l'actuelle perversion sociologique, psychologique et idéologique (LES DEUX DERNIERS ÉTANT LA CONSÉQUENCE DE LA PREMIÈRE ! REVENEZ aux principes marxistees !) est un fait bien connu, déjà en 1975 Louis Pauwels l'avait dénoncé témoignage historique ! (11/10/2021)

J’ai acheté la « Ce que je Crois » de Louis Pauwels paru en 1975. Ça « date » un peu, on y voit un discours de droite, assez timide (pas réactionnaire et TOTALITAIRE comme la droite de maintenant, Macron et compagnie) face à la bien-pensance de la gauche intellectuelle de l’époque. C’est là qu’on voit que la situation a bien changée depuis. Mais dans les pages 259 à 273 se trouve une critique fort pertinente d’une certaine haute-bourgeoisie « de gauche », qui outre d’être justifiée et de montrer que Pauwels, contrairement à l’image qu’on avait faite de lui était un humaniste du côté du peuple.

(et d’ailleurs peu de temps avant de mourir , vers 1997, il a vu le début de montée de l’actuel terrorisme intellectuel totalitaire, dans la défense qu’il a tenté des « sectes » devant l’entreprise de diabolisation/interdiction de toute pensée dissidente par « les médias » et les « instances » du pouvoir, on entrait dans l’époque actuelle ! Lui, a voulu rester digne et attaché à l’esprit de recherche vraie au risque de se faire déchirer par la meute, et même traîner en justice, par contre on ne censurait pas encore comme maintenant !!!! … mais ce n’en était plus loin.)

permet de comprendre LE DRAME DE LA GAUCHE (que je dénonce dans un article en Espéranto sur Sennaciulo sous le titre « Respndo al demando ») son pourrissement sociologique, entrainant un pourissement psychologique, puis idéologique (qui permet d’expliquer ça d’une façon très marxiste cetere ) qui l’a transformé en ramassis de bobos réactionnaires et social-traîtres (comme l’avait déjà en 1966 prévu Jacques Brel par sa chanson « Les Bourgeois ») imprégnés de racisme social (thème que j’ai abordé dans plusieurs de mes billets de blogs en français et un peu dans mon article en Espéranto à la gloire des Gilets Jaunes).

 

Extraits :

« la machine dévorante, au phantasme [hélas ce n’était pas comme le croyais ce moderniste optimiste de Pauwels au phantasme ! On ne constate de plus en plus!!!] de la robotisation » « elle nous boulottera demain »

« ils parlent d’« impératifs » techniques, qui leur enjoignent d’organiser les vies, comme les jésuites invoquaient naguère la Providence. » [cf. mes billets sur la comparaison entre l’ancienne religion et la nouvelle. Ce qui en tient lieu actuellement !]

« Mais ils partagent le sentiment de caste. La nature dirigeants les unit. »

« Quand l’architecte grand-bourgeois, ... il s’y conforte dans son mépris de l’homme quelconque »

« Il y a une fraternité sacerdotale des compétences, réelles ou prétendues. L’important est d’appartenir à la néo-aristocratie »

« Elle tient à montrer qu’elle est encore plus capable que la classe techno-politique de se couper du citoyen ordinaire. Elle veut prouver qu’elle défendra encore mieux la notion de caste. » [aussi bien que Philippe de Villiers et François Bégaudeau et, 40 ans plus tôt juste au début du phénomène, il a bien su « mettre le doigt là où ça fait mal » ! au creux du problème ]

«  le langage isolant et la pompe universitaire »

« Le « poujadisme » [à l’époque les journaputes et les Services secrets n’avaient pas encore inventé ce mot magique, pervers et manipulateur : « populisme » … ] désigne à la fois le sujet non docile et la masse non compacte. Il sert à droite comme à gauche. Il fait l’unanimité du mépris. »

 

« je crois que la politique démocratique consiste d’abord en ceci : préférer l’égoïsme des petits, souvent juste, à l’orgueil des grands, toujours illégitime. »
[il est bon de rappeler que c’est là la définition même de la gauche]

« le culturaliste [de nos jours on dirait « le bobo » ou « le diplômé de l’université »] méprise qui n’est pas de sa caste. »

« Poujadisme est la façon culturelle de dire avec dédain : peuple. »

« Poujadiste qui, appuyé sur son expérience directe [cf. ce que je dis dans mon article en Esperanto sur les Gilets Jaunes], sur sa réflexion native, récuse les compétences [un mot actuellement très à la mode !] de l’Organisation, de la Politique, des corps constitués du Pouvoir et de l’Intelligence. ….. Qui fait soi-même sa cuisine ; »

 

Lui à cela oppose « Croissez et multipliez en particularité : voilà ce que dit le Dieu démocratie »

et «le premier devoirs de l’intellectuel démocrate est de suspecter les élites constituées, à droite comme à gauche. »

Il se réclame de Rousseau « Absolument pas soumis aux pages littéraires du Monde. ….. Nullement impressionné, s’il voit à la télé des élites parisiennes faisant salon : ….

Rousseau, non plus que moi, ne souhaite le démocrate ignorant. Il célèbre le libre esprit. » et de Paul Féval ; qui disait ; « Je travaille pour des gens qui sont intelligents avant d’être sérieux, »

« Quand le citoyen est tenu pour rien[comme c’est le cas maintenant ! En fait depuis 2018] …. la liberté pourrit partout »

« L’idéologie déguisée en science »

« l’ambiance dévote » [cf. une fois de plus ce que je dis sur les avatars de la religion du « parti des prêtres » et des calotins]

« les éminences du pouvoir administratif, social, politique »

« sous prétexte qu’elles son familières de Moloch » [hcf. La comparaison que je fais depuis longtemps entre les « raisons de Sécurité » et le culte du dieu Moloch]

« Une démocratie à prééminence cuistre, qui vénère les compétences prétendues, qui bée à ses spécialistes, qui donne caution à ses directeurs ….. s’abandonne aux Dévorants. Elle n’est plus qu’un champ de bataille entre les tendances autoritaires. »

« Oui je crois à la démocratie. Je crois à la valeur de mon jugement personnel, de mes pensées de source, de mon expérience directe.
Parce que je suis démocrate, je m’oppose au magister qui me retire le libre gouvernement de moi-même »
[d’actualité ! En fait d’actualité depuis les années 80 et de plus en plus chaque jour !…..]

« Entre les leçons de la classe politique, de la classe scientiste et de la classe culturaliste, le jugement, ahuri, défaille. Il cesse d’être personnel. La tyrannie s’insinue. On croit qu’elle vient des machines. Elle vient des mots. » [moi je dirais elle vient surtout des CLASSES SOCIALES]

« C’est être démocrate que refuser tout discours qui tend à nous faire perdre, avec la foi en nous-même, le bon usage de notre privé. »

 

 

maintenant relisez les articles que j’ai consacré à ces thèmes dans des billets sur hautetfort.com et sur unblog.fr (racisme social, il y a une élite qui méprise le peuple, un train peut en cacher un autre, les diplômés de l’université, les bobos, la dérives de ce que les journaputes appellent la « gôche » etc etc)

 

 

 

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