25/05/2021
l'Incendie du Reichtag 2.0 ce qui se passe actuellement était prévu depuis 2010
Relisez Catherine Baker et l’article 34 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1793 (attention ! Celle de 93 ! en préambule à la constitution de 93, qui n’a malheureusement jamais été mise en place) et souvenez-vous « Obéir c’est marcher sur sa conscience et éteindre sa flamme ».
Et puis savoir que ce qui se passe avait déjà été conçu il y a une dizaine d’années dans un memorendum concocté par la Fondation Rockefeller
Extrait du playbook Rockefeller - dans les plans de travail du NWO du Grand Capital
1ère phase (effectuée actuellement) :
créer et diffuser un virus extrêmement contagieux mais à faible taux de mortalité.
Faire en sorte que les médias provoquent une hystérie de masse à ce sujet en faisant exploser le nombre de décès en falsifiant les certificats de décès, en utilisant des kits de test pré-contaminés, en comptant / testant deux fois et en classant la plupart des décès non liés comme COVID-19.
Un verrouillage (total d’environ 3 mois lentement prolongé dans le temps à plusieurs intervalles) conditionnera la population à vivre sous des mesures / restrictions draconiennes et répétera à plusieurs reprises qu’un vaccin est nécessaire.
Réprimez activement les manifestations et isolez les instigateurs avec de sévères sanctions financières / judiciaires.
Maintenez la quarantaine aussi longtemps que possible pour détruire l’économie de la région, briser la chaîne d’approvisionnement pour provoquer des pénuries alimentaires, des troubles civils et d’autres manifestations.
Finalement, mettez fin au verrouillage de la phase 1 lorsque le refoulement public augmente. Indiquez clairement sur MSM que mettre fin à ce verrouillage est peut-être trop tôt, mais autorisez-le quand même.
2e phase: (déjà commencée) le verrouillage, la peur et la distanciation sociale compromettront progressivement le système immunitaire de la population, amplifié par le port de masques, une exposition plus longue au wifi / 5G à l’intérieur, par une exposition réduite au soleil, à l’air frais, des bactéries saines et l’absence d’intimité et de nourriture saine Provisions.
Lorsque les gens réapparaîtront dans la société, plus de gens tomberont malades, ce qui sera imputé au COVID-19 et à nouveau souligné par les HSH.
Évoquez le besoin potentiel d’un deuxième verrouillage, soutenu par un nombre d’infections surestimé vers août 2020.
Tout cela se produira avant que la vaccination ne soit prête, pour le justifier.
Vers octobre-novembre, un verrouillage plus long (6 mois et plus) et plus puissant suivra jusqu’à ce que tout le monde prenne le vaccin.
Cette fois, les peines pour désobéissance civile sont augmentées et les amendes sont remplacées par des peines de prison.
Blâmez les manifestants pour la deuxième vague.
Mettez en place plus de points de contrôle avec l’assistance militaire, introduisez des applications Track & Trace obligatoires et prenez le contrôle des approvisionnements et des services de nourriture / gaz auxquels les civils ont désormais besoin d’une autorisation pour accéder.
Continuez à étendre le verrouillage, à dégrader la chaîne d’approvisionnement et à amplifier les pénuries alimentaires. Calmer toute indignation publique en utilisant une action et une force extrêmes et désigner les chefs de l’opposition comme l’ennemi public numéro un.
Déployer des programmes de vaccination à grande échelle et rendre la certification sanitaire obligatoire et une condition préalable pour entrer dans la nouvelle normalité.
La minorité qui défie l’ordre du jour se verra refuser l’accès au travail ou aux fournitures et ne sera pas autorisée à voyager.
(eh bien créons le "Syndicats des Sous-Hommes" et reprenons la lutte des classes comme du temps de Spartacus ! ou comme en 651 quand le pape Léon 1er disait qu'un esclave c'est forcément un être vil et bas,"populiste" quoi ! la "canaille qui n'est point faite pour penser" disait Voltaire ! et arborons tous une étoile, ou un pin's "Résistance des sous-hommes" ! )
22/05/2021
une entreprise bien gérée
https://reseauinternational.net/la-vaccination-mettra-t-elle-vraiment-fin-a-la-pandemie/
les mafiosi aux commandes ne sont pas si stupides qu’ils en ont l’air, et qu’ils savent très bien où ils vont, à savoir supprimer les inutiles, comme dans une grosse entreprise bien gérée. (ici il sera temps de relire Marx bien sûr ! mais aussi mon article intitulé Question rentabilité, travail, société, n'a-t-on pas tous tragiquement fait fausse route ? )
Le combat est inégal, mais entre mourir debout ou vivre à genoux, le choix est vite fait, car il est évident que les gestes de résistance nous dévoileront . ( et l'absence de gestes de résistance dévoileront les ordures.....)
question gestes de résistance, avant de sortir de la paille "les fusils, les grenades, la mitraille", il y a le boycott, et là fonctionne "l'éternel retour du concret" ! comme dirait Lénine !
et on voit aussi suivant les déclaration de "La libre (sic !!!) Belgique" que les covidistes sont en train de créer une nouvelle sorte de "Juifs" il ne manque plus que d'imposer aux non-vaccinés le port d'une étoile jaune ! vous voyez que Covidisme - Nazizme : même combat !
éternel retour des modes de pensées fascistes aussi, vous voyez ! il ne faut jamais baisser la garde devant "la bête immonde" - et bien lire Zygmunt Bauman.
Ne pas oublier de boycotter le groupe Indochine également... Quelle honte
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21/05/2021
Le nouveau leader de la gauche c'est François Boulo
- il nous faut remettre les yeux en face des trous et retrouver les fondamentaux !
la morale et l'analyse, et ensuite l'action. Et vu le blocage actuel et les moeurs fascistes du Régime il y aura sans doute une révolution.
Et comme on nous a complétement DECULTURES il va falloir réapprendre à réfléchir, à partir des concepts de bas ! qu'onnous a fait perde, il va falloir REACQUERIR un esprit critique ! et tout ça, on commence ?
faites passer ! au maximum, il faut à terme que tous les français suivent ce cursus de réculturartion politique et intellectuelle
et ici il discute face à Charles Gave :
20/05/2021
oser dire la vérité !
et braver la chape de plomb de mensonges, censure, trucs diabolisateurs, de la dictature capitalo-mafieuse actuelle.
Ian Fantom, lanceur d’alerte anglais :
"Oui, mais que devons-nous faire?"
Osons dire publiquement ce que nous pensons tous en privé, sachant que les charlatans et les voyous nous appelleront «antisémites», «fascistes», «théoriciens du complot», «conspirateurs», etc. Même dans ce groupe, nous en avons eu une partie, et les gens se taisent. Chez les membres de l'UE, la question était très évidente, mais les gens restent silencieux. À Londres, divers groupes de rue sans cervelle sont constamment intervenus devant la quarantaine de masse - apparemment avec la complicité de la police - pour clore une discussion libre sur diverses questions d'actualité. Désormais, les monopoles des réseaux sociaux sont censurés. Dites la vérité, même si vous êtes dénoncé pour avoir «critiqué le comité», etc. En Angleterre, il est même désormais illégal de dire la vérité si dire la vérité gêne les classes dominantes. La propagande et le soutien de l'État à ces meurtriers ne peuvent fonctionner que si les gens se taisent.
Concernant ce qui se passe actuellement en Palestine, la chose la plus dommageable pour les promoteurs de ces attaques est la révélation que Netanyahu a besoin d'une guerre en ce moment pour se sauver. C’est la vérité, alors faites passer le mot et ayez le courage d’affronter ceux qui vous insulteront.
Les gens n'arrêtent pas de dire à propos de la "folie" de la pandémie actuelle "Mais que faire?", Ou "Je resterai en dehors de la chose". Certains disent "Ne dites pas cela parce que les gens ne vous croiront pas". Soit brave. Beaucoup plus de gens me croient tranquillement que ces farceurs ne le croient. Le plus dommageable pour nous, c’est que les gens continuent de dire qu’ils ne peuvent rien faire.
En Grande-Bretagne, par exemple, plus de gens auraient pu mettre en garde contre la lâcheté du ministre des Affaires étrangères lorsqu'un ambassadeur a pris part à une action visant à renverser un ministre du gouvernement. Cet ambassadeur était Mark Regev, l'un des principaux défenseurs des horreurs actuelles.
Dans le cas de tout autre ambassadeur, il serait immédiatement expulsé du pays.
Le ministre des Affaires étrangères lâche (ou compliqué) était Boris Johnson, l'actuel Premier ministre, qui est réceptif à tout ce que les sionistes font en Israël, mais continue de répandre des mensonges, des mensonges, des mensonges, et le peuple demande: «Que pouvons-nous faire? .
La "gauche" condamne constamment le «fascisme» mais ne fait rien à ce sujet. La gauche condamne constamment les guerres, mais ne s'intéresse pas aux causes des guerres et ne fait rien pour arrêter les guerres, sauf pour protester quand il est trop tard. Ou ils sont complètement cons, ou ils font, sciemment, du chiqué !
Oui, il est urgent de bouger, mais pas de sauver la situation actuelle, car il est déjà trop tard. Les gens mourront. Mais il faut rejeter les interventions des sionistes qui gouvernent Israël dans nos propres pays, car ils sont dans de nombreux pays très puissants. Aucun vote ne devrait avoir lieu pour les partis sionistes. Dans mon pays, le parti au pouvoir et l'opposition sont pris en charge par les sionistes. En Grande-Bretagne (et ailleurs ?) le chef de l'opposition est même membre de la Commission trilatérale néoconservatrice. Alors ne soyez pas surpris. Lorsqu'ils prétendent constamment que les autres sont «antisémites», ils sont hypocrites parce que Theodor Herzl lui-même était l’homme le plus antijuif à notre connaissance dans l’histoire. Son objectif n'était pas d'aider les Juifs, mais de les exploiter. Lisez son journal complet. Les sionistes ne devraient avoir leur place dans aucune organisation ouvrière. Faire connaitre. C’est la manière d’avoir une certaine influence sur les dirigeants malavisés d’Israël.
Ian
et puis, comme c'est la GUERRE, nos libertés, la CIVILISATION, les VALEURS humaines fondamentales sont en jeu !! BOYCOTT TOTAL ! BOYCOTTONS TOUS ! C'est VITAL ! C'est la GUERRE, comme en 40-44
https://ruclip.com/video/udllTbKqGNs/r%C3%A9v%C3%A9lation...
Ne pas oublier de boycotter le groupe Indochine également... Quelle honte
les toucher au porte-monnaie il n'y a que ça que ces "artistes" connaissent, vous comprenez maintenant ce qu'ils valent humainement ?
BEUARK
et écoutez Jean-Jacques Crèvecoeur : Les complots, les conspirations , il n'y a rien de plus banal ! il y en a toujours eu, et il y en aura toujours, et bien entendu les classes exploiteuses et les riches y sont encore plus portés que tout autres, c'est facile à comprendre ! pour refuser de croire qu'il y a des complots il faut être cons comme la lune, et d'une naïveté maladive !
https://odysee.com/@DouxReveur:3/CDL-57-Jean-Jacques-Cr%C3%A8vecoeur:7
17/05/2021
Le moment est venu de faire le point
Le moment étant venu de faire le point de la situation,
1) La mort de 100 millions de personnes (doublement de la famine dans le monde). plus les maladies qui ne sont plus soignés, les maladies plus détectées, les suicides, les gens devenus SDF et mort dans la rue, etc Les mesures thérapeutiques ayant donc tué 100 fois plus que la maladie elle-même.
2) Explosion de la haine de la peur, du mépris et de l'isolement parmi les êtres.
3) Séparation des personnes, y compris au sein des familles.
5) Ruine et destruction de centaines de millions de vies partout sur terre (pour des raisons économiques)
6) des millions de personnes âgées mourant toutes seules à l’hôpital sans pouvoir dire adieu à leurs enfants.
Et bien d'autres choses encore... (Suicides, divorces etc...)
Il me semble par ailleurs également essentiel de souligner les effets « collatéraux » destructeurs et déshumanisants de l’imposition du masque.
(et tout ça indépendamment des projets de mise en esclavage de toute la population de la terre qui est le projet final du grand capital Bill Gates et Claus Schwab)
Un jour les conséquences (et les causes, acteurs .... et motivations ..... ) seront évaluées, (un nouveau Tribunal de Nüremberg ?) c'est inévitable un jour quelqu'un le fera, et ce sera dramatique, l'Occident est en train de pourrir (pas seulement l'Occident, le totalitarisme est installé en Chine Aussi) et personne ne peut plus le cacher. "Tout ça pue, pue pue, au dernier degré" (à 1 h 55-56)
(Si nouveau Tribunal de Nüremberg il y a , il y aura un "grand reset" mais pas celui qu'ils voulaient nous imposer, un autre ....)
comme dirait l'expression populaire : il y a des potences qui se perdent. Mais le Tribunal de Nüremberg va peut-être les rattraper
16/05/2021
payez tout par chèque ! c'est d'interêt public ! - c'est une question de lutte des classes !
Dans de nombreux pays les banques ont réussi à faire disparaître l’usage des chèques, voire à l’interdire comme en Belgique. Les seuls pays qui y ont pour l’instant échappé sont, en Europe du moins : Malte, Chypre, l’Irlande, la Grande-Bretagne et la France.
Tiens ! Pourquoi ? c’est pratique non ? Ben oui ! TROP pratique, pour les particuliers …. mais ça coûte plus cher pour les banques, dont ça réduit donc les AGREABLES PROFITS ! Aussi les « Audits internes », ces gens grassement payés, n’aiment pas ça !
Voilà l’explication de la rage que les banques ont eu partout de faire disparaître les chèques ! Ça ressort en fait de cette bonne vieille lutte des classes !
l’optimisation du profit, donc la minimisation des coûts ça passe par la suppression maximale du personnel (....) or :
« Le coût de traitement d’un chèque est environ 50 fois supérieur pour une banque à celui d’un virement ou d’un paiement par carte, selon des chiffres estimés par PPI, une société de conseil bancaire allemande.
7,5 milliards d’euros : c’est le coût total annuel du traitement des opérations financières par les banques européennes selon PPI. Une somme impressionnante, mais aussi une source potentielle d’économies, estime la société de conseil. Pour alléger la facture, il suffirait par exemple de réduire les moyens de paiement avec « justificatifs physiques ». Notamment les chèques.
Démonstration : quelque 68,7 milliards de transactions électroniques - des paiements par carte, des virements, des prélèvements - ont été réalisées dans l’espace SEPA en 2015. Le coût de leur traitement pour les banques a été de 1,47 milliard d’euros, soit environ 2 centimes en moyenne par transaction. Qu’en est-il du chèque ? Toujours selon les estimations de PPI (1), le traitement des 2,66 milliards de transactions effectuées par ce moyen a coûté aux banques 2,68 milliards d’euros. Soit plus de la moitié des coûts totaux pour un moyen de paiement qui représente seulement 3,6% des transactions : le traitement d’un chèque coûte environ 50 fois plus cher que celui d’une transaction électronique, par virement ou par carte !
Tous les pays ne sont pas exposés de la même façon à ces coûts de traitement. PPI rappelle ainsi que le chèque a disparu, ou presque, de la plupart des marchés européens. Mais pas en France. « Le marché français du paiement constitue une exception en Europe : la part des paiements par carte y est d’une part extrêmement forte (un peu plus de 50% des transactions sont effectuées par carte) et les transactions sont donc très largement automatisées. Mais dans le même temps, la France est le pays du chèque : au supermarché, pour régler leur prime d’assurance ou encore pour payer leurs impôts, les Français sortent souvent plus volontiers leur chéquier », détaille Hubertus von Poser, membre de la direction de PPI, dans une tribune.
Ainsi, en 2016, un peu plus d’un paiement sur 10, hors espèces, s’est encore fait en chèque dans l’Hexagone. L’année précédente, selon les statistiques de la Banque centrale européenne, 84% des chèques émis dans la zone euro l’étaient en France. Une fidélité qui s’explique évidemment par l’habitude, mais aussi par la gratuité. « En France, (…) les petites entreprises et les professions libérales s’y accrochent encore », poursuit Hubertus von Poser. « Les groupements d’indépendants et d’artisans déplorent par exemple des coûts de location et des frais courants élevés pour les terminaux de paiement. »
Un poste de dépenses qui pourrait être massivement réduit
Cela pourrait toutefois changer. L’Etat s’est en effet engagé depuis 2015 dans une nouvelle stratégie nationale des paiements, destinée à renforcer l’industrie française dans ce secteur. Parmi les chantiers engagés, le développement des alternatives au chèque : paiement par carte sans contact, virements entre particuliers, virement référencé en temps réel pour les entreprises, etc.
L’enjeu est d’importance, selon PPI : « [Les transactions en euros représentent] un poste de dépenses conséquent qui pourrait être massivement réduit en quelques années par quelques mesures telles que la réduction des justificatifs physiques ainsi qu’une plus grand efficacité pour les très coûteux paiements SWIFT. La France est en bonne position avec une part élevée de paiements efficaces par carte et une infrastructure de compensation centralisée, mais c’est surtout là que les chèques constituent un potentiel d’optimisation des coûts. »
voilà ! c'est clair hein ?! les intérêts des uns ne sont pas les intérêts des autres, constatation basique de ce bon vieux Karl Marx (et de La Fontaine, et du bon sens basique ! ) Et,comme nous le rappelle ce bon vieux Beaumarchais "Les plus forts ont fait la loi" ça montre les pays où les banques sont plus puissantes (ou où les gens sont plus dociles, et se sont plus facilement laissés manipuler par leurs maîtres! !), et à l'inverse ceux où le public, les GENS, a résisté !
Et vous comprenez l'importance de l'enjeu ? Presque aussi important que celui de la disparition de l'argent liquide ! . qui lui est, de loin LE PIRE !! ..
http://miiraslimake.unblog.fr/2017/11/10/toutes-les-trans...
le-monde-est-en-train-de-devenir-totalitaire-et-ca-ne-sera-pas-gai-du-tout
15/05/2021
l'Allemagne est devenu nazie ! juste à côté !
Depuis 2 jours les juifs, c'est à dire les non-vaccinés, bref les sous-hommes, n'ont plus le droit d'entrer nulle part, ne de faire le moindre achat, ni de travailler(à 20 minutes) :
Francis Lalanne, qui quand il s'est présenté aux législatives voulait représenter la bourgeoisie bobo prétenduement "de gauche" rejoint Philippot, c'est - enfin !! - le début de la constitution du CNR, mais il manque encore les communistes on attend comme j'ai dit, Gastaud !! Et Asselineau, qu'est-ce qu'il fait ? il boude son EGO concurrencé ? Le combat pour la libération de la civilisation française et humaine, de l'humanisme contre le fascisme 2.0 est trop vital pour qu'on se laisse arrêter par des vanités d'ambitions ! ni par des "étiquettes" (dont quelques unes sont fausses en fait !) - comme disait Engels ; "The proof of the pudding is in the eating". En 1944 le CNR 1.0 a su réunir des gens autrement différents ! mais ils ont su voir ce à quoi les obligeait la dignité humaine, il est plus que temps qu'on fasse pareil !
14/05/2021
le drame il est là il est pas autre part
12/05/2021
défense de la langue française
Reprenons langue(s) ! Par Georges Gastaud et Matthieu Varnier
Georges Gastaud : Philosophe, président de l’association CO.U.R.R.I.E.L. pour la résistance au tout-anglais impérial. Auteur notamment de Patriotisme et internationalisme (2011) et de la Lettre ouverte aux ‘bons’ Français qui assassinent la France (2005).
Matthieu Varnier : Ingénieur, secrétaire général du CO.U.R.R.I.E.L. (www.courriel-languefrancaise.org et www.defenselanguefrancaise.org)
A chaque fois qu’affleure, d’une manière ou d’une autre, la question de la langue, cela signifie qu’une série d’autres problèmes est en train de s’imposer : la formation et l’élargissement de la classe dirigeante, la nécessité d’établir des rapports plus intimes entre les groupes dirigeants et la masse nationale-populaire, c’est-à-dire de réorganiser l’hégémonie culturelle ». Antonio Gramsci
Reprenons langue(s) ! Par Georges Gastaud et Matthieu Varnier
Avec toute la perversité idéologique qui les caractérise, le capitalisme euro-mondialisé et ses collaborateurs hexagonaux présentent le basculement de la France au tout-globish et la relégation largement engagée du français, comme une « ouverture » sur la modernité et sur la pluralité des cultures. C’est également au nom de la diversité culturelle que les régionalismes les plus régressifs tentent d’imposer, Charte européenne des langues régionales et minoritaires à l’appui, la « co-officialité » du français – « langue de la République » au titre de la Constitution – et des langues de territoire au risque clairement assumé, voire revendiqué, d’ethniciser la citoyenneté française et de couvrir d’un voile « culturel » le repartage en cours de la France et son redécoupage en euro-Länder taillés sur mesure pour la « concurrence libre et non faussée » entre les « territoires ».
Comment alors réagir à cette sournoise agression linguistique qui vise à la fois la langue de Molière, la République une et indivisible issue de la Révolution française et – nous l’allons montrer tout à l’heure – toutes les conquêtes du monde du travail ? Car lorsque le français aura été réduit, en France même, au rôle subalterne de « langue domestique »[1], il sera encore plus aisé aux chasseurs de profits du M.E.D.E.F. et du grand capital mondialisé de diviser notre peuple, de dynamiter les avancées sociales et démocratiques de 1905, du Front populaire et du C.N.R., de briser l’aspiration au « tous ensemble » combatif des salariés, de casser les conventions collectives de branche, les statuts nationaux, les services publics et la fonction publique territoriale ou d’État, voire la Sécurité sociale et les retraites par répartition qui forment, aujourd’hui encore, le socle matériel de l’unité nationale-étatique de notre pays.
I – Intégrer la dimension linguistique à nos résistances sociales et civiques !
Il faut d’abord prendre la mesure de l’arrachage linguistique en cours : ils arrachent notre langue comme ils virent nos usines, ferment nos hôpitaux, arrachent nos vignes ou éliminent nos exploitations agricoles quand Bruxelles et le M.E.D.E.F. jugent que c’est indispensable à la « profitabilité » du « site France ». Nous n’en sommes plus désormais au franglais, raillé naguère par Etiemble[3], ni à la multiplication des « emprunts » lexicaux à l’anglais. Quand toute la recherche – y compris peu à peu la recherche en sciences humaines, voire en littérature française – bascule à l’anglais, quand de plus en plus de Grandes Écoles et de cycles universitaires se livrent sans vergogne à la langue – non pas de Shakespeare, mais des « traders » et de la City – quand tant de jeunes chanteurs « français » chantent en mauvais anglais, quand tant de films « français », subventionnés par l’argent public, affichent des titres anglais, quand des enseignes « tricolores » comme Carrefour se rebaptisent « Carrefour-Market » ou « Carrefour-City », quand la Société « nationale » des Chemins de fer nomme ses « produits » T.G.V.-Night ou T.G.V.-Family, quand le président de cette société se glorifie d’offrir des cours d’anglais dans ses rames de T.G.V., mais que l’idée ne lui vient même pas d’offrir des cours de français aux étrangers circulant dans ses trains, on n’en est plus à « emprunter » à l’anglais des vocables qui manqueraient provisoirement au français (car des mots français existent depuis toujours, convenons-en, pour dire night, card, map, market ou access – comme on dit chez Total – ou everyone ajustable, comme le proclamait horriblement une pub d’Orange, anciennement « France »-Télécom !) ! En l’occurrence, il s’agit clairement de détruire notre langue nationale, de la polluer au maximum en la saturant et en l’enlaidissant d’anglicismes bas de gamme, de ridiculiser notre pays aux yeux des vrais anglophones, en un mot d’esquinter « ludiquement » notre langue nationale, (qui est aussi celle de la Francophonie mondiale), avec des objectifs de classe politiques, économiques, culturels très précis : ringardiser la nation républicaine, éradiquer la fameuse « exception française » issue du Front populaire et de la Résistance antifasciste, insinuer à tout instant le contre-modèle anglo-saxon et néolibéral dans nos cerveaux, distinguer les travailleurs en catégories sociolinguistiques discriminantes[4], faire accroire au bon peuple qu’en un mot, il n’y a pas d’autre alternative que l’Empire euro-atlantique promis par les maîtres de l’U.E., de l’euro, de l’O.T.A.N. et du « Grand Marché Transatlantique » en construction…
Ce ne sont pas là des fantasmes, hélas : déjà en 2006 l’Union des industries de la Communauté européenne (UNICE), ancien nom de l’actuel syndicat patronal européen Businesseurope, promouvait à son de trompes cette politique de substitution et d’exterminisme linguistiques en déclarant, par la bouche de son tout nouveau président d’alors – le triomphant Baron Seillière, qui venait d’imposer en France une grave contre-réforme sur les retraites – que l’anglais serait désormais « la langue des affaires et de l’entreprise » dans toute l’U.E.[5]. Sciemment opérée par un grand patron français devant le Conseil des chefs d’État européens, cette déclaration déshonorante avait d’ailleurs provoqué la sortie immédiate de Jacques Chirac, un acte de dignité nationale qu’il serait naïf d’attendre des présidents de droite et de « gauche » qui lui ont succédé… Notons du reste que le nouveau nom du syndicat patronal, beaucoup moins francophone, est dû au même Ernest-Antoine Seillière…
Au demeurant, la résistance ne saurait être purement collective. Chacun peut commencer par réagir individuellement en suscitant, par son attitude linguistiquement rebelle, la résistance collective à venir. Dire haut et fort « courriel » au lieu d’ « imeïlle » (ce qui écorche, non seulement le lexique français, mais les structures phonétiques de notre langue qui ne connaît pas le son « eïl’ »), cesser de dire à tout propos « OK » (voire, ridiculement, « OK d’accord ! »[7]), refuser de s’exclamer « yèèèèèèsss ! » à toute occasion, souhaiter « bon anniversaire » en chanson et non « happy birthday to you ! », c’est OSER, si peu que ce soit, marcher et parler à contre-courant, c’est offrir à l’auditeur – une fois la surprise passée et le débat civique et linguistique éventuellement lancé – un point de repère et de résistance structurant, c’est susciter la discussion contradictoire, ce havre de l’esprit républicain, en brisant le consensus linguistique (mais aussi culturel et idéologique) mortifère qui infiltre aujourd’hui nos cerveaux, nos cœurs et… nos cordes vocales ! Revivons l’échéance plutôt que la deadline, assumons d’être ou d’avoir un entraîneur plutôt qu’un coach, d’aimer le rétro plus que le vintage, de s’amuser franchement et sans « fun », d’assister à un tournée en direct, de trouver des coins sympa pour la course plutôt que des spot de running… Prenons un plaisir sobre à dominer nos mots, à maîtriser notre communication –à ne rien céder, ni à la mode, ni au conformisme, ni à la paresse. A utiliser ces mots droits et nets, précis et bien connus, qui savent ce qu’ils disent et osent être crûment eux-mêmes, sans se farder d’un latinisme marchand ou se gonfler avec fatuité des reflux de l’air du temps.
II – Vivent les langues régionales !
Entre la récente Loi Fioraso, qui a institué l’anglais comme langue universitaire en ridiculisant l’article II de la Constitution et la Loi Toubon de 1994, et la Charte européenne des langues régionales, qui tend à faire du français un idiome parmi d’autres sur l’ex-territoire national en voie d’euro-fédéralisation, notre langue nationale est délibérément prise en tenaille avec la complicité de François Hollande, en cela aussi digne continuateur de Sarkozy. Par tous les moyens le Parti Maastrichtien Unique a entrepris de banaliser et de désétablir le français, et cela au moment même où les négociations sur le Marché transatlantique menacent de mort l’ « exception culturelle » à l’échelle mondiale, européenne et française, face à la domination globalitaire de l’Oncle Sam. Le projet linguistique de « Charte » des langues minoritaires – dont les origines politico-idéologiques remontent à la pire période de l’histoire allemande[8] – répond clairement au projet politico-territorial porté par le M.E.D.E.F. dans son manifeste Besoin d’aire publié en décembre 2011 à l’initiative de Mme Parisot. Le haut patronat veut ouvertement en finir avec la République française souveraine (notamment avec son cadre territorial « jacobin » issu de la Révolution : communes, départements, État-Nation, tout cela s’insérant dans une Charte de l’O.N.U. proscrivant – au moins en principe – le prétendu « droit d’ingérence » des forts sur les faibles et proclamant au contraire le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes). Et pour cela, il faut dissoudre la République une, laïque, sociale, démocratique et indivisible que proclame – en théorie, nous sommes bien d’accord, mais la théorie n’est pas rien ! – la Constitution actuelle, dans l’U.E. des métropoles et des euro-régions, de préférence transfrontalières. Celles-ci seront centrées en apparence sur les langues régionales (breton, basque, etc.), et dans les faits, sur l’anglo-américain[9], soit –plus marginalement – en allemand[10].
En outre, ce rejet prétendument républicain des langues régionales serait suicidaire politiquement pour la défense du français. Le fin marxiste que fut longtemps Mao nous a suffisamment appris, notamment dans son étude dialectique sur la contradiction, qu’il convient dans chaque lutte de distinguer l’ennemi principal de l’adversaire secondaire en réservant au premier l’essentiel de nos coups ; d’autant que souvent, tout ou parti de l’adversaire secondaire peut devenir un allié si l’on sait le dissocier de l’ennemi principal qui le manipule et ne cherche qu’à le poignarder dans le dos le moment venu. Enfin et surtout, il faut faire entendre aux tenants abusés des langues régionales que l’oppression linguistique et scolaire que ces langues ont subie hier (non par la faute de « la langue française », mais par celle de la bourgeoisie autoritaire), ne saurait justifier que leurs partisans actuels aident aujourd’hui à assassiner le français et la Francophonie internationale – ce ferment de résistance mondiale à l’américanisation générale – au profit d’un maître combien plus écrasant : le tout-anglais de l’Empire transatlantique et transpacifique en gestation[12], ce monstrueux totalitarisme planétaire que construisent l’Empire américain et l’Europe allemande en pleine expansion vers l’Est (cf l’actuelle extension de l’O.T.A.N. à l’Ukraine, en attendant qu’arrive le tour de la Biélorussie) : car la légitime dénonciation des crimes passés ne saurait légitimer la collaboration enthousiastes aux crimes présents et à venir !
Il est d’ailleurs surprenant que les organisations écologistes qui, à raison, défendent la biodiversité du vivant contre le rouleau compresseur du consumérisme capitaliste, restent de marbre quand disparaissent jusqu’à huit langues PAR AN
III – Vive l’enseignement des langues de l’immigration de travail !
Curieusement, les mêmes qui s’enthousiasment pour la Charte européenne des langues au nom de la diversité et de l’égalité entre les parlers, ne trouvent rien à dire au fait que les langues de l’immigration de travail ne sont quasiment pas enseignées par l’école publique. C’est ainsi que pas un lycée de l’ex-bassin minier du Nord-Pas-de-Calais n’enseigne l’arabe comme LV 1 ou LV 2, alors que cette langue est parlée par nombre d’anciens mineurs marocains et leurs ayants-droit. Une étrange lacune qui semble ne choquer personne et qui ouvre un espace considérable aux intégristes pour accaparer l’enseignement de cette langue internationale sur des bases lourdement cléricales…
IV – Vive(nt) le(s) français[17] !
Même Malherbe, le poète qui « épura » notre langue et notre littérature au Grand Siècle, se référait aux « crocheteurs des Halles » pour fixer le vocabulaire. La première des choses à faire pour encourager les travailleurs et d’abord, les militants politiques et syndicaux du mouvement ouvrier, à défendre leur langue, est de les convaincre qu’ils sont compétents en matière de « bon français » puisqu’ils se font clairement entendre de leurs pairs. Au demeurant, qui pourrait parler plus mal le français que les moulins à paroles des « merdias » capitalistes qui ne savent plus faire une liaison évidente, inverser le verbe et le sujet dans une interrogation directe, utiliser la double négation, qui abusent de la novlangue politicienne à la mode et qui – surtout à Paris intra muros – multiplient les anglicismes branchés sans le moindre souci du droit des auditeurs à comprendre ce que disent les chaînes qu’ils financent par leurs impôts.
Il est également nécessaire de faire de la Francophonie internationale non plus seulement cet espace guindé piloté par les gouvernements (hyper-angliciseurs pour beaucoup d’entre eux, à commencer par ceux de la France, de la Belgique et du Canada…), qui prend prétexte d’une langue commune, qu’ils ne servent guère, pour pontifier sur les problèmes mondiaux, mais un lieu vivant de résistance sociale, d’échange international, d’impulsion culturelle, d’émancipation nationale et de mise en commun linguistique permettant d’affronter à armes égales le rouleau compresseur des oligarchies américanolâtres arc-boutées sur l’exportation de leur langue, réduite au rôle d’une arme de « soft power » (car contrairement à nos gouvernants, qui considèrent comme un boulet une langue parlée sur les cinq continents, les élites anglo-américaines savent que la pénétration mondiale du globish constitue à long terme une arme économique et commerciale plus efficace que plusieurs alliances militaires ![18]). Face à un tel monstre nourri à la fois par Wall Street, par le Pentagone et par la City, il est vital pour le français d’échanger et de collectiviser la créativité africaine, l’esprit de résistance québécois, la force poétique haïtienne, etc.
Dans le même esprit le français moderne doit dialoguer avec et s’enrichir d’échanges, voire d’emprunts, aux autres langues de France, aux langues de l’immigration ainsi qu’aux autres langues romanes, espagnol, italien, portugais, roumain, qui sont confrontées aux mêmes problèmes d’arrachage linguistique (du moins en Europe) que notre pays, sans négliger bien entendu l’apport de l’espéranto. En un mot, internationalisons les résistances linguistiques et refusons que le tout-anglais règne dans le mouvement syndical international, dans les « alter-summits » (sic) ou dans certaines émissions de prétendue « Underground Democracy » qui, jusque dans leur dénomination, clament le caractère petit-bourgeois, ostentatoire et inoffensif de leur semi-révolte. Entendons enfin le conseil de Montaigne, auteur des Essais et maire de Bordeaux, qui déclarait déjà au 16ème siècle : « que le gascon y aille si le français n’y peut aller ! »…
Conclusion – Les « élites » françaises – en réalité l’oligarchie transatlantique et ses collabos de la haute bourgeoisie « française » sacrifient cyniquement une langue dont ils ont profondément honte car elle porte l’inexpiable héritage d’une histoire populaire qu’ils abhorrent : l’héritage de Marat et de Toussaint Louverture, des Communards et du Front populaire, voire de l’Internationale communiste (dont le français était la langue de congrès) et des luttes de libération nationale d’Afrique. Marginaliser cette langue maudite est un enjeu central pour ceux qui veulent, comme le M.E.D.E.F., « reconfigurer les territoires », construire « l’Union transatlantique » et mettre en place « les États-Unis d’Europe, notre nouvelle patrie » – comme si l’on pouvait à son gré changer de patrie, c’est-à-dire de parents et d’histoire. Face à ce énorme parri- et matri-cide de classe et de caste, il revient d’abord aux progressistes d’imposer le débat politico-linguistique : car la substitution linguistique qui vise à exproprier le peuple de ses mots ne pourra l’emporter que si la classe travailleuse se laisse priver de débat sur sa langue. C’est pour la priver de parole à jamais, pour faire d’elle une classe mutique après avoir fait d’elle une masse précarisée et largement chômeuse, que le Parti Maastrichtien Unique, toutes tendances confondues, veut (se) défaire (de) la langue frondeuse de Villon, de Rabelais, de Voltaire, d’Eugène Pottier et autre Jean-Baptiste Clément, sans parler de Félix Leclerc, de Jacques Brel ou des incandescents Fanon et Aimé Césaire.
Ce combat a beaucoup à voir avec celui par lequel les résistants sociaux affrontent la novlangue néolibérale (celle qui, par ex. nomme « modernisation » les régressions sociales et « archaïsmes » les acquis sociaux) pour reconquérir un vocabulaire de classe permettant de nommer un chat un chat et M. Manuel Valls un laquais du capital. Est-ce vraiment cela que nous voulons pour nos enfants ?
[1] Et dans un second temps – ce serait sa seconde mort, ignominieuse ! – à l’état de parler aristocratique mondial des « élites mondialisées », dont la soif de distinction pourrait ne pas se satisfaire très longtemps du « globish » imposé partout ?
[2] « Anglais langue maternelle ».
[3] René Etiemble (1909-2002), écrivain et linguiste éminent, auteur notamment de Parlez-vous franglais ? (Gallimard, 1964).
[4] Au sommet, les English Mother Tongue venus d’ailleurs ou provenant des enfants de l’oligarchie « française » élevés directement en anglais, comme les collabos gaulois de César reniaient le celtique en élevant leurs enfants en latin. Au milieu, les « globishisants », parlant plus ou moins bien un anglais d’aéroport et destinés aux fonctions de cadres moyens. En bas, les francophones demeurés (c’est à dire ceux demeurés francophones…), cantonnés dans les tâches d’exécution et parlant un français appauvri et truffé d’anglicisme. Et dans les soutes, les travailleurs immigrés venus de l’espace francophone africain et subissant la double peine linguistique puisque parlant le français avec un accent (comme s’il existait un français sans accent…) et ne sachant pas encore la vraie langue du French Euroland en cours de recyclage linguistique total. Le schéma étant compliqué, notamment pour les travailleurs des services publics d’État, ou pour les enseignants, par la nécessité de parler le français, l’anglais et, si possible, plusieurs langues régionales s’ils veulent par ex. être mutés de la Bretagne à la Corse ou à Perpignan, lorsque le breton, le corse ou le catalan auront obtenu la co-officialité dans les actes publics… Vive la « modernité » ! Et tout cela, bien entendu, sans un euro supplémentaire sur la fiche de paie…
[5] http://www.lefigaro.fr/international/2006/03/23/01003-20060323ARTWWW90425-seilliere_parle_anglais_chirac_part_fache.php ethttp://www.observatoireplurilinguisme.eu/index.php?option...
[6] « France is in the air » remplaçant dans la foulée le célèbre slogan « Faire du ciel le plus bel endroit de la terre »…
[7] Et si « oui », « d’accord », « ça marche ! », « ça roule ! », « ça baigne ! », vous paraissent trop fades, pourquoi ne pas OSER « Oc » en occitan, « si como no ? », en castillan, etc. ? S’il faut emprunter, il est prudent de ne pas emprunter toujours à la World Company…
[8] Lire notamment : http://www.m-pep.org/spip.php?article3517. La Charte a été rédigée par la FUEV (Föderalistische Union Europäischer Volksgruppen), groupe de pression directement héritier du pangermanisme allemand et d’une conception ethnique des populations ayant valu la reconnaissance du caractère nazi de certaines de ses formes antérieures.
[9] Déjà, en Catalogne ibérique, des Banques s’affichent uniquement en catalan et en anglais en proscrivant l’espagnol, seconde langue la plus parlée au monde, et le français, parlé de l’autre côté de la frontière !
[10] Arguant de la prochaine adoption de la Charte européenne par le Parlement français, le conseil municipal de Saverne a cru pouvoir annoncer que les séances du conseil municipal se tiendraient désormais en alsacien, avec des traducteurs français pour les non-locuteurs du dialecte, et que les comptes-rendus se feraient « en allemand, forme écrite de l’alsacien ». Fermez le ban ! Le patronat alsacien qui inspirait largement le projet (rejeté par l’électorat républicain alsacien) de fusion des deux départements et de la région Alsace, ne cachait pas que son but réel était de se fondre dans une grande euro-région transfrontalière avec le Bade-Würtemberg allemand. Des projets analogues sont couvés par les hiérarques féodal-« socialistes » du Languedoc-Roussillon, qui lorgnent sur la riche Barcelone, ou par Martin Malvy (Midi-Pyrénées) et Martine Aubry (la vraie patronne du Nord-Pas-de-Calais), qui veulent chacun leur région « transfrontalière ». C’est évidemment l’anglais, et non les langues régionales – purs prétexte d’un instant pour déconstruire mille ans de construction nationale française – qui fédérera ces regroupement dans lesquels le Code du travail, les statuts, le SMIG et les conventions collectives ne feront pas long feu.
[11] Poussée par le socialisme ouvrier naissant et encore portée par l’élan de la Révolution jacobine, cette bourgeoisie a AUSSI institué l’école laïque, gratuite et obligatoire, mis en place la loi de séparation de l’Église et de l’État, institué la loi passablement démocratique de 1901 sur les associations, interdit le travail du dimanche… Quelle différence avec l’oligarchie capitaliste actuelle et avec ses rampants serviteurs « socialistes » du type de Manuel Valls !
[12] Pressé d’équilibrer les BRIC, qui parlent portugais (Brésil), russe, mandarin ou hindi, l’Oncle Sam mène de front en ce moment deux négociations secrètes ; l’une avec les Européens (Union transatlantique) et l’autre avec les Japonais, les Coréens du Sud, etc. (Union transpacifique). Et quelle sera la langue officielle de l’Union transatlantico-pacifique quand ces négociations seront venues à leur terme et que Wall Street sommera la Maison Blanche d’unifier les deux Unions ? Alors que le système capitaliste fait fonds depuis cinquante ans sur une propagande « antitotalitaire » frelatée, il porte en ses flancs une pensée unique, une langue unique, une économie et une culture uniques qui battent d’avance tous les records de totalitarisme – si l’on tient à utiliser cette notion passablement floue – puisqu’elles s’étendront aux moindres recoins de la planète : plus la moindre île déserte, plus le moindre îlot d’Utopie où fuir ce « devenir-monstre » (dixit André Tosel) de la mondialisation capitaliste.
Tiens lisez un peu le roman de Samuel Odell paru en1898 "La dernière guerre ou le triomphe de la langue anglaise". J'ai fait un billet là-dessus.
[13] Il faudrait aussi évoquer le sort des francophones belges. Violant les prétendues règles démocratiques de l’U.E., la droite dure flamande persécute les francophones qui résident au nord du pays, abandonne la Wallonie en crise à son sort et resserre son étreinte menaçante sur Bruxelles ; or, la seule réponse du chef de file socialiste des francophones, M. Elio Di Rupo, le premier ministre fédéral belge, est de s’adresser à l’ensemble de ses compatriotes en anglais !!!
[14] Y compris sans doute de l’anglais britannique, en passe d’être avalé par le globish et par l’américain, et dont il serait sans doute stupide de priver les Écossais et les Gallois, sans parler des Irlandais, pourvu qu’ils disposent tous des moyens de recouvrer leur langue historique.
[15] http://www.debunkersdehoax.org/depenses-ahurissantes-pour-les-cours-darabe-a-lecole-intox-de-marion-le-pen
[16] http://www.slate.fr/story/33579/francais-anglais-langues-etrangeres-ecole
[17] Rappel orthographique : le substantif « le(s) français » en minuscules désigne la langue française et, au pluriel, ses divers usages, hexagonal, québécois, romand, wallon, etc. ; le substantif le(s) Français, avec la majuscule, désigne le ou les citoyens de nationalité française, donc des personnes.
[18] Honte à ceux des officiers français qui acceptent sereinement, pour poursuivre leur brillante carrière au sein de l’O.T.A.N., que l’anglais devienne la « langue de travail » de l’armée « française ».
http://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/reprenons-langues-georges-gastaud-matthieu-varnier/
UNE LANGUE C'EST FONDAMENTAL DANS L'IDENTITE D'UN PEUPLE :
10/05/2021
la cause de tout ça ?
ben ! le profit financier ! eh oui l'analyse marxiste on y revient toujours ! c'est la clé pour comprendre les forces politiques, les oppressions les lobbies, et par suite les propagandes, les mensonges, les "religions", les diabolisations, les manipulations de l'opinion, intimidations, racismes, caricatures, etc
Tellement de milliards et de milliards en jeu, alias "rapports matériels de production"; et la psychologie qui va avec, ça aussi le marxisme nous l'apprend (et La Fontaine aussi, c'est vrai !)
l'Hyperclasse, tout ce petit monde de capitalistes criminels se connaissent écoutez quelques unes des choses qu'a découvert le journaliste Philippe Aimar :
apprenez (qq-part dans la deuxième moitiè de la vidéo) ce qui a fait la une du Monde le19 décembre 2019 - et après c'est Jovanovic qu'on taxe de "conspirationniste" ! (remarquez, quelqu'un qui en 1933 aurait dit "vous verrez un jour Hitler envahira l'Autriche" aurait été taxé de "conspirationniste" ! et je ne parles pas du reste)