tellement aseptisée qu’on pourrait, il est vrai, croire à leur parfaite innocuité.

Il est donc fort piquant de remarquer que le grand public est parfaitement ignorant de ce retour de l’extrême-droite. Il pressent certes l’imminence de l’effondrement sociétal mais il n’a absolument pas conscience de la nature exacte du danger. La réouverture de camps de concentration ou même la généralisation des conflits régionaux semble passer inaperçue. De même, le sens et la portée de l’existence d’apologies hollywoodiennes (au propre comme au figuré) de la torture demeurent entièrement mystérieux. Cette double tension est paralysante et anxiogène, ce qui fait le jeu de l’oligarchie : quoi de plus manipulable en effet que des individus dans un état de coma moral et politique ?

Pire, les acteurs sociaux les plus remuants, les militants et les universitaires pensent l’effondrement de la civilisation globalisée à partir de leur expertise et sont dès lors conduits systématiquement à manipuler des statistiques, parfois très convaincantes, mais qui comprennent la transformation sociétale annoncée sur le mode de la lente désagrégation d’un pan de la société. Le long terme est ainsi mis en perspective à partir d’une facette supposée cruciale.

Or, ce qui s’annonce c’est un effondrement total et abrupt des « démocraties de marché » à la faveur de l’emballement d’une de ces crises qui constitue, en synergie, la crise globale systémique. Peu importe la nature de l’événement déclencheur — une pénurie de dix jours de l’approvisionnement de pétrole, des émeutes de la faim dans des quartiers (ou des pays) « défavorisés », des macro-mouvements de population forçant les portes de la citadelle Europe, un accident industriel majeur, une nouvelle bulle financière, une vraie-fausse pandémie, une guerre inter-régionale ou même mondiale, … — la conséquence politique sera inévitable et immédiate : l’état d’urgence, c’est-à-dire le totalitarisme, ou le chaos absolu, c’est-à-dire la guerre de tous contre tous. Une guerre civile serait comparativement plus structurante.

L’enseignant-chercheur qui n’a pas oublié la leçon de citoyenneté magistrale que nous a laissé Victor Klemperer (LTI, 1947) se doit en conséquence de mettre en évidence deux dynamiques : premièrement, il faut montrer que la réponse à la crise globale systémique est bien d’ores et déjà politique et que, si aucune force ne vient entraver l’inexorable progression du capitalisme du désastre, il ne nous restera bientôt plus qu’à émettre des regrets carcéraux ou post-mortem. Deuxièmement, il faut discerner les pistes théoriques et pratiques qui sont susceptibles d’infléchir cette trajectoire dès aujourd’hui.

Michel Weber

Une première version de ce billet a été publiée ici : http://www.pauljorion.com/blog/?p=53721
Dernier ouvrage paru : De quelle révolution avons-nous besoin ?, Paris, Éditions Sang de la Terre, 2013. (978-2-86985-297-6)

Et n'oublions pas MICHAEL PARAIRE, lisez son article Covid 19 et Fascisme 2.0 dans son blog " un quart d'heure avec le penseur " http://leblogdupenseur.canalblog.com/archives/2020/05/02/...

Dans un Etat fasciste et totalitaire on connait déjà à l'avance quels seront  les résultats  : (!)

https://ruclip.com/video/sV7MRHL_OzI/covid-l%E2%80%99incr...

Enfance et Libertés, l'association : https://enfance-libertes.fr/

La culture , le sport , les loisirs , la créativité, la joie et la confiance ont fait place au repli sur soi , à la méfiance , au rabougrissement, au mépris envers les autres .
La vie que le grand capital et son gouvernement nous laissait n’était pas terrible , mais mon Dieu nous parvenions à peu près à l’embellir .
Aujourd’hui c’est devenu de la merde et ils nous interdisent d’en sortir .
Cela va se finir en révolte armée et ils joueront les étonnés . Si on pouvait les pendre comme au tribunal de Nüremberg !

"Covid 19 le grand Reset" de Claus Schwab est leur Mein Kampf

autre philosophe : https://odysee.com/@Dieudonn%C3%A9officiel:f/episode-161:0



14/12/2024

Julian Modest

Julian Modest (pseudonyme d’un écrivain espérantiste Bulgare, qui vécu longtemps en Hongrie) est sans doute le meilleur écrivain de nouvelles de la littérature en Espéranto ! Il a un grand talent, fin, impalpable, il émane de ses nouvelle toujours un halo d’humanité et d’émotion, et un inexplicable mystère.

Et celle à laquelle je mettrais le premier prix c'est celle-ci.

Je ne saurais dire pourquoi mais cette nouvelle me poursuit et vous reste dans l’esprit, de même qu’elle reste dans l’esprit du narrateur.

Les thèmes, ce qu’elle exprime on le devine un peu certes, mais ce n’est pas « dit » comme ça, c’est comme dit Beaudelaire « comme de longs échos qui de loin se confondent » des résonances, comme dans un tableau les « rappels », comme dans une symphonie,

Je ne rentrerai donc pas dans les détails. Seulement je ne peux m’empêcher de remarquer l’attitude de la mère qui rappelle ses enfants, si typique d’une certaine connerie, et d’une certaine mentalité, les fourriers d’une certaine barbarie, qui loin de disparaître fleuri de plus en plus plus belle de nos jours

Un conseil : après l’avoir lue une fois relisez-là à haute voix, elle devient encore plus magique.

Pour ceux qui ne savent pas l’Espéranto :Un jour j’essayerai de la traduire en français.

Julian Modest estas laŭ mi eble la plej bona novelverkisto en la originala E-a beletro. Li havas fajnan  nekapteblan talenton, kaj ties noveloj eligas nebulkronon da homeco kaj emocioj, kaj neklarigeblan misteron.
Kaj inter inter liaj noveloj la plej bona laŭ mi estas la jena.
Legintan tiun rakonton pri rakonto pri cigano ursino kaj rondĉapelo ne eblas forgesi.
Mi ne detalos la temojn, sentojn, ktp implicitajn, sed ili akordiĝas kiel eĥantaj rumoroj kaj komprenigas sin reciproke, kiel tuŝoj en bona pentraĵo
Mi konsilas, poste leginta ĝin vi relegu laŭtvoĉe, ĝi iĝos eĉ pli esprimplena.




NOVELO PRI CIGANO, URSINO KAJ RONDĈAPELO

Kiam mi veturas per vagonaro kaj kiam la kupeo estas plenŝtopita de homoj, ĉiam me rememoras la historion pri la cigano kaj ursino. Kial tiu ĉi historio renaskiĝas en mia konscio ĝuste en trajno ? Eble tial, ĉar iu kamparano rakontis gin dum mia longa veturado, aŭ eble tial, ĉar veturante per trajno mi ŝatas observi la homojn en la kupeo. Ili sidas unu apud la alia kaj silentas. Silente ili eniras la kupeon, silente eksidas, silentas dum tri aŭ kvar horoj kaj poste, same tiel silente, foriras. Sep aŭ ok homoj, dum horoj, kiel monumentoj sidas unu apud la alia. Martelas ritme la radoj, monotonas la pejzaĝoj, obskuras en la kupeo… La veturantoj gapas al la fenestro, klinas la kapojn, oscedas, kaj tiam en mia konscio aperas kaj aperas la historio pri la cigano kaj ursino.
La kamparano, kiu iam un iu vagonaro rakontis tiun ĉi historion, estis malalta, nek juna, nek maljuna, kun grizaj ruzaj okuletoj, vestita en malmoda, eluzita, sed urbana kostumo. Tiam li sidis en iu angulo de la kupeo kaj en la komenco de la veturado preskaŭ neniu rimarkis lin. Kiel ĉiuj, ankaŭ li horon aŭ du silentis, sed dubite li ekparolis. Eble tial, ĉar li ne povis kompreni, kial la homoj silentas, se ili kune sidas en tiel eta ejo kiel kupeo. Unue tiu ĉi kamparano familiare demandis sian najbaron, la homon, kiu sidis apud li, kiu stacidomo sekvas. Poste la kamparano ŝerce rimarkigis, ke la trajno, kiel kutime, denove malfruas, kaj mi ne scias kial, sed li, kvazaŭ al si mem, komencis rakonti la historion pri la cigano kaj ursino. Kelkaj kunveturantoj ironie ekridetis, aliaj moke alrigardis la senceremonan kamparanon, tamen li tute ne rimarkis tiujn ĉi rigardojn kaj trankvile daŭrigis sian rakontadon.

Tiam eĉ mi ekridatis, sed la historio pri la cigano kaj ursino restis en mia subkonscio kaj ĉiam, kiam mi veturasper trajno, ĝi reaperas nove kaj denove. Mi jam komencas dubbi, ĉu vere mi aŭdis ĝin aŭ iam tre antaŭlonge mi mem travivis tiun ĉi historion, kaj strange, veturante per trajno mi sentas bezonon rakonti al iu pri la cigano kaj ursino.

La radoj martelas, la trajno kuregas, kaj antaŭ miaj okuloj aperas kaj aperas la cigano kaj ursino. La ursino estas malgrasa, nigra – la  cigano estas juna, eble tridekjara, vestita en ĉifonoj, kun truaj, deformitaj ŝuoj kaj malpura, makulita rondĉapelo. Lia vizaĝo flavas kiel seka aŭtuna folio, sed liaj okuloj eligas esperon. Cetere tiu espero ludas en ĉiuj ciganaj okuloj, kaj sole tiu espero akompanas la ciganojn dum iliaj longaj senfinaj vagadoj.

De kie venis la cigano kun ursino ? Mi ne scias. Tion eble neniu iam ekscios. Estis somera posttagmezo, kiam la cigano kaj ursino lacaj, polvokovritaj eniris montaran vilaĝeton. La suno subiris kaj malforta vento alblovis de la proksima arbaro. Post la longa labortago la vilaĝanoj ŝvitaj revenis hejmen. Kiel kutime, la virinoj, por eta ripozo, eksidis anaŭ la domoj – la viroj ekiris al la drinkejo.

En la pigra posttagmeza silento eksonis tirata cigana melodio. Skrapante la solan kordon de sia olda guzlo la cigano vigle kriis :

- Hej, vilaĝanoj, venu vidi kion povas fari la saĝa ursin’ Matia, fraŭlin’. Nu, Maria fraŭlin’, nun motru kiel dancas baletistin’ !

La malgrasa ursino starigsi peze, sendezire kaj, balancante sian longan, nigan korpon, ekpaŝis ronde. La cigana melodio jen tiriĝis, jen vigliĝis, sed eble laca kaj malsata estis la ursino kaj mallonge daŭris ŝia danco.

- Nu, Maria fraŭlin’, nun montru, kiel geamatoj kisas unu la alian ! – raŭke kriis la cigani, ritme skrapis lia arĉo, gaje fluis la cigana melodio, sed nek viro, nek virino venis al la placo, kie nur kvin kokinoj vagis tien-tien, bekfrapante ion.

Nur antaŭ la drinkejo silente staris kelkaj vilaĝanoj, kiuj senmove kaj suspekte observadis la dancadon de la vila « baletistin’ ».

- Hej oĉjoj bonaj, sen tim’ venu al proksim’ de Maria fraŭlin’ ! – ridetis voĉe la cigano, brilis liaj silikokoloraj dentoj, sed neniu el la vilaĝanoj akpasis pli antŭen. La cigano tamen, same kiel fama cirkartisto, deprenis per eleganta gesto kaj metis sian rondĉapelon sur la teron. Eble li esperis, ke post minuto la vilaĝanoj venos pli proksimen, kaj abunda pluvo da moneroj plenigos  lian makulitan, deformitan rondĉapelon.

- Nu, Maria fraŭlin’, nu montru kiel geamantoj kisas unu la alian ĉar delonge jam tiuj ocjoj forgesis forgesis doni kison al la edzin’ – kriis la cigano, ruzete rigardis la vilaĝanojn, sed ili staris kiel arboj, apogitaj al la muro de la drinkejo.

La ursino ekgrumblis malkontente, leviĝis peze, faris paŝon, malfermis larĝe manegojn kvazaŭ ŝi subite ĉirkaŭbrakos kaj sufokigos iun.

De ie, kiel brua birdaro,alvenis kelkaj scivolemaj, kirloharaj knaboj, sed tuj post ili alkuris kolerega patrino kaj kiel kato disigas paserojn, tiel ŝi forpelis la infanojn.

- For hejmen, ja vi ne scias, ke la cigano prenos kaj forportos vin.

- Ehstimata virin’ !  Mi ehstas  bona hom’ . Dio gardu min. Mi manĝas panon, ne infanon.

Sed la knaboj malaperis kiel fumo, la silentemaj, suspektemaj vilaĝanoj eniris la drinkejon, kaj sur la placo solaj restis la ursino, cigano kaj lia malplena, makulita riondĉapelo.

De la proksima arbaro, kun la malvarmeta vento, nesenteble, kiel svelta junulino alŝteliĝis la vespero, stela kaj trankvila. Aŭdigis fora rido, kokokrio kaj soleca voĉo de radio :

« bonan vesperon karaj geaŭkultantoj. Estas la sesa horo. Ni diros la novaĵojn. La pafbataloj inter Irano kaj Irako daŭras. Hodiaŭ en Romo, membroj de la Ruĝaj Brigadoj pafmortigis la kolonelon Giovanni Ferrari. La internacia konferenco pri… » La voĉo de la parolanto silentiĝis, eksonis melodio, kaj iu malŝaltis la radion.

Subite klukoj, kriegoj, batoj de bastono fendis la silenton. La vilaĝanoj, kiel korkoŝtopiloj de ĉampana vino, elflugis el la drinkejo.

Sur la placo, ĉirkaŭ la ursino kaj cigano disflugis plumaro, plumoj kaj sub la peza ursina manego, en marĉeto de varma sango, konvulsiis kokino. Sango gutis de la ursina buŝego. La cigano blasfemis sakris, kriegis, batis par la kornusbasono la ursinon.

- Diablo prenu cin Maria fraŭlin’. Ni ehstas ne ŝtelistoj.

La vilaĝanoj tuj ĉirkaŭis la ciganon.

- Pagu la kokinon ! – minace ekkriegis la drinkeja mastro, dika, grasa vilaĝano kun porkaj okuletoj.

- Pagu la kokinon !  - kriis ankaŭ la aliaj.

- Eĉ moneron mi ne havas… - lispis la cigano.

- Ne mensogu, ci aĉulo. Nur ŝteli ci scias !

- Ne ŝtelist’. Dresist’ mi eĥstas, oĉjoj bonaj, ne ŝtelist’ ...

- ha, ha, ha ...

- For, aĉulo ! – ekkriis ebria, alta junulo.

- For ! – reeĥis la aliaj.

- Oĉjoj bonaj, hodiaŭ, hieraŭ, manĝis mi nehnion – balbutis la cigano.

- Manĝu la kokinon ! – ekkriis la ebria, juna viro, kaj li forte batis per piedo la ciganan ĉapelon, kiu ankoraŭ staris sur la tero.

Timeme la cigano gestis levi la ĉapelon, sed alia vilaĝano pli forte piedfrapis ĝin. La ĉapelo falis sur la piedon de la tria, kiu tuj direktis ĝin  al sia najbaro. Simile al simio, la cigano saltis de unu al alia vilaĝano, sed vane. La ĉapelo flugis en la aero, kaj tondraj ridegoj akompanis ĝin. Post minuto la cigano svingis mane, ekblasfemis cigane, ektiris la ĉenon de la ursino kaj foriris.

Ridegoj, ridoj, rikanoj longe eĥiĝis sur la placo.

 

Venontan tagon, ĉirkaŭ tagmeze, en la drinkejon venis la arbargardisto kaj diris, ke en la arbaro, proksime de la vilaĝo, li trovis la ciganon mortigitan de la ursino.

En la drinkejo estiĝis bruo kaj tumulto.

- Tuj fusilon ni prenu kaj iru persekuti  la ursinon, ĉar ĝi minacas la vilaĝon ! – spirege diris la arbargardisto, sed eĉ unu vilaĝano ne ekiris por sia ĉasfusilo.

En la drinkejo komenciĝis arda diskuto pri ursoj kaj ursinoj.

- La ursino nepre estis karnomanĝa – kompetente diris iu.

Aliaj tuj aldonis, ke ili bone faris, ke ili forpelis la ciganon.

- Ja la ursino povus mortigi eĉ homon.

La tria voĉe miris, ke besto ĉiam restas besto.

- Ja la ursino dancis, eĉ komprenis la vortojn de la cigano, sed besto restas besto.

Iu detale klarigis, ke la ursoj estas tre venĝemaj, kaj se iu iam batas urson, la urso ne forgesos tion. Alia vilaĝano komencis longan historion, kiel iamlia avo nur per tranĉilon ĉasis ursojn. Neniu kredis, ke iu nur per tranĉilo ĉasis ursojn tamen ĉiuj aŭskultis atente. La vilaĝanoj longe parolis, rakontis pri ursoj, ursinoj, kaj neniu eĉ vorton diris pri la cigano, kies makulita rondĉapelo ankoraŭ estis antaŭ la drinkejo.

- Homoj, la ursino atendas nin en la arbaro. Kiu venos kun mi ? – ekkriis la arbargardisto., sed neniu aŭdis lin.

Mi ne memoras, ĉu oni pafmortigis la ursinon. Eble tiam en la vagonaro mi ne aŭdis la finon de la historio, aŭ eble ankaŭ en la kupeo oni komencis paroli, rakonti, diskuti pri ursoj, ursinoj, vulpoj, lupoj…

Delonge mi ne vidis ciganon kun ursino. Eble tial, ĉar en niaj montaroj la ursoj iom post iom malaperas. Tamen mi ofte renkontas ciganojn. Multaj el ili estas bone vestitaj, sed strange preskaŭ  ĉiu cigano havas makulitan  deformitan rondĉapelon.

 

Julian Modest

Budapeŝto, la 16-an de majo 198*

 

13/12/2024

message de la race inférieure

Bonnes-femmes, il va vous falloir apprendre à vous passer de la race inférieure, de ces Untermensch que sont les hommes, si vils et si porteurs par essence de tous les vices du monde ! Oui elles ont raison les bonnes-femmes, c’est exact : les hommes sont paresseux, irresponsables et de grands enfants, et j’en suis fier, et je ne respecte que les êtres irresponsables et qui restent de grands enfants, comme Karl Marx, Albert Einstein et Jules Laforgue. Je vous laisse avec votre noble peuple sacré de « gens raisonnables » ! Allez vous faire foutre comme on dit (et comme ça vous pourrez encore stigmatiser le « machisme » avec tous vos slogans-tout-faits de maîtres racistes que vous êtes - et le racisme de classe pour commencer, d’ailleurs tout racisme se révèle être quand on gratte un peu un racisme de classe), et je resterai comme Elian Finbert avec mon chat et mon chien, qui eux méritent d’être respectés et aimés.

 

 

http://reseauinternational.net/pourquoi-il-convient-de-se...

"faut bien lire la loi ! à 1,50 mètre on ne peut pas t’accuser de quoi que ce soit ! donc équipe-toi d’un mètre-étalon, fais signer un état des lieux à 3 témoins avant toute formule de politesse !"

(le mieux est de ne même pas leur adresser la parole, il faut faire semblant de ne pas les avoir aperçues, comme pour les flics. Et elles vivront et crèveront seules, comme nous, c'est le seul avenir qui reste maintenant dans notre société "libéral-fasciste")

08/12/2024

Des églises ouvertes et des cafés (où on pouvait fumer) partout - des caméras de vidéo-surveillance nulle part !

tiens, un autre problème qui fait que la vie en 1960 était beaucoup plus commode et moins stressée que maintenant :

Depuis lors le Grand Capital a fait mourir tous les magasins.

Ce qui veut dire ?

Ce qui veut dire qu'alors, jusque dans les années 70, il n'y avait nul besoin de faire ses courses à la semaine (voire plus si on commande par catalogue comme Maximo par exemple,  ce que les gens font de plus en plus, c'est plus reposant et on échappe à la soumission et à leurs immondes caméras de vidéo-surveillance! pour le mois entier),
on pouvait acheter les choses au fur et à mesure qu'on en avait besoin !
- Un saut dans les magasins de la ville, voire du coin, quelques minutes de promenade (pas plus que dans un parking d'hypermarché !),  et voilà !

Et on avait droit au sourire de la crémière (pas à la gueule des vigiles privés) ! ce qui change sacrément  les relations sociales et l'ambiance des journées, je vous assure !!!

Et on pouvait y envoyer les enfants, qui s'en faisaient une distraction, voire comme le raconte Elian-J Finbert le chien, dressé à aller acheter les croissants ! (et qui savait les compter !)

 

c'était LA FRANCE, c'était la Civilisation, c'était la vie normale

28/11/2024

Vous avez dit "spiritualité" ?

La « spiritualité » est le truc derrière lequel les bourgeois parisiens rive-gauche cachent leur athéisme, sous de petits nœud-nœuds qui font jolis, mais sont vides (ils seraient d’ailleurs incapables de le remplir de quelque chose)

la « spiritualité » des bourges parisiens de France-Culture, ceux qui ne se déplacent qu’en taxi et qui blablatent sur LCI, non sur france-cu-cul-euh ...lture en faisant mine de chercher leurs ... euh ... mots !, La « spiritualité », mot si prisé au sein de la Secte des Adorateurs de la Mort, ce n’est qu’un mot  (surtout chez des bourgeois, même son aspect terre-à-terre-ment moral c’est trop pour eux ! Il n’y a qu’à voir comment ils réagissent aux gilets jaunes ! … Non "spiritualité" c’est un mot, un zoli ruban rose dont ils décorent leur athéisme et leur euthanasie ! (et leurs taxis !     )
Ils sont beaucoup trop athées (d’ailleurs ça fait partie de la politically-correctness, donc pas question d’y déroger, et puis ils n’ont aucun sentiment d’autre chose, ça serait «peuple» donc vil, "populiste" comme ils disent), et totalement incapables de comprendre aucune des phrases du Sermon sur la Montagne (il y a qu'à voir comment ceux du quartier Beaubourg ont réagi à Giuseppe Belvedere !).

22/11/2024

devant le porche des maisons

Yazd iran _ les bancs à l'extérieur de la porte d'entrée
Dans le monde de civilisation iranienne, la Perse, mais aussi l'Asie Centrale, l'Ouzbékistan par exemple, les maisons traditionnelles comportent sous le porche de chaque maison particulière de chaque côté de la porte d'entrée, à l'extérieur, un banc maçonné, où les habitants de la maison venaient à l'occasion s'asseoir (viennent toujours s'asseoir en Ouzbékistan !), mais où aussi n'importe quel passant pouvait s'asseoir comme il voulait. Quel contraste avec nos mœurs actuelles dans l'Europe moderne!.....
Il y a comme un contraste de valeurs là, et pas à notre honneur! (l'Occident contemporain, quand il y a des pays où si vous venez sonner chez quelqu'un sans y avoir été invité vous pouvez être poursuivi par la loi ! etc. Et les lois Sarkozy ! hein?! qui empêchent les gens de s'asseoir sur le palier de leur propre immeuble, de leur propre domicile ! Allez essayer d'expliquer ça aux roumains, qui viennent s'asseoir à toute heure de la journées, tous ages confondus, sur le parapet de l'entrée de leurs immeubles, parfois pour papoter, parfois simplement, comme ça, et les vieilles qui sortent leur chaise pour mieux s'y installer le soir, allez leur expliquer qu'en France on leur passerait les menottes en les traitant d'"incivils" et que pour ça on les enverrait en prison!
Y y'aurait pas quequ' chose de pourri dans le royaume de Danemark?)

21/11/2024

à la sainte-Catherine tout bois prend racine

la résistance aussi

Manifestation le 25 Novembre 2017 à 14h aux Invalides

Madame, Monsieur
Nous le savons depuis quelques semaines maintenant, Madame Agnès Buzyn, Ministre des solidarités et de la santé, à placé au cœur du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale ( PLFSS) l’article 34 visant à étendre l’obligation vaccinale.
C’est avec regret et indignation que nous vous annonçons que cet article vient d’être voté à l’Assemblée Nationale le Vendredi 27 Octobre par 63 députés sur 75 votants.
Non, vous ne rêvez pas, ce sont bien 75 députés seulement qui ont choisi pour 66 000 000 de Français ! (pour rappel il y a 577 députés)
En plus de bafouer nos droits fondamentaux tels que le droit de disposer de son corps et le libre choix thérapeutique (loi Kouchner de 2002, code de Nuremberg).                                                                                      Le parlement vient de se priver d’un vrai débat démocratique, malgré la demande de plusieurs députés pour que celui-ci ait lieu.
Les amendements de retrait de l’article 34 ont tous été rejetés tout comme la proposition de Monsieur Dupont-Aignan de mettre en place une commission d’enquête ainsi qu’un moratoire d’un an sur cette mesure.
Comment peut-on voter une loi aussi importante qu’est l’extension vaccinale sans que députés et sénateurs n’aient eu le temps d’examiner en profondeur la question ? Sans qu’ils n’aient eu entre leurs mains les études, recommandations, mises en garde, avis des différents médecins et citoyens !

Seules les conclusions de la commission FISCHER ont été examinées, commission qui rappelons-le, a étouffé la parole du jury de citoyens et du jury de professionnels de santé la composant.
Nous rappelons que la Ministre veut obliger tous les nourrissons nés à partir de Janvier 2018 à se vacciner contre 11 maladies et cela sans qu’aucune épidémie ou urgence de santé publique ne le justifie . Les parents qui refuseraient de faire ne serait-ce qu’une seule valence ( la très controversée hépatite B par exemple) se verront refuser l’entrée en collectivités de leur enfant.

C’est un scandale !

Les parents sont totalement dépossédés des droits parentaux en terme de santé, les médecins se font voler leur rôle de prescripteur et pire encore, les enfants seront exclus de toutes collectivités comme s’ils étaient des parias.
De quel droit peut-on prendre une décision aussi grave à la va-vite ?

Attention ! La ministre a annoncé que cette loi ne concernerait que les enfants nés à partir du 1er Janvier 2018, mais ne nous leurrons pas, si le projet de loi de Madame Buzyn passe tel quel, attendons-nous à des amendements élargissant l’obligation aux enfants nés les années précédentes.
Sans parler des allusions à peine déguisées d’Olivier Véran, lors de la Commission des affaires sociales, sur le projet d’extensions d’obligations au vaccin HPV (papillomavirus) , y compris pour les garçons, alors qu’il est déjà hautement contesté pour les filles, retiré de la vente en Autriche et au Japon. Remis en cause auprès de l’EMA au Danemark par rapport à sa sécurité , et que plus de 1000 professionnels de santé en France demandent depuis plusieurs années un moratoire sur ce vaccin.

A l’heure actuelle, personne ne sait encore si ce vaccin a la moindre efficacité pour prévenir un cancer du col de l’utérus… ( alors ne parlons pas d’autres préventions fort improbables ).  Comme toujours, le gouvernement a fait la sourde oreille quant aux propositions et doutes affichés par les nombreux citoyens, professionnels de santé et députés.

La Ministre persiste à marteler que les vaccins sont tous  efficaces, bénéfiques, nécessaires et sûrs, que les adjuvants sont inoffensifs et que toutes les études le démontrent (ce qui est clairement faux).

Avec monsieur le rapporteur général, Olivier Véran, ils remettent même en cause les études menées par le Professeur Gherardi, en affirmant qu’il s’agit d’un débat franco-français et que la pathologie décrite par M. Gherardi n’est pas reconnue par l’Organisation mondiale de la santé, et qu’il n’existe aucun cas ailleurs dans le monde.

Pourtant plus de 12 pays ont détectés des pathologies très similaires à la Myofasciite à Macrophage de part le monde, et des chercheurs de nombreux pays pointent du doigt la sécurité toute aléatoire des adjuvants aluminiques. Si on admet que l’adjuvant aluminique peut induire des troubles cognitifs, donc une atteinte neurologique chez des adultes, qu’en est-il des vaccins pédiatriques sur des nourrissons en pleine évolution neurologique, motrice, et d’apprentissages fondamentaux ?

En réalité la polémique sur l’aluminium remet en cause complètement la sécurité des vaccins sur ces 20 dernières années au moins, et si elle est tant controversée, c’est qu’il n’y a pas que les industriels pharmaceutiques qui se sentent concernés par la toxicité neurologique de l’aluminium , il y a aussi les industriels de la cosmétique et de l’agro alimentaire .

Ce point est d’un enjeu considérable.

Rappelons que sur les 11 vaccins que la loi prévoit de rendre obligatoires, 8 sont adjuvantés sur aluminium. De plus, comme si cela ne suffisait pas, en supprimant l’article L3116-4 du Code de Santé Publique qui prévoyait une peine de 6 mois d’emprisonnement et jusqu’à 3750€ d’amende, Les parents réfractaires seront dorénavant menacés par l’article 227-17 du Code Pénal qui dit que « le fait, par le père ou la mère, de se soustraire, sans motif légitime, à ses obligations légales au point de compromettre la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de son enfant mineur est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende ».

Ce que ne nous dit pas la Ministre, c’est que les enfants ne seront pas les seuls à pouvoir se retourner contre les parents en cas de maladie suite à une non-vaccination !

En effet, toutes administrations, médecins, P.M.I., assistants sociaux etc pourront déposer plainte contre les parents qui ne feront pas vacciner leur enfant contre la totalité des 11 maladies, et cela peu importe que l’enfant soit en collectivité ou non, malade ou non !

Tout cela change la donne, nous sommes bien loin du discours de la Ministre qui se veut non punitif et en omettant sciemment de nous préciser ce “petit détail” elle a bien réussi à rouler dans la farine non seulement les citoyens et la presse mais aussi les députés !

la proposition de Monsieur Dupont-Aignan de mettre en place une commission d’enquête ainsi qu’un moratoire d’un an sur cette mesure. Pour autant, rien n’est perdu ! Le texte de loi doit passer par le sénat, qui espérons-le ne votera pas le texte en première lecture.

De plus, le conseil constitutionnel pourra également décider de censurer l’article 34 puisque nous vous rappelons que celui-ci présente toutes les caractéristiques du “cavalier législatif ” ; comme l’a rappelé madame Blandine Brocard les dispositions qui n’affectent pas significativement l’équilibre financier des régimes obligatoires et dépourvus de lien direct avec l’objet exclusivement financier du PLFSS sont systématiquement censurées.

Malgré le vote de L’Assemblée Nationale, il est totalement proscrit de se désolidariser. Nous devons rester debout, soudés unis et forts pour défendre les intérêts de nos enfants et des générations futures. Nous refusons de rester les bras croisés et continuons le combat !

Plus que jamais il est nécessaire d’élever nos voix en faveur de la liberté, en manifestant auprès du mouvement Ensemble Pour une Vaccination Libre le 25 Novembre prochain.Pour nous aider à financer l’organisation de la manifestation, vous pouvez dès à présent acheter vos t-shirts, badges et autocollants ou faire un don sur la boutique.

Les débats au sénat devrait débuter le 13 novembre, nous avons jusqu’à cette date pour convaincre un maximum de sénateurs du caractère inconstitutionnel de cette loi afin que le conseil d’état soit saisi. ( au moins 60 sénateurs ou députés)
Ainsi, nous vous demandons de continuer à les contacter en masse pour leur faire part de vos inquiétudes et demander la saisine du conseil constitutionnel.
Nous vous proposerons, très prochainement, une lettre à envoyer à vos députés et sénateurs. Par ailleurs nous vous demandons également de poursuivre la sollicitation auprès d’eux pour une demande de rendez-vous.

Nous vous invitons à venir manifester en nombre à Paris, le 25 Novembre 2017 à 14h aux Invalides, à l’angle de la rue de l’université, pour défendre nos libertés.

Il y aura au programme, des interventions de médecins et pharmaciens, des témoignages de victimes de la vaccination ainsi que de l’information. Nous vous attendons nombreux afin de faire entendre notre voix au gouvernement,
parce que
“LA LIBERTÉ EST UN DROIT, VACCINER EST UN CHOIX”.

Contrairement aux affirmations de la Ministre de la santé Agnès Buzyn, l’extension de l’obligation vaccinale s’accompagne de sanctions. Et de sanctions lourdes : 2 ans de prison au lieu de 6 mois et 30 000 € d’amendes au lieu de 3 750 €. La députée européenne, normalienne et agrégée de biologie Michèle Rivasi alerte sur cette dangereuse manipulation des députés et du public.

Le 18 octobre 2017, lors de leur examen du PLFSS 2018 et du vote de l’article 34 instaurant l’obligation des 11 vaccins, les députés en commission des affaires sociales ont aussi voté la suppression d’un article spécifique du Code de la Santé Publique (Article L3116-4). Ce faisant, en retirant cet article spécifique, c’est l’article général de « soustraction des parents à leur obligation légale » qui s’applique (Article 227-17 du Code Pénal), alourdissant les sanctions prévues en cas de non-respect de l’obligation vaccinale.

Le risque pénal est réel. Il a même été relevé par Eric Alauzet (LREM) dans son rapport sur le PLFSS 2018, où il se désolidarise de cette volonté d’obligation.

Michèle Rivasi : « Un mini-sondage préliminaire à la sortie de l’Assemblée Nationale nous a appris qu’aucun des 15 premiers députés interrogés n’ont conscience que les parents récalcitrants s’exposeront à 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende. Ils pensent à plus de 60% qu’il n’y aura pas de sanction « comme l’a dit la ministre. »

Je suis très inquiète de cette désinformation qui s’installe. La ministre de la santé par exemple, en insistant sur la possibilité d’un enfant d’attaquer ses parents pour ne pas l’avoir vacciné, ne dit pas que n’importe quelle autorité sanitaire ou administrative pourra aussi faire un signalement et mettre en œuvre le Code Pénal. Pourquoi dissimuler une information d’une telle importance ?

De deux choses l’une. Soit la ministre de la Santé Agnès Buzyn ne veut pas de sanctions, elle est cohérente avec ce qu’elle dit, et dans ce cas le texte de loi intègre explicitement cette exemption en la rendant légale. Soit le texte sera voté en l’état, en maintenant cette épée de Damoclès dans le PLFSS 2018, et cela démontre que ses affirmations ne sont que de la poudre aux yeux, destinée à endormir les braves gens.

Je trouve le double langage du gouvernement d’autant plus choquant et scandaleux, que je vois aussi comment, en parallèle, s’organise peu à peu la déresponsabilisation des acteurs de l’acte vaccinal.

Qui est responsable en cas d’accident vaccinal ? Ce ne sont plus les fabricants. Ce ne sera plus non plus les médecins traitants ou les pédiatres dont le paiement à la performance intègre depuis fin 2016 les vaccins ROR et NEISVAC contre la méningite C. Ni les pharmaciens engagés dans l’expérimentation d’injections du vaccin anti-grippe, également rémunérés à l’acte vaccinal. Tous transfèrent à l’Etat leur responsabilité en se conformant à des campagnes de vaccination nationale et des objectifs de santé publique. L’irresponsabilité devient la nouvelle norme administrative.

C’est pourquoi, en écho aux voix parlementaires qui cherchent à discuter du bien fondé de cette extension vaccinale menée au pas de charge, je demande au contraire à nos élus de prendre leurs responsabilités en votant contre cette obligation vaccinale et ses non-dits. »

Contact Presse : Sébastien Barles 06 75 00 63 31

Source : alterinfo.net

18/11/2024

fascisme le retour ! - la haine du gros est une haine de classe

en Nouvelle-Zélande, comme d'ailleurs dans tous les pays anglo-saxons, et issus du puritanisme calviniste :

http://www.lepoint.fr/monde/trop-gros-pour-rester-en-nouv...

mais aussi en Espagne maintenant : Un tribunal espagnol retire un enfant obèse à ses parents… qui le tiennent caché! Voila qui relance la polémique sur le “fascisme sanitaire“, que dénonce le psychiatre Apfeldorfer. Retour sur une interview prémonitoire

 

Le psychiatre Gérard Apfeldorfer n’y va pas avec le dos de la cuillère pour avertir d’une pression ambiante envers les « déviants de santé », toujours plus marquée à ses yeux. Obèses en tête. Bloob l’interviewait au printemps de cette année sur une tendance qu’il dénonce comme un “fascisme sanitaire“.

« Fascisme sanitaire ! » L’expression est apparue la première fois en septembre 2008, sous la plume de Gérard Apfeldorfer, dans la lettre mensuelle du GROS (Groupe de réflexion sur l’obésité et le surpoids) : « le fascisme à l’ancienne, » écrivait alors le psychiatre, « faisait la chasse aux races inférieures ainsi qu’à leurs ferments qui polluaient le corps viril de la nation. Le fascisme sanitaire veut éradiquer les corps non conformes qui coûtent trop, qui ralentissent la production, qui découragent la consommation, qui font tache dans le paysage. »

Hygiénisme à l’américaine

En ligne de mire de ce premier texte, la vague d’hygiénisme musclé dans les entreprises des Etats-Unis, selon le mode « change ou tu es licencié », « change ou paie ton surcoût » etc… Le magazine Le Point venait de publier une belle enquête (toujours en ligne)  sur le sujet, avec force exemples. L’on pouvait y lire notamment : « Le plus dur à combattre, assurent les entreprises, plus que la nicotine, c’est l’obésité. »

 

Octobre 2008 ! Rebelote. Deuxième texte, titré « Fascisme sanitaire et déficit d’amour » . Entrée en matière explosive : « La République prépare la guerre » (évidemment…à l’obésité !).

Et c’est parti pour le feu d’artifice : « grande cause nationale », « surcoût chiffré à 15 milliards d’euros qui doublerait d’ici 2015 », « taxons les mauvais aliments », « solutions hygiéno-diététiques », 

"Manger de nos jours, dans l’optique des politiquement corrects, c’est comme l’amour chez les catholiques : il faut que ça soit exclusivement utile, sinon c’est péché, uniquement pour accomplir son dévoir – le devoir d’engendrer des enfants autrefois, et ici le devoir de se garder en bonne santé jusqu’au moment où on vous euthanasiera – et surtout pas par plaisir ! Verboten !" (RP)

« embrigadement sportif », « diabolisation des aliments »…
Le tout condensé ainsi par Gérard Apfeldorfer : « bonjour ostracisme et honte, bonjour culpabilité, bonjour compulsions et boulimies, bonjour aggravation du surpoids ! »

Intolérance, rejet et punition

Ce verdict enfin : « les solutions proposées, si maladroites, si simplistes, au lieu de soulager, ne peuvent qu’aggraver la situation de ceux qui sont déjà dans la souffrance. (…/…) quel dommage, que l’État français donne ainsi dans le fascisme sanitaire ! »  

Dix de der, en novembre dernier, avec le texte « Faut-il brûler les obèses »  ; occasion d’un genre de définition :

- « Le fascisme sanitaire en matière d’obésité, c’est l’intolérance exacerbée face à la différence physique, c’est la surveillance des déviations pondérales par le corps médical, c’est la moralisation et la diététisation de l’alimentation, c’est le rejet des personnes aux corps non conformes, ce sont des brimades et des punitions pour les récalcitrants. En attendant pire… »

Chasse aux déviants

(*) NDR… à mars 2009, car en mai paraissait “Fascisme Sanitaire 3″… sur la stigmatisation des obèses comme péril écologique planétaire, cause du réchauffement climatique!
D.B.

>> Quelques petits extraits supplémentaires de l’entretien

- Au risque de nouveaux « sous-hommes » ?

« Tout le monde doit être jeune, beau et lisse. Si on n’est pas en bonne santé, on travaille moins bien, on coûte trop cher, on est fautif… on a fait des choses qui ne sont « pas bien ». On n’est pas « moral », on est une « mauvaise personne ».

Il faut savoir aussi qu’avec un IMC supérieur à 45, on n’est déjà plus considéré comme vraiment humain. On apparaît « inhumain »… Et l’on est traité tel : soit l’on vous évite, soit on vous traite en objet… Les personnes très belles connaissent d’ailleurs le même problème, attirant les pervers, et éloignant les autres.


Bien sûr, pour le moment, c’est un fascisme policé, sans violence encore, que l’enjeu soit l’école, la famille, le travail, le sport etc. Mais faut-il attendre que les gens lancent des pierres dans les devantures de pâtisseries ?
»

- Pourquoi si peu de réactions à cette pression ambiante?

« D’une part, les gros font énormément de choses pour se faire accepter. Ils sont plus que conciliants, ils sont « compliants » (note: au sens “américain“, voir la wikipedia)  : ils se plient aux volontés des autres, s’effacent, s’oublient. C’est particulièrement vrai des ados qui peuvent être prêts à tout pour se faire accepter comme une personne… même de deuxième catégorie.


D’autre part, quand on est stigmatisé, on se dévalorise. La stigmatisation est justement réalisée quand sa victime reprend à son compte le discours la désignant, et dit « c’est ma faute, j’ai honte »…

La plupart des obèses sont dans la honte. C’est pourquoi leurs regroupements sont relativement rares. Alors qu’y participer est déjà une preuve de guérison. »

- Comment en sortir?

« Désormais, il faut surveiller, punir, corriger ou exclure. Ce n’est pas propre à la France, c’est très généralisé, et cela se développe de plus en plus.  C’est l’exemple des fumeurs aux USA : on fait des prises de sang pour vérifier si les salariés fument chez eux, et si c’est le cas, on les licencie… Attention alors à la marginalisation et la stigmatisation accrues, à la distinction entre « bonnes » et « mauvaises personnes, à la criminalisation…

 

EN FAIT

LA HAINE DU GROS EST UNE HAINE DE CLASSE

LA HAINE DU GROS EST UNE HAINE DE CLASSE

depuis que les bourges politically-correct du côté du manche sont plus maigres les uns que les autres (comme dans la Grande-Bretagne de 1984 imaginée par Orwell ce sont les membres des classes universitaires et supérieures qui sont "dressés" soigneusement à suivre la norme avec une obéissance rigoureuse et intériorisée !!) et marquent par leur maigreur le niveau élevé de leurs revenus leurs permettant des cures, sports, aliments à la mode, abonnements aux revues normatives spécialisées, etc, le fait (on ne peut plus BANAL et témoignant de la DIVERSITE essentielle et NATURELLE du genre humain) d'être "gros" ne se rencontre plus que chez les pauvres (et les "sans diplômes de l'enseignement supérieur, or dans la société actuelle en-dessous de la maîtrise t'es considéré comme un sous homme par nos maîtres maintenant !), aussi la haine du "gros" est devenu la nouvelle forme du racisme de classe anti-pauvres, plus virulent, et plus dogmatique que jamais.